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mardi 15 janvier 2013

Le Canada a gaspillé 27 milliards de dollars de nourriture

Rapport accablant - Des milliards de tonnes de nourriture gaspillée
Alors que 860 millions de personnes ne mangent pas à leur faim, près de deux milliards de tonnes de nourriture sont gaspillées annuellement. 
Photo AFP


Un rapport accablant de l'Institution of Mechanical Engineers nous apprend qu'entre 30% et 50% de la nourriture produite chaque année sur la planète se retrouvera dans les poubelles et les sites d'enfouissement.
Alors que 860 millions de personnes ne mangent pas à leur faim, près de deux milliards de tonnes de nourriture sont gaspillées annuellement.

Selon l'ONU, le nombre de personnes souffrant de malnutrition dans le monde atteindra 9,9 milliards en l'an 2075.
Dans les pays en développement, ce sont évidemment des infrastructures inadéquates qui mènent au gaspillage. Dans les pays développés, l'étude pointe du doigt les consommateurs pour ce colossal gaspillage.
Ces derniers jettent la moitié des aliments qu'ils achètent, en Europe et aux États-Unis notamment.
Au Canada, 27 milliards de dollars de nourriture ont été gaspillés en 2009, selon Statistique Canada. Le consommateur canadien s'est débarrassé, cette même année, de 172 kilos d'aliments propres à la consommation.



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mercredi 21 novembre 2012

La contestation contre l'assurance chomage par caméra ?.......Bientôt !






On vole encore l'argent des chomeurs !
Plus aucun Tribunal indépendant (conseil d 'arbitrage)qui sera aboli en Avril 2013,ça sera par décideur et vous plaiderez par video-conférence ? ..........................,c'est ça la machine du Fédéral de Harper.50% des chomeurs sont illigible a recevoir des prestations ,Harpeur est bien contant!Les Libéraux ont prit 60 millards $ des fonds d'assurances chomage ,c'est du vol,............a quand une assurance chomage privée aux travailleurs avec leurs argents !
Économie,non,même prix pour le ouèrnement,plus efficace ? non plus,...........Rapatrier l'assurance emploie ?....................c'est juste une stratégie du grand plan pré-séparatiste du PQ ,Marois veut négocier le Québec avec Harpeur pour lui faire peur !

Hans Marotte, est un avocat et un porte-parole du Mouvement action-chômage de Montréal(Le MAC). Le militantisme de cet ex-champion de boxe amateur ne date pas d’hier. Certains se souviendront qu’à la fin des années 80, il avait été reconnu coupable de plusieurs chefs d'accusation pour avoir badigeonné de graffitis les vitrines de commerces qui n’affichaient pas en français et avoir accroché une banderole avec l'inscription «Loi 101» sur la croix du mont Royal. Aujourd'hui, et ce depuis 18 ans, Hans Marotte, tel un véritable pitbull, prend en mains les causes de chômeurs et chômeuses qui ont des problèmes avec l'assurance-emploi tout en visant la sauvegarde et l’amélioration de ce régime. Rappelons que dès janvier 2013, le gouvernement fédéral s'apprête à contraindre les prestataires à accepter des emplois moins qualifiés et moins bien rémunérés et à modifier, dès le mois d’avril, les mécanismes d'appel de l'assurance-emploi (le conseil arbitral tel qu’on le connaît sera aboli).


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lundi 8 octobre 2012

Le Fédéral de Harper devra épargner 5 milliards $ annuellement pour réparer la crise économique

Toutes ces compressions budgétaires font partie d'une stratégie plus vaste qui vise à épargner 5 milliards $ annuellement en vue de rembourser le déficit de 56 milliards $ créé il y a quelques années pour soutenir l'économie du Canada pendant la crise.

Réduction des dépenses fédérales

Les fonctionnaires devront se serrer la ceinture

Réduction des dépenses fédérales - Les fonctionnaires devront se serrer la ceinture
Le président du Conseil du trésor, Tony Clement. 
Photo Chris Wattie / Reuters

OTTAWA - Les fonctionnaires fédéraux devront se serrer la ceinture. Le gouvernement de Stephen Harper a en effet annoncé lundi la mise en place d'une nouvelle mesure pour prévenir le gaspillage des fonds publics.
Les ministres devront désormais superviser toutes les dépenses de plus de 25 000 $ liées à l'organisation d'événements par les départements de leur ministère, a expliqué le président du Conseil du trésor, Tony Clement. Auparavant, les fonctionnaires pouvaient effectuer de telles dépenses pratiquement sans supervision.
La nouvelle mesure touche les frais de voyage (transport, hébergement et repas), d'accueil, de conférences et de location d'espace ainsi que les honoraires professionnels.
Le règlement aurait par exemple proscrit à l'Agence des services frontaliers du Canada de payer l'avion à 200 de ses cadres de partout au pays pour qu'ils participent à un séminaire à Montréal plus tôt cette année. Le rassemblement de trois jours dans un hôtel luxueux avait coûté des centaines de milliers de dollars aux contribuables alors qu'une simple séance de vidéoconférence aurait fait l'affaire.

Heures supplémentaires éliminées

L'implantation de cette nouvelle mesure survient une semaine après que Tony Clement eut éliminé les heures supplémentaires des chauffeurs des ministres en échange d'une augmentation salariale et qu'il eut mis fin aux subventions de stationnement pour les chefs de cabinet afin d'épargner 40 000 $ annuellement.
«Notre gouvernement scrute tous les secteurs afin de réduire les dépenses opérationnelles, incluant celles de nos propres cabinets ministériels», a affirmé Tony Clement, que les néo-démocrates accusent d'avoir lui-même gaspillé des fonds publics en utilisant 50 millions $ à des fins partisanes dans le cadre du Sommet du G8 en 2010.
La Fédération canadienne des contribuables a salué la mesure. Le président, Gregory Thomas, a estimé toutefois que le gouvernement fédéral devrait suivre l'exemple de l'Alberta et de Toronto qui publient le détail des dépenses publiques sur internet dans un souci de transparence.
«Le meilleur moyen d'éviter les dépenses inutiles est de devoir les justifier auprès des contribuables», a-t-il soutenu.
La prochaine cible du gouvernement conservateur est la réduction des pensions du secteur public et de celles des députés.
Toutes ces compressions budgétaires font partie d'une stratégie plus vaste qui vise à épargner 5 milliards $ annuellement en vue de rembourser le déficit de 56 milliards $ créé il y a quelques années pour soutenir l'économie du Canada pendant la crise.


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vendredi 20 avril 2012

L'amour perdu responsable de 56 % des meurtres

Drames conjugaux et familicides - L'amour perdu responsable de 56 % des meurtres
L’histoire récente du Québec a révélé d’autres infamies qui allongent la liste. On peut penser à Guy Turcotte (photo), à Cathie Gauthier-Lachance et à Pascal Morin. 
© Agence QMI / Archives

Entre 1997 et 2007, le Québec a été le théâtre de 150 homicides intrafamiliaux, incluant dix tueries d'enfants qui ont fait seize victimes innocentes.
L'histoire récente du Québec a révélé d'autres infamies qui allongent la liste. On peut penser à Guy Turcotte, à Cathie Gauthier-Lachance et à Pascal Morin, qui vient d'être déclaré apte à comparaître pour le meurtre de sa mère et de ses deux petites nièces.
Devant ces données inquiétantes, le ministre de la Santé a demandé la mise sur pied d'un comité d'experts chargé d'étudier le phénomène des homicides intrafamiliaux. Le rapport sera déposé d'ici au début de l'été.
Passage à l'acte
Depuis quinze ans, la psychologue Suzanne Léveillée s'intéresse à la notion du passage à l'acte.
Tant pour l'homicide conjugal que pour le familicide, la séparation amoureuse est responsable de 56 % des cas. La perte d'argent est le deuxième facteur.
«Ces hommes sont incapables de se séparer de leur conjointe, de faire face à la perte, même s'ils sont conscients des difficultés vécues au sein du couple», a-t-elle expliqué.
Dans le cadre de ses recherches, la psychologue a rencontré plusieurs condamnés pour homicide conjugal, en milieu carcéral. Il est rare que les auteurs de familicide survivent à leur geste, puisque 80 % d'entre eux se suicident.
«Il y a des hommes qui réussissent à mettre ça de côté pour réussir à fonctionner, a expliqué la psychologue. Tuer quelqu'un et être victime, c'est différent. Ça n'a pas le même impact psychologique. Certains n'ont pas beaucoup de culpabilité. Ils contrôlent l'autre jusque dans la mort.»
Prévention
La meilleure façon de prévenir ces homicides consiste à mieux comprendre les enjeux susceptibles de les déclencher.
«De nos jours, la performance est au premier plan. Les gens ne prennent pas le temps de vivre leurs émotions et, souvent, se lancent dans l'action de tout ordre pour ne pas ressentir», a-t-elle affirmé.
Mme Léveillée est coauteure du livre Ces hommes qui tuent leur famille. Elle a également participé aux travaux du comité d'experts dont le mandat était d'étudier le phénomène aussi bien au Québec que dans d'autres sociétés.


Le jour où la vie bascule «Bonne fête, mon petit Justin d'amour. Aujourd'hui, tu serais devenu un adulte... Je donnerais ma vie si on me donnait l'opportunité de passer ne serait-ce qu'une petite heure avec toi.»
Ces vœux sont ceux de Marie-Paule McInnis, publiés sur Facebook le 29 mars pour l'anniversaire de son fils, Justin, mort avec son frère dans l'incendie de leur demeure allumé par leur père, à Port-Daniel, en Gaspésie.
Impossible à oublier
Bien que les événements remontent à 1996, la mère de 47 ans n'a rien oublié de ce soir tragique du 2 juillet où sa vie a basculé à tout jamais. «C'est là jusqu'à mon dernier souffle. La douleur ne s'en ira jamais. J'ai compris ça avec le temps», a-t-elle dit.
Vie insoutenable
Victime de violence conjugale, elle était séparée depuis un mois. Sa relation avec Jules-André Langlois était devenue insoutenable. Il lui interdisait de sortir, la menaçait, l'intimidait. Elle vivait sous son emprise.
«Contre sa volonté, je suis allée une fois chez la coiffeuse. Quand je suis revenue à la maison, le petit était assis par terre avec de gros couteaux tout autour de lui. Le message était clair.»
Dans les jours précédant la tragédie, elle avait loué un logement à proximité du domicile familial pour être près de ses fils.
«Je gardais espoir qu'il ne leur fasse rien. Ce n'était pas la première fois que je partais, mais il a vu que, cette fois, c'était plus sérieux.»
Pendant qu'il travaillait, elle gardait Justin et Jérôme avec elle. Le soir, il reprenait les enfants avec lui. À deux jours de l'audition devant la cour pour régler la question sur la garde partagée, il est passé à l'acte.
Témoin en direct
«Quand j'ai entendu les sirènes, j'ai immédiatement pensé à mes enfants. J'ai regardé par la vitre et je voyais en direct la maison brûler. C'est horrible. Tu ne fais pas ça à un chien.»
Pour donner un sens à sa vie, elle s'est inscrite à l'université, où elle a obtenu un baccalauréat en psychologie et un certificat en réadaptation sociale.
Inconscience
«C'est là que j'ai compris qu'il n'y avait rien d'impossible! Il fallait que je sois inconsciente. Quelqu'un de normal n'aurait pas essayé. J'avais une quatrième secondaire pas terminée et j'avais ce gros drame-là sur les épaules.»
En 2009, elle a réalisé une promesse faite à ses deux enfants en publiant un livre, La survivante, relatant son histoire. Le bouquin, vendu aussi en France, a atteint 40 000 exemplaires. Chaque message d'encouragement de ses lecteurs lui permet de faire un pas de plus vers l'avant.


Chaque année, au Québec — 1 familicide
— 3 homicides conjugaux
Les motivations
— Perte amoureuse : 56 %
— Perte sociale (perte d'argent) : 31 %
— Perturbation de l'état mental : 19 %
Besoin d'aide?
Centre de prévention du suicide
Région de Québec : 418 683-4588
Partout au Québec : 1 866 277-3553
Centre de ressources pour hommes Autonhommie :
À Québec : 418 648-6480


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mardi 17 avril 2012

Sans discrétion,..............fait moi rire ;-)

Le budgets discrétionnaires de tous les ministres du gouvernement québécois ??6
Hahahahhaaa!!!!


Banques alimentaires - Québec investit près de 200 000 $
 
© Joël Lemay / Archives Agence QMI
Pension des fonctionnaires ou pension alimentaire,.....c'est élémentaire Watson !



QUÉBEC – La ministre déléguée aux Services sociaux, Dominique Vien, a offert une aide financière de 197 000 $ au réseau Banques alimentaires Québec.
L'aide financière provient des budgets discrétionnaires de tous les ministres du gouvernement québécois et sera distribuée dans l'ensemble des régions de la province.
La ministre Vien rappelle qu'il existe un programme de soutien aux organismes communautaires, mais elle refuse toutefois de dire qu'il s'agit d'un aveu de sous-financement de ces organismes par le gouvernement.
«On a des organisations où les besoins sont très importants et immédiats et c'est le cas des personnes démunies, a-t-elle expliqué. Depuis trois ans, on a pris l'habitude d'aller chercher dans les budgets discrétionnaires des ministres une aide d'appoint. […] C'est l'affaire de toute la communauté de venir en aide à ces organismes-là.»
Aide toujours bienvenue
Banques alimentaires Québec, qui chapeaute les 18 membres Moissons du Québec, accueille avec plaisir cette aide additionnelle, tout en rappelant que les manques sont criants.
Daniel Tremblay précise que pour chaque dollar reçu en dons, les banques alimentaires redistribuent 15 $ en nourriture aux plus pauvres.
«C'est du 1500 %», a-t-il fait remarquer.
Pas moins de 150 000 personnes reçoivent des denrées alimentaires gratuitement tous les mois au Québec.
«Nous, on estime qu'on ne répond qu'à seulement 50 % des besoins. Donc, il y a encore beaucoup d'efforts à faire», a expliqué le président de l'organisme.
Selon une étude faite en 2011, plus de la moitié des organismes d'aide alimentaire ont remarqué une augmentation de leur clientèle au cours de la dernière année.
Entre 2008 et 2011, Banques alimentaires Québec a vu les recours à l'aide augmenter de 22 %.

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dimanche 1 avril 2012

Essence: un cent à chaque 1er avril jusqu'en 2013 pour financer le développement du transport en commun et l'amélioration des routes ?

Taxe sur les carburants - Le prix de l'essence augmente encore d'un cent
 
© Agence QMI / Archives
Taxe sur les carburants

Le prix de l'essence augmente encore d'un cent

MONTRÉAL – La taxe sur les carburants a augmenté d'un cent ce dimanche pour la troisième année de suite, tel que prévu dans le budget 2010-2011 du ministre des Finances, Raymond Bachand.
Le gouvernement de Jean Charest avait en effet décidé de hausser le prix de l'essence de 4 cents en quatre ans, à raison d'un cent dès le 1er avril 2010, puis d'un cent à chaque 1er avril jusqu'en 2013 pour financer le développement du transport en commun et l'amélioration des routes.
À l'époque, l'association canadienne des automobilistes (CAA-Québec) avait réagi en prévenant que cette augmentation de la taxe sur l'essence d'un cent par année, échelonnée sur quatre ans, et soumise à la hausse de la taxe de vente du Québec, aurait un impact au bout du compte d'environ 6,5 cents le litre de carburant.
Une taxe urbaine additionnelle de 3 cents le litre s'applique par ailleurs sur l'essence vendue à la grande région de Montréal et les municipalités avoisinantes, situées sur le territoire couvert par l'Agence métropolitaine de transport.
Le gaz naturel et le gaz propane, les solvants dérivés du pétrole, l'essence destinée à des usages chimiques, et le mazout coloré acquis afin d'alimenter un moteur non propulsif ou certains moteurs propulsifs ne sont pas assujettis à la taxe sur les carburants.


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Cagnote record à 640 millions de dollars

États-Unis - Cagnote record à 640 millions de dollars
Le record précédent, à 390 millions, datait de mars 2007.  
© Reuters

NEW YORK - Les Américains attendaient fiévreusement vendredi le tirage du loto, dont le gros lot atteignait la somme record de 640 millions de dollars, le montant le plus élevé de l'histoire de l'humanité, à en croire les organisateurs. La frénésie était surtout palpable chez les vendeurs de tickets qui, depuis l'aube, ont vu les files d'attente grossir sur le pas de leur porte, de Los Angeles à New York.
«Il y a dix fois plus de parieurs que d'habitude», s'extasiait Raj, patron d'une échoppe située dans une station de métro de New York.
Aucun joueur n'a trouvé les cinq bons numéros ni le numéro complémentaire depuis le 24 janvier, soit 18 tirages sans gagnant, ce qui explique ce montant record, selon le site officiel de Mega Millions, qui souligne que les chances de gagner la super cagnotte sont d'une sur 176 millions. Soit nettement moins que le risque de mourir frappé par la foudre...
Le ticket de loterie, vendu un dollar, assure en tout cas qu'il s'agit du «plus gros pactole du monde».
Le record précédent, à 390 millions, datait de mars 2007.
L'heureux gagnant de ce tirage, qui aura lieu vendredi à 23h, devra choisir s'il veut empocher immédiatement ses gains, auquel cas il recevra "seulement" 462 millions de dollars, ou s'il choisit les 640 millions à encaisser en 26 tranches annuelles.
Les étrangers peuvent jouer aussi, mais à condition de vivre aux États-Unis. Et les gains sont soumis aux impôts.
«Qui sait? Si je gagne, je retourne dans mon pays pour y vivre comme un prince!», expliquait à l'AFP Rafael Estrada, un Dominicain de 43 ans, après avoir acheté cinq tickets à New York.
D'autres, comme Cosmin Barbos, se voyaient en généreux donateurs.
«Je donnerais 90% (du gain) à des oeuvres caritatives destinées à l'éducation des enfants et aux personnes âgées», disait M. Barbos, qui dans sa Roumanie natale était professeur d'histoire et est désormais agent d'entretien.
«Et avec le reste? J'irais vivre en Nouvelle-Zélande, il y a plus de moutons que d'humains. Ici, à New York, il y a trop de monde», ajoute-t-il.
Et les médias américains attisaient l'imagination des joueurs.
À l'image du Kansas City Star, qui expliquait qu'un demi-milliard de dollars permet d'acheter un Boeing 787 Dreamliner et une île en Thaïlande.
De son côté, le Los Angeles Times donnait l'adresse d'un détaillant dont les clients ont eu la main particulièrement heureuse dans le passé. La chaîne de télévision CBS soulignait, elle, combien il était nécessaire d'avoir recours à un conseiller financier une fois les gains empochés.
Raisonnable, le tabloïde New York Post rappelait que l'argent ne fait pas le bonheur, avec à l'appui l'exemple d'un certain Jack Whittaker, qui avait récolté 315 millions de dollars en 2002 mais a fini par tout se faire dérober, alors que sa femme et sa fille sont mortes de surdoses de drogue...
Les organisateurs de la loterie s'employaient aussi à calmer les esprits.
«Bien qu'une majorité de personnes puisse jouer à Mega Millions ou d'autres jeux sans ressentir d'effets secondaires, certaines sont dépendantes au jeu. À l'instar d'autres addictions, celle-ci est une maladie qui se soigne», soulignent-ils sur le site internet de Mega Millions.
Keith Whyte, directeur du National Council on Problem Gambling, une association qui lutte contre les jeux d'argent, a rappelé que le jeu entraînait un coût social de 7 milliards de dollars par an.


Trois personnes ont remporté la cagnotte record de 640 millions de dollars du loto aux États-Unis, ont annoncé samedi les responsables de la loterie sur leur site internet.
«Trois tickets comportaient les six bons numéros du tirage du vendredi 30 mars», indique un communiqué publié sur le site megamillions.com, qui ajoute que les vainqueurs «se partageront la somme record extraordinaire de 640 millions de dollars».
Les tickets gagnants «ont été achetés dans l'Illinois, au Kansas et dans le Maryland», précise le communiqué.
Les bons numéros étaient: 2, 4, 23, 38, 46 et le numéro complémentaire 23.
La cagnotte de samedi est le montant le plus élevé jamais mis en jeu dans une loterie dans le monde.


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lundi 23 janvier 2012

Attendre deux mois pour un chèque de chômage

Assurance-emploi - Attendre deux mois pour un chèque de chômage
Nicolas Ménard, propriétaire d’une maison à Varennes, a dû attendre huit semaines avant d’avoir une réponse du bureau de l’assurance-emploi.  
©François Larivière/Agence QMI

VARENNES – Nicolas Ménard déplore avoir dû attendre huit semaines avant d'avoir une réponse du bureau de l'assurance-emploi, au lieu des quatre à six semaines habituelles.
Le propriétaire d'une maison à Varennes a terminé son emploi le 7 octobre. Après avoir attendu quelques semaines ses relevés d'emploi, il a déposé sa demande d'assurance-chômage le 6 novembre au Centre de service Canada de Longueuil, une journée après le délai réglementaire de 28 jours. M. Ménard perd donc un mois de chômage, pour ne pas avoir respecté les délais.
Il a finalement reçu un premier chèque la semaine dernière.
Prévoir l'attente
«Je sais que ça prend toujours plusieurs semaines avant d'avoir le premier chèque, a-t-il mentionné. Je mets de l'argent de côté et je paie avec mes cartes de crédit. Une maison, ça gruge le portefeuille.»
En plus des délais «épouvantables», ce que déplore le Varennois, c'est l'inaccessibilité des agents. «C'est l'enfer de tenter de joindre quelqu'un, a-t-il affirmé. On n'a jamais la ligne. Finalement, tu n'es jamais capable de parler à quelqu'un. Il y a un problème.»
Nicolas Ménard croit que le nombre d'agents est insuffisant pour répondre à la demande des contribuables, surtout à cette période de l'année, la plus achalandée au chapitre des demandes d'assurance-emploi.
Une situation connue
Depuis près de 20 ans, le Mouvement action chômage (MAC) de Saint-Hyacinthe aide les travailleurs dépassés par les dédales administratifs de l'assurance-emploi.
Pierre-Hugo Lemonde, intervenant pour l'organisme, croit que les délais de traitement de plus en plus longs pourraient être expliqués par les modifications apportées l'automne dernier à la façon de traiter les demandes.
«Avant, les dossiers étaient traités localement, maintenant, ils sont tous centralisés», a indiqué M. Lemonde. Selon lui, plusieurs personnes qui ont fait une demande en novembre n'ont toujours pas de nouvelles. Même les dossiers les plus simples à traiter voient leur temps de traitement augmenter.
Même son de cloche chez la députée
La députée de Verchères-Les Patriotes, Sana Hassainia, affirme que plusieurs citoyens se plaignent de la lenteur des délais de traitement de l'assurance-emploi.
«Certaines personnes peuvent attendre plus d'un mois pour recevoir un chèque de l'assurance-emploi, a ajouté Mme Hassainia. On essaie d'aider les citoyens du mieux qu'on peut en appelant nous-mêmes et en les aidant à remplir leurs demandes.»
Service Canada n'a pas voulu donner de chiffres quant à la moyenne des délais de traitement de l'assurance-emploi.
L'organisme gouvernemental a toutefois confirmé que les services ne sont plus offerts de façon locale.


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lundi 9 janvier 2012

Drame Bonaventure:Le 2ième poplicier aurait dû tirer dans les jambes du déficient mental

C'est ce que tous les spécialistes se disent actuellement pour cette tragédie du Métro Bonaventure .
Pas de gun Taser,car il n'y en avait pas de disponible!


Abattu au métro Bonaventure - L'itinérant abattu tentait de s'en sortir
Farshad Mohammadi 
© Courtoisie

MONTRÉAL - L'itinérant abattu par les policiers vendredi au métro Bonaventure prenait part à un programme de réinsertion sociale parrainé par l'Institut universitaire en santé mentale Douglas depuis l'été dernier. Grâce au programme « Chez soi », Farshad Mohammadi, 34 ans, a donc été suivi et avait même réussi à emménager dans un logement, un appartement supervisé, l'été dernier.

Mohammadi a par contre été expulsé du logement en novembre dernier en raison de ses problèmes de comportement.
Ce projet-pilote financé par la Commission de la santé mentale du Canada a été lancé l'été dernier dans cinq villes canadiennes : Moncton, Montréal, Toronto, Winnipeg et Vancouver.
Il a pour mission d'aider les itinérants aux prises avec des problèmes de santé mentale à sortir de la rue.
Les gens qui ont côtoyé Mohammadi dans la rue font état de son caractère calme, mais imprévisible, et de sa consommation de drogue. Il était vu dans les rues de Montréal depuis 2008 et il fréquentait plusieurs refuges.
Gilles St-Louis, un ancien voisin de Farshad Mohammadi a fait état du comportement parfois explosif du sans-abri. « Des fois, il était agressif un peu, verbalement. Souvent, il venait m'achaler pour de la bouffe. Avec son argent il achetait du pot. Je lui ai dit un jour "Si t'es capable d'acheter du pot t'es capable d'acheter de la bouffe avec".
Il n'était pas content quand je lui ai dit ça, il m'a dit : "I'm gonna fuck you up" ».
Cet ancien voisin, qui a aussi été sans-abri, n'a jamais pensé que Mohammadi s'attaquerait aux forces de l'ordre. « Je savais qu'il était malade, mais pas à ce point-là. Des fois il faisait des crises, il parlait fort dans sa langue, y'a eu des plaintes », a-t-il dit.
Une enquête de la Sûreté du Québec est toujours en cours en lien avec les évènements de vendredi lorsque l'homme a été abattu par les projectiles des policiers dans le métro.


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lundi 21 novembre 2011

Les «indignés» américains anti-Wall Street devraient se déplacer contre la haute finance à Washington et non à New York

Déclaration - Oliver Stone: pas de démocratie même sous Obama
La réalisateur américain Oliver Stone lors du Festival International du Film à Alger le 19 novembre 2011. 
© AFP

Oliver Stone: pas de démocratie même sous Obama

ALGER - Le cinéaste et réalisateur américain Oliver Stone a déclaré samedi à Alger que les États-Unis ne vivent pas en démocratie même sous Barack Obama, élu en 2008, dénonçant pèle-mêle Wall Street, le bellicisme américain et l'indifférence de ses compatriotes envers le reste du monde.
Dans une conférence de presse en français, M. Stone a jugé que les «indignés» américains anti-Wall Street devraient plutôt déplacer leur mouvement de contestation contre la haute finance «à Washington et non pas à New York, pour avoir plus d'impact». C'est à ce prix que les pressions seront «efficaces» sur les politiques pour assainir le système financier, dit le réalisateur de Wall street (1987) et Wall street, l'argent ne dort jamais (2010).
Invité à l'occasion du «festival du film engagé» à partir du 29 novembre à Alger, ce fils d'ancien financier de Wall street et de mère française s'est dit «choqué de voir comment l'argent était vénéré par les Américains» et les effets de la crise.
Aujourd'hui «la classe moyenne (américaine) en est la plus grande victime, mais rien ne peut faire bouger le système» américain qu'il qualifie de «non-démocrate, même après l'arrivée d'Obama».
Le cinéaste a dénoncé «30 années de mensonges» avec la guerre du Vietnam qui lui a inspiré Platoon (1986). Les Américains ont vécu avec l'idée que «le communisme va dominer le monde», alors qu'il s'est écroulé en 1989, poursuit le cinéaste.
«Ma vie était déjà pervertie», a-t-il dit, lorsqu'il est allé faire la guerre et c'est après qu'il a découvert la réalité, notamment le pouvoir militaro-industriel qui a continué à dominer son pays pour mener ailleurs d'autres guerres. «C'est un système qui va détruire le monde», a-t-il affirmé.
Interrogé sur le soutien américain à Israël, M. Stone a affirmé qu'on «ne pouvait pas parler de cela en Amérique. Il y a une telle puissance, l'argent, les médias et le lobyying sont tels que les faits, la vérité ne sortent pas», a-t-il dit.
A 65 ans, il juge avec sévérité ses compatriotes. «Les Américains ne sont pas tellement intéressés dans les problèmes de l'étranger», a-t-il dit. «Il n'ont pas d'empathie pour eux».


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vendredi 18 novembre 2011

En 2011: chaque Américains doit $48 000 dollars

États-Unis - La dette publique dépasse 15 000 milliards
Wall Street à New York. 
©AFP/ Don Emmert

La dette publique dépasse 15 000 milliards

WASHINGTON - La dette de l'État fédéral américain dépasse 15 000 milliards de dollars depuis mardi, selon des chiffres publiés mercredi par le département du Trésor, au grand dam de nombre de républicains qui font porter toute la responsabilité à l'administration Obama. Elle atteignait ce jour-là 15 033,6 milliards de dollars à la clôture des comptes quotidiens du Trésor, soit 55,8 milliards de plus que la veille, a indiqué le ministère.
Cela correspond à 99% du PIB américain prévu par la Maison Blanche pour l'ensemble de l'année 2011.
Ces chiffres ont provoqué un déchaînement de réactions chez nombre d'élus républicains qui ont incriminé Barack Obama.
«Ce chiffre marque un jour infâmant pour l'histoire américaine. Vous méritez des dirigeants qui s'attaquent vraiment au problème», a déclaré sur Twitter Paul Ryan, président de la commission de la chambre sur le Budget.
Rick Perry, candidat à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de novembre 2012, a dénoncé «la politique socialiste d'Obama qui ruine le pays». Le gouverneur du Texas a affirmé sur Twitter qu'«il était temps de réformer Washington».
«L'Amérique vient de passer un cap inimaginable: notre dette dépasse 15 000 milliards de dollars. Cela fait plus de 48 000 dollars par Américains», a tonné Reince Priebus, président du Comité national du parti républicain.
Le sénateur Mitch McConnell a ajouté dans un communiqué: «Nous avons une dette qui pèse autant que notre économie. Cela nous fait beaucoup ressembler à la Grèce», a-t-il déclaré.
Le franchissement à la hausse du seuil des 15 000 milliards de dollars a eu lieu alors que la Commission mixte du Congrès pour la réduction du déficit budgétaire peine à parvenir à un accord qui définirait des économies budgétaires d'au moins 1 200 milliards de dollars cumulés sur dix ans.
Faute d'accord d'ici au 23 novembre, la loi prévoit la mise en oeuvre automatique, à partir de 2013, de réductions des dépenses de l'État d'un total de 1 200 milliards de dollars sur dix ans, réparties à part égale entre les dépenses de défense et le reste des dépenses.
La dette publique américaine avait franchi à la hausse le cap des 10 000 milliards de dollars en septembre 2008. Depuis cette date, les États-Unis accumulent 1 000 milliards de dette supplémentaire tous les sept mois et demi en moyenne.
Dans son dernier «Moniteur des finances publiques» publié en septembre, le Fonds monétaire international (FMI) estime que la dette publique des États-unis devrait atteindre 100% du PIB à la fin de l'année, 105% en 2012, et continuer de progresser jusqu'à 115% en 2016.

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mercredi 19 octobre 2011

La retraite des pauvres


Les personnes âgées au Québec s’enterrent sous les dettes. Mais ce n’est rien comparé au sort qui attend leurs enfants.
Le nombre de ménages endettés de 65 ans et plus a plus que doublé depuis 17 ans. Il est passé de 25 % à 60 %, selon une étude de l’IRIS. Nos doyens vivant dans la pauvreté ont presque triplé. Leur proportion atteint aujourd’hui 12,3 %.
Ces chiffres ont de quoi inquiéter. Surtout quand on sait que les retraités d’aujourd’hui ont, de façon générale, géré leurs finances personnelles de manière assez responsable. En tous cas, mieux que leurs enfants et petits-enfants. Et c’est ce qui fait peur : si les vieux d’aujourd’hui « n’arrivent pas », quel enfer attend la génération je-couche-devant-le-Apple-store-pour-m’acheter-à-crédit-un-gadget-dont-je-n’ai-pas-besoin?
Épargne? Connais pas!
Dans les années 1980, nos parents engraissaient leur petit cochon. Imaginez : le taux d’épargne des Canadiens dépassaient les 20 %! Depuis, c’est la chute libre. Jusqu’à tout récemment, ce taux était négatif, à -0,5 %. Il oscille aujourd’hui autour de 2 %. En même temps, les nombreuses cartes de crédit défoncent nos portefeuilles. Notre endettement bat des records, à 150 % du revenu disponible. Belle recette pour une catastrophe!
Bien sûr, certains d’entre nous épargnent de façon exemplaire. Mais ils se font de plus en plus rares. Il s’est passé quelque chose, un choc culturel. Nous — la génération des 40 ans et moins — avons complètement décroché de l’épargne. Nous vivons au jour le jour. Pensez-y : paraît qu’il faut accumuler près d’un million de dollars pour jouir d’une retraite qui a de l’allure. Combien d’entre vous pensez atteindre cet objectif?
Dans les années 1980, c’était payant de laisser dormir son argent en banque. Les taux d’intérêt dépassaient les 20 % par moment. Aujourd’hui, quelles motivations avons-nous à épargner? La banque centrale écrase les taux d’intérêt au plancher depuis des années. Ce qui pousse les gens à s’endetter — en achetant une maison deux fois trop grosse vu les bas taux hypothécaires — plutôt qu’à épargner. Les obligations du gouvernement ne rapportent rien, et l’inflation mange tout rendement. En plus, ça fait deux fois en 10 ans que la bourse massacre les petits épargnants avec des krachs. Krachs qui, selon plusieurs économistes, pourraient devenir plus fréquents dans les années à venir.
Le REER, pas très tentant
Le REER est loin d’être la solution rêvée. On ne fait que reporter à plus tard l’impôt à payer. Soit à notre retraite, quand notre revenu et notre taux d’imposition seront plus faibles. De là l’avantage. Je vois cependant un problème : vu l’incompétence totale de notre gouvernement à réduire ses dépenses, celui-ci n’aura d’autre choix que de hausser nos impôts dans le futur. Si c’est le cas, il ne restera plus beaucoup d’avantages à placer son argent dans un REER…
Que faire? Forcer les gens à épargner? Eux qui n’arrivent même pas à boucler leurs fins de mois? Bonifier le régime public en haussant — encore! — les cotisations à payer pour l’employé et l’employeur?
Pour les gens âgés, un vieux gag circule sur le web : plaçons-les en prison. Ils auront leur douche quotidienne, trois repas par jour, la télé, un gym et une bibliothèque remplie de livres. Et en échange, envoyons les criminels en maison de retraite! Ils mangeront des repas froids, prendront un bain par semaine, et recevront une facture de quelques milliers de dollars par mois…
Plus sérieusement : il faut débattre de ce problème, et trouver une solution au plus vite. Sinon dans 20 ou 30 ans, des pauvres couchés sur le trottoir, vous allez en voir. Et ils ne seront pas là pour acheter le prochain iPhone.


REF.: David Descoteaux,

dimanche 16 octobre 2011

Le sideline des pays pauvres c'est : ......?,,,, le rêve !



Cocaïne - «Toute l'Amérique centrale contaminée»
Un soldat colombien devant un laboratoire illégal de cocaïne. 
©GUILLERMO LEGARIA / AFP


PARIS - «Toute l'Amérique centrale est contaminée» par les cartels mexicains de la cocaïne, qui déstabilisent États et économies de la région, augmentent leur production et ont le monopole sur l'exportation vers l'Europe et les États-Unis, selon un expert français qui prédit un avenir «sombre».
Les cartels de la drogue, «organisations extraordinairement puissantes» contrôlent parfois le pouvoir politique local, souvent corrompu, et «la situation est hors de contrôle», juge Michel Gandilhon, chercheur à l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT).
Depuis la chute des cartels colombiens de Medellin et Cali dans les années 1990, sept cartels mexicains contrôlent l'exportation vers les États-Unis et l'Europe, les principaux marchés. Selon M. Gandilhon, «la situation est dramatique» au Mexique, où la narcoguerre a fait 50 000 morts et 10 000 disparus depuis 2006, et 8 000 morts en 2011.
«Des pans de l'armée et de la police basculent dans le camp des narcos», s'alarme le chercheur. Et la cocaïne génère tellement d'argent qu'elle déstabilise profondément les pays producteurs et de transit. «L'avenir est plutôt sombre», pronostique M. Gandilhon, et «la gangrène se répand».
Les trois principaux producteurs de cocaïne restent la Colombie, le Pérou et la Bolivie, mais la culture se répand dans les pays voisins, épargnés jusqu'à récemment: Equateur, Chili, Venezuela, Salvador, Guatemala...
Une des conséquences de cette évolution, c'est la hausse «énorme» de la consommation de cocaïne en Europe, et «il n'y a aucune raison que ça s'arrête», prévient-il. D'autant que «les trafiquants ont cassé les prix» pour conquérir le marché européen, l'américain étant saturé, «60 à 70 euros le gramme aujourd'hui, contre environ 160 euros il y a 10 ans».
En France, qui se situe dans la moyenne européenne, la part des 18-64 ans ayant expérimenté la cocaïne (usage régulier ou non) a été multipliée par presque cinq depuis 1992 (de 0,8% à 3,8% en 2010). «L'Espagne est la porte d'entrée principale de la cocaïne en Europe», mais cette drogue arrive aussi par «la Hollande et la Belgique, caché dans des containers» qui sont pour les douanes «extraordinairement difficiles» à repérer, ajoute-t-il.

La Pauvreté: Pour survivre on vend dla chair


Après ,les ventes d'organes,les chinois vendu a une cent,les adoptions illégales,.......on vend des bébés.
Nigeria - Raid de la police contre «une usine à bébés» présumée
La police a mené un raid contre un «orphelinat» du sud du Nigeria où la propriétaire est soupçonnée d'y faire naître des bébés destinés à la vente. 
©MARTIN ZOUTANE DABA / UNICEF / AFP


LAGOS - La police a mené un raid contre un «orphelinat» du sud du Nigeria où ont été découvertes 17 adolescentes enceintes, et arrêté la propriétaire soupçonnée d'y faire naître des bébés destinés à la vente, a-t-on appris samedi de source policière.
Les 17 jeunes femmes, la propriétaire, ainsi qu'un jeune homme «soupçonné d'avoir été embauché pour féconder les filles», ont été arrêtés et une enquête est en cours, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la police de l'État d'Anambra.
«Nous soupçonnons que les jeunes femmes sont encouragées à tomber enceintes pour qu'après la naissance, leur bébé soit revendu à des personnes intéressées, peut-être des couples sans enfants», a expliqué Emeka Chukwuemeka. La police avait été alertée par un Nigérian craignant que des «activités suspectes» se déroulaient dans le foyer prétendant être un orphelinat, dans la ville d'Ihiala, a indiqué le porte-parole.
La police tentait samedi de contacter les parents des adolescentes. Ça n'est pas la première fois que les autorités nigérianes démantèlent ce que les médias locaux appellent des «usines à bébés». En mai, la police avait libéré 32 adolescentes enceintes, retenues dans les locaux d'une fondation accusée de forcer des jeunes femmes à mettre au monde des enfants destinés à la vente, dans l'État d'Abia (sud).
Certaines avaient indiqué qu'on leur avait proposé d'acheter leur bébé 25 000 ou 30 000 nairas (110 ou 130 euros). Les enfants étaient revendus 300 000 à un million de nairas, selon l'Agence nationale de lutte contre le trafic d'être humains (NAPTIP). Des cas de trafic humain sont régulièrement rapportés en Afrique de l'Ouest où des enfants sont achetés auprès de leurs familles pour aller travailler dans les champs, les mines, les usines ou en tant que domestiques.
D'autres sont vendus dans le cadre de réseaux de prostitution et, dans des cas plus rares, ils sont torturés ou sacrifiés lors de rituels de magie noire. La NAPTIP relève aussi des cas d'adoptions illégales. Le trafic d'êtres humains est le troisième crime le plus fréquent au Nigeria, après les fraudes économiques et le trafic de drogue, selon l'Unesco.


dimanche 2 octobre 2011

Les «anti-Wall Street» continuent la lutte


New York - Les «anti-Wall Street» continuent la lutte
Des manifestants sur le pont de Brooklyn. 
©MARIO TAMA / AFP

NEW YORK - La plupart des 700 personnes arrêtées samedi à New York pour avoir bloqué la circulation sur le pont de Brooklyn au cours d'une manifestation contre les effets de la crise économique, ont été libérés dimanche alors que le mouvement «anti-Wall Street» prenait de l'ampleur.
S'inspirant à la fois des «indignés» espagnols et des révoltes du «printemps arabe», le mouvement «Occupons Wall Street» a été lancé le 17 septembre. Depuis, plusieurs centaines de personnes se rassemblent chaque jour devant la bourse de New York, à l'extrême sud de Manhattan.
Dimanche, près de 800 personnes se sont encore réunies aux abords de Wall Street, a constaté un journaliste de l'AFP.
«Notre nation, notre espèce et notre monde sont en crise. Les États-Unis ont un rôle important à jouer pour trouver une solution mais nous ne pouvons plus nous permettre de laisser la cupidité du capitalisme et des politiques corrompus définir la politique de notre pays», dit le manifeste du mouvement.
Samedi, la mobilisation a pris un nouveau tour. Plus de 700 personnes qui ont bloqué la circulation sur le pont de Brooklyn ont été interpellées, selon la police de New York, provoquant un fort soutien sur internet et une publicité sans précédent pour le mouvement.
Seule «une minorité» de ces manifestants se trouvait encore derrière les barreaux dimanche, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police de New York. La plupart ont été libérés après avoir l'objet de citations à comparaître pour trouble à l'ordre public, selon la même source.
«Beaucoup de manifestants sont de retour. C'est un groupe qui ne va pas se dissoudre», assure Robert Cammisos à 300 mètres de la bourse de New York. «Arrêtez l'un d'entre nous et vous en verrez deux autres arriver. Nous sommes une légion», affirme-t-il à l'AFP dimanche.
La veille, la manifestation avait débuté dans l'après-midi dans le quartier de la finance, où campent depuis deux semaines les militants. Des centaines de personnes s'étaient ensuite dirigées vers le pont de Brooklyn, selon la police qui a précisé que la majorité des manifestants étaient restés sur le trottoir, sans incident.
Des manifestants arboraient des pancartes écrites à la main incitant à «en finir avec la Fed», la Réserve fédérale, ou s'en prenant à Goldman Sachs, grande banque d'investissement new-yorkaise mise en cause pour son rôle dans la crise économique générale en 2008.
Des pancartes reprenaient aussi ce qui est devenu le slogan du mouvement: «Nous sommes les 99%».
«Nous sommes de toutes les races, tous les sexes, toutes les croyances. Nous sommes la majorité. Nous sommes les 99%. Et, nous ne voulons plus être silencieux», expliquent les militants sur leur site web.
Plusieurs assemblées générales doivent se tenir dimanche et un appel à manifester a été lancé pour mercredi, indique le site internet du mouvement,occupywallst.org
«Il fait beau sur occupywallstreet. Nous sommes forts», proclamait dimanche un des comptes twitter du mouvement (@occupywallstNYC) au lendemain de la vague d'arrestation très suivie sur les réseaux sociaux.
«J'espère qu'on va maintenir la pression», souhaite Zephyr Teachout, une professeur de droit de 39 ans. «C'est un mouvement libre, les gens sentent qu'ils peuvent participer comme ils l'entendent», explique-t-elle tout en reconnaissant qu'il est «peu probable» que le mouvement obtienne les changements qu'il réclame dans le système financier. «Ca vaut le coup d'essayer», juge-t-elle.


jeudi 23 juin 2011

Près d'un enfant sur six de la région métropolitaine vit dans une famille pauvre


Lutte contre la pauvreté - Centraide distribue 44 millions $
 
© Courtoisie


MONTRÉAL – Centraide aura distribué cette année 43,6 millions $ à 353 organismes et projets du Grand Montréal qui combattent la pauvreté.
Ces groupes «améliorent les conditions de vie des enfants et des familles, qui soutiennent les personnes exclues et marginalisées, tout en mettant en commun leurs efforts pour lutter contre la pauvreté dans les quartiers», a indiqué l’organisation par voie de communiqué, mercredi.
Centraide alloue ainsi 813 500 $ de plus que l’an dernier aux organismes de son réseau, auquel se sont ajoutés cinq joueurs cette année : le Centre communautaire Bon Courage de place Benoît, le Centre de femmes du Haut-Richelieu, le Comité logement de Montréal-Nord, le Complexe Le Partage de La Prairie et Macadam Sud, à Longueuil.
«Nous accentuons nos efforts pour briser le cercle de la pauvreté en faisant en sorte que les jeunes de milieux défavorisés puissent avoir des chances égales pour réussir», a souligné la présidente-directrice générale de Centraide du Grand Montréal, Michèle Thibodeau-DeGuire.
Une personne sur quatre est pauvre sur l’île de Montréal. Et une personne sur dix l’est à Laval et sur la Rive-Sud. Près d'un enfant sur six de la région métropolitaine vit dans une famille pauvre.

samedi 14 mai 2011

Plus de la moitié de la production céréalière mondiale jetée a la poubelle

Alimentation - Plus d'un milliard de tonnes de nourriture gaspillées chaque année
 
© Shutterstock/ Agence QMI
Alimentation

Plus d'un milliard de tonnes de nourriture gaspillées chaque année


ROME - «Plus d'un milliard de tonnes de nourriture soit un tiers des aliments produits sont gaspillées chaque année, affirme le Fonds des Nations unies pour l'alimentation (FAO) qui a appelé à réduire les déchets alimentaires pour nourrir le monde». Au total, le tiers des aliments produits chaque année sur la planète pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé, selon un rapport préparé par la FAO, basée à Rome.
Ce volume équivaut à plus de la moitié de la production céréalière mondiale (2,3 milliards de tonnes en 2009-2010), alors que près d'un milliard de personnes - 925 millions - souffrent de la faim dans le monde.
Selon les experts de la FAO, les pays industriels et les pays en développement gaspillent grosso modo les mêmes quantités de nourriture, soit respectivement 670 millions et 630 millions de tonnes.Mais pour des raisons différentes.
Dans les pays en développement, les pertes alimentaires sont importantes «aux stades de la production, de la récolte, de l'après-récolte et de la transformation», en raison notamment d'infrastructures défaillantes et de technologies dépassées».
Dans les pays industriels, le gaspillage de nourriture, «est trop souvent le fait des commerçants et consommateurs qui jettent à la poubelle des aliments parfaitement comestibles». En Europe et en Amérique du Nord, chaque consommateur gaspille entre 95 et 115 kg par an.
Soulignant, que «les pertes et le gaspillage alimentaires entraînent la dilapidation des ressources, notamment l'eau, la terre, l'énergie, le travail et le capital», les auteurs du rapport apportent des suggestions pratiques.
Dans les pays en développement, la FAO propose «le renforcement de la chaîne d'approvisionnement alimentaire en facilitant l'accès direct des petits paysans aux acheteurs». Les secteurs privé et public devraient également investir davantage dans les infrastructures, le transport, la transformation et l'emballage.
Pour les pays industriels, la FAO met en cause les normes de qualité qui «exagèrent l'importance de l'aspect extérieur», entraînant la perte de «grandes quantités d'aliments». Elle appelle donc les consommateurs, «disposés à acheter des produits dont l'aspect n'est pas exactement conforme aux normes pourvu qu'ils soient sûrs et bons», à exercer leur influence sur ces normes.
Autre suggestion: la vente directe des produits de la ferme au consommateur, donc sans se conformer aux normes des supermarchés, et l'utilisation par les organisations commerciales et caritatives de produits destinés à la poubelle «mais encore acceptables en termes de salubrité, goût et valeur nutritive».
D'une façon générale, il conviendrait de changer les habitudes du consommateur, «généralement poussé à acheter plus de nourriture qu'il n'en a besoin». En finir avec les promotions du genre «Trois pour le prix de deux», les plats surdimensionnés déjà cuisinés ou les buffets à prix fixes qui poussent le client à remplir abondamment son assiette.
«Il convient de faire comprendre aux consommateurs des pays riches qu'il est inacceptable de jeter inutilement à la poubelle de la nourriture qui aurait pu servir», conclut la FAO pour laquelle «l'éducation à l'école et les initiatives politiques constituent de bons points de départ».

REF.: