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vendredi 10 février 2012

Vidéosurveillance : Des Caméras dans le transport public


Vidéosurveillance - Capitale «protégée»
La présence des caméras dans les autobus a permis de réduire considérablement les actes de violence envers les chauffeurs. 
© Annie T Roussel / Agence QMI

QUÉBEC - Les caméras de surveillance prolifèrent à Québec depuis les fêtes du 400e anniversaire, en 2008. Les voies publiques sont scrutées comme jamais. Sur un kilomètre de marche, on compte jusqu'à dix caméras dans les secteurs les plus «hot» de la ville.
C'est le cas de la colline Parlementaire, qui abrite l'Assemblée nationale. Du parc de l'Amérique-Française jusqu'à la côte de la Potasse, en passant par l'avenue Honoré-Mercier, il y a une caméra aux 100 mètres!
Toutes ces caméras appartiennent à la division des transports de la Ville de Québec qui en possède 70 au total pour couvrir l'ensemble de son territoire. Avant les fêtes du 400e, on en comptait à peine une vingtaine. Ce réseau s'est développé indépendamment des autres systèmes de surveillance des édifices et des garages municipaux.
D'ailleurs, un groupe de chercheurs de l'Université Laval fait actuellement un inventaire plus poussé à ce sujet. On estime que les rues, les parcs et les stationnements représentent approximativement 1 % du nombre total de caméras répertoriées.
Place au spectacle!
La Ville de Québec justifie ces acquisitions par l'augmentation du nombre de spectacles de grande envergure présentés chaque été dans ses murs. Les caméras auraient pour objectif de faciliter la gestion des feux de circulation à distance.
«C'est très utile. Après le spectacle d'Elton John, l'année dernière, les gens ont pu quitter la colline Parlementaire en une heure et demie, alors qu'il y avait plus de 100 000 personnes sur place», a expliqué Jacques Perron, porte-parole.
Les images sont visionnées «au besoin» dans un centre opérationnel situé qui a été inauguré l'automne dernier dans l'arrondissement Beauport. Seul un cercle restreint d'employés municipaux constitué de policiers, de pompiers, d'ingénieurs, etc., ont accès à cet endroit névralgique.
«On peut suivre une trentaine de scènes en même temps», a laissé tomber M. Perron.
Des zooms super puissants
Ces caméras dernier cri installées à des poteaux d'éclairage ou de signalisation sont si puissantes, selon nos sources, qu'elles permettent de zoomer sur un enfant pour détecter la couleur de sa crème glacée.
Malheureusement, la demande du «Journal» pour visiter ces installations est demeurée lettre morte. Aucune nouvelle acquisition ne serait prévue pour 2012. La Ville considère que le territoire est assez bien couvert pour l'instant. L'achat des caméras fait suite à des décisions administratives.
Dans l'ensemble, l'industrie de la vidéosurveillance croît à un rythme de 10 % par année.


La Ville de Québec, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) ainsi que l'Université Laval ont dépensé des centaines de milliers de dollars en fonds publics pour acheter des dispositifs de surveillance. Il suffit d'être le moindrement aux aguets pour les détecter. Sur le campus de l'Université Laval par exemple, où il existe un réseau de tunnels souterrains, on est passé de 2 à 50 caméras en cinq ans. Pour quels motifs?
«Je ne suis pas en mesure de vous répondre», a rétorqué Sylvain Gagné, porte-parole de l'établissement, se référant à la Loi sur l'accès aux documents d'organismes publics et la protection des renseignements personnels pour expliquer son silence.
Avec un taux de criminalité parmi les plus bas au pays — deux meurtres en 2011 —, comment se fait-il que les caméras de surveillance poussent comme des champignons?
Selon le RTC, la présence des caméras dans les autobus a permis de réduire considérablement les actes de violence envers les chauffeurs.
«C'est dur à dire si c'est juste ça, mais on est très satisfaits de l'expérience. On a combiné d'autres moyens pour faire de la prévention. On a ajouté des boutons de panique et introduit les cartes à puce pour minimiser l'interaction avec les chauffeurs», a fait savoir Carole Brousseau, porte-parole du RTC. Les autobus articulés des lignes 800 et 801 sont équipés de six caméras et de deux micros. Le coût de ces dispositifs est évalué entre 8000 $ et 10 000 $ par véhicule.
Pour des raisons de sécurité
La politique sur l'utilisation de la vidéosurveillance a été adoptée par le RTC en 2008. Au dire de Mme Brousseau, le nombre d'événements liés à des agressions physiques ou verbales est passé de 113 au moment de l'adoption de la politique à 67, en 2010. Il s'agit d'une baisse de 41 %.
«On peut voir une nette diminution. Pour nous, la vidéosurveillance contribue à réduire le risque pour nos chauffeurs. On sait que c'est rentable.» Pour des raisons de sécurité, le RTC ne veut pas préciser le nombre exact d'autobus munis d'un dispositif de vidéosurveillance.
«C'est confidentiel», a ajouté Mme Brousseau.
Concernant la présence des caméras, la société de transport n'a jamais reçu de plaintes de la part de la clientèle.
Comme dans du beurre
En novembre 2011, l'équipe du professeur Stéphane Leman-Langlois, criminologue et titulaire de la Chaire du Canada en surveillance et construction sociale du risque de l'Université Laval, a fait un sondage auprès de 625 usagers du RTC. Les résultats sont pour le moins surprenants.
«L'immense majorité des gens ne voit aucun problème de violation de leur vie privée. En même temps, ils disent qu'ils ne sont pas suffisamment informés des raisons de la présence des caméras», a expliqué M. Langlois.
À plusieurs endroits, des messages très visibles ont été installés à l'intérieur des autobus pour prévenir les usagers qu'ils peuvent être filmés. Les images sont effacées après 14 jours.


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mercredi 18 janvier 2012

STM: Projet de changement de la ligne électrique du Méto ligne orange en 2014

En même temps - Les lignes verte et orange du métro interrompues
 
© Agence QMI / Archives
Secret bien garder,plusieurs spéçialistes en parlent déja,et prévoient faire un changement majeur sur la ligne électrique du Métro,de la  ligne orange bientôt,cette ligne est devenue désuette!


MONTRÉAL – La présence de fumée à l'intérieur de la station de métro Guy-Concordia a forcé l'interruption du service pendant plusieurs minutes, mercredi soir, à Montréal.
Les pompiers ont été appelés sur les lieux vers 18 h et ont immédiatement procédé à l'évacuation de la station, par mesure préventive. Ils ont fait de même aux stations Atwater et Peel.
De son côté, la Société de transport de Montréal (STM) a ordonné une interruption du service sur la ligne orange entre les stations Snowdon et Berri-UQAM, de même que sur une bonne partie de la ligne verte.
«La fumée provenait d'un problème électrique», a indiqué la porte-parole de la STM, Isabelle Tremblay.
Cette dernière n'était toutefois pas en mesure de donner davantage de détails quant à la nature exacte du problème.
Si le service a été rétabli rapidement sur la ligne orange, il aura fallu environ 40 minutes pour que la situation revienne à la normale sur la ligne verte.

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dimanche 8 janvier 2012

C ki l'cave ? Fermer une ligne de métro pour un fou tuer dans une sortie de métro !

C'est ce que fait allègrement la STM a chaque bavure de police dans le métro !
On cherche des pièces a conviction,...............un X-acto ? Laisser les étinérants tranquilles,.........c'est ce qu'on voit a 5:30 hrs le matin dans les bancs du métro souterrain de Montréal (parce que la police du Métro est couché),juste a côté des coquerelles (Guy-concordia)et verres vides a côté des poubelles qui sont rendu au premier plancher maintenant (le bac a recyclage est changé de place)!
Drame au métro Bonaventure - L'homme abattu était un sans-abri
Une agression armée contre des policiers est survenue à la station de métro Bonaventure, située sur la ligne orange, à Montréal, le vendredi 6 janvier 2012.  
© Mathieu Lebrun / Agence QMI
La ligne orande est la plus souvant interrompu de tous !

Le suspect abattu vendredi après-midi à la station de métro Bonaventure, au centre-ville de Montréal, était un sans-abri, ont confirmé samedi matin les policiers.
Il s'agit de Farshad Mohammadi, un homme de 34 ans d'origine iranienne. Les policiers n'avaient pas encore réussi à joindre sa famille, samedi.
Des responsables de la Mission Old Brewery ont indiqué que M. Mohammadi avait fréquenté ce refuge pour sans-abri au cours des dernières années. Ils étaient toutefois sans nouvelle de lui depuis environ deux ans.

À lire également:
Un homme meurt sous les balles de la police
La Sûreté du Québec tente toujours de démêler les détails de cet événement. Mais selon des témoins, les agents du SPVM auraient d'abord voulu interpeller le suspect, pour un motif encore nébuleux. Deux policiers auraient ordonné à la victime de se coucher au sol.
«Il y avait deux policiers, un avec une matraque électrique et l'autre avec un fusil, ils pointaient un homme, a raconté Carl, témoin de la scène. L'homme marchait les mains dans les poches, manteau de cuir, cheveux gris peignés par en arrière [...] Un personnage assez louche qui restait calme même si les policiers pointaient des armes sur lui. Il continuait de marcher sans regarder les policiers.»
«Il avait l'air de quelqu'un fâché de s'être fait prendre, a précisé le témoin. Il avait l'air lucide.» Le suspect aurait alors tenté de fuir par un escalier. «Quand il a tourné le coin, on a entendu trois coups de feu, a ajouté Carl. On a tourné le coin et il y avait un policier par terre.»
Un agent a été sérieusement blessé par une arme tranchante et son collègue a été victime d'un choc nerveux. Tous deux ont été transportés à l'hôpital et avaient reçu leur congé, samedi en mi-journée. Ils devaient être rencontrés par les enquêteurs par la suite.
Quant au suspect atteint par balle à l'épaule, selon certaines sources, il a succombé à ses blessures. Station fermée. L'événement a engendré une opération policière de grande envergure aux alentours du 1000, De La Gauchetière, qui donne accès à la station de métro Bonaventure.
Celle-ci a été fermée jusqu'à la fermeture du métro vendredi soir afin que les enquêteurs puissent faire leur travail. La Société de transport de Montréal a cependant pu rouvrir la station samedi matin dès les premiers départs. Le métro s'y arrêtait normalement.
Comme le veut la politique du ministère de la Sécurité publique, un autre corps policier – la SQ, en l'occurrence – a été chargé de faire la lumière sur l'intervention des policiers de Montréal.
Intervention questionnée
Trop de questions demeurent en suspens, selon le spécialiste en intervention policière, Martin Courcy. «Pourquoi les policiers n'ont pas tiré lorsque leur vie était en danger? Pourquoi ils ont seulement tiré lorsque l'individu se sauvait? Est-ce qu'il représentait une menace quand il s'est sauvé?» demande M. Courcy.
De leur côté, les représentants des personnes itinérantes se disent irrités par la situation. «Les interventions policières tournent mal dans un trop grand nombre de cas, donc il faut agir autrement», croit Pierre Gaudreau, du Regroupement pour les personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM). M. Gaudreau estime que le mode d'intervention des policiers et la façon d'enquêter sur leur travail doivent être revus.


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jeudi 22 décembre 2011

STM: Chauffeurs sous pression ou désinformation par un syndiqué ?

Montréal - Les chauffeurs de la STM roulent sous pression
 
© Agence QMI / Archives
Chauffeurs sous pressions ou désinfo,.............un vrai syndiqué ne devrait pas paniquer et arrivé en retard s'il le faut ! Parce que tous les bus dla STM sont avec GPS qui fait que tous les usagers avec l'application STM,pour cell intelligent ou texto peuvent savoir ou se trouve le bus et a quel heure il arrivera ! Pour le métro ,des écrans télé donne les info sur l'heure du prochain métro (6 minutes environ),le métro est crinqué comme un cadran,sur un circuit fermé,alors que pour les autobus c'est le facteur humain et du comportement de la circulation montrèalaise qui prime,ce n'est pas la même chose !

Mais pour en revenir au dernier accident d'un bus qui rentre dans le cul d'un autre (ce n'est pas une collision frontale),dernièrement,c'est probablement la fatique d'un apprenti qui fesait du remplacement du temps des fêtes,car avec 10 hrs de travail dans le corps et des horaires au quart de tour,pour des usagers qui payent 90$/mois ,un chauffeur a de besoin d'être a l'heure ! Sinon,...............les vitesses trop rapides des bus a leurs arrivés(comme a Honoré-Beaugrand),rendant les chauffeurs moins vigilants et courtois,font que d'autres fillettes de 5 ans seront tuées prochainement ! Désinformation ,ou c'était quoi la vrai question !Une vrai question, c'est une vrai réponse !









MONTRÉAL - Pressés par des horaires serrés, certains chauffeurs de la Société de transport de Montréal (STM) avouent dépasser la limite permise(+ 10 Km/hr minimum) pour respecter le temps alloué.
Les employés se verraient imposer des trajets trop longs dans des temps trop serrés, particulièrement dans le secteur de la station Honoré-Beaugrand(secteur de la fillette tuée récemment). Un type de conduite qui augmenterait les risques d'accidents(sourtout si les chauffeurs ne sont pas courtois), survenus en grand nombre cette année encore.

C'est une lettre rédigée par un chauffeur (syndiqué)d'autobus qui a amené TVA Nouvelles à ouvrir une enquête sur leurs conditions de travail. Équipée d'une caméra cachée, notre équipe est montée à bord de différents autobus.
«Pour respecter les délais que la STM nous donne, il faut rouler plus vite, oui, a convenu un chauffeur. Parfois, je roule à 10 kilomètres à l'heure de plus. Dans l'Est, sur la rue Sherbrooke, dans le bout des raffineries, c'est sûr que, là, on va se laisser aller.»
Selon lui, une dizaine de minutes de plus seraient nécessaires pour conduire de manière sécuritaire sur le circuit où il est affecté.
«Je pourrais alors respirer, et quand j'arrive au bout de la ligne, je pourrais aller aux toilettes et me dégourdir un peu.»
Une chauffeuse explique de son côté être déjà en retard avant même d'avoir quitté son terminus. «J'ai déjà trois minutes de retard», a-t-elle dit.
Le président du syndicat des chauffeurs d'autobus de la STM a également confirmé avoir reçu de nombreuses plaintes de la part de chauffeurs à cet égard.
Pour sa part, la STM décourage les chauffeurs à faire des excès de vitesse.(donc un vrai syndiqué n'aurait pas a paniquer avec ça ,mettons !)
«Le respect de l'horaire ne se fait jamais au détriment du code de la sécurité routière et du respect des règles», a répliqué Michel Labrecque, le président de la STM.
Des discussions entre le syndicat et l'employeur seraient en cours dans le but de réviser certains trajets, afin de respecter les limitations de vitesse.



la video tva !

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mercredi 21 décembre 2011

Transport: A la STM ,les employés des remplacements de vacance sont pas a la hauteur

Montréal - Collision entre deux autobus de la STM: 14 blessés
 
© Michel Desbiens / Agence QMI

Collision entre deux autobus de la STM: 14 blessés,va t'on attendre qu'il y ait des morts ?

C'est surement de la rivalité entre chauffeurs inexpérimenté ,selon des témoins !


MONTRÉAL — Une collision entre deux autobus de la Société de transport de Montréal (STM) a fait 14 blessés, mardi après-midi. L'accident est survenu peu avant 13h30 au coin des boulevards Châteauneuf et Joseph-Renaud, dans l'arrondissement d'Anjou.
Les deux autobus impliqués dans la collision circulaient en direction ouest sur le boulevard Châteauneuf.
«Le premier autobus aurait effectué un arrêt à l'arrêt-stop, a raconté l'agent Yannick Ouimet, de la police de Montréal. Le deuxième, pour une raison inconnue encore à ce moment-ci, a dû effectuer une manœuvre d'évitement. Est-ce qu'il a été distrait? On ne le sait pas. Néanmoins, dans sa manœuvre d'évitement, a percuté l'autobus qui le précédait.»
Jean Bernier, qui a porté secours à plusieurs blessés, a témoigné de la force de l'impact. «J'ai entendu l'impact. C'était comme une catastrophe. J'avais l'impression qu'il y avait des blessés sous le véhicule. Ça a résonné», a-t-il raconté.
L'événement a nécessité un important déploiement des services d'urgence.
Selon un porte-parole d'Urgences-santé, les 14 blessés — incluant les deux chauffeurs — ont tous été transportés à bord de 10 ambulances dans des hôpitaux montréalais, dont Santa Cabrini, Jean-Talon et Maisonneuve-Rosemont, pour des blessures mineures, dont des contusions et des douleurs au cou et au dos.
Un des passagers blessés souffrirait d'une fracture dont on ignore toutefois la nature.
Accusations?
«Trop tôt pour dire s'il y a des accusations. On pense plutôt qu'il s'agit d'un pur accident», a précisé l'agent Ouimet.
Des experts en reconstitution d'accident du Service de police de la Ville de Montréal se sont rendus sur place mardi après-midi afin de déterminer les causes et circonstances exactes de cette collision.
Aux fins d'enquête, le boulevard Châteauneuf a été fermé à la circulation en direction ouest entre l'avenue Devinière et la rue Goncourt, ainsi qu'un secteur du boulevard Joseph-Renaud.

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lundi 5 décembre 2011

Le Pire cauchemar des Chauffeurs de la STM ?

 Frapper un piéton ? .............Pas sûr que les chauffeurs de la STM proviendraient de l'industrie du camionnage ,s'il n'y aurait pas moins de morts ?

 




Réponse: Les camionneurs pognent plus souvant des viaducs et des ponts par la fatigue ,que les chauffeurs d'autobus par leurs gestes de déposer une tasse de café ou un cell près de leurs affaires personnels.Il n'y a aucun espace de rangement pour les chauffeurs de Bus,et pour les camionneurs ,eux ne se servent pas de ces affaires la,car ils arrête a un café/resto pour se reposer normalement !
L'habitacle vitré des autobus est 10 fois plus grande que celle des camions!Alors les chauffeurs de Bus ont vraiment aucune excuse pour leurs champs de vision sur la route !

«C'est le pire cauchemar de tous les chauffeurs. Frapper un piéton, ça doit être atroce. Surtout un enfant...»
Au lendemain d'un accident qui a coûté la vie à une fillette de cinq ans qui s'est retrouvée sous les roues d'un autobus, les chauffeurs de la Société de transport de Montréal (STM) rencontrés par le Journal, hier, se sont dit sous le choc.
«Cet accident aurait pu arriver à n'importe qui, lance Isabelle Messier, chauffeuse. J'ai terminé mon quart de travail moins d'une heure avant le drame. Ça aurait aussi bien pu être moi.»
L'enfant de cinq ans a été happée par un autobus de la STM samedi, un peu avant 18 h, près de la station de métro Honoré-Beaugrand. Le véhicule arrivait en direction ouest sur la rue Sherbrooke, où il effectuait un virage vers le sud lorsqu'il a happé la fillette.
L'accident s'est produit sous les yeux horrifiés de membres de sa famille et de plusieurs témoins. Le décès de la fillette a été constaté à l'hôpital.
«Ce n'est jamais drôle pour un chauffeur d'autobus de frapper un enfant... Ça brise une carrière. Il faut vivre avec ces images-là après...», mentionne Denis Vaillancourt, du Syndicat des chauffeurs d'autobus de la STM.
Selon ce dernier, le chauffeur impliqué avait moins d'un an d'ancienneté à la STM.
Cohabitation difficile
Selon Mme Messier, les chauffeurs d'autobus font face à plusieurs obstacles sur la route.
«C'est intense ce qu'on peut croiser comme dangers dans une journée. Des gens à vélo ou à pied qui traversent devant nous, c'est fréquent», dit-elle.
«Les gens n'ont pas conscience de l'engin que nous conduisons. Une fraction de seconde de distraction peut être fatale», expose un autre chauffeur rencontré près des lieux de l'accident.
Malgré tout, Denis Vaillancourt rappelle que les chauffeurs font tout leur possible pour assurer la sécurité des gens à l'intérieur comme à l'extérieur de l'autobus.
«On évite bien plus d'accidents qu'on en a», lance-t-il.
Enquêtes
Une enquête a été ouverte par le Service de police de Montréal afin de déterminer les circonstances de l'accident.
Des témoins seront rencontrés au courant de la semaine, selon Daniel Lacoursière, porte-parole au SPVM.
Selon Érick Abraham, spécialiste en reconstitution d'accidents à l'École Polytechnique, plusieurs réponses manquent pour pouvoir déterminer les causes exactes.
«Est-ce que l'intersection est problématique? Est-ce que le conducteur n'a pas aperçu les piétons ou la fillette est-elle partie à courir sans avertir? Ce sont des questions auxquelles il faudra répondre pour comprendre ce qui a pu se passer», explique- t-il.
Une enquête interne a également été ouverte à la STM, explique Isabelle Tremblay, porte-parole de la Société.
Cette dernière mentionne que le chauffeur impliqué dans l'accident sera appuyé par la STM, sans toutefois donner davantage de détails sur la suite de l'enquête.
* * *
AUTRES ACCIDENTS IMPLIQUANT UN AUTOBUS DE LA STM EN 2011
19 AVRIL:
-Un jeune homme de 17 ans a péri après avoir été happé par un autobus de la STM à l'angle des rues Rachel et Frontenac. Il venait de débarquer de l'autobus qui l'a fauché.
23 AVRIL:
-Une automobiliste âgée de 53 ans est décédée après être entrée en collision avec un autobus de la STM dans Montréal-Nord.
30 MAI:
-Un jeune cycliste dans la vingtaine a été grièvement blessé après s'être fait happer par un autobus de la STM. Il est resté coincé plus de 30 minutes sous le véhicule.
1ER OCTOBRE:
-Une octogénaire a été heurtée par un autobus de la STM dans l'arrondissement Ahuntsic- Cartierville alors qu'elle traversait la rue à un endroit interdit. Elle a été grièvement blessée.


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