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jeudi 10 novembre 2011

Encore Deux policiers blâmés d’avoir abusé de leur autorité

Montréal - Deux policiers blâmés d’avoir abusé de leur autorité
 
© Agence QMI / Archives

MONTRÉAL - Après avoir remis une contravention à deux individus parce qu’ils marchaient dans la rue et non sur le trottoir, deux agents du Service de police de la Ville de Montréal ont été reconnus coupables d’avoir abusé de leur autorité par le Comité de déontologie policière.
Les agents Christian Joly et Patrick Guay ont ainsi contrevenu à l’article 6 du Code de déontologie des policiers du Québec, selon le jugement rendu le 27 octobre dernier.
Les faits remontent au 22 septembre 2007, alors que deux individus circulent en voiture au centre-ville de Montréal.
Ceux-ci se font intercepter par des policières pour une infraction mineure de la route. Les deux agentes font alors des vérifications de routine, après que le passager eut refusé de s’identifier.
«Le retour est négatif, sauf qu’une information apparaît voulant que le véhicule soit inscrit comme étant «suspect» dans une affaire reliée à des gangs de rue dans la région sud», peut-on lire dans le jugement. Le conducteur fait également l’objet d’une enquête dans un dossier de proxénétisme.
Aucun constat d’infraction n’est remis aux deux individus. Ces derniers décident tout de même de se rendre au bureau du Centre de recherche-action sur les relations raciales pour déposer une plainte contre les policières.
Une fois les procédures complétées, le conducteur et son passager se dirigent vers une boutique du centre-ville. Durant le trajet, un autre véhicule policier, à bord duquel se trouvent les agents Joly et Guay, commence à les suivre. Les deux policiers effectuent des vérifications et apprennent que le passager pourrait être le frère du conducteur et qu’il se livrerait à la pratique du proxénétisme, mais qu’il a refusé de s’identifier lors de la première interception policière.
Lorsque les deux individus stationnent leur véhicule, les policiers s’immobilisent au milieu de la rue. Le conducteur demande aux policiers s’il y a un problème, mais on lui répond que non.
Les deux hommes se dirigent alors vers un parcomètre en marchant dans la rue «étant donné le peu d’espace entre les deux véhicules stationnés en arrière» du leur.
Les deux policiers activent leurs gyrophares et exigent de la part de deux hommes leur permis de conduire, afin de pouvoir leur remettre un constat d’infraction.
Le 15 octobre suivant, les deux hommes portent plainte contre les deux agents au bureau du Commissaire.
On reproche aux policiers d’avoir procédé à l’arrestation des deux hommes «en se fondant sur la race de ces derniers». Étant donné qu’il n’y a eu aucune arrestation, ces reproches sont rejetés par le Comité.
«Pour le Comité, l’émission des constats d’infraction permettait aux agents Joly et Guay d’identifier le passager et de donner cette information sur son identité aux autorités concernées», relate le jugement.
Le conducteur et son passager ont contesté l’émission des constats d’infractions et ont eu gain de cause.
La peine imposée aux deux policiers n’est toujours pas connue.......SEcret de Ben Laden ,....vous le saurez pas !

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lundi 7 novembre 2011

La police qui défend la police

Radio-Canada 1  Vs  La Police 1 ? ;-)

Affaire Louis-Georges Dupont - Les mensonges d'un témoin d' Enquête démasqués
Le corps du sergent-détective Louis-Georges Dupont a été retrouvé en novembre 1969, dans sa voiture de service, dans un chemin boisé. 
© Journal de Montréal / Archives

L'enquête policière de la SQ déboulonne aussi toute la version d'un soi-disant témoin-clé de l'affaire Dupont, qui avait été présenté dans un reportage de l'émission Enquête, de Radio-Canada, en février dernier.
À lire également:
La mort était un suicide
Il appert que le reporter a été manipulé par ce témoin à qui on a accordé du temps d'antenne, et qui a ensuite admis aux détectives avoir dit des faussetés à la télévision.
Cet homme, Jean-Pierre Corbin, un ancien tenancier de bar de la région indiquait avoir reçu les confidences d'un ami. Ce dernier affirmait avoir entraîné M. Dupont dans un piège, l'avoir séquestré pendant quelques jours dans un chalet de la municipalité de Champlain, avant qu'il ne soit tué lors d'une escarmouche.
Une autre réalité
Le journaliste Pierre Marceau et la caméra d'Enquête avaient même accompagné M. Corbin sur les lieux de ce chalet qui, depuis, avait été emporté par les eaux de la rivière, disait-il.
Mais l'enquête policière montre une tout autre réalité.
Sa version «ne tient pas la route du tout», a indiqué hier le lieutenant Michel Brunet, de la SQ. Celui-ci qualifie même de «loufoques» les prétentions de M. Corbin.
L'enquête de la police a en effet permis de démontrer que le propriétaire du chalet avait lui-même démoli la maison en 1960 ou 1961... soit au moins huit ans avant la mort de M. Dupont.
Confronté à ces faits accablants, M. Corbin a admis avoir dit des choses fausses, à l'émission Enquête, question de se rendre plus intéressant.
Selon le policier Brunet, la SQ a «eu une certaine facilité» à rejoindre la famille des anciens propriétaires du chalet. Selon lui, il aurait été «souhaitable» que le travail du reporter de l'émission Enquête ait été fait de façon plus impeccable.
Normes respectées
Mise devant ces faits, Radio-Canada a maintenu, hier, que leur travail avait été bien fait.
«L'objectif du reportage était de soulever des questions légitimes et toutes les vérifications nécessaires ont été faites», a dit le porte-parole de la SRC Marc Pichette.
«Le reportage a été réalisé dans le respect des normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada.»
Joint hier par le Journal, Jean-Pierre Corbin nie avoir dit des faussetés à la SQ et prétend que la police se trompe de chalet.

Des faussetés à la tonne

«La SQ camoufle les erreurs du passé. La police qui défend la police, on peut difficilement parler d'intégrité.»
Malgré qu'une quatrième étude prouve que Louis-Georges Dupont s'est enlevé la vie le 5 novembre 1969, un de ses fils, Robert, ne démord pas: son père a été victime d'un assassinat.
Contacté par le Journal quelques heures après qu'il eut été mis au courant des résultats de l'enquête, Robert Dupont ne cache pas sa frustration.
«Des incohérences dans ce dossier, il y en a à la tonne depuis le début», clame-t-il.
Selon M. Dupont, la SQ ne fait qu'endosser «ces faussetés» dans son rapport.
Photo falsifiée
Robert Dupont fulmine depuis qu'il a appris que la police pense que la photo montrant le passage d'un second projectile a été altérée.
M. Dupont se défend bien d'en être responsable.
«S'ils pensent que j'ai fabriqué des fausses preuves pour faire rouvrir l'enquête, qu'ils me poursuivent, lance-t-il. Ça va me faire plaisir d'aller défendre ça devant la justice», s'exclame-t-il.
Malgré que la SQ stipule qu'aucun trou n'est visible sur le manteau de Louis-Georges Dupont, son fils prétend avec conviction le contraire.
«Je l'ai vu le trou. Son manteau était installé sur un cintre à la maison et j'ai constaté qu'il y avait un trou. En tout, on est six à l'avoir vu», martèle-t-il.
Justice
Après une saga de 42 ans, Robert Dupont refuse une fois de plus de se plier à cette nouvelle conclusion du suicide.
«Je n'accepte pas de vivre dans l'injustice et le mensonge. Ça ne fonctionne pas», lance-t-il.
«S'il n'y avait qu'une ou deux affaires qui ne fonctionnaient pas dans ce dossier, je n'en ferais pas un cas. Mais depuis le début, il y a une multitude d'éléments pertinents qui n'ont pas été pris en considération. C'est déplorable», ajoute-t-il.
Si au début de leur croisade les Dupont souhaitaient toucher une pension de la ville pour leur mère, Robert Dupont assure aujourd'hui que c'est uniquement pour que justice soit enfin rendue que lui et son frère mènent cette bataille depuis tant d'années.

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Madame Blancheville est passée a la SQ dernièrement

Police - Un policier de la SQ blanchi
Le policier Alcide Chicoine était accusé d'avoir détourné des armes à feu destinées à la destruction.  
© Raphaël Hovington /Le NORD-EST/AGENCE QMI

Un policier de la SQ blanchi

SEPT-ILES - Alcide Chicoine, un policier de la SQ accusé d'acquisition d'armes, a été complètement blanchi de toutes accusations, lundi, au palais de justice de Sept-Îles. Le policier, qui cumule 34 ans d’expérience, était accusé de fraude, de vol, de fabrication de faux documents et d'utilisation frauduleuse d'ordinateurs. Il avait tenté d'acquérir deux armes à feu que des citoyens avaient apportées à la SQ pour destruction.
L'officier de 63 ans, qui détenait des responsabilités importantes au poste de la Sûreté du Québec de Sept-Îles, avait amené chez lui une arme à feu qu'un citoyen avait confiée à la SQ.
Le juge Marc Vanasse a clairement affirmé que les actes du policier, qui ne peuvent être associés à une faute professionnelle ou déontologique, ne constituent pas un acte criminel.
Le juge a ajouté que M. Chicoine n'a pas tenté de camoufler ses actes, qu'il n'y avait pas d'intentions criminelles et que personne n'a subi de préjudice.
Plusieurs témoins, dont l'accusé, avaient affirmé que l'acquisition d'armes par des policiers était pratique courante depuis des décennies à Sept-Îles.
« Ça se faisait dans le temps à la Sûreté municipale de Sept-Îles, a indiqué M. Chicoine. Lorsqu'on a joint les rangs de la Sûreté du Québec, on a suivi cette façon de faire. »
Aujourd'hui, il admet que cette procédure n'est probablement pas adéquate. « J'ai appris », a-t-il admis. « Ce que je peux dire, c'est que l'organisation de la Sûreté du Québec a voulu démontrer sa transparence dans le dossier, moi aussi. Aujourd'hui, avec le jugement de la cour favorable, je suis très satisfait. Je n'ai aucun doute de mon honnêteté », a ajouté M. Chicoine.
Alcide Chicoine fait toujours l'objet d'une enquête de la direction des affaires internes de la Sûreté du Québec.


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samedi 22 octobre 2011

«Police partout, justice nulle part!»


Montréal - Manifestation contre les bavures policières
Les quelque 120 personnes réunies samedi pour une marche en mémoire des victimes de bavures policières ont fait savoir qu’ils n’acceptaient pas le «régime d’impunité» des policiers. 
©Joël LEMAY

Manifestation contre les bavures policières

MONTRÉAL - «Police partout, justice nulle part!» Les quelque 120 personnes réunies samedi dans les rues de Montréal pour une marche en mémoire des victimes de bavures policières ont fait savoir haut et fort qu’ils n’acceptaient pas le «régime d’impunité» des policiers.
La manifestation, organisée pour une deuxième année consécutive par la Coalition Justice pour les victimes de la brutalité policière, rassemblait non seulement des citoyens sympathiques à la cause, mais aussi des proches et amis de ceux qui ont trouvé la mort.
«Dans ma vie quotidienne, le drame de la perte de mon fils en 2005 ne me quitte jamais. J’ai des boules dans l’estomac. C’est très dur. C’est difficile», a raconté Mohamed, le père d’Anas Bennis, tué en 2005 par un agent du Service de police de Montréal (SPVM).
Se tenant bien droite parmi les manifestants, la mère de Freddy Villanueva, Lilian Maribel Madrid Antunes, témoignait du bouleversement qui a balayé sa vie depuis la perte de son fils en août 2008.
«C’est un combat perpétuel, a expliqué la mère éprouvée. Tous les jours je me bats. Je prends des pilules pour dormir depuis tout ce temps, des médicaments pour la dépression aussi.»

L’importance de la vérité

La marche a débuté sur la rue Gilford, devant le quartier général du syndicat de la Fraternité des policiers et policières de Montréal.
Le cortège animé s’est ensuite déplacé sur la rue Saint-Denis pour atteindre le lieu où l’itinérant Mario Hamel et le travailleur Patrick Limoge ont été abattu en juin dernier. Sur fond de musique hip hop on pouvait entendre les slogans : «Justice, dignité, vérité», «Abus policiers, ça suffit!» ou encore «Comment pouvez-vous dormir tranquille?»
Malgré la hargne des manifestants, aucun incident n’a nécessité l’intervention de la police. La marche a pris fin au Square Berri. La coalition estime que 60 personnes ont péri sous les balles des policiers uniquement à Montréal, depuis 1987.


vendredi 21 octobre 2011

il y a deux justices: celle pour le public et celle pour les policiers



Policier suspendu - Il a donné un passe-droit à un collègue

© Agence QMI / Archives
Policier suspendu ?

Il a donné un passe-droit à un collègue ?................a bon;)


MONTRÉAL - Un policier de la Sûreté du Québec a écopé de deux jours de suspension sans salaire pour avoir négligé de remettre un constat d’infraction pour excès de vitesse à l’un de ses collègues.

Le 28 avril 2010, l’agent Richard Labbé maniait le radar sur l’autoroute 55, à proximité de la sortie 202 dans Maskinongé. Policier depuis plus de 20 ans, il est rattaché au poste autoroutier de Trois-Rivières.
Vers 9 h 55, il a intercepté un véhicule Sebring mauve qui roule à une vitesse d’environ 140 kilomètres à l’heure. Au volant, l’agent Sunny Lapierre, lui aussi de la Sûreté du Québec, n’était pas en service.
Avisant l’identité du conducteur, l’agent Labbé a choisi de ne pas lui remettre de constat d’infraction pour son infraction au Code de la route.
Saisi du dossier, le Comité de déontologie policière lui reproche de ne pas s’être «comporté de manière à préserver la confiance et la considération que requiert sa fonction à l’égard du public, en omettant de remettre un constat d’infraction à Sunny Lapierre alors qu’il avait excédé la limite de vitesse autorisée».
Dès le début des audiences, l’agent Labbé a admis sa culpabilité, lui qui possédait un dossier déontologique sans tache jusqu’aux événements qui lui sont reprochés.
«Son comportement laisse croire qu’il y a deux justices: celle pour le public et celle pour les policiers», peut-on lire dans le document faisant état de la décision rendue par le Comité le 12 octobre dernier.
«Le policier a, de par son geste, décidé de ne pas intervenir alors que la vitesse est un danger pour lequel les policiers doivent intervenir afin de sauvegarder la sécurité du public», y est-il ajouté.
Richard Labbé a donc été condamné à deux jours de suspension.


jeudi 18 août 2011

2 moutons Blanc ou 2 moutons Noir ?


Ottawa - Enquête sur deux agents pour brutalité policière
 
©Shutterstock/Agence QMI
Ottawa

Enquête sur deux agents pour brutalité policière

M.Net a été appelé pour nettoyer les 2 policiers ,pour les rendre plus blanc que blanc ;-)


OTTAWA – L'Unité des enquêtes spéciales de l'Ontario a entamé une enquête sur deux policiers d’Ottawa pour faire suite à des allégations de brutalité policière.
Tasha Doucette et sa fille ont composé le 911, vers 6 h, samedi, pour rapporter aux autorités la présence d’un homme qui dormait sur le trottoir en position fœtale, près du centre-ville.
À leur arrivée, quatre minutes plus tard, les policiers ont remercié la mère et l’adolescente.
Elles se sont éloignées de la scène, tout en continuant d'observer discrètement le travail des policiers.
Mais à leur grande surprise, les policiers ont commencé à tabasser l'individu. Selon Tasha Doucette, les policiers ont poussé l’homme à trois occasions avant qu'il ne s'affaisse au sol comme un arbre et qu'il se cogne violemment la tête contre l'asphalte.
En voyant cette scène, Mme Doucette a tout de suite composé le 911 pour dénoncer le comportement des policiers. Mme Doucette a indiqué que l'homme n'était pas violent et qu’il n'avait fait aucun bruit.
Le porte-parole de l’Unité des enquêtes spéciales de l’Ontario, Frank Phillips, a indiqué que la victime a subi des fractures, et qu'il a été accusé d'agression.

mardi 12 juillet 2011

inévitable !

Montréal - Un policier tabassé sur la rue Laurier
Le policier tabassé a subi une commotion cérébrale et n'a toujours pas réintégré ses fonctions. La policière qui l'accompagnait a été blessée à la main. 
© Archives

Un policier tabassé sur la rue Laurier

MONTRÉAL - Un policier du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a été tabassé par un groupe de cinq individus près du poste de quartier 37, mardi, sur le Plateau-Mont-Royal, a rapporté TVA Nouvelles.
Tout a commencé quand le SPVM a reçu une plainte téléphonique d'un citoyen dénonçant la présence d'une voiture stationnée sur la piste cyclable de la rue Laurier.
Une fois sur place, les patrouilleurs, un homme et une femme, ont constaté l'infraction et ont commencé à rédiger le constat.
À ce moment, un groupe d'hommes est sorti d'un bâtiment situé non loin. «Les individus, qui assistaient à un baptême, semblaient être intoxiqués, a expliqué le sergent Ian Lafrenière du SPVM. Plutôt que de contester le billet devant un tribunal, ils ont plutôt décidé d'en découdre avec les constables. Ils ont réussi à projeter le policier au sol et l'ont ensuite frappé à la tête à plusieurs reprises.»
Le policier tabassé a subi une commotion cérébrale et n'a toujours pas réintégré ses fonctions. La policière qui l'accompagnait a été blessée à la main.
Les cinq individus impliqués ont été accusés de menaces de mort, de voies de fait contre un agent de la paix et entrave au travail des policiers.
Le psychologue Martin Courcy ne s'étonne pas d'un tel événement. «Ce sont les risques du métier. Tout comme un agent correctionnel doit “dealer” avec des détenus problématiques, un patrouilleur doit gérer des citoyens qui dépassent les limites», a affirmé celui qui étudie la scène policière depuis 30 ans.
Les policiers du SPVM sont ceux qui se disent le plus souvent victimes d'intimidation parmi tous les corps de police du Québec. Selon un sondage mené par le Centre international de criminologie comparée, près de 2 % des policiers québécois affirment avoir déjà été victimes de voies de fait.

jeudi 23 juin 2011

Quand sa sent pas bon,........... il n'y a jamais d'enquête publique

MONTRÉAL – La fusillade impliquant des policiers qui a fait deux victimes, Mario Hamel et Patrick Limoges, le 7 juin au centre-ville de Montréal, ne fera pas l’objet d’une enquête publique.
Selon le quotidien La Presse, le bureau du coroner soutient qu’il n’est pas question, pour l’instant, de déclencher une telle enquête.
Même son de cloche au bureau du ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil. Un porte-parole a indiqué que tant que l’enquête policière de la Sûreté du Québec et que l’investigation du coroner ne sont pas terminées, il n’est pas possible de lancer une enquête publique.
Cependant, du côté de l’avocat Alain Arsenault, qui a souvent défendu des personnes contre la police, le gouvernement ne pourra faire autrement que d’ordonner une enquête publique, parce qu’il y a clairement eu négligence dans l’incident. Selon lui, il y avait définitivement d’autres façons de gérer la situation pour les policiers et c’est ce qu’une enquête publique pourrait préciser.
Le 7 juin dernier, en matinée, quatre agents de la police de Montréal ont tenté de maîtriser un sans-abri (Mario Hamel) en état de crise et armé d’un couteau, sur la rue Saint-Denis, au centre-ville. Talonné, celui-ci aurait chargé les policiers, qui ont répondu en l’abattant. Les coups de feu des agents ont toutefois aussi atteint mortellement un passant, Patrick Limoges, qui se rendait à son travail. 

samedi 4 juin 2011

Un "Poulet" qui fait cuire du poulet


Lévis - Un ex-policier reçoit un absolution conditionnelle

© Archives / Agence QMI
Lévis

Un ex-policier reçoit un absolution conditionnelle


LÉVIS - Un ex-policier de Lévis, Patrick L’Heureux, 25 ans, a bénéficié d’une absolution conditionnelle après avoir été reconnu coupable d’entrave au travail de ses confrères lors d’une enquête qui l’impliquait.
L’Heureux, alors soupçonné de violence conjugale, a menti à des agents de la paix qui se sont pointés chez lui et cherchaient à rencontrer la présumée victime.
Le juge André Plante a indiqué qu’il s’agit « incontestablement d’un manque de jugement commis sous l’emprise de la panique ». L’Heureux sera soumis à une probation de 12 mois et devra faire un don de 1000$ à Lauberivière. Il avait été acquitté de violence conjugale, mais reviendra devant la Cour pour faire face à d’autres chefs d’accusation d’entrave et d’usage de faux documents.
Le policier, qui avait un statut de « temporaire », n’a jamais été rappelé au travail. Il occupe maintenant un emploi dans une rôtisserie.

vendredi 3 juin 2011

Frank Berton et Geoffrey Maher,deux wouèreux de Québec


Québec - Deux policiers accusés d'avoir laissé un détenu se faire tabasser

©Archives

Deux policiers accusés d'avoir laissé un détenu se faire tabasse

QUÉBEC – Deux policiers de Québec, Frank Berton et Geoffrey Maher, devront subir un procès à l'automne prochain pour avoir fermé les yeux et laissé deux co-détenus battre un pédophile dans un fourgon cellulaire, avant son transport vers le Palais de justice.
L'affaire remonte à août 2009. Un des policiers aurait appris que deux détenus avaient l'intention de tabasser un troisième détenu, un pédophile de 61 ans. Or, celui-ci s'est retrouvé assis entre les deux individus dans le fourgon cellulaire, et ils lui ont infligé une sévère raclée.
À l'origine, une troisième policière, Ariane Chrétien-Castonguay, avait été accusée dans cette affaire, mais les accusations sont tombées faute de preuves.
On aurait besoin de copwatch !

samedi 14 mai 2011

La Loi Villanueva ??!

Rapport sur la discrimination et le profilage racial - Des réformes exigées
 

La mort de VIllanueva aura donner naissance a cette réforme sur le profilage racial !
Rapport sur la discrimination et le profilage racial

Des réformes exigées


La Sécurité publique doit réformer ses politiques et pratiques pour bannir le profilage racial et la discrimination, un problème aigu qui doit être enrayé sans délai, a conclu la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse dans un rapport dévoilé mercredi.
EN VIDÉO:Profilage racial: y aura-t-il réforme?
Près de la moitié des recommandations de la Commission s’adressent expressément aux forces policières et aux autres responsables de la sécurité publique. Elle propose, entre autres, d’interdire le profilage racial dans la Loi de la police, tout comme dans le Code de déontologie des policiers du Québec.
De plus, l’article de la loi conférant aux policiers le droit au silence et à la non-collaboration devrait être aboli, selon la Commission. Pour l’instant, les données colligées par les services de police à propos du profilage peuvent être gardées secrètes par les policiers.
«Il en va de l’accès à l’égalité et la paix sociale, s’est inquiété le président de la Commission Gaétan Cousineau. Ignorer le problème serait la pire des choses à faire.»
Les jeunes issus des minorités visibles sont plus interpellés que les autres par les policiers, et ce, souvent sans motif valable, ont dénoncé les membres de la Commission. «Recevoir un traitement différent parce qu’on fait partie d’un groupe différent, ce n’est pas normal», a souligné son président.
Tous les intervenants visés
La Commission ratisse large avec ses 90 recommandations. Elle interpelle aussi bien les forces de police que l’ensemble des paliers de gouvernement, la protection de la jeunesse et le milieu de l’éducation. Elle appelle à des efforts concertés pour redonner espoir aux jeunes des minorités visibles et pour rétablir leur confiance dans les institutions publiques.
«On ne croit pas que les Québécois soient racistes, a assuré Monsieur Cousineau, mais nous avons tous des préjugés et des stéréotypes. Lorsqu’on est en position d’autorité, il est important d’en être conscient».
Le SPVM réagit
Le Service de police de Montréal (SPVM) accueille favorablement la plupart des recommandations de la Commission, a déclaré son directeur Marc Parent. Il a toutefois manifesté des réserves quant à la divulgation de données collectées par les policiers et à l’abrogation du droit au silence dont ils bénéficient.
S’il admet qu’il y a un problème de discrimination au sein des forces, Monsieur Parent ne s’entend pas avec la Commission sur le caractère systémique de ce profilage.
«Il y a une mince ligne entre le profilage racial et le profilage criminel», a-t-il déploré. Il assure que des mesures ont déjà été prises pour contrer le profilage racial : des formations interculturelles pour les employés de la SPVM et le repositionnement du mandat de certaines escouades.


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mardi 12 avril 2011

Dany Villanueva est le seul responsable de la mort de Fredy Villanueva............Foutaise !


Justice - Dany Villanueva en appel de son expulsion
Dany Villanueva 
© Agence QMI / Archives
Justice

Dany Villanueva en appel de son expulsion

MONTRÉAL – Dany Villanueva s’est présenté mardi devant la Section d'appel de l'immigration (SAI) pour savoir s'il pourra demeurer au Canada.
La Commission de l'immigration et du statut de réfugié (CISR) avait ordonné son renvoi vers sont pays natal, le Honduras, le 21 avril 2010, pour « grande criminalité ». La cause avait rapidement été portée en appel.
Au cours des deux jours d'audience, sept témoins seront appelés à commenter le comportement de Dany Villanueva, le frère de Fredy Villanueva, qui avait été abattu par un policier en août 2008 à Montréal-Nord.
À l'issue de ces procédures, la commissaire à l'immigration pourra prendre trois décisions: annuler la procédure de renvoi, rejeter l'appel et aller de l'avant avec son renvoi au Honduras, ou accorder à Villanueva un sursis de cinq ans, période durant laquelle il devra avoir un comportement irréprochable.
Questionné quant aux états d'âme de son client quelques minutes avant le début de l'audience, l'avocat de Villanueva, Stéphane Handfield, a indiqué qu'il «se sent simplement comme quelqu'un qui se présente devant la Section d'appel».
Une vingtaine de manifestants se sont réunis mardi matin devant le Complexe Guy-Favreau, où est située la CISR, pour protester contre la mesure de renvoi.
En matinée, Me Handfield a remis en question la qualité de témoin-expert de Jean-Claude Gauthier, sergent-détective au Service de police de la Ville de Montréal.
Selon l’avocat, «l’objectivité et la transparence (de M. Gauthier) font défaut puisque selon la Fraternité des policiers de Montréal, dont le sergent-détective fait partie, Dany Villanueva est le seul responsable de la mort de Fredy Villanueva», lors d’une intervention policière, le 9 août 2008.
La décision finale pourrait arriver dans plusieurs semaines, voire quelques mois.
Résident permanent du Canada, Dany Villanueva doit également comparaître le 12 décembre prochain pour faire face à des accusations de conduite avec facultés affaiblies, possession simple de stupéfiants et bris d'engagement.


Questionné sur le sort réservé à son fils s’il était renvoyé dans son pays natal, Gilberto Villanueva a fondu en larmes.









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mardi 29 mars 2011

L’opinion de la population sur le travail policier ?...............vous le savez !

Montréal - Consultation publique sur le travail policier
 
© Agence QMI / Archives

MONTRÉAL – Afin de connaître l’opinion de la population sur le travail policier, la Commission de la sécurité publique de l’agglomération de Montréal invite les citoyens à participer à une grande consultation.
Cette consultation, intitulée «Policiers et citoyens, ensemble pour la communauté montréalaise», est la première du genre dans l’histoire du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
Ces dernières années, afin d’améliorer ses relations avec les citoyens, le SPVM a mis sur pied plusieurs programmes de formation et élaboré diverses mesures.
«Marc Parent (le directeur du SPVM) veut vraiment qu’il y ait un rapprochement entre les policiers et la population. Il veut tenir compte de la clientèle marginalisée ainsi que des jeunes issus des différentes communautés culturelles», a affirmé Nicole Paquette, de la Direction du greffe.
Lors de sa nomination en septembre dernier, M. Parent avait fait part de sa volonté de faire du SPVM «un service dans sa communauté, plus proche des réalités et des dynamiques propres à chaque quartier».
Au cours de cette consultation, chaque citoyen aura l’occasion de s’exprimer. Parmi les sujets de discussion : la perception de l’organisation policière ou l’image qu’ont les citoyens des policiers du SPVM.
La première séance se déroulera le 1 avril 2011,la deuxième séance aura lieu le 31 Octobre 2011.

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samedi 26 mars 2011

Mame Blancheville lave 4 fois plus blanc que la normale avec son nouveau Tide extra puissant

Quatre policiers destitués - La Ville de Sherbrooke devra payer 1 million $
 
Quatre policiers destitués

La Ville de Sherbrooke devra payer 1 million $

SHERBROOKE – Reconnus coupables de voies de fait à l’encontre d’Hugo Lemay en décembre 2004, les policiers Hugues Ré, Denis Turgeon, Pierre Bégin et Guy Hovington pourraient empocher un million de dollars de la Ville de Sherbrooke pour compenser leur salaire et les avantages dont ils ont été privés durant les procédures judiciaires.
Le juge de la Cour supérieure Gaétan Dumas a confirmé la décision de l’arbitre des griefs, André Bergeron, rendu le 22 mars 2010, qui ordonnait à la Ville de rembourser cette importante somme d’argent aux policiers destitués de leur fonction.
Le juge Dumas affirme que la décision de l'arbitre n'est pas déraisonnable. «Il s'agit principalement d'une question de fait. L'arbitre décide que la Ville aurait pu facilement réaffecter les policiers dans une autre tâche. Elle a décidé de ne pas le faire et de les suspendre sans solde sans faire enquête et en se fiant uniquement au verdict rendu».
Le 25 avril 2003, les quatre policiers en cause ont été accusés de voies de fait et d'agression armée contre Hugo Lemay. Le 18 décembre 2004, ils ont été reconnus coupables.
Les policiers ont fait appel, un appel que la Cour a rejeté le 25 juillet 2007. Le 17 janvier 2008, la Cour suprême a refusé d'entendre l'appel des policiers et le 15 septembre de la même année, les quatre policiers ont été destitués.
Tout au long des procédures judiciaires, sauf du 3 septembre 2003 au 21 décembre 2004, la Ville les a suspendus sans traitement.
L'Association des policiers et policières de Sherbrooke (APPS) s’est dite satisfaite de la décision émise par le juge Gaétan Dumas qui a rejeté la requête de la Ville de Sherbrooke en révision de la sentence arbitrale.
«Nous sommes heureux de cette décision. Étant présumés innocents, les policiers ne pouvaient pas être suspendus sans traitement, jusqu'au moment où tous les recours ont été épuisés et qu'un jugement final a été rendu. Nous espérons que cette saga judiciaire prenne fin, permettant aux policiers de tourner la page une fois pour toutes», a souligné Claude Toupin, président de L’APPS.
La Ville de Sherbrooke a affirmé pour sa part que la décision de l’arbitre était mal fondée en droit et déraisonnable, notamment parce l’arbitre est parti du postulat que la présomption d’innocence devait bénéficier à tout accusé, même après avoir été reconnu coupable en première instance, et ce, jusqu’à l’épuisement des recours, incluant la Cour suprême.
La Ville a également évoqué que l’arbitre s’était livré à une interprétation erronée de la Loi sur les cités et villes quant au pouvoir de suspension sans solde d’un employé.
«C’est une décision importante parce qu’elle pourrait avoir un impact considérable sur d’autres groupes d’employés à la Ville s’il devait y avoir des accusations au criminel. On devrait alors suspendre avec traitement ou réintégrer à des tâches administratives tout employé accusé d’un acte criminel jusqu’à la Cour suprême», a déploré Serge Paquin, président du comité exécutif à la Ville de Sherbrooke.
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