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vendredi 18 février 2011

Procès sur l’eau contaminée de Shannon

La Direction de santé publique blâmée


Procès sur l’eau contaminée de Shannon - La Direction de santé publique blâmée


QUEBEC – La Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale a manqué à son devoir en refusant d’investiguer de façon appropriée sur l’augmentation des cas de cancer à Shannon, selon un témoin expert au procès sur l’eau contaminée de Shannon.

«C’est le devoir de la Direction de la santé publique d’investiguer et de connaître la nature des problèmes de santé», a affirmé mardi le Dr Claude Tremblay, épidémiologiste et toxicologue qui était appelé par les requérants à témoigner au procès en recours collectif sur l’eau contaminée au trichloréthylène (TCE), à Shannon.

Le Dr Tremblay était invité à commenter les avis scientifiques émis par l’Institut national de santé publique (INSP) ainsi que la décision de la Direction de santé publique (DSP) de la Capitale-Nationale de ne pas procéder à une étude épidémiologique sur la fréquence des cas de cancer à Shannon. La DSP avait déjà expliqué qu’il est scientifiquement impossible de réaliser une telle étude à Shannon, l’échantillon de population étant trop petit.

«Quand on est officier de la santé publique, notre devoir est de comprendre l’effet de l’exposition aux substances cancérigènes», a continué le Dr Tremblay, qui fut coordonnateur en santé environnementale à la Direction de la santé publique de Montérégie. «J’ai une image d’une épidémie de cancers. On doit mettre en place une investigation», a-t-il dit.

Le Dr Tremblay réfute l’argument invoqué par la DSP quant à la petitesse de «l’agrégat» de Shannon. «Ça existe des études sur de petits agrégats. Une petite ville ou une école peuvent se prêter à une étude épidémiologique», a-t-il affirmé avant de livrer les résultats de son étude sur la «possibilité d’un excès de cancers» à Shannon, livrée en mars 2010.

L’étude consistait à comparer la proportion de cancers chez les citoyens de Shannon avec la population du Québec. Le Dr Tremblay a conclu qu’il existe à Shannon, «manifestement un excès de cancers de l’estomac chez les hommes et les femmes et un excès de cancers du cerveau et de mélanomes chez les hommes. Chez les femmes, il y a également un risque important pour le cerveau et les reins.»

L’hypothèse que ces «excès» de cancers soient causés par l’exposition au TCE et ses dérivés «s’avère des plus plausibles», selon lui.

Les défendeurs ont présenté plusieurs objections, mardi, quand le Dr Tremblay faisait état de la présence d’autres contaminants que le TCE (biphényles polychlorés, pesticides, produits pétroliers) dans la nappe phréatique.

Le juge Bernard Godbout a partiellement acquiescé aux objections, rappelant que le procès portait sur la seule présence de TCE dans la nappe phréatique.

Le procès doit se poursuivre mercredi avec le témoignage du Dr Jack Siemiatycki, qui sera appelé par les défendeurs à livrer une contre-expertise à celle du Dr Tremblay.


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150 $ pour avoir insulté un policier de Lévis sur Facebook, sur Twitter c'est 50$ ??

LÉVIS – Un jeune automobiliste de la Rive-Sud vient d'être condamné à une amende de 150 $ pour avoir insulté un policier de Lévis sur Facebook.

« J’voulait juste te remercier pour les ticket de lautre fois !! criss de trou de q !!!!!! », a pu lire le policier Julien Roy sur sa page Facebook, le 25 mai dernier.

L’expéditeur, Antoine Cloutier-Lachance, ne faisait pas partie des « amis » du patrouilleur sur le réseau social mais la missive sarcastique et peu flatteuse (accompagnée de son nom et de sa photo) constituait un élément de preuve plutôt incriminant aux yeux du juge Jacques Ouellet, de la cour municipale de Lévis.

Antoine Cloutier-Lachance n’a pas fait l’objet d’une accusation criminelle, mais d’une infraction au règlement municipal qui interdit d’injurier un agent de la paix dans l’exercice de ses fonctions. Un règlement répandu dans l’ensemble de la province.

Dans son jugement rendu à la fin janvier, le juge Ouellet avait observé qu’en « règle générale, les injures ou les insultes sont faites lors d’interventions par les policiers ». Dans ce cas-ci, le policier a témoigné qu’il avait déjà donné plusieurs contraventions au défendeur dans le passé.

L’avocate Magali Lepage, qui a elle-même son site web, a rappelé que la justice poursuit « de plus en plus » des internautes ayant utilisé leur ordinateur pour envoyer des menaces ou « des messages haineux à l’endroit de connaissances, d’anciens amis, d’anciens conjoints ou de professeurs ». Les sites de clavardage, entre autres, servent souvent d’« exutoires ».

« Si l’adage veut que les paroles s’envolent mais que les écrits restent, certains accusés (...) ont appris que leurs habitudes d’internaute pouvaient les mener à une comparution devant un juge. Comme les jeunes sont de grands utilisateurs de ces nouvelles technologies, ce sont souvent eux qui sont visés par ce type d’enquêtes », a-t-elle mentionné sur son site, ajoutant qu’« il est préférable de peser ses mots, à l’écrit comme au clavier ».

Pour Bruno Guglielminetti, directeur des communications numériques au cabinet de relations publiques National, « Facebook et les autres médias sociaux sont des endroits publics et la loi s’applique à ce qui s’y écrit, au même titre que des articles publiés sur un blogue ou dans un journal ». Les personnes qui se servent d’internet pour se lancer dans des invectives ou faire de la diffamation ne devront donc pas être surpris de répondre de leurs écrits devant la justice.


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jeudi 17 février 2011

Les riches et les grandes Compagnies ne payent pas d'impôt

Il y a quelques années, la fiscaliste Brigitte Alepin pointait du doigt « ces riches qui ne paient pas d’impôt ».

Aujourd’hui, sept ans plus tard, elle constate que rien n’a changé et qu’une véritable crise fiscale risque d’étouffer les contribuables de la classe moyenne.

Dans son dernier livre, La Crise qui vient, la fiscaliste engagée démontre, chiffres et exemples à l’appui, que si rien n’est fait, les multinationales finiront par ne plus payer un sou d’impôt, en faisant du « shopping fiscal » d’un pays à l’autre et en multipliant les astuces pour éviter de passer à la caisse.

Et on ne parle plus simplement de paradis fiscaux, soutient-elle, mais aussi de fondations privées qui se multiplient et de commerce électronique par lequel se transigent maintenant des milliards de dollars, trop souvent à l’abri de l’impôt.

« Si on met tout ça ensemble, ça fait un manque à gagner qui est énorme. Si on enlevait 10 à 15 % de revenus à une multinationale qui a un chiffre d’affaires de 260 milliards $, comme le Canada, elle ferait face à un énorme problème. C’est la même chose pour les États. Je pense que si on ne fait pas quelque chose, on s’en va vers un scénario de crise », prévient Mme Alepin.

Cette crise, c’est la classe moyenne – celle des contribuables particuliers – qui la subira.

Car les gouvernements, dit-elle, ont les mains liées et sont incapables d’aller chercher ces milliards de dollars.

« Puisqu’on ne peut pas aller le chercher ce manque à gagner, les gouvernements sont pognés. Qui va payer ? Où va-t-on aller le chercher ? Pas chez les pauvres, ils ne paient pas d’impôts. Finalement c’est la classe moyenne qui va écoper, encore et plus que jamais », prédit-elle.

Un fardeau à la hausse

Selon Brigitte Alepin, nos gouvernements peinent à réduire leurs dépenses, car ils veulent conserver le « pacte social ». « À partir du moment où on dit qu’on veut s’offrir des services qui valent 60 milliards de dollars, il faut que quelqu’un paie. Actuellement, tout le manque à gagner causé par cette situation, on n’a pas le choix d’aller le chercher d’une manière ou d’une autre. Et comme augmenter les impôts, ça fait peur aux politiciens et aux contribuables, on trouve d’autres moyens en haussant des tarifs par exemple. On augmente tout de même le fardeau fiscal des contribuables », note la fiscaliste, diplômée de Harvard en administration publique.

De 1961 à 2009, souligne-t-elle, le fardeau fiscal des particuliers (c’est-à-dire la part qu’ils supportent dans tous les revenus du gouvernement) est passé de 33 % à 42 %. Pendant ce temps, le fardeau des entreprises est passé de 14 % à 11 %, au cours des dernières années.

« L’impôt sur le revenu a presque 100 ans. Il est temps de le réformer », plaide la spécialiste.

Que faire?

Les pays industrialisés n’auront pas le choix. Mondialisation oblige, ils devront trouver ensemble des mécanismes pour imposer les grandes entreprises multinationales.

« Les ministres des Finances dans nos provinces et nos pays n’ont plus vraiment de pouvoir. Ils ne peuvent plus décider de grandchose. On est rendu dans une situation où les États ne peuvent plus rien faire tout seuls de leur côté », fait-elle remarquer.

L’une des solutions, selon elle, serait que les 34 pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) s’entendent sur un taux d’imposition minimum pour les grandes entreprises.

« C’est sûr que ça va arriver, dit-elle. Il faut juste que les sociétés se préparent à ça. C'est pas facile, ça va demander aux pays de laisser tomber une certaine autonomie, mais de toute façon, ils ne l'ont pas cette autonomie à l’heure actuelle. »

Les fondations

Par ailleurs, Brigitte Alepin croit aussi qu’il faudrait, comme l’envisage actuellement Barack Obama aux États-Unis, obliger les fondations à donner plus d’argent chaque année. Les plus importantes fondations, même si elles détiennent des centaines de millions de dollars à l’abri de l’impôt, ne sont pas toujours les plus généreuses », souligne-t-elle.

« La deuxième fondation la plus riche au Canada, la Fondation Chagnon, n’apparaît pas dans la liste des 10 fondations les plus généreuses. »


REF.:

Quand le mot collectif ne veut plus rien dire, le mot société n’a plus guère de sens.

L’autre pauvreté!

Elle est nettement moins visible. Pas tellement individuelle comme collective. C’est pire encore. Exceptionnellement, pour ce billet, je transcrirai un passage de mon livre actuellement en librairie, Parenthèse.

“La caméra roule toujours. Depuis plus d’une demi-heure, je parle sans cesse, passant d’un sujet à un autre. J’aborde l’éducation. Assurément le meilleur et l’un des seuls remèdes à la pauvreté. Je n’aime pas ce que je vois. D’un côté le privé, fortement subventionné, qui prend de plus en plus la place du public. Qui a la cote aussi. Une forme de snobinage également. De l’autre, le public, asséché, sucé qui de plus, à l’instar du communautaire, doit s’occuper des rejets, des déchets. De plus en plus nombreux. À cause du tri. De la sélection du privé. Pas le choix, sinon, qui le fera? Certainement pas le privé. Dès lors, qui veut envoyer ses enfants apprendre à travers les rebuts? Un cercle vicieux. Le syndrome Hygrade qui prend forme. Deux systèmes, deux catégories, deux castes bientôt. Et on parle d’unité, de solidarité, de mobilisation de la population. Quelle farce! Quelle hypocrisie! On fait l’inverse. Ça me révolte. Qu’on laisse tranquillement au privé la liberté d’éduquer une société. Ça m’insulte de devoir payer pour les plus riches. Ça m’horripile qu’un gouvernement se dise incapable de financer correctement son système d’éducation public. Incapable d’investir dans son avenir. Pour moi, c’est la pire des pauvretés. L’éducation n’est pas un privilège, mais un droit”.

Et rien n’indique que la tendance ne deviendra pas une vague, si ce ne l’est déjà. Notre système d’éducation actuel, c’est exactement le portrait de notre système de santé dans quelques années.

Quand le mot collectif ne veut plus rien dire, le mot société n’a plus guère de sens.


REF.: IRB,Pierre Côté ,

Le salaire moyen minimum devrait se situe à 1 725 $ par mois

Le minimum pour vivre!


Le minimum des uns devient souvent le maximum des autres.

Vous le savez maintenant. Pierre Côté, le président et fondateur de l’IRB, à goûté à l’expérience de vivre pendant deux mois avec 592 $ par mois. La série Naufragé des villes diffusée chaque lundi à 20 heures sur RDI en fait le récit.

À son retour, Pierre Côté a voulu savoir combien de gens pensaient être en mesure de vivre avec une telle somme. La réponse? Bien peu, 8 %. Et encore, on ne parle ici que d’intentions, d’hypothèses.

Évidemment, les plus jeunes (23 %) et les plus pauvres (29 %) de l’échantillon sont nettement plus nombreux à penser pouvoir le faire. C’est probablement la réalité de certains d’entre eux. Sans surprise, cette proportion chute à 2 % chez les personnes les plus âgées et les plus riches.

Quel est votre minimum?

Alors, quel est le montant minimum dont vous auriez besoin pour subvenir mensuellement à vos besoins primaires (logement, épicerie, transport, vêtements, chauffage, câble, téléphone, soins, etc.)?

Les résultats sont intéressants. Le montant moyen minimum se situe à 1 725 $ par mois. Trois fois plus que ce que reçoit le bénéficiaire de l’aide sociale. Y en a-t-il encore qui l’envie, ce bénéficiaire?

Seulement 11 % des répondants estiment entre 600 $ et 1 000 $ le montant minimum dont ils auraient besoin pour vivre et, étrangement, ce groupe est celui qui affiche l’IRB le plus élevé(79,10), deux points supérieurs à la moyenne. Pouvoir se contenter de peu, sûrement une bonne attitude pour apprécier ce qu’on a et s’en satisfaire.


Répartition des montants minimum par mois pour vivre


Alors que 50 % des répondants croient qu’ils seraient en mesure d’arriver avec 1600 $ et moins par mois, ils sont, à l’opposé, 18 % à évaluer qu’il leur faudrait 2500 $ et plus pour arriver. Cette dernière proportion grimpe de plus du double (46 %) pour les personnes qui affichent les plus hauts revenus. Sans surprise, le montant moyen mensuel requis varie de façon directement proportionnelle avec les revenus affichés par les répondants. Le graphique plus bas le démontre bien.

Comme quoi, l’argent et ce qu’il procure, on s’y fait, on s’y habitue. Au point sans doute de le percevoir comme un acquis, ou de se démerder pour maintenir le même style de vie. Même au prix d’immenses sacrifices sans doute. C’est bien connu et très humain également, mais il s’avère toujours difficile de perdre des acquis. Plus les revenus sont élevés, plus ces acquis sont nombreux et gourmands. Parfois, ils peuvent même étouffer

Le montant moyen de 1725$ subit des fluctuations importantes selon le statut des répondants et non, les femmes ne sont guère plus gourmandes que les hommes, une petite différence de 35$par mois séparant les besoins minimum des deux sexes.

Montant minimal par mois selon le statut familial




Montant minimal par mois selon le revenus des répondants


REF.: IRB,

mercredi 16 février 2011

Mme Brossard de la rue brossarre, a une forte fièvre, des maux de tête violents, une raideur de la nuque et des nausées,et part ça elle se sent bien !


MONTCALM – Les produits «Smoked Meat», «Jambon fumé à l'ancienne» et « apicollo» vendus chez Cochon Cent Façons à St-Jacques de Montcalm, dans Lanaudière, pourraient être contaminés par la bactérie Listeria.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) recommande en conséquence à la population de ne pas consommer ces produits s’ils ont été achetés entre le 28 janvier et le 7 février.

Les aliments contaminés par Listeria monocytogenes ne présentent pas nécessairement d'altération visible ni d'odeur suspecte. La consommation d'aliments contaminés peut causer la listériose, une maladie d'origine alimentaire qui peut entraîner une forte fièvre, des maux de tête violents, une raideur de la nuque et des nausées.

Les femmes enceintes, les gens âgés et les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont particulièrement vulnérables.

Aucun cas de maladie n’avait été signalé samedi après-midi.

REF.:

Pont Champlain sécuritaire selon le Ouèrenement et le minustre du transport

Près du pont Champlain

Un bloc de béton fracasse le pare-brise d’un automobiliste




Près du pont Champlain - Un bloc de béton fracasse le pare-brise d’un automobiliste
La dalle de béton, d'une quarantaine de centimètres de long, se serait détachée d'un viaduc.
© Agence QMI / Mon Topo





MONTRÉAL- Un bloc de béton a fracassé le pare-brise du véhicule d’un jeune conducteur, lundi midi, alors qu’il circulait sur la route 132 en direction ouest sur la Rive-Sud de Montréal, a appris TVA Nouvelles.

L'incident s'est produit en fin de matinée, au moment où Ghislain Laplante, un étudiant de 25 ans revenant de l’université, passait sous la bretelle de l'échangeur du pont Champlain pour la route 132, en direction de La Prairie.

«Je n'ai rien vu. Ça a frappé soudainement», a raconté M. Laplante lors d'un entretien téléphonique.

Le bloc de béton, qui faisait environ 40 cm de longueur par 10 cm de largeur selon l’automobiliste, a fracassé le pare-brise de sa Honda Accord 2001, arrachant le rétroviseur au passage, pour atterrir sur le siège passager, heureusement vide.

«C'est sûr et certain que cette personne-là n'aurait pas survécu à ça», a avancé le jeune homme. «Le bloc semble s'être séparé en deux parce qu'il y a seulement une moitié qui s'est écrasée sur le siège du côté passager», a dit le résidant de Saint-Constant. «Mais dans le fond, je n'ai pas été blessé, alors je n'ai pas de raison de paniquer», a-t-il ajouté.

Il a reçu des éclats de verre dans le visage et dans la bouche lors de l'impact, mais a malgré tout réussi à garder le contrôle de son véhicule.

Cause inconnue

Quelques instants après sa mésaventure, Ghislain Laplante a garé sa voiture sur le bord de la route et a téléphoné à la Sûreté du Québec, qui a informé les responsables du ministère des Transports du Québec (MTQ).

«Un premier patrouilleur a immédiatement été dépêché sur les lieux pour évaluer la situation, a expliqué Ginette Gagnon, porte-parole du MTQ. À la suite de son rapport, une équipe a été envoyée sur place pour sécuriser les lieux.»

Selon Mme Gagnon, les ouvriers devaient «procéder à l'enlèvement des fragments de béton qui pourraient se détacher, sous la supervision d'experts».

À cause de l'intervention d'urgence, deux voies de circulation sur trois de la route 132 en direction de La Prairie ont dû être fermées en pleine heure de pointe.

En début de soirée, le MTQ n'était pas en mesure d’expliquer la cause de ce troublant incident.

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