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samedi 11 avril 2020

Faut-il s'inquiéter du hantavirus récemment découvert en Chine ?



 
 
 
Libellés
maladie, Covid19, Hantavirus,
 
 
 
Vincent Person, Master de Universités (2015)

Eh bien, un cas a été découvert dans la province du Yunnan ce lundi 25 mars.
Les hantavirus sont une famille de virus qui se propagent principalement par les rongeurs et peuvent provoquer diverses maladies chez l'homme. Il peut provoquer le syndrome pulmonaire hantavirus (SPH) et la fièvre hémorragique avec syndrome rénal (FHSR). La maladie n'est pas aéroportée et ne peut se propager à l'homme que s'il entre en contact avec l'urine, les excréments ou la salive de rongeurs et, moins fréquemment, par une morsure d'un hôte infecté.
Le virus ne peut pas être transmis d'une personne à l'autre et est classé en Chine dans la catégorie des maladies infectieuses de classe B. Les premiers symptômes sont la fatigue, la fièvre et les douleurs musculaires, ainsi que des maux de tête, des étourdissements, des frissons et des problèmes abdominaux. Si elle n'est pas traitée, elle peut entraîner une toux et un essoufflement et peut être mortelle.
Il semble que la vaccination soit le moyen le plus efficace de prévenir la fièvre hémorragique, car le vaccin est disponible dans le pays depuis près de 20 ans. En outre, il est important de maintenir une bonne hygiène et de garder les milieux de vie propres, d'éliminer les habitats des rongeurs et de renforcer la protection individuelle pour prévenir les dommages cutanés.
Les experts de la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, ont entamé une enquête médicale sur une possible épidémie d'hantavirus dans un comté local après le décès lundi d'un homme dont le test s'est révélé positif ; l'homme se rendait en bus dans la province du Shandong, dans l'est de la Chine, pour son travail.
Le bus, qui partait du comté de Cangyuan, comptait 33 personnes à bord, dont deux chauffeurs, un membre du personnel médical et 30 travailleurs migrants. L'homme, surnommé Tian, était l'un des travailleurs. Il a développé des symptômes vers 4 heures du matin le lundi (23 mars) lorsque le bus a traversé le comté de Ningshan, dans la province du Shaanxi au nord-ouest de la Chine.
Tian et deux autres personnes présentant des symptômes de fièvre ont ensuite été emmenés à l'hôpital local. Quatre heures plus tard, Tian est mort après avoir été testé positif à l'hantavirus. Les deux autres ont été testés négatifs pour le virus et ont également été débarrassés de la nouvelle infection par le coronavirus. Le reste des personnes à bord du bus sont sous observation médicale.
Les experts ont informé la CGTN qu'ils viennent d'arriver dans le comté de Cangyuan où ils vont mener une enquête épidémiologique locale afin de dépister une éventuelle épidémie d'hantavirus. Zuo a déclaré que, de 2015 à 2019, la province du Yunnan avait enregistré un total de 1.231 cas d'infection par l'hantavirus, avec un décès, mais qu'aucun cas n'avait été signalé dans le comté auparavant.
En rapport :

Est-ce qu'on connait tout sur le cancer ?

 Est-ce qu'on connait tout sur le cancer ?

cancer, maladie, santé,

La solution au cancer du poumon est dans les conifères de la forêt Boréale.

Le chercheur Jean Legault,a trouvé dans la forêt boréale un remède contre le cancer.C'est a partir de composants de l'écorce du bouleau blanc.
Mais si ont utilise les molécules du sapin beaumier ,c'est encore plus efficace contre le cancer du poumon.

Les molécules du peuplier beaumier sont capables de tuées des bactéries comme le redoutable staphilocoque doré,qui cause beaucoup de problêmes dans nos hôpitaux.

Pour vaincre le cancer du poumon ont teste actuellement la molécule FPL99 et qui n'a aucun effet en soi,sauf combiné au TAXOL.Le TAXOL ,utilisé en chimiothérapie ,provient de l'if , qui est une conifère.Car le FPL99 diminu les effets secondaires du TAXOL et triple l'effet du TAXOL . Le FPL99 rend les parois des cellules cancéreuses plus perméable au TAXOL sans endommagé les cellules saines.

Actuellement,ont connaient seulement 10% des plantes seulement.

Le cancer ,c'est quoi ?
C' est la multiplication anarchique de cellule ; ce qui les rendent immortelles en quelques sorte .

Les cellules cancéreuses les plus dangereuses,sont les cellules souches cancéreuses .Ce sont les cellules tumorales souches qui occasionneraient une récidive au cancer.Car elles sont chimio-résistantes et radio-résistantes et responsable de l'accumulation des mutations qui permet a une cellule cancéreuse de dégénérée et croître de façon anarchiques.

Un corps humain produit 1 million de cellules précancéreuses/ jour , et que le cancer est une maladie chronique associer au mode de vie; causé par le tabac,le manque d'exercise,l'alimentation,... l'obésité,... ce qui cré un environnement favorable pour permettre a ses micro-tumeurs d'évoluer vers un stade clinique.

80% des cancers, peuvent être prévenus ,selon le professeur et spécialiste , le Docteur Béliveau.

mercredi 1 avril 2020

Une usine de vaccins prioritaire à Québec

Une usine de vaccins prioritaire à Québec






vaccins, santé, maladie,



Pendant que l’économie de la province est sur pause, un rare chantier, celui de Medicago, a pu reprendre du service à Québec lundi. La firme, engagée dans la lutte au coronavirus, veut augmenter sa capacité de production de vaccins d’ici 2023.
Une semaine après l’interruption de l’activité économique non essentielle, des travailleurs ont déjà réinvesti le chantier de construction dans le secteur D’Estimauville, a constaté Le Journal. Il devrait bientôt retrouver sa cadence normale.
« On a fait la démarche auprès du gouvernement pour faire valoir l’importance de continuer le chantier et c’est dans ce cadre-là qu’on a eu la dérogation », confirme Jean-Luc Martre, vice-président au marketing et au développement des affaires chez Medicago.
<i>Le Journal</i> a pu constater l’installation d’un poste sanitaire avec évier et savon à l’entrée du chantier.
Photo Jean-François Desgagnés
Le Journal a pu constater l’installation d’un poste sanitaire avec évier et savon à l’entrée du chantier.

Vaccin 

La société biopharmaceutique dit avoir développé un candidat-vaccin contre la COVID-19 prometteur, ce qui lui a valu une aide de 7 millions $ de Québec et une autre non chiffrée d’Ottawa.
Bien que le complexe d’au moins 245 millions $ ne sera pas pleinement opérationnel avant 2023, il est capital de ne pas retarder les travaux, estime l’entreprise.
« On ne sait pas du tout comment va se comporter ce virus-là. [...] Est-ce que c’est un virus qui va revenir de façon périodique ? Les experts ne sont pas unanimes là-dessus », dit M. Martre.
Dans ce contexte, « avoir une usine qui va avoir la capacité de fournir un vaccin en grand nombre, c’est une urgence. »
Justement, la future usine commerciale pourra en théorie produire jusqu’à 200 millions de doses par année d’un vaccin pandémique.
Une usine « pilote » verra le jour dans le même complexe et pourrait être inaugurée plus tôt, au début 2022.

« J’aime mieux travailler » 

En attendant, la firme est en mesure de continuer le développement de son vaccin contre le nouveau coronavirus dans ses installations actuelles de Québec. 
Au chantier dans D’Estimauville, un employé ne s’est pas plaint de retourner au boulot. « Les consignes [sanitaires] sont suivies à la lettre. J’aime bien mieux travailler », a-t-il lancé.
Le ministère de l’Économie n’a pas été en mesure de répondre à nos questions, lundi après-midi.

REF.:

samedi 28 mars 2020

Le pangolin aurait bien transmis le coronavirus de la chauve-souris à l’Homme



Le pangolin aurait bien transmis le coronavirus de la chauve-souris à l’Homme

Une étude rigoureuse suggère que le pangolin est l’hôte intermédiaire à l’origine de la transmission du SARS-CoV-2 à l’homme. La découverte du chaînon manquant permettra de prévenir les prochaines pandémies et de les affronter plus efficacement.
Au même titre que les traitements du SARS-CoV-2, son évolution constitue un sujet majeur d’étude pour le combattre et prévenir les prochaines épidémies. S’il ne fait aucun doute que le virus prend sa source chez les chauves-souris, l’hôte intermédiaire à l’origine de la transmission humaine agite la sphère scientifique. Certains mettent en cause les serpents, d’autres établissent une relation entre une protéine clé du virus et le VIH-1. Une nouvelle étude réfute les autres et suggère que le pangolin constitue le chaînon manquant entre les chauves-souris et l’homme.

Pour mener son étude, le département de bio-informatique et de médecine de l’Université du Michigan s’appuie sur un large volume de données, et des méthodes de bio-informatique précises pour analyser les génomes des virus. Les chercheurs ont ainsi pu mettre en évidence les carences des études précédentes. Les similarités entre le SARS-CoV-2 et le VIH-1 ne sont pas si étonnantes qu’annoncées, les protéines qu’ils partagent sont également communes à de nombreux virus. L’hypothèse du serpent en tant qu’hôte intermédiaire n’a pas résisté à la rigueur des scientifiques qui l’ont attribuée à des erreurs d’analyse.
L’analyse des séquences ADN et des protéines prélevées dans les poumons d’animaux malades suggère que le pangolin est à l’origine de la transmission à l’Homme. Les protéines de l’animal sont en effet identiques à 91 % aux protéines du virus humain. D’autre part, la fameuse protéine « spike » qui permet au virus de se propager ne présente que cinq différences d’acides aminés par rapport au CoV-2 du SRAS. Tout porte à croire que le pangolin est effectivement le chaînon manquant entre l’animal à l’Homme. Les chercheurs n’excluent pas pour autant l’existence d’autres hôtes intermédiaires.

REF.:

mercredi 25 mars 2020

Le passage du Sars-Cov-2 à l'humain ne serait pas si simple.

Le passage du Sars-Cov-2 à l'humain ne serait pas si simple.

Covid-19 : le coronavirus serait un hybride de deux autres virus


Coronavirus, Covid19, maladie,
 
Une chauve-souris qui transmet le virus à un pangolin qui finit dans l'assiette d'un humain ? Le scénario expliquant le passage du Sars-Cov-2 à l'humain ne serait pas si simple.
Le SARS-CoV-2 au microscope électronique. Il est responsable de l'épidémie de coronavirus.
 
 
D'où le Sars-Cov-2, ce virus de la famille des coronavirus responsable de l'épidémie actuelle de Covid-19, vient-il ? Écartons tout de suite les hypothèses farfelues ou complotistes de fabrication par un État, un laboratoire ou une provenance extraterrestre.
Il ne fait guère de doute que ce virus s'est adapté à l'humain chez un animal ("réservoir") et a infecté notre espèce dans des conditions qui restent à comprendre. La seule arme des chercheurs pour remonter aux origines est la génétique. Pour cela, ils isolent la longue molécule d'ARN qui contient l'information génétique du virus et la "séquencent", c'est-à-dire déchiffrent son contenu qui se présente sous la forme d'une succession de molécules, les nucléotides, que l'on représente par quatre lettres : A, G, C, U. Le Sars-CoV-2 en compte 30.000 environ. Cette analyse permet de savoir si le virus évolue dans le temps, mais aussi d'essayer de trouver des virus similaires chez les animaux dont ils pourraient être issus.

Premiers suspects : la chauve-souris et le pangolin

Les scientifiques pensent qu'un réservoir probable est la chauve-souris. On sait en effet depuis une quinzaine d'années que ces animaux hébergent des coronavirus. Ils s'y développent, se transforment, sans que la chauve-souris ne tombe malade elle-même. L'épidémie de Sras qui a démarré en 2002 touchant 8000 personnes était déjà dû à un virus similaire qui s'était développé chez ces mammifères dans une grotte reculée de la province du Yunnan, à 60 kilomètres de Kunming, dans le sud-ouest de la Chine. Il était alors passé à l'humain par l'intermédiaire de la civette masquée, un petit mammifère carnivore.
Et justement, dès le 3 février, des chercheurs chinois annonçaient dans la revue Nature avoir trouvé un coronavirus chez la chauve-souris semblable à 96 % à celui sévissant actuellement sur la planète. Mais quelques jours après, une autre équipe chinoise, à l'université d'agriculture de Chine du Sud trouve mieux encore et annonce que le Sars-CoV-2 est identique à 99 % à un virus affectant le pangolin – l'espèce animale la plus braconnée au monde. Une découverte largement médiatisée bien que non publiée dans un journal scientifique. Pourtant, le 20 février une prépublication révèle que, selon les gènes étudiés, les choses semblent donc plus compliquées que prévu : la similarité ne dépasserait pas les 90 %.

Un virus issu d'une recombinaison de deux virus

Cependant la partie du génome impliquée dans la pénétration du virus dans les cellules est identique, ce qui n'est pas le cas du virus trouvé chez la chauve-souris. "Pour simplifier, cela signifie que le coronavirus isolé chez le pangolin est capable d'entrer dans les cellules humaines alors que celui isolé chez la chauve-souris ne l'est pas, résume Alexandre Hassanin, maître de conférences à Sorbonne Université dans The Conversation. Le virus Sars-CoV-2 serait issu d'une recombinaison entre deux virus différents."
Quels virus ? Et quel animal a-t-il été infecté simultanément pas eux pour que la recombinaison se produise ? Il faudra peut-être plusieurs années pour répondre à ces questions, comme cela fut le cas pour le Sars.

REF.:

Arnaques: Virus tueur Covid-19

Arnaques: Virus tueur Covid-19

WTF – Virus tueur Covid-19


By : Damien Bancal

Les arnaques se multiplient autour du Corona Virus Covid-19. ZATAZ vous en montre plusieurs afin de ne pas tomber dans le piège de ces vendeurs de peur.


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Oui, le Corona Virus est une « grippe » problématique ! Oui, le Covid-19 peut entraîner de graves complications, dans le pire des cas, la mort. L’importance du confinement et du respect des règles fixées par de vrais professionnels de la santé sont donc à suivre à la lettre (OMS, …).
Cette période de confinement est propice à une utilisation d’Internet beaucoup plus importante. Messages, vidéos, sites … Une augmentation exponentielles d’informations … et de fakes news. Les arnaques se multiplient, se diversifient comment ZATAZ a pu vous en parler dans l’article « Non, l’attestation de déplacement dérogatoire ne coûte pas 5, 10 ou 100€« .
Voici des exemples de faux sites jouant sur la peur, proposant des produits et des « solutions » pour « survivre ». Des pièges ! Ne vous faites pas avoir ; alertez vos proches et ami(e)s de ne pas tomber dans ce type de travers.
Comme à chaque catastrophique humanitaire, sanitaire ou écologique, les escrocs sont là pour en tirer profit. Souvenez-vous de l’ouragan Katrina et les dizaines de fausses collectes de dons, de logiciels piégés. Pour le Corona Virus, rien de nouveau, sauf l’ampleur mondiale du phénomène.

Faux sites

Ils se cachent sous des noms tels que sante24, 1tpe, Corona x, boutique.se-former.app …

Ils promettent des « livres » pour survivre !

Pour éviter la contagion

Recevoir une liste pour protéger votre famille !

Eviter les rupture de stock dans les magasins

Des produits défiants toutes concurrence


Bref, prudence. Pour rappel, un faux message à 77% de plus de chance d’être repartagé qu’une information légitime. Ne soyez pas dans ce pourcentage !
Des arnaques qui peuvent fonctionner ? Le cas d’un laboratoire pharmaceutique de Rouen a de quoi apporter une petite réponse. L’entreprise a perdu 6,6 millions d’euros dans l’achat de masques et produits de désinfection. L’argent a été viré en Asie ! Une fraude au président (Fraude au faux virement – FOVI) qui a changé de thème. Après les otages qu’il faut récupérer ; après les impôts ; après une facture à payer … voici le FoVI Corona Virus !
Attention aux mails vous demandant de changer le « virement bancaire » concernant, selon les pirates : votre mutuelle, votre logement, …

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mardi 4 février 2020

Le SRAS-CoV,venait d'une chauve-souris Chinoise !

Le SRAS-CoV,venait d'une chauve-souris Chinoise !

Le SRAS-CoV,venait d’une chauve-souris Chinoise ! Et pourquoi les coronavirus émergent souvent dans des marchés chinois

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 « Pourquoi les coronavirus émergent souvent dans des marchés chinois »

Pourquoi les coronavirus émergent souvent dans des marchés chinois

L’épidémie de coronavirus est partie d’un marché à Wuhan en Chine. C’était aussi le cas pour le terrible SRAS en 2003, car les «wet markets» asiatiques réunissent toutes les conditions pour le passage d’un virus de l’animal à l’Homme.

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virus, SRAS, Coronavirus, maladie, santé, Chine,
  • Par Grégory Rozières, HuffPost France
Staff Photographer / ReutersLe marché de Qingping à Guangzhou, en Chine, l’un des nombreux « wet markets » asiatiques où l’on peut acheter des animaux vivants, afin de les préparer pour le dîner plus tard. C’est dans un de ces marchés qu’aurait émergé le nouveau coronavirus.
L’épidémie s’accélère de jour en jour. Le nouveau coronavirus qui a émergé dans un marché en Chine fin 2019 a contaminé plus de 400 personnes et fait plusieurs morts, a-t-on appris ce mercredi 22 janvier. Certains pays, dont les États-Unis, ont identifié des cas sur leur territoire.
Il ne faut pour autant pas céder à la panique, car le virus semble pour l’instant avoir un faible taux de contamination et de mortalité. Mais les institutions de santé publique sont évidemment en état d’alerte afin d’endiguer ce nouveau coronavirus, baptisé 2019-nCov, car elles craignent un risque de mutation.
Surtout, l’OMS souhaite éviter à tout pris un scénario similaire à 2003 où un autre coronavirus, le SRAS-CoV, avait contaminé 8000 personnes dans 37 pays, en tuant 774. Le tout en l’espace de neuf mois.
Le SRAS-CoV était lui aussi parti de Chine. Et il avait sûrement lui aussi contaminé ses premiers humains dans un marché. On soupçonne également que le premier lieu de contamination de certaines grippes aviaires soit un marché chinois. Et cela n’a rien d’un hasard: ces lieux, appelés «wet market», cochent toutes les cases permettant à une épidémie de démarrer.

Un hôte intermédiaire 

Pour bien comprendre, il faut déjà savoir que les coronavirus sont à l’origine des virus qui se trouvent chez les animaux. En général, il y a une espèce, que l’on appelle «réservoir», qui est contaminée par le virus. «La plupart du temps, ce sont des chauves-souris asymptomatiques, elles sont porteuses du virus, mais pas malades», explique au HuffPost Éric D’Ortenzio, coordinateur scientifique pour l’Inserm, spécialiste des maladies infectieuses émergentes.
Le problème, c’est donc quand ce virus arrive à «sauter» vers une autre espèce, pour laquelle il est nuisible. «Mais souvent, le virus ne saute pas directement du réservoir à l’Homme, il faut un hôte intermédiaire, un autre animal», précise le docteur. «Parfois, il y a une mutation du virus entre la chauve-souris et l’hôte intermédiaire qui fait qu’il devient transmissible à l’Homme».
Pour le SRAS-CoV, c’était la «civette palmiste», un petit mammifère sauvage dont les Chinois raffolent. Pour faire simple, ce que l’on pense, c’est que le virus est passé d’une chauve-souris à une civette où il a muté, puis à l’Homme. Et ce contact aurait eu lieu dans un «wet market». AFPLe marché de Wuhan, un «wet market» d’où est partie l’épidémie du nouveau coronavirus.
Ces marchés chinois et asiatiques ont une particularité: on y vend très souvent des animaux vivants, y compris des animaux sauvages. C’est une coutume dans beaucoup de pays d’Asie, rappelle Bloomberg, qui permet de s’assurer de la qualité de l’animal et de sa fraîcheur. «On a tous les éléments réunis dans ces marchés, car il y a un brassage d’animaux et un contact entre animaux et personnes», précise Éric D’Ortenzio.
Si les «wet markets» chinois ont vu l’émergence de plusieurs virus, ce ne sont pas les seuls à fonctionner ainsi en Asie, loin de là. Une étude de 2012 au Laos montrait que sur les dizaines de marchés de ce type, des milliers d’animaux, parfois sauvages et même protégés, étaient vendus. Souvent avec des conditions sanitaires déplorables: seuls 4 d’entre eux disposaient d’eau courante.

Le marché de Wuhan au centre de l’épidémie

Pour l’épidémie actuelle, c’est le marché de Wuhan en Chine qui est le principal accusé. «Les premiers malades ont visité ce marché de poissons, mais qui vend aussi d’autres animaux», explique-t-il.
Selon CNN, ce marché vendait des animaux vivants et morts. Y compris des civettes palmistes, dont la vente est pourtant interdite en Chine depuis l’épidémie du SRAS en 2003, au vu des images obtenues par la chaîne d’information.
L’OMS recommande d’ailleurs, en raison de la découverte de 2019-nCov, d’éviter ce type de marchés pour les personnes à risque et, pour les autres, d’éviter de toucher le nez, les yeux ou la bouche d’animaux et de bien se laver les mains après avoir été dans un «wet market».
«Pour l’instant, on ne sait pas quel est le réservoir ni l’hôte intermédiaire de ce coronavirus», rappelle Éric D’Ortenzio. Le marché de Wuhan a été fermé au public le 1er janvier et des analyses sur des animaux vendus sur place sont en cours pour essayer de trouver l’hôte intermédiaire de ce nouveau coronavirus, qui pourrait donc avoir été un animal stocké dans le marché. Mais il faudra encore attendre un peu pour avoir des réponses définitives.


REF.: Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

Pourquoi les coronavirus émergent souvent dans des marchés chinois



Pourquoi les coronavirus émergent souvent dans des marchés chinois

L'épidémie de coronavirus est partie d'un marché à Wuhan en Chine. C'était aussi le cas pour le terrible SRAS en 2003, car les «wet markets» asiatiques réunissent toutes les conditions pour le passage d'un virus de l'animal à l'Homme.

 

 

 
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Staff Photographer / Reuters
Le marché de Qingping à Guangzhou, en Chine, l'un des nombreux "wet markets" asiatiques où l'on peut acheter des animaux vivants, afin de les préparer pour le dîner plus tard. C'est dans un de ces marchés qu'aurait émergé le nouveau coronavirus.
L’épidémie s’accélère de jour en jour. Le nouveau coronavirus qui a émergé dans un marché en Chine fin 2019 a contaminé plus de 400 personnes et fait plusieurs morts, a-t-on appris ce mercredi 22 janvier. Certains pays, dont les États-Unis, ont identifié des cas sur leur territoire.
Il ne faut pour autant pas céder à la panique, car le virus semble pour l’instant avoir un faible taux de contamination et de mortalité. Mais les institutions de santé publique sont évidemment en état d’alerte afin d’endiguer ce nouveau coronavirus, baptisé 2019-nCov, car elles craignent un risque de mutation.
Surtout, l’OMS souhaite éviter à tout pris un scénario similaire à 2003 où un autre coronavirus, le SRAS-CoV, avait contaminé 8000 personnes dans 37 pays, en tuant 774. Le tout en l’espace de neuf mois.
Le SRAS-CoV était lui aussi parti de Chine. Et il avait sûrement lui aussi contaminé ses premiers humains dans un marché. On soupçonne également que le premier lieu de contamination de certaines grippes aviaires soit un marché chinois. Et cela n’a rien d’un hasard: ces lieux, appelés «wet market», cochent toutes les cases permettant à une épidémie de démarrer.

Un hôte intermédiaire 

Pour bien comprendre, il faut déjà savoir que les coronavirus sont à l’origine des virus qui se trouvent chez les animaux. En général, il y a une espèce, que l’on appelle «réservoir», qui est contaminée par le virus. «La plupart du temps, ce sont des chauves-souris asymptomatiques, elles sont porteuses du virus, mais pas malades», explique au HuffPost Éric D’Ortenzio, coordinateur scientifique pour l’Inserm, spécialiste des maladies infectieuses émergentes.
Le problème, c’est donc quand ce virus arrive à «sauter» vers une autre espèce, pour laquelle il est nuisible. «Mais souvent, le virus ne saute pas directement du réservoir à l’Homme, il faut un hôte intermédiaire, un autre animal», précise le docteur. «Parfois, il y a une mutation du virus entre la chauve-souris et l’hôte intermédiaire qui fait qu’il devient transmissible à l’Homme».
Pour le SRAS-CoV, c’était la «civette palmiste», un petit mammifère sauvage dont les Chinois raffolent. Pour faire simple, ce que l’on pense, c’est que le virus est passé d’une chauve-souris à une civette où il a muté, puis à l’Homme. Et ce contact aurait eu lieu dans un «wet market».
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Le marché de Wuhan, un «wet market» d'où est partie l'épidémie du nouveau coronavirus.
Ces marchés chinois et asiatiques ont une particularité: on y vend très souvent des animaux vivants, y compris des animaux sauvages. C’est une coutume dans beaucoup de pays d’Asie, rappelle Bloomberg, qui permet de s’assurer de la qualité de l’animal et de sa fraîcheur. «On a tous les éléments réunis dans ces marchés, car il y a un brassage d’animaux et un contact entre animaux et personnes», précise Éric D’Ortenzio.
Si les «wet markets» chinois ont vu l’émergence de plusieurs virus, ce ne sont pas les seuls à fonctionner ainsi en Asie, loin de là. Une étude de 2012 au Laos montrait que sur les dizaines de marchés de ce type, des milliers d’animaux, parfois sauvages et même protégés, étaient vendus. Souvent avec des conditions sanitaires déplorables: seuls 4 d’entre eux disposaient d’eau courante.

Le marché de Wuhan au centre de l’épidémie

Pour l’épidémie actuelle, c’est le marché de Wuhan en Chine qui est le principal accusé. «Les premiers malades ont visité ce marché de poissons, mais qui vend aussi d’autres animaux», explique-t-il.
Selon CNN, ce marché vendait des animaux vivants et morts. Y compris des civettes palmistes, dont la vente est pourtant interdite en Chine depuis l’épidémie du SRAS en 2003, au vu des images obtenues par la chaîne d’information.
L’OMS recommande d’ailleurs, en raison de la découverte de 2019-nCov, d’éviter ce type de marchés pour les personnes à risque et, pour les autres, d’éviter de toucher le nez, les yeux ou la bouche d’animaux et de bien se laver les mains après avoir été dans un «wet market».
«Pour l’instant, on ne sait pas quel est le réservoir ni l’hôte intermédiaire de ce coronavirus», rappelle Éric D’Ortenzio. Le marché de Wuhan a été fermé au public le 1er janvier et des analyses sur des animaux vendus sur place sont en cours pour essayer de trouver l’hôte intermédiaire de ce nouveau coronavirus, qui pourrait donc avoir été un animal stocké dans le marché. Mais il faudra encore attendre un peu pour avoir des réponses définitives.


REF.: Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

dimanche 10 novembre 2019

Vapotage aux Etats-Unis : le mystère des maladies pulmonaires enfin résolu ?


Vapotage aux Etats-Unis : le mystère des maladies pulmonaires enfin résolu ?

Une huile de vitamine ajoutée aux recharges de cannabis vendues sur le marché noir serait à l’origine de la vague de complications et de décès décelée dans le pays.

 

 


cigarette, maladie,
 
 
 
Les autorités de santé américaines ont annoncé vendredi avoir très probablement percé le mystère des maladies pulmonaires qui ont touché plus de 2000 vapoteurs américains et causé 39 décès. Le problème viendrait d'une huile de vitamine E apparemment ajoutée dans des recharges au cannabis vendues sur le marché noir.
Les enquêteurs avaient déjà pointé du doigt cette huile comme responsable possible de cette épidémie, mais sont confortés dans leurs certitudes par sa découverte chez 29 patients dont les fluides pulmonaires ont été analysés par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Nocive une fois inhalée ou chauffée

« Ces analyses apportent la preuve directe que l'acétate de vitamine E est le principal responsable de lésions dans les poumons », a assuré Anne Schuchat, directrice adjointe des CDC. L'acétate est le nom chimique de la molécule. Elle a précisé qu' « aucune autre toxine potentielle n'avait pour l'instant été détectée dans les analyses ».
La vitamine E est normalement inoffensive. Elle s'achète sous forme de gélule à avaler ou d'huile à appliquer sur la peau, mais elle est nocive une fois inhalée ou chauffée.

Trump hésite à interdire les e-cigarettes aromatisées

Ces découvertes interviennent quelques heures après l'annonce par le président américain Donald Trump de sa volonté de faire passer l'âge minimum pour ach

eter des cigarettes électroniques aux Etats-Unis de 18 à 21 ans.
Sa déclaration s'inscrit dans un plan plus vaste pour réduire le vapotage chez les jeunes, qui sera dévoilé « la semaine prochaine ». « Nous allons annoncer une initiative très importante sur le vapotage. Nous devons particulièrement prendre soin de nos enfants, donc nous allons avoir une limite d'âge de 21 ans environ », a déclaré le milliardaire à des journalistes.
Mais il a dans le même temps fait part de ses inquiétudes sur l'impact que pourraient avoir des restrictions trop lourdes sur l'avenir de cette industrie naissante. Son administration pourrait ainsi revenir sur son projet d'interdire purement et simplement les cigarettes électroniques aromatisées, annoncé en septembre. « Nous devons veiller sur de nombreuses personnes, y compris les emplois », a souligné le milliardaire new-yorkais. « C'est devenu une grande industrie, nous allons nous en occuper ».


samedi 17 août 2019

De l'air toxique dans les avions ?


De l'air toxique dans les avions ?

Un équipage malade et mourant ? 
La phrase préférée de l’établissement: pas de lien de causalité établi


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Rapports de mauvaise santé après exposition à des radiations, à la fluoration, à du sang contaminé, au mercure dentaire, à un empoisonnement par un pesticide et à une série d’autres affections, le cri de protection monte, soutenu par des scientifiques intéressés, qu’il n’ya «pas de lien de causalité».

Pendant de nombreuses années, les médias sociaux et grand public ont couvert des allégations selon lesquelles des fuites de fumée ou de fumée dans les cabines auraient eu une incidence négative sur la santé des équipages de conduite.

cqage video

Selon le groupe Global Cabin Air Quality Executive, les «événements de purge contaminés» sont reconnus depuis les années cinquante. Fondée en 2006, GCAQE, à laquelle des organisations de 17 pays ont adhéré, affirme que de tels événements sont nettement sous-déclarés - voir leur vidéo, première photo ci-contre. Il cite un ingrédient dans l’huile moteur, l’organophosphate, auquel il est souvent fait référence sur ce site, et appelle à une alternative moins toxique.

Un comité britannique indépendant sur la toxicité, comprenant des experts universitaires, estime qu'il y a environ un événement de fumée pour 2 000 vols. Les données de l'Agence européenne de la sécurité aérienne indiquent qu'au cours des dix dernières années, plus de 80 vols ont été déroutés ou forcés de retourner à leur point de départ en raison d'incidents liés à la fumée ou à la fumée.

En 2009, deux pilotes BA de premier plan sont décédés à quelques jours d'intervalle après s'être plaints d'avoir été exposés à des vapeurs d'huile toxiques sur les avions de passagers. Richard Westgate, âgé de 43 ans (à gauche), est décédé après avoir demandé à ses avocats de poursuivre BA en justice pour atteinte à la sécurité et à la santé quelques jours avant le décès de sa compatriote Karen Lysakowska, âgée de 43 ans.

qualité de l'air richard westgate

Dans l'actualité: 2015

En février, ITV News a révélé que le coroner principal du comté de Dorset avait écrit à l'autorité de l'aviation civile et à British Airways pour lui faire part de son inquiétude quant à la qualité de l'air dans la cabine et l'avertissait du «risque de futurs décès si des mesures ne sont pas prises». Il enquêtait depuis deux ans sur le décès de Richard Westgate.

L'équipage prépare des poursuites judiciaires contre les compagnies aériennes britanniques

En avril 2015, rapports de sécurité obligatoires - rapports de sécurité - soumis par les compagnies aériennes immatriculées au Royaume-Uni, les autorités de l'aviation civile ont été vues par ITV News. Elles ont montré qu'entre décembre 2014 et mars de cette année, de la fumée ou des émanations ont été signalées. cabine sur 167 vols, "Certains des cas étaient graves".
Les rapports de l'autorité de l'aviation civile (CAA) indiquent qu'entre avril 2014 et mai 2015, 251 incidents distincts de fumée ou de fumée se sont produits dans une compagnie aérienne britannique. La BBC a indiqué qu'une maladie avait été signalée dans 104 des 251 cas et qu'au moins 28 de ces vols avaient eu recours à de l'oxygène.

En juin 2015, le Financial Times a annoncé que l'Agence européenne de la sécurité aérienne, l'autorité de sûreté de l'UE, enquêtait sur la qualité de l'air dans la cabine alors que 17 membres d'équipage britanniques s'apprêtaient à engager des poursuites contre des compagnies aériennes britanniques pour des blessures présumées dues à des émanations toxiques. Les cas de «syndrome aérotoxique» sont soutenus par le syndicat Unite, qui représente 20 000 membres du personnel navigant. Les rapports de sécurité obtenus par la BBC suggèrent que le problème pourrait être généralisé.

Plus tôt ce mois-ci, la redoutable comtesse de Mar, vice-présidente (Lords), est revenue sur le sujet. Dans ses réponses écrites - Département des transports: Avion: Climatisation (16 décembre 2015), elle a demandé au gouvernement quelle évaluation il avait faite de l'étude de doctorat de 2010 par Susan Michaelis, Répercussions sur la santé et la sécurité des vols de l'exposition à de l'air contaminé dans les aéronefs.

L'étude a montré que 63% des pilotes étudiés avaient des effets à court terme liés à la contamination de l'air de cabine et 13% n'étaient plus en mesure de conserver leur certificat médical de pilote en raison de problèmes de santé chroniques qui entretenaient une relation temporelle étroite avec la contamination de l'air de cabine; et évaluer quel soutien est offert aux pilotes, aux équipages et aux passagers affectés par les émanations.

Références «historiques»

2007: comptes troublants: RÉSUMÉS DES SOUMISSIONS INDIVIDUELLES http://www.publications.parliament.uk/pa/ld200708/ldselect/ldsctech/7/713.htm

2010: Des préoccupations politiques censurées par le gouvernement pour avoir autorisé l'utilisation de produits chimiques toxiques à la maison, dans les avions, dans l'agriculture et dans la guerre.

2012: Événements aériens contaminés: des recommandations ont été formulées dans le premier rapport 2007 de Lords Science and Technology. Chemical Concern, à l'instigation de Peter Evans, a demandé si les recommandations de Lords 2007 avaient été mises en œuvre - de toute évidence, pas.

Prix ​​Brenda: les syndicats, l'enquête de l'UE, les poursuites judiciaires et des personnalités politiques comme le député Andy Burnham et la comtesse de Mar exercent désormais des pressions. Des actions civiques sont également menées: le lobbying de personnes touchées, notamment le capitaine John Hoyte, le producteur de moutons Brenda Sutcliffe (ci-dessus). Richard Bruce et Georgina Downs - et leurs partisans, parmi lesquels l’ancien conseiller Peter Evans (en haut à droite) et les agriculteurs Tom Rigby (deuxième à gauche) et Robin Casson.

La solution a ce problême ,selon Boeing,est le Dreamliner 787,qui éviterait de prendre de l'air toxique des moteurs(fuite d'huile),mais il y a en ce moment seulement 644 dreamliner sur un total de 26,000 avions en circulation !!!


Cette pression combinée interdira-t-elle éventuellement ces substances toxiques?


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vendredi 12 octobre 2018

Percée majeure contre 4 cancers




Percée majeure contre 4 cancers



maladie, cancer
Le Dr Claude Perreault et l’étudiante au doctorat Krystel Vincent travaillent d’arrache-pied à l’Université de Montréal pour trouver un vaccin thérapeutique qui permettrait de combattre avec succès le cancer grâce au système immunitaire.

Des chercheurs montréalais ont fait une avancée importante dans la lutte contre le cancer. Ils espèrent même développer un vaccin dans les années à venir.
«C’est le challenge ultime», lance le Dr Claude Perreault de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC), qui est dans une course mondiale pour être le premier à créer un tel vaccin. Dans ses recherches, il fait notamment face à la réputée université Harvard, aux États-Unis.
Depuis 10 ans, à l’Université de Montréal, il cherche à combattre le cancer en stimulant le système immunitaire d’un malade, de la même façon que notre corps lutte contre la grippe, par exemple.
Récemment, l’une de ses étudiantes a su déchiffrer dans l’ADN humain la façon d’activer les anticorps pour qu’ils reconnaissent et luttent plus efficacement contre des cellules cancéreuses, ce qui constituait un mystère depuis longtemps.
«Les lymphocytes T sont les anticorps produits par le thymus, qui s’attaquent aux cellules étrangères dans tout notre système. Puis, on peut éduquer les lymphocytes T à s’en prendre aux cellules cancéreuses et les injecter dans le corps», dit l’immunologue.
Sur les humains
Ses tests sur les souris sont si concluants qu’il s’apprête à commencer très bientôt des essais cliniques sur des patients à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont.
Ses recherches ont aussi attiré une attention internationale depuis la publication d’un article dans la revue Nature Communications l’an dernier.
Son équipe et lui ont également été invités à un symposium en Suisse en mai pour présenter leurs résultats devant d’autres universitaires et des compagnies pharmaceutiques qui s’y intéressent. «On passera alors à la vitesse supérieure», souligne-t-il.
D’ici 5 à 10 ans
Le Dr Perreault reste prudent, mais croit que d’ici cinq à dix ans, un vaccin thérapeutique à injecter aux personnes atteintes d’un cancer pourrait bien devenir réalité.
Le vaccin s’appliquerait aux patients atteints d’un cancer et non à prévenir la maladie. Pour l’instant, il cible d’abord «les quatre plus grands tueurs», soit les cancers du sein, des ovaires, des poumons et du côlon.
«Je ne m’inquiète pas pour l’avenir, mais plutôt pour le présent et pour tous ceux qu’on n’arrive toujours pas à guérir en ce moment», dit-il à propos de sa quête pour un remède qui pourrait soigner des millions de personnes.
Claude Perreault a eu l’idée de se pencher sur la façon dont notre système immunitaire peut s’attaquer à une tumeur cancéreuse, en voyant le taux de succès des greffes de moelle osseuse pour combattre des leucémies, remplaçant ainsi le système immunitaire d’un malade.
Il explique que des biopsies sur des tumeurs cancéreuses ont montré que les lymphocytes T y étaient plus nombreux, preuve qu’il y a déjà une première réponse immunitaire. Il reste maintenant à la décupler.
Il leur a fallu des mois de recherches, non seulement en immunothérapie, mais aussi en chimie et en informatique pour déceler la clé du mystère.

En rémission, elle cherche un remède

Atteinte d’un cancer des ganglions à 19 ans et après l’échec de plusieurs traitements, Krystel Vincent a bien failli perdre tout espoir. Mais une greffe de moelle osseuse l’a guérie, lui permettant à son tour de chercher un remède au cancer.
«Je dois redonner une partie de ma guérison, car je sais que je suis en vie aujourd’hui grâce à la greffe», confie la femme de 31 ans, en rémission depuis 12 ans.
Mme Vincent complète actuellement un doctorat en immunobiologie. Elle travaille depuis six ans dans le laboratoire du Dr Claude Perreault, à scruter de minuscules cellules au microscope à la recherche de celles qui sauront détruire les tumeurs cancéreuses.
Lorsque le cancer l’a frappée il y a 12 ans, Krystel Vincent s’apprêtait à commencer l’université. Une fois guérie, elle savait que c’est la recherche qui l’intéressait maintenant plus que tout.
«Ça m’a vraiment interpellée. Déjà, les avancées qui ont été faites, c’est incroyable», soutient Mme Vincent, qui n’aurait jamais pu rêver d’avoir une petite fille sans la greffe qui lui a sauvé la vie à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont.
Travail d’équipe
Au jour le jour, ses tâches dans le laboratoire visent à confirmer les découvertes faites au moyen de l’informatique par sa collègue Céline Laumont.
«L’ADN humain est trop vaste pour le regarder à l’œil nu. Il faut fouiller grâce à des logiciels informatiques où l’on peut trouver des cellules susceptibles de combattre un cancer», dit-elle.
«Ensuite, ma partie est de tester ce que l’on trouve, voir en pratique ce que peuvent faire les cellules identifiées», poursuit Mme Vincent, qui teste du même coup les cellules sur des animaux de laboratoire.
Récompense
Si les longues heures passées à fouiller en laboratoire peuvent être difficiles, voire frustrantes, elles valent aussi leur pesant d’or quand elles aboutissent à des découvertes comme celles de son équipe.
«La journée où on tient quelque chose, c’est ça notre récompense [...] Si on peut faire une différence dans la vie de quelques personnes, on se sent utile», explique la jeune chercheuse.
«L’immunothérapie connaît un essor incroyable en recherche et l’on voit que c’est très concret ce qui s’en vient», dit-elle avec le sourire, sachant que des millions de personnes pourraient un jour bénéficier d’un vaccin contre le cancer.

Comment ça fonctionne

Le Dr Claude Perreault et son équipe de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) croient déténir la clé d’un futur vaccin contre le cancer, qui stimulerait le système immunitaire à lutter contre les tumeurs cancéreuses. Si la théorie n’a pas encore été validée avec succès sur des humains, elle pourrait néanmoins devenir réalité d’ici cinq à 10 ans.
Fragment d’ADN
1 Le vaccin contiendrait une copie d'un fragment d’ADN, permettant d'assembler des protéines qui produiront des cellules étrangères reconnues par nos anticorps. Ces cellules stimuleront ainsi le système immunitaire qui s’activera contre les cellules cancéreuses. Le vaccin serait injecté sous la peau, de façon standard. Le fragment d'ADN serait encapsulé dans des liposomes (ci-dessous en jaune), des membranes artificielles utilisées pour transporter des médicaments dans le corps.
Grâce au thymus
2 Les liposomes contenus dans le vaccin seraient ensuite captés par les cellules du système immunitaire de la peau et des ganglions. Ces cellules présenteront les cellules cancéreuses du vaccin aux anticorps, appelés les lymphocytes T (ci-dessous en bleu). Les lymphocytes T sont produits par notre thymus (ci-dessous en jaune), un petit organe méconnu, situé à la base du cou, sous le sternum. Cette glande gère notre système immunitaire et distribue dans tout le corps les lymphocytes T. Par contre, le thymus est l’organe qui vieillit le plus rapidement, ce qui explique pourquoi notre système immunitaire faiblit avec l’âge.
Tuer la tumeur
3 Une fois les lymphocytes T stimulés par les cellules contenues dans le vaccin, ils vont proliférer et se distribuer dans tout l'organisme pour s'attaquer au cancer. Leur tâche est de se coller aux cellules cancéreuses (ci-dessus en rouge) et de les tuer.

en bref

  • Pour l’instant, les recherches démontrent que le système immunitaire, ainsi stimulé, peut être plus efficace que la chimiothérapie et la radiothérapie pour combattre un cancer.
  • Le vaccin serait thérapeutique, c’est-à-dire destiné auxmalades, plutôt que préventif comme le sont la majorité des vaccins existants.
  • Il serait d’abord développé pour les quatre cancers les plus mortels, soit le cancer du sein, des ovaires, du poumon et du côlon.
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jeudi 8 février 2018

Une intelligence artificielle peut-elle prédire la mort ?

Jusqu'où ira l'intelligence artificielle ?

  • LA RECHERCHE • Plusieurs techniques sont mises au point pour apprendre aux machines à réfléchir. Si l'ordinateur arrive même à tirer les leçons de ses erreurs, il est encore loin de réussir à fonctionner comme notre cerveau.
  • LES APPLICATIONS • Nous utilisons déjà l'intelligence artificielle avec les chatbots, les assistants vocaux, certains réseaux sociaux, la voiture autonome...
  • LES CRAINTES • Les robots vont-ils voler nos emplois ? Prendre le pouvoir sur l'homme ? La compétition pour la supériorité de l'intelligence artificielle déclenchera-t-elle la Troisième Guerre mondiale ? Nombreuses sont les peurs liées à ces avancées technologiques.

Une équipe de chercheurs de l'université de Stanford a mis au point un programme d'intelligence artificielle capable de prédire la mortalité d'un patient.
En utilisant un algorithme d’intelligence artificielle (IA) pour prédire la mortalité, une équipe de recherche de l'université de Stanford espère améliorer le calendrier des soins palliatifs des patients atteinte de maladies incurables. Lors des tests, le système s'est révélé extrêmement précis, prédisant correctement les taux de mortalité dans 90% des cas. Mais si le système est capable de prédire quand un patient pourrait mourir, il ne peut toujours pas dire aux médecins comment il est arrivé à sa conclusion. Pronostiquer la mortalité est difficile.

En effet, les médecins doivent tenir compte de tout un tas de facteurs, allant de l'âge et des antécédents familiaux du patient, à sa réaction aux médicaments, ainsi qu’à la nature même du mal qui l'affecte. Lorsqu’un patient a peu de chances de vivre au-delà d'une année, son traitement est transféré à une équipe de soins palliatifs qui s'efforce de rendre les derniers jours ou mois du patient aussi exempts de souffrance que possible. A cette fin, ils s’attachent à gérer la douleur, la nausée, la perte d'appétit, voire la confusion mentale, tout en apportant un soutien moral et psychologique au patient, ainsi qu’à ses proches.

160.000 dossiers mis à contribution

De fait, il arrive parfois que les médecins soumettent le malade à des examens complémentaires, ainsi qu’à des traitements douloureux et très contraignants, alors que des soins palliatifs seraient souvent bien plus appropriés. Et, à l'inverse, s'ils sont admis trop tôt, cela entraîne l'arrêt des traitements destinés à lutter contre la maladie et, par conséquent, l’imminence de sa mort. Il est donc essentiel de trouver le bon timing, c'est pourquoi le chercheur Anand Avati et son équipe de l'université de Stanford ont développé un système qui utilise une forme d'intelligence artificielle, qu’on appelle plus couramment le "deep learning" (ou "apprentissage profond", en bon français), qui permet à un réseau de neurones d'artificiels copiant le cerveau humain, d'assimilier des quantités immenses d'informations.

Dans notre cas, le programme a été formé grâce aux données des dossiers médicaux de 160.000 patients adultes et enfants admis à l'hôpital Stanford ou à l'hôpital pour enfants Lucile Packard. Les malades en question souffraient de toutes sortes d’affections, allant du cancer aux maladies neurologiques, en passant par l’insuffisance cardiaque ou rénale. L'IA a examiné en détail les diagnostics, le type de traitements, ainsi que les médicaments que chaque patient prenait.

L'IA a prédit avec succès la mortalité du patient dans 9 cas sur 10

Armé de ses nouvelles capacités, l'algorithme a été chargé d'évaluer les 40.000 patients vivants. Il a été capable de prédire avec succès la mortalité des patients sur une période de trois à douze mois dans neuf cas sur dix - les patients ayant moins de trois mois de durée de vie n'ont pas été pris en compte, car cela ne laisserait pas suffisamment de temps pour les soins palliatifs. Ainsi, près de 95% des patients qui avaient été évalués avec une faible probabilité de mourir au cours de cette période ont vécu au-delà d'un an.

L'étude pilote s'est avérée fructueuse et les chercheurs espèrent maintenant que leur système sera appliqué plus largement. L'algorithme de prédiction de la mort n'est pas destiné à remplacer les médecins, mais offre un outil complémentaire qui permet d’améliorer l'exactitude des prédictions, comme l'expliquent les chercheurs de Stanford dans leur compte-rendu. Surveiller les patients à risque de manière continue est une tâche quasiment impossible à accomplir pour les professionnels de santé. En effet, les ressources dans ce secteur sont minces, notamment concernant la dotation en personnel.

De quoi améliorer la fin de vie des malades ?

Notre société a tendance à médicaliser la fin de la vie, ce qui rend souvent l’hospitalisation incontournable. Le domicile reste, en effet, le parent pauvre des politiques de développement des soins palliatifs en France. Ainsi, les personnes transférées à l’hôpital vont bénéficier le plus souvent de traitements à visée curative (62%), alors que l’intérêt thérapeutique n’est pas évident. A l’inverse, chez ceux ou celles qui restent à domicile, très peu vont bénéficier de soins palliatifs.

En France comme dans les autres pays occidentaux, on le sait, les décès avaient lieu principalement à la maison jusque dans les années 1950. Mais depuis, le domicile a progressivement cédé la place aux institutions, du type Ephad. Un peu plus de 50 ans plus tard, seulement un quart des Français décèdent chez eux, comme l’indiquait en 2010 l’enquête "Fin de vie en France" réalisée par l’Ined.

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mardi 12 décembre 2017

L'importance de l'éducation des enfants pour une nouvelle société civilisée et en santée !

Étude sur les conséquences futures d'éventuelles complications à la naissance(Dundine)

L'étude dite de Dunedin ou la plus longue étude sur le développement d'une population occidentale

 

Depuis les années '70 des scientifiques suivent le développement d'un groupe de plus d'un millier de personnes nées dans la région de Dunedin en Nouvelle-Zélande. Cette démarche longitudinale et multidisciplinaire étudie l'évolution de la santé physique, psychique et de la vie sociale de cette population depuis sa naissance. Elle éclaire parfois d'un jour nouveau notre vision du développement humain.

 
Cette expérience a commencé en 1972 quand des médecins ont décidé d'étudier les conséquences futures d'éventuelles complications à la naissance sur des enfants nés à la maternité de Dunedin. C'est comme cela qu'en 1975 les chercheurs ont fait une évaluation sur le développement de 1037 enfants de 3 ans, soit la plupart des enfants nés à Dunedin (+ de 90%) entre avril 1972 et mars 1973. Suite à cette évaluation il a été décidé de les suivre tout au long de leur vie. Cette étude réalisée par étapes dans le temps a donné lieu à de multiples publications et à une série de films documentaires réalisées en 2015 par Paul Casserly: "Qui sommes-nous? La grande expérience".

Cette expérience cherche donc à "comprendre ce qui fait de nous qui nous sommes". Les scientifiques qui l'ont initiée ont mis en place pour cela une méthodologie ambitieuse. Tout d'abord les personnes suivies le sont dans la plus grande confidentialité quelle que soit leur situation. Ce qui permettrait de créer une vraie confiance pour s'exprimer librement.
Les évaluations se sont faites de façon périodique entre 3 ans et 32 ans. La dernière a donc été réalisée en 2012, pour les 38 ans des personnes suivis, et la prochaine aura lieu dès cette année à partir du mois d'avril 2017.

À chaque étape de l'étude ils participent à Dunedin à des entrevues, des tests, des examens médicaux et à des enquêtes où ils sont évalués sur leur santé ainsi que sur leur vie personnelle et professionnelle. Actuellement 96% des personnes, en vies, suivies depuis leur naissance participent toujours à cette étude. Ce taux record de suivi dans une étude longitudinale serait dû à la fois au cadre de confiance et d'intérêt créé, mais aussi aux moyens financiers et humains mobilisés pour l'étude. Les nombreuses personnes qui ne vivent plus sur place (2/3) ont leur voyage et leur séjour pris en charge par l'étude où qu'ils soient dans le monde. Les chercheurs et enquêteurs suivent leur migration pour pouvoir rester en contact avec eux. Et si les personnes ne peuvent pas venir à Dunedin ce sont eux qui se déplacent pour les rencontrer.

Cette étude unique au monde a mis en avant de multiples éléments. L'information la plus emblématique de cette enquête a remis sur la table le débat entre l'inné et l'acquis chez l'Homme. Effectivement l'étude démontrerait que le tempérament d'un enfant de 3 ans serait d'une façon générale le même à l'âge adulte. Des éléments aussi importants et déterminants pour l'avenir se jouant aussi jeune, les scientifiques recommandent de miser sur les politiques publiques de la petite enfance pour développer des parcours équilibrés. L'apprentissage de la maîtrise de soi dès l'enfance serait la solution pour construire sa réussite personnelle, professionnelle et une meilleure santé.

Lorsque les jeunes entrent en maternelle, ils ont donc déjà leurs propres personnalités, classées en cinq types auxquels ils ne dérogeront plus: les équilibrés, les réservés, les affirmés, les inhibés et les indisciplinés. Aux trois premiers types, on promet santé, prospérité, amour et bonheur, au contraire des 17 % d’inhibés et d’indisciplinés. Colériques, asociaux, anxieux et toujours trop rigides, ils connaîtront les maladies cardiaques, le chômage, la criminalité et les dépendances, et bon nombre d’entre eux se retrouveront en prison, à moins qu’on trouve un moyen de les encadrer dès l’apparition des premiers «symptômes».
On a également établi que le nombre d’heures de sommeil influe directement sur le poids et l’anxiété d’un individu, et que les enfants qui «voient des choses» sont souvent à un stade précoce de schizophrénie, ce qui a permis aux médecins d’adopter une nouvelle approche concernant la détection de la maladie.La Schizophrénie et la psychose, commence a se développer surtout vers l'âge de 11 ans, à cause de problêmes de vascularisation sanguine au cerveau.

 L'étude analyse aussi les causes de la délinquance juvénile, l'impacte de la télévision sur les résultats scolaires, le manque de sommeil sur l'obésité et bien d'autres choses. Mais l'étude de Dunedin, comme beaucoup d'études, soulève des controverses et particulièrement quand cette recherche révèle que les violences conjugales seraient dues tout autant à l'homme qu'à la femme. La différence d'impact se porterait sur les différentes constitutions des deux sexes. 


Il s’agit de l’une des plus importantes études jamais effectuées sur les liens entre le mauvais traitement pendant la petite enfance et la santé à l’âge adulte. L’étude a révélé que des expériences négatives pendant la petite enfance, incluant la violence faite aux enfants et le dysfonctionnement familial, sont statistiquement liées à une plus grande incidence de problèmes de santé mentale, d’accoutumance, d’obésité, de diabète de type 2, d’hypertension artérielle et de coronaropathie à l’adolescence et à l’âge adulte.

 

 En plus de découvrir que la durée de la période passée en orphelinat est liée à un quotient intellectuel (QI) plus faible et à des problèmes de comportement, les chercheurs ont signalé que l’adversité en début de vie touchait les chromosomes des enfants et entraînait le vieillissement rapide de leurs cellules et augmentait probablement le risque de souffrir du cancer et de maladies du coeur à l’âge adulte.

 
Les données longitudinales représentent un outil scientifique comportant des marqueurs génétiques et environnementaux qui prédisent des troubles de l’humeur, des comportements antisociaux et criminels, de la psychose et de la toxicomanie à long terme.

La manière dont s’exprime le gène de la monoamine-oxydase (MAO) a une influence sur le taux d’enzyme et les processus biologiques. Les hommes qui ont été maltraités pendant l’enfance sont plus susceptibles d’être antisociaux si l’activité de la MAO est faible. Toutefois, les hommes dont l’activité de la MAO est faible mais qui n’ont pas été maltraités et les hommes dont l’activité de la MAO est élevée mais qui ont été maltraités ne sont pas devenus plus antisociaux.Les gens demandent souvent si nous naissons mauvais ou si nous le devenons. Aucun des deux « , résume-t-il. C’est une combinaison d’un gène et d’une expérience vécue.

L’étude longitudinale de Dunedin a également révélé que les individus ayant un gène de petite taille ou un allèle participant à la production de sérotonine étaient plus susceptibles d’être dépressifs ou suicidaires s’ils devaient faire face à l’adversité en début de vie. Les autres individus faisant face aux mêmes types d’adversité, mais qui possédaient deux longs allèles ou types de gène, étaient résilients et moins susceptibles d’être dépressifs.

 Fumer du cannabis régulièrement à l'adolescence peut provoquer une baisse des capacités intellectuelles à l'âge adulte, montre une étude publiée lundi par une revue scientifique américaine.

 

 Malgré des controverses cette recherche est devenue une référence mondiale. Elle aurait même participé à la lutte pour l'abolition de la peine de mort des mineurs aux États-Unis. Alors demain peut-être la politique de la petite enfance deviendra la grande priorité dans les programmes politiques ainsi que dans les actions des gouvernements. Savoir contrôler ses émotions, comme sa colère, permet de persévérer dans l’adversité. C’est l’une des compétences les plus importantes dans la vie « , explique Richie Poulton. Or, le self-control peut s’apprendre dans la petite enfance, notamment à travers des jeux. C’est aux premières années de la vie, quand le cerveau est le plus malléable, qu’il faudrait consacrer l’argent public  » afin d’avoir le meilleur retour sur investissement « , plaident les chercheurs de Dunedin.

 

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