Misant beaucoup sur l'apport de ces coéquipiers robotisés sur les champs
de bataille, DARPA, la Defense Advanced Research Projects Agency,
reçoit une subvention annuelle du gouvernement américain de plus de
3 milliards de dollars pour aider à développer de nouvelles technologies
destinées à un usage militaire.
En ce moment, plus de 3500 robots sont de la partie en Afghanistan.
Voici un survol des robots qui se sont déjà enrôlés dans les forces de
l'armée américaine. Texte lié: Les guerres de robots, l'avenir des conflits armés?
Ciblée par la SQ pour avoir cité Anonymous sur Twitter
Une jeune femme de Joliette qui est une grande
utilisatrice du réseau social Twitter affirme avoir reçu la visite de
deux enquêteurs de la Sûreté du Québec (SQ), mercredi, la soupçonnant
«d'incitation à la désobéissance civile» après qu'elle eut repris des
billets initialement publiés par des membres du réseau informatique
Anonymous.
Employée
de soir au soutien technique de Vidéotron, Patricia Paquette se doutait
que quelque chose clochait quand son téléphone a sonné plus tôt qu'à la
normale, à 10h30, mercredi matin. Elle n'aurait cependant pas pu
deviner que c'était lié à l'arrestation, le mois dernier, de neuf
membres du réseau Anonymous, dont six au Québec. Ils sont notamment
soupçonnés d'avoir attaqué certains sites web gouvernementaux en France
et au Québec, dont celui de la Direction centrale du renseignement
intérieur français et du ministère québécois de la Sécurité publique.
«Une série de tweets que j'ai faits il y a environ un mois et demi les
intéressait tout particulièrement. Ils m'ont expliqué que c'était à la
limite de l'encouragement à la désobéissance civile et m'ont même montré
la loi qui indique ce que ça signifie. Ils m'ont ensuite dit que la
prochaine fois que je publierai des billets de ce genre sur Twitter, ce
serait à un juge que je parlerais», raconte Mme Paquette.
Manifestement à l'aise avec les technologies internet, la femme de 35
ans explique qu'elle a repris ces messages sur son propre compte Twitter
dans le cadre d'une recherche qu'elle faisait pour rendre service à un
journaliste de la chaîne TVA. En mai dernier, Anonymous avait déclaré
vouloir s'en prendre à des sites web gouvernementaux en soutien à la
manifestation étudiante contre la hausse des droits de scolarité.
Elle ajoute que si elle ne les aidait pas à identifier la photo d'un de
ses collègues qu'ils lui ont ensuite présentée, les deux enquêteurs
allaient montrer à son employeur d'autres messages tirés de son compte
Twitter. Ceux-là révélaient publiquement les détails d'un problème
technique interne qui a empêché l'envoi de certains courriels par les
clients de Vidéotron, à la fin du mois de mai.
Une menace plutôt maladroite, estime-t-elle, car les messages en
question ont été publiés, à l'origine, par le compte même de Vidéotron
sur Twitter. «Ça m'a surtout donné l'impression qu'ils allaient à la
pêche, sans trop savoir ce qu'ils allaient tirer de mon entrevue»,
conclut celle qui, le lendemain, twittait de plus belle.
Un porte-parole joint a pour sa part indiqué que la Sûreté du Québec ne faisait «pas de commentaire sur une enquête en cours».
Diffamation par proximité?
En octobre dernier, la Cour suprême du Canada a décrété unanimement que
le fait de publier un hyperlien menant à des déclarations diffamatoires
n'était pas un acte diffamatoire en soi, et que la personne renvoyant au
message ne pouvait être tenue responsable du message. Même si elle a
été faite dans un contexte différent, cette déclaration vaut aussi dans
le cas de Twitter et de Mme Paquette, estime Vincent Gautrais,
professeur à l'Université de Montréal spécialiste du droit des
technologies de l'information.
«Le fait de retwitter quelque chose, même si ce quelque chose est
diffamatoire ou illicite, ne peut être considéré au premier abord comme
une participation à l'action, explique-t-il. Dans ce cas-ci, on ne peut
pas vraiment dire qu'il y ait eu incitation» de la part de Mme Paquette.
Les gens qui, comme cette dernière, craignent pour leur liberté
d'expression sur les réseaux sociaux sont donc protégés par la loi.
Cependant, «dans le cadre d'une enquête, il se peut très bien que des
policiers questionnent une personne à propos d'une autre personne. C'est
ce qui semble être le cas ici», conclut M. Gautrais.
JÉRUSALEM - Le criminel nazi le plus recherché au monde Laszlo
Csatary, âgé de 97 ans et accusé de complicité dans la mort de 15 700
juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, a été retrouvé à Budapest, a
indiqué dimanche le directeur du bureau du centre Wiesenthal en Israël.
«Je confirme que Laszlo Csatary a été identifié et retrouvé à Budapest»,
a déclaré à l'AFP Efraim Zuroff. «Le (quotidien britannique) Sun a pu
le photographier et le filmer grâce à des informations que nous avions
fournies en septembre 2011», a-t-il ajouté.
Le quotidien britannique a annoncé dimanche sur son site en ligne que le
criminel de guerre nazi hongrois le plus recherché au monde «a été
identifié et retrouvé» dans la capitale hongroise.
«Il y a dix mois, un informateur nous a donné des renseignements qui
nous ont permis de localiser Laszlo Csatary à Budapest. Cette
informateur a reçu la prime de 25 000 dollars que nous accordons contre
des informations permettant de retrouver des criminels nazi», a expliqué
M. Zuroff dans un entretien téléphonique à l'AFP.
Il a ajouté que les informations sur la localisation avaient été transmises en septembre 2011 au Parquet de Budapest.
Le Procureur adjoint de la République à Budapest, Jenö Varga, n'a pas
été en mesure de confirmer l'information, se bornant à déclarer
dimanche: «Une enquête est en cours. Le Parquet étudie les informations
reçues».
REYKJAVIK - Le site internet WikiLeaks a revendiqué jeudi une victoire
devant la justice islandaise contre le partenaire en Islande des deux
géants des cartes bancaires Visa et MasterCard, qui bloquent les
donations à ce site depuis 2010.
WikiLeaks a indiqué dans un communiqué qu'un tribunal de Reykjavik lui
avait donné raison face à Valitor (anciennement Visa Iceland), société
qui gère les paiements avec les cartes Visa et MasterCard sur l'île.
«Le tribunal s'est prononcé pour la réouverture du portail des donations
d'ici deux semaines, faute de quoi Valitor devra s'acquitter d'une
amende de 800 000 couronnes islandaises (6 200 $) par jour», a précisé
WikiLeaks.
«C'est une victoire considérable face à la tentative de Washington de
réduire WikiLeaks au silence. On ne nous fera pas taire. La censure
économique, c'est aussi de la censure», a affirmé le fondateur du site
de publication de documents confidentiels, Julian Assange.
Après s'être rendu mondialement célèbre en publiant des documents
classés sur les guerres d'Irak et d'Afghanistan et des milliers de
télégrammes secrets de la diplomatie américaine, WikiLeaks a dû faire
face à la tentative de Visa et MasterCard de bloquer les dons
d'internautes.
WikiLeaks estime à «plus de 20 millions $» le manque à gagner.
Des plaintes contre le blockage des dons à WikiLeaks ont été déposées
dans d'autres pays, et la Commission européenne enquête sur cette
affaire.
MOSCOU - La Douma (chambre basse du Parlement russe) a adopté
mercredi des amendements controversés à une loi sur l'Internet, sur fond
de protestations, nombre d'observateurs redoutant qu'ils ne visent à
censurer la Toile en Russie.
Les amendements à la loi sur «la protection des enfants» contre les
dangers pour «leur santé et leur développement» que comportent certaines
informations ont été approuvés par 441 voix en deuxième lecture et par
434 voix en troisième et dernière lecture. Aucun député n'a voté contre.
La loi amendée doit maintenant être adoptée par la chambre haute du
Parlement, le Conseil de la Fédération, et être ensuite ratifiée par le
président russe Vladimir Poutine.
Les amendements, qui ont déjà été votés par la Douma le 6 juillet en
première lecture, visent à la mise en place d'un registre fédéral qui
réglementerait l'activité des sites internet contenant des informations
interdites par la loi, obligeant leurs propriétaires ou les fournisseurs
d'accès à les fermer.
La loi vise notamment les sites diffusant de la pornographie à
caractère pédophile, faisant la promotion de la consommation de drogues
ou donnant des conseils pour se suicider. Mais il n'y est pas précisé à
quel organisme fédéral reviendraient les décisions dans ce domaine.
Cette initiative a suscité de nombreuses protestations de la part des
sites internet russes et des opposants qui craignent la censure.
«C'est une loi répressive (...). Apparemment, il s'agit du début de
la fin de l'Internet» en Russie, a déclaré l'opposant et écrivain russe
Edouard Limonov, cité par l'agence de presse Interfax.
Wikipedia en russe a interrompu mardi pour 24 heures son
fonctionnement afin de protester contre ces amendements. «Imaginez un
monde sans connaissances libres», était-il écrit sur la page d'accès à Ru.Wikipedia.org, toute blanche.
Le principal moteur de recherche russe Yandex ,
a suivi le mouvement, et son slogan «Tout sera trouvé» figurait
mercredi sur sa page d'accueil avec le mot «tout» barré d'une croix
rouge.
«On ne peut pas prendre de telles décisions à la hâte, comme cela se
passe maintenant», a souligné la rédactrice en chef de Yandex, Elena
Kolmanovskaïa, dans un communiqué.
Le site de blogs Livejournal, très populaire en Russie, sonne aussi
l'alarme, affirmant que «ces amendements peuvent aboutir à
l'instauration de la censure sur l'Internet russe».
Pour sa part, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a pris la
défense de cette loi, au cours d'une rencontre avec de hauts
responsables du parti au pouvoir Russie unie.
«L'Internet doit être libre», mais ses activités doivent toutefois
être fondées sur «un certain nombre de règles», a déclaré M. Medvedev,
cité par les agences de presse russes, estimant qu'il fallait respecter
non seulement «le droit à l'information», mais aussi «le droit à la
protection contre un contenu dangereux».
En Russie, l'Internet, notamment les sites comme Facebook et Twitter,
joue un rôle de premier plan dans la diffusion des idées de
l'opposition ou dans la coordination des actions de protestation.
Le monde d’Internet se divise en deux catégories. Ceux qui font
attention à ce qu’ils disent, et les autres. Mais même quand on essaie
de se construire une identité numérique solide, on n’a pas toutes les
clés en main pour projeter exactement l’image souhaitée. Certes, on
maitrise certains profils et contributions, mais on n’est pas maitre de
ce que disent les autres de nous. Comment faire un point et connaitre
l’image que l’on projette de manière objective ?
Un site permet de répondre à cette problématique de manière ludique et en quelques lcics seulement. Le service s’appelle Google Mii
et est proposé par l’agence iProtego. Difficile de faire plus simple à
utiliser : vous entrez votre nom, vous spécifiez un thème et une couleur
de fond, et le site va allez chercher parmi les résultats les mots clés
les plus courants rencontrés quand on parle de vous. Le résultat se
présente sous la forme d’un nuage de tags comme celui-ci :
Les résultats sont plutôt pertinents pour ma part, en remontant mon
pseudo « Modérateur », mon métier « Community manager », ma société
« Regionsjob » et ma binôme sur le blog « Anne-Laure Raffestin ».
L’exercice est plutôt sympa à faire, à qui le tour ?
Devant une augmentation importante des plaintes contre des
agences de recouvrement, l’Office de la protection du consommateur est
passé en quatrième vitesse pour mettre de l’ordre dans cette industrie
controversée. Déjà, l’une d’elles a reçu une amende salée de 18 800 $.
Les demandes d’informations sur les agences de recouvrement reçues à
l’Office de la protection du consommateur (OPC) sont passées de 5 012 à 5
487 en un an, une hausse de près de 10 %.
Parmi ces demandes, 241 ont conduit à des plaintes en 2011-2012, comparativement à 206 l’année financière précédente.
« Tu lâches les agences de recouvrement une couple d’années et les
plaintes recommencent à s’accumuler. Il faut constamment les avoir à
l’œil », dit Réal Coallier, directeur régional à l’OPC.
« Il y a encore beaucoup d’abus et il y a peu de chance que la
situation s’améliore rapidement », concluait en 2008 un rapport d’Option
consommateur.
À ceux qui disent qu’après tout les endettés n’ont qu’à payer s’ils
veulent éviter les problèmes, M. Coallier répond que « ce n’est pas
parce qu’un consommateur est en retard dans ses paiements qu’il n’a pas
de droits. » Harcèlement
L’Office a intensifié ses actions depuis le début de l’année en imposant des amendes à quatre agences montréalaises.
La plus élevée a été décernée à l’Agence de recouvrement F.D.R. en
mai dernier. L’entreprise a été condamnée à verser 18 800 $ pour avoir
harcelé et menacé des clients, en avoir appelé certains à leur lieu de
travail et avoir téléphoné à certains qui avaient exigé que les
communications se fassent par écrit.
De son côté, l’Agence de recouvrement IQOR Canada, située rue
Jean-Talon, a écopé d’une amende de 12 510 $, entre autres pour avoir
continué de contacter un consommateur qui l’avait avisé qu’il n’était
pas le débiteur visé par la réclamation.
AllianceOne, sur le boulevard Pie-IX, a quant à elle dû payer 3 780
$, entre autres pour avoir menacé le débiteur de poursuites s’il ne
payait pas.
Ces façons de faire contreviennent toutes à un article de la Loi sur
le recouvrement de certaines créances, qui encadre le travail de ces
agences. Travail difficile
« On est parfois bien rapide à lancer la pierre aux agents de
recouvrement, a témoigné au Journal un agent sous le couvert de
l’anonymat. Tu te fais envoyer ch... à tous les jours. Et tu dois
continuer d’essayer de collecter le monde la semaine avant Noël. Je peux
comprendre que certains pètent une coche une fois de temps en temps. »
La plupart des agents travaillent au salaire minimum, mais obtiennent
des commissions après avoir recouvré 50 000 $ dans leur mois.
Victime d’une agence
Quand l’agence de recouvrement contacte Éric, il leur offre aussitôt
de rembourser 100 $ par mois jusqu’à l’expiration de sa dette d’environ 5
600 $.
« Ce n’est pas comme si j’étais un Bougon qui essayait de fourrer le système », dit-il.
Le citoyen de l’Estrie, qui refuse d’être identifié pour ne pas
étaler ses problèmes financiers sur la place publique, avait cessé de
payer les mensualités de 268 $ de sa Chevrolet Cobalt en raison de
problèmes personnels.
« La première agente a accepté ma proposition de remboursement, puis
un deuxième m’a rappelé pour me dire que ça ne tenait plus. »
Une troisième prend ensuite le relais de façon plus agressive,
l’enjoignant à emprunter l’argent à des amis ou demander une avance de
fonds sur sa carte de crédit, allant jusqu’à le menacer de lui saisir
son salaire.
Une quinzaine d’appels en trois semaines qu’il n’est pas près
d’oublier. « Le dernier coup de fil a été fait le 22 décembre. Je leur
ai demandé s’ils pouvaient me donner un break pendant les Fêtes. »
En janvier, on s’est entendu sur un remboursement réduit de 3 700 $,
mais payé en un seul versement. Mais Éric a encore ses démêlées dans la
gorge et songe sérieusement à intenter un recours en justice contre
l’agence.
cinq pratiques interdites par la loi
appeler au bureau ou des proches
À moins qu’il n’ait pas de numéro personnel ou l’adresse du débiteur.
Et l’agence de recouvrement ne doit appeler qu’une seule fois.
Appeler à des moments indus
Les appels doivent obligatoirement être faits entre 8 h et 20 h, du lundi au samedi, et pas les jours fériés.
Refuser de cesser d’appeler
Il est possible d’exiger que les communications se fassent uniquement
par écrit. Cette demande doit toutefois être faite... par écrit.
exiger un supplément
Le débiteur n’a pas à payer davantage que ce qu’il doit. Les suppléments
pour délai de paiement ou frais de recouvrement sont interdits.
menacer
« Je vais lâcher un coup de fil à ton boss » ou « Si tu vends pas ton
auto pour payer ta dette, je t’envoie en cour », sont des arguments que
les pires agents vont utiliser pour tenter d’accélérer le remboursement.