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mercredi 7 décembre 2011

Les vieilles autos a partir de 2003 et moins, seront surveillées par Québec ?

 
QUÉBEC – Les «minounes» sont dans la mire du gouvernement: Québec veut obliger les propriétaires de véhicules de huit ans et plus à passer au garage.
Le ministre de l’Environnement, Pierre Arcand, doit déposer ce mercredi un projet de loi à l'Assemblée nationale qui lui donnera tous les pouvoirs en matière de réglementation de la pollution de l'air. Cette modification lui permettra de rendre obligatoire l'inspection environnementale des véhicules automobiles.
Le gouvernement Charest espère réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les contaminants atmosphériques dans l’air.
Le ministre Arcand veut introduire un programme d’inspection obligatoire qui vise les véhicules de 4500 kg et moins, soit les camionnettes, les automobiles et les motocyclettes de huit ans d’usure et plus.
La première étape de ce programme concernerait environ 375 000 véhicules à passer par une inspection de leur système antipollution au moment de la revente afin que soient respectées des normes environnementales calquées sur celles de l’Ontario ou la Colombie-Britannique. Les coûts d’une telle inspection, entre 85 $ et 100 $, seront à la charge du revendeur.
Formation
Mais le gouvernement veut aller encore plus loin, en soumettant tous les véhicules légers de huit ans et plus à une inspection annuelle obligatoire. L’idée de former les mécaniciens en ce sens est aussi en gestation.
Le programme d’inspection que s’apprête à instaurer le gouvernement Charest s’inscrit dans le plan de réduction des GES du Québec, qui s’est fixé comme objectif de réduire de 20 % — par rapport au niveau de 1990 — ses émissions d’ici à 2020.
Le transport routier génère 43 % des émissions de GES au Québec. On estime entre 10 % et 15 % la réduction des émissions si ce programme voit le jour.
Chaque année au Québec, l’Institut national de santé publique estime que près de 2000 décès prématurés et d’innombrables malaises cardiorespiratoires sont attribuables à la piètre qualité de l’air.
Toujours selon l’Institut, les contaminants atmosphériques ont un impact sur la santé publique, notamment sur les maladies cardiovasculaires et respiratoires. Lors des épisodes de smog ou de mauvaise qualité de l’air, les visites à l’urgence sont plus fréquentes.


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L’entreprise québécoise Recyc-Auto a décidé d’offrir, à compter du 1er février 2012, des pièces de remplacement gratuites à tous ses clients.En tout temps, du lundi au vendredi entre 8 h et 17 h,
composez le (514) 973-AUTO(2886) ou le 1 855 421-AUTO(2886).

À l’heure où les propriétaires de voitures usagées s’inquiètent du projet de loi 48 sur l’inspection des véhicules de plus de huit ans, Recyc-Auto émettra à ses clients des cartes de membre permettant de se procurer des pièces de remplacement gratuites à travers son réseau.
Pour les automobilistes qui n’en font pas partie, les pièces se détailleront au coût de 15 $ l’unité.
Actuellement, une vingtaine de recycleurs participent au Programme d’échange de pièces usagées partout au Québec.
« D’expérience, on sait qu’une personne qui envoie sa voiture au recyclage rachète souvent une autre auto usagée », a affirmé Éric Gariépy, président de Recyc-Auto et propriétaire d’une entreprise de recyclage à Napierville. « Puisque les bris sont courants, la possibilité d’obtenir des pièces gratuites devient comme une assurance pour le client qui pourra réparer sa voiture à moindres frais », a-t-il expliqué.
Il a également rappelé qu’au Québec, on recycle environ 225 000 voitures de sept ans et plus, mais seulement une centaine de milliers le sont en tenant compte des normes environnementales.
Déposé mercredi, le projet de loi 48 vise à réduire la quantité de gaz à effet de serre en inspectant notamment l’efficacité du système antipollution au moment de revendre une automobile. La mesure devrait toucher environ 400 000 véhicules.


REF.: 
canoe,

lundi 5 décembre 2011

intimidation: La cour de la protection de la jeunesse pourrait_elle entreprendre des poursuites contre les contrevenants ?

Intimidation à l'école - Un cas troublant à Québec
 
©TVA Nouvelles
On attend les lois a cette effet !



QUÉBEC - Le suicide de Marjorie Raymond, de Sainte-Anne-des-Monts, met en lumière d'autres cas graves d'intimidation à l'école.
TVA Nouvelles a rencontré un père de famille de Québec complètement bouleversé. Ses enfants de 9 et 11 ans sont victimes d'intimidation depuis trois ans.
«Ils vivent avec des coups de bâton derrière la tête, des claques, des poussées, ils se font lancer des cailloux. Mon garçon a eu un caillou dans l'oeil.»
Le fils en est tellement bouleversé qu'il a développé des comportements troublants dernièrement, menaçant même de s'enlever la vie.
«Il fait des grosses crises dans la maison, il se frappe le visage, il s'égratigne la figure.»
La famille a multiplié les plaintes à la police, à l'école et à la commission scolaire, mais rien n'a changé.
«On se questionne, on tente de trouver des solutions, on cherche», explique Émilie Taillon, directrice de l'école primaire Le Châtelet, que fréquentent les deux enfants.
En désespoir de cause, le père a retiré ses enfants de l'école vendredi dernier. La directrice de l'école admet que toutes les démarches entreprises ont échoué.
«Les solutions qu'on a mises en place, pour le moment, ça n'a pas été un succès. On tente de trouver d'autre chose. J'ai fait des offres, ce matin, à la mère.»
La direction de l'école propose de réintégrer les enfants lundi et d'appliquer certaines mesures de sécurité pour les protéger.
Mais les parents refusent. Ils ont fait parvenir une lettre à la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, pour lui demander qu'on transfère leurs enfants dans une autre école. Sans frais, parce qu'ils ont peu de moyens financiers.
Le bureau de la ministre Beauchamp a bien reçu la demande mais s'abstient de la commenter pour le moment.


REF.:

Compteurs: Hydro-Québec serait-il victime de hackers par attaque scada ?


Électricité | Facturation - Un hiver qui coûte trop cher
Même si elle était en vacances en Floride, Ginette Jalbert a utilisé 2600kWh d’électricité de plus entre janvier et mars 2011, comparativement à l’année précédente. 
© Héloïse Archambault / Journal de Montréal
Un phénomène dâtant de 2002 pourrait avoir fait surface ici au Québec,les Attaques scada !
Lisez ceci ( le lien )!L'article s'intitule: "autopsie d'une attaque informatique a Hydro-Québec ,dâtant de 2002".
Ont peut en parler,car la poussière est retombée.




Une cliente d'Hydro-Québec a consommé 45% plus d'électricité, l'hiver dernier, par rapport à l'année précédente. Une hausse qu'elle ne s'explique pas puisqu'elle était partie en vacances.
«C'est une augmentation qui ne se justifie pas», jure Ginette Jalbert, qui demeure à Laval.
Au printemps dernier, la dame a fait le saut lorsqu'elle a reçu son compte d'électricité.
Entre le 21 janvier et le 28 mars 2011 (67 jours), sa consommation d'énergie a été de 8360 kilowatts/heure (kWh), soit une hausse de 45% par rapport à l'année précédente.
Du 30 janvier au 26 mars 2010 (56 jours), l'abonnée avait utilisé 5760kWh.
Or, l'abonnée et son mari n'ont pas occupé leur résidence de janvier à mars derniers puisqu'ils étaient en Floride.
«Les thermostats étaient réglés à 12º et on avait fermé le chauffe-eau. On n'a pas pris d'électricité», plaide celle qui habite à cet endroit depuis 22 ans.
Paiements en hausse de 24%
En juillet dernier, Ginette Jalbert a donc reçu une facture supplémentaire d'Hydro-Québec de 359$.
Depuis, la cliente qui est abonnée à la facturation par mode de versements égaux (MVE) a vu son compte d'électricité bondir de plus de 40$ par mois, passant de 178$ à 221$. Il s'agit d'une hausse de 24%. En 2009, elle payait 234$ par mois.
«Depuis l'an dernier, on a changé tous nos thermostats et des électroménagers pour essayer d'économiser sur l'électricité, indique-t-elle. Mais, ça augmente quand même. Ça n'a pas de bon sens.»
La femme se demande donc si le changement de son compteur électromécanique par la technologie à radiofréquence, en février 2010, serait en cause.
Un hiver 2010-2011 rigoureux
D'ailleurs, le Journal rapportait récemment que de nombreux autres abonnés disent payer plus cher depuis le changement de leur compteur.
Hydro-Québec rejette cette hypothèse. La société d'État explique plutôt que l'hiver 2010-2011 a été plus rigoureux que le précédent.
Ainsi, 77% des clients inscrits au MVE ont subi une hausse de leur facture mensuelle, d'entre 12$ et 25$ en moyenne, l'année suivante.
Une explication qui ne rassure pas Ginette Jalbert.
«Ça me fait peur pour l'hiver qui s'en vient, confie-t-elle. Combien de plus ça va me coûter encore?»

Factures révisées par Hydro-Québec

Des clients d'Hydro-Québec ont eu droit à un réajustement de leur facture à la suite d'articles parus dans le Journal concernant l'augmentation de leur compte d'électricité.
«Ils m'ont dit que ça n'avait rien à voir avec l'article, souligne Geneviève Raymond, qui a averti le Journal de la révision de sa facture. Le plus important, c'est que je ne paierai pas.»
En août dernier, la Montréalaise avait reçu une facture de 1179$ à payer sur-le-champ.
Hydro-Québec lui réclamait ce montant pour une rétroaction de sa consommation depuis deux ans.
Finalement, après la parution de l'article, la société d'État a accepté de réduire la rétroaction à une période de six mois.
«La lecture du compteur n'avait pas été faite depuis plus d'un an et on avait basé l'estimation sur la consommation du client précédent, indique le porte-parole d'Hydro-Québec, Patrice Lavoie. Mais, ce n'était pas de la faute de cette cliente.»
Crédit de 100$
Normand Hudon, cet abonné qui avait payé 100$ de plus, en octobre et en novembre dernier, aura aussi droit à un réajustement de sa facture.
Hydro-Québec explique qu'une estimation de sa consommation, durant quatre mois, a mené à un surplus de paiements. Le client aura droit à un crédit de 100$ au cours des prochains mois.
«Je serai satisfait lorsque j'aurai vu la baisse sur ma facture», indique Normand Hudon, qui fait partie du projet-pilote sur les compteurs de nouvelle génération.
Hydro-Québec assure donc que le compteur «intelligent» n'a rien à voir avec cette augmentation.
Autres cas
Par ailleurs, le Journal rapportait récemment d'autres cas d'abonnés qui disaient avoir subi une hausse de leur compte d'électricité de puis le changement de leur compteur.
Dans le cas de Guylaine Langelier, il faut préciser que l'augmentation de sa consommation d'énergie est en partie liée au changement du mode de chauffage de sa résidence, en 2009.
En ce qui concerne Alain Bélisle, à Repentigny, la hausse de la consommation d'électricité n'a pas encore affecté sa facture puisqu'il est abonné au mode de paiement en versements égaux.


REF.:

intimidation: 32 caméras de surveillance dans une école du Saguenay

École polyvalente Arvida - Caméras dans les toilettes pour contrer l’intimidation
 
© Courtoisie

Caméras dans les toilettes pour contrer l’intimidation

SAGUENAY - Le suicide de Marjorie Raymond, une jeune victime d'intimidation, pousse certains intervenants à se demander s'il ne faut pas augmenter dans les écoles la présence de caméras de surveillance. Dans une école secondaire de Saguenay, c'est justement ce qu'on a fait il y a un peu plus d'un an.
À l'École polyvalente Arvida, c'est dans l'une des salles de toilettes des hommes qu'il a fallu installer une caméra.
C'est que depuis un certain temps, la direction remarquait deux problèmes à cet endroit. D'abord des cas de méfaits, mais surtout un problème d'intimidation.
« J'avais remarqué que certains élèves craignaient même d'entrer dans cette salle de toilette où il se faisait une forme d'intimidation », a expliqué la directrice de l'établissement, Danielle Racine.
Une caméra a donc été installée juste au dessus des cabinets, mais dirigée vers l'entrée et les lavabos.
Aucune image ne peut donc être captée à l'intérieur des cabinets et aux urinoirs, les élèves sont de dos.
Depuis l'installation de ce dispositif, plus aucun problème de vandalisme et fini l'intimidation. « Je pense que c'est un moyen très efficace, mais ça n'enlèvera jamais la surveillance faite par les enseignants, les surveillants et le personnel de soutien », a expliqué Mme Racine.
L'installation de cette caméra respecte-t-elle cependant le droit à la vie privée des étudiants? « Tout à fait », a affirmé Me Jean-Marc Fradette, criminaliste.
« Pourvu que la caméra soit visible, qu'une affiche en informe les utilisateurs et que les élèves aient droit à leur vie privée dans les cabinets et aux urinoirs. »
« Les parents ne doivent pas oublier que parfois, il peut y avoir des règlements de comptes dans une salle de toilettes. Je pense qu'ils ont intérêt à savoir que leurs jeunes sont en sécurité grâce à ces caméras-là », a-t-il ajouté.
L'école polyvalente Arvida compte 16 caméras dans son institution. Une autre école secondaire de Saguenay nouvellement reconstruite en raison d'un incendie est cependant équipée de 32 caméras de surveillance.


REF.:

L'ONU prévoient une croissance économique en 2012 à 1,5% aux États-Unis, 0,7% en Europe et 2,0% au Japon,et de 9% en Chine

Selon l'ONU - Menace de tempête financière et de ralentissement mondial
Les économies développées sont au bord d'un ralentissement en raison de la crise de la dette. 
© Archives/AFP photo
Selon l'ONU

Menace de tempête financière et de ralentissement mondial

NEW YORK - Les économies développées sont au bord d'un ralentissement en raison de la crise de la dette, d'un secteur bancaire fragile, d'une demande faible et d'une paralysie politique, souligne jeudi l'ONU dans ses dernières prévisions économiques pour 2012.
«Toutes ces faiblesses sont déjà présentes, mais si l'un de ces facteurs empirait, il pourrait déclencher un cercle vicieux conduisant à de graves problèmes financiers et un ralentissement économique», indique ce rapport.
«Les pays en développement et les économies en transition devraient continuer de soutenir l'économie mondiale» mais celle-ci ne devrait croître que de 2,6% en 2012, contre 2,8% en 2011 et 4,0% en 2010, précise l'ONU.
Ces pays demeurent en effet vulnérables et exposés aux conséquences des conditions économiques des pays développés, raison pour laquelle leur croissance économique «a déjà commencé à ralentir notablement», relève ce rapport intitulé Situation économique mondiale et perspectives en 2012.
Les économistes de l'ONU prévoient une croissance limitée en 2012 à 1,5% aux États-Unis, 0,7% en Europe et 2,0% au Japon. Elle serait de 5,6% pour les pays en développement.
«Même avec le scénario optimiste prévoyant que la crise de la dette pourra être contenue à un petit nombre de pays, la croissance devrait être marginalement positive dans la zone euro en 2012, les plus grandes économies régionales comme l'Allemagne et la France se trouvant dangereusement proches d'un nouveau ralentissement», souligne le rapport.
La croissance en Chine devrait ralentir mais demeurer «robuste», à moins de 9% pour la période 2012-2013 après 9,3% en 2011 tandis que celle de l'Inde devrait croître entre 7,7 et 7,9% en 2012 et 2013 comparé à 8,5% en 2010.
Les économistes de l'ONU appellent les gouvernements des pays développés «à ne pas s'embarquer prématurément dans des politiques d'austérité fiscale compte tenu de la nature encore fragile de la reprise et de la persistance de hauts niveaux de chômage».
Ils recommandent «une coordination internationale plus forte pour des mesures supplémentaires de stimulation».

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Le droit de polluer et de subventionner nos PME émergentes ?

C'est ce que nos gouvernements et le droits d'émissions distribués gratuitement feront a long terme pour développer le Plan Nord ,tout comme le feront aussi les autres grandes puissances Mondiale avec le système de la Bourse du Carbone!$!
Les jeux sont faits,en laissant croire au peuple que l'ont protège l'environnement ! 
Nos glaciers vont fondre a la même vitesse que nos richesses,dans les 2 sens du mot !


Industrie | Pollution - Un plafond troué
Un certain nombre de compagnies minières inscrites au Plan Nord devront utiliser des quantités phénoménales d’hydrocarbures pour exploiter leurs mines. 
© Agence QMI

Le gouvernement Charest permettra aux grands pollueurs industriels de dépasser les plafonds d'émissions de gaz à effet de serre qu'il s'apprête à imposer à partir de 2012.
Québec veut ainsi éviter que des projets de développement économique, notamment ceux reliés au Plan Nord, ne soient freinés ou compromis par la politique de plafonnement des émissions de GES.
Ces permis de polluer au-delà des limites prendront la forme d'allocations de crédits carbone que remettra gratuitement le gouvernement aux entreprises qui veulent investir ou qui ont investi dans le passé soit pour réduire leurs émissions de GES, pour augmenter leur production ou pour ouvrir de nouvelles installations comme dans le cas des compagnies minières dans le Nord-du-Québec.
«Dans le but d'atténuer les impacts sur la compétitivité des entreprises québécoises, les émetteurs du secteur industriel pourraient bénéficier d'une aide annuelle sous for me de droits d'émissions distribués gratuitement», confirme le ministère de l'Environnement sur une note explicative.
«C'est ce sur quoi on travaille. Chaque industrie est différente, ça touche une centaine d'industries, c'est parmi les grands émetteurs (de GES)», convient le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), Pierre Arcand. Ces dispositions seront contenues dans le Règlement sur la déclaration obligatoire de certaines émissions de contaminants dans l'atmosphère qui sera adopté d'ici la fin de l'année 2011.
Protéger le Plan Nord
Cette intention réjouit le Conseil patronal de l'environnement du Québec (CPEQ). «Notre préoccupation est de nous assurer, quand les projets d'investissement vont démarrer dans le Plan Nord, qu'on ait assez d'allocations pour que ça ne s'ajoute pas aux émissions de GES», confie Hélène Lauzon, présidente du CPEQ.
Il reste à savoir combien de crédits carbone le gouvernement réserve à ces entreprises. Parce qu'en principe, les quelque 117 entreprises touchées par ces nouvelles mesures auront deux choix pour s'y conformer: ne pas dépasser les limites d'émissions de GES imposées par règlement ou acheter des crédits sur la bourse du carbone.
Québec a donc accédé aux demandes du CPEQ de trouver le moyen de préserver la compétitivité des entreprises. «Ce dont on veut être sûr, c'est que le gouvernement a prévu (...) un fonds de (crédits carbone) pour ne pas empêcher nos projets d'investissement sous prétexte qu'on n'aura pas atteint nos quotas d'émission de CO2 (...) Il ne faudrait pas que les plafonds d'émissions de GES empêchent les nouveaux projets», demande Mme Lauzon.
Un lobbyiste
Au nom de ses 220 entreprises membres, le CPEQ exerce un lobby actif auprès du MDDEP. La présidente est investie de 15 mandats inscrits au registre des lobbyistes, dont au moins deux touchent le programme de plafonnement des GES.
12 mois pour s'entraîner

Les 117 entreprises visées par le plafond d'émissions de GES auront un an pour «s'exercer» à ne pas dépasser les limites.
Québec a accepté de retarder d'un an l'application intégrale de son plan de plafonnement des émissions de gaz à effet de serre. L'année 2012 servira donc de transition pour les entreprises visées par la réglementation à être adoptée d'ici à la fin de l'année, confirme le MDDEP.
Les entreprises sauront dès le 1er janvier à quelles limites d'émissions de GES elles seront soumises. Elles disposeront de 12 mois pour prendre les moyens de les respecter en achetant des droits d'émissions de GES (crédits carbone) ou en modifiant leurs procédés de production pour réduire leurs émissions. Québec offrira un certain nombre de crédits carbone gratuitement.
Enchères
Ces entreprises «pourront s'enregistrer au système, participer à des ventes aux enchères pilotes, acheter et vendre des droits d'émissions de GES sur le marché», écrit le MDDEP dans une note explicative.
«On va s'exercer en 2012, ce sera comme un projet pilote», convient la présidente du Conseil patronal de l'environnement du Québec (CPEQ), Hélène Lauzon. Le CPEQ avait demandé au gouvernement l'an dernier d'accorder plus de temps à ses membres. L'obligation de respecter les cibles de réduction d'émissions de GES ne s'appliquera qu'à partir du 1er janvier 2013.

REF.: