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samedi 19 février 2011

1,2 milliard de personnes dans le monde sont sous le seuil de l'extrême pauvreté

Banque mondiale

Les prix alimentaires proches de la cote d'alerte


Banque mondiale - Les prix alimentaires proches de la cote d'alerte







PARIS - La flambée des prix alimentaires est en train d'atteindre la cote d'alerte et accroît l'instabilité politique, a averti samedi à Paris le président de la Banque mondiale Robert Zoellick, en marge d'une réunion des ministres des Finances du G20.

«J'ai dit que nous avons atteint la cote d'alerte», a déclaré à la presse M. Zoellick, qui rapportait les propos qu'il avait tenus devant les grands argentiers de la planète. Il a appelé les dirigeants du G20 à «considérer l'alimentation comme une priorité numéro un en 2011».

La hausse des prix des produits alimentaires va encourager une hausse de l'offre agricole, mais dans les deux prochaines années «il pourrait aussi y avoir une masse de troubles, les gouvernements pourraient tomber et les sociétés basculer dans le désordre», a affirmé M. Zoellick.

La hausse continue des prix des denrées alimentaires, nourrie par la flambée des cours des matières premières agricoles, est une des causes des bouleversements en cours au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

«Nous devons être très sensibles à ce qui se passe en termes de prix alimentaires et sur les effets potentiels qu'ils peuvent avoir sur la stabilité politique», a ajouté le président de la Banque mondiale, lors d'une conférence téléphonique avec quelques journalistes.

La communauté internationale doit se tenir prête à réagir rapidement pour aider des pays comme la Tunisie, où le président Zine El Abidine Ben Ali a été renversé après une révolte populaire, qui a donné le coup d'envoi d'autres mouvements de protestation à travers tout le Moyen-Orient et le Maghreb.

La hausse des prix alimentaires a fait tomber entre juin et décembre 44 millions de personnes dans le monde sous le seuil de l'extrême pauvreté, selon la Banque mondiale.

L'institution a réalisé cette estimation grâce à des statistiques sur les revenus et dépenses des ménages réalisées dans les pays à revenus bas à moyens.

Le seuil de l'extrême pauvreté est défini par des dépenses de 1,25 dollar par jour et par personne. D'après les dernières estimations en date de la Banque mondiale, 1,2 milliard de personnes dans le monde sont sous ce seuil.

«Les prix de l'alimentation continuent à augmenter dans le monde. L'indice des prix alimentaires de la Banque mondiale a augmenté de 15% entre octobre 2010 et janvier 2011, et n'est que 3% en dessous de son pic de 2008», a indiqué l'institution dans un communiqué.

«Les pressions inflationnistes provoquées par les prix du pétrole, de l'énergie et des matières premières doivent être prises au sérieux», a affirmé de son côté le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, lors d'une conférence de presse, à l'issue du G20 Finances.

M. Zoellick a également assuré que les ministres du G20 s'étaient montrés réceptifs à son discours et que ce groupe de pays industrialisés et émergents était prêt à agir.

«Le meilleur moyen de contrer les critiques de ceux qui disent que le G20 n'est qu'un forum de discussions est de lancer de véritables actions, et des actions en faveur des plus démunis est ce qu'on peut faire de mieux», a-t-il déclaré.

La France, qui préside actuellement le G20, a fait de la sécurité alimentaire et de la réduction de la volatilité des prix alimentaires une de ses priorités.


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First country shooter,..........tire de la première personne


Bradley Manning Support Network




Le 6 Juillet 2010, le Soldat Bradley Manning, un analyste de 22 années de renseignement ancienne avec l'armée des États-Unis à Bagdad, a été inculpé de divulgation de cette vidéo (après avoir prétendument parler à un journaliste infidèle). Ledénonciateur derrière les Pentagon Papers, Daniel Ellsberg, M. Manning a appelé un «héros». Il est actuellement incarcéré au Koweït. L'équipage d'Apache et de ceux qui sont derrière le couvercle représenté dans la vidéo n'ont pas encore été facturés. Pouraider Manning privé, s'il vous plaît voir bradleymanning.org.

5 avril 2010 10:44 CEST Wikileaks a publié une vidéo montrant des États-Unismilitaires classifiés l'assassinat aveugle de plus d'une douzaine de personnes dans labanlieue de la Nouvelle-irakienne à Bagdad - y compris deux membres du personnel de nouvelles Reuters.

Reuters a tenté d'obtenir la vidéo grâce à la Freedom of Information Act, sans succès,depuis le moment de l'attaque. La vidéo, filmée depuis un hélicoptère Apachepistolet-vue, montre clairement le meurtre non provoquée d'un employé blessé Reuterset ses sauveteurs. Deux jeunes enfants ont participé au sauvetage ont également étégrièvement blessé.

L'armée n'a pas révélé comment le personnel de Reuters ont été tués, et ont déclaré qu'ils ne savaient pas comment les enfants ont été blessés.

Après des demandes par Reuters, l'incident a été étudiée et l'armée américaine a conclu que les actions des soldats ont été en conformité avec le droit des conflits arméset ses propres "règles d'engagement".

Par conséquent, Wikileaks a publié les règles d'engagement classées pour 2006, 2007et 2008, révélant ces règles avant, pendant et après les meurtres.

Wikileaks a publié deux les 38 minutes de vidéo et une version plus courte avec une première analyse. Sous-titres ont été ajoutés aux deux versions de la transmissionradio.

Wikileaks a obtenu cette vidéo, ainsi que les pièces justificatives à partir d'un certain nombre de dénonciateurs militaire. Wikileaks ne recule devant rien pour vérifierl'authenticité des informations qu'il reçoit. Nous avons analysé les informations sur cet incident à partir d'une variété de sources. Nous avons parlé à des témoins et des journalistes directement impliqués dans l'incident.

Wikileaks veut s'assurer que toutes les informations divulguées qu'elle reçoit l'attention qu'elle mérite. Dans ce cas particulier, certaines des personnes tuées étaient des journalistes qui ont été tout simplement faire leur travail: mettre leur vie en péril afin de faire rapport sur la guerre. L'Irak est un endroit très dangereux pour les journalistes: à partir de 2003 - 2009, 139 journalistes ont été tués en faisant leur travail.









Free Hugs: The world is upside down ,but not the real one !



The world is upside down ,but not the real one !









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vendredi 18 février 2011

Procès sur l’eau contaminée de Shannon

La Direction de santé publique blâmée


Procès sur l’eau contaminée de Shannon - La Direction de santé publique blâmée


QUEBEC – La Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale a manqué à son devoir en refusant d’investiguer de façon appropriée sur l’augmentation des cas de cancer à Shannon, selon un témoin expert au procès sur l’eau contaminée de Shannon.

«C’est le devoir de la Direction de la santé publique d’investiguer et de connaître la nature des problèmes de santé», a affirmé mardi le Dr Claude Tremblay, épidémiologiste et toxicologue qui était appelé par les requérants à témoigner au procès en recours collectif sur l’eau contaminée au trichloréthylène (TCE), à Shannon.

Le Dr Tremblay était invité à commenter les avis scientifiques émis par l’Institut national de santé publique (INSP) ainsi que la décision de la Direction de santé publique (DSP) de la Capitale-Nationale de ne pas procéder à une étude épidémiologique sur la fréquence des cas de cancer à Shannon. La DSP avait déjà expliqué qu’il est scientifiquement impossible de réaliser une telle étude à Shannon, l’échantillon de population étant trop petit.

«Quand on est officier de la santé publique, notre devoir est de comprendre l’effet de l’exposition aux substances cancérigènes», a continué le Dr Tremblay, qui fut coordonnateur en santé environnementale à la Direction de la santé publique de Montérégie. «J’ai une image d’une épidémie de cancers. On doit mettre en place une investigation», a-t-il dit.

Le Dr Tremblay réfute l’argument invoqué par la DSP quant à la petitesse de «l’agrégat» de Shannon. «Ça existe des études sur de petits agrégats. Une petite ville ou une école peuvent se prêter à une étude épidémiologique», a-t-il affirmé avant de livrer les résultats de son étude sur la «possibilité d’un excès de cancers» à Shannon, livrée en mars 2010.

L’étude consistait à comparer la proportion de cancers chez les citoyens de Shannon avec la population du Québec. Le Dr Tremblay a conclu qu’il existe à Shannon, «manifestement un excès de cancers de l’estomac chez les hommes et les femmes et un excès de cancers du cerveau et de mélanomes chez les hommes. Chez les femmes, il y a également un risque important pour le cerveau et les reins.»

L’hypothèse que ces «excès» de cancers soient causés par l’exposition au TCE et ses dérivés «s’avère des plus plausibles», selon lui.

Les défendeurs ont présenté plusieurs objections, mardi, quand le Dr Tremblay faisait état de la présence d’autres contaminants que le TCE (biphényles polychlorés, pesticides, produits pétroliers) dans la nappe phréatique.

Le juge Bernard Godbout a partiellement acquiescé aux objections, rappelant que le procès portait sur la seule présence de TCE dans la nappe phréatique.

Le procès doit se poursuivre mercredi avec le témoignage du Dr Jack Siemiatycki, qui sera appelé par les défendeurs à livrer une contre-expertise à celle du Dr Tremblay.


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150 $ pour avoir insulté un policier de Lévis sur Facebook, sur Twitter c'est 50$ ??

LÉVIS – Un jeune automobiliste de la Rive-Sud vient d'être condamné à une amende de 150 $ pour avoir insulté un policier de Lévis sur Facebook.

« J’voulait juste te remercier pour les ticket de lautre fois !! criss de trou de q !!!!!! », a pu lire le policier Julien Roy sur sa page Facebook, le 25 mai dernier.

L’expéditeur, Antoine Cloutier-Lachance, ne faisait pas partie des « amis » du patrouilleur sur le réseau social mais la missive sarcastique et peu flatteuse (accompagnée de son nom et de sa photo) constituait un élément de preuve plutôt incriminant aux yeux du juge Jacques Ouellet, de la cour municipale de Lévis.

Antoine Cloutier-Lachance n’a pas fait l’objet d’une accusation criminelle, mais d’une infraction au règlement municipal qui interdit d’injurier un agent de la paix dans l’exercice de ses fonctions. Un règlement répandu dans l’ensemble de la province.

Dans son jugement rendu à la fin janvier, le juge Ouellet avait observé qu’en « règle générale, les injures ou les insultes sont faites lors d’interventions par les policiers ». Dans ce cas-ci, le policier a témoigné qu’il avait déjà donné plusieurs contraventions au défendeur dans le passé.

L’avocate Magali Lepage, qui a elle-même son site web, a rappelé que la justice poursuit « de plus en plus » des internautes ayant utilisé leur ordinateur pour envoyer des menaces ou « des messages haineux à l’endroit de connaissances, d’anciens amis, d’anciens conjoints ou de professeurs ». Les sites de clavardage, entre autres, servent souvent d’« exutoires ».

« Si l’adage veut que les paroles s’envolent mais que les écrits restent, certains accusés (...) ont appris que leurs habitudes d’internaute pouvaient les mener à une comparution devant un juge. Comme les jeunes sont de grands utilisateurs de ces nouvelles technologies, ce sont souvent eux qui sont visés par ce type d’enquêtes », a-t-elle mentionné sur son site, ajoutant qu’« il est préférable de peser ses mots, à l’écrit comme au clavier ».

Pour Bruno Guglielminetti, directeur des communications numériques au cabinet de relations publiques National, « Facebook et les autres médias sociaux sont des endroits publics et la loi s’applique à ce qui s’y écrit, au même titre que des articles publiés sur un blogue ou dans un journal ». Les personnes qui se servent d’internet pour se lancer dans des invectives ou faire de la diffamation ne devront donc pas être surpris de répondre de leurs écrits devant la justice.


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jeudi 17 février 2011

Les riches et les grandes Compagnies ne payent pas d'impôt

Il y a quelques années, la fiscaliste Brigitte Alepin pointait du doigt « ces riches qui ne paient pas d’impôt ».

Aujourd’hui, sept ans plus tard, elle constate que rien n’a changé et qu’une véritable crise fiscale risque d’étouffer les contribuables de la classe moyenne.

Dans son dernier livre, La Crise qui vient, la fiscaliste engagée démontre, chiffres et exemples à l’appui, que si rien n’est fait, les multinationales finiront par ne plus payer un sou d’impôt, en faisant du « shopping fiscal » d’un pays à l’autre et en multipliant les astuces pour éviter de passer à la caisse.

Et on ne parle plus simplement de paradis fiscaux, soutient-elle, mais aussi de fondations privées qui se multiplient et de commerce électronique par lequel se transigent maintenant des milliards de dollars, trop souvent à l’abri de l’impôt.

« Si on met tout ça ensemble, ça fait un manque à gagner qui est énorme. Si on enlevait 10 à 15 % de revenus à une multinationale qui a un chiffre d’affaires de 260 milliards $, comme le Canada, elle ferait face à un énorme problème. C’est la même chose pour les États. Je pense que si on ne fait pas quelque chose, on s’en va vers un scénario de crise », prévient Mme Alepin.

Cette crise, c’est la classe moyenne – celle des contribuables particuliers – qui la subira.

Car les gouvernements, dit-elle, ont les mains liées et sont incapables d’aller chercher ces milliards de dollars.

« Puisqu’on ne peut pas aller le chercher ce manque à gagner, les gouvernements sont pognés. Qui va payer ? Où va-t-on aller le chercher ? Pas chez les pauvres, ils ne paient pas d’impôts. Finalement c’est la classe moyenne qui va écoper, encore et plus que jamais », prédit-elle.

Un fardeau à la hausse

Selon Brigitte Alepin, nos gouvernements peinent à réduire leurs dépenses, car ils veulent conserver le « pacte social ». « À partir du moment où on dit qu’on veut s’offrir des services qui valent 60 milliards de dollars, il faut que quelqu’un paie. Actuellement, tout le manque à gagner causé par cette situation, on n’a pas le choix d’aller le chercher d’une manière ou d’une autre. Et comme augmenter les impôts, ça fait peur aux politiciens et aux contribuables, on trouve d’autres moyens en haussant des tarifs par exemple. On augmente tout de même le fardeau fiscal des contribuables », note la fiscaliste, diplômée de Harvard en administration publique.

De 1961 à 2009, souligne-t-elle, le fardeau fiscal des particuliers (c’est-à-dire la part qu’ils supportent dans tous les revenus du gouvernement) est passé de 33 % à 42 %. Pendant ce temps, le fardeau des entreprises est passé de 14 % à 11 %, au cours des dernières années.

« L’impôt sur le revenu a presque 100 ans. Il est temps de le réformer », plaide la spécialiste.

Que faire?

Les pays industrialisés n’auront pas le choix. Mondialisation oblige, ils devront trouver ensemble des mécanismes pour imposer les grandes entreprises multinationales.

« Les ministres des Finances dans nos provinces et nos pays n’ont plus vraiment de pouvoir. Ils ne peuvent plus décider de grandchose. On est rendu dans une situation où les États ne peuvent plus rien faire tout seuls de leur côté », fait-elle remarquer.

L’une des solutions, selon elle, serait que les 34 pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) s’entendent sur un taux d’imposition minimum pour les grandes entreprises.

« C’est sûr que ça va arriver, dit-elle. Il faut juste que les sociétés se préparent à ça. C'est pas facile, ça va demander aux pays de laisser tomber une certaine autonomie, mais de toute façon, ils ne l'ont pas cette autonomie à l’heure actuelle. »

Les fondations

Par ailleurs, Brigitte Alepin croit aussi qu’il faudrait, comme l’envisage actuellement Barack Obama aux États-Unis, obliger les fondations à donner plus d’argent chaque année. Les plus importantes fondations, même si elles détiennent des centaines de millions de dollars à l’abri de l’impôt, ne sont pas toujours les plus généreuses », souligne-t-elle.

« La deuxième fondation la plus riche au Canada, la Fondation Chagnon, n’apparaît pas dans la liste des 10 fondations les plus généreuses. »


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Quand le mot collectif ne veut plus rien dire, le mot société n’a plus guère de sens.

L’autre pauvreté!

Elle est nettement moins visible. Pas tellement individuelle comme collective. C’est pire encore. Exceptionnellement, pour ce billet, je transcrirai un passage de mon livre actuellement en librairie, Parenthèse.

“La caméra roule toujours. Depuis plus d’une demi-heure, je parle sans cesse, passant d’un sujet à un autre. J’aborde l’éducation. Assurément le meilleur et l’un des seuls remèdes à la pauvreté. Je n’aime pas ce que je vois. D’un côté le privé, fortement subventionné, qui prend de plus en plus la place du public. Qui a la cote aussi. Une forme de snobinage également. De l’autre, le public, asséché, sucé qui de plus, à l’instar du communautaire, doit s’occuper des rejets, des déchets. De plus en plus nombreux. À cause du tri. De la sélection du privé. Pas le choix, sinon, qui le fera? Certainement pas le privé. Dès lors, qui veut envoyer ses enfants apprendre à travers les rebuts? Un cercle vicieux. Le syndrome Hygrade qui prend forme. Deux systèmes, deux catégories, deux castes bientôt. Et on parle d’unité, de solidarité, de mobilisation de la population. Quelle farce! Quelle hypocrisie! On fait l’inverse. Ça me révolte. Qu’on laisse tranquillement au privé la liberté d’éduquer une société. Ça m’insulte de devoir payer pour les plus riches. Ça m’horripile qu’un gouvernement se dise incapable de financer correctement son système d’éducation public. Incapable d’investir dans son avenir. Pour moi, c’est la pire des pauvretés. L’éducation n’est pas un privilège, mais un droit”.

Et rien n’indique que la tendance ne deviendra pas une vague, si ce ne l’est déjà. Notre système d’éducation actuel, c’est exactement le portrait de notre système de santé dans quelques années.

Quand le mot collectif ne veut plus rien dire, le mot société n’a plus guère de sens.


REF.: IRB,Pierre Côté ,