L'Euthanasie,une pomme empoisonnée ,par un païenne Politichienne.
Le Québec devrait légaliser l'euthanasie, à condition
hahahahaaaaaaaaa,qu'elle s'exerce dans des circonstances exceptionnelles Hahahahaaaaaaaaaaaaaa, et bien
balisées Hahahahahaaaaaaaaaaa mémé nowelle. Voilà l'une des principales recommandations de la commission
spéciale «Mourir dans la dignité».Qui vivra verra!
Les membres de cette commission parlementaire, issus de tous les
partis politiques, ont dévoilé le fruit attendu de leurs travaux,
jeudi, à l'Assemblée nationale, après deux ans de labeur, de réflexion
commune et une tournée provinciale de consultation.
Ils y vont de 24 recommandations unanimes, incluant la modification
des lois pertinentes (Loi sur les services de santé et les services
sociaux et le Code civil du Québec), afin de permettre l'euthanasie,
rebaptisée «aide médicale à mourir» par les parlementaires. «C'est la
même chose», a convenu la présidente de la Commission, Maryse
Gaudreault, insistant toutefois sur la notion d'encadrement médical.
Même si code criminel canadien interdit formellement l'euthanasie, la
Commission s'appuie sur le Barreau du Québec et soutient que ce n'est
pas un obstacle pour aller de l'avant. La députée péquiste Véronique
Hivon croit que le Procureur général pourrait émettre une directive au
Directeur des poursuites criminelles et pénales afin de s'assurer qu'un
médecin, qui se conforme aux lois québécoises, ne puisse faire l'objet
de poursuites.
Critères essentiels
Seul un médecin pourrait injecter une dose mortelle afin d'abréger
les souffrances d'une personne malade. Le patient, majeur, devrait
exprimer lui-même ce souhait. La Commission a prévu d'autres critères
essentiels : la personne devrait être atteinte d'une maladie grave et
incurable. Ses souffrances «physiques ou psychologiques constantes,
insupportables, ne pourraient être apaisées» et sa condition ne devrait
présenter «aucune perspective d'amélioration».
«Nous sommes convaincus que la société québécoise souhaite ce
changement. Une nouvelle option est en effet nécessaire dans le
continuum de soins de fin de vie, car les soins palliatifs ne peuvent
soulager toutes les souffrances physiques et psychologiques des
personnes malades», peut-on lire dans le rapport.
La Commision s'est aussi inspirée des expériences à l'étranger,
notamment la Belgique et les Pays-Bas. Ainsi, ils disent avoir
l'assurance, étude à l'appui, que «l'aide médicale à mourir ne portera
pas préjudice aux personnes les plus vulnérables, puisqu'il est possible
de bien la circonscrire et la baliser afin d'éviter tout risque
d'abus».
Soins palliatifs
La Commission recommande aussi de développer les soins palliatifs à
domicile au Québe et de de dispenser une formation en soins palliatifs à
tous les intervenants du réseau de la santé. Elle espère le dépôt d'un
projet de loi d'ici juin 2013.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, a
réitéré son «ouverture» mais a déclaré qu'il préférait étudier le
rapport avant de le commenter.
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