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dimanche 13 mars 2011

Montréal: Douze entrepreneurs soupçonnés de collusion

Montréal - Douze entrepreneurs soupçonnés de collusion

Ça ,ça veut dire des Taxes de plus a payer !


MONTRÉAL - La Ville de Montréal a transmis à la Sûreté du Québec (SQ) et au Bureau fédéral de la concurrence, depuis 2009, 12 dossiers concernant des entrepreneurs soupçonnés de collusion, a annoncé mercredi le vice-président du comité exécutif de la Ville, Michael Applebaum.

Ces informations, gardées confidentielles jusqu’ici, ont été révélées à la suite d’une sortie de la chef de l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville, Louise Harel, qui a dénoncé mercredi certaines firmes qui, selon elle, semblent avoir le monopole des contrats d’infrastructure dans certains arrondissements.

Après avoir épluché 300 contrats pendant «plusieurs centaines d’heures», Vision Montréal a trouvé des résultats « troublants » concernant quatre entreprises qui ont soumissionné sur des contrats de réfection des rues, des trottoirs et du réseau d’aqueduc, entre 2006 et 2010.

En fin de journée mercredi, Michael Applebaum n’a pas voulu préciser si ces organisations faisaient partie de celles identifiées par le contrôleur général Pierre Reid.

Énormes différences

Selon l’opposition officielle, certaines entreprises ont remporté presque tous les contrats sur lesquels elles ont soumissionné dans un arrondissement, mais ont obtenu bien peu de succès ailleurs à Montréal (voir tableau).

Si une entreprise propose un prix fort avantageux dans un arrondissement, elle devrait être en mesure de l’offrir partout en ville, a souligné Louise Harel.

Par exemple, depuis 2006, dans l’arrondissement Verdun, la firme Catcan a remporté 35 des 36 contrats d’infrastructures pour lesquels elle a soumissionné. Un taux de succès de 97 %.

Or, partout ailleurs à Montréal, elle n’a obtenu que 6 contrats en 44 tentatives, soit un taux de réussite d’à peine 13 %.

« Invraisemblable »

«Ça paraît tellement invraisemblable. Il est bien sûr que cette concentration territoriale est troublante», a affirmé Louise Harel en conférence de presse.

D’après elle, certaines firmes s’entendraient pour «éviter la concurrence sur les marchés publics, dans le but de contrôler les prix».

Une autre firme, Construction Soter, a raflé tous les contrats qui l’intéressaient à Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles depuis cinq ans. Mais juste à côté, à Saint-Léonard, cette même entreprise n’a remporté aucun des 10 appels d’offres pour lesquels elle avait soumissionné.

Vision Montréal s’inquiète aussi du fait que les entreprises appartenant à Simard-Beaudry Construction et Frank Catania aient décroché presque tous les contrats pour la réfection des usines d’eau potable Atwater et Pierrefonds.

« On respecte la loi »

Pour sa part, l’administration Tremblay estime qu’elle n’a rien à se reprocher.

« Il faut qu’on respecte la loi, et la loi nous dit qu’il faut prendre le soumissionnaire le plus bas », a rappelé Michael Applebaum.

« Il y a un nombre limité d’entreprises qui ont le personnel et l’équipement pour faire le travail », a-t-il émis en guise d’hypothèse.

Par ailleurs, le vice-président du comité exécutif a souligné qu’il n’existe pour le moment aucune preuve de collusion concernant les entreprises ciblées par Vision Montréal.

«Si Mme Harel a des preuves qu’il y a de la collusion, elle devrait sortir ses preuves», a-t-il lancé.


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Carlos Slim, l'homme le plus riche du monde, a intérêt a devenir Philanthrope

Classement Forbes - Carlos Slim, l'homme le plus riche du monde
Carlos Slim
©REUTERS

Le magnat mexicain Carlos Slim, confirmé mercredi par la revue Forbes comme l'homme le plus riche du monde, a cette année encore considérablement augmenté sa fortune. Sa recette: investir et encore investir. Son plaisir: collectionner les oeuvres d'art.

À 71 ans, le milliardaire d'origine libanaise creuse l'écart avec ses suivants immédiats. Avec une fortune estimée à 74 milliards de dollars, il laisse loin derrière les américains Bill Gates (56 milliards), fondateur de Microsoft et l'investisseur Warren Buffett (47 milliards).

Pour le propriétaire des géants de la téléphonie Telmex (fixe) et Telcel (mobile) à qui il est aujourd'hui reproché des pratiques monopolistiques, le mot clé est d'investir sans s'arrêter à la vague de violence liée aux narcotrafiquants qui secoue son pays.

«Celui qui n'investit pas, pour des raisons diverses, par peur, par prudence ou pour tout autre motif, celui-là va reculer. Celui qui n'investira pas par exemple dans les télécommunications va dire ensuite que nous sommes dominant et monopolistiques, etc. Eh bien, mais il faut investir», a dit Slim en janvier dernier, en présentant ses nouveaux projets à hauteur de 8.3 milliards de dollars d'investissements dans 19 pays, essentiellement l'Amérique latine.

Le magnat est également le propriétaire du conglomérat Carso qui inclut des centres commerciaux, des entreprises de construction, des mines, l'exploitation pétrolière, entre autres secteurs.

Fils d'un immigrant libanais arrivé seul au Mexique au début du XXe siècle à l'âge de 14 ans, Slim se distingue par une style de vie austère et très centré sur la cellule familiale.

Sa fortune, Slim la consacre en grande partie à l'art. Le 1er mars, il a inauguré en grande pompe à Mexico, le musée Soumaya, du nom de son épouse décédée en décédée en 1999, et qui comprend un fond de 60 000 oeuvres, avec un ensemble de sculptures de Rodin la plus importante hors de France. Le bâtiment asymétrique à l'ouest de Mexico, avec ses 17 000 hexagones reflétant la lumière, comprend aussi aussi des peinture du Greco, de Murillo, de Rubens, des Monet, des Renoir et des Degas. Son entrée est entièrement gratuite.

Dans une famille qui se consacrait déjà aux affaires, Slim a bâti sa fortune dans les années 90, en gagnant l'appel d'offre de la privatisation de Telefonos de Mexico. La part actuelle de Slim dans ce secteur est de 85% de la téléphonie fixe et plus de 70% de la partie mobile.

Slim est apparu pour la première fois dans le classement de Forbes en 2000, à la 17e position avec 13,9 milliards de dollars, dès l'année suivante il était 4e (23,8 milliards) et finalement il est devenu en 2010 le premier du classement des milliardaires. Le premier aussi depuis 16 ans à ne pas être citoyen des États-Unis.

Au cours des dernières semaines, Slim est engagé dans une épreuve de force avec d'autre milliardaires mexicains, Emilia Azcarraga, propriétaire de la principale chaîne de télévision hispanophone au monde, Televisa, et Ricardo Salina, patron de TV Azteca, la deuxième télévision du Mexique.

Aussi bien Azcarraga que Salinas ont des entreprises de téléphonie mobile et fixe et tentent de pénétrer ce secteur. Mais une guerre des tarifs des interconnexions est engagée avec Telmex.

Cette semaine, une vingtaine de compagnies téléphoniques se sont alliées aux deux hommes pour dénoncer les pratique monopolistiques de Slim.

De son côté, Slim prétend entrer dans le marché de la télévision payante, dominé par Televisa, pour offrir le «triple-play», incluant la téléphonie, l'internet et la télévision.


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Krach: Le Trésor Américain a déja recouvré 287 milliards $ de ses aides gouvernementales octroyées pendant la crise, soit 70% des 411 milliards $

États-Unis - AIG a remboursé 6,9 milliards de dollars au Trésor
Le building d'AIG à Hong Kong.
©AFP/Archives

L'assureur américain AIG a annoncé mardi qu'il avait remboursé comme prévu 6,9 milliards de dollars au Trésor américain grâce à la vente d'actions de son concurrent MetLife, qui lui a racheté sa filiale Alico.

«Le paiement d'AIG au Trésor est intervenu après la clôture de la vente des actions de Metlife» que détenait l'assureur, indique-t-il dans un communiqué. La vente a généré 9,6 milliards de dollars mais «des accords existants avec MetLife sur la vente d'Alico nécessitent que 3 milliards de dollars soient placés sur un compte gelé», précise le communiqué.

AIG a donc consacré 6,6 milliards issus de la vente de MetLife au remboursement au Trésor.

En outre, environ 300 millions de dollars préalablement mis en réserve pour des coûts et dépenses d'Alico ont également été versés au Trésor, amenant le total des fonds remboursés à 6,9 milliards de dollars.

Le versement au gouvernement annoncé mardi est le quatrième depuis le début de l'année. Il porte le total des fonds remboursés au Trésor en 2011 à 36 milliards de dollars.

L'assureur, ex-numéro un mondial, a été sauvé de la faillite en septembre 2008 par les pouvoirs publics américains, qui l'ont quasi-nationalisé. Le Trésor avait augmenté en janvier dernier sa part dans le capital du groupe à 92%, aux termes d'un plan de restructuration de la dette et du capital, tout en prévoyant de sortir du groupe au fil du temps.

Le Trésor s'est réjoui de ce remboursement: «nous sommes optimistes sur le fait que (...) notre investissement temporaire dans des sociétés privées se traduira par peu ou pas de coûts pour les contribuables» a commenté Tim Massad, l'un des responsables du programme du Trésor pour la stabilité financière (TARP).

«Bien que le coût ne soit pas la première mesure du succès du TARP, le fait que nous ayons déjà recouvrés deux tiers de l'argent déboursé pour ce programme est une étape importante pour les contribuables», a-t-il ajouté.

Avec le versement d'AIG mardi, le Trésor a recouvré au total 287 milliards de dollars de ses aides gouvernementales octroyées pendant la crise, soit 70% des 411 milliards de dollars déboursés.

La part du Trésor dans AIG reste à 92% après cette transaction et l'assureur lui doit encore 11 milliards de dollars.


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Un lave-auto lave-chien

Un lave-auto lave-chien
Crédit photo : Agence QMI
Par Sophie Gauthier | Agence QMI

Vous en avez marre de laver votre grand danois dans la baignoire ? Des entrepreneurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean ont trouvé la solution à votre problème : un lave-auto lave-chien.

Construit récemment sur le boulevard Saint-Paul à Saguenay, le nouveau lave-auto dispose d'une porte supplémentaire à côté de l'entrée des véhicules par où maître et Pitou accèdent au lave-chien.

«Il y a une rampe pour placer le chien dans le bassin. Un bras articulé passe par-dessus l'animal et se charge de lui faire son shampoing. C'est possible d'attacher votre chien et il y a même un séchoir», a expliqué un copropriétaire, Carl Provencher. C'est beaucoup plus pratique qu'à la maison.»

Carl Provencher indique qu'il s'agit d'une formule libre-service où le maître s'occupe de tout. C'est donc lui qui choisit le type de lavage qu'il veut faire. Plusieurs forfaits sont offerts, notamment en ce qui concerne les sortes de shampoings.

«Ça peut prendre environ six ou sept minutes pour laver son chien et ça coûte en moyenne 6 $ ou 7 $». Et comme il y a une minuterie et que chaque minute à un prix, les chiens ont intérêt à ne pas s'éterniser dans la «douche».

L'idée des propriétaires provient d'un concept du même genre, déjà implanté à Alma. «Nous sommes allés voir comment ça fonctionnait et le propriétaire nous avait alors mentionné qu'il y avait une demande pour ce service».

Le service est ouvert depuis quelques jours et les propriétaires souhaitent voir plusieurs clients canins franchir les portes de leur lave-auto. «Ça suscite la curiosité», a indiqué Carl Provencher.





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vendredi 11 mars 2011

Les cadres plus protégés que les salariés

Ottawa - Une loi protégerait les travailleurs en cas de faillite
John Rafferty
© Agence QMI / Chris Roussakis
Ottawa

Une loi protégerait les travailleurs en cas de faillite

OTTAWA - Les députés se préparent à voter sur un projet de loi qui placerait les indemnités de départ pour les travailleurs en haut de l’échelle des priorités, lorsque les entreprises déclarent faillite.

Il s’agit de la plus récente tentative visant à modifier la loi canadienne sur la faillite, afin de donner aux travailleurs licenciés une position plus forte lorsque vient le temps de liquider les actifs d'une entreprise.

Le député néo-démocrate de Thunder Bay John Rafferty a dit à l’Agence QMI voir vu des travailleurs dans sa propre circonscription, certains ayant travaillé pendant des décennies, perdre leur indemnité de départ lorsque l’entreprise déclarait faillite.

«Lorsque les entreprises déclarent faillite, les travailleurs ne reçoivent rien», a résumé M. Rafferty.

Selon les règles actuelles, tout salaire qui est dû aux travailleurs est considéré comme une dette «non garanti», ce qui place les travailleurs au-dessous des autres créanciers dans la procédure de faillite. Si le projet de loi est adopté, les travailleurs n’obtiendraient peut-être pas la totalité des sommes qui leur reviennent, admet le député, mais ils obtiendraient au moins quelque chose.

Le projet de loi a passé l’étape de l’étude devant le comité de l’Industrie la semaine dernière et il a déjà obtenu l'appui des quatre partis politiques dans le passé.

Le député Rafferty a bon espoir d’obtenir suffisamment de soutien chez les conservateurs pour faire adopter le projet de loi lors des deux prochains votes à se tenir à ce sujet à la Chambre des communes.

Le premier vote sur le projet de loi aura lieu mercredi, alors que la Chambre des communes doit décider si elle accepte le projet de loi modifié, comme recommandé par le comité de l’Industrie. Si c'est le cas, le projet de loi sera ensuite débattu pendant deux autres heures avant d’aller en troisième lecture.

«Ce n'est pas beaucoup d'argent, mais beaucoup de gens ont du mal à mettre de la nourriture sur la table et cela va aider», de dire Rafferty.


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Revenu Quebec ,.......pour vous servir ;-)




Revenu Québec

Aveuglement et agressivité

REF.: Agence QMI
Jean-François Cloutier


SANS INDICATIF – Revenu Québec se démarquerait par son agressivité parmi les centres de perception en Amérique du Nord. Selon le fiscaliste Pierre Nadeau, l’objectif est « d’aller chercher le plus d’argent possible » auprès de la population.

« Quand je travaillais à Revenu Canada, on avait tendance à donner le bénéfice du doute au contribuable, a expliqué M. Nadeau. Dans les cas ambigus, on évitait d’envoyer un nouvel avis de cotisation, de crainte de se tromper. »

À Revenu Québec, chaque cas est préjugé litigieux, a-t-il signalé.

Le fiscaliste chez Jurifisc a assuré que l’anonymat relatif dans lequel travaillent les employés de Revenu Québec les amène à considérer les dossiers traités sans humanité, les contribuables seraient pour eux de simples numéros. « Essayez de trouver les adresses et les numéros de téléphone des centres de perception de Revenu Québec, vous aurez bien de la misère ».

« Il y a beaucoup d’employés contractuels au centre de perception, des contrats de six mois, des employés qui arrivent d’autres pays où le gouvernement a tous les droits », a souligné Pierre Nadeau.

Sans dire qu’il existe des quotas à la perception, M. Nadeau dit avoir rencontré des employés de Revenu Québec qui lui ont confié qu’ils avaient « beaucoup, beaucoup de pression » pour aller récupérer des sommes « non payées ».

« J’aurais peur de Revenu Québec s’il se mettait sur mon cas, même si tout était en règle », a-t-il confié.

Du côté du ministère, on nie qu’il existe des quotas à la performance. Mais le gouvernement ne cache pas son intention d’augmenter son efficacité dans la perception des taxes et des impôts.

Le gouvernement libéral s’est donné des objectifs extrêmement ambitieux dans son effort de redressement des finances publiques. D’ici trois ans, le fisc devra récupérer 1,75 milliard de dollars de plus en impôt non payé.

Cela fait craindre à Amir Khadir que les cas comme celui de M. Archambault se multiplient. « Il ne faudrait pas que la lutte à l’évasion fiscale se fasse sur le dos d’honnêtes citoyens et de petits entrepreneurs », a dit le député de Québec Solidaire.

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Affaire Villanueva: Blanchir un policier pour 2,5 Millions $



Villanueva

L’enquête publique la plus chère en 14 ans

Agence QMI Sarah-Maude Lefebvre




MONTRÉAL - L’enquête Villanueva passera à l’histoire comme l’une des plus dispendieuses de l’histoire judiciaire du Québec. À elle seule, elle a coûté plus cher aux contribuables québécois que le total des dix enquêtes les plus onéreuses réalisées depuis 14 ans par le Bureau du coroner, a appris «24H».

La facture de l’enquête sur la mort de Fredy Villanueva s’élève à 2,5 millions $, dont 1,6 million $ en frais d’avocats pour le clan Villanueva et plus de 700 000$ pour les honoraires des défendeurs de la Ville de Montréal.

Grâce à la Loi sur l’accès à l’information, «24H» a obtenu la liste des enquêtes publiques du Bureau du coroner les plus coûteuses depuis 1997. Les montants additionnés de ces enquêtes se chiffrent à 1 808 500$, soit moins que ce qu’a coûté à elle seule l’enquête Villanueva.

Avec ses 2,5 millions $, l’enquête Villanueva a été cinq fois plus onéreuse que celle sur l’effondrement du viaduc du Souvenir à Laval, qui occupe le deuxième rang du palmarès des enquêtes les plus coûteuses.

En 2000, l’investigation du coroner Michel Ferland avait coûté 504 300$ aux contribuables.

Un «difficile équilibre»

Le coroner attitré à l’enquête Villanueva, André Perreault, a rappelé plusieurs fois à l’ordre les différents avocats au dossier au cours de la dernière année en raison de leurs multiples objections. Il s’est dit inquiet du «rapport qualité-prix de cette enquête», invitant les avocats à être plus «ciblés» dans leurs interventions.

Sa porte-parole, Geneviève Guilbault, a admis que le coroner avait dû maintenir un «difficile équilibre» entre «les droits des avocats» et «son devoir de diligence», tout au long des quelque 90 jours d’audience.

Une enquête critiquée

L’enquête Villanueva s’est attirée de nombreuses critiques au cours de la dernière année, notamment de la Ligue des contribuables, qui a questionné publiquement son coût.

La famille Villanueva a également remise en question plusieurs fois l’enquête publique du coroner Perreault. D’autres frais à venir?

Même si les audiences sont terminées depuis février dernier, impossible de savoir à quel moment se terminera ce processus qui s’étire depuis bientôt deux ans.

La Ville de Montréal s’est adressée en novembre dernier à la Cour supérieure pour faire annuler la décision du coroner Perreault, qui avait autorisé un débat sur la question des mécanismes de sécurité de l’étui de l’arme à feu des policiers montréalais. Aucune date n’a encore été fixée dans ce dossier.

Fredy Villanueva est décédé sous les balles de l’agent Jean-Loup Lapointe, le 9 août 2008, peu après que ses amis et lui eurent été interpellés par les policiers parce qu’ils jouaient aux dés, ce qui constitue une infraction au règlement municipal. Le lendemain de son décès, une manifestation contre le geste du policier a tourné à l’émeute à Montréal-Nord.

Les frais d’avocat des parents et du frère de Fredy Villanueva, Dany, ainsi que des deux jeunes blessés lors de l’événement sont remboursés par le gouvernement.

Au cours de l’enquête du coroner André Perreault, une quarantaine de témoins ont été interrogés et contre interrogés par les 13 avocats au dossier. Les audiences se sont étirées sur une centaine de jours, répartis sur presque deux ans.

Étant donné qu’une cause en lien avec ce dossier est présentement devant les tribunaux, le coroner Perreault ne peut commencer la rédaction de son rapport.

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