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mercredi 27 mars 2013

Jujubes gratiche dans tout mauvais dépanneurs ?


3720 $ d’amende pour une erreur de 30 ¢

Un produit étiqueté 2,59 $ mais vendu 2,89 $ coûte très cher à un entrepreneur

PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, STÉPHAN DUSSAULT
Un employé d’une station-service a refusé de donner un sac de jujubes à un client qui lui a mentionné un écart entre le prix affiché et le prix à la caisse. Ce qui a conduit l’OPC à imposer une amende de 3720 $ au propriétaire de la station.









Le propriétaire d’une station-service de Montréal vient d’apprendre qu’on ne badine pas avec la politique d’exactitude des prix.
Plus de trois ans après la bourde d’un de ses employés qui lui a coûté très cher, Léon Méthot ne décolère pas. Au point qu’il a fallu lui tirer l’oreille pour qu’il raconte sa mésaventure au Journal.
L’histoire commence bêtement en octobre 2009 dans sa station-service Esso du boulevard de Maisonneuve, à Montréal.
Un client achète un sac de jujubes. Le prix affiché sur le contenant est de 2,59 $. Une fois à la caisse, le lecteur optique affiche 2,89 $.
Un écart de seulement 30 ¢, mais le consommateur connaît ses droits. Il sait qu’en cas d’écart de prix, le commerçant doit lui donner les jujubes, étant donné que les sacs ne sont pas étiquetés individuellement.
Cher le jujube
Or, la bourde la plus importante a été commise par l’employé, qui a refusé de lui donner le sac de jujubes.
Le client n’a fait ni une ni deux, il a porté plainte à l’Office de la protection du consommateur (OPC).
L’enquêteur de l’OPC a constaté l’erreur, et un très long processus judiciaire a commencé, pour se terminer le 20 mars dernier lorsque le détaillant a été condamné à verser une amende totale de 3720 $, soit 2510 $ pour la station-service Esso et 1210 $ pour le dirigeant de la station-service, Léon Méthot.
Sévère
«C’est une amende très sévère, peste M. Méthot. Mais bon, j’ai payé et je veux passer à autre chose.»
«C’est un privilège que nous accordons aux entreprises, de ne pas étiqueter les produits. Cette mesure désavantage le consommateur», rappelle Réal Coallier, directeur régional à l’OPC.
«C’est pourquoi il faut que ce privilège soit bien utilisé, poursuit-il. Des amendes dissuasives vont les inciter à être vigilants et à bien informer leurs employés sur les mesures à adopter en cas d’erreur.»
Léon Méthot dit qu’il explique bien les choses à ses employés. «Et celui qui a refusé de donner le sac de jujubes au client a été congédié», assure-t-il.
Cette politique de prix est appliquée de façon inégale, même 12 ans après sa mise en vigueur. Si les erreurs de prix sont toujours fréquentes, les excuses invoquées pour ne pas donner le produit sont encore nombreuses, a récemment constaté le Journal.
Une fois, on nous a dit qu’un employé était en train d’ajuster les prix au moment de l’erreur. À un autre moment, on a prétendu que l’erreur pouvait être corrigée sans frais tant que le montant n’avait pas été payé par le consommateur. Des explications qui ne tiennent pas la route.

• Dans de très rares cas, le prix à la caisse est plus bas que celui indiqué sur la tablette. C’est alors le plus bas des deux prix qui prévaut, dit la loi.


mardi 12 mars 2013


Vol dans les parcomètres

Deux employés municipaux auraient dérobé l’argent des contribuables







Ce serait la première fois, à Montréal, que des employés sont accusés d’avoir volé les recettes des parcomètres. «Nos systèmes sont très sécurisés, d’où notre surprise», a dit un porte-parole de Stationnement de Montréal.


Deux cols bleus de la Ville de Montréal auraient volé des dizaines de milliers de dollars en argent comptant provenant des parcomètres, a appris notre Bureau d’enquête.
L’affaire, qui avait été soigneusement cachée au public jusqu’ici, prend les allures d’une véritable crise de confiance chez Stationnement de Montréal (SDM), l'organisme qui gère les parcomètres.
À tel point que, depuis quelques semaines, tous les employés qui font la tournée des boîtes de perception pour récolter l’argent sont systématiquement suivis par des agents de la firme de sécurité Garda, selon nos informations.
Richard Bellavance, 52 ans, et Jean-Michel Songue, 28 ans, ont été arrêtés le 23 janvier dernier par la police de Montréal. Les deux employés travaillaient en équipe à la collecte des parcomètres.
La police les soupçonne d’avoir volé une somme d’argent considérable. «Ils ont été pris sur le fait, et très clairement», relate Pierre Lalumière, directeur des communications et des relations publiques pour SDM.
Fraude, vol, complot
Chacun des deux comparses a été accusé de fraude, de complot et de vol de plus de 5 000$. Des accusations sérieuses qui peuvent mener à un emprisonnement maximal de 14 ans.
«Dans notre organisation, le vol, c'est inacceptable», soutient le porte-parole, qui rappelle qu’il s'agit ici de «l’argent des contribuables».
Bellavance et Songue, qui travaillaient pour SDM «depuis plusieurs années», ont également été suspendus sans solde, immédiatement après leur arrestation.
Pour l’instant, SDM ne veut pas s’avancer sur la somme exacte qui aurait été dérobée. «L’enquête est en cours, on découvre d’autres choses à mesure qu’on avance», indique Pierre Lalumière.
« Inacceptable »
À Montréal, seuls les cols bleus peuvent s’occuper de la perception de l’argent dans les parcomètres. Et selon Michel Parent, président du syndicat des cols bleus, la soixantaine de personnes qui sont affectées à cette tâche ne font pas l’objet d'une enquête de sécurité. Le chef syndical n’en voit d’ailleurs pas l’utilité.
«L’opérateur de l’usine d’eau potable peut faire bien plus de dommages que quelqu’un qui ramasse des 25 cents», illustre-t-il, tout en affirmant lui aussi que le vol est «inacceptable».
Parent blâme en partie l’employeur. «Si des employés ont réussi à voler de l’argent pendant un certain temps, c’est sûr qu’il y a un patron qui dort au gaz», estime-t-il.
Au moins jusqu’à la fin de l’enquête, la surveillance systématique des cols bleus qui récoltent l’argent des parcomètres se poursuivra.
«Les employés n’aiment pas nécessairement ça, parce qu’ils ressentent un certain stress d’être surveillés», reconnaît Pierre Lalumière.
– Avec la collaboration d’Anne-Laure Favereaux, Recherchiste à notre Bureau d’enquête


vendredi 25 janvier 2013

Commission Charbonneau: Selon l'ingénieur véreux "Michel Lalonde" 25% des extras allaient à des partis politiques

Commission Charbonneau - 25% des extras allaient à des partis politiques
Michel Lalonde 
Photo: TVA Nouvelles

25% des extras allaient à des partis politiques


MONTRÉAL - L'ingénieur Michel Lalonde, président de la firme Génius Conseil, a confirmé mercredi que le gonflement d'extras lors de l'exécution de certains contrats publics de la Ville de Montréal servait à financer les partis politiques.
Le stratagème était simple : la firme de génie-conseil privée avec qui la Ville sous-traitait pour la conception et la surveillance de ses chantiers, faisait en sorte d'«accommoder» les entrepreneurs en gonflant les coûts réels des contingences survenus au cours des travaux.

«On regardait le projet et on trouvait un compromis plus avantageux sur les quantités, ça arrivait aussi dans les extras, a dit M. Lalonde. Ils étaient réels, mais on avait une ouverture d'esprit positive.»
Dans ces gonflements d'extras, tout le monde y trouvait son compte, a expliqué Michel Lalonde.
L'entrepreneur recevait l'argent, puis il reversait 25% de cette somme en argent comptant à la firme de génie-conseil.
Enfin, «cet argent servait au financement des partis politiques», a ajouté Michel Lalonde, venant ainsi confirmer ce que Luc Leclerc, ancien ingénieur à la Ville de Montréal, avait expliqué un peu plus tôt lui aussi devant la commission.
Lalonde mentionné par Zambito
De l'encre a déjà coulé au sujet de Michel Lalonde devant la commission Charbonneau. En effet, l'ex-propriétaire d'Infrabec, Lino Zambito, a rapporté cet automne une conversation surprenante qu'il a eue avec l'ingénieur.
En 2005, alors que Zambito venait de présenter la plus basse soumission pour un contrat de réfection d'égout d'une dizaine de millions de dollars, l'ingénieur lui aurait indiqué de faire appel à la firme Tremca pour se fournir en tuyaux.
«M. Lalonde avait été très clair avec moi : "Si tu veux que le projet se fasse, les tuyaux doivent être achetés chez Tremca au prix qui a été déterminé, avait dit M. Zambito. On va te compenser. Et la différence de 300 000 $ de tuyaux, c'est le montant que les gens de Tremca doivent remettre à M. Abdallah, pour que le projet soit octroyé par la Ville de Montréal".»
«Moi, dans ma tête à moi, c'était clair qu'il y avait une entente entre Tremca et M. Abdallah, avait alors ajouté Lino Zambito. Si je voulais exécuter le contrat, je n'avais pas le choix d'acheter mes tuyaux chez Tremca.»
Michel Lalonde a également rencontré l'homme d'affaires Paolo Catania à de multiples reprises au club privé 357c, avec plusieurs personnes qui gravitaient autour du controversé projet du Faubourg Contrecoeur.
Le cheminement de Génius Conseil
Le président de Génius Conseil a indiqué avoir pris part au financement pour Vision Montréal, du temps de Pierre Bourque, et pour Union Montréal, un geste qu'il apparente à un «investissement», dans le but d'obtenir des contrats.
Afin de «planifier l'avenir», la firme Génius a tenté de se rapprocher d'Union Montréal - après avoir été proche de Vision Montréal, dans le passé. M. Lalonde a donc appelé Sammy Forcillo, un contact qui a mené à une rencontre avec Frank Zampino.
Via Sammy Forcillo, puis Frank Zampino, Michel Lalonde a été mis en contact avec Bernard Trépanier, son «principal» intermédiaire pour le financement d'Union Montréal.
À l'automne 2004, M. Trépanier lui propose d'allonger les billets. «Tu pourrais peut-être faire partie des firmes qui se positionneraient mieux pour des projets», laisse-t-il entendre. Du même coup, il lui demande 100 000 $ pour les élections montréalaises à venir, en 2005.
Par la suite, il lui propose d'établir un mode de financement permanent : pour chaque projet d'ingénierie obtenu à la Ville de Montréal, un montant équivalant à 3% sera prélevé pour renflouer la caisse électorale du parti.
Ces sommes étaient remises au bureau de Bernard Trépanier, enfouies dans une valise ou encore une enveloppe.
Accommodants avec les extras
Plus tôt, M. Lalonde avait indiqué être conscient du stratagème de collusion auquel prenaient part certains entrepreneurs, et de l'existence de fonctionnaires corrompus. Mais «jamais il n'y a eu de compromis sur la qualité», a-t-il assuré avec vigueur.
Le tout se déroulait dans un esprit de partenariat» avec l'entrepreneur. Si tout se passait bien, «on avait une ouverture d'esprit pour être plus accommodants envers les entrepreneurs», a expliqué M. Lalonde.
Les entreprises demandaient le paiement de certains extras, et ces derniers étaient examinés par les firmes privées d'ingénieurs avec «une ouverture d'esprit positive».
«On était toujours à l'intérieur de l'enveloppe et les travaux étaient bien faits», a néanmoins plaidé M. Lalonde, lorsque questionné sur un possible laxisme de la part de la Ville qui laissait toute la gestion des enveloppes budgétaires de certains contrats à des firmes de génie privées.
En tout début de témoignage, Michel Lalonde avait apporté son éclairage sur le partage du territoire entre les différentes firmes.
«Chacun avait naturellement établi son réseau avec les anciennes municipalités avant les fusions», ce que les firmes ont tenté de perpétuer par la suite. Mais la création de l'escouade Marteau a mis fin à la situation, a raconté Michel Lalonde.
De nos jours, entre 10 et 15 firmes se partagent les contrats à la Ville de Montréal, selon M. Lalonde.

Michel Lalonde avait  agi comme dénonciateur auprès de l'escouade Marteau dans le dossier du Faubourg Contrecœur !

Et son ami,Claude Millaire, lui participait à certains comités de sélection du MTQ, chargés d'octroyer les contrats publics au niveau provincial.Cela prouve que le Ministère "MTQ" est vraiment pourri jusqu'a l'os ! A quand une commission sur le MTQ ?$?




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jeudi 24 janvier 2013

Botnet = windows cracké et non un PC Spammé


États-Unis abritent le plus grand nombre de serveurs de réseaux de zombies, dit McAfee
Avec 631 serveurs commandement (ou grappe de PC)et de contrôle actifs, aux États-Unis dépasse de loin tous les autres pays quand il s'agit de logiciels malveillants (une Joke.....!)ordinateurs zombies contrôlés, indique le fournisseur d'antivirus.
(NDLR: Avertissement,................Si tout le monde focus sur le Malware et le Spam ,on restera dans le champ et nous ignorons que ce sont tous des copies non légales de windows infectés avec du code de hacker,qui entretient ce Chaos.Et, il n'y a pas de loi pour restreindre l'utilisation de copie(système d'exploitation) illégalement acquise gratuitement sur le Net)!$!

par Lance Whitney Janvier 24, 2013 08:33 PST
Les Etats-Unis sont responsables du plus grand nombre de serveurs de réseaux de zombies dans le monde, selon les nouvelles données de McAfee.
Une carte et une liste des principaux pays postées par McAfee hier montrent la plus grande concentration de serveurs de réseaux de zombies pour être aux États-Unis, avec 631. C'est plus de deux fois et demie plus élevé que le deuxième pays sur la liste - les îles Vierges britanniques avec 237.
Les Pays-Bas ont pris la troisième place avec 154 serveurs, suivis par la Russie avec 125, l'Allemagne avec 95, et la Corée avec 81. Parmi le Top 10, le Canada a réussi le meilleur avec seulement 38 serveurs répertoriés.Botnet servers around the world.
Un botnet décrit un groupe d'ordinateurs qui ont été compromis par des logiciels malveillants. Par conséquent, ces ordinateurs, ou des zombies, peuvent être contrôlés par des cybercriminels pour envoyer du spam, des virus, et même distribuées par déni de service et les attaques sur d'autres ordinateurs. Les criminels utilisent commandement et de contrôle, ou de C & C, les serveurs d'émettre des commandes pour les ordinateurs sans méfiance dans le réseau de zombies.
McAfee liste peut ne pas être tout à fait exact, cependant, puisque les méchants ne peuvent usurper l'emplacement d'un serveur C & C pour le faire paraître comme si c'était dans un pays différent. Quel que soit le classement, les botnets constituent l'une des menaces les plus graves de sécurité sur Internet, car ils peuvent potentiellement affecter des millions d'ordinateurs.Donc,c'est minimum 1,262 millions d'ordi infectés(et le mot est faible),avec 1,262 Millions de copies de windows illégales ou avec une licence XP désuette ,sans droit a une mise a jour de Microsoft !

Serveurs de réseaux de zombies à travers le monde.
(Crédit: McAfee)
Les autorités policières se sont efforcés de mettre créateurs de botnets plus derrière les barreaux.
L'année dernière a vu l'arrestation et la condamnation d'un hacker qui avait tourné 72.000 ordinateurs en zombies. En mai, le créateur du fameux botnet Bredolab a été condamné à quatre ans de prison. En Décembre, Facebook a aidé le FBI pour faire tomber un gang qui a créé un botnet de 11 millions d'ordinateurs infectés.
Mais les cybercriminels garder intensifier leur jeu en libérant plus de logiciels malveillants. Dernière Septembre, un rapport de McAfee trouvé logiciels malveillants augmente à un rythme plus rapide qu'à n'importe quel autre moment au cours des quatre dernières années.
(Via The Next Web)


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lundi 21 janvier 2013

Sous-traitant son travail a des chinois, il passe ses journées sur internet

Insolite - Sous-traitant son travail, il passe ses journées sur internet
 
Photo olly - Fotolia.com


SAN FRANCISCO - «Bob» était l'ingénieur informatique le plus apprécié de son entreprise aux États-Unis, qui travaillait bien et terminait toujours à l'heure; sauf que Bob sous-traitait son travail à une entreprise chinoise pendant qu'il passait ses journées à surfer sur internet.
Le cas de Bob a été découvert l'an dernier par une équipe de sécurité de l'opérateur américain de télécommunications Verizon, qui a raconté sur son blogue cette histoire, la «plus incroyable» de mémoire d'enquêteur.
Ni le nom de l'employé ni celui de son entreprise n'ont été dévoilés.
Verizon a commencé à enquêter sur une mystérieuse connexion sécurisée qui venait de Chine vers le réseau interne d'une entreprise basée aux États-Unis.
Mais l'opérateur n'a pas trouvé de manoeuvres d'espionnage industriel: à la place ses enquêteurs ont découvert un salarié qui passait ses journées à faire semblant de travailler à son bureau pendant qu'une société chinoise accomplissait sa tâche en échange d'une petite partie de son salaire.
Selon Andrew Valentine, qui a publié cette histoire sur le blogue Verizon RISK Team, Bob pourrait avoir eu également recours aux services d'autres entreprises pour faire accomplir son travail.
«Au final, il apparaît qu'il gagnait plusieurs centaines de milliers de dollars par an et qu'il ne payait que 50 000 dollars à la société chinoise de conseil qu'il mettait à contribution», a expliqué M. Valentine.
«Mais le meilleur c'est que toutes ces dernières années cet employé a reçu des compliments pour son travail. Ses rapports étaient propres, bien écrits et remis en temps et en heure», a ajouté l'expert.
Il était même décrit comme «le meilleur développeur de l'immeuble».
Une journée au travail typique pour Bob commençait par un peu de navigation sur le réseau social Reddit et une séance de visionnage de vidéos de chats avant d'aller déjeuner.
L'après-midi était consacrée au site de commerce en ligne eBay, à Facebook et LinkedIn. Bob terminait sa journée avec un petit courriel à ses supérieurs pour les informer de l'avancement de ses projets.
Verizon n'a pas donné de précisions sur cet homme, un tranquille père de famille âgé d'une quarantaine d'années, employé de longue date dans sa société.



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mardi 15 janvier 2013

Corruption 101 ?

Les rouages de la corruption

Pots-de-vin aux fonctionnaires, pizzo à la mafia, collusion entre soumissionnaires, financement illégal des partis politiques… Avec les audiences de la commission Charbonneau sur l’industrie de la construction, le Québec découvre, mi-cynique, mi-éberlué, à quel point la corruption pourrit ses institutions. Comment a-t-on pu en arriver là?
Pour avoir un petit cours «Corruption 101», Jobboom a rencontré Jonathan Goyette, professeur adjoint au Département d’économique de l’Université de Sherbrooke. Membre du Groupe de recherche en économie et développement international, il s’intéresse aux conséquences de la corruption sur la croissance économique des pays en développement. Après avoir passé quelques années en Côte d’Ivoire, où il a pu observer la petite et la grande corruption au quotidien, il se penche ces jours-ci sur les récits de corruption et de trafic d’influence qui s’étalent au grand jour dans la Belle Province.
JOBBM   D’où vient la corruption? 
Jonathan Goyette La corruption survient là où il y a des failles dans l’administration de l’appareil gouvernemental. Il peut s’agir de lois ou de règles qui sont confuses ou de documents peu clairs. Des individus intelligents et malhonnêtes perçoivent ces failles et les utilisent à leur avantage.
 Au Québec, quelles sont ces failles? 
JG Selon les faits relevés à la commission Charbonneau, les règles entourant l’octroi de contrats publics manquaient de clarté. La présidente de la commission a aussi noté un manque de communication entre les différents organes qui devaient gérer les contrats.
Par ailleurs, si l’octroi des contrats est seulement basé sur le prix (en fonction du plus bas soumissionnaire), comme c’est le cas à l’heure actuelle, il y a une porte ouverte à la manigance : les prix peuvent être manipulés. Il peut y avoir de la collusion entre les entrepreneurs, si ce n’est de la corruption pure et simple, avec des pots-de-vin versés aux employés municipaux afin de connaître les prix des autres soumissionnaires. Je crois qu’un système d’octroi qui ne serait pas seulement basé sur les prix, mais aussi sur les compétences, pourrait limiter les abus comme ceux que nous avons vus.
 Quelle différence voyez-vous entre la corruption ici et celle dans les pays en voie de développement?
JG Au Québec, on observe ce que j’appelle la grande corruption : des individus (fonctionnaires et entrepreneurs) ont manipulé l’octroi de contrats pour pouvoir blanchir de l’argent et utiliser cet argent pour financer des partis politiques. On va voir autant, sinon plus de grande corruption dans un pays en voie de développement, mais la différence, c’est surtout sur le plan de la petite corruption, soit les petits bakchichet autres «pourboires» qui sont exigés par des employés de l’État. Dans certains pays, c’est à se demander si une bureaucratie complexe n’est pas mise en place justement pour faire en sorte que ceux qui font la queue offrent des pots-de-vin pour accélérer le service. Prenons le nombre de jours pour obtenir un permis de construction pour un entrepôt, par exemple. Il est de 1 030 jours en Haïti, comparativement à 73 jours en moyenne au Canada. Celui qui a assez d’argent va payer les bureaucrates pour obtenir un service accéléré.
Dans les pays en voie de développement, on observe aussi que, même si les salaires sont très bas dans la fonction publique, les emplois y sont très convoités. C’est un secret de Polichinelle : on sait qu’il y a un moyen de faire de l’argent avec les pots-de-vin une fois en poste. Ça fait partie de la culture.
Ici, la corruption vise plutôt l’obtention de contrats lucratifs avec le gouvernement. Les contrats ne sont pas donnés aux entreprises les plus efficientes ou capables de réaliser les projets à moindre coût pour les contribuables. On les octroie aux entreprises capables de payer les plus gros pots-de-vin aux fonctionnaires ou aux collecteurs de fonds des partis. Une fois que le système est instauré, il y a un groupe restreint d’entrepreneurs qui surveillent leur terrain et qui fixent les prix : il faut être «dans le club». Les entrepreneurs indépendants et honnêtes sont exclus.
 Et quelles sont les conséquences de la corruption?
JG Dans les pays en développement, la conséquence la plus importante est une baisse de l’investissement et de la croissance économique, car la corruption décourage les investisseurs de monter des projets. Dans ces endroits, où on observe des problèmes de crédit importants, c’est déjà difficile de débloquer un cash flow pour financer un projet. En plus, une taxe arbitraire sous forme de pot-de-vin risque de vous tomber dessus en cours de réalisation. Résultat : beaucoup de projets viables ne voient pas le jour, faute de promoteurs avec les reins assez solides. Chez nous, on pourrait croire que la corruption décourage les entrepreneurs indépendants de monter des projets de qualité, sachant qu’ils seront exclus.
La corruption cause aussi une délégitimation de la démocratie et de l’économie de marché dans l’opinion publique. En 2010, selon Transparency International (un organisme qui surveille la corruption dans le monde), environ 62 % des Canadiens croyaient que la corruption avait augmenté au Canada dans les 3 dernières années. Et lorsqu’on leur demandait de nommer les organisations les plus corrompues au Canada, c’était les partis politiques qui ressortaient le plus. Le phénomène n’est pas présent qu’au Québec, il est partout au pays.
Enfin, l’une des conséquences dont on ne parle presque jamais, c’est le détournement de talents. Des gens intelligents passent leur temps à chercher comment extraire des rentes et des avantages du système public à travers la corruption. Que se passerait-il s’ils s’ingéniaient plutôt à développer des idées créatrices de richesse et d’emplois?
 À qui profite la corruption? 
JG Dans les pays en développement, elle profite aux individus qui empochent les pots-de-vin et qui peuvent mettre l’argent en banque à l’extérieur du pays. Au Québec, ça profite à des groupes. Il y a le groupe d’entrepreneurs qui se partagent les contrats, ensuite il y a l’organisation mafieuse qui récolte une rente de tout ça et enfin, il y a les politiciens qui en profitent en augmentant leur financement électoral et ainsi leurs chances d’être élus ou réélus.
 Quelles sont, selon vous, les pistes de solutions?
JG Il y a différentes avenues. Dans les pays en développement, verser un meilleur salaire aux fonctionnaires peut donner de bons résultats, car les conséquences de se faire pincer – perdre son emploi et renoncer à un salaire élevé – deviennent plus importantes. Mais pour ça, il faut qu’il y ait plus de mécanismes pour débusquer la corruption. Car si on augmente le salaire d’un employé, mais qu’il court peu de risques d’être pris, il va continuer à accepter des pots-de-vin. Singapour est un bon exemple à cet égard. Les fonctionnaires y gagnent les salaires les plus élevés au monde. Mais il y a aussi des règles strictes et des amendes très élevées, voire des peines de prison, pour les écarts de conduite. Ces deux facteurs ont permis d’attirer beaucoup d’investissements et de hausser le niveau de vie pour une bonne partie de la population.
 Et quelles seraient les solutions spécifiques au Québec? 
JG En ce moment, les médias accordent beaucoup d’importance à la corruption, mais dans quelques mois, lorsque la commission Charbonneau sera terminée, que va-t-il se passer? Il va sûrement y avoir des améliorations sur le plan bureaucratique, mais les fraudeurs sont assez rusés : dès qu’il va y avoir de nouveaux systèmes, certains vont trouver de nouveaux moyens pour les contourner.
Les solutions durables passent par la création d’organes de surveillance totalement indépendants et détachés de l’appareil politique. On pourrait même envisager que la direction de ces organes obéisse à une rotation fixe, afin d’éviter toute «contamination» par le parti au pouvoir. En ce sens, la création de l’Unité permanente anticorruption est une bonne nouvelle. Mais il faut s’assurer qu’il y ait des ressources efficaces pour ceux qui veulent dénoncer. Par exemple, il devrait y avoir un protecteur du citoyen auprès duquel les entrepreneurs pourraient formuler des plaintes de manière anonyme contre le harcèlement. De même, un travailleur qui serait témoin de corruption de la part de son employeur devrait pouvoir se tourner vers des ressources solides. On parle de crime organisé. Il faut que les délateurs soient protégés.


vendredi 28 décembre 2012

dimanche 16 décembre 2012

A la SQ faut surtout pas utilisé des fonds d’enquête de façon «inappropriée»

Utilisation de fonds - L'ex-patron de la SQ visé par une enquête
L’ex-directeur général de la Sûreté du Québec, Richard Deschesnes. 
Photo Archives / Agence QMI


MONTRÉAL – L’ex-directeur général de la Sûreté du Québec ainsi que deux de ses anciens bras droits font l’objet d’une enquête criminelle à la suite d’allégations selon lesquelles ils auraient utilisé des fonds d’enquête de façon «inappropriée» et «non-conforme aux politiques de gestion».
L’ex-patron Richard Deschesnes, ainsi que l’ancien directeur-général adjoint aux enquêtes criminelles Jean Audette, tous deux toujours officiellement toujours actifs, ont été relevés de leurs fonctions.


Utilisation de fonds

L'ex-patron de la SQ visé par une enquête


Quant à Steven Chabot, lui aussi un ancien patron des enquêtes criminelles, il est actuellement à la retraite.
Selon les allégations, des dépenses provenant du fond spécial d’opérations auraient été faites de façon inappropriée. Il s’agit d’un fond secret destiné aux enquêtes secrètes et importantes.
Selon ce qui transpirait mardi de cette affaire, rien n’indiquait que ces fonds auraient été utilisés à des fins personnelles.
Mis au fait de ces allégations, le nouveau directeur de la SQ, Mario Laprise, a avisé le ministre de la Sécurité publique, comme le veut l’article 286 de la loi de police.
«Le ministre a mis en place un groupe d’enquêteurs civils et indépendant qui inclut des policiers retraités ayant de l’expérience en enquêtes criminelles», a indiqué le lieutenant Michel Brunet, de la SQ.
Selon nos informations, l’équipe est formée de membres retraités de la Sûreté du Québec et de la police de Montréal.
Collaboration
Ils seront appuyés par un procureur qui travaillera sous la gouverne de la Direction des poursuites criminelles et pénales.
La nouvelle a eu l’effet d’une bombe, mardi, dans le Grand quartier général de la rue Parthenais. Il s’agit d’un second coup d’éclat à la Sûreté du Québec, depuis le renvoi de M. Deschesnes, le 10 octobre.
Les trois personnes visées par l’enquête ont toujours eu une réputation irréprochable et étaient estimées de leurs collègues.
«La Sûreté du Québec va collaborer pleinement à cette enquête», a dit M. Brunet.



REF.:

mercredi 5 décembre 2012

Coupable : Les grandes corporations ou Obama ? .....Devine !


Cette semaine aux Francs-Tireurs, Patrick Lagacé s'entretient avec le journaliste et essayiste John R. MacArthur qui dirige depuis 1983, le Harper’s Magazine, le plus ancien mensuel des États-Unis. Alors que ses écrits sont fortement marqués à gauche, il s’avère être l’un des critiques les plus virulents de l’administration Obama, qu’il accuse d’avoir déçu les espoirs de réformes qu’avait suscités son élection en 2008 et d’être, comme d’autres Présidents avant lui, à la solde des grandes corporations. Suite à la réélection d’Obama et du ton conciliant de son discours de victoire, doit-on s’attendre à un glissement de plus en plus marqué de son administration vers la droite? MacArthur, de son bureau new-yorkais, analyse la situation sans ménagement : «Obama est un démocrate... vendu !»Obama comme tous les autres ne feront rien sans l'$ des grandes corporations,qui dirige la Maison Blanche! Comme on ne peut pas éliminer l'argent,alors les corpos reigne en Roi et Maîtres ! Tous les présidents courbe l'échine face a eux ;-)


Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh! t'es pas assez Franc pour dire que c'est les grandes Corporations qui dirige les pantins de la Maison Blanche ,......Obama ...............Pantin,regarder donc les ficelles ;-) au bout c'est eux $$$$666$$$$

REF.:  Émission 381,

mardi 4 décembre 2012

C ki l'cave ?

Si vous travaillez comme gérant ou gardien de sécurité dans un centre commercial, et que votre patron découvre que vous avez profité de votre position privilégiée pour faire des vols à l’étalage pendant trois ans, croyez-vous que vous allez partir avec une prime de départ ?
Non : il va vous sacrer dehors à coups de pieds dans le cul, et vous l’aurez bien mérité.

LE GOUDRON ET LES PLUMES

Mais dans les postes de haute direction, c’est différent.
Vous pouvez mettre votre entreprise dans le rouge, et arnaquer sans vergogne vos patrons et vos actionnaires pendant dix ans, vous allez partir avec une enveloppe bourrée d’argent.
Idem pour les élus.
C’est écrit en toutes lettres dans votre contrat : quelles que soient les conditions de votre départ — même si on vous sort de force de votre bureau à cheval sur un rail de chemin de fer avec du goudron et des plumes, dans le déshonneur et dans la honte, comme dans les albums de Lucky Luke —, vous avez droit à votre bonus, histoire de vous aider à « faire la transition » vers votre prochain boulot.
(…)

L’ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt a reçu 250 000 $ en prime de départ, l’ex-maire de Mascouche Richard Marcotte, 160 000 $, et Frank Zampino, l’ancien bras droit de Gérald Tremblay, 168 000 $.
Quant à Pierre Duhaime de SNC Lavalin, il a empoché 4,9 millions quand on l’a relevé de ses fonctions.
Faites-vous montrer la porte, passez Go sous les huées et recevez un joli magot. C’est ce qu’on appelle être en business.

Le blogue de Richard Martineau

Les parachutistes (extrait)

- 3 décembre 2012 REF.: Texte au complet sur le site du Journal de Montréal

jeudi 25 octobre 2012

Commission Charbonneau Surprenant n'agissait pas seul


MONTRÉAL - Dans son témoignage lundi après-midi devant la commission Charbonneau, Gilles Surprenant a continué d'expliquer le stratagème de collusion utilisé pendant de nombreuses années et a affirmé ne pas avoir été le seul à y participer.
Questionné longuement, «Monsieur TPS» a fini par nommer ses supérieurs directs de l'époque à la Ville de Montréal soit Yves Themens et Robert Marcil.


Le rôle de M. Themens était de s'assurer que le contrat soit accepté par le comité exécutif.
Vers 2005, Luc Leclerc, collègue de Surprenant, lui aurait confié que leur patron Robert Marcil aurait exigé d'être payé par Nicolo Milioto. Robert Marcil aurait dit, selon le témoignage de M. Surprenant, «Leclerc et Surprenant ont assez récolté, c'est à mon tour maintenant».
M. Suprenant a aussi avoué que d'autres personnes recevaient elles aussi des pots-de-vin. Il a entre autres nommé Luc Leclerc, François Therriault et Michel Paquet.

Jusqu'à 35% d'augmentation

Dès les années 2000, les contrats auraient commencé à augmenter de 25, 30 et même 35%.
Quand des fonctionnaires de la Ville de Montréal posaient des questions sur ces augmentations, on expliquait que c'était dû à l'augmentation du prix du pétrole.

«On oublie le 1%»

Les pots-de-vin remis par les entrepreneurs à M. Suprenant n'auraient jamais atteint 1% du prix des contrats, comme l'affirmait plutôt l'ex-entrepreneur Lino Zambito.

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Selon M. Surprenant, les entrepreneurs ne donnaient jamais de montant fixe ni de pourcentage de leur contrat. En règle générale, le montant tournait autour de 4000 $.
«Je me souviens que pour un contrat de 3,5 millions $, on m'avait donné 4500 $, mais c'était assez. Je ne pouvais pas aller me plaindre pour dire qu'il manquait de l'argent», a dit le témoin.
Lino Zambito aurait été le seul à donner un montant près du 1%, selon ce que souvient M. Suprenant.

«Monsieur TPS»

L'ancien ingénieur de la Ville de Montréal savait qu'on le surnommait «Monsieur TPS» (Taxe Pour Surprenant) ajoutant que le sobriquet ne venait pas de lui.
«Bien j'ai entendu parler de ça, a confirmé le principal intéressé. C'est venu à mes oreilles, mais je dois dire que ce n'est pas moi qui a inventé ce terme-là.»
Surprenant a avoué ne pas avoir un «sens de l'humour assez développé pour ça» et assure que le surnom doit venir d'un des entrepreneurs avec qui il faisait affaire.
«Il y avait peut-être dix entrepreneurs et moi. Il y a 90% de chance que ça vienne des entrepreneurs, on va s'entendre là-dessus.»

Un cartel de neuf entrepreneurs

L'ancien fonctionnaire de la Ville de Montréal Gilles Surprenant confirme les allégations de Lino Zambito selon lesquelles un cartel de neuf entrepreneurs se partageait les contrats d'égout à Montréal, à partir de l'année 2000.
Surprenant a nommé les mêmes firmes que celles mentionnées par l'ex-entrepreneur Zambito, les désignant comme membres d'un système collusoire qui fixaient les prix à leur guise.
Dans la liste fournie par l'ex employé municipal, on retrouve entre autres Construction F. Catania, Construction Garnier et Construction Catcan.
Pour aider ces entrepreneurs, Surprenant dit qu'il falsifiait les données du logiciel utilisé par la Ville de Montréal pour estimer le prix des contrats.
De cette façon, les entrepreneurs pouvaient soumettre des prix 25 à 30 % plus élevés que le véritable coût, et les contrats leur étaient tout de même octroyés.
En retour, il recevait quelques milliers de dollars pour chaque contrat, de la part de l'entrepreneur ayant remporté la mise. Par exemple, le pot-devin pouvait être de 5000 $, en argent comptant, pour un contrat d'une valeur de 1 million $.
Le système collusoire aurait commencé à s'effondrer à partir de 2006, lorsqu'une firme externe a fait remarquer que trois contrats avaient été approuvés à des prix trop élevés.

«3% au comité exécutif»

La taxe de 3% versée par un cartel d'entrepreneurs en construction n'était pas destinée au parti du maire de Montréal Gérald Tremblay, mais «au comité exécutif», a affirmé lundi matin l'ex-fonctionnaire Gilles Surprenant.
L'ingénieur a aussi expliqué devant la commission Charbonneau que selon sa compréhension, une autre redevance de 2,5% allait à «une organisation criminelle», désignée au cours des dernières semaines comme la mafia italienne par l'ex-entrepreneur Lino Zambito.
C'est Luc Leclerc, surveillant de chantier à la Ville et présenté comme un autre fonctionnaire corrompu, qui aurait informé Gilles Surprenant de l'existence de ces commissions.
Surpris, le commissaire Renaud Lachance a demandé au témoin de préciser ses propos. «Ce qu'on m'a dit exactement, c'est 3 % au Comité exécutif», a répété l'ingénieur.
Gilles Surprenant a corroboré plusieurs éléments du témoignage Lino Zambito.
Il a entre autres précisé que c'est à partir du moment où la liste des preneurs de cahiers de charge était publique, en 2000, que les activités de collusion sont devenues monnaie courante.

Au golf avec Vito Rizzuto

Gilles Surprenant a aussi expliqué qu'il avait rencontré Vito Rizzuto, le parrain de la mafia montréalaise, à deux reprises. La première fois, en 1995, c'était dans le cadre d'un voyage de golf en République dominicaine, dont tous les frais avaient été payés par Tony Conte, président de Conex Construction.
Le témoin a semblé retrouver la mémoire, pendant la fin de semaine, à propos de certaines informations ambiguës qu'il avait fournies jeudi dernier.
Il s'est entre autres souvenu que c'est Marcel Vallée, un employé de la Ville «qui travaillait aux finances», qui l'a mis en contact avec Frank Catania, l'entrepreneur qui lui a remis son premier pot-de-vin.
Au cours de la rencontre, Catania n'aurait pas dit «Les gens qui nous empêchent de manger, on les tasse», mais plutôt «Les gens qui nous empêchent de manger, on les élimine».
À partir de ce moment, le témoin, qui a avoué avoir obtenu 600 000 $ en pots-de-vin au cours de sa carrière, dit avoir eu peur pour sa sécurité.


REF.:

vendredi 5 octobre 2012

Gilles Cloutier a vendu la mèche et explique un stratagème des années 50

Stratagème vieux de plus de 50 ans,............. Duplessi le faisait,tout le monde le faisaient !
On donne au parti ,pour qu'il règne en Roi !
Pourquoi ?  pour que des Jobs soient assurées aux travailleurs ,par l'entremise des Groupes et Firmes d'ingénieurs,qui eux fleurte avec les élus qui ont le pouvoir de donner des subventions !

Oui,..............Gilles Cloutier vice-président adjoint au développement des affaires ,chez Roche lté groupe conseil,le savait et le faisait.

Gilles, c'est l'homme dans l'ombre ,spéçialiste de l'organisation d'élection et de financement politique.
Il s'agite dans les coulisses du pouvoir depuis les anbnés 50.Il a travaillé a l'élection de nombreux candidats.Pour les élections Provinçiales;Pierre-Marc Johnson,Robert Bourassa;aux élections Fédérales,Jean Chrétien,Paul Martin,Denis Coderre;aux élections Municipales,Maire Gérald Tremblay,Maire Bourque.

Gilles Cloutier,donnait des cadeaux ,louait même un chalet dans charlevois a Pointe au Pic pour ses ami$ !


Il donnait de l'argent pour décroché des contrats.C'est comme ça que sa marchait !

Marc-Yvan Côté (ex-député)devenu haut dirigeant chez Roche,payait les factures que Gilles Cloutier envoyait pour contribution politique et cadeaux.
Oui,vous savez Marc-Yvan Coté ,le gars dla Commission Gomery ?
Oui,Oui, en 2005 M.Coté dit avoir reçu 120,000$ du Parti Libéral en argent,pour donner aux candidats pour les élections en 1997.Vive la Parti Lib ;-)

Gilles Cloutier a donné 25,000$ pour l'usine d'épuration des eaux de Boisbriand,a Jean-Guy Gagnon (décédé)qui est l'organisation politique de solidarité Boisbriand.En faisant des fausses factures a Roche,l'argent se récupérait en contrat.


BPR Triax et Roche,étaient les 2 firmes choisit a l'unanimité pour ces contrats par soumissions truqués.Et de ces 2 firmes une seul a eut le contrat et c'est  infrabec de Lino Zambito.



Lino Zambito d'infrabec a enclanché son opération de charme auprès de la ministre Nathalie Normandeau(ex-Ministre des Affaires Municipales) pour avoir la subvention de 11 Millions $,et se contre l'avis de ses fonctionnaires conseilliers.


Alors des cadeaux en veut tu ? Mme Normandeau a eut des billets gratuit pour des spectacles de Madonna et Céline Dion ,gracieuseté de Lino Zambito ;-)



Donc,le vieux Gilles Cloutier a parlé a l'esquade Marteau pour se protéger des futurs accusations pour avoir dénoncé le vieux stratagème ,du temps de Mathusalem !




RDI.:

vendredi 14 septembre 2012

Marois et le PQ ferait fureur avec ..... quoi ?

voici,
simplement en abolissant ,toutes les taxes du Fédéral sur l'essence,au Québécois et n'importe qui d'intelligent accepterait ça ! On veut un pays ,on veut un pays disait les député a côté de Marois.
Et le regroupement des souverainistes , ? comme disait  Landry.

Dernièrement a 1,53 /Litre a Mtl ! Les journalistes nous font accroire que les détaillants font pas 3 mais 6 cents/L,....................belle JOKE ,12 ou 39 ! Lisez ça , et ça sans Cartel ajouté ;-) (on dirait une recette de grand maman dion)!
 On paye plus que 34% de taxes de toutes sorte sur ce liquide noir la !




Si Marois enlève la taxe d'ascise du Fédéral de 10 cents + 6 cents de taxes Fédéral + et règlemente la marge des détaillants a 6 cents(et non 10,4 cents ) = ça fait 20,4 cents/L ou  13,8 % de moins a payer au Fédéral LOL ! Du pétrole y en a au Québec,laisser entrer les pétrolière ,et déja y en entre lenew-Brunswick et Terre-neuve !



Question sondage : Croiyez-vous au trappe a essence ?
la réponse la semaine prochaine :-)

jeudi 13 septembre 2012

Au moins 1,2 millions de Québécois floués par le Cartel de l'essence

Cartel de l'essence

Recours collectif autorisé



Cartel de l'essence - Recours collectif autorisé
La décision de la juge de la Cour supérieure Dominique Bélanger fait en sorte que le recours s'étend à 23 villes additionnelles, situées plus à l'Est de la province.
Photo: Archives AFP


QUÉBEC – Nouveau rebondissement dans l'affaire du cartel de l'essence : la Cour supérieure a autorisé jeudi un recours collectif à l’encontre de distributeurs de carburant oeuvrant à l’extérieur des quatre centres urbains ciblés à l’origine par l’enquête du Bureau de la concurrence du Canada.
La juge Dominique Bélanger de la Cour supérieure a autorisé un nouveau recours déposé par l'Association de protection des automobilistes (APA) et Daniel Thouin concernant la vente d'essence dans 22 autres municipalités, dans les régions de l'Estrie, de la Beauce, de Québec et du Bas-Saint-Laurent.
Cartel de l'essence: un deuxième recours...

Le recours vise notamment Ultramar, le Groupe pétrolier Olco, les Pétroles Irving, Alimentation Couche-Tard, les Pétroles Cadrin, les Pétroles Global et Philippe Gosselin & Associés. Quatre employés de ces compagnies font aussi partie des intimés.
Un premier recours a été autorisé en novembre 2009, concernant les détaillants d'essence à Victoriaville, Thetford Mines, Sherbrooke et Magog. L'APA agit aussi comme corequérant dans le dossier.
Selon les prétentions de l'APA, les compagnies impliquées ne fixaient pas seulement les prix pour les quatre marchés concernés par les accusations portées par le Bureau de la concurrence, mais également pour plusieurs autres régions du Québec.
Les requérants soutiennent ainsi que les augmentations de prix faites de manière concertée par les intimés entraînaient aussi une hausse de prix de la part des stations-service opérées par des tiers.
À ce jour, 27 particuliers et sept entreprises ont plaidé coupables à des accusations portées par le Bureau de la concurrence liées à la fixation des prix de l'essence. Certains individus ont été condamnés à des peines de prison.
D'ores et déjà, le juge Bélanger a statué qu'aucun montant ne pourra être versé à titre de dommages exemplaires ou en dommages-intérêts dans l'affaire.
On ignore à quel endroit la cause sera entendue, ni à quel moment. L'APA est représentée par Me Guy Paquette du bureau Paquette Gadler de Montréal.


REF.: