L'agence de soins aux malades, "Humatech", était d’ailleurs bien au courant des antécédents criminels de son préposé aux malades.
Handicapé ébouillantée dans son bain
Selon ce qu’il avait été rapporté, à l’époque, l’accusé aurait omis de vérifier la température de l’eau du bain avant d’y asseoir la victime de 38 ans, restée lourdement handicapé à la suite d'un accident vasculaire cérébral. Réjean Simoneau avait alors subi de graves brûlures et avait été transporté à l’Unité des grands brûlés de l’hôpital de l’Enfant-Jésus. L’homme y était finalement décédé, trois semaines plus tard. Laquerre avait été congédié immédiatement après les tristes événements.
L’enquête avait été amorcée en 2008 par le service de police de la ville de Québec pour finalement en arriver à l’émission d’un mandat d’arrestation contre l’individu, en février 2011.
Humatech se défend Rappelons que Marc Laquerre détient un lourd passé judiciaire constitué de vols, de voies de fait et d’introduction par effraction s’étalant entre 1991 et 2010. Son employeur de l’époque, Humatech, était d’ailleurs bien au courant de ses antécédents criminels. « À l’époque, les vérifications qu’on a faites ne nous permettaient pas de croire qu’il y avait des dangers pour l’intégrité physique des patients. Il semblait s’être réhabilité depuis plusieurs années », a confié, hier, Jean-Philippe Trudel, porte-parole de l’entreprise qui emploie 200 personnes.
Sans vouloir minimiser les tristes événements, M. Trudel a tenu à souligner qu’il s’agissait là d’un cas « isolé », qui s’est produit dans le cadre d’une situation « exceptionnelle ». « On parle d’un accident. Je ne pense pas que les antécédents aient un lien avec l’accident comme tel. Monsieur avait suivi des cours, il avait une formation, les autres critères avaient été respectés. Il faut relativiser », se défend-il.
À la suite du décès de M. Simoneau, des rencontres entre Humatech et le Centre de santé et des services sociaux (CSSS) de la Vieille Capitale avaient été planifiées afin de revoir, s’il y avait lieu, leur façon de faire. Selon M. Trudel, le protocole est sensiblement demeuré le même.
Sous les verrous
La procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Mélanie Ducharme, s’est opposée à la remise en liberté du prévenu, qui devra patienter au pénitencier jusqu’à mardi, date à laquelle devrait se tenir son enquête sur remise en liberté. Si Laquerre est reconnu coupable sur une des accusations de négligence criminelle ayant entraîné la mort ou d’homicide involontaire, il risque l’emprisonnement à perpétuité.
REF.:
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Un ex-préposé aux bénéficiaires accusé d'homicide involontaire
QUÉBEC – Marc Laquerre, un ancien préposé aux bénéficiaires de 56 ans, a été formellement accusé, hier, d’homicide involontaire sur la personne de Réjean Simoneau, qui a été ébouillanté dans son bain. Les faits reprochés à l’individu se sont déroulés en 2008, alors que Laquerre travaillait comme préposé au pavillon Saint-Charles, à Québec, au profit de Humatech, une agence privée qui offre des services et des soins de santé à domicile et en institution à travers la grande région de Québec.Selon ce qu’il avait été rapporté, à l’époque, l’accusé aurait omis de vérifier la température de l’eau du bain avant d’y asseoir la victime de 38 ans, restée lourdement handicapé à la suite d'un accident vasculaire cérébral. Réjean Simoneau avait alors subi de graves brûlures et avait été transporté à l’Unité des grands brûlés de l’hôpital de l’Enfant-Jésus. L’homme y était finalement décédé, trois semaines plus tard. Laquerre avait été congédié immédiatement après les tristes événements.
L’enquête avait été amorcée en 2008 par le service de police de la ville de Québec pour finalement en arriver à l’émission d’un mandat d’arrestation contre l’individu, en février 2011.
Humatech se défend Rappelons que Marc Laquerre détient un lourd passé judiciaire constitué de vols, de voies de fait et d’introduction par effraction s’étalant entre 1991 et 2010. Son employeur de l’époque, Humatech, était d’ailleurs bien au courant de ses antécédents criminels. « À l’époque, les vérifications qu’on a faites ne nous permettaient pas de croire qu’il y avait des dangers pour l’intégrité physique des patients. Il semblait s’être réhabilité depuis plusieurs années », a confié, hier, Jean-Philippe Trudel, porte-parole de l’entreprise qui emploie 200 personnes.
Sans vouloir minimiser les tristes événements, M. Trudel a tenu à souligner qu’il s’agissait là d’un cas « isolé », qui s’est produit dans le cadre d’une situation « exceptionnelle ». « On parle d’un accident. Je ne pense pas que les antécédents aient un lien avec l’accident comme tel. Monsieur avait suivi des cours, il avait une formation, les autres critères avaient été respectés. Il faut relativiser », se défend-il.
À la suite du décès de M. Simoneau, des rencontres entre Humatech et le Centre de santé et des services sociaux (CSSS) de la Vieille Capitale avaient été planifiées afin de revoir, s’il y avait lieu, leur façon de faire. Selon M. Trudel, le protocole est sensiblement demeuré le même.
Sous les verrous
La procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Mélanie Ducharme, s’est opposée à la remise en liberté du prévenu, qui devra patienter au pénitencier jusqu’à mardi, date à laquelle devrait se tenir son enquête sur remise en liberté. Si Laquerre est reconnu coupable sur une des accusations de négligence criminelle ayant entraîné la mort ou d’homicide involontaire, il risque l’emprisonnement à perpétuité.
REF.: