L’attaque massive de ce vendredi 21 octobre avait été anticipée par plusieurs spécialistes. Avec des millions d’objets connectés, d’autres pourraient facilement survenir.
Twitter, Netflix, le PSN, Amazon… les grands sites mis hors-ligne ce vendredi se comptent par dizaines. Mais la cible principale de l’attaque était Dyn, une entreprise américaine qui fournit un service de résolution DNS à tous ces géants. Or les DNS permettent d’associer l’adresse d’un site telle que nous l’écrivons à son contenu, accessible grâce à une adresse IP. Cet annuaire du Web a été mis hors-service par une attaque DDoS, qui consiste à saturer un serveur en envoyant de nombreuses requêtes simultanées. Mais cette fois, ce sont pas seulement des ordinateurs qui ont été mis à contribution. Grâce à un malware baptisé Mirai, des objets connectés ont été impliqués.500 000 appareils infectés
Il y a quatre jours, l’entreprise Level 3 publiait un article alarmant
concernant Mirai. On pouvait y lire que la vitesse de propagation du
malware connaissait une hausse spectaculaire avec 500 000 appareils
infectés. Une prolifération liée à la mise en ligne du code source du
logiciel malveillant. En septembre, le cryptologue Bruce Schneier nous avertissait du risque de multiplication des attaques DDoS massives visant les services de gestion de DNS.
L’attaque sur Dyn n’est donc rien d’autre que le
portrait-robot de toutes ces craintes, avec un scénario connu de la
plupart des entreprises de sécurité informatique. Pourtant, elle n’a pu
être évitée et a été commise grâce à un malware qui est loin d’être le
plus complexe du marché. Son fonctionnement est même plutôt simple
puisqu’il se contente de scanner les réseaux pour détecter les appareils
dont la protection est faible - par exemple lorsque les identifiants
d’usine n’ont pas été modifiés. Malheureusement, les cibles sont très
vulnérables.Les objets connectés, des zombies parfaits
Comme le rappelait un billet publié par OVH début octobre, les objets connectés font des zombies parfaits. D’abord, parce qu’ils sont extrêmement nombreux - 20 milliards dans quatre ans. Ensuite, parce qu’ils sont mal sécurisés. Enfin, car ils sont connectés - et donc disponibles - à tout moment. Une véritable armée docile, corvéable, et prête à l’emploi. Jusqu’à maintenant, des caméras de sécurité ou des routeurs étaient visés. Mais techniquement, rien n’empêche l’utilisation du moindre objet connecté à Internet, pour peu qu’il dispose d’une interface de configuration.Source.:
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A l'envers c'est a l'endroit ,.........vous vous en appercevrez a un moment donné !