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vendredi 27 mai 2011

Les spécialistes les mieux payés dans le secteur de la Santé


Santé | Rémunération - 57 médecins millionnaires
Les radiologistes sont les spécialistes les mieux payés et de loin. La très grande majorité des médecins millionnaires oeuvrent dans cette spécialité dont la moyenne salariale atteint près de 500 000 $.
© Agence QMI
Santé | Rémunération

57 médecins millionnaires,mais pas toujours ceux qui le mérite et qui sauve des vies

Le nombre de médecins millionnaires ne cesse de grandir au Québec. Pour la deuxième année de suite, le nombre de médecins qui ont touché plus d’un million a doublé dans la province.
À LIRE ÉGALEMENT:
VOTRE OPINION :
Selon les données de la RAMQ obtenues par leJournal, c’est 57 médecins qui ont touché plus d’un million $ en 2009-2010. L’année précédente, ils étaient 31 à franchir ce cap.
La très grande majorité de ces médecins sont des radiologistes. Dans leur cas, il faut calculer environ 70 % de leur salaire qui se retrouve en frais de cabinet (pour les autres médecins, ces frais sont en moyenne de 35 %). Malgré tout, quand on enlève les frais de cabinet, on compte encore 30 médecins millionnaires.
Parmi les 590 radiologistes du Québec, pas moins de 261 ont touché plus de 500 000 $. Dans ce groupe restreint, la moyenne salariale est de 745 296 $. En comparaison, la moyenne salariale de tous les médecins, y compris ceux qui travaillent à temps partiel, était de 195 896 $.
Trop payés ?
Le président de l’Association des radiologistes du Québec, Dr Frédéric Desjardins, reconnaît que ses membres touchent de bons salaires, mais il les défend.
« J’ai peut-être 100 radiologistes qui sont des hyperactifs. Ils ont travaillé pour (avoir leur salaire) », soutient-il.
Si le nombre de millionnaires ne cesse de progresser, c’est notamment en raison des hausses négociées avec le gouvernement en 2007 par la Fédération des médecins spécialistes. Depuis, les salaires ont pu augmenter d’environ 20 à 25 % pour ses membres.
« Est-ce trop payé ? C’est un jugement facile. Je suis convaincu que plein de spécialistes feraient plein d’argent eux aussi s’ils pouvaient le faire », soutient-il.
Le Dr Desjardins donne en exemple les chirurgiens qui sont souvent limités à une journée d’opération par semaine à cause du manque de personnel ou de salles d’opération. Cela a un impact sur leur salaire.
Accentué par la pénurie
Les radiologistes, eux, ont plus facilement accès aux plateaux techniques. Il n’est pas rare qu’ils puissent travailler entre 16 heures et 22 heures, ce qui n’est pas le cas de bien des chirurgiens.
Comme ils sont payés à l’acte, ils peuvent multiplier les examens et ainsi faire un salaire dépassant le million. Selon lui, tout ça est favorisé par la pénurie de radiologistes et le fait que le ministère de la Santé ne veut pas de listes d’attente trop longues pour les examens.
Les radiologistes sont vraiment dans un groupe à part puisqu’ils représentent plus du tiers des médecins qui gagnent un demimillion $ et plus. Ils sont suivis des ophtalmologistes qui sont 102 à toucher autant.
À l’opposé, 1 818 médecins ont facturé moins de 25 000 $ à la RAMQ. Il s’agit souvent de médecins qui ont pris leur retraite en cours d’année, qui ont eu un enfant ou qui remplissent uniquement des mandats très précis.
Du côté des médecins de famille, on n’en trouve aucun qui a fait plus d’un million. Une quarantaine sont tout de même parvenus à franchir la barre du demi-million $.
«Ce n’est pas juste» — Dr Paul Saba
La rémunération très élevée des radiologistes fait réagir d’autres médecins qui prônent une meilleure répartition des salaires.
C’est le cas du Dr Paul Saba de la Coalition des médecins pour la justice sociale. « Si vous avez le choix de gagner 150 000 $ ou un million $, même si vous n’êtes pas quelqu’un qui pense juste à l’argent, vous allez y penser deux fois. Ce n’est pas juste », dénonce-t-il.
Selon lui, il faudrait rééquilibrer la distribution de la rémunération entre les médecins. Il estime que les médecins de famille sont trop souvent laissés pour contre.
« Le problème dans notre système, c’est que les gens qui font beaucoup de procédures, d’examens techniques comme des scans sont beaucoup plus rémunérés que le médecin qui prend du temps avec une personne âgée », déplore-t-il.
Radiologistes avantagés
Tout en respectant le caractère essentiel du travail de ses collègues radiologistes, il estime qu’ils ont un avantage très important par rapport aux autres médecins. « On est payés pour les visites au chevet 30 $, mais il faut se déplacer. On n’est pas payés pour des réponses au téléphone. Un radiologiste, lui, peut avoir une image envoyée par Internet », soutient-il.
Conscient que les ressources financières de l’État ne sont pas sans fond, il croit qu’il faut mieux répartir les sommes pour les services médicaux effectués par les médecins.
Il croit aussi qu’on peut augmenter la rémunération des médecins en récupérant des sommes ailleurs. Il donne en exemple la prescription plus importante de médicaments génériques qui permettrait d’économiser beaucoup d’argent au Ministère.
En 2009, la moyenne de rémunération des omnipraticiens était de 196 786 $ contre 294 331 $ pour les médecins spécialistes.

Les spécialistes les mieux payés
Radiologie diagnostique: 494 229 $
Chirurgie cardiaque: 430 341 $
Ophtalmologie: 410 804 $
Urologie: 354 827 $
Anesthésiologie: 346 236 $
Source: RAMQ, SM.25, rémunération moyenne, 2009

jeudi 26 mai 2011

Les pharmacies(ciens) nous ont volées 50 millions de dollars


Fraude - Les pharmaciens doivent faire preuve de transparence
Le pharmacien Patrick Bélanger a été trouvé coupable d'avoir enfreint la déontologie en acceptant des rabais des compagnies pharmaceutiques entre 2000 et 2003.  
©Archives/Le Soleil de Châteauguay
Fraude

Les pharmaciens doivent faire preuve de transparence

CHÂTEAUGUAY - Des pharmaciens qui ont profité illégalement de ristournes au détriment du public, selon leur Ordre professionnel, ne pourront garder secrètes les sommes reçues comme ils le réclamaient au tribunal.
La pratique des rabais-volume a eu un effet sur le prix des médicaments et le public en paie le prix. «Peut-on cacher aux consommateurs l'ampleur du phénomène ?» a considéré en substance le Tribunal des professions, dans une décision rendue le 4 mai dernier.
Pour le pharmacien-propriétaire Patrick Bélanger, de Beauharnois, agissant en son nom comme requérant et en celui de 36 collègues, il s'agissait d'un deuxième échec de faire prononcer une ordonnance de non-publication à l'égard de ses pratiques d'affaires avec les compagnies pharmaceutiques.
Les 37 professionnels de la santé ont un point en commun. Ils ont tous été trouvés coupables par le Conseil de discipline de l'Ordre des pharmaciens d'avoir accepté des commissions ou autres avantages, comme des rabais sur le volume, de compagnies pharmaceutiques. Selon le Conseil, ces pratiques enfreignaient la déontologie en procurant au pharmacien «une rémunération à laquelle il n'a pas droit», au moment où elles avaient cours entre 2000 et 2003.
À l'époque, la rémunération du pharmacien devait se composer strictement d'honoraires prévus par la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) et du «Prix de vente garanti». Ce PVG devait être le plus bas possible du fabricant, selon la réglementation. L'argent des rabais aurait donc dû servir à baisser ce PVG payé au bout du compte par les contribuables, estime l'Ordre des pharmaciens.
Depuis, la loi a changé. Les ristournes sont autorisées, mais leur usage est encadré. Celles-ci doivent servir au public. Elles peuvent défrayer, par exemple, de la vaccination en pharmacie ou des programmes d'information sur une maladie.
Audition sur sanction
Les 37 pharmaciens concernés attendent maintenant l'audition sur sanction. C'est pour empêcher la divulgation par les médias, à cette étape, des sommes qu'ils ont reçues qu'ils ont réclamé une ordonnance de non-publication au Conseil de discipline de leur Ordre. Requête que le Conseil a rejetée et dont la décision a été confirmée par le Tribunal des professions. Les fautifs sont passibles de sanctions allant de la simple réprimande à la radiation en passant par les amendes.
Les pharmaciens entendent en appeler de leur culpabilité, geste qu'ils ne pourront poser qu'après l'audition sur sanction. Laquelle n'aurait pas lieu avant l'automne.
Des millions en jeu
Dès 1996, la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) a adressé des réclamations à des fabricants de médicaments génériques pour avoir consenti aux pharmaciens des cadeaux qui auraient pu servir à réduire les prix de leurs produits. Réclamations qui dépassaient 50 millions de dollars. La plupart ont été réglées hors cour et les montants récupérés sont demeurés confidentiels, selon la décision du Conseil de discipline de l'Ordre des pharmaciens à l'encontre de M. Bélanger.
Responsable des relations avec les médias à son établissement, Jean-Philippe Lambert a indiqué qu'il n'émettrait pas de commentaires. 

dimanche 22 mai 2011

Mauvaise surprise pour l'acheteur d'un véhicule




Sa voiture est saisie pour amendes impayées - Mauvaise surprise pour l'acheteur d'un véhicule
Christian Veilleux est furieux de devoir payer les amendes de l’ancien propriétaire de l’une de ses voitures. 
© Reynaldo Marquez/Agence QMI


Nouveaux propriétaires de véhicules usagés, attention. Un huissier pourrait saisir votre auto pour les amendes restées impayées par l'ancien propriétaire.
VOTRE OPINION :
C'est ce qui est arrivé à Christian Veilleux, un résident de l'arrondissement de La Salle, au sud-ouest de Montréal, plus tôt cette semaine.
Depuis, il fulmine contre cette saisie qu'il estime abusive et qu'il entend contester vigoureusement devant les tribunaux, dit-il.
«J'en reviens pas, je suis légalement le nouveau propriétaire d'une auto, mais ils me demandent quand même de payer les amendes des autres pour la récupérer», tonne-t-il, incrédule.
Christian Veilleux est le président de Groupe Veilleux, une entreprise spécialisée en signalisation routière.
«C'est nous qui installons les panneaux et les gros cônes orange et blanc pour sécuriser les chantiers de construction sur les autoroutes», explique-t-il.
Une plaque «collée»
En avril dernier, cet entrepreneur de 37 ans a acheté une flotte de quatre véhicules à l'un de ses concurrents, Signa-Québec.
Le transfert de propriété et le changement de plaques d'immatriculation ont été effectués avec succès, lundi dernier, auprès de la SAAQ.
Or, l'ancien propriétaire a laissé sa plaque sur l'un des véhicules, parce qu'elle était «complètement collée» au pare-chocs arrière, en raison de la rouille.
En attendant de prendre le temps de bien la retirer, Christian Veilleux l'a recouverte d'un sac à ordures noir pour la camoufler.
Se croyant à l'abri des soucis, il ne comptait pas sur la vigilance des huissiers de justice qui ont saisi son auto, mercredi dernier.
Voiture saisie
« u moment de recevoir le jugement de la Cour municipale, l’auto appartenait encore à l’ex-propriétaire. Nous l’avons donc saisie», explique l’huissier, Luc Valade, de chez Valade & Associés.
«Les choses auraient été différentes s’il avait retiré l’ancienne plaque», a-t-il ajouté.
C’est que Signa-Québec, qui n’a pas rappelé leJournal, doit encore 1 300 $ en amendes impayées, a-t-on appris.
«Moi, je n’étais pas au courant, sinon je n’aurais pas acheté l’auto», affirme Christian Veilleux. Il prévoit perdre 8 000 $ en revenus d’affaires, en raison de la saisie.
L’entrepreneur déplore l’absence d’un registre indiquant le montant d’amendes dues par les anciens propriétaires d’un véhicule usagé.
Si les acheteurs peuvent savoir si une hypothèque grève une auto de seconde main, ils ne disposent d’aucune information sur les amendes dues par les anciens propriétaires.
«Peut-être qu’un jour la loi changera, mais pour le moment, c’est comme ça que ça marche», affirme le président de la Chambre des huissiers de justice du Québec, Louis-Raymond Maranda.



*je dirais comme non hein on parle d’une patente unique puis un registre la c’est mon argent qui par encore au vent pour rien .Je voie rien de compliquer c’est d’aller voir l ancien propriétaire du véhicule il doit bien avoir encore un permis de conduire lui ben c’est juste de prendre le permis a la place pas sur que le monsieur va être content de retournez son permis Si l’autre a réussi a passer a la SAAQ pour transférer le véhicule trouver l’erreur ???


REF.:

samedi 21 mai 2011

Big Brother parental pour jeune conducteur


Gadget - Big Brother parental pour jeune conducteur
Jocelyn Désy, président de TECHNICOMM
©Agence QMI

Une entreprise québécoise offrira bientôt une technologie qui permettra aux parents de surveiller leurs jeunes conducteurs.
TECHNICOMM s’apprête à lancer sur le marché canadien un nouveau gadget pour que les parents contrôlent à distance les déplacements de leurs enfants.



«Le système interactif CONTACT combine la technologie du GPS et du cellulaire. Les parents peuvent ainsi établir une limite de vitesse que le conducteur ne peut dépasser, ou empêcher la voiture de démarrer après une certaine heure», explique Jocelyn Désy, président de TECHNICOMM, qui se spécialise dans la communication sans fils et dans l’installation d’accessoires automobiles.Plusieurs options s’offrent encore aux parents. Lorsqu’un jeune conducteur dépasse la limite de vitesse préconisée, une alarme très dérangeante retentit et ne s’arrête que si le conducteur ralentit. Un courriel est alors envoyé aux parents en précisant les faits.
«C’est comme si un mentor était assis dans la voiture car il peut voir en temps réel, les déplacements, la vitesse et la localisation du véhicule sur son ordinateur, sa tablette et même sur son téléphone intelligent», ajoute-t-il.
«La plupart des personnes que nous avons interrogées sur le dispositif affichaient au début un certain scepticisme. Mais, si nous les laissions choisir entre augmenter l’âge d’obtention du permis de conduire à 18 ans ou imposer un couvre-feu et CONTACT, la plupart choisissaient le système interactif», précise le président.

Changer les habitudes
Le coroner Yvon Garneau a effectivement recommandé, au début du mois de mai, à la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) d'imposer un couvre-feu de minuit à 5 h du matin à tous les conducteurs de moins de 24 ans. Cette proposition fait suite à un accident de la route au cours duquel quatre jeunes ont trouvé la mort à Drummondville en octobre 2010.
«Immédiatement après l’installation, nous prévoyons un changement des habitudes de conduite, diminuant ainsi directement les risques d’accident, l’usure prématurée du véhicule et la consommation d’essence», continue M. Désy.
TECHNICOMM s’apprête à signer un contrat avec un distributeur présent à l’échelle nationale, dévoile M. Désy. Il n’a pas tenu à préciser le nom de ce distributeur, mais il s’agit d’un garage indépendant.
«Nous n’avons pas voulu traiter avec des concessionnaires, car nous souhaitions que la technologie puisse s’installer dans toutes les autos», ajoute-t-il.
«Nous avons cependant approché les compagnies d’assurance qui se sont montrées très intéressées par le projet. Elles attendent, toutefois, que le dispositif soit disponible en vente avant d’élaborer un quelconque contrat», ajoute-t-il. Les compagnies d’assurance pourraient utiliser ce système pour réévaluer les primes de leurs clients.
Le système interactif CONTACT devrait couter environ 400 $ à l’achat. À cela s’ajoute un abonnement mensuel de 20$ qui permettra, entre autres, de payer les frais d’accès à un réseau cellulaire.
TECHNICOMM, qui est basée à Berthierville emploie près de 25 personnes. Elle possède trois autres succursales à Repentigny, Montréal et Boucherville.

REF.:

Pourquoi immatriculé son auto en banlieu ?


Montréal - La taxe sur l’immatriculation dès juillet
 
© Agence QMI / Joël Lemay
Parce que en plus de faire immatriculer son chien(comme île Pierrot ou il n'y a pas de licence pour chien) ,en banlieu pour économiser ; on le fera pour sa voiture prochainement !





MONTRÉAL – Le comité exécutif de la Ville de Montréal a confirmé, la semaine dernière, que les Montréalais devront payer la nouvelle taxe de 45 $ sur l’immatriculation, et ce, dès le 1er juillet.

La réglementation, qui s’appliquera partout dans la métropole, même dans les villes reconstituées, devrait rapporter chaque année 32 millions $ dans les coffres de la Ville de Montréal.
Comme cette mesure entre en vigueur au milieu de l’année, Montréal prévoit des profits de 16 millions $ d’ici la fin de 2011.
Tous les profits générés par cette nouvelle taxe seront injectés dans le transport en commun, une priorité pour l’administration Tremblay.
Le conseil d’agglomération doit se prononcer sur la question jeudi soir, mais son adoption ne devrait pas poser problème. Les représentants de la Ville de Montréal comptent pour 87 % du vote contre 13 % pour les élus des villes reconstituées, en raison du poids démographique.
Application élargie?
Les partis d’opposition étaient en défaveur de cette réglementation. La chef de l’opposition officielle, Louise Harel, la jugeait «inéquitable» pour les Montréalais. À son avis, une telle taxe devrait également s’appliquer aux automobilistes des banlieues puisqu’ils sont nombreux à franchir les ponts tous les matins pour se rendre au travail.
«C’est ce que le maire a l’intention de faire dans le futur. Des discussions à ce sujet auront lieu avec les maires des autres municipalités», a confirmé Ariane Lareau, attachée de presse au comité exécutif.
Notons que c’est la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) qui sera chargée de percevoir la taxe en question. Les sommes seront transférées à Montréal tous les mois.

Essence: Le prix plafond va favoriser les maritimes


Essence

Pas de plafond du prix de l'essence avant l'été



QUÉBEC – Québec ne prendra pas de décision sur la possibilité de plafonner le prix de l'essence à la pompe avant l'été.
C'est ce qu'a confirmé ce matin à l'Assemblée nationale la ministre Nathalie Normandeau, qui a demandé il y a quelques semaines à la Régie de l'énergie et au ministère des Ressources naturelles d'analyser cette option pour freiner les importantes fluctuations du prix du carburant.
La Régie rendra son rapport à la fin juin, a insisté la ministre. Mme Normandeau a tenu à répéter qu'il ne s'agit toutefois pas d'une solution magique.
Rappelons cependant que son collègue du Développement économique, Clément Gignac, a émis de sérieuses réserves vis-à-vis cette option vendredi dernier.
«On étudie actuellement à la Régie de l'énergie cette proposition, mais d'entrée de jeu, on voit déjà que les statistiques démontrent que les prix plafonds qui sont instaurés n'empêchent pas les hausses de prix», avait-il déclaré, avant de se livrer à un véritable inventaire des aspects négatifs de cette solution.
Fixer un prix maximum, comme l'ont fait les provinces de l'est du pays, ne fait que réduire la volatilité du coût du carburant à la pompe, aux dires du ministre du Développement économique. «Cette idée-là n'est pas rejetée, mais déjà les faits démontrent qu'on n'a pas mis les gens des Maritimes à l'abri des hausses du prix de l'essence», avait-il insisté.

REF.:

mercredi 18 mai 2011

Sébastien n'est pas une Lumière !



Cybercriminalité - Fraude de plus d'un million
 
©Reuters
Cybercriminalité

Fraude de plus d'un million


Sébastien Massicotte-Lalumière a été arrêté à son domicile de Saint-Joseph-du-Lac, dans les Laurentides Il comparaîtra à Laval sous plusieurs chefs d'accusation de vol d'identité, de fraude et de vol de cartes de crédit. Il sera aussi accusé de s'être faussement prétendu un agent de la paix.
Selon le Service des enquêtes sur l'intégrité financière de la SQ, le suspect utilisait la technique de l'hameçonnage afin de soutirer les renseignements personnels de ses victimes.
Il procédait à l'envoi massif de courriels frauduleux, imitant la page Internet de différentes institutions financières et invitant les victimes à mettre à jour leurs informations personnelles.
L'individu finissait par mettre la main sur différentes cartes dont il se servait pour faire des achats ou des retraits dans des guichets automatiques.
La SQ soutient aussi que le suspect avait recours à des complices pour ouvrir des comptes bancaires au moyen de fausses pièces d'identité. Ces comptes servaient à des transferts de fond à partir du compte des victimes.
De plus, l'individu se serait aussi fait passer pour un technicien en informatique pour obtenir l'accès au système informatique d'entreprises. Il prenait alors le contrôle à distance des ordinateurs et retirait des fichiers contenant des numéros de cartes de crédit.
Lors d'une perquisition menée à son domicile, les enquêteurs auraient découvert qu'il avait en sa possession le profil personnel de nombreux clients d'institutions financières, ce qui lui permettait ainsi d'avoir facilement accès aux comptes bancaires des victimes.

REF.: