Alors qu’elle demande à ses collègues de se serrer la ceinture, la rectrice de l’Université McGill, Heather Munroe-Blum, a vu son salaire et ses « avantages » bondir de 14 %, l’an dernier, pour atteindre la rondelette somme de 587 000 $. C’est trois fois le salaire du premier ministre du Québec, Jean Charest.WOW! le déficit des universités est rendu lui a 460$ millions.
Son compte de dépenses est tout aussi étourdissant, a appris le Journal, grâce à la Loi sur l’accès à l’information. Entre janvier 2008 et septembre 2009, la rectrice de McGill s’est fait rembourser 160 000 $ en frais de toutes sortes, dont 132 000 $ uniquement pour se déplacer. Des « avantages » très payants Ces révélations surviennent quelques mois seulement après que Heather Munroe-Blum eut invité les cadres de l’institution anglophone à accepter une baisse de salaire de 3 % afin d’affronter la crise économique mondiale. « McGill fait face à d’importants défis économiques », avait-elle prévenu, en février dernier. Les documents obtenus par le Journal confirment que le salaire de base de la rectrice a effectivement subi une réduction de 3 %, en 2008-2009, pour atteindre 358 000 $. Cela demeure néanmoins la rémunération la plus généreuse à être versée parmi les patrons d’université de la province, dont le réseau est très largement subventionné par les contribuables. Mais les « avantages particuliers » consentis à Mme Munroe-Blum, qui incluent des primes reliées à sa résidence et à sa voiture, ont littéralement explosé. Ils sont passés de 144 000 $, en 2008, à pas moins de 229 000 $, un an plus tard. C’est le chef exécutif aux affaires publiques de McGill, Vaughan Dowie, qui a finalement répondu aux questions du Journal, hier, après plusieurs jours d’attente. Selon M. Dowie, la hausse importante des avantages payés à Heather Munroe-Blum s’explique entre autres par une erreur de calcul survenue au cours des années précédentes. « Le contrat de travail de Mme Munroe-Blum prévoit le versement de certains avantages.[...] Une révision des calculs a démontré qu’elle n’avait pas été payée correctement pendant quelques années. En conséquence, un versement rétroactif mais non récurrent a été fait au cours de l’année 2008-2009 », indique M. Dowie. Manque de transparence Quant aux importants frais de déplacement remboursés à la rectrice de McGill depuis le début de l’année 2008, ils sont attribuables au « rayonnement » international de l’institution, plaide Vaughan Dowie. « Depuis le début de l’année 2008, la rectrice s’est rendue notamment en Asie, au Moyen-Orient, en Europe, ainsi qu’à travers les États-Unis et le Canada », explique le porte-parole de McGill. À partir des documents fournis par l’institution, il est cependant impossible de connaître la raison exacte des voyages qui ont été effectués, ni les destinations précises qui ont été visitées. L’Université a choisi de ne pas dévoiler cette information. « McGill a rendu publique l’information qu’elle est tenue de rendre publique en vertu de la loi », estime Vaughan Dowie. Avec la collaboration de Serge Laplante, notre recherchiste à l'Assemblée nationale.
REF.: Sébastien Ménard,Journal de Mtl,
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !