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lundi 7 novembre 2011

La police qui défend la police

Radio-Canada 1  Vs  La Police 1 ? ;-)

Affaire Louis-Georges Dupont - Les mensonges d'un témoin d' Enquête démasqués
Le corps du sergent-détective Louis-Georges Dupont a été retrouvé en novembre 1969, dans sa voiture de service, dans un chemin boisé. 
© Journal de Montréal / Archives

L'enquête policière de la SQ déboulonne aussi toute la version d'un soi-disant témoin-clé de l'affaire Dupont, qui avait été présenté dans un reportage de l'émission Enquête, de Radio-Canada, en février dernier.
À lire également:
La mort était un suicide
Il appert que le reporter a été manipulé par ce témoin à qui on a accordé du temps d'antenne, et qui a ensuite admis aux détectives avoir dit des faussetés à la télévision.
Cet homme, Jean-Pierre Corbin, un ancien tenancier de bar de la région indiquait avoir reçu les confidences d'un ami. Ce dernier affirmait avoir entraîné M. Dupont dans un piège, l'avoir séquestré pendant quelques jours dans un chalet de la municipalité de Champlain, avant qu'il ne soit tué lors d'une escarmouche.
Une autre réalité
Le journaliste Pierre Marceau et la caméra d'Enquête avaient même accompagné M. Corbin sur les lieux de ce chalet qui, depuis, avait été emporté par les eaux de la rivière, disait-il.
Mais l'enquête policière montre une tout autre réalité.
Sa version «ne tient pas la route du tout», a indiqué hier le lieutenant Michel Brunet, de la SQ. Celui-ci qualifie même de «loufoques» les prétentions de M. Corbin.
L'enquête de la police a en effet permis de démontrer que le propriétaire du chalet avait lui-même démoli la maison en 1960 ou 1961... soit au moins huit ans avant la mort de M. Dupont.
Confronté à ces faits accablants, M. Corbin a admis avoir dit des choses fausses, à l'émission Enquête, question de se rendre plus intéressant.
Selon le policier Brunet, la SQ a «eu une certaine facilité» à rejoindre la famille des anciens propriétaires du chalet. Selon lui, il aurait été «souhaitable» que le travail du reporter de l'émission Enquête ait été fait de façon plus impeccable.
Normes respectées
Mise devant ces faits, Radio-Canada a maintenu, hier, que leur travail avait été bien fait.
«L'objectif du reportage était de soulever des questions légitimes et toutes les vérifications nécessaires ont été faites», a dit le porte-parole de la SRC Marc Pichette.
«Le reportage a été réalisé dans le respect des normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada.»
Joint hier par le Journal, Jean-Pierre Corbin nie avoir dit des faussetés à la SQ et prétend que la police se trompe de chalet.

Des faussetés à la tonne

«La SQ camoufle les erreurs du passé. La police qui défend la police, on peut difficilement parler d'intégrité.»
Malgré qu'une quatrième étude prouve que Louis-Georges Dupont s'est enlevé la vie le 5 novembre 1969, un de ses fils, Robert, ne démord pas: son père a été victime d'un assassinat.
Contacté par le Journal quelques heures après qu'il eut été mis au courant des résultats de l'enquête, Robert Dupont ne cache pas sa frustration.
«Des incohérences dans ce dossier, il y en a à la tonne depuis le début», clame-t-il.
Selon M. Dupont, la SQ ne fait qu'endosser «ces faussetés» dans son rapport.
Photo falsifiée
Robert Dupont fulmine depuis qu'il a appris que la police pense que la photo montrant le passage d'un second projectile a été altérée.
M. Dupont se défend bien d'en être responsable.
«S'ils pensent que j'ai fabriqué des fausses preuves pour faire rouvrir l'enquête, qu'ils me poursuivent, lance-t-il. Ça va me faire plaisir d'aller défendre ça devant la justice», s'exclame-t-il.
Malgré que la SQ stipule qu'aucun trou n'est visible sur le manteau de Louis-Georges Dupont, son fils prétend avec conviction le contraire.
«Je l'ai vu le trou. Son manteau était installé sur un cintre à la maison et j'ai constaté qu'il y avait un trou. En tout, on est six à l'avoir vu», martèle-t-il.
Justice
Après une saga de 42 ans, Robert Dupont refuse une fois de plus de se plier à cette nouvelle conclusion du suicide.
«Je n'accepte pas de vivre dans l'injustice et le mensonge. Ça ne fonctionne pas», lance-t-il.
«S'il n'y avait qu'une ou deux affaires qui ne fonctionnaient pas dans ce dossier, je n'en ferais pas un cas. Mais depuis le début, il y a une multitude d'éléments pertinents qui n'ont pas été pris en considération. C'est déplorable», ajoute-t-il.
Si au début de leur croisade les Dupont souhaitaient toucher une pension de la ville pour leur mère, Robert Dupont assure aujourd'hui que c'est uniquement pour que justice soit enfin rendue que lui et son frère mènent cette bataille depuis tant d'années.

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Madame Blancheville est passée a la SQ dernièrement

Police - Un policier de la SQ blanchi
Le policier Alcide Chicoine était accusé d'avoir détourné des armes à feu destinées à la destruction.  
© Raphaël Hovington /Le NORD-EST/AGENCE QMI

Un policier de la SQ blanchi

SEPT-ILES - Alcide Chicoine, un policier de la SQ accusé d'acquisition d'armes, a été complètement blanchi de toutes accusations, lundi, au palais de justice de Sept-Îles. Le policier, qui cumule 34 ans d’expérience, était accusé de fraude, de vol, de fabrication de faux documents et d'utilisation frauduleuse d'ordinateurs. Il avait tenté d'acquérir deux armes à feu que des citoyens avaient apportées à la SQ pour destruction.
L'officier de 63 ans, qui détenait des responsabilités importantes au poste de la Sûreté du Québec de Sept-Îles, avait amené chez lui une arme à feu qu'un citoyen avait confiée à la SQ.
Le juge Marc Vanasse a clairement affirmé que les actes du policier, qui ne peuvent être associés à une faute professionnelle ou déontologique, ne constituent pas un acte criminel.
Le juge a ajouté que M. Chicoine n'a pas tenté de camoufler ses actes, qu'il n'y avait pas d'intentions criminelles et que personne n'a subi de préjudice.
Plusieurs témoins, dont l'accusé, avaient affirmé que l'acquisition d'armes par des policiers était pratique courante depuis des décennies à Sept-Îles.
« Ça se faisait dans le temps à la Sûreté municipale de Sept-Îles, a indiqué M. Chicoine. Lorsqu'on a joint les rangs de la Sûreté du Québec, on a suivi cette façon de faire. »
Aujourd'hui, il admet que cette procédure n'est probablement pas adéquate. « J'ai appris », a-t-il admis. « Ce que je peux dire, c'est que l'organisation de la Sûreté du Québec a voulu démontrer sa transparence dans le dossier, moi aussi. Aujourd'hui, avec le jugement de la cour favorable, je suis très satisfait. Je n'ai aucun doute de mon honnêteté », a ajouté M. Chicoine.
Alcide Chicoine fait toujours l'objet d'une enquête de la direction des affaires internes de la Sûreté du Québec.


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Des cybermilitants s'attaquent aux pédophiles


Pornographie juvénile - Des cybermilitants s'attaquent aux pédophiles
 
© Archives / Agence QMI

Anonymous, un groupe de cybermilitants, a annoncé le mois dernier qu’il avait fait «planter» des sites de pornographie juvénile et dénigré ceux qui avaient fréquenté ces sites.
La semaine dernière, le groupe Anonymous a diffusé les adresses IP de près de 200 visiteurs de sites de pornographie juvénile en utilisant des renseignements récoltés sur les sites que le groupe avait fermés. Une adresse IP est la combinaison unique utilisée par chaque appareil qui se branche à internet.
Selon le site msnbc.com, ces cybermilitants ont relevé les adresses IP des visiteurs de sites de pornographie infantile en leur offrant de télécharger une fausse mise à jour du logiciel Tor, qui peut servir à cacher l’identité d’un utilisateur.
Cette fausse mise à jour redirigeait les internautes vers un serveur contrôlé par Anonymus qui enregistrait les adresses IP entrantes et leurs destinations.
Les cybermilitants ont ensuite envoyé un message aux visiteurs de sites pornos qu’ils avaient démasqués: «À vous pédophiles, à la lumière des preuves que nous, Anonymus, avons récoltées, vous n’avez plus besoin de fouiller sur internet, d’accord? Nous avons mis la main sur vos adresses IP, malgré le "mythe de l’anonymat" du logiciel Tor. Nous avons piraté vos sites préférés.»
«Si vous utilisez des noms d’emprunt pour vos activités perverses, sachez qu’en prison, on vous en donne de différents.»

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vendredi 4 novembre 2011

Marc Dalpé: Congédié pour transactions secrètes



MONTRÉAL - Neuf conseillers en placement à l'emploi de Valeurs mobilières Desjardins viennent d'être congédiés pour avoir dissimulé des transactions aux Bahamas.
Selon le porte-parole du Mouvement Desjardins, André Chapleau, l'institution n'a jamais autorisé ces opérations effectuées en utilisant des comptes de la filiale du Crédit agricole Suisse, une institution financière située à Nassau aux Bahamas.
Valeurs mobilières Desjardins a été prévenue de la situation lorsqu'elle a reçu par courrier une confirmation de transaction qu'elle n'avait jamais autorisée provenant du Crédit agricole Suisse. Cette information a éveillé les soupçons et a poussé la coopérative à faire enquête.
M. Chapleau précise que les conseillers a ont été congédiés parce qu'ils n'ont pas respecté la réglementation du commerce des valeurs mobilières. «Leurs transactions n'ont pas été inscrites aux registres de Desjardins, ce qui est pourtant obligatoire», a indiqué M. Chapleau.
Certains conseillers impliqués travaillaient dans au moins deux bureaux situés à Montréal. Les transactions non autorisées par Desjardins ont débuté en 2005, soutient M. Chapleau.
Un des conseillers impliqués serait le gestionnaire de portefeuille Marc Dalpé, un financier d'expérience. Le porte-parole de Desjardins refuse de confirmer l'information au sujet de M. Dalpé, mais ne la nie pas.
Des sources nous indiquent que certains des conseillers impliqués ont déjà été à l'emploi de la Banque Nationale pendant leur carrière, ce qui est le cas de M. Dalpé. Rappelons que la filiale des Bahamas du Crédit agricole Suisse a déjà été une filiale de la Banque Nationale du Canada jusqu'à la fin des années 2000.
Valeurs mobilières Desjardins précise qu'elle n'a pas congédié les individus pour fraude, mais uniquement pour manquement à la réglementation en vigueur dans l'industrie.
L'Autorité des marchés financiers (AMF) et l'Organisme de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) ont été mis au fait de la situation.
Argent n'a pas été en mesure de joindre les deux organismes, ni M. Dalpé. Le porte-parole du Mouvement précise qu'aucun client ne perdra ces placements dans ce dossier.


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