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lundi 13 décembre 2010

L'ébauche de l'Impérialisme Américain par la force Mondiale du FMI

La crise commence a peine pour l'Europe!
Le ministre irlandais des Finances, Brian Lenihan, a annoncé jeudi qu'il envisageait de taxer à 90% les bonus de banquiers, sur fond de scandale provoqué par Allied Irish Bank (AIB) qui a prévu d'accorder 40 millions d'euros de bonus à son personnel.

«Je vais inclure un amendement dans la prochaine loi des Finances pour introduire une taxation de 90% sur les futurs bonus des banquiers», a déclaré M. Lenihan à Dublin devant le Dail, la chambre basse du Parlement irlandais.

Le gouvernement irlandais a présenté mardi au Parlement le budget d'austérité le plus sévère de l'histoire du pays, exigé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) en échange d'un plan de sauvetage de 85 milliards d'euros (113 milliards de dollars). Dans le cadre de ce plan, 10 milliards d'euros (14 milliards de dollars) sont immédiatement disponibles pour recapitaliser les banques irlandaises, au coeur de la tempête financière ayant mis le pays à genoux.(Et en passant le FMI rend les pays plus pauvre qu'il ne sont,au point que les pays super-pauvres ne pouvant plus payés voient leurs dettes s'effacés,et ensuite on leurs en prête encore)


Le gouvernement britannique a publié jeudi les modalités d'application d'une loi instituant une taxe permanente sur les banques destinée à rapporter 2,5 milliards de livres (environ 4 milliards $ CAD) par an à l'État.

Selon la version finale du texte diffusée par le ministère des Finances après plusieurs mois de consultations, la taxe s'élevera à 0,05% du bilan des banques en 2011 et à 0,075% ensuite.

Son principe avait été arrêté en juin après l'arrivée au pouvoir de la coalition conservatrice/libérale démocrate, puis confirmé par le ministre des Finances George Osborne lors de la présentation en octobre de coupes budgétaires d'une ampleur sans précédent.

Mais les modalités de son calcul restait à déterminer, les banques ayant tenté jusqu'au dernier moment d'en alléger le montant.


La taxe entrera en application le 1er janvier prochain et s'appliquera à toutes les banques britanniques et à toutes les filiales de banques étrangères dont le bilan est supérieur à 20 milliards de livres (23 milliards d'euros).

Elle vise, selon le gouvernement, «à favoriser des profils d'investissement moins risqués» et à s'assurer que «les banques versent une contribution équitable en fonction des risques qu'elles font courir au système financier britannique».

L'État avait été obligé de débourser des dizaines de milliards d'euros lors de la crise financière de fin 2008 pour empêcher le naufrage de grandes banques britanniques, comme la Royal Bank of Scotland.

Ces aides expliquent en partie l'ampleur du déficit public (10,1% en 2010) qui a contraint le gouvernement à annoncer un plan d'austérité d'une ampleur sans précédent.

A partir du début de l'année 2010, avec le déclenchement de la crise de la dette grecque, puis de la crise irlandaise, la zone euro entre dans une période de turbulence qui génère de nombreux débats tant sur la gouvernance de la zone, que sur les politiques économiques à suivre, voire sur la pérennité de la zone elle-même. Ces débats entraînent certaines évolutions institutionneles et structurelles.

La zone euro est une des principales étapes de l'intégration économique au sein de l'Union européenne. Il était prévu à la création de l’Union économique et monétaire que tous les pays de l'UE l'intègrent à terme.

À sa création, en 1999, la zone euro comprenait onze des quinze pays5 que l'UE comptait alors, essentiellement les pays fondateurs ou historiques. À leur entrée, ils étaient censés respecter lescritères du pacte de stabilité et de croissance. L'Italie et l'Espagne ont fait des efforts budgétaires importants pour respecter ces critères. Certains pays (Italie, Belgique, etc.) ont intégré la zone malgré une dette publique supérieure à 100 % du PIB.

Suite à la crise financière de 2007-2008, la zone euro est entrée en récession au troisième trimestre de 2008, comme l'ont montré les chiffres officiels parus en janvier 200918. Le 11 octobre 2008 , les chefs d'Etat et de gouvernements de la zone Euro ont tenu un sommet extraordinaire à Paris pour élaborer un plan d'action commun à l'Eurozone et à la Banque centrale européenne afin de stabiliser l'économie de l'Union européenne. Les dirigeants ont bâti un plan destiné à faire face à la crise financière de 2008. Ils se sont mis d'accord sur un plan de sauvetage des banques prévoyant une entrée des gouvernements dans les banques et des garanties.

Début 2009, en février, des inquiétudes sur la fragilité de la zone euro se font jour, et les dettes de la Grèce, de l'Espagne et du Portugal voient leur note dégradée par les agences de notation, ce qui entraîne une hausse des taux d'intérêt auxquels ils peuvent emprunter19. Parallèlement, certains, tel Laurent Cohen-Tanugi20 avancent que le plan de relance européen estimé à 200 milliards d'euros (1,5% du PIB) n'est qu'un agrégat de plans nationaux suffisants pour éviter une dépression mais insuffisants pour une sortie de la crise par le haut.

Finalement, en 2009, la zone euro est entrée en récession économique et son PIB a chuté de 4%21. Sa croissance prévue par le FMI en 2010 et 2011 est relativement faible 22.


Le plan de 750 milliards et la décision de la BCE[modifier]

Dans la nuit du 9 au 10 mai 2010, pour faire face à la peur des marchés et éviter que la crise grecque s'étende à l'Espagne, au Portugal voire à l'Italie, l'Union européenne en coopération avec le FMIse dote d'un fonds de stabilisation de 750 milliards d'euros (La commission européenne est autorisée à emprunter 60 milliards d'euros, 440 milliards apportés par les États et 250 milliards apportés par le FMI)10. Durant la journée du dimanche 9 mai 2010, le président Barack Obama soucieux des répercussions sur les autres pays de la crise, téléphone deux fois à Angela Merkel et une fois àNicolas Sarkozy pour leur faire part que les États-Unis voulaient une « action résolue »59. Dès dimanche matin la Fed avait ouvert des lignes de crédit aux banques centrales afin d'éviter qu'elles manquent de dollars}59. Le 10 mai, la BCE décide de permettre aux banques centrales de la zone d'acheter de la dette publique et de la dette privée sur les marchés secondaires.



Les questions sur le devenir de la zone euro[modifier]

Un très grand nombre de questions continuent à se poser parmi les quelles :

  • Y aura-t-il des pays en défauts de paiement et si oui avec ou sans maintien dans la zone euro ?
  • Comment réduire l'endettement sans tomber dans la récession ?
  • Comment augmenter le potentiel de croissance de la zone euro qui permettrait à terme de desserrer plus aisément l'étau de l'endettement ?72. Question subsidiaire : dans l'économie mondiale quelle spécialisation doit adopter la zone euro pour assurer son avenir.
Pour Alain Lamassoure président de la commission des budgets du parlement européen, la crise a montré que le modèle économique de la plupart des États était en faillite. Il voudrait que budget européen ait les financements nécessaires à la "Stratégie 2020" qui vise à investir dans les secteurs d'avenir73
  • Pour Thomas Klaus, de l'European Council on Foreign Relations74, le plan suppose que les pays acceptent de ne plus être souverains en matière de politique économique et budgétaire, l'accepteront-ils ?
  • La Zone euro est-elle assez homogène ? ou y a-t-il de facto deux zones euro, une zone du Nord (Allemagne, Autriche, Pays-Bas notamment) et une zone du Sud (France, Espagne, Portugal, Italie, Grèce...) 75 ?


Faut être a moins de 15 cm du bord du trottoir pour les véhicules d'urgence ?

Un agent de stationnement de Montréal ,les fameux Bonhommes Vert,semble avoir usé d'un zèle hors du commun, hier : au lendemain de l'importante bordée de neige, il a remis une série de tickets à des automobilistes pour s'être stationnés à plus de 15 centimètres du trottoir.

«C'est d'un ridicule consommé», a indiqué Paul Robertson, l'un de ces automobilistes, qui n'avait pas d'autre mot pour qualifier la situation.

Il n'en revient pas qu'en pleine tempête de neige, la ville soit si sévère et si intolérante envers les automobilistes.

À ses yeux, on pourrait accepter une petite dérogation au règlement, le temps que le déneigement soit complété.

L'agent de sécurité qui ha-bite LaSalle a dû se stationner un peu plus loin qu'à l'habitude, mardi soir, à son retour du boulot, puisque les places de stationnement près de chez lui étaient prises.

Un mètre du trottoir

Il s'est stationné sur la rue Comte, comme plusieurs autres voitures l'étaient.

Mais compte tenu de la quantité de neige tombée la veille et tout au long de la journée, il n'a pu se garer aussi près qu'à l'habitude de la chaîne de trottoir.

Pour M. Robertson, il s'agissait évidemment d'une façon de faire exceptionnelle, dans une circonstance hivernale exceptionnelle.

Il se trouvait à un peu plus d'un mètre du trottoir, selon lui. Et il devait y avoir environ un mètre de neige.

Hier matin, quand il s'est rendu à sa voiture, il avait un constat d'infraction dans son pare-brise. Tout comme la presque totalité des voitures de ce segment de rue.

«J'ai eu une amende de 52 $, déplore le citoyen. C'est de l'abus. Il faut dénoncer ça, si-non, ça va toujours continuer.»

On reproche à l'automobiliste d'avoir «stationné un véhicule à plus de 15 cm de la bordure la plus rapprochée de la chaussée», contrevenant ainsi à l'article 2030 du règlement municipal.

Le constat d'infraction a été émis à 8 h 07.

Contestation possible

Pour M. Robertson, c'est du zèle, un manque de jugement.

Il a même pris des photographies de son véhicule, du banc de neige, de son billet, des autres véhicules, etc.

Pour la police de Montréal, la solution est simple :

«Si les gens croient qu'ils ont reçu un billet qu'ils pensent non-mérité, ils peuvent le contester», explique le sergent Ian Lafrenière.

Pour lui, chaque cas est un cas d'espèce qui doit être analysé à la pièce.

La police fait aussi valoir que dans certains cas, le stationnement loin du trottoir peut rendre dangereuse la circulation automobile.

«Il faut que les véhicules d'urgence puissent passer», dit le sergent Lafrenière.

REF.:

samedi 11 décembre 2010

Joyeux Noel a Sylvain Fouquette et Giovanni Stante, du Service de police de la Ville de Montréal

Dix ans après le drame, les deux policiers impliqués dans la mort de Jean-Pierre Lizotte, en 1999, écopent d'une sanction de 25 jours sans salaire imposée par le Comité de déontologie policière.

Sylvain Fouquette et Giovanni Stante, du Service de police de la Ville de Montréal, ont été négligents et insouciants lors de l'arrestation de M. Lizotte, écrit le Comité. Celui-ci a écarté les suggestions de sanction des procureurs des policiers pour choisir celles, plus sévères, proposées par le Commissaire à la déontologie policière. Le Comité souligne que les gestes posés par les policiers «constituent des manquements graves aux devoirs et normes de conduite des policiers».

Le meurtre de Jean-Pierre Lizotte

Vers 2h30 du matin le 5 septembre 1999, Jean Pierre Lizotte, un itinérant est expulsé d'un bar sur la rue St-Laurent pour avoir, selon la police, commis des actes indécents. Il est expulsé une seconde fois d'un bar adjacent par le portier pour des raisons non spécifiées. C'est alors que Maxime Leroux, attiré par le brouhaha voit ce qui ce passe et témoigne de la brutalité sauvage avec laquelle les policiers se sont défoulés sur le sans-abri:

«J'ai vu le portier frapper solidement l'homme à deux reprises. Je peux vous assurer que ce n'était ni de la légitime défense ni un acte de bravoure pour sauver la veuve et l'orphelin. L'itinérant ne menaçait personne.»

«Évidemment, les policiers sont allés voir directement le sans-abri. Pendant ce temps-là, des amis du portier le félicitaient. Alors que les agents enfilaient leurs gants de cuir, l'homme a eu le malheur de s'éloigner de cinq ou six pieds. Rattrapé, il s'est débattu, tentant de frapper les policiers. C'est à ce moment que les agents ont commencé à "varger solide" à grands coups de poing. Le portier a alors saisi les mains de l'itinérant dans son dos, le temps que les policiers frappent cinq ou six coups. L'homme s'est effondré sur le sol et les policiers ont continué à frapper. Des passants se sont approchés pour intervenir au moment où les agents s'éloignaient. L'homme gisait sans bouger dans une mare de sang.»

Selon M. Leroux, les policiers ont agi de façon «vraiment exagérée». «Même que les passants ont tenté d'arrêter les policiers qui battaient l'itinérant.»

Lizotte a été mené à l'hôpital Hôtel Dieu par les policiers puis transféré à Notre Dame pour y subir une intervention chirurgicale. Il est demeuré hospitalisé et est mort le 16 octobre. Il avait deux vertèbres fracturées, était paralysé de la nuque au orteils, et avait subi un affaissement des poumons.

Entre-temps, une enquête interne du SPCUM a été déclenchée du 9 au 28 septembre puis, le jour du décès, la Sûreté du Québec (SQ) a pris la relève de l'enquête criminelle. Ce n'est que 53 jours plus tard lorsque que ces événements ont été rendus publics.


La justice et Jean-Pierre Lizotte, poète de la Prison de Bordeaux

Lizotte-1Jean-Pierre Lizotte vient d’une réalité difficile, qui remonte à son enfance et qu’il décrit avec candeur dans ses poèmes et ses autres écrits. Tard dans la nuit du 5 septembre 1999, sur un tronçon huppé et branché du Boulevard St-Laurent, la réalité de Jean-Pierre Lizotte s’est heurtée à celle, contrastante, de la clientèle des restaurants, des portiers et des agents de police.

La justice et Jean-Pierre Lizotte, poète de la Prison de Bordeaux

C’est dans les pages d’opinions du journal La Presse que s’exprimait récemment Micheal Stober, avocat de l’agent de police Giovanni Stante, impliqué dans la mort de Jean-Pierre Lizotte en 1999. Monsieur Stober y faisait état de son indignation face à la lettre d’opinion de Serge Lareault, éditeur et directeur général du journal « L’itinéraire », publiée dans son édition du 21 août, 2008. Il affirme que le commentaire de M. Lareault donne aux lecteurs et aux lectrices «l’impression fausse que M. Lizotte a été victime de brutalité policière. »

M. Stober répète qu’en 2002, l’officier Stante a été acquitté par jury de l’accusation d’avoir utilisé une force inappropriée, puis innocenté par le Comité de déontologie policière au mois d’août dernier.

Que Giovanni Stante ait été acquitté, voilà qui est un fait que personne ne conteste. Il demeure cependant pertinent, voire nécessaire, de remettre en question le comportement de la police de Montréal, de même que ses méthodes qui semblent permettre des choses comme de frapper un homme non-armé pendant que quelqu’un le retient. Un autre fait incontestable qu’on aurait pu porter à l’attention des lecteurs et des lectrices est que la police a attendu 53 jours avant de révéler publiquement la mort de Jean-Pierre Lizotte.

De tous les témoins des événements survenus au petit matin du 5 septembre, 1999, le seul qui ne pourra jamais donner sa version des faits est Jean-Pierre Lizotte lui-même ; il a perdu la vie suite aux blessures graves qui lui ont été infligées ce matin-là.

Près d’une décennie après l’incident, et prenant toujours vigoureusement la défense de l’agent Stante, M. Stober mentionne le long dossier criminel de Jean-Pierre Lizotte. Les absents ont toujours tort, ne dit-on pas ?

Malgré deux décennies d’allers-retours entre la rue et la prison, Jean-Pierre Lizotte, aujourd’hui absent, en avait long à dire. Heureusement pour lui, il en a dit beaucoup et de manière émouvante et perspicace. Il mérite d’être représenté dans ces pages, au moins autant que l’agent Stante par l’entremise de son éloquent et talentueux avocat.

Grâce aux Souverains anonymes, une émission de radio remarquable qui encourage la créativité des prisonniers de Bordeaux, les paroles de Jean-Pierre Lizotte ont pu être conservées.

En apprenant son décès, les producteurs des Souverains anonymes se sont souvenu d’une note que Lizotte avait écrite à Abla Farhoud, québécoise originaire du Liban, auteure et comédienne de théâtre, qui avait participé à l’une des émissions diffusées depuis la prison de Bordeaux. Lizotte réagissait aux mots d’un des personnages principaux du roman de Farhoud, Le bonheur a la queue glissante, qui remarque que «Mon pays, c’est là où mes enfants sont heureux.’»

En tant qu’activiste impliqué dans la défense des droits des immigrants, plongé constamment dans les luttes de justice pour les personnes migrantes et indélébilement marqué par l’expérience d’immigration de ma propre mère, la réaction de Lizotte me touche, surtout lorsqu’il cherche un terrain commun tout en faisant le lien avec sa propre vie. Ses phrases valent d’être citées dans leur intégralité :

« Salut Abla, je m’appelle JP Lizotte. Depuis 21 ans que je reviens en dedans, la prison est devenue mon pays. Quand je la quitte je deviens immigrant ! Je ressens tout ce qu’un immigrant peut ressentir lorsqu’il s’ennuie de son pays d’origine. Quand je suis en dedans, je veux sortir dehors. Et quand je suis dehors, je m’ennuie du dedans. Parfois je me dis » si j’avais eu une grand-mère ou un grand-père, les choses seraient peut-être différentes pour moi « . Mais comment avoir une grand-mère alors que je n’ai presque pas eu de mère ni de père. Les souvenirs que j’en garde font pleurer. Alors, je ne te les raconterai pas. Mais une grand-mère comme celle de ton roman, ce n’est pas donné à tout le monde. Alors, je dis à ceux qui ont une grand-mère ou un grand-père, profitez-en. Merci. »

[Pour consulter le texte de Lizotte, ainsi que d'autres de ses écrits: http://www.souverains.qc.ca/recidivi.html ]

Ses amis en prison l’avaient surnommé ‘le poète de Bordeaux’ ; Jean-Pierre était un écrivain prolifique. Le style de ses poèmes en rimes, souvent empreint d’humour, met en vers des thématiques profondes et intimes : son enfance difficile, le manque d’affection de la part de sa mère, l’alcoolisme de son père, la dépression, son diagnostic de VIH, les problèmes liés aux drogues, et des sujets comme la musique, la prison et la révolte. Il a même rédigé ses mémoires d’itinérance, une œuvre encore inédite intitulée Voler par amour, pleurer en silence.

Il y a évidemment des raisons sous-jacentes, mais compréhensibles, qui expliquent les nombreux allers-retours de Lizotte en prison pendant près de 20 ans. Celles-ci remontent bien plus loin que la liste des offenses criminelles mentionnées, hors contexte, par l’avocat de Stante.

Jean-Pierre Lizotte vient d’une réalité difficile, qui remonte à son enfance et qu’il décrit avec candeur dans ses poèmes et ses autres écrits. Tard dans la nuit du 5 septembre 1999, sur un tronçon huppé et branché du Boulevard St-Laurent, la réalité de Jean-Pierre Lizotte s’est heurtée à celle, contrastante, de la clientèle des restaurants, des portiers et des agents de police. Lizotte, parait-il, était la cause d’une perturbation telle qu’il a dû être immobilisé, retenu fermement et frappé à au moins deux reprises, selon le témoignage de l’agent Stante lui-même (des témoins ont rapporté que Lizotte a été frappé ‘à plusieurs reprises’ et avec excès). Des témoins oculaires disent avoir vu une flaque de sang au sol ; un autre raconte que Lizotte a été jeté ‘comme un sac de patates’ dans une fourgonnette de police.

L’officier Stante a été dûment acquitté par un jury en 2002, comme l’ont été les policiers impliqués dans l’agression de Rodney King ou, plus récemment, ceux qui ont mortellement tiré sur Sean Bell à New York, un homme non-armé, le jour de son mariage. Il n’est pas étonnant que des policiers soient innocentés (si même ils sont accusés !) dans un système de justice qui demande une preuve « hors de tout doute » pour les inculper.

Que serait-il arrivé si une caméra avait filmé les événements devant le Shed Café cette nuit de 1999, au lieu qu’on doive se fier aux récits imparfaits et contradictoires des témoins de la scène, à 2h30 le matin ? Comment tout cela aurait-il tourné si Jean-Pierre Lizotte s’était présenté à la salle d’audience et devant le jury, paralysé et dans un fauteuil roulant ?

Au procès de Stante, comme récemment dans ces pages, l’avocat Stober fait le procès d’un homme mort qui ne peut plus se défendre. Jean-Pierre Lizotte assumait ouvertement qui il était. Il est simplement minable de tenter encore de réduire Jean-Pierre Lizotte, le résumant à un ‘criminel’ sans-abri ; au chapitre de la dignité humaine, il affichait pourtant une remarquable opulence.

– Jaggi Singh est membre de Personne n’est illégal, un reseau oeuvrant pour la justice des personnes migrantes et actif contre la brutalité policière à Montréal.

Lien original du site Personne n’est illégal-MONTRÉAL

Fouquette a fait preuve de négligence en omettant de mettre sous arrestation l'itinérant qui continuait de se battre.

les agents sont blâmés pour ne pas avoir attaché l 'itinérant lors de son transport a l'hôpital et de ne pas avoir informé l 'infirmière qu"il avait reçu des coups de poing.

Noel Blanc,pour tous ces policiers !

REF.: http://flicsassassins.wordpress.com/2009/07/17/la-justice-et-jean-pierre-lizotte-poete-de-la-prison-de-bordeaux/

Pour noel ,payez-vous un fonctionnaire Fédéral , Ho h0 Ho $

L'Agence du revenu du Canada confirme mener une enquête administrative sur neuf employés de son bureau de Montréal.

Cette enquête s'inscrirait dans la foulée d'allégations de fraude fiscale contre Francesco Bruno et BT Céramique, et de la culpabilité de deux entreprises qui appartenaient à Tony Accurso, Simard-Beaudry et Louisbourg Construction, pour fraude fiscale.

Au printemps 2009, l'Agence du revenu du Canada a mené une série de perquisitions dans des entreprises qui appartiennent à Tony Accurso et chez BT Céramique, pour une affaire de fausses factures. L'origine de l'enquête concernant BT Céramique provenait d'informations obtenues dans le cadre de l'opération antimafia Colisée.

En lien avec cette dernière affaire, deux employés de Revenu Canada ont été congédiés et deux autres ont été suspendus.

Simard-Beaudry et Louisbourg Construction ont plaidé coupables mardi dernier à des accusations de fraude fiscale. Francesco Bruno, de la compagnie BT Céramique, a été accusé au criminel, en mars dernier, pour production de fausses factures.

Selon les sources de Radio-Canada, une douzaine de personnes, des employés ou d'ex-employés, feraient l'objet d'une enquête de la part de l'Agence du revenu du Canada et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Ces personnes auraient aidé des individus ou des compagnies à frauder le fisc canadien. L'enquête de la GRC a pour nom de code « Coche ».

À la Chambre des communes, l'opposition a demandé des précisions, mais le gouvernement est resté vague dans ses réponses. « Combien de fonctionnaires sont visés par une enqupete et combien d'entreprises de construction comme celles de Tony Accurso ont profité de ce système où on achetait la complaisance des vérificateurs du fisc? » a demandé la députée bloquiste de Terrebonne-Blainville, Diane Bourgeois.

« Toute allégation d'actes répréhensibles est prise très au sérieux et une enquête approfondie est menée », a répondu le secrétaire parlementaire du ministre du Revenu, Jacques Gourde.

L'Agence du revenu du Canada précise que les enquêtes qu'elle mène ne touche pas que des fonctionnaires impliqués dans les dossiers des compagnies de Tony Accurso et de Francesco Bruno. Dans d'autres dossiers aussi, de présumés fraudeurs auraient eu des complices au bureau de l'Agence, à Montréal.

D'après un reportage d'Alain Gravel

La corruption à l'intérieur même de l'Agence du revenu du Canada est peut-être beaucoup plus sérieuse qu'on ne le pensait.

Revenu Canada confirme enquêter sur 11 employés à ses bureaux de Montréal. Ils auraient aidé des entrepreneurs à commettre une fraude fiscale,et toucherait d'autres dossiers.






REF.: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/12/10/001-revenu-canada-enquete.shtml


jeudi 9 décembre 2010

Pauvreté: Pauvres même avec un boulot ?

Pauvreté - Pauvres même avec un boulot
Sylvie Rochette voit de plus en plus de travailleurs parmi sa clientèle défavorisée.
© Dany Doucet

L'inflation a dépassé les augmentations de salaire, ces dernières années, si bien que les banques alimentaires reçoivent de plus en plus de travailleurs incapables de joindre les deux bouts.

Il ne faut plus nécessairement être sans emploi pour demander la charité, à Montréal.

Parfois, ils sont même les deux parents d'une petite famille de deux ou trois enfants à travailler à petits salaires et à ne plus boucler leurs fins de mois.

«C'est une clientèle en hausse de 25 %, du monde qu'on ne voyait pas avant», observe Sylvie Rochette, directrice générale du Regroupement des Magasins-Partage de l'île de Montréal.

Cet organisme distribuera l'équivalent de 6 000 paniers d'épicerie, dans ses 18 points d'accueil, à compter de la mi-décembre.

Pour avoir droit d'y faire son épicerie de Noël, moyennant 10 % du coût, chaque personne doit s'inscrire au préalable, ainsi l'organisme a une bonne idée quant à qui elle a affaire.

Un problème profond

Les travailleurs qui ne joignent plus les deux bouts sont symptomatiques d'un grave problème de société, selon Mme Rochette.

C'est tellement vrai qu'une anthropologue a pris contact avec l'organisme pour étudier le sujet.

«C'est signe que la courbe des salaires ne suit pas celle de l'indice des prix et que les travailleurs à petits salaires s'appauvrissent», explique Mme Rochette.

«Juste pour l'épicerie, dit-elle, nous avons connu une hausse des prix de 33 % depuis deux ans.»

Même des ingénieurs

Claude Boisvert, qui administre le Magasin- Partage du quartier Mercier Ouest, soutient ces temps-ci plusieurs travailleurs, hommes et femmes, et même des professionnels en recherche d'emploi.

«J'ai deux ingénieurs dans ma clientèle, relate- t-il. Les gens qui ont perdu leur emploi ne trouvent pas toujours des gros salaires et doivent se contenter d'emplois à temps partiel ou de plus petits boulots, mais ils ont toujours les mêmes engagements financiers», explique-t-il.

«Donc où coupent-ils ? La seule dépense compressible, dans bien des cas, c'est l'alimentation... »

Finie la crise ?

«On entend souvent dire que la crise économique est finie, mais sur le terrain, nous, ce n'est pas ce qu'on voit», reprend Mme Rochette.

«Ilyadeplusenplusdegensquiontperdu leur emploi et ont dû le remplacer par un autre moins payant, ou à temps partiel.»

«D'ailleurs, dit-elle, les statistiques sur le taux de chômage sont trompeuses parce qu'elles ne reflètent pas la qualité des emplois. On coupe des emplois en deux et on dit qu'il y a un emploi de plus !»

* On peut faire un don pour la campagne de Noël des Magasins-Partage directement sur le site Internet www.rmpim.org

REF.:

Ce Tawin a fraudé pour plus de $18,9 millions les Québécois

Construction - Deux entreprises de Tony Accurso accusées de fraude fiscale
Tony Accurso
© Archives

Deux grandes entreprises de construction du Québec appartenant à l’homme d’affaires millionnaire de Laval, Tony Accurso, ont été accusées de fraude fiscale lundi après une enquête par l’Agence du revenu du Canada qui a duré un an.

Les entreprises sœurs Simard-Beaudry Construction Inc. et Construction Louisbourg Ltée, ont été chacune accusée d’avoir délibérément évité de payer une somme totale de 4,1 millions $ en taxes, indiquent les dossiers déposés en cour.

L'enquête fédérale de fraude fiscale a conclu que Louisbourg a évité de payer 3,3 millions $ en impôt sur le revenu en déduisant des dépenses douteuses pour un montant de 15,3 millions $ pour les années d’imposition 2003 à 2008.

L’entreprise Simard-Beaudry a été accusée d’éviter de payer la somme de 783,269 $ en impôt sur le revenu en déduisant 3,6 millions $ en dépenses douteuses pour les années d’imposition 2005 à 2008.

Ni M. Accurso, ni aucun autre dirigeant d’entreprise n’ont été inculpés hier et la porte-parole de l’Agence du revenu du Canada, Kareen Dionne, n'a pu expliquer pourquoi. Dans d'autres cas similaires, les dirigeants d'entreprise responsables d’autoriser l’usage de fausses factures ont personnellement fait face à des accusations.

L’Agence QMI laissé plusieurs messages au bureau d’affaires des deux entreprises à Laval, mais il n’y a eu aucun retour d’appel.

Les entreprises doivent comparaître en cour à Laval mardi matin, a indiqué Mme Dionne.

Si elles sont reconnues coupables, les entreprises s'exposent à des amendes de pas moins de 50% et de pas plus de 200% du montant d’impôt qu'elles ont tenté d’éviter de payer.

Cela signifie des amendes allant de 1,65 million $ à 6,6 millions $ pour Louisbourg, tandis que les amendes pour l’entreprise Simard-Beaudry pourraient se situer entre 39,000 $ et $ 1,56 million $ au maximum.

Les accusations de fraude fiscale déposées lundi font suite à des perquisitions dans les bureaux des entreprises Louisbourg et Simard-Beaudry réalisées en 2009, qui étaient soupçonnées d’utiliser des factures bidon pour gonfler leurs dépenses d'affaires et réduire ainsi leurs factures d'impôt fédéral.

Les enquêteurs de l'Agence du revenu du Canada alléguaient dans les mandats de perquisition qu’ils voulaient regarder de plus près des factures fictives utilisées par les deux entreprises pour un montant de 4 millions $, mais les allégations de lundi montrent que la valeur des fausses factures dans cette fraude fiscale s’élevait plutôt à 18,9 millions $.

Il s’agissait d’un dossier délicat pour l’Agence du revenu du Canada, qui a suspendu ou congédié quatre de ses employés qui ont été associés à cette conspiration.

L'affaire a été délicate pour l'Agence, qui a suspendu ou congédié quatre de ses employés qui ont été liés à la conspiration, dont deux qui auraient aidé à cacher 1,7 million $ dans des comptes à l’étranger qui sont des paradis fiscaux.

Un autre homme d’affaires est accusé dans cette affaire. Il s’agit de Francesco Bruno, qui est accusé d’avoir aidé Simard-Beaudry. L’entreprise de M. Bruno loue des espaces à bureaux dans un édifice appartenant au mafieu emprisonné Vito Rizzuto.

L’agence fédérale est aux trousses d’entreprises comme Simard-Beaudry et Louisbourg pour maintenir la confiance du public dans le système fiscal.

L'Agence du revenu du Canada a mis en place un groupe de travail au Québec pour aider à détecter et à poursuivre les fraudeurs de l'impôt dans l'industrie de la construction, a indiqué sa porte-parole, Kareen Dionne.


REF.:

A la société des tas : Des primes équivalant à 40 % ou 50 % de leur salaire de base.

Médias - Les patrons de la SRC/CBC faisaient des mises à pied mais touchaient de grosses primes


OTTAWA – Tandis que les Canadiens subissaient les conséquences de la récession en 2008 et 2009, les cadres supérieurs de la SRC/CBC ont continué à empocher de généreuses primes, certaines dépassant allègrement la centaine de milliers de dollars pour une seule année.

Pour l’année financière qui s’est terminée en mars 2009 – mois durant lequel 61 000 Canadiens ont perdu leur emploi – les 10 principaux cadres supérieurs de la société d’État se sont partagé en primes un montant de 888 699 $. Les primes individuelles allaient de 4300 $ jusqu’à 165 090 $ pour la plus élevée, ce qui correspond à 3,5 fois le salaire moyen d’un travailleur canadien, selon Statistiques Canada.

Ces informations obtenues par l’Agence QMI révèlent également que huit des cadres les plus élevés dans la hiérarchie pouvaient avoir droit à des primes équivalant à 40 % ou 50 % de leur salaire de base.

En février 2009, tout juste un mois avant la fin de l’année financière marquée par le versement de ces primes, le président de la SRC/CBC, Hubert Lacroix, cherchait à obtenir une rencontre avec le premier ministre Stephen Harper afin de demander plus d’argent pour la société d’État.

Plutôt qu’un ajout à la subvention de 1,1 milliard $ payée à la SRC/CBC chaque année par les contribuables canadiens, M.Lacroix voulait un prêt gouvernemental de 60 millions $ pour réussir à traverser la récession.

La SRC/CBC affirmait qu’à titre de société d’État, elle n’avait pas autant de capacité d'emprunter de l’argent durant des périodes difficiles, et qu’elle devrait effectuer des coupures si elle ne trouvait pas de nouvelles sources de financement.

Lorsque la récession a frappé à l’automne 2008, les revenus publicitaires ont diminué dans le monde des médias, et la plupart des entreprises ont entrepris des mesures de compression des coûts, allant du gel des budgets à des mises à pied.

La SRC/CBC a finalement annoncé 800 mises à pied et la vente éventuelle d’actifs.

L’annonce de ces coupures est survenue une semaine avant la fin de l’année financière marquée par le versement de ces 888 699 $ en primes aux cadres supérieurs.

M.Lacroix a promis en avril 2009 à un comité parlementaire que les primes à l’intention des 553 autres administrateurs et cadres éligibles seraient coupées de 20 à 50 % , ce qui permettrait au diffuseur d’État de récupérer 4 millions $.

Durant l’année financière qui s’est terminée en mars 2010, les primes des cadres supérieurs ont fort peu diminué : les 10 cadres principaux se partageant tout de même 778 799 $.

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