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lundi 1 avril 2013

Le harcèlement psychologique ça marche très bien en 2013

Postes Canada - Deux employés s'enlèvent la vie

Photo Capture d'écran / TVA Nouvelles

Postes Canada

Deux employés s'enlèvent la vie


La vie ne semble pas toujours rose pour certains employés de Postes Canada. TVA Nouvelles a appris qu'à quelques mois d'intervalle, deux employés d'une même succursale se sont enlevé la vie.
«"Tu me stresses. Vous n'arrêtez pas de m'écœurer, de me pousser dans le cul. Je n'arrive pas à faire ma job comme avant. La façon de travailler [a changé]." Ils lancent des messages, mais ça ne change pas grand-chose. Ils s'en foutent», confie un employé qui préfère garder l'anonymat.
Exclusif - Deux suicides à  Postes Canada - Le reportage de Claudie Côté

L'homme qui travaille à la succursale de Saint-Hubert ne peut plus garder le silence. Deux de ses collègues se sont enlevé la vie en l'espace de huit mois, le premier en août et l'autre en mars dernier.
«Tout le monde en parle. Ça fait deux et il y en a un autre qui est en dépression. Sa blonde l'a amené à l'hôpital parce qu'il voulait se suicider. On aurait pu avoir trois cas de suicide!» lance-t-il.
L'une de ces deux personnes siégeait même au comité santé-sécurité au travail de l'entreprise. Il s'est donné la mort sur les heures de bureau.
«Travail Canada est en train d'enquêter, alors nous, on laisse les personnes faire leur travail», indique le président du syndicat des travailleurs de la poste, section Montréal, Alain Duguay.
Le matin de son suicide, l'homme venait de recevoir une mauvaise nouvelle, a appris TVA Nouvelles. Son employeur l'aurait avisé d'un changement sur sa méthode de travail. Il aurait alors quitté les lieux dans tous ses états.
«Présentement, avec les nouvelles méthodes de travail, les gens font déjà dix ou onze heures dans leur propre route et là, on les obligeait à faire une partie d'autres itinéraires. Donc, présentement, les relations sont très tendues», explique M. Duguay.
D'autres travailleurs ont également contacté TVA Nouvelles pour dénoncer le climat de travail chez Postes Canada. Selon une source qui connaît bien le dossier, le taux d'absentéisme peut atteindre 30% dans certaines succursales. La cause principale serait le surmenage.
«Tout ce qui a changé, tout ce qu'ils disent, c'est: "Il y a du monde ici. Si vous voulez parler, on peut vous aider. Il y a le programme d'aide aux employés qui peut vous aider aussi. Il y a plein de ressources. On est avec vous autres. On est pour votre santé, votre sécurité." Ce qui est absolument faux, ils s'en foutent», raconte l'employé de la succursale de Saint-Hubert.
Contactée par TVA Nouvelles, Postes Canada a répondu n'avoir aucun commentaire à émettre à ce sujet.


REF.:

jeudi 1 mars 2012

Maintenir le taux d’imposition maximal pour encourager le travail et maximiser les entrées fiscales

On entend dire régulièrement qu’il suffit de taxer les riches pour financer les projets de l’État. Pauline Marois, par exemple, tentait récemment de nous convaincre qu’une hausse du taux d’imposition des plus fortunés contribuerait au financement de la santé.

Le problème avec cette idée de génie, c’est qu’elle ne fonctionne pas. L’expérience récente du Royaume-Uni, laquelle s’ajoute à une longue liste d’expériences similaires, le confirme.

L’an dernier, le Trésor britannique a relevé de 40 à 50 % le taux d’imposition des contribuables touchant un revenu annuel de 150 000 £ ou plus (environ 235 000 $ CA). À la suite de cette initiative, qui devait rapporter 2,5 milliards £ à l’État, on a plutôt observé une chute des recettes fiscales de 500 millions £.

Ces chiffres ont semé la consternation. Pourtant, voilà près de cinq siècles que les économistes ont compris qu’il existe une relation inverse entre les taux d’imposition élevés et les entrées fiscales.

Au XVIe siècle, l’économiste français et conseiller de Henri IV, Barthélémy de Laffemas, avait déjà constaté que plus on taxe les riches, moins ils paient d’impôts. C’est d’ailleurs lui qui serait l’auteur de la formule « les hauts taux tuent les totaux ». Puis, en 1844, ce fut au tour de Jules Dupuit, ingénieur et économiste français, d’observer le même phénomène. Plus récemment, pendant les années Reagan, l’économiste américain Arthur Laffer s’est fait connaître pour sa formule « trop d’impôt tue l’impôt ».

Quand la classe politique préconise une hausse du fardeau fiscal, elle part de l’hypothèse que pareille mesure sera sans effet sur le comportement des contribuables. Or, si on peut soumettre les gens à un taux d’imposition plus élevé, on ne peut les forcer ni à travailler ni à investir. On ne peut non plus empêcher les riches de placer leur argent ailleurs dans le monde. En pratique, trop d’impôt tue le travail et fait fuir les riches.

À cet égard, l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), en vigueur en France, est instructif. Depuis les années 1990, plusieurs dizaines de milliers de fortunes françaises ont été expatriées, privant ainsi le Trésor public de 12 à 15 milliards d'euros de recettes par an. En revanche, quand les taux ont été allégés et que 300 000 contribuables ont été exonérés, les recettes de l’ISF ont moins diminué que prévu. Simple coïncidence?

Nos dirigeants tirent-ils des leçons des enseignements de l’Histoire? Évitent-ils de reproduire les erreurs du passé? Pas du tout! Ils continuent de nous servir de vieux clichés sans fondements économiques et de nier une réalité connue depuis fort longtemps. Pourquoi? Tout simplement parce que faire la chasse aux riches est politiquement très vendeur.

Comprenons-nous bien. S’il faut maintenir le taux d’imposition maximal à un niveau raisonnable, ce n’est pas pour accorder un privilège aux riches. C’est pour encourager le travail et maximiser les entrées fiscales, et ainsi épargner la classe moyenne. Pensez-y bien, si les riches se sauvent pour éviter un impôt confiscatoire, dans les poches de qui l’État pigera-t-il sinon dans celles de la classe moyenne?

REF.: Nathalie Elgrably-Lévy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.
* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.


dimanche 27 novembre 2011

Policiers endormis au travail


 


Les deux policiers qui ont été surpris en flagrant délit de sommeil à Trois-Rivières, en février dernier, seront suspendus.
Les agents de la Sûreté du Québec ont été cités relativement à deux manquements au Code de discipline de la SQ, notamment pour avoir agi avec insouciance et inefficacité.
Selon Éloïse Cossette de la SQ, ces policiers s'exposent à des jours de suspension.
Elle rappelle toutefois qu'on devra attendre la fin du processus pour connaître la durée de la sanction.
Une date sera fixée prochainement pour la suite des procédures.
«Ils devront décider s'ils plaident coupables ou non», a ajouté Mme Cossette.
Capté sur le vif
C'est un automobiliste qui avait surpris les deux agents en train de dormir dans leur voiture de patrouille, en bordure de l'autoroute 40.
Il avait filmé la scène avec son cellulaire et la vidéo s'était rapidement retrouvée sur les réseaux sociaux.
Après avoir réveillé les deux policiers, l'automobiliste a écopé d'une contravention de 154 $ pour s'être arrêté dans un endroit interdit.
Toutes les informations concernant ce ticket ont été transmises au Directeur des poursuites pénales.
«Il en revient au citoyen à décider s'il conteste ou non le constat d'infraction», a dit Mme Cossette.


REF.: