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mardi 24 septembre 2013

Hackers: SecurID de RSA Security, piraté ?

RSA demande à ses clients de ne plus utiliser un de ses algorithmes de cryptage altéré par la NSA

Sécurité : L'éditeur a alerté ses clients en leur déconseillant un algorithme qui risque d'avoir délibérément été affaibli pour laisser à l'agence de renseignement tout loisir de passer outre le cryptage.

RSA raconte à ses clients des développeurs: Arrêtez d'utiliser l'algorithme NSA-Linked  !RSA a déclaré que toutes les versions de toolkits RSA BSAFE, y compris toutes les versions de Crypto-C ME, Micro Edition Suite, Crypto-J, Cert-J, SSL-J, Crypto-C, Cert-C, SSL-C ont été touchés.En outre, toutes les versions de serveur RSA Data Protection Manager (DPM) et les clients ont été touchés aussi.

La société a déclaré que «d'assurer un niveau élevé d'assurance dans leur application, RSA recommande fortement aux clients de cesser d'utiliser double DRBG CE et de passer à un autre PRNG." Un produit qui n'est pas affecté par l'algorithme est le système SecurID de RSA, qui fournit une authentification à deux facteurs pour la connexion à des réseaux. Il oblige les utilisateurs à entrer un numéro de code secret affiché sur un porte-clés ou des logiciels, en plus de leur mot de passe lorsqu'ils se connectent à leurs réseaux. Le numéro est cryptographique généré et change toutes les 30 secondes. Mais une source proche de RSA raconte WIRED que ni les jetons SecurID de matériel ou de logiciels utilisent cet algorithme. Au lieu de cela, ils utilisent un générateur de nombres aléatoires certifié FIPS différent.
RSA Security a publié un avis adressé par e-mail jeudi 19 septembre à ses clients, les prévenant que l'algorithme de cryptage proposé par défaut dans un de ses produits contient peut-être un accès dérobé de la NSA, et il leur conseille fortement de ne plus l'utiliser, rapporte Wired.
Adressé à plusieurs milliers des clients de la filiale de sécurité d'EMC, le message les prévient que le générateur aléatoire de nombre  de ses logiciels BSafe utilise une formule affaiblie (l'algorithme, appelé Dual Elliptic Curve Deterministic Random Bit Generation, ou Dual EC DRBG, aurait délibérément été affaibli par la NSA – bien qu'il ait été approuvé par le National Institute of Standards and Technology (NIST), puis par l'ISO, l'Organisation internationale de normalisation, souligne ArsTechnica.
Une nouvelle suite des révélations PRISM/Snowden
RSA conseille de changer pour une des autres formules intégrées dans son logiciel. Cette annonce de l'éditeur fait suite aux révélations du Guardian et du New York Times, grâce aux documents transmis par le lanceur d'alerte Edward Snowden, sur le fait que l'agence américaine de renseignement aurait cassé la plupart des systèmes de chiffrement sur Internet.
En 2011, une intrusion informatique avait permis de dérober chez RSA des données sensibles relatives à sa solution d’authentification SecurID. L'éditeur avait prévenu ses clients – 40 millions étaient potentiellement concernés -, ce qui n'avait pas empêché la société d'armement Lockheed Martin d'être à son tour piratée grâce aux données volées.


samedi 21 septembre 2013

L'origine de la tragédie du Lac mégantic ?

Un piston défectueux mis en cause ,........Ou un fiston aventureux qui met le feux aux wagons ?


Lac Mégantic s'autodétruit,par des filoux incendiaire,et par la négligence des pompiers qui coupe les moteurs du train sans bloquer les roues des wagons , et ce sans la présence des employés de MMA ?
Ou bien: Tom Harding, l'ingénieur de locomotive qui a immobilisé le train à Nantes le soir de la tragédie, Jean-Noël Busque, l'employé responsable de la voie ferrée qui s'est rendu sur place lors de l'incendie d'une des locomotives (comment ça ,..........?)et Richard Labrie, le contrôleur de circulation ferroviaire à qui M. Busque a fait rapport (un hoquet,.......?)avant de laisser le convoi sans surveillance sur la voie de circulation à Nantes.
C'est comme si votre enfant met le feux a votre maison,mais que le village est en cristie après les cendres incendiaires de votre cabane a moineau,mais vous fermez votre gueulle !

L'avocat Thomas Walsh, qui représente le conducteur du trainde la Montreal, Maine & Atlantic Railway (MMA) Tom Harding, se porte à la défense de son client.
Il indique qu'il a respecté les directives de ses supérieurs la nuit du 6 juillet lorsqu'il a laissé le train à Nantes avant qu'il n'entreprenne sa course folle jusque dans le centre-ville de Lac-Mégantic.
Une information fait état d'un piston défectueux qui était l'élément déclencheur d'une série d'événements qui a provoqué toute la tragédie de Lac-Mégantic.
Du côté du BST, on nous indique que l'enquête est toujours en cours et qu'on n'est pas en mesure de préciser l'origine de l'incendie.

Le soir de la tragédie

Selon sa version, avant que le feu n'éclate, Tom Harding avait contacté la tour de contrôle pour dire que quelque chose clochait.
Il aurait quitté les lieux, le train sans surveillance comme le veut le protocole de la MMA, sans se douter de la catastrophe qui allait suivre.
Ce sont les pompiers de Nantes qui ont arrêté les moteurs. Cette action a désactivé le frein hydraulique.
De son côté, le président de la MMA continue de prétendre que c'est le conducteur qui est le responsable, qu'il n'a pas bien fait son travail, qu'il aurait dû arrêter les moteurs.
Me Walsh a senti le besoin de corriger le tir : «Il semble être prêt à pointer le doigt partout sauf vers lui-même ou à sa compagnie. Le but de l'exercice pour lui, c'est toujours de renvoyer le blâme partout ailleurs. Et pas seulement le blâme, mais la responsabilité générale, comme pour le nettoyage de la ville. Il n'a pas été rapide sur la gâchette avec ça...»

Des accusation?

Aucune accusation n'a encore été portée; Me Walsh indique qu'il est possible que son client se trouve sur le banc des accusés et que des éléments de preuve disculpant sont client seront apportés, le temps venu.
L'enquête promet d'être longue et ardue. Déjà 10 semaines se sont écoulées depuis le déraillement du train qui a fait 47 innocentes victimes.

mardi 17 septembre 2013

Charest "Failed" on Plan N0rd ?

Le Plan Nord abandonné?


MONTRÉAL - C'était le grand projet censé relancer l'économie de la province. Moins de trois ans après son lancement officiel, il ne reste déjà plus grand-chose du Plan Nord, selon des informations glanées aux quatre coins de la province.
Sur les 11 projets miniers majeurs annoncés au nord du 49e parallèle, dont la valeur totalise des dizaines de milliards de dollars, plus de la moitié sont remis en question ou ont subi des révisions à la baisse importantes, selon ce que rapporte notre Bureau d'enquête dans le Journal de Montréal.


Le Plan mort

Les grandes promesses du gouvernement Charest semblent être disparues dans la nature nordique


Le plan mort

C’était le grand projet censé relancer l’économie de la province. Moins de trois ans après son lancement officiel, il ne reste déjà plus grand-chose du Plan Nord, selon des informations glanées aux quatre coins de la province.


911 Syndrom au Navy Yard à Washington ? oui encore , again and again !

Tout comme les 2 tours du WTC ont tombées en 2001,et que maintenant votre iPhone 5S a empreinte digitale est plus "Safe" que d'entrer au Navy Yard aux states !
Lisez ça :
Défense américaine - Le Pentagone va ordonner un audit de sécurité de ses bases

Photo Jason Reed / Reuters

WASHINGTON - Le chef du Pentagone Chuck Hagel compte ordonner que des audits de sécurité soient réalisés pour toutes les installations de la Défense américaine dans le monde, a annoncé mardi un haut responsable de la Défense, au lendemain de la fusillade de Washington.
«Le secrétaire (à la Défense) est en train de recueillir des renseignements de la part de ses conseillers pour définir les paramètres de l'audit, qui pourrait être formellement annoncé demain», a précisé ce haut responsable.
Le secrétaire à la Marine américaine Ray Mabus a d'ores et déjà ordonné de tels audits de sécurité pour les installations de l'US Navy et du corps des Marines situées sur le territoire américain, selon une responsable de la Marine.
Cette décision intervient au lendemain de la fusillade dans un immeuble de bureaux de la Marine dans le quartier de Navy Yard à Washington au cours de laquelle un sous-traitant travaillant sur le site, Aaron Alexis, a tué douze personnes.
Un premier audit vise à «s'assurer que les règles de sécurité actuellement en vigueur soient maintenues», a expliqué cette responsable dans un courriel à l'AFP.
Un second est «un audit de sécurité plus large pour s'assurer que des règles de sécurité adéquates soient mises en oeuvre», a-t-elle ajouté sans plus de précisions.
Les deux audits concernent les installations situées sur le territoire américain, a précisé le secrétaire à la Marine, Ray Mabus, sur son compte Twitter.
Un début de polémique a vu le jour mardi avec la révélation d'un rapport de l'Inspection générale du Pentagone en cours de rédaction pointant des défaillances dans les contrôles d'accès aux installations de l'US Navy en raison de réductions budgétaires.
Ce rapport a été dévoilé par Time Magazine et sa teneur a été confirmée à l'AFP par un haut responsable du Pentagone.
Il constate que dans 7 des installations étudiées, dont celle de Navy Yard, «la Marine n'a pas alloué les ressources et les moyens adéquats pour vérifier efficacement les antécédents des sous-traitants extérieurs».
Le rapport constate également que 52 personnes condamnées ont bénéficié d'une habilitation de sécurité pour travailler sur ces installations, a rapporté le haut responsable du Pentagone.
Ce relâchement est dû à une réduction des «coûts des procédures de contrôles d'accès» à ces installations dans un contexte de coupes budgétaires touchant la Défense, conclut le rapport.

Le président de la commission de la Défense de la chambre des Représentants, le républicain Buck McKeon a critiqué dans un communiqué des «failles critiques» dans les procédures de sécurité.

Défense américaine

Le Pentagone va ordonner un audit de sécurité de ses bases ? Quoi,.........il est trop tard mon 911 ! L'autruche a la tête encore dans le sable !


lundi 16 septembre 2013

Prism : surveillance sans limite ? Non !

Prism : surveillance sans limite ? Non, affirme un cryptanalyste de la NSA

Tribune : La NSA a-t-elle violé la loi et surveille-t-elle massivement les communications ? ZDNet publie en exclusivité la tribune de Roger Barkan, un spécialiste du chiffrement employé par la NSA depuis plus de 10 ans.
ZDNet.com a recueilli en exclusivité l’avis d’un mathématicien américain, Roger Barkan, employé comme cryptanalyste par la NSA depuis 2002. Les vues et opinions exprimées dans cet avis sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de la NSA.
« De nombreuses voix – aussi bien au sein de la Maison Blanche qu’à mon café du coin – ont pris position sur les programmes de surveillance de la NSA récemment dévoilés par la presse. 
Comme quelqu'un en profondeur dans les tranchées de la NSA, où je travaille au quotidien avec des données acquises au travers de ces programmes, moi aussi je me sens obligé de faire entendre ma voix. En tant qu’Américain, suis-je inquiet du fait que la NSA puisse illégalement et subrepticement cibler ou suivre les communications d’autres Américains ?
La réponse est sans équivoque : non.
La NSA produit du renseignement extérieur au profit et pour la défense de notre nation. Les analystes ne sont pas libres de se promener à travers l'ensemble des données recueillies par la NSA, et bon gré mal gré, de fouiner dans les communications comme bon leur plait. Au contraire, l’activité des analystes est soigneusement surveillée, enregistrée et examinée afin de s'assurer que chaque utilisation de données répond à un objectif légitime de renseignement extérieur.
Nous ne vous surveillons pas. C'est nous qui le sommes.
En outre, les systèmes de la NSA sont construits avec plusieurs couches de contrôle et de redondance pour garantir que les données ne sont pas accessibles par les analystes en dehors des canaux agréés et supervisés. En cas d’erreur, même de la part du plus mineur des analystes, celle-ci est immédiatement et rigoureusement signalée en interne, puis aux superviseurs extérieurs de la NSA. Compte tenu des montagnes de paperasse que le processus de signalement d'incident entraîne, vous pouvez être assuré que ceux d'entre nous qui conçoivent et exploitent ces systèmes sont extrêmement motivés pour faire en sorte que des erreurs se produisent le plus rarement possible !
Un mythe qui me déconcerte vraiment, c’est l’idée selon laquelle la NSA pourrait ou voudrait perdre du temps à surveiller les communications des Américains ordinaires. Même si une telle surveillance n’était pas illégale et très dangereuse à réaliser au sein de nos systèmes, et compte tenu de la supervision de nos activités, cela ne ferait en aucune façon progresser notre mission. Nous avons déjà bien assez à faire pour pister les individus projetant activement de porter atteinte aux citoyens américains et à nos intérêts pour ne pas même envisager de consacrer du temps à la lecture des recettes de cuisine que vous envoie votre mère par email.
Il n’y a pas de doute à ce sujet. Nous vivons tous dans un nouveau monde du Big Data.
Le débat public s’est jusqu’à présent focalisé sur le volume de données auquel la NSA a accès, ce qui selon moi n’est pas le point essentiel. Dans la société numérique d’aujourd’hui, le génie du Big Data est sorti de la lampe. Chaque jour, toujours plus de données personnelles sont disponibles pour les individus, les entreprises et les gouvernements. Ce qui importe, ce sont les règles qui gouvernent la façon dont la NSA utilise ces données, et les multiples efforts de contrôle et de conformité qui nous maintiennent en conformité avec ces règles.
Je n'ai pas seulement vu, mais aussi expérimenté directement, au jour le jour, que ces règles et les pratiques en matière de supervision et de conformité sont strictes. Et cela travaille à protéger les droits de tous les Américains à la vie privée.
Comme le président Obama, mon commandant en chef, je me réjouis de la vigilance accrue du public quant aux activités de renseignement de la NSA. Le président a dit que nous pouvons et irons plus loin en matière de transparence sur les principes de fonctionnement de la NSA et les méthodologies de surveillance. J'ai toute confiance que lorsque cela sera fait, le peuple américain verra ce que j'ai constaté : que la NSA effectue son travail avec un respect absolu des règles - les lois, les décrets et les ordonnances judiciaires dans le cadre desquels nous opérons.
Alors que ce dialogue national se poursuit, je fais appel au peuple américain pour parvenir à un consensus sur le périmètre souhaité des activités US de renseignement. S'il était établi que les règles devaient être modifiées ou mises à jour, nous saurions à la NSA nous y adapter fidèlement et efficacement. Mes collègues de la NSA et moi sommes prêts à continuer de défendre cette nation en utilisant uniquement les outils que nous sommes autorisés à utiliser et les moyens spécifiques que nous sommes autorisés à utiliser. Nous ne voudrions pas qu'il en soit autrement.
Nous n’oublions jamais que nous aussi, nous sommes Américains. »


jeudi 12 septembre 2013

Sexe: les femmes de 40 ans et plus font l'amour 1 fois sur 5

Une sexualité forcée finit par se dégrader, par jeter de l’ombre entre les partenaires
En réalité elle sont bien 4 fois sur 5 ,si ont les entoure de tendresse!
Et les organes reproducteurs servent uniquement pour la reproduction de l'espèce,et non pour ;-)

Même si la situation – 40 ans après la révolution sexuelle – a beaucoup changé, il existe encore des moments où, sous la couverture, tout se joue comme un devoir conjugal… Les croyances ont la vie dure et l’impression de devoir avoir une vie sexuelle active (même si elle est vécue difficilement) pour préserver son bonheur de couple passe, pour de nombreuses femmes, par le «sacrifice» de soi. En 2013. Hé oui! Pourquoi? Que faire?
Avoir une vie sexuelle épanouie, divertissante et stimulante demande du temps, des efforts, une bonne connaissance de soi et de l’autre et une grosse dose de respect mutuel. Dans les cas où les femmes n’osent pas dire non sexuellement à leur partenaire, le respect mutuel se consomme à dose homéopathique… c’est-àdire, très peu à la fois.
On croit que l’amour est fort, que tous les couples font des compromis et que tout doit aller de soi: erreur monumentale! Les mondes si différents dans lesquels évoluent les hommes et les femmes les placent souvent devant des situations potentiellement problématiques. Le bonheur c’est de savoir se parler et conjuguer avec les différences, mais il faut être honnête, c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire.
LA POSITION DE L’ÉTOILE
Alors pour « acheter » la paix, pour éviter les conflits ou les chicanes, plusieurs femmes acceptent de faire la position de l’étoile ( c’est- à- dire d’être passive et de se laisser faire) pour vivre une relation sexuelle.
Natalia, une femme de 34 ans, en relation avec son chum depuis six ans et nouvellement arrivée au Québec nous dit: «Je vis beaucoup d’anxiété depuis que j’habite Montréal. Ce n’est pas la ville, mais plutôt mon chum qui me met une pression. Je suis retournée aux études ici donc je ne travaille pas, j’en ai plein les bras et il le sait. L’adaptation n’est pas évidente. Il subvient à tous mes besoins financiers et en retour, il s’attend de moi à ce que je le “sexe” comme il me dit souvent. Ses paroles sont: la moindre des choses, c’est que tu me sexes deux ou trois fois par semaine, ça vaut au moins ça. Je sais, c’est complètement macho, mais j’ai l’impression que je lui dois du sexe. C’est vrai qu’il en fait beaucoup pour moi. Alors pour avoir la paix et surtout pour éviter les coups de gueule, je fais l’étoile et il se sert. Je vous l’écris et en l’écrivant je réalise l’horreur de mes paroles. Mais une chose est certaine, j’aime mon homme, c’est pour cette raison que j’accepte de le faire.»
Pour être tranquilles, pour éviter les conflits, les sautes d’humeur et pour éviter qu’il soit tenté d’aller voir ailleurs, plusieurs femmes sont prêtes à franchir cette limite: celle de s’oublier pour se conformer au diktat du plaisir de l’autre.
LA LIGNE EST MINCE
Certaines femmes interviewées m’ont avoué avoir l’impression d’être dans une relation «pute/client». Il pourvoit, elle livre le sexe. C’est du moins l’expression de Suzanne, une femme de 53 ans en couple avec son mari depuis 28 ans. «Je n’ai jamais osé lui dire non sexuellement. Sachez que je ne le fais pas toujours contre mon gré. Il m’arrive aussi d’en avoir envie. Mais il serait juste de mettre l’équation à une fois sur cinq. Donc une fois sur cinq, j’ai le goût et ça va super bien, mais les autres fois, je le fais pour lui, uniquement pour lui. Parce que je dois vous avouer, je n’ai jamais aimé lui faire des fellations ou me faire sodomiser. Mais ça l’excite et ensuite, les jours qui suivent, il est super attentionné et très disponible dans la maison, ça m’aide beaucoup. C’est un sacrifice que je suis prête à faire. Mais je réalise que ça n’a pas beaucoup de bon sens, ma fille de 29 ans m’a demandé conseil à ce sujet et je lui ai dit comment je fonctionnais avec son père et elle m’a dit: “la ligne est mince entre la prostitution et ce que tu fais m’man”. Un choc. Je l’ai donc encouragé à dire non à son mari dans ce cas-là. On va voir.»

Même si ce sont pour toutes les raisons invoquées ci- haut, aucune femme ( ni aucun homme) ne devrait en arriver à vivre des situations de contraintes sexuelles. Apprendre à dire non, c’est apprendre à se respecter et à s’affirmer. Aller chercher de l’aide professionnelle au besoin, car une sexualité forcée finit par se dégrader, par jeter de l’ombre entre les partenaires et à détruire les individus.


REF.:

Réduire la pauvreté et la dépendance alimentaire au maximum


La Tablée des Chefs de Jean-François ArchambaultJean-Francois Archambault


On lui a dit d'oublier son projet, mais il a persisté. Aujourd'hui, le fondateur de La Tablée des Chefs redistribue 100 000 portions de nourriture par an aux plus démunis.
11 novembre 2009. Pendant que le Canadien de Montréal lutte contre les Flames de Calgary pour éviter le blanchiment, desemployés des services alimentaires du Centre Bell s'activent à une tout autre tâche. En compagnie des bénévoles de la mission Bon Accueil, ils récupèrent les repas préparés pour les loges et qui n'ont pas été consommés pour les redistribuer à des gens dans le besoin.
N'eût été la ténacité de Jean-François Archambault, ces surplus frais et de bonne qualité auraient été jetés. Au lieu de cela, ils ont permis de nourrir quelque 700 personnes.
Ce jeune homme de 32 ans au visage juvénile dirige La Tabléedes Chefs, un organisme sans but lucratif qu'il a lui-même fondé en 2002. À l'aide de cinq autres employés permanents et d'une armée de chefs bénévoles, il redistribue plus de 100 000 portions de nourriture par an. Comment ? En servant d'agent de liaison entre des organisateurs d'événements majeurs et les 17 banques alimentaires du Québec.
En plus du Centre Bell, Jean-François Archambault compte des partenaires prestigieux comme le Mouvement Desjardins, l'Hôtel Windsor, le Fairmount, le Manoir Richelieu, le Hilton Bonaventure de Montréal, la Coop HEC Montréal et Tourisme Laval. Et dans tous les salons ou les foires alimentaires du Québec, vous trouverez les contenants de récupération au logo de La Tablée des Chefs.
Jean-François Archambault est allergique au gaspillage. Tout a commencé lors de ses études en gestion hôtelière à l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec (ITHQ). " Dans notre cours de cuisine, nous pouvions recommencer trois fois le même plat pour nous entraîner. Comme nous ne mangions jamais tout, nous jetions les restes. Déjà à l'époque, je me disais : pourquoi ne pas les récupérer ? On me répondait que c'était impossible pour des questions de sécurité alimentaire ", dit-il.
Mais impossible ne fait pas partie de son vocabulaire. Et cette idée de récupérer des denrées périssables ne le quitte pas. À sa sortie de l'ITHQ, à 22 ans, il décroche un poste de vendeur à l'Hôtel Fairmount. Parallèlement, avec l'aide de son père, un avocat de l'Association des hôteliers du Québec, il réunit autour de la même table les intervenants de l'industrie afin de les mobiliser pour son idée de redistribution alimentaire.
" À l'époque, les hôteliers avaient très peur de se retrouver dans les journaux à cause d'un empoisonnement alimentaire ", dit le jeune chef. Jean-Francois Archambault réplique à cette crainte en implantant une logistique à toute épreuve. Les repas doivent être consommés au plus tard dans les 48 heures qui suivent leur préparation. Les hôtels participants redistribuent généralement la nourriture àdes organismes situés à proximité. Certains, comme le Sheraton, congèlent les aliments avant de les redistribuer. Si les repas doivent faire un trajet de plus de trente minutes avant de parvenir àdestination, ils sont placés dans des glacières.
Les chefs ont des consignes claires : pas de vinaigrette mélangée à l'avance avec de la mayonnaise, pas de poissons crus ou cuits, pas de viande froide restée plusieurs heures à la température de la pièce, etc. Les organismes communautaires qui récupèrent la nourriture sont eux aussi mis au pas. En plus de manipuler les aliments avec un soin méticuleux, ils doivent être assidus à la cueillette. " Nous tolérons qu'ils ne se présentent pas pour récupérer les aliments une fois, mais si cela arrive une deuxième fois, il sont exclus du programme ", tranche le président de La Tablée des Chefs.
Ce projet aurait pu échouer pour plusieurs raisons. Cependant, ce ne sont pas celles auxquelles Jean-Francois Archambault avait songé qui lui ont donné le plus de fil à retordre. Au-delà des défis logistiques, c'est bien plus la question de l'image et de l'ego qu'il a fallu contourner. " Au début, leschefs refusaient de collaborer, car ils craignaient la réaction de leur directeur général. Ils ne voulaient pas se faire accuser de gaspiller et de mal gérer leurs stocks de nourriture. Car qui dit surplus, dit aussi coûts supplémentaires pour l'entreprise... " explique l'entrepreneur. Jean-François Archambault a vite compris qu'en voulant faire le bien, c'est tout le modèle d'affaires de la gestion hôtelière qu'il venait bousculer.
Pour surmonter cet obstacle, l'entrepreneur travaille actuellement avec la firme Samsom Bélair à donner une valeur à ces surplus alimentaires. Ainsi, La Tablée des Chefs pourra fournir aux hôtels participants des reçus de dons de charité qu'ils pourront déduire de leurs impôts. " Le problème vient du fait que la nourriture transite rapidement, explique le chef. Elle ne peut pas être pesée et évaluée au poids, comme c'est le cas pour des denrées non périssables. Nous devons alors lui donner une valeur à la portion. "
Une fois ce problème résolu, il pourra sans doute recruter davantage d'hôtels. Car la bonne volonté seule ne suffit pas toujours. Et cela, Jean-François Archambault le comprend depuis ses débuts. " N'oubliez pas que j'ai commencé ma carrière comme vendeur ! " Et que juste avant de prendre la direction de la Tablée, en 2006, il était directeur, ventes et marketing, pour les hôtels Marriott Courtyard et Residence Inn.
Ce jeune homme aurait pu faire fortune dans le secteur privé. Pendant qu'il planche sur son projet deTablée, certains proches ne manquent pas de le lui rappeler. Comme ce chef réputé, un ami de la famille, qui lui dit de ne pas suivre cette voie, lui " qui a un si bel avenir devant lui ". Mais ses convictions le poussent à garder le cap. Jean-François Archambault consacre ce talent si vanté par les autres à gérer La Ta-blée des Chefs comme une entreprise. En 2007, la Jeune Chambre de commerce de Montréal le nomme d'ailleurs " Jeune leader d'affaires du Québec socialement responsable de l'année ". " Mon but est de ne plus avoir besoin de dons pour fonctionner ", dit-il, fier d'ajouter qu' en 2010, il atteindra la rentabilité pour la première fois.
Aujourd'hui, il compte sur l'aide de cinq employés permanents, de 12 chefs pigistes et d'une quarantaine de chefs bénévoles. Il a quitté le sous-sol de ses débuts pour s'installer à Longueuil dans un nouveau développement commercial et reçoit Commerce dans la cuisine. Devant un clafoutis aux petits fruits, il explique les influences qui l'ont façonné. Fils d'un juge à la Cour supérieure, il n'a jamais manqué de rien. " Mes parents étaient du genre à s'engager dans tout ce qui touche à la vie communautaire. J'avais neuf ans quand mon père a organisé la première guignolée dans le quartier. J'ai appris très tôt que quand on vient d'une famille favorisée, on a le devoir de redonner à la société. "
La Tablée des Chefs s'inspire de City Harvest, un organisme de New York qui redistribue des surplus alimentaires depuis 25 ans. Cette année, City Harvest aura récupéré quelque 25 millions de livres de nourriture pour nourrir 260 000 New-Yorkais dans le besoin. Et bien que dans dix ans, Jean-FrançoisArchambault espère avoir plus d'espace et un entrepôt réfrigéré, son rêve n'est pas de croître. Au contraire. Il aimerait presque voir La Tablée disparaître...
" Au fond, ce qu'on souhaite, c'est réduire la pauvreté et la dépendance alimentaire au maximum. J'aimerais atteindre un point de saturation à partir duquel c'est nous qui commencerons à gaspiller ! " C'est pourquoi l'organisme offre aussi des ateliers de cuisine aux jeunes des milieux défavorisés, de même qu'un camp de vacances où chaque été 400 jeunes de sixième année préparent eux-mêmes leurs repas tous les jours.
Même si le fondateur de La Tablée des Chefs ne vise pas la croissance, celle-ci semble inévitable. Et il en est conscient. S'il le faut, il étendra son modèle de redistribution dans tout le Canada. " Je n'ai pas de limites, car je ne crains pas le refus. Pour parvenir à mes fins, je pourrais téléphoner à Barack Obama demain matin, parce que d'après moi, tout le monde doit faire sa part pour réduire la pauvreté. "
Près de 300 000 personnes au Québec dépendent de l'aide alimentaire. En 2010, la Tablée des Chefspassera donc en deuxième vitesse. On a mis sur pied un système de courtage en ligne. Il s'agit d'un site Internet où les établissements participants peuvent inscrire leurs événements. Les organismes membres peuvent consulter le site et accepter les cueillettes en ligne. " Cela nous permettra de nous concentrer à faire du développement et à trouver d'autres sources de financement. " Jean-FrançoisArchambault n'a pas fini de cuisiner les chefs québécois pour les inciter à passer à la Tablée.