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samedi 14 mai 2011

En 15 ans personne n'a rien vu sur son comportement et ses aptitudes professionnelles ?

Policier accusé d'agressions sexuelles - L'enquête préliminaire débutera en novembre
André Simard 
© Roger Gagnon/ Agence QMI

SAGUENAY – Le policier de Saguenay André Simard, accusé d'agressions sexuelles sur huit victimes, subira son enquête préliminaire en novembre prochain. La date a été fixée au 28 novembre 2011. Les huit plaignantes âgées de 18 à 33 ans seront alors entendues par le tribunal. La procédure qui déterminera si un procès est nécessaire pourrait prendre cinq jours.
Les crimes se seraient produits sur une période de 16 mois, entre le 1er juin 2009 et le 18 octobre 2010, dans le district de Chicoutimi.
L’agent André Simard a été formellement accusé de 17 chefs d’accusation, dont huit d’agression sexuelle, huit autres de trafic de drogue et un chef de bris de condition. Il a repris sa liberté le 26 janvier dernier.
Le patrouilleur de 38 ans compte une quinzaine d’années de service.
Il est suspendu par la police de Saguenay, mais il reçoit son salaire en partie. Il n’a pas d’antécédent judiciaire.
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lundi 9 mai 2011

L’économie ne pourra dépendre éternellement du pétrole........et vous le savez tous !

Alberta - L’économie ne pourra dépendre éternellement du pétrole
Le premier ministre de l'Alberta, Ed Stelmach. 
© Agence QMI

EDMONTON – Le pétrole ne sera pas toujours le principal moteur de l’économie albertaine, a prévenu jeudi le premier ministre de la province, Ed Stelmach.
Selon lui, bien que les revenus tirés du pétrole soient importants, l’Alberta a besoin d’une économie plus diversifiée pour assurer son avenir.
«Nous nous débrouillons bien pour une économie qui repose principalement sur une ressource, mais nous ne pourrons dépendre uniquement du pétrole dans le futur», a dit le premier ministre.
Son intervention coïncide avec la sortie d’un rapport sur l’avenir de la prospérité albertaine préparé par le Conseil pour la stratégie économique. Le document identifie une série de points clés pour soutenir l’économie de la province jusqu’en 2040, parmi lesquels les technologies de pointe, la prospérité des jeunes autochtones et l’implantation d’une nouvelle autorité pour la gestion de l’eau.
«Le monde change, et il change plus rapidement que nous l’avions prévu, a affirmé Ed Stelmach. Nous devons être prêts pour affronter ces changements ou nous aurons de sérieux problèmes ».
Le rapport a été préparé par des poids lourds des milieux économiques et académiques, incluant deux professeurs de l’Université d’Oxford, l’ancienne députée libérale Anne McLellan et la directrice générale de GE Canada, Elyse Allan.
D’une longueur de 112 pages, le document se concentre principalement sur les façons d’accroître les profits tirés des ressources énergétiques, d’élargir la base de l’économie et de prospérer dans un marché mondialisé.
Le président du Conseil pour la stratégie économique, David Emerson, a dit qu’au cours des 10 prochaines années, le gouvernement devra cesser d’utiliser les revenus provenant des ressources énergétiques pour soutenir ses opérations budgétaires. Cet argent devra selon lui être investi dans un fonds de l’avenir.

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Une journée dans la vie d'un «BS»

Reportage - Une journée dans la vie d'un «BS»
Michel Bergevin 
© Agence QMI

CHÂTEAUGUAY – La sonnerie du téléphone réveille Michel Bergevin à midi. Il se lève et zigzague parmi les bouteilles de bière vides qui jonchent le sol. Faux! C’est justement pour combattre les préjugés sur les assistés sociaux que Michel Bergevin a accepté de se confier à l’Agence QMI. Le Châteauguois de 56 ans a hésité avant de dire oui à une entrevue. « Je ne suis pas hyper excité de me faire encore plus étiqueter comme BS. J'ai peur de la réaction des gens », a-t-il admis.
En fait, M. Bergevin se lève ordinairement vers 7 h 30. « Je prends deux cafés, je lis les nouvelles sur internet, je déjeune puis je fais du ménage. Après le dîner, je vais faire du vélo, je prends des marches », raconte l'homme attablé dans son modeste logement, où il vit seul avec Lola, une chatte qu'il adore.
L'endroit est bien rangé. Les murs sont nus, à l'exception de deux cadres. Un cadeau de sa sœur et un tableau peint par son père. Ses parents l'ont toujours soutenu, souligne Michel Bergevin. Mais il fait tout son possible pour se débrouiller seul.
« Je passe de grandes parties de la journée à faire des calculs d'argent. Avec des petits montants », note-t-il. Comme il est considéré inapte au travail depuis un mois, Michel Bergevin reçoit le maximum de prestations de l'aide sociale, soit près de 900 $ par mois. Une fois payés, le loyer de 345 $, les télécommunications à 140 $, les cigarettes à 200 $, des frais d'intérêt de 30 $ sur une carte de crédit, des frais bancaires du même ordre, 40 $ pour des médicaments non couverts par l'assurance, la bouffe du chat et un remboursement de prêt de 65 $, il ne lui reste pas grand-chose pour l'épicerie.
Kraft Dinner
Pour garnir son garde-manger, M. Bergevin s'est déjà adressé à la Société Saint-Vincent-de-Paul. « Ce n’est pas évident de demander de l'aide », dit-il. Sa première démarche lui a laissé un goût amer.
« J'ai enlevé le Kraft Dinner de la boîte qu'on m'a offerte et les céréales sucrées que je n'aime pas. La personne m'a dit: “quoi, vous n'aimez pas ce qu'on vous donne?” Ce n’est pas parce qu'on est pauvre qu'on aime le Kraft Dinner! » a-t-il insisté.
Il a été étonné qu'on lui dise qu'il ne pouvait pas revenir avant trois mois.
Ha, mais s'il ne brûlait pas son argent en cigarettes… Inutile de le lui rappeler, il le sait. Depuis l'âge de 18 ans que M. Bergevin fume.
« J'ai essayé plusieurs fois d'arrêter de fumer, mais ce n’est pas facile quand tu n’as rien d'autre que ça », confie-t-il. Il pourrait couper internet. « Je m'ennuie énormément. Je me sens seul. Internet me permet de rester en contact avec le monde », fait valoir Michel Bergevin. Oui, mais comment a-t-il fait pour acheter un ordinateur, cette télé à écran plat de 32 pouces et ce vélo de route?
Deux bacs
Ces seules possessions de luxe de Michel Bergevin ont été payées avec les fruits de son travail. « J'ai deux bacs. Un en biochimie et un en informatique. J'ai travaillé une quinzaine d'années comme analyste en informatique. Je faisais un bon salaire », répond-il. Des problèmes psychologiques qui l'ont amené à consommer de la cocaïne lui ont fait perdre son emploi. Pendant 10 ans, il a survécu avec sa prime de départ conjuguée avec des petits boulots et l'aide de sa famille. Son inscription à l'aide sociale ne date que depuis six semaines.
Concernant sa santé mentale, Michel Bergevin a une « personnalité évitante ». Il lit la définition tirée de Wikipédia : « Les personnes atteintes de trouble de la personnalité évitante sont préoccupées par leur capacité à s'inclure dans une relation sociale de crainte d'être rejetées. Cette peur de rejet est si douloureuse que les sujets choisiront d'être seuls plutôt que de prendre le risque de communiquer avec les autres. »
« C'est moi à 180 %! » lance-t-il. Et c'est ce mal-être qui l'a conduit à la drogue. « Quand tu n’es pas bien dans ta peau, tu consommes. »
M. Bergevin a maintenant cessé de prendre de la coke et il se sent plutôt bien.
Même s'il est considéré comme inapte au travail, Michel Bergevin se cherche activement un emploi. « J'ai tout essayé sur le marché du travail. Entre autres, j'ai ramassé des concombres, j'ai coupé des légumes chez Saladexpress et ça m'a coûté deux doigts », dit-il en montrant la main touchée. « Dans la région, il n'y a que des emplois manuels et ce n'est pas mon fort. J'aimerais avoir un emploi dans un bureau. »
Rêve
Malgré ses difficultés, Michel Bergevin a encore des rêves. « Tout simplement, je rêve d'avoir une vie heureuse et équilibrée après avoir massacré mon succès dans la vie et forcément mon bonheur, dit-il. Plus concrètement, j'aimerais ne pas terminer ma vie dans la misère, autant psychologique qu'autrement.»

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vendredi 6 mai 2011

How to ? Comment remplir le recensement Canada 2011 ;-) c'tune farce ou quoi ???

Au Canada - Début du Recensement 2011
 

OTTAWA – Statistique Canada a annoncé que le Recensement de 2011 débutait ce mardi. Quelque 15 millions de ménages canadiens devraient recevoir leur trousse jaune par la poste.
Une lettre remplaçant l’habituel questionnaire papier sera envoyée à 60 % d’entre eux. Cette lettre contient les renseignements dont les répondants ont besoin pour remplir le questionnaire court en ligne.
Les ménages restants recevront un questionnaire papier dans les deux langues officielles.
Le questionnaire court, obligatoire pour tous les ménages, comprend 10 questions sur l'âge, le sexe, la situation matrimoniale et l'union libre, les liens familiaux, la langue et le consentement à diffuser les renseignements personnels au bout de 92 ans.
Le questionnaire long, rempli sur une base volontaire, sera distribué à un ménage sur trois dans un mois.
Les données recueillies par le recensement permettent notamment de planifier les services comme les écoles et les garderies.
En juin dernier, le gouvernement conservateur avait décidé de ne plus rendre obligatoire le formulaire long du recensement.





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jeudi 5 mai 2011

La société est de plus en plus psychiatrisée

Drames familiaux - Des dérapages imprévisibles
 
© Shutterstock / Agence QMI
Drames familiaux

Des dérapages imprévisibles

QUÉBEC - Les meurtres, les suicides et autres drames familiaux se succèdent dangereusement, mais les experts ont toujours de la difficulté à expliquer ces dérapages imprévisibles. Une mère se jette dans la rivière des Prairies avec sa progéniture, Cathy Gauthier-Lachance est emprisonnée pour la mort de ses trois enfants, un homme de 57 ans tue son ex âgée de 38 ans avant de se suicider, une mère et son fils de 9 ans sont trouvés sans vie à Saint-Élie-d'Orford, Adèle Sorella est accusée du meurtre prémédité de ses deux fillettes.
Ailleurs, Tobby Carrier est accusé du meurtre de son frère à Matane, le Dr Guy Turcotte est jugé pour la mort de ses enfants, un jeune homme de 24 ans aurait tué ses grands-parents en Gaspésie, Denis Philippon provoque volontairement deux accidents entre Plessisville et Saint-Ferdinand, tuant son fils de quatre ans, et deux frères de Laval. À cette longue liste s'ajoute la découverte des corps carbonisés de deux enfants, à Saint-Edmond-de-Grantham.
Des effets pervers
« Cela a toujours existé. Il n'y a pas grand-chose qui supporte l'idée selon laquelle il y a de plus en plus de drames semblables que par le passé. Il n'y a aucune étude sérieuse pour le démontrer. Il y a seulement une visibilité beaucoup plus grande. C'est la seule chose qui a véritablement changé », croit le psychologue Hubert Van Gijseghem, spécialisé dans ce type de tragédies. Selon lui, les histoires qui s'accumulent ne sont pas plus horribles qu'autrefois.
L'expert se demande toutefois si toute cette information détaillée entraîne un effet d'inhibition ou d'entraînement parmi le grand public.
« Pour des êtres fragiles et vulnérables, qui sont dans un état de grande détresse, d'avoir souvent l'information que d'autres ont trouvé cette solution, ça peut avoir un effet d'entraînement sur certaines personnes. Ce sont des gestes terribles, mais heureusement, ils restent forts rares. » Si les motifs sont parfois les mêmes, l'incompréhension persiste quant à découvrir le point de bascule, le moment précis où le père attentionné se transforme en criminel violent.
Des limites
« Je ne le sais pas. Je ne peux faire que des hypothèses. La mienne est qu'il s'agit d'une caractéristique de l'individu. Du narcissisme, de l'impulsivité ou une combinaison ? Ce n'est pas n'importe qui, qui va passer à l'acte. Ce que nous ne pouvons pas faire, c'est prédire. Peut-être qu'un jour nous allons pouvoir », ajoute M. Van Gijseghem.
Le professeur à la retraite de l'Université de Montréal utilise l'expression « masque de santé mentale » pour décrire une personne en apparence normale pour son entourage. Malheureusement, les réponses viennent trop tard, après le coup.
« Il y a une limite à ce qu'on peut prévoir. La psychologie, la psychiatrie et même la statistique ne disent pas tout. C'est difficile d'amasser des données et de valider des théories », explique le psychologue Marc-André Lamontagne, de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec.

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mardi 3 mai 2011

On peut transformer le caca en or ? Le pouvoir de l'or brune !

Insolite - Transformer des excréments en source d'énergie
 

CALGARY – Deux ingénieurs de l'Université de Calgary travaillent au développement d'un système qui vise la transformation des matières fécales et urinaires humaines en sources d'énergie. Les chimistes Ian Gates et Michael Kallos cherchent à doter des toilettes portables d'un système qui métamorphoserait l'urine et les excréments humains en une matière solide qui serait utilisée comme engrais agricole et gaz naturel. Les chercheurs affirment que leur concept pourrait aider à réduire les maladies et la mortalité chez les enfants dans les pays en développement.
«Nous voulons combiner les technologies existantes qui permettront de recycler quelque chose qui est néfaste pour la santé en une matière ayant une valeur pour la communauté», a expliqué Michael Kallos.
«Il y a environ deux milliards de personnes sur Terre qui sont privées d'un système d'égouts sanitaires, ce qui entraîne la pollution de l'eau. Ceci a pour résultat que 1,6 million d'enfants meurent de maladies liées à une contamination fécale chaque année», a ajouté Ian Gates.
Les deux chercheurs ont obtenu une subvention de 100 000 $ US de la Fondation Bill & Melinda Gates pour mener à terme leur projet. Cette bourse s'inscrit dans un programme mondial qui vise à trouver des solutions à des problèmes de santé et de développement grâce à des idées non conventionnelles.

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upside down ???