Rechercher sur ce blogue

jeudi 7 avril 2011

faudrait pas se comporter comme si on était à Cuba ici.

Pierre Mailloux - Psychothérapie à 300 $ de l'heure
Même s'il ne peut plus pratiquer la médecine depuis hier, il recevra encore des gens à son cabinet privé.  
©Agence QMI

Même s'il ne peut plus pratiquer la médecine depuis hier, Pierre Mailloux recevra encore des gens à son cabinet privé. Il proposera une psychothérapie intensive d'orientation analytique moyennant 300 $ de l'heure.
«Pour de la psychanalyse, vous savez, il y a beaucoup d'individus qui ne sont pas médecins et psychiatres. Il faut faire attention, on parle ici de psychothérapie analytique», lance-t-il en entrevue au Journal.
Il continuera donc à recevoir des personnes en privé sans toutefois pouvoir poser de diagnostics ou prescrire des médicaments comme avant. Il est conscient que cette façon de faire dérange le Collège des médecins. «Ça ne les regarde pas le tarif quejecharge, cen'estpasdeleuraffaire. Il ne faudrait pas se comporter comme si on était à Cuba ici.»
Radiation contestée
Parallèlement, il entend contester en cour l'application immédiate de sa radiation en demandant un sursis. L'un des psychiatres les plus connus du Québec souhaite ainsi pouvoir continuer à pratiquer en attendant que sa cause puisse être entendue en appel.
Jeudi, le Collège lui a retiré son droit de pratique pour deux ans en plus de lui infliger des amendes totalisant 33 000 $. On lui reprochait entre autres d'avoir donné des surdoses d'antipsychotiques à 43 patients. Dans la décision du Collège, on parle d'un «danger pour la protection du public.» Le conseil de discipline estime qu'il est préférable pour ces patients atteints de schizophrénie qu'ils soient dirigés vers un autre médecin.
Selon Pierre Mailloux, le Collège n'a pas fait un travail sérieux. Lui-même s'autoproclame sommité en matière de «psychiatrie». Le Conseil a dit ne pas avoir la compétence pour statuer à ce sujet. «Sur quoi se basent-ils ? C'est moi le plus connaisseur dans ce domaine. C'est moi qui suis la sommité. C'est épouvantable», lancet- il encore ulcéré.
Il ne regrette rien
Au sujet des propos qu'il a tenus et qui lui ont valu des amendes de 30 000 $, il dit qu'il ne regrette rien et qu'il répéterait la même chose si c'était à refaire. «J'ai pas à avoir honte», soutient- il en parlant des termes «vieux cochon» et «vieille truie» qu'il a tenus en ondes.
Pour lui, il s'agit d'expressions rurales et que les gens en région ont très bien compris ce qu'il voulait dire. Il dit que ses onze années passées à la radio sont du passé et il ne songe pas à y revenir même s'il se fait souvent poser la question. «J'avais du plaisir, mais c'était très exigeant. Ça ne veut pas dire que tout a été parfait.»
* Le Centre de santé de Maskinongé où le Doc Mailloux pratiquait a dû prendre des mesures spéciales hier. L'infirmière de l'équipe de santé mentale assurera la coordination pour la clientèle avec l'équipe en santé mentale du Centre hospitalier régional de Trois-Rivières.
* * *
Dans son langage coloré, Pierre Mailloux explique qu'il n'entend pas se laisser faire et entend contester la décision du conseil de discipline du Collège des médecins :
«Ils voulaient me radier de façon permanente. Ils ne sont plus capables de me blairer, particulièrement le syndic Mario Deschênes.»
«Ils (conseil de discipline) ne me suivaient pas. Ils ne pouvaient pas me suivre, ils n'ont pas les mêmes connaissances.»
«La majeure partie de mes patients viennent de Montréal. Ils mettent les patients dans la rue. J'ai les pires cas de Montréal et après on vient vomir sur moi.»
«Il (enquêteur du Collège) n'a vu aucun patient. Il a envoyé une archiviste retraitée (voir ses dossiers). Est-ce que ça fait sérieux ? C'est pas sérieux.»
«J'ai utilisé le mot gonzesse. C'est le seul mot que j'ai utilisé. Je l'ai planté dans une expertise privée»
-à propos d'une psychologue pour laquelle il a dû payer 3 000 $ d'amende en raison des termes prononcés à son endroit.
«J'aime beaucoup la pratique de la psychiatrie.»
«Il n'y a pas d'image, c'est moi. Ce que vous voyez, c'est ce que je suis.»
«J'ai toujours dit que j'avais l'impression que c'était une guerre à finir (avec le Collège). Ils ont gagné une manche, mais tant que j'aurai la santé, je pense que je vais continuer.»

REF.:

Déchets Nucléaires:Les États-Unis veulent Tirer les leçons du Fukushima

États-Unis - Tirer les leçons de Fukushima
Le responsable de la NRC a rappelé le lancement national d'un réexamen de la sécurité des 104 réacteurs américains. 
©AFP

WASHINGTON - Des experts américains ont commencé à tirer les leçons du désastre nucléaire au Japon qui selon eux révèle deux faiblesses: la vulnérabilité des piscines de stockage de combustible irradié et l'autonomie insuffisante des systèmes électriques de secours de refroidissement. Le tsunami qui a déferlé le 11 mars sur la centrale de Fuskushima dans le nord-est du Japon, a apparemment endommagé deux des six piscines de refroidissement de combustible usé, a constaté Gregory Jaczko, directeur de la Commission américaine de réglementation nucléaire (Nuclear Regulatory Commission/NRC).
«La possibilité d'une fuite» n'est pas non plus écartée, a-t-il expliqué cette semaine devant une sous-commission du Sénat peu après son retour du Japon.
Les autorités japonaises craignent que ces bassins situés en hauteur dans le bâtiments des réacteurs, aient été fissurés par des explosions d'hydrogène et qu'ils ne soient plus étanches.
Mais le responsable de la NRC a assuré qu'aux Etats-Unis, ces piscines comme les enceintes de confinement étaient «des structures solides» où le carburant irradié usagé pouvait être stocké «en toute sécurité» pour au moins un siècle.
Il a néanmoins rappelé le lancement national d'un réexamen de la sécurité des 104 réacteurs américains.
Au contraire, David Lochbaum, spécialiste de l'Union of Concerned Scientists (UCS), un organisme scientifique indépendant, a insisté devant les sénateurs sur la fragilité de ces piscines qui contiennent selon lui, davantage de matériaux irradiés que les réacteurs eux-mêmes, tout en étant nettement moins sécurisées.
«Il y a aujourd'hui en Amérique des dizaines de milliers de tonnes de carburant nucléaire irradié stocké dans ces piscines qui, dans de nombreux sites, en contiennent près de dix fois plus que les réacteurs eux-mêmes», a-t-il expliqué. Il estime que l'exemple japonais devrait inspirer un changement aux Etats-Unis.
Contrairement aux réacteurs, ces piscines ne sont pas refroidies par une multitude de systèmes d'urgence complémentaires, alimentés par différentes sources d'électricité y compris des piles capables d'une autonomie de plusieurs heures en cas de panne totale comme ce fût le cas au Japon.
L'ingénieur a également déploré qu'à la différence des réacteurs qui sont protégés par une épaisse couche d'acier et de béton, l'enceinte de ces piscines est faite de tôle de hangar.
«Nous avons échoué aux Etats-Unis à bien gérer le risque lié au stockage du carburant nucléaire usé. Nous pouvons et devons mieux faire», a-t-il insisté.
Selon lui, il faut stocker le moins possible de carburant radioactif usé dans ces piscines et l'entreposer à sec dans de solides conteneurs.
Ernest Moniz, professeur de physique au Massachusetts Institute of Technology a jugé «essentiel» qu'un tel transfert se fasse plus rapidement.
La sénatrice de Californie Diane Feinstein a déploré que du carburant usé retiré des réacteurs en 1984 situés dans son Etat au risque sismique élevé, était aujourd'hui encore dans des piscines de refroidissement.
«Il est clair que nous manquons d'une politique fédérale répondant au cycle du carburant nucléaire», a-t-elle dit lors d'une audition.
David Lauchbaum de l'UCS a par ailleurs insisté sur l'insuffisante autonomie des batteries de secours dans les centrales américaines en cas de panne durable d'électricité.
Il a noté que les batteries dans 93 des 104 réacteurs américains avaient quatre heures d'autonomie seulement, deux fois moins qu'à Fukushima où elles ont été insuffisantes.
Anthony Pietrangelo du Nuclear Energy Institute, qui représente l'industrie nucléaire, a dit au Sénat qu'il faudrait envisager des batteries autonomes au moins 48 heures.

REF.:

mardi 5 avril 2011

Ce qui arrive quant un hôpital protège une infirmière inapte a travailler avec les déficients mentaux

Appel à l'aide - Un autiste emprisonné sans ses médicaments
 
© TVA Nouvelles

MONTRÉAL - Une Montréalaise lance un appel à l’aide après que son fils, un autiste âgé de 23 ans, eut été emprisonné sans ses médicaments et au péril de sa sécurité, une situation qui a été dénoncée par des avocats et le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec. «Je suis désespérée», a confié la dame en question, Mirela Chiochiu, en entrevue à TVA Nouvelles. La mère de famille tente de comprendre pourquoi son fils, Bogdan, a été incarcéré quatre jours dans la prison de Rivière-des-Prairies alors qu’il est atteint du syndrome d'Asperger, en plus d'être bipolaire.
À l’automne 2010, la cour avait ordonné que Bogdan soit traité au département de psychiatrie de l’Hôpital général du Lakeshore, après qu’il eut proféré des menaces de mort contre des policiers et d'autres individus.
Or, le 30 mars dernier, une infirmière a porté plainte à la police contre Bogdan, l’accusant de l’avoir frappée, ce qui a mené à l’arrestation du jeune homme au centre hospitalier.
À ce jour, Mme Chiochiu ne possède toujours aucun détail sur cette présumée agression. « Je ne peux pas vous dire comment il l'a frappée, a dit Mme Chiochiu. Ni l'hôpital, ni la police ne m'ont contactée. »
Autre fait troublant, malgré sa condition médicale, Bogdan a rapidement comparu devant un juge sans que sa famille ne soit mise au courant. Il a par la suite été transporté en prison sans aucun médicament.
«Il nous a appelés après deux jours pour nous dire qu'il n'a pas eu de médicaments. L'hôpital n'a pas voulu transférer les médicaments», a raconté la mère.
Lors de son incarcération, le jeune autiste a été rué de coups par un codétenu en raison de son comportement anxieux. «Il était toujours anxieux dans la prison. Il s'est mis à chanter. Un autre détenu l'a battu. Il a été isolé, alors qu’on sait que c'est la pire chose à faire à un autiste», a poursuivi Mme Chiochiu.
«Une aberration»
Le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec est aux prises avec de nombreux cas semblables à celui vécu par Mme Chiochiu et son fils. Selon le président, Stéphane Lemaire, en n’ayant pas accès au dossier médical des détenus atteints de problèmes psychiatriques, les agents de la paix ne peuvent pas évaluer leur condition médicale et ainsi assurer leur sécurité.
Me Jean-Pierre Ménard, un avocat spécialité en droit criminel, est du même avis. «On expose ces malades à de grands risques en prison. On a déjà eu deux décès dans le passé», a-t-il souligné.
En effet, en 2002, un jeune schizophrène de 33 ans, Brian Bédard, était décédé à la prison de Rivière-des-Prairies après avoir été maîtrisé par cinq agents correctionnels.
Justin Scott-St-Aubin, 25 ans, avait connu le même sort en 2007.
Attaché et menotté
Bogdan a été transféré mardi de la prison de Rivière-des-Prairies à l’institut Philippe-Pinel de Montréal. Sa mère craint toutefois qu’il n’y reçoive pas les soins appropriés.
Le transfert de la prison aurait été mouvementé. La dame, qui affirme que son fils aurait alors été attaché, demande de l’aide, qu’elle ne semble toutefois toujours pas recevoir du gouvernement du Québec.
Ses lettres au ministre de la Santé Yves Bolduc n’ont donné aucun résultat jusqu’à maintenant.


ùùùùùù---------------------------------------------------------------------------------------------ùùùùùùù

Ce qu'il faut faire et comment comprendre la situation ?

Le personnel médical ainsi que l'infirmière qui a reçu la claque du DI(déficient intellectuel) ou du TED (trouble nvahissant du développement)même d'un TGC(trouble grave de comportement),ne justifie en rien la mesure diciplinaire drastique prise contre ce DI , les prisonniers,policiers devraient agir aussi aurait dû agir l'infirmière ! C'est a dire en encadrant mieux , le DI ,en le respectant et de communiquer avec celui-ci,sinon l'effet d'escalade de son niveau d'anxiété sera incontrôlable.Pourquoi ? .......................Parce qu'un DI réagit a notre comportement de non respect de celui-ci,ou bien si la réadaptation du DI est déficiante et sans médicamentation prescrit ou PRN adéquate ,la perte de contrôle de son comportement ne fera que rempirer.Il faut souvant intervenir auprès du DI avec sa routine a lui qui l'encadre bien dans quelque chose qui est sécurisant,sinon si sa routine change il sera désorienté et contestera ,faux répéter 20 fois vant qu'un DI comprenne ,ils sont tous comme ça,mon chien fait la même chose  ,il ont une très bonne mémoire ,même supérieure a la notre ,et a défaut d'avoir un quotient très bas ,et un âge de compréhension au alentour de 6 ans ,il faut juste ramener le DI dans le présent,lui demander qu'est-ce qu'il est en train de faire,et lui dire que sont comportement est mauvais ,on demande des excuses au DI pour son mauvais comportement, sur un ton autoritaire ,comme vous le feriez pour votre enfant(répété a toute les 4 minutes jusqu'a ce qui s'excuse),si vous n'êtes pas patient sa ne marchera pas.La méthode dure ne marchera pas,il faut le féliciter,le respecter,l'encourager,le stimuler au lieux de le frapper . Vous devrez en aucun cas vous venger et plutôt participer a sa réadaptation sociale.On commence a peine dans les écoles a stimuler et encourager nos jeunes (personnes normales)pour éviter un décrochage scolaire,le DI lui ,il est en décrochage sociale,................ayez donc la compréhension humaine de le respecter ,s.v.p. ,.....................de respecter les DI désinstitutionnalisés !!!

*Des cas qui sont devenu des histoires d'horreur,il y en a :

En 2002, un jeune schizophrène de 33 ans, Brian Bédard, était décédé à la prison de Rivière-des-Prairies après avoir été maîtrisé par cinq agents correctionnels.
Justin Scott-St-Aubin, 25 ans, avait connu le même sort en 2007.

REF.:

lundi 4 avril 2011

Le chomage n'est pas le sort des grandes villes,..............c'est l'Étinérance urbaine !

Montréal - Du «jamais vu» dans les refuges pour itinérants
 
Montréal

Du «jamais vu» dans les refuges pour itinérants


MONTRÉAL – Les mesures d’urgence établies pour protéger les sans-abri montréalais de la froidure hivernale seront prolongées d’un mois, en raison d’un achalandage «exceptionnel». Du jamais vu pour l’Agence de la santé et des services sociaux, qui suit la situation de près. «On est plus que complets. Les trois principaux refuges pour itinérants de Montréal affichent un taux d’occupation d’environ 110 %. Il y a de plus en plus de gens qui viennent cogner à nos portes et on ne se sait pas pourquoi», a dit Matthew Pearce, directeur général de la Mission Old Brewery.
Depuis quelques jours, de 75 à 85 personnes se font écarter chaque soir aux portes de la Mission Old Brewery et doivent utiliser une navette mise à leur disposition par la Ville pour se trouver un autre refuge où dormir.
«Normalement, ce genre de situation arrive lors des grands froids, pas début avril où normalement l’achalandage diminue. C’est la première fois que l’on voit ça», a souligné Matthew Pearce, directeur général de la Mission Old Brewery.
La situation est à ce point «particulière» que l’Agence de la santé et des services sociaux n’a d’autre choix que de prolonger pour encore un mois le financement des places d'hébergement d'urgence, prévues pour la saison hivernale, de même que le service de navettes.
Jusqu’au 30 avril
«Malgré l'arrivée du printemps, nous constatons que les refuges sont encore achalandés et nous prenons cette situation très au sérieux», a expliqué par voie de communiqué le PDG de l’Agence, David Levine.
Les mesures d’urgence d’hiver seront en vigueur jusqu’au 30 avril. L’Agence promet d’exercer une «surveillance quotidienne» de la situation pour mettre en place d’autres mesures si nécessaire.

REF.:

vendredi 1 avril 2011

Le ministère du Revenu s'enfarge dans ses taxe$ !

Impôts -  Victime de la confusion chez Revenu Québec
Claude Plouffe, qui s’estime victime d’une injustice flagrante, a été poussé dans ses derniers retranchements par Revenu Québec. 
© Jean-François Sarrazin/Agence QMI

SANS INDICATIF – L’entrepreneur Claude Plouffe de Gatineau, spécialisé dans la fourniture de repas et de collations aux Centres de la petite enfance (CPE), vit l’enfer.
À LIRE ÉGALEMENT: Revenu Québec se contredit
Alors qu’un agent de Revenu Québec lui avait dit qu’il n’avait pas à percevoir des taxes sur les repas vendus aux CPE, il se retrouve aujourd’hui avec une énorme facture pour taxes non perçues de 125 000 $. Une situation qui met en péril son entreprise et qui l’a amené au bord de la dépression.
M. Plouffe, père de quatre enfants, est un contribuable hors de tout reproche. Avant ce litige qui l’oppose à Revenu Québec, son dossier de taxes était vierge. « Je souffre aujourd’hui parce que j’ai obéi à Revenu Québec », commente-t-il.
L’origine du litige remonte à 2002. L’entreprise de M. Plouffe, La Table de Claude, commence à fournir des repas et des collations préparés pour les enfants des CPE. Il contacte alors Revenu Québec pour savoir s’il doit percevoir des taxes sur cette nourriture.
Le préposé de Revenu Québec lui indique qu’il ne doit pas le faire, car les repas sont préparés pour des enfants.
Avant de fournir des repas aux CPE, Claude Plouffe avait eu comme clients des écoles primaires. En vertu de la loi, les repas vendus à ces établissements sont non taxables. M. Plouffe comprend donc que les CPE tombent dans cette catégorie.
Or, en 2007, il change de comptable et sa nouvelle comptable l’avise qu’il n’y a aucune mention relative aux garderies ou CPE dans la Loi sur la taxe de vente du Québec. M. Plouffe se rend donc aux bureaux de Revenu Québec pour voir de quoi il retourne. La personne qui analyse son cas l’avise alors que les CPE tombent dans une zone grise, mais que, d’après elle, il ne devrait pas percevoir la taxe de vente.
Il sollicite un avis écrit sur la question auprès de Suzanne Dagenais, une employée de Revenu Québec, mais celle-ci ne le rappelle pas.
Malgré ce qui précède, Claude Plouffe reçoit en décembre 2007 la visite de deux vérificateurs de Revenu Québec. Puis quelques semaines plus tard, il reçoit un projet d’avis de cotisation pour 2004 à 2007 où on lui réclame toutes les taxes de vente non perçues auprès des CPE, en plus de pénalités et d’intérêts sur ces sommes.
La vérificatrice Danielle Rhéaume explique à M. Plouffe que c’est « plate », mais qu’il va devoir payer en dépit de la mauvaise information qu’il a reçue du ministère. L’avis de cotisation pour les années 2004 à 2007 atteint 107 553 $ et grimpe ensuite à 125 020 $ à cause des pénalités et intérêts. C’est une somme colossale pour sa petite PME.
Ébranlé par ce qu’il considère être une injustice flagrante, M. Plouffe conteste l’avis de cotisation. Mais comme les cotisations concernent des taxes de vente, le processus de perception n’est pas suspendu pendant cette période et il fait l’objet de mesures de récupération agressives.
Puisqu’il est incapable de payer les montants réclamés, Revenu Québec inscrit une hypothèque légale de 45 000 $ sur sa résidence. À l’été 2009, le compte de banque de son entreprise est saisi et vidé, ce qui l’empêche de l’exploiter et cause un grave préjudice à sa réputation.
Revenu Québec retient aussi le remboursement d’impôt auquel il a droit, divers crédits de taxes et une rémunération pour services rendus à des organismes publics.
M. Plouffe dit être passé à deux doigts de sombrer dans une grave dépression. « La seule chose qui m’a sauvé, c’est la paix du cœur. J’ai le cœur pur. Je sais au fond de moi que je n’ai rien à me reprocher », dit-il.
Ce n’est même pas son argent
La situation est encore plus étonnante quand on considère que l’argent qu’on lui réclame n’est pas le sien, mais bien celui des CPE à qui il aurait omis de réclamer la taxe de vente.
Pour régler le litige, M. Plouffe est obligé de poursuivre trois CPE de Gatineau qui refusent de payer les montants non perçus entre 2004 et 2007.
Dans la foulée de ces poursuites et de ces démêlés, sa relation avec sa clientèle s’est évidemment dégradée. Le chiffre d’affaires de son entreprise est passé de 200 000 $ par année à presque rien.
M. Plouffe survit aujourd’hui en travaillant dans une résidence pour personnes âgées. « Ils sont en train de nous mettre à la rue », affirme-t-il. Pour conserver sa maison, il dit avoir dû imposer des sacrifices à toute sa famille. « Il faut couper partout, on se prive de tout ».
Notons par ailleurs que les CPE ont eux-mêmes droit à une ristourne de 50 % sur les taxes qu’ils paient. Revenu Québec réclame donc 125 000 $ à M. Plouffe, mais devra retourner un peu moins de la moitié de cette somme aux garderies qui devraient en théorie le payer.
Souhaitant avant tout de mettre un terme à ce cauchemar, Claude Plouffe a proposé à Revenu Québec de trancher la poire en deux et de régler pour un montant réduit, même s’il estime n’avoir rien à se reprocher.
Revenu Québec refuse cependant tout compromis et s’entête à réclamer la somme totale. La porte-parole de Revenu Québec, Valérie Savard, n’avait pas rappelé Argent vendredi pour commenter cette situation.

REF.:

« Chez Revenu Canada, dans les zones grises, on donne le bénéfice du doute. Chez Revenu Québec, on essaie d’aller chercher le plus d’argent possible »


Impôts

Revenu Québec se contredit


Malgré l’aplomb des fonctionnaires de Revenu Québec qui n’ont pas hésité à inscrire une hypothèque légale sur une résidence, à saisir le compte de banque d’une PME et à retenir des crédits de taxes de l’entreprise de Claude Plouffe, la question de savoir si la nourriture vendue aux CPE est taxable est loin de faire l’unanimité.

À LIRE ÉGALEMENT: Victime de la confusion chez Revenu Québec
Un document obtenu grâce à la loi sur l’accès à l’information contredit fortement la position défendue par les vérificateurs de Revenu Québec.
Dans un avis émis dans un cas similaire à celui de M. Plouffe, qui date de juin 2007, Me Ève Marie Fortin, du Service de l’interprétation relative aux mesures administratives et aux taxes spécifiques de Revenu Québec, soutenait que la fourniture de repas préparés aux garderies et CPE « ne constitue par un service de traiteur ». Cela s’explique notamment par le fait que les aliments ou boissons ne sont pas fournis avec l’ensemble des équipements nécessaires à la consommation des aliments. « En conséquence, la fourniture (…) de repas préparés constitue une fourniture détaxée », écrivait Me Fortin. M. Plouffe signale qu’avant que son dossier ne fasse du bruit, il était courant que des traiteurs ne perçoivent pas de taxes auprès des CPE et qu’il existait des avis divergents au sein du ministère.
L’expert Pierre Nadeau, de Jurifisc.com, soutient qu’il y a une différence marquée entre les attitudes de Revenu Canada et de Revenu Québec en cas de doute. « Chez Revenu Canada, dans les zones grises, on donne le bénéfice du doute. Chez Revenu Québec, on essaie d’aller chercher le plus d’argent possible », explique-t-il.
Pour sa part, l’avocat-fiscaliste Richard Généreux a estimé que Revenu Québec avait des pouvoirs beaucoup trop grands en matière de perception de taxes dans les cas litigieux. « La présomption d’innocence n’existe pas en matière de perceptions de taxes non payées », selon lui.

REF.:

mercredi 30 mars 2011

iode radioactif: Il y a des chances que l'Alaska en soufre

Fukushima

Iode radioactif en mer

 D'après le trajet des courants marin,tout près du Japon,le courant Kuro Siwo et le courant marin du Pacifique nord ,ces courants marins vont droit vers l'Alaska et les côtes de la Californie.D'ici plusieurs année ,cette flore marine en souffrera t' elle ?...............probablement que Oui,car toute la flore de la colonne d'eau qui alimente les espères plus grosses comme les baleines etc......vont s'en ressentir.

OSAKA - Un taux d'iode radioactif 1.250 fois supérieur à la norme a été mesuré en mer à quelques centaines de mètres au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon), a annoncé samedi l'Agence japonaise de sûreté nucléaire.
L'Agence a précisé que les tests avaient été réalisés par la compagnie d'électricité gérant le site, Tokyo Electric Power (Tepco).
Mardi, ce taux d'iode 131 avait été détecté à un niveau 126 fois supérieur à la limite légale fixée par le gouvernement dans l'océan Pacifique à proximité de la centrale de Fukushima Daiichi (N°1).
Les pouvoirs publics avaient alors annoncé un renforcement des contrôles sur les poissons et fruits de mer pêchés le long des côtes.
Cette centrale, située à 250 km au nord-est de Tokyo, a été gravement endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars. Les systèmes de refroidissements de quatre réacteurs sont depuis en panne, entraînant de multiples incidents et des rejets radioactifs.
Déja le 26 Mars  samedi ,sur des échantillons d'eau de mer prélevés à 300 mètres au sud du réacteur 1 montraient une présence d'iode radioactif 1850 plus élevée que la normale. Ce taux était dix fois moins élevé en début de semaine. «le 31 mars, vers 09H30 (00H30 GMT), les ouvriers ont découvert que de l'eau d'une radioactivité de 1 000 millisieverts par heure s'était accumulée dans un puits» proche de la mer, a déclaré un responsable de Tokyo Electric Power (Tepco).

Le 4 avril, l'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, a été contraint de rejeter lundi 10 000 tonnes d'eau contaminée dans l'océan Pacifique,l'eau qui va être déversée dans la mer est environ 100 fois plus radioactive que les seuils autorisés, a précisé Tokyo Electric Power (Tepco), l'opérateur de la centrale.
L'iode 131 et les césiums 134 et 137 constituent les principales sources de contamination.
Au bout de quelques mois, l'iode, qui perd la moitié de sa radioactivité en huit jours, disparaît totalement. La première année, le césium 134 contribuerait pour près de 75% à l'exposition externe (hors inhalation ou ingestion de denrées contaminées), le reste résultant principalement de la présence de césium 137. Les années suivantes, le césium 137 deviendrait très largement majoritaire. Or, sa radioactivité met plus de 30 ans à diminuer de moitié.

La Chine a annoncé qu'elle allait surveiller de près les initiatives japonaises, s'inquiétant notamment des effets pour l'environnement du déversement en mer d'eau radioactive. La Corée du Sud a elle aussi critiqué les autorités japonaises, leur reprochant de ne pas avoir informé les pays de la région de ces rejets en mer. 

Le 6 Avril 2011:
Un taux d'iode radioactif 4 800 fois supérieur, puis 600 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans la mer. Le niveau de radiation de l'eau restant dans les réacteurs est pour sa part cinq millions de fois supérieur aux normes légales.Sur le plan sanitaire, l'inquiétude est montée d'un cran avec la découverte par le ministère chinois de la Santé de traces d'iodes radioactifs dans des épinards cultivés dans trois provinces chinoises.
L'iode 131, dont la durée de vie se réduit de moitié tous les huit jours, inquiètent moins les experts que le césium 137, également présent dans l'eau radioactive, et qui lui a une durée de vie de 30 ans.
Les experts craignent que la chaîne alimentaire soit contaminée en amont, à travers le plancton qui est consommé par les poissons.

Le 12 Avril 2011:
Le gouvernement a commencé à préparer «l'après-urgence» dans les environs de la centrale, où quelque 80 000 personnes ont déjà été évacuées dans un rayon de 20 km.
À cette zone d'exclusion viendront s'ajouter des localités situées parfois à des dizaines de kilomètres plus loin où des niveaux élevés de radioactivité ont été relevés.
e fait que l'impact de l'accident de Fukushima n'était, jusqu'à présent, pas aussi dévastateur que celui de la centrale ukrainienne.
Cette région, essentiellement agricole, pourrait rester inhabitable de longues années, comme à Tchernobyl où une zone d'exclusion de 30 km est en vigueur depuis 25 ans.
Le fait que l'impact de l'accident de Fukushima n'était, jusqu'à présent, pas aussi dévastateur que celui de la centrale ukrainienne(en Russie et de niveau 7).
«En termes de volume d'émissions radioactives, nos estimations les évaluent à environ 10% de celles émises par Tchernobyl», a indiqué Hidehiko Nishiyama, son directeur-adjoint.
Survenue le 26 avril 1986, l'explosion du réacteur 4 de la centrale ukrainienne avait projeté, en dix jours, près de 12 milliards de milliards de becquerels dans l’environnement, soit 30 000 fois l’ensemble des rejets radioactifs atmosphériques des installations nucléaires dans le monde en une année.



REF.: