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lundi 21 janvier 2013

Sous-traitant son travail a des chinois, il passe ses journées sur internet

Insolite - Sous-traitant son travail, il passe ses journées sur internet
 
Photo olly - Fotolia.com


SAN FRANCISCO - «Bob» était l'ingénieur informatique le plus apprécié de son entreprise aux États-Unis, qui travaillait bien et terminait toujours à l'heure; sauf que Bob sous-traitait son travail à une entreprise chinoise pendant qu'il passait ses journées à surfer sur internet.
Le cas de Bob a été découvert l'an dernier par une équipe de sécurité de l'opérateur américain de télécommunications Verizon, qui a raconté sur son blogue cette histoire, la «plus incroyable» de mémoire d'enquêteur.
Ni le nom de l'employé ni celui de son entreprise n'ont été dévoilés.
Verizon a commencé à enquêter sur une mystérieuse connexion sécurisée qui venait de Chine vers le réseau interne d'une entreprise basée aux États-Unis.
Mais l'opérateur n'a pas trouvé de manoeuvres d'espionnage industriel: à la place ses enquêteurs ont découvert un salarié qui passait ses journées à faire semblant de travailler à son bureau pendant qu'une société chinoise accomplissait sa tâche en échange d'une petite partie de son salaire.
Selon Andrew Valentine, qui a publié cette histoire sur le blogue Verizon RISK Team, Bob pourrait avoir eu également recours aux services d'autres entreprises pour faire accomplir son travail.
«Au final, il apparaît qu'il gagnait plusieurs centaines de milliers de dollars par an et qu'il ne payait que 50 000 dollars à la société chinoise de conseil qu'il mettait à contribution», a expliqué M. Valentine.
«Mais le meilleur c'est que toutes ces dernières années cet employé a reçu des compliments pour son travail. Ses rapports étaient propres, bien écrits et remis en temps et en heure», a ajouté l'expert.
Il était même décrit comme «le meilleur développeur de l'immeuble».
Une journée au travail typique pour Bob commençait par un peu de navigation sur le réseau social Reddit et une séance de visionnage de vidéos de chats avant d'aller déjeuner.
L'après-midi était consacrée au site de commerce en ligne eBay, à Facebook et LinkedIn. Bob terminait sa journée avec un petit courriel à ses supérieurs pour les informer de l'avancement de ses projets.
Verizon n'a pas donné de précisions sur cet homme, un tranquille père de famille âgé d'une quarantaine d'années, employé de longue date dans sa société.



REF.:

mardi 15 janvier 2013

Corruption 101 ?

Les rouages de la corruption

Pots-de-vin aux fonctionnaires, pizzo à la mafia, collusion entre soumissionnaires, financement illégal des partis politiques… Avec les audiences de la commission Charbonneau sur l’industrie de la construction, le Québec découvre, mi-cynique, mi-éberlué, à quel point la corruption pourrit ses institutions. Comment a-t-on pu en arriver là?
Pour avoir un petit cours «Corruption 101», Jobboom a rencontré Jonathan Goyette, professeur adjoint au Département d’économique de l’Université de Sherbrooke. Membre du Groupe de recherche en économie et développement international, il s’intéresse aux conséquences de la corruption sur la croissance économique des pays en développement. Après avoir passé quelques années en Côte d’Ivoire, où il a pu observer la petite et la grande corruption au quotidien, il se penche ces jours-ci sur les récits de corruption et de trafic d’influence qui s’étalent au grand jour dans la Belle Province.
JOBBM   D’où vient la corruption? 
Jonathan Goyette La corruption survient là où il y a des failles dans l’administration de l’appareil gouvernemental. Il peut s’agir de lois ou de règles qui sont confuses ou de documents peu clairs. Des individus intelligents et malhonnêtes perçoivent ces failles et les utilisent à leur avantage.
 Au Québec, quelles sont ces failles? 
JG Selon les faits relevés à la commission Charbonneau, les règles entourant l’octroi de contrats publics manquaient de clarté. La présidente de la commission a aussi noté un manque de communication entre les différents organes qui devaient gérer les contrats.
Par ailleurs, si l’octroi des contrats est seulement basé sur le prix (en fonction du plus bas soumissionnaire), comme c’est le cas à l’heure actuelle, il y a une porte ouverte à la manigance : les prix peuvent être manipulés. Il peut y avoir de la collusion entre les entrepreneurs, si ce n’est de la corruption pure et simple, avec des pots-de-vin versés aux employés municipaux afin de connaître les prix des autres soumissionnaires. Je crois qu’un système d’octroi qui ne serait pas seulement basé sur les prix, mais aussi sur les compétences, pourrait limiter les abus comme ceux que nous avons vus.
 Quelle différence voyez-vous entre la corruption ici et celle dans les pays en voie de développement?
JG Au Québec, on observe ce que j’appelle la grande corruption : des individus (fonctionnaires et entrepreneurs) ont manipulé l’octroi de contrats pour pouvoir blanchir de l’argent et utiliser cet argent pour financer des partis politiques. On va voir autant, sinon plus de grande corruption dans un pays en voie de développement, mais la différence, c’est surtout sur le plan de la petite corruption, soit les petits bakchichet autres «pourboires» qui sont exigés par des employés de l’État. Dans certains pays, c’est à se demander si une bureaucratie complexe n’est pas mise en place justement pour faire en sorte que ceux qui font la queue offrent des pots-de-vin pour accélérer le service. Prenons le nombre de jours pour obtenir un permis de construction pour un entrepôt, par exemple. Il est de 1 030 jours en Haïti, comparativement à 73 jours en moyenne au Canada. Celui qui a assez d’argent va payer les bureaucrates pour obtenir un service accéléré.
Dans les pays en voie de développement, on observe aussi que, même si les salaires sont très bas dans la fonction publique, les emplois y sont très convoités. C’est un secret de Polichinelle : on sait qu’il y a un moyen de faire de l’argent avec les pots-de-vin une fois en poste. Ça fait partie de la culture.
Ici, la corruption vise plutôt l’obtention de contrats lucratifs avec le gouvernement. Les contrats ne sont pas donnés aux entreprises les plus efficientes ou capables de réaliser les projets à moindre coût pour les contribuables. On les octroie aux entreprises capables de payer les plus gros pots-de-vin aux fonctionnaires ou aux collecteurs de fonds des partis. Une fois que le système est instauré, il y a un groupe restreint d’entrepreneurs qui surveillent leur terrain et qui fixent les prix : il faut être «dans le club». Les entrepreneurs indépendants et honnêtes sont exclus.
 Et quelles sont les conséquences de la corruption?
JG Dans les pays en développement, la conséquence la plus importante est une baisse de l’investissement et de la croissance économique, car la corruption décourage les investisseurs de monter des projets. Dans ces endroits, où on observe des problèmes de crédit importants, c’est déjà difficile de débloquer un cash flow pour financer un projet. En plus, une taxe arbitraire sous forme de pot-de-vin risque de vous tomber dessus en cours de réalisation. Résultat : beaucoup de projets viables ne voient pas le jour, faute de promoteurs avec les reins assez solides. Chez nous, on pourrait croire que la corruption décourage les entrepreneurs indépendants de monter des projets de qualité, sachant qu’ils seront exclus.
La corruption cause aussi une délégitimation de la démocratie et de l’économie de marché dans l’opinion publique. En 2010, selon Transparency International (un organisme qui surveille la corruption dans le monde), environ 62 % des Canadiens croyaient que la corruption avait augmenté au Canada dans les 3 dernières années. Et lorsqu’on leur demandait de nommer les organisations les plus corrompues au Canada, c’était les partis politiques qui ressortaient le plus. Le phénomène n’est pas présent qu’au Québec, il est partout au pays.
Enfin, l’une des conséquences dont on ne parle presque jamais, c’est le détournement de talents. Des gens intelligents passent leur temps à chercher comment extraire des rentes et des avantages du système public à travers la corruption. Que se passerait-il s’ils s’ingéniaient plutôt à développer des idées créatrices de richesse et d’emplois?
 À qui profite la corruption? 
JG Dans les pays en développement, elle profite aux individus qui empochent les pots-de-vin et qui peuvent mettre l’argent en banque à l’extérieur du pays. Au Québec, ça profite à des groupes. Il y a le groupe d’entrepreneurs qui se partagent les contrats, ensuite il y a l’organisation mafieuse qui récolte une rente de tout ça et enfin, il y a les politiciens qui en profitent en augmentant leur financement électoral et ainsi leurs chances d’être élus ou réélus.
 Quelles sont, selon vous, les pistes de solutions?
JG Il y a différentes avenues. Dans les pays en développement, verser un meilleur salaire aux fonctionnaires peut donner de bons résultats, car les conséquences de se faire pincer – perdre son emploi et renoncer à un salaire élevé – deviennent plus importantes. Mais pour ça, il faut qu’il y ait plus de mécanismes pour débusquer la corruption. Car si on augmente le salaire d’un employé, mais qu’il court peu de risques d’être pris, il va continuer à accepter des pots-de-vin. Singapour est un bon exemple à cet égard. Les fonctionnaires y gagnent les salaires les plus élevés au monde. Mais il y a aussi des règles strictes et des amendes très élevées, voire des peines de prison, pour les écarts de conduite. Ces deux facteurs ont permis d’attirer beaucoup d’investissements et de hausser le niveau de vie pour une bonne partie de la population.
 Et quelles seraient les solutions spécifiques au Québec? 
JG En ce moment, les médias accordent beaucoup d’importance à la corruption, mais dans quelques mois, lorsque la commission Charbonneau sera terminée, que va-t-il se passer? Il va sûrement y avoir des améliorations sur le plan bureaucratique, mais les fraudeurs sont assez rusés : dès qu’il va y avoir de nouveaux systèmes, certains vont trouver de nouveaux moyens pour les contourner.
Les solutions durables passent par la création d’organes de surveillance totalement indépendants et détachés de l’appareil politique. On pourrait même envisager que la direction de ces organes obéisse à une rotation fixe, afin d’éviter toute «contamination» par le parti au pouvoir. En ce sens, la création de l’Unité permanente anticorruption est une bonne nouvelle. Mais il faut s’assurer qu’il y ait des ressources efficaces pour ceux qui veulent dénoncer. Par exemple, il devrait y avoir un protecteur du citoyen auprès duquel les entrepreneurs pourraient formuler des plaintes de manière anonyme contre le harcèlement. De même, un travailleur qui serait témoin de corruption de la part de son employeur devrait pouvoir se tourner vers des ressources solides. On parle de crime organisé. Il faut que les délateurs soient protégés.


dimanche 16 décembre 2012

A la SQ faut surtout pas utilisé des fonds d’enquête de façon «inappropriée»

Utilisation de fonds - L'ex-patron de la SQ visé par une enquête
L’ex-directeur général de la Sûreté du Québec, Richard Deschesnes. 
Photo Archives / Agence QMI


MONTRÉAL – L’ex-directeur général de la Sûreté du Québec ainsi que deux de ses anciens bras droits font l’objet d’une enquête criminelle à la suite d’allégations selon lesquelles ils auraient utilisé des fonds d’enquête de façon «inappropriée» et «non-conforme aux politiques de gestion».
L’ex-patron Richard Deschesnes, ainsi que l’ancien directeur-général adjoint aux enquêtes criminelles Jean Audette, tous deux toujours officiellement toujours actifs, ont été relevés de leurs fonctions.


Utilisation de fonds

L'ex-patron de la SQ visé par une enquête


Quant à Steven Chabot, lui aussi un ancien patron des enquêtes criminelles, il est actuellement à la retraite.
Selon les allégations, des dépenses provenant du fond spécial d’opérations auraient été faites de façon inappropriée. Il s’agit d’un fond secret destiné aux enquêtes secrètes et importantes.
Selon ce qui transpirait mardi de cette affaire, rien n’indiquait que ces fonds auraient été utilisés à des fins personnelles.
Mis au fait de ces allégations, le nouveau directeur de la SQ, Mario Laprise, a avisé le ministre de la Sécurité publique, comme le veut l’article 286 de la loi de police.
«Le ministre a mis en place un groupe d’enquêteurs civils et indépendant qui inclut des policiers retraités ayant de l’expérience en enquêtes criminelles», a indiqué le lieutenant Michel Brunet, de la SQ.
Selon nos informations, l’équipe est formée de membres retraités de la Sûreté du Québec et de la police de Montréal.
Collaboration
Ils seront appuyés par un procureur qui travaillera sous la gouverne de la Direction des poursuites criminelles et pénales.
La nouvelle a eu l’effet d’une bombe, mardi, dans le Grand quartier général de la rue Parthenais. Il s’agit d’un second coup d’éclat à la Sûreté du Québec, depuis le renvoi de M. Deschesnes, le 10 octobre.
Les trois personnes visées par l’enquête ont toujours eu une réputation irréprochable et étaient estimées de leurs collègues.
«La Sûreté du Québec va collaborer pleinement à cette enquête», a dit M. Brunet.



REF.:

samedi 10 novembre 2012

La Chine : un régime corrompu ?


Anti-corruption - Le cri d'alarme de Hu Jintao
Le président Hu Jintao. 
Photo: Goh Chai Hin / AFP

Anti-corruption

Le cri d'alarme de Hu Jintao

PEKIN - Véritable testament politique, le discours du président Hu Jintao à l'ouverture jeudi du congrès du PC chinois (PCC) a livré à son successeur Xi Jinping une feuille de route inédite: s'il ne combat pas la corruption qui ronge le parti unique, a-t-il prévenu, c'est le régime tout entier qui s'effondrera. Mais sans lui fournir la moindre solution, selon les analystes.
Cri d'alarme tardif, lancé à l'heure de son départ devant quelque 2 000 délégués du PCC réunis à Pékin, il ne s'est accompagné d'aucune annonce de révision majeure: pour Hu Jintao, si la Chine souffre de la corruption de ses élites, seule «la foi communiste dans le marxisme, le socialisme et le communisme» peut la sauver, car elle est son «âme politique», a-t-il dit.
Et à défaut de citer une quelconque réforme politique, le président sortant s'est évertué durant 90 minutes à souligner «le rôle dirigeant» du PCC qui doit encore se renforcer dans tous les domaines, car «jamais nous ne copierons un système politique occidental», a-t-il dit.
Vendredi, la presse officielle soulignait à l'unisson que le secrétaire général sortant avait engagé le PCC à «maintenir résolument la voie socialiste aux caractéristiques chinoises».
«Alors que certains conservateurs plaident pour un retour au passé plus égalitaire de la Chine, avec une économie plannifiée et un contrôle idélologique, d'autres influences libérales ont cherché à dupliquer en Chine le modèle occidental», commentait vendredi le quotidien officiel Global Times.
À l'issue du congrès, Xi Jinping héritera du plus grand parti du monde, avec 82 millions de membres, au contrôle de tous les échelons de la société et de l'économie chinoises, deuxième mondiale depuis 2010.
Mais «le Parti» est malade. Les dangers qui le guettent sont «de plus en plus graves». La corruption «est un problème politique majeur, source de grande inquiétude dans la population». Elle requiert «un engagement politique clair du Parti à long terme», a souligné Hu Jintao.
Miné à la base par les prébendes, pots-de-vin et abus de pouvoir de ses cadres locaux, il est éclaboussé au sommet par des révélations sur la fortune des familles des plus hauts dirigeants, dont celle de Xi Jinping lui-même.

Affaire Bo Xilai

Et l'affaire Bo Xilai, du nom de l'ex-membre du Bureau politique déchu cette année, impliquant à elle seule corruption, abus de pouvoir et mort d'homme, a empoisonné les préparatifs du congrès communiste.
«Si nous échouons à traiter cette question correctement, elle pourra s'avérer fatale pour le Parti, et même provoquer son effondrement et la chute de l'État», a averti Hu Jintao à la fin de son discours.
L'allusion est claire au soulèvement du «printemps de Pékin» de 1989, quand la population, à travers tout le pays, était descendue dans la rue pour exiger la fin de la corruption, déjà, et des réformes politiques. Le Parti et l'État s'étaient retrouvés au bord de l'effondrement, comme ils l'avaient été déjà dans le passé durant la révolution culturelle (1966-76).
Dans les deux cas, seul le recours à l'armée avait sauvé le régime.
Les solutions ? «Nous devons encourager les membres du Parti à devenir des parangons de vertus socialistes», «étudier le marxisme-léninime et la pensée de Mao Tsé-toung», «être fermes dans notre idéal et nos convictions et rester fidèles à la foi des communistes», assuré le président sortant.
Tout juste Hu Jintao concède-t-il qu'il faut aussi aux communistes chinois «continuer à libérer (leurs) esprits» et «promouvoir la démocratie à l'intérieur du Parti».
Des formules quasi incantatoires, sur quelque 50 pages de discours, les phrases commencent presque toutes par «Nous devons» ou «Il faut que», qui risquent de n'être pas d'un grand secours à M. Xi, prié en réalité d'assurer la continuité et, pour l'essentiel, de parvenir à faire «doubler le PIB chinois d'ici 2020» et le revenu par tête.
«Décidément, Hu Jintao ne se distingue pas par sa créativité», a commenté le politologue français Jean-Philippe Béjà, spécialiste de la Chine. «Si Hu a mentionné la nécessité d'une réforme politique, on n'a vu aucune piste se dessiner», a-t-il estimé.


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jeudi 25 octobre 2012

Commission Charbonneau Surprenant n'agissait pas seul


MONTRÉAL - Dans son témoignage lundi après-midi devant la commission Charbonneau, Gilles Surprenant a continué d'expliquer le stratagème de collusion utilisé pendant de nombreuses années et a affirmé ne pas avoir été le seul à y participer.
Questionné longuement, «Monsieur TPS» a fini par nommer ses supérieurs directs de l'époque à la Ville de Montréal soit Yves Themens et Robert Marcil.


Le rôle de M. Themens était de s'assurer que le contrat soit accepté par le comité exécutif.
Vers 2005, Luc Leclerc, collègue de Surprenant, lui aurait confié que leur patron Robert Marcil aurait exigé d'être payé par Nicolo Milioto. Robert Marcil aurait dit, selon le témoignage de M. Surprenant, «Leclerc et Surprenant ont assez récolté, c'est à mon tour maintenant».
M. Suprenant a aussi avoué que d'autres personnes recevaient elles aussi des pots-de-vin. Il a entre autres nommé Luc Leclerc, François Therriault et Michel Paquet.

Jusqu'à 35% d'augmentation

Dès les années 2000, les contrats auraient commencé à augmenter de 25, 30 et même 35%.
Quand des fonctionnaires de la Ville de Montréal posaient des questions sur ces augmentations, on expliquait que c'était dû à l'augmentation du prix du pétrole.

«On oublie le 1%»

Les pots-de-vin remis par les entrepreneurs à M. Suprenant n'auraient jamais atteint 1% du prix des contrats, comme l'affirmait plutôt l'ex-entrepreneur Lino Zambito.

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Le ton monte à la mairie de Montréal
Selon M. Surprenant, les entrepreneurs ne donnaient jamais de montant fixe ni de pourcentage de leur contrat. En règle générale, le montant tournait autour de 4000 $.
«Je me souviens que pour un contrat de 3,5 millions $, on m'avait donné 4500 $, mais c'était assez. Je ne pouvais pas aller me plaindre pour dire qu'il manquait de l'argent», a dit le témoin.
Lino Zambito aurait été le seul à donner un montant près du 1%, selon ce que souvient M. Suprenant.

«Monsieur TPS»

L'ancien ingénieur de la Ville de Montréal savait qu'on le surnommait «Monsieur TPS» (Taxe Pour Surprenant) ajoutant que le sobriquet ne venait pas de lui.
«Bien j'ai entendu parler de ça, a confirmé le principal intéressé. C'est venu à mes oreilles, mais je dois dire que ce n'est pas moi qui a inventé ce terme-là.»
Surprenant a avoué ne pas avoir un «sens de l'humour assez développé pour ça» et assure que le surnom doit venir d'un des entrepreneurs avec qui il faisait affaire.
«Il y avait peut-être dix entrepreneurs et moi. Il y a 90% de chance que ça vienne des entrepreneurs, on va s'entendre là-dessus.»

Un cartel de neuf entrepreneurs

L'ancien fonctionnaire de la Ville de Montréal Gilles Surprenant confirme les allégations de Lino Zambito selon lesquelles un cartel de neuf entrepreneurs se partageait les contrats d'égout à Montréal, à partir de l'année 2000.
Surprenant a nommé les mêmes firmes que celles mentionnées par l'ex-entrepreneur Zambito, les désignant comme membres d'un système collusoire qui fixaient les prix à leur guise.
Dans la liste fournie par l'ex employé municipal, on retrouve entre autres Construction F. Catania, Construction Garnier et Construction Catcan.
Pour aider ces entrepreneurs, Surprenant dit qu'il falsifiait les données du logiciel utilisé par la Ville de Montréal pour estimer le prix des contrats.
De cette façon, les entrepreneurs pouvaient soumettre des prix 25 à 30 % plus élevés que le véritable coût, et les contrats leur étaient tout de même octroyés.
En retour, il recevait quelques milliers de dollars pour chaque contrat, de la part de l'entrepreneur ayant remporté la mise. Par exemple, le pot-devin pouvait être de 5000 $, en argent comptant, pour un contrat d'une valeur de 1 million $.
Le système collusoire aurait commencé à s'effondrer à partir de 2006, lorsqu'une firme externe a fait remarquer que trois contrats avaient été approuvés à des prix trop élevés.

«3% au comité exécutif»

La taxe de 3% versée par un cartel d'entrepreneurs en construction n'était pas destinée au parti du maire de Montréal Gérald Tremblay, mais «au comité exécutif», a affirmé lundi matin l'ex-fonctionnaire Gilles Surprenant.
L'ingénieur a aussi expliqué devant la commission Charbonneau que selon sa compréhension, une autre redevance de 2,5% allait à «une organisation criminelle», désignée au cours des dernières semaines comme la mafia italienne par l'ex-entrepreneur Lino Zambito.
C'est Luc Leclerc, surveillant de chantier à la Ville et présenté comme un autre fonctionnaire corrompu, qui aurait informé Gilles Surprenant de l'existence de ces commissions.
Surpris, le commissaire Renaud Lachance a demandé au témoin de préciser ses propos. «Ce qu'on m'a dit exactement, c'est 3 % au Comité exécutif», a répété l'ingénieur.
Gilles Surprenant a corroboré plusieurs éléments du témoignage Lino Zambito.
Il a entre autres précisé que c'est à partir du moment où la liste des preneurs de cahiers de charge était publique, en 2000, que les activités de collusion sont devenues monnaie courante.

Au golf avec Vito Rizzuto

Gilles Surprenant a aussi expliqué qu'il avait rencontré Vito Rizzuto, le parrain de la mafia montréalaise, à deux reprises. La première fois, en 1995, c'était dans le cadre d'un voyage de golf en République dominicaine, dont tous les frais avaient été payés par Tony Conte, président de Conex Construction.
Le témoin a semblé retrouver la mémoire, pendant la fin de semaine, à propos de certaines informations ambiguës qu'il avait fournies jeudi dernier.
Il s'est entre autres souvenu que c'est Marcel Vallée, un employé de la Ville «qui travaillait aux finances», qui l'a mis en contact avec Frank Catania, l'entrepreneur qui lui a remis son premier pot-de-vin.
Au cours de la rencontre, Catania n'aurait pas dit «Les gens qui nous empêchent de manger, on les tasse», mais plutôt «Les gens qui nous empêchent de manger, on les élimine».
À partir de ce moment, le témoin, qui a avoué avoir obtenu 600 000 $ en pots-de-vin au cours de sa carrière, dit avoir eu peur pour sa sécurité.


REF.:

jeudi 16 août 2012

Opinon commanditée,Lobby du transport ou Taxé$ les incrédules ?

Le Lobby du transport existe,et existera toujours.Il exerce actuellement par ses représentants ,(avec Jippy Cailloux "La garnotte" La pierre)et ses opinions pour avoir la voix a des routes exempte le plus possible d'automobilistes pour éviter du trafic additionnel a leurs voix de transport.Le secteur St-Patrick en est un ,et un vrai(vous savez,la ou les 26 roues se park en double)! Car ,toutes les industries incluant la STM, y transite !


Actuellement les voix de détour du ministère du Transport(en cohésion avec les Lobbies,et la Ville de Mourialllle) ,concernant le détour 15 Nord et 20 Ouest ,occasionne un rallongement de parcours de plusieurs kylomètres pour la 20 Ouest (tunnel St-Rémi) au Montréalais.
Les camionneurs sont contant contant,la STM va bien et le Maire Fourra$ de la ville de Mouriallle perçoit ses taxe$ (environ de 1,5 a 3 cents/L)sur l'essence tout comme Chare$t  le fait (environ 16,2 cents/L soit 6 cents de plus que M. Big Mac Harper),c'est cool ,....................ont va moins payer d'impôt cette année ? ;-) ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,peut-être,................ LOL !



REF.: le Maire Fourra$,Charette Charette et Cie,Wharper and Co. , Ti-noir "the Gold Barrel"Lebrun ,

samedi 11 août 2012

Corruption au fisc : Confiance ébranlée des payeurs de taxes ?

Confiance ébranlée
Photo d’archives
En l’espace de trois mois, des accusations de fraude et d’abus de confiance ont été déposées contre quatre ex-fonctionnaires du bureau des services fiscaux de Montréal.


La Ligue des contribuables du Québec craint que les cas de fonctionnaires corrompus mis au jour à Montréal par la GRC, au sein de Revenu Canada, viennent miner la confiance de la population et favoriser les tentatives d’évasion fiscale.
« Plus les cas de corruption d’employés se multiplient, plus les contribuables ont l’impression que le système fiscal n’est pas équitable, parce que certains ne paient pas leur juste part d’impôts. De plus, ce genre de nouvelle est de nature à encourager la petite évasion fiscale sous toutes ses formes » a réagi la présidente de la Ligue, Claire Joly, hier.
Elle a toutefois salué le travail des policiers qui ont arrêté les hommes d’affaires Tony Accurso et Frank Bruno, le comptable Frank Fiorino et l’ex-chef d’équipe de l’Agence du revenu du Canada (ARC), Adriano Furgiuele, jeudi. Furgiuele et deux autres collègues de l’ARC contre lesquels aucune accusation n’a encore été portée, auraient aidé ces entrepreneurs à déjouer et à truquer les inspections fiscales de leurs compagnies pour éluder 3 M$ en impôts.
Inquiétant
En l’espace de trois mois, des accusations de fraude et d’abus de confiance ont été déposées contre quatre ex-fonctionnaires du bureau des services fiscaux de l’ARC à Montréal. La GRC a rappelé que d’autres arrestations pourraient s’ajouter. L’ARC a déclaré au Journal qu’elle « prend la situation très au sérieux ». « Les arrestations démontrent que des mesures énergiques ont été prises », a dit Noël Carisse, sans préciser le nombre d’employés congédiés ou suspendus pour corruption.
Une situation que le député néo-démocrate Hoang Mai, critique de l’opposition en la matière, qualifie de « très inquiétante. La réaction du gouvernement a été de couper 200 emplois au sein des vérificateurs et des inspecteurs du Revenu fédéral au Québec, alors qu’on manque déjà de ressources », a-t-il dénoncé.


REF.:

dimanche 24 juin 2012

CONSTRUCTION: COLLUSION 36 pratiques douteuses

 36 pratiques douteuses


L'Unité anticollusion (UAC) de Jacques Duchesneau a identifié 36 stratagèmes de collusion et de corruption qu'on retrouve au Québec dans l'industrie de la construction. Utilisés par des entrepreneurs, des firmes de génie-conseil, des fonctionnaires et même des élus, ils expliqueraient pourquoi les contribuables n'en ont pas toujours pour leur argent.
1. Projet urgent
Permet au gouvernement d’accorder le contrat sans appel d’offres à l’entreprise de son choix.
2. Projet non nécessaire
Permet à une entreprise de s’enrichir malgré le fait qu’il n’y a pas de besoin. Certaines firmes exagèrent l’état de dégradation des structures.
3. Projet par circonscription électorale
« Plus de projets d’envergure dans les circonscriptions du PM (premier ministre) », écrivent les enquêteurs de l'UAC.
4. Intimidation
Moyen utilisé pour décourager les entreprises de soumissionner.
5. Un seul soumissionnaire
Situation qui permet de croire que l’entrepreneur a utilisé un moyen pour éliminer la concurrence.
6. Soumissions -20 %
Ouvre la porte à des extras, utilisés pour récupérer les pertes.
7. Soumission +10 %
Un prix élevé permet de croire que l’entrepreneur profite du fait qu’il est le seul soumissionnaire.
8. Débalancement de bordereau
Variation à la hausse de la quantité d'un ou plusieurs éléments du contrat, une fois les travaux commencés.
9. Débalancement de bordereau
Augmentation des frais de gestion de chantier (25 %), des voies de contournement (100 %) ou de démolition (100 %) pour profiter de l’avance d’argent du MTQ.
10. Surestimation des travaux
Cas où les firmes surestiment les travaux de 10 % pour obtenir des extras sans devoir aller chercher les approbations nécessaires.
11. Échange d’information privilégiée
Effectué entre les firmes de génie responsables de l’estimation et les entrepreneurs soumissionnaires, permettant un avantage lors de la soumission.
12. Échange d’information privilégiée
L'information passe directement des employés du MTQ aux firmes de génie et aux entrepreneurs.
13. Entente chacun son tour
Permet aux membres d’un groupe sélect de s’assurer d'obtenir un contrat une fois sur quatre.
14. Entente par territoire
Permet aux entreprises de s’assurer qu’aucun intrus ne vienne soumissionner dans leur territoire.
15. Monopole
Mainmise sur les matières premières, permettant ainsi d’être le seul à pouvoir soumissionner sur les contrats.
16. Contrôle des matières premières
Il permet d’éliminer certains concurrents en vendant à des prix supérieurs aux autres.
17. Homologation
Élimine la concurrence dont les produits sont non homologués par le MTQ.
18. Contrôle des prix/homologation
Contrôle des prix par le fournisseur d'un produit homologué, éliminant ainsi les entreprises ne faisant pas partie de l’entente.
19. Directives du MTQ
Contraintes sévères favorisant une seule entreprise au moment de l'appel d'offres.
20. Falsification des CV des ingénieurs
Cela permettant de gagner des points lorsque l'expérience fait partie des critères de sélection.
21. Absence des ingénieurs prévus dans la soumission
Une fois que la firme a gagné une soumission en promettant un ingénieur X, celui-ci ne travaille pas sur le chantier en temps opportun puisqu’il est sur un autre chantier.
22. Absence des ingénieurs prévus dans la soumission
Falsifier les documents en indiquant qu’un ingénieur X est sur plusieurs chantiers en même temps.
23. Non-conformité
Un entrepreneur soumissionne de façon non conforme, se donnant ainsi une marge de manœuvre pour se retirer et vendre son contrat au soumissionnaire suivant.
24. Sous-traitant
L'entreprise qui a obtenu le contrat (le plus bas soumissionnaire conforme) sous-traite la tâche au deuxième ou au troisième plus bas soumissionnaire, faisant ainsi un profit.
25. Sous-traitant / disqualification
Un entrepreneur disqualifié devient sous-traitant de l’adjudicataire du contrat.
26. Sous-traitant / Évaluation de rendement insatisfaisant
Un entrepreneur faisant partie de la liste noire devient sous-traitant de l’adjudicataire d’un contrat.
27. Changement de nom d’entreprises
Une entreprise reconnue coupable change de nom d’entreprise tout en conservant les mêmes administrateurs et continue à soumissionner au gouvernement.
28. Refus de surveillance / CSST
Pour des raisons de sécurité (entente entre l’entrepreneur et la CSST), refuser de la surveillance qui implique que le MTQ paye sans que les travaux s’exécutent.
29. Demande de délai d’ouverture des soumissions
Une entreprise demande un délai qui lui est refusé. Une fois l’employé du MTQ en vacances, l’entreprise revient à la charge et cette fois le délai lui est accordé.
30. Extras/avenants
L’entrepreneur trouve des failles dans les plans et devis, ce qui lui permet de profiter d'avenants.
31. Réclamations
Les réclamations sont réglées à l’amiable entre le responsable au MTQ et l’entrepreneur. Souvent autour de 35 % du montant de la réclamation.
32. Variation de quantités
Les variations de quantité ne sont plus considérées comme des avenants, donc il est difficile de les contrôler, ce qui profite aux entrepreneurs.
33. Avenants réglés en direction territoriale
Chacune des 14 directions territoriales du MTQ a la liberté de régler des montants non prévus dans le contrat si le budget est respecté. Donc, ces extras ne sont jamais comptabilisés comme tel.
34. Système de plainte
La direction territoriale a la liberté de régler les plaintes à son niveau. Donc si les hautes instances du MTQ ne le savent pas, l’entrepreneur visé ne risque pas de finir sur la liste noire des firmes dont le rendement est insatisfaisant.
35. Évaluation de rendement
Très peu d’évaluations sont complétées de la part du personnel du MTQ. Ainsi, les entrepreneurs sont rarement punis pour leur comportement inacceptable.
36. Imputabilité
Les firmes de génie peuvent faire toutes les erreurs qui souvent sont à l’avantage des entrepreneurs et au désavantage du MTQ, sans en subir les conséquences.


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Le financement des partis politiques: 70 % des budgets électoraux provenaient «d'argent sale»

Commission Charbonneau - Jacques Duchesneau n'a pas tout dit
Jacques Duchesneau, l'ancien patron de l'UAC, témoigne devant la commission Charbonneau, le 14 juin 2012.  
Agence QMI Archives

MONTRÉAL – Jacques Duchesneau a confié vendredi qu'il aurait aimé divulguer davantage d'informations lors de son contre-interrogatoire dans le cadre de la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction (CEIC). «On est resté sur notre faim, a raconté l'ancien directeur de l'Unité anticollusion (UAC). J'avais des réponses à fournir, notamment à Me (Estelle) Tremblay (l'avocate du Parti québécois) et on est resté sur notre appétit.» Il a toutefois souligné qu'il ne fallait «pas que ça décourage des gens d'aller témoigner, bien au contraire. C'est de cette façon que notre système fonctionne».
Le contre-interrogatoire musclé mené par Me Tremblay concernait principalement un rapport rédigé de façon bénévole par M. Duchesneau. Selon ce dernier, l'information contenue dans ce document lui permettait d'affirmer que près de 70 % des budgets électoraux provenaient «d'argent sale».
L'avocate du PQ souhaitait rendre public ledit rapport, ce qui lui a été refusé par la commission. Par la suite, aucune question n'avait été posée quant au contenu de ce second rapport.
Malgré cela, M. Duchesneau est confiant et affirme qu'il risque d'y avoir d'autres révélations fracassantes concernant le financement des partis politiques lors de la reprise des travaux de la commission Charbonneau, à l'automne.


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vendredi 8 juin 2012

Les centrales syndicales défendent les intérêts des banques qui financent la gauche ?

Il y a quelques semaines, j’écrivais que les syndicats se servaient de la « cause étudiante » pour régler leurs comptes avec le gouvernement.
Ils n’ont pas digéré le fait que le gouvernement veuille abolir le placement syndical dans le milieu de la construction, disais-je, et ils ont décidé d’envoyer les jeunes au front pour mener leur bataille et déstabiliser leur adversaire.

PAR ICI, LES FACTURES !

Dans L’Actualité, le journaliste Alec Castonguay signe un texte éclairant sur le rôle joué par les centrales syndicales dans la crise étudiante.
On y apprend entre autres que :
— La CSN a versé 35 000 dollars à la FECQ, la FEUQ et la CLASSE depuis le début du conflit.
— Elle a payé la salle du Métropolis (5 000 dollars) pour un concert en appui au mouvement.
— Elle a nolisé des dizaines d’autobus en vue des rassemblements.
— La CSQ a dépensé 9 000 dollars pour construire le site Internet des étudiants contre la hausse et dépensé 7 000 dollars pour aider à combattre les injonctions obtenues par les étudiants opposés à la grève.
— La CSQ a payé la rédaction et la diffusion de communiqués de presse ainsi que deux envois massifs de journaux de grève aux étudiants.
— La FTQ a contribué pour 25 000 dollars à l’organisation de manifestations.
— Les syndicats paient pour la location des camions placés à la tête des manifestations, les porte-voix, les bâtons qui servent à tenir les pancartes, etc.
Bref, les grandes centrales syndicales financent bel et bien le mouvement. Sans elles, ça ferait longtemps que cette lutte aurait manqué sinon de souffle, du moins de moyens…

LA VACHE À LAIT

Mais ce n’est pas tout. Alec Castonguay nous révèle aussi que de 2008 à 2011, la CSN a versé près de deux millions de dollars à des groupes écologistes, des organismes de lutte contre la pauvreté ou de défense des femmes, des cocktails de financement en culture, des sommets sur le logement abordable…
Et cette année, la CSQ versera 160 000 dollars à 140 organismes, alors que la FTQ donnera plus de 142 000 dollars à des dizaines de groupes.
Tout ça, grâce aux cotisations obligatoires versées par leurs membres…
Que des centrales syndicales défendent les intérêts de leurs membres est une chose. Mais qu’elles se servent des cotisations que ceux-ci leur envoient pour soutenir telle ou telle cause politique en est une autre.
Après tout, les syndiqués de la CSQ, de la CSN et de la FTQ sont AUSSI des contribuables et des citoyens. Ils sont aussi divisés sur certaines questions que la population en général. Ils ne sont pas tous rouges, tous écolos, tous gauchistes…
Ce n’est pas parce que Joe Blow verse une cotisation à la CSN ou à la FTQ (de toute façon, a-t-il le choix ?) qu’il est nécessairement pour Québec Solidaire ou pour le gel des frais de scolarité.
Sinon, cela se reflèterait dans les sondages, non ?

DES BANQUES

À quand une loi interdisant aux grandes centrales syndicales d’utiliser l’argent que leur envoient leurs membres pour financer des luttes qui n’ont RIEN À VOIR avec les intérêts de ceux-ci ?
Les centrales syndicales sont-elles des organismes défendant les intérêts des salariés, ou des banques qui financent la gauche ?


 
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L'hommerie,......il y en aura d'autres !

Saguenay - Un ex-procureur prend la route des cellules
Jean-François Morency 
Photo Roger Gagnon / Agence QMI
Saguenay

Un ex-procureur prend la route des cellules

SAGUENAY - Un ancien procureur de la Couronne, Jean-François Morency, a écopé d'une peine de trois ans de pénitencier, vendredi.
Jean-François Morency avait reconnu sa culpabilité à trois accusations de corruption et d'abus de confiance dans le cadre de ses fonctions.
De 2004 à 2008, l'ancien procureur de la Couronne a délibérément orchestré la perte du dossier d'ivresse au volant de son ami Pierre Deschesne. Il a par la suite accepté une somme de 6000 $ de ce dernier.
Morency a été arrêté en mai 2008 après avoir encaissé une avance de 2000 $ provenant d'une agente double qui prétendait vouloir éviter la justice dans un dossier de même nature.
Lors de son témoignage, Jean-François Morency avait déclaré avoir pris conscience des fautes commises. Il s'était décrit comme un homme détruit qui a choisi de faire face à l'opinion publique plutôt que de quitter la région. «Je suis en prison depuis déjà quatre ans», avait-il déclaré.
La défense réclamait une peine dans la collectivité et la poursuite une sentence de 36 mois de pénitencier.


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Le Roi des cons ?


Culture politique de Jean Charest - La cause de tous les maux
Le député Bertrand St-Arnaud  
Photo Agence QMI / Archives

QUÉBEC - La culture politique personnelle de Jean Charest est la cause de tous les maux au Québec, selon le Parti québécois.
Au cours d'une période de questions particulièrement intense marquée par des attaques de favoritisme de part et d'autre entre libéraux et péquistes, le député Bertrand St-Arnaud a accusé le premier ministre de miner toutes les sphères d'activité au Québec.
«C'est lui qui a changé les règles d'éthique, c'est lui qui a reçu un salaire secret de 75 000 $ pendant 10 ans, c'est lui qui a imposé des quotas de financement de 100 000 $ à ses ministres», a tonné le député péquiste.
Il lui a reproché aussi «d'accepter que, pour du financement à la caisse du PLQ, on puisse monnayer des places en garderie, des contrats de construction, des nominations de juges, des terrains synthétiques».
L'opposition officielle est revenue à la charge en questionnant la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, sur sa gestion du Fonds pour le développement du sport, qui a fait l'objet d'un rapport accablant du Vérificateur général.
«Je ne pense pas que l'ensemble des projets qui ont été octroyés ont tous été des dossiers mal gérés, mal ficelés, donnés pour les mauvaises raisons», a répliqué la ministre, rappelant que 48% des projets ont été accordés dans des comtés des partis d'opposition.
«Qu'ils viennent me le dire en face que leurs dossiers, qui ont été octroyés dans leurs comtés n'étaient pas des bons dossiers», a-t-elle lancé, mettant au défi ses adversaires.
Construction
Le député péquiste Nicolas Girard a pour sa part affirmé que 21 jours après l'adoption de la loi 35, censée empêcher les entrepreneurs frauduleux de décrocher des contrats publics, la ville de Laval a accordé un contrat de 32 millions $ à Louisbourg SBC pour la rénovation d'une usine d'eau potable.
Puis, six mois avant le dépôt de la loi, la Ville de Laval avait accordé un premier contrat de 32 millions $ à Louisbourg SBC pour une autre usine d'eau potable à Chomedey.
«Pourquoi avez-vous fermé les yeux? Parce que c'était à Laval, ou parce que c'était Accurso», a questionné le député de Gouin.
La ministre du Travail, qui a déjà annoncé son intention de resserrer l'étau sur les entreprises coupables d'évasion fiscale au moyen d'une nouvelle loi, a préféré répliquer par la bouche de ses canons.
«La seule qui a vraiment enfreint les règles du Québec, c'est la chef de l'opposition lorsqu'elle était ministre des Services sociaux», a lancé Lise Thériault.
Elle a précisé que Pauline Marois avait alors octroyé 110 millions $ à Tony Accurso et Marcel Melançon pour la construction de centres d'hébergement, «invoquant l'urgence».
«Savez-vous combien il y avait de centres de construits après 18 mois? Un, seulement qu'un. Levez-vous encore», a martelé la ministre, triomphante.


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samedi 19 mai 2012

Pologne: IBM et HP impliqués dans une affaire de corruption

Pologne - IBM et HP impliqués dans une affaire de corruption
 
© AFP / Jean-Pierre Clatot

VARSOVIE - Les groupes informatiques IBM et Hewlett-Packard seraient impliqués dans une affaire de corruption concernant l'informatisation des administrations en Pologne, croit savoir jeudi le quotidien polonais Rzeczpospolita.
Le porte-parole de la police anti-corruption (CBA) Jacek Dobrzynski a refusé de confirmer ou de démentir les informations du journal.
Ces informations font suite à l'annonce mercredi par CBA de l'interpellation d'un haut fonctionnaire au sein de la direction de la police nationale et de deux dirigeants d'une société informatique polonaise, NetLine selon Rzeczpospolita, mis en examen tous les trois pour pots-de-vin.
«Les présidents de la société NetLine interpellés hier coopéraient étroitement avec les géants informatiques IBM et HP», a affirmé le journal.
Au début de l'année, CBA avait arrêté plusieurs hauts fonctionnaires et deux anciens directeurs de sociétés informatiques, mis en examen pour corruption dans les appels d'offres, a rappelé M. Dobrzynski.
Les porte-parole d'IBM et de HP en Pologne ont implicitement confirmé jeudi l'implication dans l'affaire de leurs anciens employés.
«Hewlett-Packard Polska coopère pleinement avec les autorités polonaises dans le cadre de l'enquête et ne commente pas son déroulement», a déclaré à l'AFP sa porte-parole Anna Marciniak, tout en soulignant que l'un des hommes inculpés, Tomasz Z., «n'était plus employé de HP Polska depuis février 2010».
De son côté, IBM «prend note des informations de presse au sujet d'un ancien employé d'IBM», a déclare son porte-parole en Pologne Tomasz Stachera.
«Nous prenons cette affaire très au sérieux et coopérons avec toutes les institutions chargées de l'enquête. Nous n'en commentons pas les détails à ce stade», a-t-il précisé.


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vendredi 4 mai 2012

Corruption des vérificateurs à l'Agence du revenu du Canada ?

Justice - Trois anciens fonctionnaires de Revenu Canada accusés
 
© Agence QMI / Archives
aaahiiiiinnnnnnnnnn !!!!

MONTRÉAL – Une enquête de quatre ans de la Gendarmerie royale du Canada a permis l'arrestation et la mise en accusation de trois anciens employés de l'Agence du revenu du Canada. Les trois Québécois sont soupçonnés d'extorsion, de corruption et de fraude, a annoncé la GRC par communiqué, mardi avant-midi.
Au total, Francesco Fazio, 55 ans et Elias Kawkab, 50 ans, tous deux de l'arrondissement de Saint-Laurent, ainsi que Luigi Falcone, 50 ans, de Laval, font face à 12 chefs d'accusation.
Les trois suspects devraient comparaitre le 11 juin au palais de justice de Montréal.
La GRC n'écarte pas la possibilité que d'autres accusations soient déposées d'ici là contre les trois anciens fonctionnaires. « L'enquête n'est pas terminée », a indiqué le caporal Luc Thibault, porte-parole de la GRC.
Pot-de-vin de 100 000 $
Congédié de son poste de vérificateur à l'Agence du revenu du Canada en 2011, Francesco Fazio aurait offert en 2005 à un restaurateur montréalais « la possibilité d'alléger son éventuel avis de cotisation fiscale en échange de 90 000 $ », selon les autorités. Le restaurateur aurait cependant décliné la proposition de Fazio.
De son côté, Elias Kawkab a lui aussi été limogé en 2011, au moment où l'enquête de la GRC battait son plein. « L'enquête démontre qu'il aurait reçu un pot-de-vin de 100 000 $ d'un restaurateur montréalais, entre juin 2007 et août 2008, en échange d'une entente qui effaçait des revenus non déclarés », a fait savoir la GRC.
Quant à Luigi Falcone, qui occupait lui aussi les fonctions de vérificateur à l'Agence du revenu du Canada, il a remis sa démission en 2009, soit un an après que la GRC eut débuté son enquête.
Selon ce que les forces de l'ordre ont pu établir, Luigi Falcone aurait offert en 2006 à un restaurateur montréalais « la possibilité d'alléger un avis fictif de cotisation fiscale en échange de 50 000 $ avant même que la vérification de ses états financiers n'eût été effectuée ».
L'offre de Falcone a été refusée par le restaurateur concerné.
L'enquête de la GRC a été amorcée à la suite d'une plainte transmise par l'Agence du revenu du Canada, qui soupçonnait certains de ses employés de s'adonner à des actes criminels, notamment en matière de corruption.


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vendredi 20 avril 2012

Le Délateur Claude Lachapelle: Un organisateur politique Redoutable se verra octroyer une sentence bonbon ?













Crédit photo : archives Journal de Montréal
Claude Lachapelle (à gauche) en menait tellement large dans l'entourage du maire de Mascouche Richard Marcotte qu'il était devenu son véritable bras droit

Claude Lachapelle, celui qui a servi de délateur à l'escouade Marteau, en menait tellement large dans l'entourage du maire de Mascouche Richard Marcotte qu'il était devenu son véritable bras droit.
Le maire, qui fait l'objet d'un mandat d'arrestation et de six accusations criminelles, était loin de se douter qu'il serait trahi par son chef de cabinet.
Le coup de filet de Marteau et de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), mené mardi, a permis de porter 47 chefs d'accusation contre 15 personnes, en plus d'une firme d'ingénierie et une autre de construction.
De nombreuses sources à qui nous avons parlé hier nous décrivent Claude Lachapelle comme un homme discret, mais efficace.
Ayant fait carrière comme représentant en assurances, il a commencé à graviter dans l'entourage de M. Marcotte dès la campagne électorale victorieuse de 1991. Pendant près de deux décennies, comme organisateur électoral bénévole pour Richard Marcotte, il a bâti des liens de confiance en apparence inébranlables avec le maire.

Bras droit

Mais ses premiers liens d'emplois officiels avec la Ville n'apparaissent qu'à la suite de l'élection municipale de 2009. Marcotte venait de remporter un sixième mandat comme maire, mais avec 53 % des votes obtenus, il ne jouissait plus de la même position confortable que lors des élections qu'il avait remportées par acclamation.
Il a alors nommé Claude Lachapelle comme chef de cabinet. Un travail de trois jours par semaine, rémunéré 50 000 $ par an.
«C'est lui qui était le plus près du maire, son bras droit», résume une source.
Fin février 2011, à peine plus d'un an après sa nomination, il a quitté son poste, au cœur de pressions de la part d'élus et de citoyens pour alléger les dépenses au cabinet du maire.
Aujourd'hui, certains conseillers ne sont pas surpris qu'il ait pu avoir un rôle à jouer dans le présumé stratagème de fraude auquel la SQ associe aussi le maire, l'ancien directeur général Luc Tremblay et l'homme d'affaires Tony Accurso.

Intermédiaire

Selon les mandats d'arrestation, c'est même Claude Lachapelle qui servait d'intermédiaire en acceptant les avantages conférés au maire Marcotte par des hommes d'affaires et des entrepreneurs. «Qui tu envoies comme intermédiaire? C'est souvent la personne en qui tu as le plus confiance. Si les accusations sont vraies, c'est logique qu'il ait été l'intermédiaire», avance le conseiller municipal Serge Hamelin. L'ancien député provincial de Masson, Luc Thériault, s'estime pour sa part «surpris» que Claude Lachapelle ait informé la police.
«Il était vu par certaines personnes comme un organisateur politique redoutable. Il faisait ça depuis longtemps», remarque-t-il.
Hier, il a été impossible de parler à Claude Lachapelle. Il n'a pas répondu à nos appels à son domicile.Le nom de Claude Lachapelle apparaît dans la moitié des 47 accusations portées contre les 14 suspects arrêtés, hier, dans le cadre de l’opération Gravier de la SQ.
« Grand coup »
Fait à noter, les accusations dans lesquelles le nom de Claude Lachapelle est cité concernent des actes qui se sont échelonnés de janvier 2005 au 5 avril dernier.
Or, Lachapelle a quitté ses fonctions de chef de cabinet du maire Marcotte sous les pressions de l’opposition et de la population, en mars 2011.
Cela voudrait donc dire, comme nous l’ont indiqué nos sources, que Lachapelle est resté dans l’entourage du maire même après avoir quitté ses fonctions.La police souhaite qu’il intercède auprès des autorités suisses afin de saisir les avoirs du maire Marcotte, qui aurait placé de l’argent dans une banque de la ville de Bâle.

A suivre,....................... pendant que Richard Marcotte est dans la marmite.

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