L'histoire vécu remonterait en Octobre 2003,et se concretise en 2021 !
Un Dermato vous enlève un boutte de peau (un bras)et vous dit que c'est cancéreux et ,enlève le petit morceau en question.Un suivi se poursuit,au fil du temps un nouveau dermato prend la relève et continu les traitements gratuit avec l'azote liquide(pour le dessus de la tête,il n'y a rien ailleurs).
Tout va bien,il vous dit de ne pas aller au soleil,mais vous dit pas de mettre de la crème solaire ,.....OK ?
A un moment donné,le traitement a l'azote devient payant, puis par les années suuivant avec votre saute d'humeur concernant ces factures,il vous dit que c'est gratuit ,.....OK ? Sauf , si c'est considéré estétique !
A un moment donné il vous propose ,disont en 2005 un traitement avec crème spéciale et rayonnement ,fait dans sa clinique qui guérira toute la surface (le dessus de la tête), magnifique prix de 1,000$ ,non payer par la RAMQ ,ni les assurances ,lol !
La personne ,refuse et attend plusieuts année,et le dermato vous dit j'ai une crème en tube qui va vous aider pour ce cancer ?.............Bizare OK ?.........le tube coûte 50$,non gratuit , ni par les assurances ni la RAMQ lol ,...............Woké ;-)
La personne paye,le traitement va bien,et a la prochaine visite,il vous dit que vous êtes guérit,vous n'avez plus de cancer !,....en 2020.....OK ;-) Tant mieux pour la personne lol !
Puis ,la personne décide d'allez voir le dermato pour une viste de contrôle,et enlever des bobo ,on pourrait dire estétiques(c'est normal après 60 ans lol ) ,puis ,un petit bobo de peau un peu rouge apparait,il vous dit selon ses test de labo,que c'est cancéreux,il l'enlève des frais de 15$ (c'est pas gratuit, OK )et tout est fini,c'est bénin et non malin lol !;-) Ça se termine de même lol !
Morale: Il y a toujours un traitement peu couteux,sur la voix de service ,comme on dit ;-)
50$, par rapport a 1,000 $ ;-) Faîtes vos conclusions !$!C'est sûre que le Dermato a toujours été en vacance et ses gâter comme Mme Lanctôt la déja dit ,dans le livre La mafia médicale ;-)
Combien d'autres personnes capitalistes répareront vos ordinateurs et diront que vous aviez un virus ? et vous vous appercevez qu'il vous manque une barette de mémoire(l'ordi fonctionne quand même ,car ça fonctionne par paire et sinon une barette dans la slot double) Woké , ;-) c'est qui le cave ;-)
REF.: T30,
Faîtes attention et avoir l'intuition,le doute ,c'est un signe d'intelligence !
Des études montrent que les adultes qui ont grandi dans un
environnement bilingue conservent certaines compétences cognitives
acquises pendant leur enfance.
Être bilingue jeune aurait quelques avantages cognitifs. Les enfants
qui grandissent dans un environnement bilingue sont capables de prêter
plus d’attention au monde qui les entoure ainsi que de traiter plus
d’informations. Une étude récente laisse entendre que ces avantages
pourraient durer jusqu’à l’âge adulte. Dans un même temps, cette étude
fait la lumière sur de nombreuses facettes de l’apprentissage des
langues.
Apprendre jeune ou apprendre plus tard
Les chercheurs derrière cette étude, publiée dans Nature en janvier dernier, ont trouvé que les
personnes bilingues depuis leur plus jeune âge sont plus rapides dans
leurs analyses que les personnes ne pratiquant qu’une seule langue.
« Nous voulions simplement voir chez l’adulte si les résultats obtenus
sur les mêmes tâches persistaient, » explique Dean D’Souza, un chercheur
en psychologie à l’université Anglia Ruskin à Cambridge, en Angleterre.
L’expérience a été menée sur 127 adultes, bilingues ou non. Les
chercheurs ont trié les personnes bilingues en fonction du temps qu’il
leur a été nécessaire pour acquérir leur deuxième langue après la langue
maternelle. Les groupes ont été classés de 0, pour une personne née
dans un foyer bilingue, à 28 ans.
Le test s’est effectué en deux parties. Dans la première, les
chercheurs ont affiché une image au milieu d’un écran, puis ont mesuré
le temps de réaction à l’apparition d’une autre image sur le bord de
l’écran. Dans la seconde, ils ont affiché deux images, changeant l’une
d’entre elles progressivement pour mesurer la rapidité avec laquelle le
sujet réalisait le changement.
Lors des deux tests, les bilingues précoces, qui ont appris leur
deuxième langue très jeune, ont noté les changements avant les bilingues
plus tardifs, laissant entendre que l’apprentissage dès le plus
jeune âge permettait un conditionnement cognitif leur permettant de
changer leur attention plus facilement.
La vie de famille et les erreurs peuvent en être la clé
Dean D’Souza pense que ces différences découlent de la complexité de l’environnement d’apprentissage de l’enfant. Plus il y a de langue parlée autour de lui, plus il sera exposé à des sons et des mots différents.
De plus, si tous les interlocuteurs ne parlent pas couramment, l’enfant
peut également entendre des erreurs. L’apprentissage se renforce
lorsque l’erreur est corrigée par la suite puisque l’information donnée
est en contradiction avec l’image mentale qu’il se forge, déclenchant la
mémorisation si l’écart n’est pas trop grand.
« L’idée, alors, est que cela pousserait le nourrisson à rechercher
d’autres sources d’information juste pour leur apporter une aide
supplémentaire, » ajoute Dean D’Souza. Ces informations pourraient
provenir d’indices visuels. Les enfants peuvent essayer de suivre les
lèvres d’un orateur, observer les expressions faciales ou suivre son
regard. La recherche de tels indices peut les inciter à être plus audacieux et explorer davantage du regard leur environnement. Les monolingues, de leur côté, ne montrent pas autant de flexibilité dans ce genre de capacité.
Imaginez que l’on montre une pomme et une poire à un enfant. « Si je
dis pomme, mais que je regarde la poire, les enfants bilingues vont plus
facilement regarder la poire alors que les autres regarderont
majoritairement la pomme, » déclare Vanessa Diaz, chercheur à
l’université de Virginie, qui n’a pas participé à l’étude.
Si cette étude est une indication, il semblerait que ces effets cognitifs persistent à l’âge adulte.
Par la suite, les chercheurs veulent explorer quels aspects de la vie
d’un enfant bilingue contribuent à créer cet effet. Ils s’intéressent au
nombre de langues parlées et par ce qui, dans l’environnement d’un
jeune, pourrait influencer sa croissance et son cerveau.
Système de défense de
zone laser liquide haute énergie - High Energy Liquid Laser Area Defense
System
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le système de défense de zone à laser liquide à haute énergie (HELLADS)
est un système de contre-RAM en cours de développement qui utilisera un
puissant laser (150 kW) pour abattre des roquettes , des missiles , de
l' artillerie et des obus de mortier . Le système initial sera démontré à
partir d'une installation statique au sol, mais pour être
éventuellement intégré sur un avion, la conception finale nécessiterait
un poids maximum de 750 kg (1650 lb) et une enveloppe maximale de 2
mètres cubes (70,6 pieds 3 ).
Le développement est financé par le Pentagone de la Défense Advanced
Research Projects Agency (DARPA).
Contenu
1 Histoire
2 Développement
3 Voir aussi
4 Références
Histoire
Les lasers liquides dotés de grands systèmes de refroidissement peuvent
tirer des faisceaux continus, tandis que les faisceaux laser à
semi-conducteurs sont plus intenses mais doivent généralement être
déclenchés par impulsions pour les empêcher de surchauffer. (Tant que
les exigences de transfert de chaleur sont satisfaites, les lasers à
semi-conducteurs peuvent fonctionner en continu.) Dans le passé, les
deux types de lasers étaient très encombrants en raison de leur besoin
de ces énormes systèmes de refroidissement. Les seuls avions dans
lesquels ils pouvaient s'adapter étaient de la taille de gros porteurs.
La nécessité d'un tel système a été renforcée pendant la guerre du Liban
de 2006 . Israël avait participé à des travaux similaires dans le passé
en finançant le laser tactique mobile à haute énergie (MTHEL). Ce
système a été testé le 24 août 2004 et s'est avéré efficace pour
neutraliser les menaces de mortier dans un scénario réel. Cependant, ce
test a été administré avec des missiles à courte portée de 20 km.
Système de défense de zone laser liquide haute énergie -
https://fr.qaz.wiki/wiki/High_Energy_Liquid_Laser_Area_Defense_System
Système de défense de
zone laser liquide haute énergie - High Energy Liquid Laser Area Defense
System
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le système de défense de zone à laser liquide à haute énergie (HELLADS)
est un système de contre-RAM en cours de développement qui utilisera un
puissant laser (150 kW) pour abattre des roquettes , des missiles , de
l' artillerie et des obus de mortier . Le système initial sera démontré à
partir d'une installation statique au sol, mais pour être
éventuellement intégré sur un avion, la conception finale nécessiterait
un poids maximum de 750 kg (1650 lb) et une enveloppe maximale de 2
mètres cubes (70,6 pieds 3 ).
Le développement est financé par le Pentagone de la Défense Advanced
Research Projects Agency (DARPA).
Contenu
1 Histoire
2 Développement
3 Voir aussi
4 Références
Histoire
Les lasers liquides dotés de grands systèmes de refroidissement peuvent
tirer des faisceaux continus, tandis que les faisceaux laser à
semi-conducteurs sont plus intenses mais doivent généralement être
déclenchés par impulsions pour les empêcher de surchauffer. (Tant que
les exigences de transfert de chaleur sont satisfaites, les lasers à
semi-conducteurs peuvent fonctionner en continu.) Dans le passé, les
deux types de lasers étaient très encombrants en raison de leur besoin
de ces énormes systèmes de refroidissement. Les seuls avions dans
lesquels ils pouvaient s'adapter étaient de la taille de gros porteurs.
La nécessité d'un tel système a été renforcée pendant la guerre du Liban
de 2006 . Israël avait participé à des travaux similaires dans le passé
en finançant le laser tactique mobile à haute énergie (MTHEL). Ce
système a été testé le 24 août 2004 et s'est avéré efficace pour
neutraliser les menaces de mortier dans un scénario réel. Cependant, ce
test a été administré avec des missiles à courte portée de 20 km.
Steepto
Développement
Pendant les premières années du programme, la Division Photonique de
General Atomics était le maître d'œuvre. La conception combinait la
haute densité d'énergie d'un laser à l' état solide avec la gestion
thermique d'un laser liquide . Surnommé «l'arme HEL», le prototype
initial a démontré le tir d'un faisceau léger d'un kilowatt (kW). La
phase 3 du programme en 2007 a démontré une puissance de 15 kW dans un
laboratoire et, à la fin de 2008, dans le cadre de l'offre de General
Atomics, Lockheed Martin a été sélectionné comme intégrateur de systèmes
d'armes.
En septembre 2007, la DARPA a confié à Textron Systems la fourniture
d'un module laser alternatif utilisant sa technologie à semi-conducteurs
céramique «ThinZag». Contrairement au partenariat GA / Lockheed,
Textron assurera également la fonction d'intégration système pour son
appareil. La DARPA a planifié une "fusillade" entre les deux prétendants
en 2009 afin de déterminer qui serait financé pour poursuivre le
programme à d'autres phases.
La version la plus puissante produira un faisceau de 150 kW capable
d'abattre des missiles avec les exigences de poids et de taille pour
être montés sur un avion de combat ou un Humvee . À la mi-2008, Jane's
International Defence Review a déclaré à l'armée américaine que le
programme était dans les temps pour répondre à ce test au sol. La phase 4
du programme, qui consistait à tester en extérieur un laser puissant
contre des cibles tactiques, était prévue pour 2010.
Un prototype devait être disponible d'ici la fin de 2012. La DARPA
prévoyait d'utiliser les prototypes achevés contre des cibles au White
Sands Missile Range au début de 2013. Cela comprenait des essais au sol
contre des roquettes, des mortiers et des missiles sol-air.
La DARPA prévoyait que General Atomics produise un deuxième système
HELLADS en janvier 2013 pour une utilisation par l' Office of Naval
Research pour tester contre des cibles «pertinentes pour les navires de
surface». Le premier exemple est destiné à être utilisé par la Force
aérienne et ne peut pas être mis à la disposition de la Marine. La
fabrication du système devait être achevée en 2012, avec l'intégration
des sous-systèmes d'alimentation, de gestion thermique, de contrôle du
faisceau et de commande et contrôle jusqu'en 2013. Le système a un
objectif de poids de 5 kg (11 lb) par kW de puissance . Les deux
services prévoient des démonstrations en 2014.
General Atomics a révélé en avril 2015 que son laser à haute énergie
(HEL) Gen 3 avait terminé des tests de mesure de la qualité du faisceau
et de la puissance. Le laser Gen 3 a un certain nombre de mises à niveau
qui fournissent une qualité de faisceau améliorée, une efficacité
électrique à optique accrue, et une taille et un poids réduits;
l'assemblage est petit à seulement 1,3 sur 0,4 sur 0,5 mètre (4,3 pi ×
1,3 pi × 1,6 pi) et est alimenté par une batterie lithium-ion compacte
pour démontrer sa capacité de déploiement sur des plates-formes
tactiques. La qualité du faisceau est restée constante tout au long de
la démonstration de 30 secondes, prouvant que la qualité du faisceau des
lasers à pompage électrique peut être maintenue au-dessus de 50
kilowatts. General Atomics prévoit de déployer le module laser sur son
véhicule aérien sans pilote Avenger d' ici 2018. La démonstration d'une
puissance laser et d'une qualité de faisceau suffisantes a mis fin à la
phase de développement du laboratoire du programme et a obtenu
l'acceptation des essais sur le terrain. Des tests au sol sur le terrain
évalueront ses effets contre les roquettes, les mortiers, les véhicules
et les missiles sol-air de substitution .
HELLADS devait être testé pendant l'été 2015 à White Sands. General
Atomics a également proposé son HEL Gen 3 à la Marine après une
sollicitation de ONR pour une arme laser 150 kW adapté à l' installation
sur Arleigh Burke destroyers de , à tester en 2018. La société a
affiché le laser comme arme laser tactique Module qui comprend des
batteries lithium-ion à haute densité de puissance, un refroidissement
liquide, une ou plusieurs cellules unitaires laser, et des optiques pour
nettoyer et stabiliser le faisceau avant qu'il n'entre dans le
télescope directeur de faisceau; une cellule unitaire produit un
faisceau de 75 kW et les modules peuvent être combinés pour créer des
faisceaux d'une puissance de 150 à 300 kW sans combinaison de faisceaux
comme les lasers à fibre de faible puissance. General Atomics prévoit
également de proposer la génération 3 à l' armée américaine pour son
démonstrateur mobile laser haute énergie (HEL-MD) lorsque ses niveaux de
puissance passeront à 120 kW au début des années 2020. Système de
défense de zone laser liquide haute énergie -
https://fr.qaz.wiki/wiki/High_Energy_Liquid_Laser_Area_Defense_System
Bien
sûr, l'armée a toujours menti sur le fait de ne pas avoir l'intention
de construire des drones robots tueurs, puis elle en construit un de
toute façon. Telle est la nature des technocrates: dites tout ce qui est
nécessaire pour éloigner les critiques de leur dos afin que le
«travail» puisse continuer. ⁃ Éditeur TN
Découvrez l'Orca,
un drone sous-marin de 50 tonnes armé de capteurs de haute technologie
capables de plusieurs options d'attaque, y compris des torpilles,
capables de mener une guerre furtive sous la surface de l'océan sans
qu'un seul être humain ne soit remorqué.
Selon un rapport spécial de Kris Osborn à Intérêt nationalPlus
tôt cette année, Boeing a remporté un contrat de 43 millions de dollars
US pour la construction de quatre Orques pour la marine américaine.
Le
XL-UUV (Extra Large Unmanned Undersea Vehicle) Orca est basé sur les
drones sous-marins Echo Voyager et Echo Ranger, a déclaré le capitaine
Pete Small, gestionnaire de programme pour les systèmes sans pilote,
Naval Sea Systems Command.
Ce
dernier est un drone sous-marin massif de 84 pieds de long capable
d'atteindre des profondeurs de 11,000 6,500 pieds et d'atteindre des
distances allant jusqu'à XNUMX XNUMX milles marins, selon le rapport.
Le
drone a une capacité d'évitement d'obstacles, une capacité de charge
substantielle allant jusqu'à 34 pieds, une flottabilité autonome et un
sonar à ouverture synthétique, selon le rapport.
Les UUV
extra-larges, tels que l'Orca de Boeing, sont certainement assez grands
pour accueillir des charges utiles d'armes, et il semble qu'une telle
option soit tout à fait envisageable, en fonction du rythme de la
connectivité sous-marine et de la maîtrise des tirs, selon le rapport.
Il
va sans dire que le recours à toute forme de force meurtrière
nécessiterait, selon la doctrine du Pentagone, un fonctionnement humain
dans un rôle de commandement et de contrôle.
Un essai intéressant
de la National Academy of Sciences, intitulé «Military Robotics: Latest
Trends and Spatial Grasp Solutions», cite l'avantage sans précédent de
pouvoir envoyer de gros drones sous-marins en haute mer pendant 70
jours.
Un UUV de détection sous-marine introduit un nouveau
domaine de stratégies et tactiques de combat. D'abord et avant tout, ce
serait simplement l'occasion de renforcer la sécurité sous-marine et la
furtivité, selon le rapport.
Étant donné la nature à haut risque
de la portée de sa mission, un sous-marin d'attaque pourrait grandement
bénéficier d'une capacité accrue de mener des missions de reconnaissance
à proximité des côtes ennemies et en haute mer - tout en restant non
détecté.
Deux
jeunes intervenantes à l’emploi de la Direction de la protection de la
jeunesse (DPJ) du CIUSSS Centre-Sud de l’île de Montréal se sont enlevé
la vie dimanche et lundi, créant un choc immense dans l’organisation.
Katia Gagnon La Presse
Louise Leduc La Presse
La
direction a rencontré les employés mercredi matin pour leur faire la
triste annonce. La première intervenante œuvrait aux services externes
destinés aux adolescents, dans le sud de l’île de Montréal. Selon nos
informations, elle était âgée de 26 ans. La seconde, qui serait âgée de
seulement 23 ans, travaillait à l’application des mesures, dans le nord
de l’île. On ignore si les deux jeunes femmes se connaissaient.
En matinée, de nombreuses sources ont contacté La Presse
pour déplorer le drame. La direction du CIUSSS Centre-Sud de l’île de
Montréal a confirmé le décès des deux jeunes femmes, évitant cependant
de parler de suicide.
« On
ne peut pas confirmer de quelle façon ces deux intervenantes sont
décédées, mais on confirme leur décès. Nous sommes dévastés par cette
nouvelle, qui crée une onde de choc dans tout l’établissement. Tout le
support sera bien sûr offert à nos équipes et aux familles », dit
Jocelyne Boudreault, porte-parole du CIUSSS.
La
tragédie a créé « une onde choc » chez les intervenants de la DPJ à
Montréal, « et même plus largement, partout en province », déclare
l’Alliance du personnel professionnel et technique, le syndicat qui
rassemble de nombreux intervenants œuvrant à la DPJ.
« Vraiment préoccupant »
« C’est une tragédie », lance la première source qui nous a contactés, qui a requis l’anonymat.
Les gens sont très affectés, à
la grandeur de l’organisation. Il y a eu des rencontres virtuelles dans
toutes les équipes, des cellules de crise en quelque sorte.
Une source de la DPJ ayant contacté La Presse
Évidemment,
un suicide est très souvent relié à un ensemble de facteurs et on
ignore, dans le cas des deux jeunes femmes, ce qui les a poussées à
commettre l’irréparable. Cependant, plusieurs personnes ont spontanément
fait un lien entre les fonctions qu’elles occupaient et leur état
psychologique.
« Je
trouve ça vraiment préoccupant, et ça illustre bien le contexte dans
lequel on travaille », dit la seconde source qui nous a contactés. Elle a
aussi réclamé la confidentialité. Ces deux personnes craignent les
conséquences sur leur emploi si elles abordent ouvertement ces questions
délicates qui touchent leur employeur.
Ces
deux sources soulignent que la situation est particulièrement critique à
l’application des mesures, un secteur de la DPJ de Montréal où, en date
de décembre dernier, il manquait quelque 35 intervenants. En moyenne,
les intervenantes qui œuvrent dans ce secteur ont une charge de cas de
12 à 15 familles. « C’est le reste de l’équipe qui prend à sa charge et
ça amène une lourdeur incroyable », poursuit notre seconde source.
« À
l’application des mesures, les équipes se vident et ne se remplissent
pas », renchérit la première personne qui nous a contactés. « Quand tu
suis 10, 12, 15 familles, qu’il faut les suivre à la trace, que tu es
toujours en urgence, qu’il y a de l’hostilité… Souvent, lorsqu’elles
sont plongées là-dedans, les jeunes intervenantes, elles craquent. »
Une travailleuse sociale qui a collaboré avec l’une des deux femmes y va d’un son de cloche similaire.
«
L’équipe d'intervenantes est jeune et elle vit beaucoup de souffrance,
même si des efforts de coaching sont déployés, affirme celle qui a
préféré garder l’anonymat. À Montréal-Nord, la criminalité est élevée,
ce qui ajoute au stress. Aussi, les familles sont souvent hostiles à la
DPJ. »
« Ç’a
été un choc d’apprendre le décès de cette jeune femme qui était
toujours souriante, toujours de bonne humeur », lâche-t-elle.
« Détresse très présente » chez les intervenants
Jade Bourdages-Lafleur,
professeure à l’École de travail social de l’UQAM, note qu’on en sait
très peu sur ces deux suicides. Ses commentaires sont donc d’ordre
général. Il y a assurément, dit-elle, beaucoup de souffrance chez ceux
qui travaillent à la DPJ. « Cette détresse est très présente et elle est
bien antérieure à la pandémie. »
Ce
mal-être est lié à la surcharge de travail, à l’obligation qu’ont les
travailleurs sociaux à toujours faire plus vite, et ce, tout en voyant
des situations extrêmement difficiles sur le terrain. Qui plus est,
comme cela a été largement évoqué lors de la commission Laurent, mise en
place dans la foulée de la mort tragique de la fillette de Granby, ce
sont le plus souvent les intervenants les plus jeunes qui, en raison de
leur manque d’ancienneté, se retrouvent avec les tâches les plus lourdes
et ce, « sans support clinique », se désole Mme Bourdages-Lafleur.
« C’est
sûr qu’un tel acte peut être lié à beaucoup de facteurs, acquiesce la
psychologue Louisiane Gauthier, qui a travaillé pendant 40 ans à la DPJ,
intervenant auprès de plus de 5000 enfants. Mais j’ai travaillé à la
DPJ pendant des dizaines d’années et j’ai encore des effets
post-traumatiques, alors que je suis à la retraite depuis plus de
10 ans. Il y a des regards d’enfants qui me hantent encore. »
C’est une pratique qui peut être toxique et fragilisante. Et il y a une part d’hostilité qu’il faut gérer constamment.
La psychologue Louisiane Gauthier
Co-auteure
d’une étude sur les impacts des réformes en santé et services sociaux
sur les conditions de pratique des travailleurs sociaux, Mélanie Bourque
a été à même de constater à quel point leur détresse est grande.
« C’est le cas des travailleurs sociaux dans tous les domaines, mais
ceux qui œuvrent en protection de la jeunesse ont cette difficulté
supplémentaire d’être confrontés au quotidien à la souffrance des
enfants », explique Mme Bourque, qui est professeure à l’École de travail social de l’Université du Québec en Outaouais.
En
matière de rendement, la pression est énorme sur les travailleuses
sociales. Incapables de venir à bout de leurs trop nombreux dossiers,
elles se retrouvent coincées dans d’impossibles conflits éthiques.
« Elles veulent bien faire leur travail, mais elles ont tant à faire
qu’elles n’ont pas d’autre choix, souvent, que de violer leur code de
déontologie. »
Des élus « bouleversés »
La mairesse de Montréal a été l’une des premières élues à réagir.
« Je
suis bouleversée par la mort de deux jeunes intervenantes de la DPJ du
CIUSSS Centre-Sud de l’île de Montréal, qui jouaient un rôle essentiel
auprès des jeunes dans un contexte très difficile », a écrit
Valérie Plante sur les réseaux sociaux.
« La
pandémie complique la tâche des travailleuses et des travailleurs du
réseau de la santé et accentue la pression avec laquelle ils doivent
composer, a-t-elle continué. J’implore tous celles et ceux qui vivent
des difficultés à demander de l’aide avant qu’il ne soit trop tard. »
Le
ministre délégué à la Santé et aux services sociaux, Lionel Carmant,
s’est aussi dit remué par cette nouvelle. « Je suis bouleversé
d’apprendre le suicide de deux jeunes intervenantes de la DPJ à
Montréal. Je tiens à offrir mes plus sincères condoléances aux familles,
mais également à leurs collègues. Je sais que le travail des
intervenants est souvent difficile et que la pandémie n’aide pas. »
Si
vous avez besoin de soutien, si vous avez des idées suicidaires ou si
vous êtes inquiet pour un de vos proches, appelez le 1866 APPELLE
(1866 277-3553). Un intervenant en prévention du suicide est disponible
pour vous 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Vous pouvez aussi
consulter le site commentparlerdusuicide.com.
REF.: -Avec la collaboration de Philippe Teisceira-Lessard
Le décès d’un homme autiste aux soins intensifs COVID de l’Hôpital
Notre-Dame dans la nuit du 5 janvier dernier aurait pu être évité,
estiment quatre personnes bien au fait du dossier. Ces sources ont
demandé l’anonymat, par crainte de représailles administratives oude
nature judiciaire de leur employeur, mais aussi parce qu’elles ne sont
pas autorisées à parler pendant l’enquête interne qui est en cours.
Toutes craignent cependant qu’aucune mesure ne soit prise par l’Hôpital,
et c’est pour cette raison qu’elles se sont confiées au Devoir.
La directrice générale de la Société québécoise de la déficience
intellectuelle, Anik Larose, est outrée. « C’est totalement
inadmissible, dit-elle. C’est ce qu’on anticipait et malheureusement,
c’est ce qui est arrivé. » Ces personnes doivent absolument être
accompagnées, selon elle. « Elles peuvent se désorganiser à l’hôpital,
un milieu hautement anxiogène en temps de COVID-19 », signale Anik
Larose.
Atteint de la COVID-19, l’adulte autiste de 52 ans placé sous curatelle
publique est mort seul des suites d’une insuffisance respiratoire
hypoxémique. Personne ne se serait trouvé à ses côtés cette nuit-là,
malgré le fait que son état nécessitait la présence continue d’un
intervenant spécialisé dans l’accompagnement de personnes ayant une
déficience intellectuelle ou d’un préposé de garde. Selon les
témoignages recueillis, le patient n’aurait pas vu l’infirmier aux soins
intensifs pendant plus d’une heure quand il a été retrouvé mort.
« Ça n’a pas de maudit bon sens ! » Danielle Gaudet est présidente du
Comité des usagers du Centre de réadaptation en déficience
intellectuelle et en troubles envahissants du développement (CRDITED) de
Montréal, qui fait partie du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal,
tout comme l’Hôpital Notre-Dame. « Comment se fait-il que cette
personne sous curatelle et qui a un trouble du spectre de l’autisme
n’était pas accompagnée aux soins intensifs ? Et qu’elle a réussi à se
débrancher ? », demande-t-elle.
Le Comité des usagers du CRDITED de Montréal se dit d’autant plus
inquiet que les cas de COVID-19 se multiplient dans les ressources
intermédiaires (RI) et les ressources de type familial (RTF), qui
hébergent des personnes ayant une déficience intellectuelle ou un
trouble du spectre de l’autisme sur le territoire du CIUSSS du
Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal. Une vingtaine d’éclosions sont en
cours, un sommet depuis le début de la pandémie, selon les plus récentes
données du CIUSSS.
Depuis le début de la deuxième vague, huit résidents de RI et RTF
sont morts de la COVID-19, indique le CIUSSS. Environ 155 résidents de
RI et RTF ont contracté la maladie pendant la même période. « Quand on
pose des questions sur n’importe lequel sujet à la direction des
DI-TSA-DS [déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme et
déficience physique] du CIUSSS, ils ne nous répondent pas, s’insurge
Danielle Gaudet. C’est l’omerta. »
Nathalie Goulet, intervenante familiale à Autisme Montréal, n’est pas
étonnée qu’une telle situation soit survenue. « Ce qui existait avant
la COVID-19 ne fait que s’accentuer », dit-elle. Elle cite en exemple le
cas d’un jeune atteint d’un trouble du spectre de l’autisme dont la
porte de chambre dans un hôpital montréalais était surveillée par un
agent de sécurité, faute d’intervenant adéquat pour s’occuper de lui.
Enquête interne en cours
La Société québécoise de la déficience intellectuelle a interpellé le
ministère de la Santé et des Services sociaux au sujet de
l’accompagnement des gens ayant une déficience intellectuelle à
l’hôpital, avant même d’être mis au fait de la mort de cet homme de
52 ans. « On nous a dit que si les centres hospitaliers font une demande
à leur CIUSSS ou CISSS, ils peuvent avoir un soutien de la part de la
direction de DI-TSA [pour s’occuper de ces patients] », rapporte Anik
Larose.
Que s’est-il passé dans le cas de cet homme de 52 ans ? Un protocole
avait-il été mis en place ? Questionné à ce sujet, le CIUSSS du
Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal a répondu qu’il ne pouvait commenter le
dossier. Une enquête interne est en cours. « Les premières personnes qui
seront mises au courant des détails de cette enquête, ce sont les
membres de la famille, a dit le porte-parole Jean-Nicolas Aubé. Nous
sommes déjà en contact avec eux. »
La directrice du programme DI-TSA-DP du CIUSSS Carla Vandoni rétorque
quant à elle qu’elle répond « à toutes les questions » du Comité des
usagers du CRDITED de Montréal. « Mais pas toujours le jour même »,
précise-t-elle.
Carla Vandoni souligne que les mesures pour contenir les éclosions
dans les RI-RTF vont être « intensifiées ». Des équipes de prévention et
de contrôle des infections offrent déjà un soutien aux ressources,
notamment en ce qui a trait aux équipements de protection individuelle,
indique-t-elle. « On va rajouter du personnel qui vont circuler dans les
milieux pour s’assurer que tout est bien fait », précise Carla Vandoni.
Tous les employés et ex-employés qui se sont confiés au Devoiront
demandé de garder l’anonymat par peur de représailles administratives
ou de nature judiciaire de la part de l’Hôpital Notre-Dame.
Espace : nouvelle théorie sur l’origine de la matière noire
par
Alex Herbil, le
La matière noire pourrait provenir d’une mystérieuse « impulsion » qui se serait produite juste après le Big Bang.
On ignore encore énormément de choses au sujet de la création et de
la composition de l’Univers. De nos jours, le modèle cosmologique du Big
Bang est largement accepté par la communauté scientifique, mais garde
une immense part de mystère. D’autre part, on sait que l’Univers est
composé à environ 80% d’une matière inconnue, qui n’interagit pas avec la lumière, que les scientifiques ont nommé la matière noire. Aujourd’hui une
nouvelle théorie suggère que l’apparition de la matière noire est due à
une « impulsion » qui se serait produite peu après le Big Bang.
Peu après le Big Bang, l’Univers aurait connu un déséquilibre entre matière et antimatière ayant créé la matière noire
A la création de l’Univers, lors de la première seconde, les
scientifiques pensent que matière et antimatière étaient présentes en
proportions égales. Dans ces conditions, matière et antimatière auraient
dû s’annuler. Or, cela n’a pas été le cas. Avant la première minute, la
matière a pris le pas sur l’antimatière, inondant l’Univers. Une
nouvelle étude scientifique suggère qu’une « impulsion » aurait eu lieu
peu après le big bang. Cette impulsion aurait produit plus de matière
que d’antimatière, créant le déséquilibre actuel. Ce déséquilibre aurait semble-t-il pu créer les conditions d’apparition de la matière noire.
Cet évènement aurait été bref et violent, et aurait étouffé la
quasi-totalité de l’antimatière. La matière baryonique aurait alors pris
le pas sur l’antimatière baryonique, créant… une asymétrie baryonique.
Selon cette nouvelle étude, la matière noire pourrait être le résultat
de ce déséquilibre. Elle se serait propagée dans l’Univers, jusqu’à ce
que cet évènement cesse, laissant un Univers composé de matière,
d’antimatière et de matière noire.
De l’existence de la matière noire
On ne sait pas ce qu’est la matière noire. C’est un problème qui tracasse plus d’un astrophysicien. Ce qu’on sait en revanche, c’est qu’il y a qu’il y a bien quelque chose.
A partir des lois de Kepler, expliquant les mouvements des planètes, de
la loi de la gravité de Newton, selon laquelle plus les corps sont
massifs, plus ils s’attirent, et de la théorie de la relativité générale d’Einstein, il est possible de calculer la masse des galaxies à partir de leur vitesse de rotation. Et là, problème, on s’est rendu compte que les galaxies sont beaucoup, beaucoup plus massives qu’elles ne le devraient.
Au départ, la communauté scientifique a pensé que des corps célestes
invisibles pourraient être responsable d’un tel écart d’observation. Les
candidats idéaux étaient naturellement les trous noirs. Invisibles, extrêmement massifs, ils pourraient représenter une masse significative des galaxies tout en étant difficilement détectables. Mais non, en fait. En
expliquant ces écarts d’observation par la présence de trous noirs, il
faudrait environ 1 million de trous noirs dans une galaxie pour s’y
retrouver. C’est beaucoup trop pour passer inaperçu, et les
effets de leur force gravitationnelle seraient observables. C’est alors
que les scientifiques en ont conclu qu’il existe une matière inconnue,
diffuse, non observable, qui représente environ 80% de la masse des
galaxies. Ils l’ont appelée la matière noire, parfois plus justement
appelée matière transparente. L’astrophysicenne Vera Rubin était notamment une pionnière en ce qui concerne l’étude de cette matière inconnue.