Apprenez à contre-manipuler Quand on parle de contre-manipulation:
Il s'agit le plus souvent de se servir de la technique dite du brouillard.
Cette technique utilise des modes de communication floue et superficielle et consiste à ne pas s'engager. Elle est largement utilisée par le manipulateur lui-même.
Elle l'est aussi par les personnes indifférentes à la manipulation. Sans vraiment s'en rendre compte, les indifférents utilisent cette technique intuitivement.
La contre-manipulation, cependant, nous permet d'élargir le champ de nos pos-sibilites au-delà de la technique du brouillard. Contre-manipuler consiste à s'adapter à chaque instant au manipulateur pour s'en protéger. Certains moments sont propices à une réponse humoristique, d'autres à une réponse ironique, ou encore à une réponse ferme de refus et non plus à une réponse vague et brumeuse. Il nous faut alors être vigilant, car cette démarche n'est pas naturelle pour la plupart d'entre nous et demande de gros efforts au système nerveux. Vous l'aurez compris, la contre-manipulation est le plus souvent verbale.
La pratique de la contre-manipulation n'est pas extraite d'une théorie créée par mon imagination fertile. Elle est basée sur l'observation de ceux qui s'en sortent le mieux avec les manipulateurs. Je veux parler des indifférents aux manipulations et aux provocations. Outre le fait que ces gens soient insensibles sur le plan émotionnel aux attaques, aux critiques, aux menaces ou aux autres moyens malsains de déstabilisation, ils y répondent sous une forme qui leur est commune. Ils ne l'ont jamais apprise dans les livres; ils l'ont acquise spontanément très jeune ou par expérience au cours des années (à cause de la présence de manipulateurs dans leur entourage). Dans les deux cas, leurs attitudes et leurs formes de réponses sont identiques. Les spécialistes en relations humaines se sont intéressés de plus près à cette forme de communication (bien négative en d'autres circonstances) pour une raison: les manipulateurs se détachent rapidement des gens insensibles à leur pouvoir. Pouvoir de créer des émotions déstabilisantes tout au moins. En effet, le manipulateur ne peut pas se sentir bien important ou supérieur aux yeux d'un indifférent puisque celui-ci ne réagit pas à ses provocations, aussi subtiles soient-elles.
Rappelez-vous l'image de la personne en train de se noyer qui ne peut que prendre appui sur la tête des autres pour faire sur-face. Le manipulateur glisse complètement sur un indifferent.
D'ailleurs, ne dit-on pas parfois: «Cela me passe au-dessus de la tête», «Je laisse glisser» ou «Je laisse couler»? Si les attitudes verbales et non verbales de l'indifférence nous permettent de ne pas subir comme les autres les assauts du manipulateur, alors la technique est efficace. Nous l'avons observée, testée, reproduite, évaluée et nommée: la contre-manipulation.
Les résultats bénéfiques de la contre-manipulation sont évalués différemment selon que vous connaissez déjà un manipulateur ou pas. Si vous vous exercez dès à présent, le premier manipulateur que vous rencontrerez sentira immédiatement qu'il risque de voir revenir sur lui le boomerang qu'il a lancé. Il vous craindra secrètement, vous respectera malgré les apparences et vous évitera tant qu'il pourra. Affaire conclue pour vous. Restez attentif aux dégâts relationnels et psychologiques qu'il provoque sur les membres de votre entourage. Si vous êtes hors de son champ de tir, les autres sont néanmoins testés comme vous l'avez été. Il lui faut entre 5 et 15 minutes pour savoir qui est en face de lui. Parfois, c'est immédiat: quelques secondes suffisent.
Les manipulateurs au masque séducteur utilisent souvent cette clairvoyance pour vous parler de votre personnalité (en termes positifs d'abord) des les premiers instants de votre rencontre. Vous êtes ébahi et tombez sous le charme de ce don si prometteur! En revanche, si vous vivez ou travaillez avec un manipulateur, ou si vous le côtoyez, celui-ci connaît déjà vos réactions. Si elles ne sont pas celles d'un indifférent, si elles sont défensives ou bien introverties, il remarquera tout changement d'attitude de votre part. Il ne comprendra pas pourquoi, soudain, vous lui répondez comme si vous étiez sûr de vous.
Il ne le supportera pas et vous provoquera pour vous faire réagir comme il l'espère. Il vous faut tenir le cap chaque fois que le manipulateur tentera de créer le malaise.
Aussi longtemps que nécessaire. Cela demande de la concentration et de la per-sévérance; mais cela implique aussi un travail personnel sur la culpabilité que vous risquez de ressentir à vous montrer soudain si indifferent, donc sans cœur, inhu-main, méchant, etc. Toutes ces qualifications sont erronées mais vous en doutez peut-être encore au fond de vous. Il saura vous en accuser pour que vous repreniez votre attitude de défense. C'est la raison pour laquelle à toute attaque personnelle et culpabilisante du style: «Tu as une pierre à la place du cœur», «Tu es égoïste», «Tu ne m'as jamais aimé», vous pouvez lui répondre bien distinctement: «Si c'est ce que tu as envie de croire, tant pis!»
Ou une autre réponse aussi significative.
Les mots choisis pour répondre sont importants. Ils véhiculent votre état d'âme.
L'état émotionnel dans lequel vous vous trouvez face aux provocations, aux stratégies manipulatrices ou simplement en présence du manipulateur lui-même n'est pas neutre. Ne sont cependant pas concernés par ce constat les indifférents dont j'ai déjà parlé. Vous ressentez intérieurement le malaise ou le piège dans lequel l'autre vous met et vous n'aspirez qu'à l'en informer agressivement pour qu'il se rende compte que ses comportements ou ses discours sont incohérents, malsains ou destruc-teurs. Peine perdue. Il vous répondra du tac au tac en utilisant des arguments incohérents et fondés sur de fausses bases mais qui semblent pourtant logiques! Vous êtes piqué au vif et cherchez à vous justifier ou à remettre la vérité en place. La rage vous prend et elle s'accroît d'autant plus qu'il retourne vos arguments comme une crêpe.
Résultat des courses: nul ou presque. Vous finissez certes par dire ce que vous souhai-tez, mais votre état de nervosité, lorsque vous voulez vous défendre à tout prix, lui prouve votre manque d'assurance.
Contre-manipuler est une technique.
Votre but sera de répondre comme si vous étiez indifférent. Faites en sorte qu'il le perçoive ainsi. Le manipulateur joue avec les mots et l'ambiguité de leur sens. Il a confiance en leur pouvoir. Utilisez les mots et vous serez sur le même terrain. Au début, et ce, pendant plusieurs mois, votre état émotionnel sera toujours intense:
votre cœur battra plus fort et plus vite, la chaleur montera, la respiration se bloquera.
Mais au moins, vous aurez commencé à lui répondre d'une façon plus assurée, plus adaptée et surtout moins émotionnelle.
Pendant que vous cherchez la meilleure réplique en contre-manipulation, raccro-chez-vous à des références externes et préoccupez-vous plus de ce qu'il vaut mieux dire dans un pareil cas que de vous laisser engloutir par vos propres émotions.
Les mots justes ne venant pas spontanément dans le contexte d'une communication aussi détournée, il est bon de reconnaître d'avance ceux que vous pouvez exploiter. L'évaluation de vos efforts en contre-manipulation ne se fait pas au coup par coup. Ce n'est pas parce qu'il a eu le dernier mot ou qu'il semble persuadé qu'il a raison, malgré vos réponses logiques et détachées, que cela ne marche pas! Les résultats de vos nouvelles attitudes seront visibles au bout de quelques mois seule-ment. Il est donc primordial de ne pas baisser les bras au bout de deux semaines sous prétexte que le manipulateur continue de tenter auprès de vous ce qu'il a toujours réussi à faire. C'est l'accumulation de situations où il perçoit votre résistance passive qui l'amène inconsciemment à se détacher de vous. Il peut même devenir soudain indifférent à votre personne et vous ne bénéficierez plus des avantages qu'il pouvait vous fournir sur certains plans. Soyez-en conscient. Si vous doutez de votre démarche, rappelez-vous tout ce que vous pouvez y gagner et oubliez ce que vous pensez perdre.
Dialogues avec exemples de contre-manipulation:
Décelez à travers ces dialogues avec un manipulateur (tous ont plus de 14 caracté-ristiques; certains en ont plus de 25) l'attitude commune des diverses personnes qui ont choisi de contre-manipuler, même si l'ensemble de la situation ne vous est pas raconté. Aucune d'elles ne perd son propre objectif de vue. Nous prenons le dialogue en cours à partir d'une remarque du manipulateur (noté M). Ces situations sont répertoriées sous quatre domaines: social, professionnel, conjugal et familial.
Domaine social;
Dans le domaine social, nous supposons que le manipulateur est un ami, une rela-tion, un collègue ou un inconnu. Dialogue n° 1
M: «Cet homme n'est pas fait pour toi.
- C'est ton point de vue. Ce n'est pas celui de mes autres amis.
- Parce que tes autres amis le connaissent?
- Bien súr.
- Et pourquoi, moi, tu ne me le présentes pas?
- Je n'en ai pas eu l'occasion tout sim-plement.
- En fait, je pense que tu mérites mieux.
- C'est aussi ton opinion!
- Mais si! Une fille intelligente comme toi... Un musicien, franchement!
- C'est parce qu'il est musicien qu'il n'est pas intelligent?
- Ce n'est pas ça. Je n'ai pas dit cela. Je pense que tu mérites un homme plus à ton niveau.
- C'est ce que tu penses.
- Bon, bon, après tout c'est ta vie.
- Tout à fait.»
Dialogue n° 2
M: «Les avocats sont tous des escrocs.
- Quelle généralité!
- Ce n'est pas une généralité. Regarde ton ami...
- Quoi?
- En l'entendant, on peut dire qu'il abuse de l'argent de ses clients.
- Parce qu'il les défend bien.
- Il les défend! Le nombre d'avocats qui défendent des criminels et des...
- Attends! On parle de mon ami. Pas des autres avocats. Mon ami ne défend pas des criminels.
- Moi, je ne te parle pas de ton ami; je te parle des avocats.
- Ah bon!
- Oui... Enfin, peut-être que ton ami est différent, je n'en sais rien.
- Oui, tu n'en sais rien.
- En tout cas, je maintiens que les avocats sont des escrocs.
- Tu peux le croire.»
- C'est ton opinion.
- C'est plus qu'une opinion. C'est un constat.
- J'en connais de très consciencieux, au contraire.
- Je ne dis pas qu'ils ne sont pas consciencieux: je dis qu'ils ne sont pas
altruisme a des limites... Voilà.
- Bon, maintenant je le sais.
- Voilà, c'est simple. À d'autres occa-sions, je pourrais peut-être te rendre à toi des services. Demain, je ne peux pas. Je tiens à ce que tu me respectes.
- D'accord.»
Dialogue n° 6
Une amie manipulatrice est constamment déprimée. Elle appelle très souvent à des heures tardives sans se soucier de la vie des autres. Elle tente de me retenir alors que je suis sur le point de sortir au theâtre.
M: «Toi, de toute façon, tu te fiches bien de mes problèmes. Tu vas tranquillement au théâtre, ce soir.
— Je crois qu'il ne faut pas confondre les choses. D'une part, si tu continues de m'appeler tous les deux jours pour me raconter tes malheurs, c'est sûrement parce que je t'ai largement écoutée.
D'autre part, ce serait bien malheureux si je ne faisais pas ma propre vie comme je l'en-tends.
Oui, j'ai bien compris: la vie des autres, tu t'en fiches.
Je ne m'en fiche pas. Cela dit, si tu en es persuadée, tu peux l'interpréter comme cela.
Mais oui, j'en suis persuadée.
Eh bien! écoute, c'est dommage pour toi.
Mais Blandine, je te dis que je viens de me faire plaquer et toi, tu vas au théâtre.
Mm, mm.
Moi, je n'aurais pas réagi comme toi.
C'est ce que tu dis.
Je n'aurais pas lâché une amie dans la détresse.
Si le fait que je me rende au théâtre au moment même où tu appelles pour que je t'écoute soit une faute au point d'essayer de me culpabiliser, tu as raison sur un plan: nous ne réagissons pas aux choses de la vie de la même façon. D'ailleurs, là je dois vraiment partir, car je suis en retard.
Excuse-moi. Je ne peux pas t'écouter maintenant. Essaye de te faire du bien aussi de temps en temps.»
Domaine professionnel
Dans le domaine professionnel, nous supposons que le manipulateur est un patron, un responsable, un collègue ou un client.
Dialogue n° 7
Les deux personnages viennent de terminer la négociation difficile d'un contrat.
M: «Pourquoi écrivez-vous?
C'est pour moi. Ainsi, je n'oublie rien.
Vous ne me faites pas confiance?
Sur papier, c'est encore mieux.
Enfin, pour moi, si vous écrivez, c'est que vous ne me faites pas confiance.
C'est dommage que vous le voyiez ainsi.
Moi, ma parole, c'est ma parole. C'est un code d'honneur.
Raison de plus pour que cela ne vous pose aucune difficulté d'y apposer votre signature.»
Dialogue n° 8
Un patron à sa secrétaire.
M: «Comment se fait-il que vous ne soyez pas venue à cette réunion puisque je vous l'avais dit?
Vous me connaissez, je note tout ce qu'on me dit. Donc vous avez sûrement oublié de me prévenir.
Vous n'êtes pas infaillible non plus.
Vous n'êtes pas parfaite!
— J'ai des failles mais elles ne se situent pas là. D'ailleurs, si nous travaillons ensemble depuis trois ans, c'est parce que je suis suffisamment fiable pour vous. Vous savez que je note tout pour que vous n'oubliez rien. Mais ne nous fâchons pas. Il vaut mieux que nous nous confirmions les réunions importantes si vous souhaitez ma présence, de manière que cela ne se reproduise plus.
— D'accord.»
Dialogue n° 9
Une secrétaire demande un engagement d'horaire à son patron.
M: «Je n'ai pas le temps. J'ai un rendez-vous très important, il faut que j'y aille.
Oui, je sais que vous êtes pressé. Cela dit, c'est pour la réunion de mercredi que...
Oui, oui, oui.
Vous m'avez demandé vous-même de...
Oui, oui.
De la convoquer...
Oui, et alors?
Si je n'ai pas votre accord sur l'heure...
On ne peut pas voir cela demain?
Parce que là je suis vraiment très pressé...
— S'il vous plait, je sais que vous tenez à ce qu'on soit efficace dans notre travail, donc si vous voulez que tous les membres soient là mercredi, quelle est l'heure qui vous convient ?
Est-ce que nous pouvons dire 15 h?
Écoutez, je ne sais pas, je n'ai pas mon agenda...
Quinze heures. J'ai consulté votre agenda. Quinze heures, c'est possible...
Bien, bien...
Quinze heures?
O.K. pour 15 h.
D'accord. Merci beaucoup. Vous voulez bien le noter de votre côté?
Ecoutez, je m'en souviendrai.
Je vais le noter sur votre agenda et je vous le rappellerai.
D'accord.»
Dialogue n° 10
Le manipulateur fait régulièrement des réunions avec son équipe dont l'avis lui est indifférent. Cette fois, il se montre déma-gogue.
M: «Mme Darmont, vous ne semblez pas d'accord?!
J'ai une opinion différente.
Libre à vous de vous exprimer.
Je suis généralement ravie d'exprimer mes avis lorsque ceux-ci sont pris en considération.
Mais nous sommes là pour cela.
— Je suis d'autant plus heureuse de vous entendre le rappeler.»
Domaine conjugal
Il s'agit d'un manipulateur conjoint; vie commune ou non.
Dialogue n° 11
M: «Tu ne penses qu'à toi.
Tu pourrais réfléchir avant de parler.
Qu'est-ce que c'est que cette nouvelle lubie de nous abandonner le samedi alors que je ne travaille pas?!
Si tu te sens abandonné parce que je vais maintenant à la piscine le samedi matin, c'est alarmant.
Tu ne m'avais jamais fait un coup pareil avant!
Ne te sens pas persécuté parce que je fais ce qu'il me plaît.
Parce qu'être avec moi et les enfants, cela ne te plaît pas?
C'est différent.
En quoi c'est différent?
J'ai consacré beaucoup de temps à vous tous. Les enfants ont 13 et 16 ans, il est temps que je récupère du temps pour moi.
Et nous, on fait quoi?
Mais chacun de vous a son programme, que je sois là ou pas. Maintenant, je fais comme vous: je fais le mien. Cela me fera le plus grand bien.
Qui t'a monté la tête?
Je suis désolée de voir que tu ne me crois pas capable de prendre seule une décision. Ce n'est pas parce que je ne disais rien que je ne pensais pas. Au contraire, j'ai eu largement le temps de laisser mûrir. C'est moi qui ne veux pas courir le risque de moisir toute seule. C'est aussi ton intérêt d'avoir une femme épa-nouie, n'est-ce pas?
Oui... bien sûr.»
Dialogue n° 12
M: «Les femmes sont toutes des men-teuses.
Et les hommes? (ne pas se sentir concernée).
Les hommes ont d'autres défauts.
Mais les femmes sont particulièrement menteuses.
C'est vrai que quand elles ont certains hommes face à elles, il vaut mieux qu'elles ne disent pas tout.
Elles sont lâches.
On peut le croire.»
Dialogue n° 13
M: «Tu ressembles à ta mère.
Merci beaucoup.
Mais ce n'est pas un compliment!
Mais moi je le prends comme tel.
Comme tu veux. Tu verras que j'ai rai-son.
Qui vivra verra.»
Dialogue n° 14
M: «De toute façon, tu as toujours rai-son.
Ça m'arrive.
Tu veux toujours avoir raison.
Il m'arrive souvent d'avoir raison. Pas besoin de le vouloir pour cela. »
Domaine familial
Le manipulateur fait partie de la famille: père, mère, frère, sœur, enfant, cousin, cousine, oncle, tante, etc.
Dialogue n° 15
M: «Tu finiras comme ton père... Aussi alcoolique et dépravé que lui.
Apparemment tu as très envie que cela se passe ainsi pour moi.
Non. Mais je te vois changer et ça me fait peur
Je préfère que tu me le dises ainsi plutôt que de me parler de mon père. Chacun est unique.
Oui, mais tu lui ressembles de plus en plus.
Sur tout?
Non, pas sur tout.
Heureusement, dis donc! J'ai donc une chance puisque, en réfléchissant bien, on voit que nous ne sommes pas tout à fait pareils.»
Dialogue n° 16
M: «Comment se fait-il que ton fils fasse encore au pot?
Il fait.
Il fait, il fait, oui mais au pot!
Oui.
Enfin, il n'a plus l'âge d'aller au pot! Il a du retard.
Non, pas tant.
Bien sûr que si. Renseigne-toi. Quand on est mère on se...
Mais je me suis renseignée.
Mais, on ne fait plus au pot à deux ans et demi.
Si. On peut.
Oh! Je ne sais pas comment tu l'éduques.
Je l'éduque à son rythme.
Enfin, moi je te dis que ce n'est pas normal.
C'est ton avis.»
Dialogue n° 17
M: «Ton mari travaille avec cet escroc maintenant?
Eh oui! hélas.
Remarque: "Qui se ressemble s'as-semble! "
Mais les contraires s'attirent aussi!
C'est une façon de voir.
C'est exactement cela.»
REF.: Isabelle Nazare-Aga, extrait Les manipulateurs sont parmi nous.
Dialogue n° 3
M: «Ceux qui choisissent d'être fonctionnaires ne sont pas bien courageux.