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samedi 11 août 2012

Corruption au fisc : Confiance ébranlée des payeurs de taxes ?

Confiance ébranlée
Photo d’archives
En l’espace de trois mois, des accusations de fraude et d’abus de confiance ont été déposées contre quatre ex-fonctionnaires du bureau des services fiscaux de Montréal.


La Ligue des contribuables du Québec craint que les cas de fonctionnaires corrompus mis au jour à Montréal par la GRC, au sein de Revenu Canada, viennent miner la confiance de la population et favoriser les tentatives d’évasion fiscale.
« Plus les cas de corruption d’employés se multiplient, plus les contribuables ont l’impression que le système fiscal n’est pas équitable, parce que certains ne paient pas leur juste part d’impôts. De plus, ce genre de nouvelle est de nature à encourager la petite évasion fiscale sous toutes ses formes » a réagi la présidente de la Ligue, Claire Joly, hier.
Elle a toutefois salué le travail des policiers qui ont arrêté les hommes d’affaires Tony Accurso et Frank Bruno, le comptable Frank Fiorino et l’ex-chef d’équipe de l’Agence du revenu du Canada (ARC), Adriano Furgiuele, jeudi. Furgiuele et deux autres collègues de l’ARC contre lesquels aucune accusation n’a encore été portée, auraient aidé ces entrepreneurs à déjouer et à truquer les inspections fiscales de leurs compagnies pour éluder 3 M$ en impôts.
Inquiétant
En l’espace de trois mois, des accusations de fraude et d’abus de confiance ont été déposées contre quatre ex-fonctionnaires du bureau des services fiscaux de l’ARC à Montréal. La GRC a rappelé que d’autres arrestations pourraient s’ajouter. L’ARC a déclaré au Journal qu’elle « prend la situation très au sérieux ». « Les arrestations démontrent que des mesures énergiques ont été prises », a dit Noël Carisse, sans préciser le nombre d’employés congédiés ou suspendus pour corruption.
Une situation que le député néo-démocrate Hoang Mai, critique de l’opposition en la matière, qualifie de « très inquiétante. La réaction du gouvernement a été de couper 200 emplois au sein des vérificateurs et des inspecteurs du Revenu fédéral au Québec, alors qu’on manque déjà de ressources », a-t-il dénoncé.


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mardi 7 août 2012

Laissez passer les ambulances,towing,et la police clisse !

Routes du Québec - La Loi sur le corridor de sécurité est en vigueur
 
Photo Imagegami - Fotolia

La nouvelle Loi sur le corridor de sécurité est en vigueur depuis dimanche sur les routes du Québec.
Les conducteurs doivent maintenant laisser un espace de sécurité raisonnable lorsqu'une ambulance, une auto-patrouille, une dépanneuse ou une voiture de surveillance se trouve en bordure de la route.
Les automobilistes doivent ralentir et changer de voie à la vue de l'un ou l'autre de ces véhicules d'urgence. Ceux qui ne respecteront pas cette nouvelle loi pourraient recevoir des amendes salées allant jusqu'à 300 $ et quatre points d'inaptitude.
Le but premier de cette mesure est de protéger les policiers, pompiers et ambulanciers, qui ont souvent à intervenir en bordure des voies rapides. Depuis 2009, 214 auto-patrouilles de la Sûreté du Québec ont été embouties dans des accidents lorsqu'elles étaient rangées sur le côté de la route. De plus, 13 patrouilleurs ont été blessés et quatre policiers ont perdu la vie.
Le cas qui a retenu davantage l'attention est celui d'un policier de Bromont, Vincent Roy, qui est mort en service en décembre 2011. Le policier de 37 ans avait été heurté de plein fouet par un camion alors qu'il venait tout juste d'intercepter un véhicule et s'en allait rendre les papiers de l'automobiliste.
Quelques mois plus tard, en juin 2012, le gouvernement a déposé le projet de loi concernant les corridors de sécurité.
Des lois semblables sont en vigueur dans 49 états américains et sept provinces canadiennes.
Au Québec, 9000 personnes avaient signé une pétition réclamant des mesures semblables.


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83 millions d'utilisateurs fantômes sur Facebook

Doutes - Facebook estime à 83 millions le nombre d'utilisateurs fantômes
Capture d'écran d'un compte Facebook du chat Felix. 
Photo courtoisie Facebook

WASHINGTON - Le site internet communautaire Facebook évalue à 83 millions, soit 8,6 % de ses utilisateurs, le nombre d'internautes inscrits plus ou moins douteux, qu'il s'agisse de comptes dupliqués, de pages ouvertes au nom d'animaux de compagnie, ou d'émetteurs de pourriels.
Dans un document boursier officialisant ses résultats trimestriels communiqués une semaine plus tôt, Facebook explique qu'il y a «des difficultés inhérentes» à mesurer le nombre d'utilisateurs fantômes de son site, «en dépit de nos efforts pour repérer et arrêter ce genre de comportement».
La semaine dernière, Facebook avait revendiqué 955 millions d'utilisateurs actifs par mois, un chiffre en progression de 29% sur un an.
Facebook estime que 4,8 % des utilisateurs actifs repérés pourraient être des comptes dupliqués par une même personne. Quelque 2,4 % seraient des comptes ouverts pour une société ou «une entité non humaine comme un animal domestique», et 1,5 % probablement des «comptes indésirables» susceptibles de fonctionner avec des intentions malveillantes.
«Nous pensons que le pourcentage de comptes faux ou dupliqués est nettement plus bas dans les marchés développés comme les États-Unis ou l'Australie et plus élevés dans des marchés en développement comme l'Indonésie ou la Turquie», a précisé Facebook.
Le calcul du nombre d'utilisateurs est un élément crucial pour mesurer la popularité d'un site internet et son attractivité pour des annonceurs.
L'action Facebook chutait de 4,55 % à 19,93 $, s'approchant d'un cours qui ne représenterait que 50 % de celui de son introduction en Bourse le 18 mai, à 38 $.


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mardi 31 juillet 2012

Quand un quadriporteur se transforme en F1 ?

Les « Hells-heimer » de la route
Piste cyclable

Les « Hells-heimer » de la route

Des groupes d’utilisateurs de quadriporteurs subissent la hargne de certains cyclistes sur leur passage

Photo le journal de Montréal, Anabel Cossette Civitella
Lucien Bisson, Gérald Pagé et Rénald Dick, assis sur leur quadriporteur au parc de l'Île de la Visitation, à Montréal. Ils voyagent tous les jours sur de longues distances à bord de leur aide à mobilité réduite.
En solo ou en groupe, de plus en plus d’utilisateurs d’« aides à la mobilité motorisée » se servent de leur engin pour voyager sur de longues distances, au grand dam de certains usagers des pistes cyclables.
Au volant de leur quadriporteur, des hommes comme Rénald Dick, Gérald Pagé et Lucien Bisson se sentent à leur place aussi bien sur la piste cyclable que sur la chaussée. Au point où les hommes partent parfois de Montréal-Nord pour se rendre jusqu’à Terrebonne, les jours de grande sortie.
Fiers de leur surnom, les « Hells-heimer » se promènent où ils veulent et disent jouir de leur liberté comme jamais.
« On peut aller vraiment partout, c’est comme une voiture, mais ça coûte bien moins cher », s’enthousiasme Gérald Pagé, un ancien camionneur de 69 ans.
Frictions
La cohabitation n’est toutefois pas si simple. « On se fait souvent insulter », soutient Rénald Dick, qui croit que les vélos de course sont probablement un des pires dangers sur les pistes cyclables. Selon lui, si certains cyclistes sont reconnaissants lorsque les utilisateurs du quadriporteur cèdent le passage, d’autres font preuve de moins de civilité.
« Tant que les quadriporteurs ne vont pas plus vite que dix kilomètres par heure, nous pouvons cohabiter », spécifie Lucie Lanteigne, directrice générale de Vélo-Québec Association. D’après elle, si les vélos peuvent partager les pistes cyclables avec les aides à mobilité réduite, ce sont les véhicules de type scooters qui posent problème.
Puissants engins
Le phénomène « Hells-heimer » est bien connu de Mario Williams, propriétaire d’Adaptel, un magasin spécialisé en vente de fauteuils motorisés de tout genre.
Il y a 15 ans, seuls les gens incapables de se déplacer achetaient des quadriporteurs, une réalité qui change selon lui.
Mario Williams distingue l’achat d’un quadriporteur pour des raisons de santé et pour des raisons de plaisance : « De plus en plus de gens achètent le plus gros, le plus beau… ils forment une gang, c’est même rendu un mode de vie pour certains. »
Affilié à la RAMQ, en collaboration avec des centres orthopédiques et des ergothérapeutes, lorsqu’il vend un quadriporteur, Mario Williams s’assure que le client a passé les tests nécessaires à la bonne conduite du véhicule.
Par contre, rien n’empêche un client qui a perdu son permis de conduire de posséder un quadriporteur ou de s’acheter un modèle plus rapide que la norme.
« La RAMQ autorise des vitesses de pointe de neuf kilomètres par heure alors que des commerçants vendent des appareils d’importation chinoise atteignant 25 à 30 kilomètres par heure », précise Monsieur Williams.


REF.:

Pas pratique quand personne n'en met ?




















  





REF.: LesConsDuNetPointCon,

Les connes de FacedeBouke ?

Josée Leboeuf
C'est une réflexion que je me fais souvent... et j'ai réalisé que je privilégie d'avantage là (avec qui) je me sens bien mais j'ai certaines limites que je suis incapable de franchir... Exemple: je pourrais trouver quelqu'un gentil, sympathique et me sentir bien avec lui mais s'il a la moitié des dents cariées dans la bouche, je serais incapable de le "choisir"... tu comprends? On a tous selon moi, des limites quant à ce qu'on peut accepter ou non dans notre vie intime.
 * Surtout si le gars est finissant en dentisterie de l'Ude Mtl. ;-)


lundi 30 juillet 2012

La vulnérabilité des téléphones-portefeuilles démontrée

Las Vegas - La vulnérabilité des téléphones-portefeuilles démontrée
 
Photo Subbotina Anna - Fotolia.com

LAS VEGAS (États-Unis) - Les «téléphones-portefeuilles» sont tout sauf invulnérables, ont démontré des spécialistes au cours du week-end, lors du grand rassemblement d'informatique Def Con de Las Vegas (Nevada).

Consultez notre dossier:
Êtes-vous prêts pour les modes de paiement de demain?
Les téléphones portables multifonctions ont déjà commencé à offrir divers moyens de paiement et d'identification, ce qui en fait des cibles de choix pour les pirates informatiques.
«Nous entrons dans le monde de l'exploitation post-ordinateurs», a noté le chercheur Stephen Ridley, de la société Xipiter, qui a découvert que le même genre d'attaques qui visent des ordinateurs fixes pouvaient s'abattre sur des appareils portables.
Le danger est d'autant plus grand que, selon lui, «les téléphones seront les seules choses où les gens voudront pénétrer»: les pirates ont toutes les raisons de s'intéresser à des appareils qui restent allumés en permanence et qui recèlent des masses de données, y compris la façon de les localiser.
En outre, d'ici à dix ans, l'utilisation de téléphones pour payer se sera vraisemblablement généralisée, selon une enquête du centre de recherche américain Pew publiée en avril.
«Qu'est-ce qu'on a dans un portefeuille actuellement? Des documents d'identité, des moyens de paiement, des documents personnels», note l'économiste de Google Hal Varian cité dans l'enquête du centre Pew: «Tout cela logera facilement dans un appareil portable, c'est inévitable».
«Une voie d'entrée pour des malfaiteurs»
Mais un spécialiste de la sécurité, Eddie Lee de la société Blackwing Intelligence, a fait lors du rassemblement Def Con la démonstration d'un piratage à l'aide d'un téléphone fonctionnant sous Android, le système d'exploitation conçu par Google, en captant les données d'une carte de crédit pour ensuite l'utiliser pour faire des achats.
«On peut se mettre à dépenser avec la carte de crédit de quelqu'un d'autre, et l'utiliser comme Google Wallet», une application de paiement lancée par Google l'an dernier sur certains téléphones, a déclaré M. Lee.
«Ca fait longtemps qu'on sait qu'on peut pirater des cartes RFID», c'est-à-dire dotées d'un système de radio-identification, a ajouté M. Lee. «Ce système permet d'abuser de ces informations pour dépenser. Cela va peut-être pousser les émetteurs de cartes de crédit à améliorer ce qui est dans mon portefeuille».
Selon lui, on peut de la même façon détourner d'autres cartes, comme des titres de transport ou des badges d'entrée dans un immeuble.
Charlie Miller, un ancien analyste de l'Agence nationale de sécurité, l'agence fédérale chargée de mener des écoutes, a pour sa part fait la démonstration d'un système permettant de pénétrer dans un téléphone avec un capteur se trouvant suffisamment proche pour intercepter les signaux d'une puce sans contact NFC.
Selon M. Miller, qui est aujourd'hui consultant à la société de sécurité Accuvant, il est même possible dans certains cas de prendre complètement le contrôle d'un téléphone doté d'une puce NFC, de voler des photos ou des carnets d'adresses qui y sont stockés, ou même de faire des appels téléphoniques.
«Normalement, ça sert à payer et à scanner des affiches de cinéma, mais sachez que c'est une autre voie d'entrée pour des malfaiteurs», a dit M. Miller.
Selon lui, il suffirait de cacher une antenne derrière un autocollant et de le rapprocher d'un téléphone pour le pirater. De cette façon, un autocollant anodin placé à proximité d'un terminal de paiement adapté aux téléphones pourrait faire la fortune de pirates.
«Un sale type peut exploiter cet instant où il y a communication avec le téléphone pour voler des données», dit-il. Conclusion: «C'est cool les puces NFC, c'est pratique, c'est amusant, mais je dis juste qu'il faut faire attention aux conséquences pour la sécurité».


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