Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé policier blanchis. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé policier blanchis. Afficher tous les messages

vendredi 5 décembre 2014

Stopper les abus de la police ou donner du travail aux pauvres ?

Avec la multiplication des bavures policières à l'encontre de Noirs américains, le mouvement de protestation prend de l'ampleur vendredi provoquant à nouveaux des débats sur la question raciale.Manifestation contre les bavures policières à l'encontre des Noirs, à New York le 4 décembre 2014

Etats-Unis: la colère se propage avec la multiplication des bavures policières,comme dans le film , la ligne verte !



Avec la multiplication des bavures policières à l'encontre de Noirs américains, le mouvement de protestation prend de l'ampleur vendredi provoquant à nouveaux des débats sur la question raciale.

Aux trois Noirs sans arme tués ces récents mois par des policiers blancs, s'est ajouté le cas d'un Noir de l'Arizona (sud-ouest) non armé, abattu à bout portant, dans un corps à corps avec un officier qui voulait l'interpeller.
New York préparait en outre vendredi les funérailles d'un jeune Noir abattu par un policier à Brooklyn le 20 novembre alors qu'il n'était pas non plus armé.
Ces bavures ont fait descendre dans la rue des milliers d'Américains qui protestent contre l'impunité dont ont jusqu'ici bénéficié les policiers responsables.
Plus de 200 personnes ont été arrêtées dans la nuit de jeudi à vendredi à New York lors d'une seconde nuit de manifestations après la décision d'un grand jury de ne pas poursuivre un policier.
«La vie des Noirs compte», «le racisme tue», ou encore «Ferguson est partout». Derrière des pancartes de défense des droits civiques, des milliers de personnes ont manifesté à New York mais aussi dans d'autres grandes villes américaines comme Chicago, Boston, Philadelphie, Baltimore ou Washington, où elles ont paralysé le trafic automobile près de la Maison Blanche.
Aux quatre coins du pays, les Américains de couleur ont dit leur émotion et leur colère, attisées par les images violentes de leurs pairs tués par des policiers à la peau blanche.
La vidéo de l'interpellation musclée à New York d'Eric Garner, un père de famille de 43 ans décédé en juillet durant son transfert à l'hôpital, le corps de Michael Brown, 18 ans, criblé de 12 balles et laissé pendant quatre heures au soleil à Ferguson, Missouri (centre), ou encore la vidéo de surveillance montrant les derniers instants de Tamir Rice, un garçon de 12 ans, abattu alors qu'il jouait avec un pistolet factice à Cleveland, Ohio (nord).
- Morts non punies -
Traumatisés par ces morts non punies, les manifestants ont appris jeudi qu'à son tour Rumain Brisbon, un Noir de 34 ans soupçonné de trafic de drogue, avait été tué par un policier de Phoenix (Arizona), blanc, qui tentait de l'interpeller.
D'après la police, M. Brisbon a tenté de s'échapper et a refusé d'obéir «à plusieurs ordres» du policier de 30 ans, dont 7 ans d'expérience.
«Une lutte» a eu lieu entre les deux hommes tandis que le policier lui intimait l'ordre de garder sa main dans sa poche. Il a «cru sentir la crosse d'un revolver» et «a tiré deux fois dans le torse de Brisbon». Mais la poche contenait en réalité une boîte d'analgésique puissant et addictif.
Une cérémonie religieuse était par ailleurs prévue vendredi dans une église baptiste de Brooklyn en mémoire d'Akai Gurley, 28 ans, avant les funérailles samedi.
Selon le New York Post, le policier qui a tiré la balle fatale avait envoyé un SMS à son syndicat et était resté injoignable pendant plusieurs minutes, alors que sa victime agonisait dans les escaliers. Un voisin avait appelé une ambulance et le jeune Noir avait été déclaré décédé à son arrivée à l'hôpital.
Au lendemain du décès, le commissaire de police de New York Bill Bratton avait indiqué que Gurley était «totalement innocent» et avait été tué par «un coup de feu accidentel» au cours d'une «tragédie très malheureuse».
-'Stopper les abus de la police'-
«Nous sommes confrontés à des problèmes qui sont réellement de portée nationale et qui menacent le pays tout entier», avait récemment reconnu Eric Holder, le ministre noir de la Justice.
«Nous devons stopper les abus de la police sur les Noirs», plaide dans le New York Times un policier noir à la retraite, victime de violences policières avant de s'engager.
Les manifestations ont coïncidé avec l'annonce jeudi par Eric Holder des conclusions accablantes d'une enquête sur la police de Cleveland, où le jeune Tamir Rice a été tué. La police de Cleveland a fait un usage «excessif» de la force par le passé, a résumé M. Holder.
Des réformes de la police seront conduites partout où les enquêtes sur de possibles motivations racistes diront que c'est nécessaire. Une vingtaine d'enquêtes sont en cours.
«Le cas d'Eric Garner exige que nous fassions plus que seulement exprimer notre choc», écrit le Washington Post. «Je ne peux pas respirer, je ne peux pas respirer» (huit fois), relève le quotidien dans un éditorial, estimant qu'«Eric Garner, dans une panique grandissante, n'avait laissé aucun doute sur sa détresse».
«L'enquête se poursuivra», renchérit le New York Times. «La furie qui a poussé des milliers de personnes à protester pacifiquement à travers New York, et la promesse immédiate d'une enquête approfondie du ministère de la Justice, devraient aider à trouver une juste résolution de cette tragédie».

dimanche 2 novembre 2014

Un peloton d’exécution au Michigan : Suspect armé d’un couteau tué par 46 tirs de 8 policiers ?

Entouré de 8 policiers, il essuie 46 tirs


Il s’agit d’une vidéo choc, nul doute.
L’Union américaine pour les libertés civiles vient de dévoiler la vidéo d’une fusillade survenue à Saginaw, au Michigan, en 2012.
Dans la vidéo, Milton Hall, 49 ans, armé d’un couteau, se montre menaçant envers les policiers.
Il est entouré de 8 agents et un chien et il est sommé de déposer son arme.
Lorsqu’il s’avance vers les agents, il essuie 46 tirs.
Il est atteint de 14 projectiles et meurt.
La vidéo suivante vient d’une voiture de police.
Le son est celui du téléphone cellulaire d’un témoin.



La UCLA a soumis cette vidéo à un comité de l’Organisation des États américains (OEA) qui se penche sur la fusillade.
En février, le ministère américain de la Justice, qui avait révisé l’affaire, avait conclu qu’il n’existait pas assez d’éléments pour conclure à une inconduite grave et délibérée des officiers.
La UCLA estime que la vidéo montre que les policiers se sont comportés comme s’ils se trouvaient dans un peloton d’exécution.
L’association espère que sa démarche auprès de l’OEA mènera le ministère de la Justice à se pencher sur la fusillade à nouveau.

Source.:

lundi 30 décembre 2013

Affaire Villanueva: Pour une fois le Gun Taser aurait été utile ?

Affaire Fredy Villanueva: la police n'est pas blâmée

Quoi c'est tu le citoyen qui va se prémunir du Taser gun contre autrui ?

 -Richard Dupuis a aussi relevé la suggestion du coroner destinée au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, en recommandant d’apprendre aux jeunes du secondaire comment réagir en cas d’arrestation policière.

La formation des policiers doit être améliorée à plusieurs égards, estime le coroner André Perreault dans son rapport sur les événements ayant mené à la mort du jeune Fredy Villanueva en août 2008, à Montréal-Nord.
Dans son rapport publié mardi, le coroner critique aussi le jugement du policier Jean-Loup Lapointe, qui a blessé mortellement le jeune homme en ouvrant le feu dans sa direction. Il estime que le policier Lapointe aurait pu gagner du temps et demander des renforts avant d'intervenir physiquement auprès du frère de la victime, ce qui a déclenché la série d'événements.
«En ce sens, le contact physique initié par l'agent Lapointe paraît précipité, observe-t-il. Disons toutefois que le comportement de Dany Villanueva (qui s'agitait) n'avait pas de quoi faciliter les choses.»
AUSSI SUR CANOE.CA
Il soutient aussi que le policier a eu tort de sentir que sa vie était menacée, bien qu'il comprenne que Lapointe «n'avait pas le bénéfice de pouvoir considérer a posteriori des éléments de preuve abondants». Le coroner refuse cependant de qualifier le policier d'assassin et ne croit pas qu'il devrait perdre son emploi.
M. Perreault critique aussi le travail de la police de Montréal et de la Sûreté du Québec à la suite des événements, estimant que son enquête a été «complexifiée par des lacunes au niveau de l'application des mesures prévues à l'occasion d'un décès survenu à la suite d'une opération policière».
Ces «manquements» ont représenté «des obstacles à la découverte de la vérité», affirme-t-il. Le coroner questionne notamment la façon dont ont été interrogées les différentes personnes impliquées.
En contrepartie, M. Perreault souligne le bon travail de la partenaire de l'agent Lapointe, Stéphanie Pilotte, indiquant que «si chacune des personnes impliquées avait fait preuve d'autant de pondération que l'agente Pilotte ce soir-là, Fredy Villanueva serait encore vivant.»
Finalement, le coroner écorche Dany Villanueva pour sa résistance excessive aux agissements du policier Lapointe. «Si Dany Villanueva estimait avoir une bonne raison de contester l'infraction qu'on lui reprochait, il ne servait à rien de crier, de s'agiter et de refuser d'établir son identité, quels que soient les motifs pour lesquels il le faisait», écrit-il.

«CIRCONSTANCES DE NATURE HUMAINE»

Le 9 août 2008, les policiers Jean-Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte sont appelés à intervenir auprès de jeunes qui jouaient aux dés dans le stationnement du parc Henri-Bourassa, à Montréal-Nord.
Lorsque le frère de Fredy, Dany Villanueva, refuse de s'identifier, la police tente de le maîtriser. Fredy se joint à la mêlée et est atteint par trois coups de feu. Il meurt des suites de ses blessures.
La tragédie est le «résultat d'une multitude de circonstances de nature humaine qui, chacune prise isolément, ne saurait justifier logiquement ce résultat», estime le coroner, qui a examiné les témoignages de 47 personnes.
«Des milliers d'infractions aussi banales que celle de jouer aux dés dans un parc font l'objet chaque année d'interventions policières qui se déroulent bien, même lorsque la police et le citoyen ne s'entendent pas sur la question de savoir si l'infraction a bel et bien été commise», indique M. Perreault.

AMÉLIORER LA FORMATION

Dans son rapport, le coroner émet une vingtaine de recommandations à l'endroit du ministère de la Sécurité publique, la Ville de Montréal, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), l'École nationale de police du Québec, la ministre de l'Éducation du Loisir et du Sport ainsi que le ministre de la Santé et des Services sociaux.
André Perreault recommande notamment au SPVM de veiller à ce que les policiers reçoivent une formation relative à l'intervention auprès de personnes issues de minorités ethnoculturelles. Il incite également le corps de police à rendre publiques les données relatives aux indicateurs de performance du Plan stratégique en matière de profilage racial et social.
L'École nationale de police du Québec devrait quant à elle améliorer la formation des patrouilleurs pour faire face à un groupe de gens qui résistent à leur arrestation. Les policiers devraient apprendre à se désengager et à appeler du renfort plutôt que d'entrer en contact physique avec les suspects lorsque l'intervention concerne une infraction mineure.
Il demande aussi que le ministère de la Sécurité publique s'assure de doter les policiers d'armes à feu dont la séquence de tir est moins rapide, pour éviter qu'un policier ne tire plus de coups de feu que nécessaire.
Le coroner suggère également à la Ville de Montréal de mettre sur pied un plan d'action relatif à la lutte à la pauvreté et à l'exclusion sociale des personnes et des communautés qui composent la population de Montréal-Nord.
Au lendemain du décès de Fredy Villanueva, de violentes émeutes avaient éclaté dans Montréal-Nord. La police avait procédé à des dizaines d'arrestations. Quatre mois plus tard, le Directeur des poursuites criminelles et pénales avait annoncé que les policiers impliqués étaient blanchis de toute accusation.


REF.:

vendredi 7 juin 2013

Policier blanchi: abus de pouvoir,force excessive,fellation,agression sexuelle,suspendu,réembauché ?

Justice - Policier accusé d'agression sexuelle acquitté
Le policier était soupçonné d'avoir agressé une jeune femme en 2010 
Photo Fotolia

Justice

Policier accusé d'agression sexuelle acquitté

Accusé d'agression sexuelle sur une jeune femme de 20 ans, l'agent Jeffrey Greetham, du Service de police de Gatineau, a été acquitté mardi après-midi, presque deux ans jour pour jour après le début des procédures judiciaires.

Le policier de 45 ans était soupçonné d'avoir agressé sexuellement une jeune femme au printemps 2010, mais n'était pas en uniforme au moment des faits allégués.
Il avait d'abord été suspendu sans solde l'automne suivant, puis congédié quelques mois plus tard et ce, même si aucune accusation criminelle n'avait encore été déposée contre lui.
Puis, coup de théâtre en janvier dernier : la Cour supérieure du Québec a ordonné à la Ville de Gatineau de réembaucher immédiatement Jeffrey Greetham, licencié 23 mois plus tôt.

La direction réagit

C'est par le biais d'un communiqué laconique que la direction du Service de police de Gatineau a réagi, mardi après-midi, à l'acquittement de Jeffrey Greetham.
«Bien que cet acquittement mette officiellement fin aux procédures judiciaires en droit criminel, M. Greetham devra demeurer en retrait administratif tant que les démarches disciplinaires ne seront pas terminées. La Ville de Gatineau est en demande de révision judiciaire de la décision du tribunal administratif du Québec qui obligeait la Ville à réintégrer M. Greetham au travail jusqu'à ce que son procès criminel soit terminé. La révision sera entendue le 5 février 2014 devant la cour du Québec», peut-on lire dans le communiqué.
Puisque le processus de révision judiciaire est toujours en cours, la direction du corps policier gatinois s'est refusé à tout commentaire concernant ce dossier.

Passé trouble

Les récents démêlés judiciaires de l'agent Greetham embarrassent inévitablement le Service de police de Gatineau. D'autant plus que Jeffrey Greetham n'en est pas à ses premières frasques depuis qu'il a joint les rangs de ce corps policier.
En 1999, le comité de déontologie policière du Québec avait recommandé sa destitution pureet simple, après qu'il eut été surpris, en uniforme, durant ses heures de travail, se faisant faire une fellation par deux femmes dans un bar du secteur de Buckingham.
En appel, la cour du Québec avait toutefois changé la sentence de destitution pour une suspension de 40 jours, et la police de Gatineau avait dû réembaucher Greetham.
Quelques années plus tard, en 2003, le comité de déontologie policière avait reproché à l'agent Greetham d'avoir «manqué de jugement et fait preuve d'une ignorance inacceptable» pour avoir abusé de son pouvoir en arrêtant un jeune homme avec une force excessive sans motif raisonnable.





Il avait alors été suspendu sans solde pour une période de 23 jours.


jeudi 23 mai 2013

Harcèlement a la GRC

GRC - Une sergente dit avoir été agressée et traînée dans le crottin
 
Photo Agence QMI / Archives


OTTAWA - Une sergente de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a déposé une poursuite de plusieurs millions de dollars contre 13 anciens collègues après avoir été agressée sexuellement, harcelée et intimidée alors qu'elle faisait partie du Carrousel du corps policier, il y a plus de 25 ans.
Caroline O'Farrell, 52 ans, a été soumise à plusieurs traitements dégradants durant son entraînement, puis son travail au sein de la formation équestre de spectacle en 1986 et 1987, selon les documents de la Cour Supérieure de l'Ontario.
Mme O'Farrell réclame plus de 8 millions $ en dommage au ministre de la Justice et Procureur général du Canada ainsi qu'à 13 officiers. Plusieurs des officiers visés par la poursuite sont toujours en poste à la GRC et occupent des positions stratégiques.
L'ex-mari de la plaignante et ses deux enfants sont aussi nommés comme plaignants et réclament des dommages de 300 000 $.
Parce qu'elle était «une fille sur la piste», la requérante a été encerclée par un groupe de collègue, qui l'ont aspergé d'eau glacée puis l'ont traînée face contre terre dans l'urine et le crottin de cheval.
Mme O'Farrell a affirmé avoir demandé à ses superviseurs «est-ce que c'est cela que je dois endurer pour faire partie du carrousel?» après le premier incident du genre.
Elle, qui, petite, rêvait de faire partie de la GRC, s'est fait répondre qu'elle devait changer son comportement.
Le premier incident s'est produit en avril 1986. Le second, trois mois plus tard, lors de son enterrement de vie de jeune fille. Des collègues lui ont retiré sa combinaison de force pour ensuite lui verser de l'eau froide sur le corps.
Par la suite, des collègues l'ont enfermée dans une sellerie. Ils ont alors tenu un procès fictif, costumés en juge, procureur et avocat de la défense, et lui ont demandé de retourner ses sous-vêtements.
Le harcèlement a continué lorsque ses collègues ont lancé un «pool» de suicide, pariant sur le fait qu'elle allait sûrement se tuer.
D'autres incidents sont survenus, comme ses bottes qui ont été remplies de crottin, des railleries répétées et des vidéos de harcèlement.
Mme O'Farrell a fini par être transférée, car ses supérieurs «ne pouvaient plus garantir sa sécurité».
La femme s'est fait indiquer que sa plainte pour mauvais traitement «avait permis de lancer la plus importante enquête interne jamais conduite à Ottawa», ayant mené à la mise au jour de plus d'une centaine de cas d'harcèlement, mais la poursuite affirme que la GRC «n'a pas posé d'actions significatives contre les harceleurs».
Mme O'Farrell a indiqué que sa carrière à la GRC en a souffert et que son mariage a éclaté.
Aucune des allégations n'a été prouvée en cour.


mercredi 27 mars 2013

Trois-Rivières Autre cas de brutalité policière?

Trois-Rivières - Autre cas de brutalité policière?
 
Photo Archives / Agence QMI


TROIS-RIVIÈRES - Quelques semaines après le cas d'Alexis Vadeboncoeur, les policiers de la Ville de Trois-Rivières sont de nouveau pointés du doigt pour une histoire de présumée brutalité. Cette fois, trois d'entre eux sont traduits devant les tribunaux dans une poursuite totalisant un million de dollars.
Sébastien Tremblay, un homme paraplégique reconnu coupable en juillet dernier de voies de fait contre les policiers, d'entrave et de conduite avec les facultés affaiblies par l'alcool, a décidé de poursuivre les trois policiers qui ont procédé à son arrestation.
Il les accuse d'avoir employé une force excessive lors de son arrestation, le 14 octobre 2008.
L'homme avait résisté et s'était retrouvé au sol au cours de l'altercation. Paralysé de la poitrine aux pieds, il était évidemment incapable de se relever.
Les policiers prétendent qu'ils ont voulu l'aider à retourner sur son fauteuil, mais qu'il était tout simplement hors de contrôle.
Pour sa part, la plaignante Isabelle Gasconne,affirme que les policiers l'ont traîné par terre, lui occasionnant différentes blessures aux jambes et au dos.
«Il y a clairement un manque à la déontologie policière, a raconté son avocate, Me Kate Lazard. C'est grave battre quelqu'un, ce l'est encore plus lorsqu'on parle d'une personne handicapée. Je trouve ça aberrant.»
M. Tremblay réclame un million pour atteinte à la dignité humaine, dommages physiques, dommages moraux, arrestation illégale et pour dommages exemplaires et punitifs. Dans sa poursuite, il affirme également qu'on lui a refusé l'accès à un avocat lors de son arrivée en cellule, il aurait aussi demandé d'être transporté à l'hôpital sans plus de succès.
On aurait aussi omis de lui remettre ses médicaments et son cathéter qui lui permet d'uriner.
Le procès s'est ouvert lundi et doit se poursuivre mardi avec le contre-interrogatoire du plaignant.
L'avocate du plaignant a déjà fait savoir qu'elle entendait porter la cause en appel advenant une défaite devant le juge.


jeudi 31 mai 2012

Déontologie policière Des agents ont masqué leurs matricules lors d'une manifestation

Déontologie policière - Des agents ont masqué leur matricule lors d'une manifestation
Pour un agent, ne pas s’identifier à l’aide de son numéro de matricule constitue une dérogation à l’article 5 du Code de déontologie policière. 
Photo Agence QMI / Archives

MONTRÉAL – Une «enquête locale» a été ouverte afin de déterminer pourquoi certains policiers du SPVM affectés à la manifestation de samedi soir ont été pris en photos et filmés arborant des rubans adhésifs de couleurs sur leur casque anti-émeute, cachant leur numéro de matricule.
Pour un agent, ne pas s'identifier à l'aide de son numéro de matricule constitue une dérogation à l'article 5 du Code de déontologie policière qui stipule que «le policier ne doit pas omettre de porter une marque d'identification prescrite dans ses rapports directs avec une personne du public».
«On l'a su et, effectivement, les policiers ont été informés», a affirmé dimanche Daniel Lacoursière, le porte-parole du Service de police de la ville de Montréal. Il s'est contenté de préciser que «cette enquête» était gérée «localement» par les postes de quartier concernés.
M. Lacoursière a affirmé ne pas savoir combien de policiers étaient concernés, à quels postes de quartier ils étaient rattachés et quelles mesures seront prises.
Des centaines d'internautes ont fait circuler dès samedi soir, sur les réseaux sociaux, un extrait vidéo ainsi qu'une photo montrant certains policiers dont le casque anti-émeute présentait, à l'avant et à l'arrière, des bandes de rubans adhésifs de couleur.


REF.:

dimanche 27 mai 2012

Fraude au SPVM: Un ex-enquêteur reconnu coupable

Fraude au SPVM - Un ex-enquêteur reconnu coupable
Mario Lambert a été fortement ébranlé au prononcé de la décision du juge Jean-Pierre Dumais de la Cour du Québec. 
© Joel Lemay / Agence QMI

MONTRÉAL - La déclaration de culpabilité de l'enquêteur Mario Lambert sème la consternation à la police de Montréal et dans le milieu judiciaire. La destitution attend maintenant l'enquêteur qui a été reconnu coupable d'avoir utilisé frauduleusement un ordinateur de la police. « J'en reviens pas, j'en reviens pas », a répété continuellement le policier, en s'épongeant le front, après avoir entendu le juge Jean-Pierre Dumais de la Cour du Québec prononcer le mot coupable.
Dans l'assistance, composée de nombreux parents, amis et collègues venus l'appuyer, c'était la consternation alors que l'on pouvait entendre en sourdine, une proche de l'accusée en pleurs, dans le corridor.
« Fais de l'air », a dit un proche de l'accusé à un enquêteur des Affaires internes affecté au dossier et visiblement partagé dans ses sentiments.
Cette affaire divise assurément les policiers de Montréal.
Mario Lambert avait une réputation irréprochable avant d'être arrêté à l'été 2009. Une membre immédiate de sa famille est d'ailleurs toujours policière au SPVM.
Enquêteur aux Crimes majeurs, Mario Lambert a témoigné des dizaines de fois dans des causes de meurtre et autres et était très apprécié des procureurs. « C'est vraiment triste », nous a dit l'un d'eux dans les corridors.
C'est d'ailleurs en raison de la sensibilité de l'affaire que c'est un juge de Québec qui l'a présidée.
Mario Lambert était probablement l'un des enquêteurs les plus branchés auprès des sources. Il pouvait pratiquement prévoir qui serait la prochaine victime de meurtre dans la métropole. Cette promiscuité avec ses sources, c'est probablement ce qui constitue le noeud du problème.
Plaques « plantées »
Toute cette affaire a débuté en avril 2009, lorsqu'un collègue de Mario Lambert a appris de l'une de ses sources qu'une personne liée au crime organisé était capable d'obtenir des informations de la Centrale de renseignement policier du Québec (CRPQ) par le biais d'un enquêteur de la police de Montréal. Les enquêteurs des Affaires internes ont alors entrepris une enquête qui leur a permis de cibler Mario Lambert. Par le biais de sources, ils ont amené ce dernier à vérifier des informations sur les plaques d'immatriculation de trois véhicules. En réalité, deux de ces plaques étaient factices et l'autre appartenait à un véhicule hors service de la ville.
Des caméras installées et pointées vers les ordinateurs ont également capté Mario Lambert en pleine consultation du CRPQ (Centre de renseignement des policiers du Québec).
Il a été arrêté et accusé de trois chefs d'utilisation frauduleuse d'un ordinateur de la police.
Il n'a pas nié les faits, mais s'est défendu en disant notamment que les vérifications étaient liées à des enquêtes qu'il menait et qu'une source lui avait indiqué qu'un membre du crime organisé conduisait un véhicule portant l'une des plaques.
Invraisemblable
Le juge Dumais a conclu que l'accusé n'a reçu aucune compensation financière en échange des renseignements. Par contre, il a taillé en pièces la version de l'accusé, la qualifiant d'invraisemblable et l'a déclaré coupable sur tous les chefs.
« L'accusé savait, malgré les mises en garde, qu'il ne devait pas utiliser les informations du CRPQ à des fins personnelles. C'est plutôt le contraire qu'il a fait. C'est en pleine connaissance de cause qu'il a violé les conditions d'utilisation du CRPQ soit en révélant des informations confidentielles à des tiers non autorisés », écrit le juge dans sa décision.
En appel
La Loi de police prévoit qu'un policier est destitué automatiquement aussitôt qu'il est reconnu coupable d'une accusation criminelle. L'avocat de Mario Lambert, Me Richard Perras, a déjà laissé entendre qu'il en appellera du jugement.
Mario Lambert est suspendu sans solde depuis 2009. Sa défense lui aurait déjà coûté plus de 100 000$, nous a-t-on dit.
La peine maximale pour une telle accusation est de 10 ans, mais toutes les personnes consultées s'entendent pour dire qu'il serait surprenant que l'enquêteur soit incarcéré.
« On ne met pas un policier comme ça en prison. Sa sentence, il l'a déjà eue », nous a-t-on confié dans le corridor. Il est blanchi,mais pas sur papier ,autrement dit !


REF.:

samedi 5 mai 2012

Manifestant avec un os derrière sa tête a été fracturé à trois endroits


Nouveau cas de brutalité ?
Photo agence qmi, jean-françois guillet
Gabriel Duchesneau a quitté l’hôpital.

Nouveau cas de brutalité ?

Un étudiant subit de multiples fractures du crâne lors d’une manifestation

La police de Montréal enquête sur un possible cas de brutalité policière. Un étudiant aurait subi de multiples fractures du crâne lors de la manifestation anticapitaliste du 1er mai.
L’histoire de Gabriel Duchesneau a fait le tour des médias sociaux, hier.
Un de ses amis a rapporté mercredi sur Facebook que Gabriel Duchesneau, un étudiant en création littéraire de l’UQAM, était à l’hôpital en raison de multiples fractures du crâne subies lors d’une manifestation, le 1er mai dernier.
Frappé à trois reprises
Joint par le Journal à l’Hôpital général de Montréal, Gabriel Duschesneau a affirmé avoir été « pris en sandwich » par les policiers antiémeutes, à l’intersection des rues McGill College et de l’Avenue Président Kennedy, lundi soir.
« J’ai vu plein de manifestants courir et je me suis retourné pour mettre mon masque à gaz. Je voulais avancer, mais c’était bloqué, raconte-t-il. J’ai reçu un coup de matraque derrière la tête. J’ai ensuite perdu l’équilibre et je suis tombé par terre. »
« Selon des témoins, il y avait cinq policiers autour de moi. Ils m’ont frappé au moins trois fois, à coup de boucliers et de matraques. Ils m’ordonnaient de me relever, mais je n’y arrivais pas. Quand j’ai ouvert les yeux, ils étaient partis. »
L’homme de 29 ans affirme qu’un os derrière sa tête a été fracturé à trois endroits.
« C’était déjà fragile, car on m’a opéré à la tête quand j’avais quatre ans à la suite d’un cancer. »
« Je hais la police »
Gabriel Duchesneau a obtenu son congé de l’hôpital jeudi en fin d’après-midi. Il est sous antibiotiques et doit être constamment entouré, car les médecins craignent que ses blessures entraînent une crise d’épilepsie.
« Les policiers ne sont pas supposés frapper les gens à la tête, ou alors en dernier recours, s’insurge-t-il. Je marchais avec un drapeau rouge et j’étais pacifique. Je hais la police encore plus qu’avant », lance celui qui a déposé une plainte au SPVM.
Le SPVM enquête
Sur Twitter, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a émis un bref commentaire hier après-midi, indiquant que ce cas était pris « au sérieux ».
« Nous prenons au sérieux la situation de Gabriel Duchesneau et enquêtons sur les faits et circonstances diffusés sur les réseaux sociaux », a écrit le service de police.
Une manifestation a rapidement été organisée sur Facebook en soutien au jeune homme. « Lors de la manif du 1er mai, Gabriel Duchesneau a été battu et a maintenant 5 fractures au crâne. Il n’y a rien de plus à dire. Rendez-vous à la Place Émilie-Gamelin, métro Berri à 13h en date du 7 mai pour exprimer votre soutien et votre colère comme il vous semblera juste de le faire », indique l’invitation.


REF.:

vendredi 27 avril 2012

La Police sous stéroïdes ?


Stupéfiants - Échange de substances illégales au SPVM
Rien ne laisse croire qu'il y aurait d'autres policiers impliqués dans cette affaire. 
© Joel Lemay / Agence QMI
Histoire Stupéfiante ?

Échange de substances illégales au SPVM


MONTRÉAL - Quatre policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont été questionnés en début de semaine par les affaires internes du SPVM parce qu'on les soupçonne de s'être échangé entre eux des substances illégales. Des sources nous disent qu'il pourrait même s'agir de stéroïdes et autres substances illégales utilisées pour gagner rapidement de la force physique.
Le chroniqueur judiciaire Claude Poirier a aussi eu confirmation de la nouvelle à l'effet que les quatre policiers - on parle ici de patrouilleurs qui s'entraîneraient physiquement dans des gymnases sur une base régulière - ont été interrogés au début de la semaine par le service des affaires internes du corps policier.
Il ne s'agirait cependant pas d'un réseau organisé qui visait la vente de ces substances illégales, mais bien d'un échange qui se déroulait strictement entre les quatre individus.
Par ailleurs, rien ne laisse croire qu'il y aurait d'autres policiers impliqués dans cette affaire.
L'enquête va quand même se poursuivre, car le service des affaires internes du SPVM veut clairement savoir à quoi s'en tenir dans ce dossier.
Précisons qu'aucune accusation n'a été déposée contre les quatre policiers; leur identité ne sera donc pas dévoilée.
Ils pourraient cependant faire l'objet de mesures disciplinaires, mais aucune décision n'a été prise à cet égard par la direction du SPVM.


REF.:

jeudi 26 janvier 2012

Police: il y a une clique qui s'échange des enveloppes et qui contrôle les événements

Judiciaire - «Ce n'est pas une erreur judiciaire, c'est un coup monté»
Benjamin Hudon-Barbeau 
© Agence QMI / Archives
Le Ministère de la sécurité publique devrait se pencher la-dessus !
MONTRÉAL – Bien qu'il soit maintenant à l'extérieur des murs de la prison, Benjamin Hudon-Barbeau, qui a été acquitté vendredi, demeure amer. « Ce n'est pas une erreur judiciaire, c'est un coup monté, a-t-il indiqué en entrevue avec Claude Poirier, au Vrai négociateur, à LCN, lundi. C'est un miracle. Il y a des gens qui ont cru en moi. »

Judiciaire

«Ce n'est pas une erreur judiciaire, c'est un coup monté»

La semaine dernière, la Cour d'appel du Québec a annulé la décision du juge Jean-Guy Boilard qui avait condamné Hudon-Barbeau à 12 ans de prison en novembre 2010 pour une double tentative de meurtre survenue au bar Upperclub, à Montréal. « Ç'a été un choc, a lancé M. Hudon-Barbeau. Je vais avoir du travail à faire. J'ai perdu une grande confiance. Mais c'est une seconde vie. »
Le témoin principal de la Couronne, Kim Lamoureux, est revenu sur son témoignage. Elle a déclaré sous serment qu'elle avait subi de la pression, qu'elle avait été en quelque sorte forcée d'identifier l'accusé comme étant celui qui avait fait feu sur les victimes, Jean-Patrick Fleury, 28 ans, et Vladimir Nicolas, 30 ans, derrière le bar de la rue Saint-Laurent, le 24 octobre 2006, alors qu'ils tentaient de fuir par l'escalier de secours du bar.
« Je veux remercier la jeune fille pour son courage, a dit M. Hudon-Barbeau. Mes sentiments sont un peu mixtes envers ça parce que j'ai failli avoir 25 ans [de prison] pour rien. Je comprends la pression qu'elle a subie, parce que je l'ai subie moi-même. On a voulu me rendre délateur dans un projet qui s'appelle SharQc. »
Le père de Benjamin Hudon-Barbeau, Michel Barbeau était aussi très heureux et soulagé que son fils soit acquitté.
« Quand ton fils te dit qu'il est innocent et qu'il a pris une charge de merde […], j'ai pris un enquêteur privé.
Pendant un an et demi, il a rencontré tous les témoins qui étaient là le soir de la tuerie. J'ai su que mon fils était innocent parce que tout le monde avait la même version. »
Selon M. Barbeau, qui a écrit le livre « Coupable d'être innocent », le ministère de la Sécurité publique devrait se pencher sur ce cas.
« Il le faut absolument. Je ne veux pas mettre tous les policiers dans le même chapeau, mais il y a une clique qui s'échange des enveloppes et qui contrôle les événements qui se passent à Montréal. »


REF.:

jeudi 1 décembre 2011

Quand l'Homme juge l'homme ?

Enquêtes indépendantes - Des civils surveilleront la police
Le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil. 
© Agence QMI / Archives
Enquêtes indépendantes

Des civils surveilleront la police

MONTRÉAL - Finie l’époque où la police enquêtait sur la police en vase clos. Le ministre Robert Dutil annoncerait vendredi son intention de créer une nouvelle escouade civile. Son mandat: surveiller les policiers qui enquêtent sur des événements tragiques impliquant d’autres policiers.
Les libéraux y songent depuis déjà un bon moment. Mais ce serait chose faite vendredi: le Journal de Montréal a appris que le ministre de la Sécurité publique déposerait un projet de loi dans le but de créer le Bureau civil de surveillance des enquêtes policières.
La façon de faire actuelle, avec les enquêtes dites «indépendantes», a été décriée sur plusieurs tribunes, de par les années.
Le fait que des policiers enquêtent sur d’autres policiers lors d’événements tragiques impliquant des policiers en a toujours fait sourciller plus d’un.
Le Bureau proposé par le gouvernement Charest serait composé d’un directeur et d’un adjoint, et surtout de trois «enquêteurs» civils, qui devront n’avoir aucun lien, de près ou de loin, avec le milieu policier ou judiciaire.
Accès à toute la preuve
Ces enquêteurs civils accompagneront le corps policier en charge des enquêtes (Police de Montréal, de Québec et Sûreté du Québec) dans leurs démarches. Ils auront accès à tout, de la scène du drame jusqu’aux documents recueillis.
Ils auront même l’occasion d’assister aux interrogatoires des gens impliqués dans ces drames. Ils pourront poser toutes les questions et demander à consulter toutes les preuves qu’ils souhaitent.
«Ils seront les yeux civils de l’enquête», a illustré une source au fait du dossier.
Les enquêteurs en charge des enquêtes auront l’obligation de rencontrer dans un délai de 24 heures les policiers impliqués dans ces affaires.
Selon le projet de loi qui devrait être déposé vendredi, la création du nouveau Bureau serait enchâssée dans la Loi de police.
Juge ou avocat
Québec se mettra à la recherche d’un directeur pour diriger le Bureau. Le ministre Dutil souhaiterait voir un juge ou un avocat d’expérience à la tête de l’organisation. Il serait aussi assisté d’un directeur adjoint.
Au fil des drames survenus au cours d’interventions policières, plusieurs n’ont pas manqué de dénoncer le manque d’indépendance de ces policiers qui enquêtaient sur des drames impliquant d’autres policiers, qu’on accusait de vouloir protéger leurs cousins.
Affaire Villanueva
Ces récriminations ont été cristallisées lors de l’enquête du coroner sur la mort de Fredy Villanueva, survenue en août 2008.
Les façons de faire de la police, dans ce dossier, avaient été vertement critiquées: tandis que les deux policiers impliqués n’ont jamais été séparés et interrogés, les amis de la victime ont été maintenus à l’écart les uns des autres et interrogés promptement, donnant ainsi une apparence d’injustice.
Le nouveau Bureau risque d’avoir de quoi rassurer les détracteurs des actuelles enquêtes indépendantes.

REF.:

dimanche 27 novembre 2011

Policiers endormis au travail


 


Les deux policiers qui ont été surpris en flagrant délit de sommeil à Trois-Rivières, en février dernier, seront suspendus.
Les agents de la Sûreté du Québec ont été cités relativement à deux manquements au Code de discipline de la SQ, notamment pour avoir agi avec insouciance et inefficacité.
Selon Éloïse Cossette de la SQ, ces policiers s'exposent à des jours de suspension.
Elle rappelle toutefois qu'on devra attendre la fin du processus pour connaître la durée de la sanction.
Une date sera fixée prochainement pour la suite des procédures.
«Ils devront décider s'ils plaident coupables ou non», a ajouté Mme Cossette.
Capté sur le vif
C'est un automobiliste qui avait surpris les deux agents en train de dormir dans leur voiture de patrouille, en bordure de l'autoroute 40.
Il avait filmé la scène avec son cellulaire et la vidéo s'était rapidement retrouvée sur les réseaux sociaux.
Après avoir réveillé les deux policiers, l'automobiliste a écopé d'une contravention de 154 $ pour s'être arrêté dans un endroit interdit.
Toutes les informations concernant ce ticket ont été transmises au Directeur des poursuites pénales.
«Il en revient au citoyen à décider s'il conteste ou non le constat d'infraction», a dit Mme Cossette.


REF.: