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vendredi 3 février 2012

Réchauffement climatique,"GES" , une farce de Capitali$te !

CA_NathalieElgrablyLevy

Nathalie Elgrably-Lévy

Journal de Montréal, Publié le: | Mise à jour:
La classe politique québécoise prend très à cœur la question du réchauffement climatique et ne manque pas une occasion de réitérer la nécessité de se conformer au protocole de Kyoto.
Tout récemment, Mme Marois déclarait : « Un gouvernement du PQ va continuer dans la voie (du protocole de) Kyoto. […] Et Kyoto, nous, on y croit. » Peu de temps avant, le ministre de l’Environnement, Pierre Arcand, annonçait la mise en place d’une bourse du carbone afin de réduire de 20 %, d’ici à 2020, les émissions de GES par rapport au niveau de 1990.
Leurs intentions sont certainement louables, mais leurs positions catégoriques deviennent absurdes à la lumière des dissensions scientifiques qui minent chaque jour davantage la théorie du réchauffement anthropique. À écouter leurs propos tranchés et leur dévotion à la cause, on pourrait croire qu’ils ignorent totalement les séismes qui secouent à répétition la science du climat. Ne s’informent-ils donc pas ?
Il y a quelques jours à peine, un autre collectif, celui-ci composé de 16 chercheurs de réputation mondiale, a signé un texte nous invitant à ne pas paniquer à propos du réchauffement climatique. Selon eux, il n’existe aucun argument scientifique irré­futable pour justifier l’adoption de mesures radicales de décar­bonisation de la planète.
La vérité triomphe
L’impact de ce texte est toutefois marginal à côté du coup de grâce porté, presque simultanément, par l’unité de recherche sur le climat de la University of East Anglia (UEA), située au Royaume-Uni. On se souvient que ce sont principalement des chercheurs de cette université qui ont influencé le GIEC, les décisions de nos gouvernements et les propos apocalyptiques d’Al Gore. L’un d’eux, David Viner, avait même affirmé que les enfants britanniques ne connaîtraient pas la neige. On se souvient également que ce sont les chercheurs de ce même établissement qui ont été au centre du scandale des courriels (Climategate). On leur reprochait, entre autres, d’avoir dissimulé l’absence de réchauffement au cours de la dernière décennie.
Heureusement, la vérité finit toujours par triompher. Des chercheurs de la UEA viennent de dévoiler leurs dernières conclusions à la suite de l’analyse de données provenant de 30 000 stations. Le verdict est simple : il n’y a pas eu de réchauffement climatique depuis 1997 ! Vous avez bien lu, le berceau de la théorie du réchauffement climatique confirme que sa thèse était fausse. Son discours alarmiste était donc non fondé. L’édifice climato-catastrophiste était lézardé depuis plusieurs années. Avec les révélations de la UEA, il s’est complètement écroulé.
Quelques questions
J’adresse donc quelques questions élémentaires à nos politiciens encore déterminés à sauver l’humanité : maintenant que vous savez que les chercheurs qui sont à l’origine de la thèse du réchauffement climatique sont revenus sur leurs affirmations et qu’ils confirment que la température n’a pas bougé depuis 15 ans, allez-vous à votre tour réviser vos politiques environnementales ?
Êtes-vous toujours résolus à saboter notre économie avec une bourse du carbone destinée à corriger un problème que vous êtes maintenant seuls à voir ?
La thèse du réchauffement climatique est morte… Un véritable leader ne pourra feindre de l’ignorer !

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jeudi 26 janvier 2012

Canada: Crime contre l'humanité

Eau - Ottawa ouvre la porte à la privatisation
Le Canada est «ouvert» à la privatisation de l'eau, dénoncent le Syndicat canadien de la fonction publique. 
© Archives/Agence QMI
Eau

Ottawa ouvre la porte à la privatisation ? Montréal et Québec suivra ?

OTTAWA - Le Canada est «ouvert» à la privatisation de l'eau, dénoncent le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et le Conseil des Canadiens.
Selon les deux organisations, c'est ce que montrent des documents secrets sur les négociations commerciales entre le Canada et l'Union européenne (UE), rendus publics mercredi par le Réseau québécois sur l'intégration continentale (RQIC) et le Réseau pour un commerce juste.
«Le Canada et les provinces n'ont prévu aucune protection pour les services d'eaux potables et usées contre des règles qui favoriseraient et enchâsseraient la privatisation», ont souligné le Conseil des Canadiens et le SCFP, jeudi, dans un communiqué.
Les deux organisations affirment que le premier ministre Stephen Harper a laissé entendre que le Canada était «ouvert» aux grandes entreprises européennes des eaux qui considèrent que les services publics d'eau constituent une barrière à leurs investissements.
Les documents rendus publics mercredi font état des offres initiales en matière de services et d'investissement faites par le Canada à l'UE, dans le cadre des négociations de l'Accord économique et commercial global (AECG). Les discussions entre Ottawa et l'UE portaient notamment sur la déréglementation de certains secteurs, de façon à favoriser les investissements.
«Même les négociateurs européens demandent que l'eau soit exclue de l'AECG, a souligné jeudi Maude Barlow, présidente nationale du Conseil des Canadiens. Il s'agit d'un immense cadeau offert aux sociétés des eaux par le gouvernement Harper et peut-être par certaines provinces qui veulent faire une plus grande place à la privatisation de l'eau dans nos villes et villages et qui considèrent cet accord de commerce comme un outil pour arriver à leurs fins.»


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mercredi 18 janvier 2012

Occupy Wall Street Un premier documentaire,le miroir de la société


Occupy Wall Street - Un premier documentaire
Un des protestataires qui se moque de Fox News.  
© Marie-Joëlle Parent

NEW YORK – Quatre mois après le début d'Occupy Wall Street (OWS), un documentaire dresse un portrait peu reluisant de la police de New York et des médias généralistes. Entretien avec le réalisateur new-yorkais Kevin Breslin.
Kevin Breslin a passé des centaines d'heures dans les coulisses du mouvement Occupy Wall Street, des premiers jours jusqu'à l'éviction de Zuccotti Park, le 15 novembre dernier.
Son documentaire #WhileWeWatch commence à faire le tour des festivals, dont celui de Sundance. Breslin a décidé de braquer sa caméra sur les journalistes citoyens au sein du mouvement. Ce sont eux les vedettes de son film. Grâce aux réseaux sociaux, ils ont réussi à faire des émules un peu partout dans le monde. «J'ai été témoin d'une révolution médiatique aux États-Unis», dit-il.
Le réalisateur avoue qu'il a eu du mal au début à trouver le fil conducteur de son documentaire. Les revendications des protestataires allaient dans tous les sens et ils n'avaient pas de leader. «Puis, j'ai réalisé qu'OWS racontait sa propre histoire en direct grâce à Twitter, Facebook, YouTube et Livestream. Ils n'avaient plus besoin des grands médias. C'est incroyable de voir comment ils se sont organisés pour propager leur message dans un parc sans électricité et même par mauvais temps.»
Il raconte que les premiers 25 000$ de dons ont été utilisés pour l'achat d'équipements vidéo, d'ordinateurs portables et une connexion internet sans fil.
Ignorés au début par les médias, «les protestataires ont commencé à raconter leur propre histoire. C'était aussi une riposte à la couverture négative des médias nationaux américains», explique-t-il, faisant référence entre autres au New York Post et à Fox News.
Il existait, et j'en ai été témoin, une palpable rivalité à Zuccotti Park entre les journalistes citoyens d'OWS et les journalistes des grands réseaux. La méfiance régnait. Les journalistes des pays étrangers étaient par contre mieux accueillis par les manifestants.
«Malheureusement, la plupart des journalistes ont centré leurs reportages sur les quelques fous qui dérangeaient le parc. Ils ont été un peu trop rapides à juger. Je pense que ça a nourri l'envie des protestataires de devenir leur propre média», poursuit Breslin, dont le père est un vétéran journaliste new-yorkais.
Le village de tentes maintenant démantelé, les protestataires ont disparu des premières pages des journaux. Occupy Wall Street n'est plus un lieu physique, mais le mouvement est encore très présent dans le vocabulaire collectif.
L'Occupied Wall Street Journal est toujours vivant, OWS a un bureau permanent dans le secteur financier et un site internet. Par contre, les dons diminuent. Ils ont récolté 28 000$ ce mois-ci, comparativement au 330 000$ du mois d'octobre. Il reste près de 300 000$ dans leurs coffres, a rapporté le New York Times.
Le film montre plusieurs scènes de brutalité policière, certaines difficiles à regarder. Breslin a été victime comme d'autres du fameux «blackout» policier la nuit où le parc a été vidé par le NYPD. «Deux de mes cameramen se sont fait expulser de la zone, il n'y avait plus d'accès», raconte-t-il.
«Je ne suis pas fier de ce que j'ai vu. Oui, il y avait quelques agitateurs, mais le mouvement est toujours demeuré pacifique. Dans certains cas, la police n'a pas respecté nos droits fondamentaux. C'est une triste nouvelle pour la liberté de presse». Surtout dans une ville comme New York, où elle est née.
Des centaines de militants anticapitalistes ont manifesté mardi devant le Congrès à Washington pour dénoncer la «corruption» politique, au jour de la reprise des travaux parlementaires, a constaté l'AFP.
Les manifestants venus de tous les États-Unis, qui entendaient mener une «journée d'action contre une institution politique corrompue», ont occupé toute la journée la grande pelouse détrempée par la pluie devant le Capitole, où siègent les deux chambres du Congrès, gardé par des dizaines de policiers.
Plusieurs centaines d'entre eux sont entrés dans l'après-midi, sans incidents, dans des bâtiments adjacents abritant des bureaux de parlementaires, chantant à l'extérieur ou à l'intérieur leur slogan «Nous sommes les 99%» et tentant en vain la plupart du temps de rencontrer des élus.

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lundi 5 décembre 2011

Le droit de polluer et de subventionner nos PME émergentes ?

C'est ce que nos gouvernements et le droits d'émissions distribués gratuitement feront a long terme pour développer le Plan Nord ,tout comme le feront aussi les autres grandes puissances Mondiale avec le système de la Bourse du Carbone!$!
Les jeux sont faits,en laissant croire au peuple que l'ont protège l'environnement ! 
Nos glaciers vont fondre a la même vitesse que nos richesses,dans les 2 sens du mot !


Industrie | Pollution - Un plafond troué
Un certain nombre de compagnies minières inscrites au Plan Nord devront utiliser des quantités phénoménales d’hydrocarbures pour exploiter leurs mines. 
© Agence QMI

Le gouvernement Charest permettra aux grands pollueurs industriels de dépasser les plafonds d'émissions de gaz à effet de serre qu'il s'apprête à imposer à partir de 2012.
Québec veut ainsi éviter que des projets de développement économique, notamment ceux reliés au Plan Nord, ne soient freinés ou compromis par la politique de plafonnement des émissions de GES.
Ces permis de polluer au-delà des limites prendront la forme d'allocations de crédits carbone que remettra gratuitement le gouvernement aux entreprises qui veulent investir ou qui ont investi dans le passé soit pour réduire leurs émissions de GES, pour augmenter leur production ou pour ouvrir de nouvelles installations comme dans le cas des compagnies minières dans le Nord-du-Québec.
«Dans le but d'atténuer les impacts sur la compétitivité des entreprises québécoises, les émetteurs du secteur industriel pourraient bénéficier d'une aide annuelle sous for me de droits d'émissions distribués gratuitement», confirme le ministère de l'Environnement sur une note explicative.
«C'est ce sur quoi on travaille. Chaque industrie est différente, ça touche une centaine d'industries, c'est parmi les grands émetteurs (de GES)», convient le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), Pierre Arcand. Ces dispositions seront contenues dans le Règlement sur la déclaration obligatoire de certaines émissions de contaminants dans l'atmosphère qui sera adopté d'ici la fin de l'année 2011.
Protéger le Plan Nord
Cette intention réjouit le Conseil patronal de l'environnement du Québec (CPEQ). «Notre préoccupation est de nous assurer, quand les projets d'investissement vont démarrer dans le Plan Nord, qu'on ait assez d'allocations pour que ça ne s'ajoute pas aux émissions de GES», confie Hélène Lauzon, présidente du CPEQ.
Il reste à savoir combien de crédits carbone le gouvernement réserve à ces entreprises. Parce qu'en principe, les quelque 117 entreprises touchées par ces nouvelles mesures auront deux choix pour s'y conformer: ne pas dépasser les limites d'émissions de GES imposées par règlement ou acheter des crédits sur la bourse du carbone.
Québec a donc accédé aux demandes du CPEQ de trouver le moyen de préserver la compétitivité des entreprises. «Ce dont on veut être sûr, c'est que le gouvernement a prévu (...) un fonds de (crédits carbone) pour ne pas empêcher nos projets d'investissement sous prétexte qu'on n'aura pas atteint nos quotas d'émission de CO2 (...) Il ne faudrait pas que les plafonds d'émissions de GES empêchent les nouveaux projets», demande Mme Lauzon.
Un lobbyiste
Au nom de ses 220 entreprises membres, le CPEQ exerce un lobby actif auprès du MDDEP. La présidente est investie de 15 mandats inscrits au registre des lobbyistes, dont au moins deux touchent le programme de plafonnement des GES.
12 mois pour s'entraîner

Les 117 entreprises visées par le plafond d'émissions de GES auront un an pour «s'exercer» à ne pas dépasser les limites.
Québec a accepté de retarder d'un an l'application intégrale de son plan de plafonnement des émissions de gaz à effet de serre. L'année 2012 servira donc de transition pour les entreprises visées par la réglementation à être adoptée d'ici à la fin de l'année, confirme le MDDEP.
Les entreprises sauront dès le 1er janvier à quelles limites d'émissions de GES elles seront soumises. Elles disposeront de 12 mois pour prendre les moyens de les respecter en achetant des droits d'émissions de GES (crédits carbone) ou en modifiant leurs procédés de production pour réduire leurs émissions. Québec offrira un certain nombre de crédits carbone gratuitement.
Enchères
Ces entreprises «pourront s'enregistrer au système, participer à des ventes aux enchères pilotes, acheter et vendre des droits d'émissions de GES sur le marché», écrit le MDDEP dans une note explicative.
«On va s'exercer en 2012, ce sera comme un projet pilote», convient la présidente du Conseil patronal de l'environnement du Québec (CPEQ), Hélène Lauzon. Le CPEQ avait demandé au gouvernement l'an dernier d'accorder plus de temps à ses membres. L'obligation de respecter les cibles de réduction d'émissions de GES ne s'appliquera qu'à partir du 1er janvier 2013.

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mardi 22 novembre 2011

La dette américaine est une chaine de Ponzi

Tout a commencé par le scandale du papier commercial,et les produits toxiques des banques offert a la Bourse de Wall Street(avant le Krach de 2008),et que maintenant la Chine est le plus grand détenteur de bons du Trésor américain avec un portefeuille de quelque 1150 milliards de dollars,agirait comme un créancier par rapport a la dette des USA !
Mais tout le monde le saient ,que les USA contrôle l'argent et le monde,par l'entremise des Faucons de la Maison Blanche ! C'est une chaine de Ponzi !

La prochaine crise économique ,impliquera le FMI et la Banque Mondiale!

ET peut-être qu'une monnaie mondial,naîtra de ce Krach mondial,mais pour cela une démocratie saine et équitabale doit s'installer!

 



Selon la Chine - La dette américaine, une «bombe à retardement»
Le Congrès n'a pas réussi à se mettre d'accord pour réduire de 1200 milliards de dollars le déficit budgétaire. 
© Archives / Reuters

SHANGHAI, Chine - Les médias officiels chinois ont vivement critiqué les États-Unis mardi, qualifiant leur dette de «bombe à retardement», et ont exhorté le Congrès américain à faire preuve d'un plus grand esprit de responsabilité.
Lundi, une commission du Congrès chargée de la réduction de la dette américaine n'avait pas réussi à se mettre d'accord pour réduire de 1200 milliards de dollars le déficit budgétaire, un échec dont le président Barack Obama a rendu responsables les républicains.
La Chine est le plus grand détenteur de bons du Trésor américain avec un portefeuille de quelque 1150 milliards de dollars, ce qui explique l'intérêt particulier qu'elle porte à l'état de l'économie américaine.
«Les élites politiques de Washington... doivent trouver le courage de désamorcer la bombe à retardement et de montrer au monde qu'ils ont la sagesse et la détermination de ne plus mettre en danger la fragile reprise économique globale», écrit dans un commentaire l'agence officielle Chine nouvelle.
L'agence attribue le blocage au Congrès aux querelles partisanes et estime que tant les républicains que les démocrates n'ont pas conscience de l'impact que pourrait avoir un éventuel défaut américain sur l'économie globale.
«Les hommes politiques américains n'ont jamais hésité à sermonner les autres pays sur la responsabilité globale et il est maintenant grand temps qu'ils manifestent un vrai sens des responsabilités mondiales», a ajouté l'agence.
Les médias chinois ont déjà vivement attaqué les États-Unis au sujet de ce qu'ils appellent leur «dépendance à la dette», un commentateur allant jusqu'à comparer la dette américaine à une «escroquerie pyramidale».


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lundi 21 novembre 2011

Les «indignés» américains anti-Wall Street devraient se déplacer contre la haute finance à Washington et non à New York

Déclaration - Oliver Stone: pas de démocratie même sous Obama
La réalisateur américain Oliver Stone lors du Festival International du Film à Alger le 19 novembre 2011. 
© AFP

Oliver Stone: pas de démocratie même sous Obama

ALGER - Le cinéaste et réalisateur américain Oliver Stone a déclaré samedi à Alger que les États-Unis ne vivent pas en démocratie même sous Barack Obama, élu en 2008, dénonçant pèle-mêle Wall Street, le bellicisme américain et l'indifférence de ses compatriotes envers le reste du monde.
Dans une conférence de presse en français, M. Stone a jugé que les «indignés» américains anti-Wall Street devraient plutôt déplacer leur mouvement de contestation contre la haute finance «à Washington et non pas à New York, pour avoir plus d'impact». C'est à ce prix que les pressions seront «efficaces» sur les politiques pour assainir le système financier, dit le réalisateur de Wall street (1987) et Wall street, l'argent ne dort jamais (2010).
Invité à l'occasion du «festival du film engagé» à partir du 29 novembre à Alger, ce fils d'ancien financier de Wall street et de mère française s'est dit «choqué de voir comment l'argent était vénéré par les Américains» et les effets de la crise.
Aujourd'hui «la classe moyenne (américaine) en est la plus grande victime, mais rien ne peut faire bouger le système» américain qu'il qualifie de «non-démocrate, même après l'arrivée d'Obama».
Le cinéaste a dénoncé «30 années de mensonges» avec la guerre du Vietnam qui lui a inspiré Platoon (1986). Les Américains ont vécu avec l'idée que «le communisme va dominer le monde», alors qu'il s'est écroulé en 1989, poursuit le cinéaste.
«Ma vie était déjà pervertie», a-t-il dit, lorsqu'il est allé faire la guerre et c'est après qu'il a découvert la réalité, notamment le pouvoir militaro-industriel qui a continué à dominer son pays pour mener ailleurs d'autres guerres. «C'est un système qui va détruire le monde», a-t-il affirmé.
Interrogé sur le soutien américain à Israël, M. Stone a affirmé qu'on «ne pouvait pas parler de cela en Amérique. Il y a une telle puissance, l'argent, les médias et le lobyying sont tels que les faits, la vérité ne sortent pas», a-t-il dit.
A 65 ans, il juge avec sévérité ses compatriotes. «Les Américains ne sont pas tellement intéressés dans les problèmes de l'étranger», a-t-il dit. «Il n'ont pas d'empathie pour eux».


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dimanche 2 octobre 2011

Les «anti-Wall Street» continuent la lutte


New York - Les «anti-Wall Street» continuent la lutte
Des manifestants sur le pont de Brooklyn. 
©MARIO TAMA / AFP

NEW YORK - La plupart des 700 personnes arrêtées samedi à New York pour avoir bloqué la circulation sur le pont de Brooklyn au cours d'une manifestation contre les effets de la crise économique, ont été libérés dimanche alors que le mouvement «anti-Wall Street» prenait de l'ampleur.
S'inspirant à la fois des «indignés» espagnols et des révoltes du «printemps arabe», le mouvement «Occupons Wall Street» a été lancé le 17 septembre. Depuis, plusieurs centaines de personnes se rassemblent chaque jour devant la bourse de New York, à l'extrême sud de Manhattan.
Dimanche, près de 800 personnes se sont encore réunies aux abords de Wall Street, a constaté un journaliste de l'AFP.
«Notre nation, notre espèce et notre monde sont en crise. Les États-Unis ont un rôle important à jouer pour trouver une solution mais nous ne pouvons plus nous permettre de laisser la cupidité du capitalisme et des politiques corrompus définir la politique de notre pays», dit le manifeste du mouvement.
Samedi, la mobilisation a pris un nouveau tour. Plus de 700 personnes qui ont bloqué la circulation sur le pont de Brooklyn ont été interpellées, selon la police de New York, provoquant un fort soutien sur internet et une publicité sans précédent pour le mouvement.
Seule «une minorité» de ces manifestants se trouvait encore derrière les barreaux dimanche, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police de New York. La plupart ont été libérés après avoir l'objet de citations à comparaître pour trouble à l'ordre public, selon la même source.
«Beaucoup de manifestants sont de retour. C'est un groupe qui ne va pas se dissoudre», assure Robert Cammisos à 300 mètres de la bourse de New York. «Arrêtez l'un d'entre nous et vous en verrez deux autres arriver. Nous sommes une légion», affirme-t-il à l'AFP dimanche.
La veille, la manifestation avait débuté dans l'après-midi dans le quartier de la finance, où campent depuis deux semaines les militants. Des centaines de personnes s'étaient ensuite dirigées vers le pont de Brooklyn, selon la police qui a précisé que la majorité des manifestants étaient restés sur le trottoir, sans incident.
Des manifestants arboraient des pancartes écrites à la main incitant à «en finir avec la Fed», la Réserve fédérale, ou s'en prenant à Goldman Sachs, grande banque d'investissement new-yorkaise mise en cause pour son rôle dans la crise économique générale en 2008.
Des pancartes reprenaient aussi ce qui est devenu le slogan du mouvement: «Nous sommes les 99%».
«Nous sommes de toutes les races, tous les sexes, toutes les croyances. Nous sommes la majorité. Nous sommes les 99%. Et, nous ne voulons plus être silencieux», expliquent les militants sur leur site web.
Plusieurs assemblées générales doivent se tenir dimanche et un appel à manifester a été lancé pour mercredi, indique le site internet du mouvement,occupywallst.org
«Il fait beau sur occupywallstreet. Nous sommes forts», proclamait dimanche un des comptes twitter du mouvement (@occupywallstNYC) au lendemain de la vague d'arrestation très suivie sur les réseaux sociaux.
«J'espère qu'on va maintenir la pression», souhaite Zephyr Teachout, une professeur de droit de 39 ans. «C'est un mouvement libre, les gens sentent qu'ils peuvent participer comme ils l'entendent», explique-t-elle tout en reconnaissant qu'il est «peu probable» que le mouvement obtienne les changements qu'il réclame dans le système financier. «Ca vaut le coup d'essayer», juge-t-elle.


lundi 19 septembre 2011

Wall Street est le Ground Zero de la corruption des patrons


New York | États-Unis - Des centaines de manifestants tentent d'occuper Wall Street
 
https://occupywallst.org/

Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés samedi non loin de Wall Street, à New York, avec l'intention «d'occuper» la rue symbole de la finance mondiale pour protester contre la cupidité, la corruption et les coupes dans les budgets sociaux américains, a constaté l'AFP. Les manifestants, la plupart jeunes, avaient prévu de camper dans la rue qui abrite le New York Stock Exchange, la Bourse de New York, tant que leur colère à l'encontre d'un système financier qui selon eux favorise les riches et les puissants, n'aurait pas été entendue.
Mais la police a bloqué toutes les voies d'accès à Wall Street et aux rues avoisinantes où les plus grandes banques américaines ont leur siège, bien avant l'arrivée des jeunes gens qui avaient été appelés à manifester par plusieurs groupes anarchistes et le magazine en ligne Adbusters.
«La seule chose que nous avons en commun, c'est que nous sommes les 99% de la population qui ne tolèrent plus la cupidité et la corruption des 1% restant», indiquait un communiqué sur le site «Occuper Wall Street» (#occupywallstreet).
Les organisateurs espéraient transformer Wall Street en une «Place Tahrir américaine», en référence à l'esplanade du Caire où s'étaient rassemblés les manifestants ayant fait tomber le régime du président égyptien Hosni Moubarak en février.
À la mi-journée, quelque 700 personnes, dont beaucoup équipées de sacs de couchages, cherchaient une place où camper à environ un kilomètre de la Bourse de New York. C'est beaucoup moins que ce qu'espéraient les organisateurs, qui tablaient sur 20.000 personnes.
«Ceci est une manifestation contre la cupidité des patrons, et nous venons à Wall Street parce que Wall Street est le Ground Zero de la corruption des patrons», a expliqué Julia River Hitt, une étudiante en philosophie de 22 ans.
«Nous sommes là pour dire tout simplement que nous en avons assez, que nous n'allons plus supporter ça», a-t-elle ajouté.
Les manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: «La corruption, ça suffit», «Assez de coupes budgétaires», «New York dit non à la cupidité de Wall Street».
Les États-Unis, qui peinent à se relever de la crise financière de 2008 et ploient sous une dette vertigineuse, ont dû procéder à d'importantes coupes budgétaire pour réduire leur énorme déficit, alors que le taux de chômage reste bloqué aux alentours de 9%.


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