Comment pourrait t'on concevoir que l'opérateur de l'autoclave et stérélisation ne pouvait pas savoir que son manuel (RTFM=read the friendly manual) et plan ,ne correspondait pas a son modèle de rétracteur de foie ? Et comment ne pas faire une deuxième examen ou un autre poste de vérification ,concernant un appareil servant au sidatique ne doit pas même servir pour d'autre opération que les sidatique ?$$$? Au Fédéral comme au Provinchiale, on gère la pauvreté (ça on le savaient), et maintenant la médiocrité !
Lisez l'histoire d'horreur:
Environ
150 patients de l'hôpital Lachine ont récemment été avisés qu'ils risquaient d'avoir
contracté une infection incurable telle qu'une
hépatite ou le VIH après avoir subi une
chirurgie bariatrique, a appris le journal .
L'hôpital
Lachine, l'un des deux centres d'excellence dans ce type
d'intervention, assure avoir pris les mesures appropriées pour corriger
cette situation «possiblement dangereuse». Bien que l'établissement
n'ait détecté aucun cas de transmission, il demeure à la recherche de
patients à risque manquant toujours à l'appel.
Stérilisation «sous-optimale»
En
février dernier, l'hôpital a acheminé une lettre à tous les patients
ayant subi une chirurgie bariatrique entre la fin 2012 et le début 2014.
«Nous
avons constaté que le processus de nettoyage d'un des instruments
utilisés lors de votre chirurgie aurait possiblement été inadéquat.
Malgré la stérilisation appliquée par la suite selon les normes, il est
possible que cette dernière ait été sous-optimale», peut-on lire dans le
document.
L'instrument en question, un rétracteur de foie, est
exclusivement utilisé pour ce type d'opération. Il s'agit d'un outil
«extrêmement difficile à nettoyer», selon une source bien au fait du
dossier.
Risque d'infection réel
Le directeur médical de
la prévention des infections du CUSM, Dr Charles Frenette, reconnaît
qu'il ne s'agit pas d'un instrument «commun». Il affirme que celui-ci
aurait dû être démonté pour le nettoyage, mais que cela n'a pas été fait
de façon systématique.
«Le manuel d'instruction qu'on avait se
référait à l'ancien modèle qui lui ne se démontait pas. (...) On s'est
aperçu qu'il y avait une accumulation de débris. Comme il y a un léger
danger qu'ils aient été contaminés, on a écrit une lettre à tous les
patients pour qu'ils subissent des tests pour les maladies transmises
par le sang», indique-t-il.
La missive indique que «le risque de
transmission d'infection est très faible», mais la source interne
précise que le risque est «bel et bien réel» puisqu'au moins un patient
était déjà atteint de l'hépatite avant même l'opération, fait qu'a
reconnu Dr Frenette.
Patients introuvables
Ce dernier
tient d'ailleurs à préciser qu'aucun nouveau cas de transmission n'a été
détecté chez les patients testés jusqu'à présent. Cependant, 11% des
patients concernés demeurent toujours introuvables.
«Le risque
n'est pas plus élevé pour eux que pour les autres patients. C'est
peut-être plus rassurant pour eux de savoir qu'on n'a trouvé aucun
nouveau cas», soutient Dr Frenette.
Ce dernier estime que la
situation est maintenant sous contrôle, puisque l'établissement procède
dorénavant au démontage systématique du rétracteur de foie avant le
nettoyage et la stérilisation.
REF.: