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lundi 6 mars 2023

Le futur de l’intelligence artificielle est à vous pour seulement 275$

 Le futur de l’intelligence artificielle est à vous pour seulement 275$

 

Pour ceux que le futur intéresse, sachez qu’il est déjà là. À la croisée du simple gadget, de l’intelligence artificielle et de la réalité augmentée se trouvent des lunettes fumées en apparence tout à fait banales, qui préfigurent la prochaine grande révolution technologique.

Personne ne s’y attendait, mais 2023 appartient pour le moment à Microsoft. Si le géant de Redmond n’avait pas développé depuis sa création en 1975 cette fâcheuse manie de s’autopeluredebananiser, on aurait parié que ce succès inouï s’étirerait jusqu’à la fin de la décennie. Là, rien n’est moins sûr.

Mais pour un aperçu du futur qui pourrait aussi bien être signé Apple ou Google que Microsoft, il suffit de jeter un coup d’oeil à ce que ce dernier est parvenu à réaliser ces dernières semaines.

Pour être plus exact, il faudrait surtout lui prêter l’oreille.

Bing bang

À la mi-février, ce que les rumeurs prédisaient depuis quelques jours a été confirmé par le p.-d.g. de Microsoft, Satya Nadella : l’outil automatisé de compréhension du langage mis au point par le labo californien OpenAI pour donner vie à ChatGPT allait être intégré dans le moteur de recherche Bing. Une dizaine de jours plus tard, Microsoft annonçait que l’application Bing allait à son tour accueillir cette intelligence artificielle nouveau genre. Mieux : Bing sur mobile combine sa propre version de ChatGPT à un synthétiseur vocal.

Résultat : on n’a plus à clavarder avec ChatGPT. On peut carrément lui parler. Et la version de ChatGPT qu’on trouve dans l’application Bing nous livre de sa douce voix confiante et assurée la réponse à toutes nos questions.

« Qu’est-ce qui se passe en Ukraine ? », peut-on lui demander. « La situation en Ukraine est très grave », nous répond tout de go Bing dans le creux de l’oreille. « Il y a une guerre qui dure depuis un an et qui a fait des milliers de morts et de blessés. L’ONU a exigé un retrait immédiat des troupes russes du territoire ukrainien, mais Moscou n’a pas obtempéré […]. »

Pas besoin d’aborder des sujets pointus pour piquer un brin de jasette avec Bing. Les férus de météo ou de sport peuvent non seulement interroger cet assistant vocal et numérique nouveau genre sur l’état actuel des choses, ils peuvent répliquer à leur tour et entretenir une conversation qui s’étire sur plusieurs minutes. L’IA ne perd pas le fil de la discussion tant que celle-ci n’est pas terminée.

Bref, Bing et ChatGPT en version vocale sont aussi bons pour un quart d’heure de small talk sur l’air du temps que pour résumer en 30 secondes un enjeu géopolitique en pleine évolution comme la guerre d’agression russe en Ukraine.

La puce à l’oreille

Évidemment, les histoires de peur et d’horreur vont fuser sur Internet dans les prochaines semaines pour illustrer à quel point peut être erratique, voire dangereuse — le New York Times l’a pratiquement qualifiée de psychopathe — l’IA utilisée par Microsoft.

On entend souvent les experts en sécurité automobile rigoler et affirmer que le plus gros facteur d’accident dans la voiture se situe à environ 50 cm derrière le volant. On peut dire la même chose des applications d’intelligence artificielle du moment : le facteur humain est le plus grand risque.

Une interface vocale, aussi interactive soit-elle, ne demeure que ça : une interface. OpenAI et Microsoft nous donnent accès à de l’information qui, à la base, a été créée et mise en ligne par des humains. Un détail important à toujours avoir en tête quand on interagit avec ces systèmes.

Au moins, Bing avec ChatGPT en version orale n’a rien à voir avec les détestables systèmes téléphoniques automatisés qu’à peu près toutes les grandes entreprises s’entêtent à employer pour rendre leur service à la clientèle plus médiocre encore qu’il soit humainement possible de l’être.

Et c’est là où la prochaine grande transformation informatique pourrait avoir lieu. En 25 ans, Internet est passé d’un réseau accessible à l’université et dans certains cafés à un réseau accessible de la maison. Puis il est devenu mobile : on l’a dans la poche. La prochaine étape est simple : on l’aura à l’oreille.

Réalité augmentée

Il n’est pas farfelu d’imaginer que l’interface vocale sera la porte d’entrée par laquelle la réalité augmentée deviendra une technologie grand public. Les géants technologiques ont tous l’intention, d’ici 2025, de mettre en vente des lunettes dans lesquelles on verra s’afficher du contenu tiré d’Internet.

Chez Meta (l’ex-Facebook), on pense qu’on pourra commander de telles lunettes à partir de gestes manuels que des caméras logées dans la monture vont reconnaître. On en doute. L’expérience semble plus prometteuse du côté d’une interface vocale capable de dialoguer puis de présenter du contenu connexe de façon visuelle.

Ces lunettes de réalité augmentée n’existent pas encore. En attendant, on verra apparaître cette année une nouvelle flopée de lunettes qui se connectent à un téléphone pour jouer de la musique et passer des appels. La marque de « verres intelligents » Solos en est un exemple. Elle vend des verres fumés qui effectuent plusieurs petites tâches connectées amusantes.

Les lunettes Solos ont l’avantage de ne pas coûter une très grande fortune : son modèle d’entrée de gamme se vend 275 $. Surtout, les lunettes Solos ont des micros et des haut-parleurs de qualité suffisante pour dialoguer convenablement avec un interlocuteur ou, dans ce cas-ci, avec l’application Bing.

Autrement dit, les curieux qui rêvent de savoir à quoi ressemblera le futur et qui ont tout au plus 300 $ en poche peuvent le découvrir rapidement et simplement, en réunissant Bing, ChatGPT et des verres connectés comme les Solos.

En attendant des lunettes connectées, et très probablement hors de prix, signées Apple…

 

REF.:   https://www.ledevoir.com/culture/783850/intelligence-artificielle-le-futur-de-l-intelligence-artificielle-est-a-vous-pour-seulement-275

Révolutionner la porno par l’IA

 

Révolutionner la porno par l’IA

Thierry Weber s’intéresse à l’entreprise SimpsAI qui mise sur l’intelligence artificielle pour révolutionner la pornographie.

https://soundcloud.com/moncarnet/bonus-weber-revolutionner-la-porno-par-lia?utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing

 

SimpsAI:https://www.simpsai.com/

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REF.:   https://moncarnet.blog/2023/03/03/revolutionner-la-porno-par-lia/

Lorsque l’individu se laisse happer par les égrégores à se définir dans son identité réelle

 

 145 Lorsque l’individu se laisse happer par les égrégores à se définir dans son identité réelle

 

L'individu parviendra à se définir dans son identité réelle lorsqu’il sera en mesure d’absorber, c’est-à-dire de neutraliser par sa conscience, tout ce qui n’est pas lui pour rétablir en lui le savoir intégral de qui il est, savoir qui est sans cesse pris pour cible par les influences astrales qui agissent sur sa psyché par l’entremise de mouvements de pensée, d’impression et d’émotion, c’est-à-dire de toute la panoplie de scénarios ultra connus qui se rejouent, sous des formes différentes dans sa tête, pour le maintenir dans le périmètre de sa fausse identité, c’est-à-dire dans le périmètre de logiques de conditionnement qui s’orchestrent par le biais des stimulations du monde extérieur lui envoyant des signaux réguliers sur ce qu’a priori, il voit et attend de lui. En se donnant affectivement ou rationnellement raison de répondre favorablement à l’ensemble de ces sollicitations venues du monde extérieur, l’individu demeure prisonnier du karma social. Il ne s’en sent pas pour autant immédiatement prisonnier car il y puise dans un premier temps une sécurisation intérieure d’obtenir, par cet échange d’énergie, une identité éventuellement reconnue et identifiée par tous. En répondant à l’appel (des sirènes) il existe. Mais il existe aux yeux de ce qui a été projeté sur lui pour un temps limité seulement car avec le temps il réalise qu’il dilapide son énergie propre plutôt que de nourrir la valeur réelle de qui il est. Il finit par comprendre qu’il ne peut pas se définir par le biais de cette existence déterminée en dehors de lui. Or, se définir soi-même, pour soi-même et par soi-même nécessite la capacité d’endurer une forme de solitude qui passe par la possibilité de faire cesser toute circulation d’énergie maintenant l’individu dans une forme d’inféodation psychique aux égrégores du monde social, culturel et professionnel. Ce mouvement, jugé inconcevable, demeure difficile à envisager même pour l’individu qui pressent en lui le besoin d’aller au-delà des conditionnements qu’il subit dans sa vie sans avoir encore franchi le pas d’arrêter de dilapider ses énergies au service d’un égrégore qui le dépossède de lui-même. L’égo ne décide jamais cela sans qu’une autre énergie plus forte encore ne vienne le déloger de ses assises habituelles afin de lui faire vivre une transformation intérieure qui le conduit graduellement à une rencontre avec ce qu’il n’avait jamais soupçonné en lui. Il n’y a donc pas de pierre à lancer à l’individu qui ne s’avance pas trop près de ce qui lui paraît un abysse, ou un grand vide, car rien, au moment ou il s’en approche, ne lui permet, du fait d’une force de projection mentale qui ne dépasse pas les cadres du connu, d’entre-apercevoir la qualité du champ de liberté psychique qu’il peut toucher. C’est graduellement qu’il en verra la grandeur et pourra savoir pour lui-même qu’il amorce un mouvement sans retour possible en arrière.

REF.: https://lereelensoit.fr/2023/03/05/145-lorsque-lindividu-se-laisse-happer-par-les-egregores/

Sandrine Vieillard

L’impossibilité de vivre une totale fluidité dans la relation de couple

 

 

141: L’impossibilité de vivre une totale fluidité dans la relation de couple

Dans sa vie de couple ou ses tentatives de relation de couple, l’individu peut ressentir en lui l’émergence de peurs diffuses qui s’imposent à un tel degré à lui qu’il se voit alors coupé de la possibilité d’être dans la fluidité de la relation avec autrui. Il doit être compris que l’individu ne le choisit pas. Il subit ses propres peurs en y réagissant sans savoir comment se sortir de ce qu’il identifiera au fil du temps comme étant sa prison intime tout en s’efforçant néanmoins de la rationaliser par le truchement de jugements de valeur qu’il projettera sur lui-même, sur autrui ou sur la situation afin de continuer à se sécuriser pour supporter sa condition de vie. Les formes que prennent les réactions de l’individu face à ses peurs sont innombrables et relèvent de deux grands mouvements plus ou moins subtils de fuite ou encore de réflexe de domination sur autrui. La fuite comme la domination plus ou moins subtile face à autrui répondent à l’extrême sensibilité de l’individu pour qui il est impossible d’apparaître à l’autre dans sa vulnérabilité car cette dernière est intolérable du fait de la très grande douleur qu’elle génère chez lui sans nécessairement que lui-même en prenne l’entière mesure du fait de ses réflexes de rationalisation qui occultent son contact avec sa propre sensibilité. La douleur associée à sa sensibilité réprimée vient d’un profond traumatisme à caractère universel qui rappelle à l’individu la grande déchirure qu’il porte dans ses corps et qui le ramène à son état originel de perfection perdu dans la diffraction des rayons de sa conscience pour expérimenter les formes du vivant sur son plan d’incarnation. L’individu qui ne parvient pas à vivre la fluidité de la relation dans la transparence de qui il est aura, à un moment donné de sa vie, ou dans ses incarnations à venir, à traverser les plus grandes souffrances que son âme déchue a subi pour restaurer en lui, grâce à la conscience qu’il possède de la nature de sa souffrance, la totalité des rayons de sa conscience qui ont été diffractés dans sa chute. Cette réhabilitation de sa lumière est une réhabilitation de son savoir intégral qui fait de lui un individu dont la conscience ne peut plus être plafonnée par les peurs ou les croyances générées par l’imposition du mémoriel de l’humanité dont la qualité involutive l’a maintenu coupé de lui-même, le rendant impuissant à vivre la grandeur de qui il est. En rétablissant le réel en lui par la traversée de sa déchirure, l’individu touche à l’immensité de sa sensibilité pour la vivre sans se sentir menacé. Cela lui est possible car il a pu traverser sa propre déchirure sans être disloqué par les souffrances qui se sont rejouées dans ses corps. Il en ressort comme un être intégral qui n’a pas besoin de fuir et se voit incapable de domination car lavé de toute peur d’être à nouveau déchu.

REF.: https://lereelensoit.fr/2023/02/28/141-limpossibilite-de-vivre-une-totale-fluidite-dans-la-relation-de-couple/

Sandrine Vieillard

La communication télépathique entre les âmes sœurs en 5 points

 

 

La communication télépathique entre les âmes sœurs en 5 points

 

Le lien existant entre deux personnes leur permet de se connecter à l’un l’autre au niveau du cœur. Ils sont en quelque sorte en mesure d’utiliser la communication sous sa forme la plus pure, connue sous le nom de « télépathie ».

Voici à quoi ressemble la télépathie entre deux âmes sœurs


• Savoir sans trop savoir comment


Même lorsque vous être séparés physiquement, vous êtes tout de même toujours connecté à votre partenaire.

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Vous arrivez à connaître les sentiments et l’humeur de votre partenaire à tout moment. Vous êtes à jamais reliés par un fil énergétique.

Voir aussi : 4 différences entre les âmes sœurs et les partenaires de vies

• Les pensées similaires


Vous pourriez ressentir que vous êtes une âme complète seulement en présence de votre partenaire. Vous êtes une même âme dans deux corps séparés.

Vous arrivez à connaître les pensées de votre partenaire sans jamais avoir à prononcer un seul mot. Cela ne fait que rendre votre lien plus étroit.

• Les mots important peu


Vous savez communiquer ensemble sans avoir à prononcer un seul mot. Il vous arrive parfois de vous asseoir pendant des heures avec votre partenaire sans rien dire, et savoir tout de même ce qu’il/elle pense ou ressent. Cela est le plus agréable des sentiments que, d’être avec quelqu’un qui arrive à vous comprendre et à vous accepter tel que vous êtes.

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Votre partenaire a cette formidable faculté de vous aider à mieux vous sentir instantanément, et vous aidera à grandir en tant qu’individu, tout en contribuant à toujours repousser vos limites afin de vous aider à devenir une meilleure personne.

• La communication à travers les rêves


Lorsque les âmes sœurs se connectent à un niveau plus profond, elles se connectent aussi au niveau du subconscient. Elles partageant leurs rêves et arrivent aussi à communiquer ainsi.

• Avoir des goûts et des intérêts communs


La connexion télépathique est une connexion mentale en continue. Au fil du temps, une âme sœur développe des goûts et des idées similaires que l’autre âme soeur, ce qui les aide à rester heureux ensemble.

La télépathie est une connexion entre âmes soeurs qui coule de source. Vous pouvez vous estimer chanceux si vous avez ce lien avec quelqu’un, car il n’y a rien de plus gratifiant que cela.

 

REF.:  https://www.espritsciencemetaphysiques.com/la-communication-telepathique-entre-les-ames-soeurs.html?mibextid=ncKXMA#lewqpk12ncexmvl3jeq

Sur la voie du mariage intérieur

 

 Sur la voie du mariage intérieur
Fusionnel et solitaire : du couple extérieur au nouveau couple

Depuis quelques années, les thèmes de la masculinité, de la féminité
et du couple sont largement développés en psychologie sociale et
comportementale. De plus en plus d'auteurs nous sensibilisent à la nécessité
de faire son mariage intérieur, de réunir le masculin et le féminin en soi.
Pour plusieurs d'entre nous, ces termes demeurent cependant
abstraits et sans liens concrets avec nos vies de tous les jours. La réflexion
que je vous propose par ce texte développe une vision du masculin et du
féminin qui permet à chacun de se reconnaître dans ces deux dimensions de
lui-même tout en lui offrant des pistes pour réunir ces deux polarités en soi.

Lʹapprentissage du Masculin et du Féminin
Tout être humain est mû par les forces opposées et complémentaires
des énergies masculine et féminine qu'il porte en lui. Le féminin c'est
l'énergie qui m'incite à me relier aux autres, à être en relation d'intimité.
C'est une aptitude à l'ouverture, à laisser entrer : à travers elle, je peux
ressentir et vibrer aux énergies des personnes avec lesquelles j'établis la
connexion.
Le masculin fait référence à l'énergie qui me pousse à me distancer
de l'autre, à poser mes limites, à me définir comme être séparé. C'est
l'énergie avec laquelle j'affirme ma différence, j'ose me choisir.
C'est d'abord dans sa famille, à travers la relation à papa/maman que
l'enfant fait l'apprentissage de ces deux énergies. C'est ainsi qu'à travers un
processus de projection inconsciente, il aura appris à utiliser l'une de ces
deux énergies pour alimenter sa vie relationnelle et l'autre pour gérer sa vie
socioprofessionnelle.
Au plan de la vie amoureuse, j'ai ainsi nommé «fusionnelle» la
personne qui se relie à l'autre à partir de son énergie féminine et «solitaire»
celle qui le fait à partir de son énergie masculine. Il est important de saisir
que cette identification ne se fait pas nécessairement en fonction du sexe
biologique. Selon une certaine logique du développement psychologique, on
s'attendrait à ce qu'une femme puisse utiliser son féminin pour alimenter sa
vie affective et son masculin pour maîtriser sa vie extérieure. Or, souvent la
petite fille n'a pas pu bénéficier de ce modèle de féminité en la personne de
sa mère.

C'est ainsi que de nombreuses femmes sont devenues solitaires dans
leur relation à l'autre. Autant d'hommes ont appris à devenir fusionnels en
s'identifiant à leurs pères, donc cristallisés dans leurs pôles féminins quant à
leur vie affective. Ces modèles d'identification et de contre identification sont
à la base de toutes les théories du développement de la personnalité et ont
des conséquences déterminantes sur le choix du partenaire et la capacité
d'engagement au plan relationnel, sur le vécu sexuel et la gestion des conflits
dans le couple.

Prisonniers de schémas répétitifs
Le choix du partenaire obéit à des lois magnétiques reliées à cette
polarisation des énergies masculine et féminine en soi. C'est ainsi qu'étant
fusionnel, je m'attire un partenaire solitaire et vice-versa. Je ne pourrai
me sentir en équilibre avec quelqu'un de même énergie que la mienne : le
trop semblable n'offre pas l'excitation reliée à l'exploration de l'inconnu. Mais
plus je serai polarisé, en fusionnel ou en solitaire, plus mes choix de
partenaires reflèteront ces extrêmes.
Ainsi, dans le pôle fusionnel, j'ai un tel besoin de l'autre pour remplir
mon vide intérieur, que je suis disposé à ouvrir mon coeur à la première
personne qui m'offre un sourire... Je m'attache très vite pour réaliser par
après que l'autre n'est pas disponible car déjà mariée à une autre personne
ou à son job, à ses loisirs, à ses amis... Ou alors j'accepte de demeurer dans
une relation de bourreau/victime subissant la violence physique ou verbale
du partenaire, ne croyant pas que je peux m'assumer dans la solitude.
Cristallisé dans le pôle solitaire, plus j'aurai peur de m'engager, de
perdre ma liberté dans le lien à l'autre, plus je persisterai à m'attirer des
partenaires qui vont s'accrocher à moi, avec tout le désespoir de leur peur de
me perdre. Mon réflexe de survie sera alors de me rendre encore moins
disponible, de multiplier mes activités sociales et professionnelles,
dimensions de ma vie où je sens que je suis en contrôle.
La polarisation fusionnel/solitaire donne ainsi naissance à des relations

de co-dépendance dans lesquelles le fusionnel est en état de « sur-
dépendance » alors que le solitaire retraite dans des comportements d'anti-
dépendance. Ce cycle infernal donne lieu à des comportements de plus en

plus destructeurs chez l'un et chez l'autre et explique la genèse des conflits
dans le couple.

Le conflit : une lutte pour sʹéviter de souffrir
La peur est toujours génératrice de conflit. Quand les peurs de l'un ou
de l'autre partenaire sont réactivées, le couple entre dans une zone de conflit

ouvert ou latent. Au niveau de la vie amoureuse, le fusionnel et le solitaire
sont prisonniers de peurs différentes. C'est quant ses peurs d'être abandonné
ou rejeté refont surface que le fusionnel devient insécurisé et que ses
attentes d'attention, de disponibilité et de prise en charge se multiplient.
Même si le conflit semble porter sur les choses anodines du quotidien, ce
sont les sentiments d'insécurité intérieure, de peur et de panique qui sont les
vrais responsables de la fermeture de l'un ou de l'autre. Ainsi, quand le
solitaire sent que les demandes/attentes de l'autre menacent sa liberté et
réveillent sa terreur d'être envahi et de se perdre, il recourt à sa stratégie
préférée pour contrôler la situation, la prise de distance. Distance physique :
il part, s'éloigne de l'autre et se concentre sur son travail, ses loisirs, ses
amis, etc... Distance psychologique : il crée la fermeture par le conflit,
sachant qu'ainsi il aura la paix pour quelques temps. En effet, le fusionnel a
peur de la colère de l'autre car il se sent rejeté, abandonné. Il est prêt à tout
pour s'éviter cette souffrance reliée à la rupture du lien privilégié.
Dans cette dynamique, il ne faut pas s'étonner que les besoins de l'un et de
l'autre ne soient jamais comblés, que les deux se sentent de plus en plus
insécurisés et à la longue de moins en moins ouverts aux compromis. Dans la
polarisation fusionnel/solitaire, les deux partenaires se sentent perdants : «
si je me choisis, je te déplais » dira l'un, « si je te choisis, je me trahis » dira
l'autre.

Les polarités et la sexualité
Même la vie sexuelle, lieu de rencontre privilégié, sera affectée par les
peurs et les cristallisations associées à chacun des modes relationnels. Le
fusionnel n'a jamais assez de contacts intimes. La sexualité est son moyen
privilégié pour se remplir dans un corps à corps avec l'autre. Il est cependant
en attente, dans la position de recevoir n'osant exprimer clairement ses
besoins qui semblent sans fonds... Il attend d'être nourri au plan émotionnel,
ce qui peut difficilement se vivre avec le partenaire solitaire puisque ce
dernier est surtout ouvert au niveau du sexe physique. Dans cette polarité, la
sexualité est surtout axée sur le faire, les techniques, sur la finalité et
l'orgasme. Peu en contact avec ses émotions pour vibrer de l'intérieur, le
solitaire a souvent besoin d'une forte excitation extérieure pour arriver à
ressentir, à jouir... Ce plaisir qu'il cherche à obtenir et à donner ne répond
que très partiellement aux besoins de sécurisation du partenaire fusionnel.
En état de manque, la rencontre sexuelle rend ce dernier de plus en plus
dépendant.
Les attentes non dites et les émotions réprimées par les deux
partenaires sont quand même captées au plan énergétique et créent des
blocages responsables de nombreuses dysfonctions sexuelles. Tout ce qui

reste inexprimé entre les partenaires affecte l'échange subtil qui s'opère
entre eux lors de la rencontre sexuelle.

Pour réunir le masculin et le féminin
Quels changements suis-je appelé à vivre pour transformer l'impasse à

laquelle me confronte cette polarisation de mes énergies vitales? Rappelons-
nous que c'est la séparation de ces énergies en soi qui nous oblige à les

rechercher à travers le partenaire amoureux. Ainsi, le fusionnel n'a pas
accès à l'énergie de son pôle masculin lui permettant de se dire, d'assumer la
responsabilité de ses besoins, de prendre sa place face à l'autre. Les choix
amoureux s'opèrent sur cette base inconsciente. Le solitaire en manque de
l'énergie de son pôle féminin va lui aussi dépendre d'un fusionnel pour
restaurer un certain niveau d'équilibre dans la dynamique de ses propres
énergies. A travers l'autre, il pourra se permettre de vibrer, de ressentir,
d'avoir un accès minimal au monde des émotions.
Tant et aussi longtemps que je n'arrive pas à reconnaître le scénario
de survie que j'ai adopté pour m'éviter de souffrir, je suis forcé de le
reproduire. Je me sens alors complètement démuni et impuissant puisque je
ne suis jamais dans mon pouvoir de création mais en réaction. Je réagis et je
me protège en me défendant, en me refermant sitôt que l'autre vient
réactiver mes zones de vulnérabilité.
C'est la souffrance que je subis qui va me forcer à vouloir comprendre
l'origine de mon mal être. Et souvent, je repousse toujours plus loin dans le
futur ce moment de confrontation intérieure. Ainsi, je pourrai déjà avoir
plusieurs fois changé de partenaire, croyant l'autre responsable de ma
souffrance. « Si je ne suis pas heureux, me dis-je, c'est sûrement parce que
je n'ai pas encore trouvé mon âme soeur!!! » C'est un vieux réflexe de
solitaire que d'accuser l'autre pour éviter d'avoir à se regarder soi-même!
Les stratégies destructrices de fusionnel sont toutes aussi
dommageables puisque ce dernier se juge, se déprécie et se dévalorise
quand il se sent malheureux, rejeté ou abandonné. D'un côté comme de
l'autre, ce n'est pas la relation d'amour de soi idéale... Et dire que l'on
persiste à croire qu'on pourra trouver et vivre l'amour avec quelqu’un d'autre
alors que cette relation d'amour est totalement inexistante en soi-même!!!
Comment prétendre aimer l'autre quand on est un inconnu pour soi-même?
Comment pourrais-je donner à l'autre ce que je suis incapable de me
donner?

« Tomber en amour » avec soi
Il est évident que l'apprentissage de l'amour débute par soi. Le couple
est un précieux laboratoire pour faire l'apprentissage de cet amour de soi
parce qu'il recrée le premier lien amoureux et réactive les émotions de la
toute première rupture que nous avons subie. Nous avons tous été
imprégnés de ce programme de base et il reste en opération tant et aussi
longtemps qu'il n'est pas repéré, conscientisé et transformé. Mais comment
transformer cette programmation initiale souffrante? Comment dépasser cet
état de séparation intérieure et accéder à l'unité du masculin et du féminin
en soi?
Consentir à regarder le couple et la relation amoureuse dans cette
perspective de changement nous amène à de nouvelles considérations sur le
sens de la vie à deux.
• Le « nous » qui définit le couple, est le lieu de rencontre de deux êtres
avec leurs passés et leurs aspirations pour le futur. Ce « nous » est plus que
la somme de ces deux énergies réunies. Il devient une entité vivante, un lieu
de création, de synergie et de synthèse qui propulse chacun vers le meilleur
de ce qu'il pourrait être. Cet espace de rencontre est le lieu où l'être peut
prendre le risque de se dévoiler dans sa totalité. Cet espace sacré permet un
retour à la « scène primitive », au temps de la première séparation pour
accepter enfin de relever le défi de la guérison par l'Amour.
• Aujourd'hui, à la charnière de mon passé et de mon futur, je suis
consciente que j'ai fait le choix de recadrer tout mon vécu relationnel dans le
sens de cet objectif de transformation.
• La souffrance déclenchée au contact de mon partenaire me ramène à
cette blessure initiale qui demande à être guérie. Elle est un appel à la
compassion pour cette partie de moi-même vulnérable et fragile. Ce qui fait
mal, c'est la résistance, le refus, le jugement que je porte sur l'émotion qui

se réveille. En refusant d'accueillir avec compassion cette partie de moi-
même qui veut s'exprimer, je m'abandonne et me trahis une autre fois... je

maintiens mon état de séparation intérieure, l'état de non amour.
• Mon partenaire est le miroir qui me renvoie à l'autre énergie que j'ai
besoin de développer en moi. Il est mon modèle dans l'apprentissage de
cette façon d'être différente. Je l'ai attiré dans ma vie afin de poursuivre
cette étape de ma croissance affective et spirituelle.
• Le conflit est un signe de bonne santé pour le couple. Il signale que
chacun est à faire l'apprentissage de son individualité, qu'il réveille l'énergie
de son pôle solitaire. Cependant, la résolution du conflit va aussi forcer les
partenaires à puiser dans les ressources de leurs polarité féminine

(fusionnel), ce qui va les obliger à développer l'acceptation, l'accueil de ce
qui réactivé en eux et entre eux.
• C'est souvent le corps qui va exprimer le premier, le mal être réveillé
au contact de l'énergie de l'autre. Toute difficulté sexuelle signale ainsi que le
couple est dans une zone de souffrance niée. C'est un appel au retour sur soi
et au partage des vulnérabilités de chacun, transformant ainsi ce qui fait mal,
le libérant dans un espace d'accueil.
Ce travail amoureux que je consens à faire à travers ma relation de
couple me redonne accès à mes deux énergies, masculine et féminine. Ainsi
libérées, elles deviennent disponibles pour me créer, pour soutenir la vision
de qui je veux être, de ce que je veux vivre. Je deviens désormais
responsable de ma vie. Mes choix reflètent de plus en plus mes besoins
présents. Tout ce que je me donne avec amour peut ensuite être
gracieusement offert à l'autre, aux autres.
Le travail de guérison effectué à travers le « nous » du couple devient
une nécessité pour la transformation planétaire qui est attendue de nous.
C'est d'abord en soi que la paix se développe. Chacun de nous est
responsable de mettre à contribution les talents qui constituent son Essence.
Les forces de création de tous sont ainsi mises au service de la collectivité,
au service de la vision commune que nous voulons créer pour transformer
tous les aspects de la vie sur terre. Car c'est dans l'interdépendance, le
soutien et la coopération que la vibration d'amour créée pourra donner
naissance à ce monde meilleur, celui dont nos âmes se languissent depuis
leur séparation de la Source.

 

REF.: Claire Reid, https://www.claire-reid.com/

Tomber en amour avec soi:

 

 « Tomber en amour » avec soi:


Il est évident que l'apprentissage de l'amour débute par soi. Le couple
est un précieux laboratoire pour faire l'apprentissage de cet amour de soi
parce qu'il recrée le premier lien amoureux et réactive les émotions de la
toute première rupture que nous avons subie. Nous avons tous été
imprégnés de ce programme de base et il reste en opération tant et aussi
longtemps qu'il n'est pas repéré, conscientisé et transformé. Mais comment
transformer cette programmation initiale souffrante? Comment dépasser cet
état de séparation intérieure et accéder à l'unité du masculin et du féminin
en soi?
Consentir à regarder le couple et la relation amoureuse dans cette
perspective de changement nous amène à de nouvelles considérations sur le
sens de la vie à deux.
• Le « nous » qui définit le couple, est le lieu de rencontre de deux êtres
avec leurs passés et leurs aspirations pour le futur. Ce « nous » est plus que
la somme de ces deux énergies réunies. Il devient une entité vivante, un lieu
de création, de synergie et de synthèse qui propulse chacun vers le meilleur
de ce qu'il pourrait être. Cet espace de rencontre est le lieu où l'être peut
prendre le risque de se dévoiler dans sa totalité. Cet espace sacré permet un
retour à la « scène primitive », au temps de la première séparation pour
accepter enfin de relever le défi de la guérison par l'Amour.
• Aujourd'hui, à la charnière de mon passé et de mon futur, je suis
consciente que j'ai fait le choix de recadrer tout mon vécu relationnel dans le
sens de cet objectif de transformation.
• La souffrance déclenchée au contact de mon partenaire me ramène à
cette blessure initiale qui demande à être guérie. Elle est un appel à la
compassion pour cette partie de moi-même vulnérable et fragile. Ce qui fait
mal, c'est la résistance, le refus, le jugement que je porte sur l'émotion qui

se réveille. En refusant d'accueillir avec compassion cette partie de moi-
même qui veut s'exprimer, je m'abandonne et me trahis une autre fois... je

maintiens mon état de séparation intérieure, l'état de non amour.
• Mon partenaire est le miroir qui me renvoie à l'autre énergie que j'ai
besoin de développer en moi. Il est mon modèle dans l'apprentissage de
cette façon d'être différente. Je l'ai attiré dans ma vie afin de poursuivre
cette étape de ma croissance affective et spirituelle.
• Le conflit est un signe de bonne santé pour le couple. Il signale que
chacun est à faire l'apprentissage de son individualité, qu'il réveille l'énergie
de son pôle solitaire. Cependant, la résolution du conflit va aussi forcer les
partenaires à puiser dans les ressources de leurs polarité féminine

(fusionnel), ce qui va les obliger à développer l'acceptation, l'accueil de ce
qui réactivé en eux et entre eux.
• C'est souvent le corps qui va exprimer le premier, le mal être réveillé
au contact de l'énergie de l'autre. Toute difficulté sexuelle signale ainsi que le
couple est dans une zone de souffrance niée. C'est un appel au retour sur soi
et au partage des vulnérabilités de chacun, transformant ainsi ce qui fait mal,
le libérant dans un espace d'accueil.
Ce travail amoureux que je consens à faire à travers ma relation de
couple me redonne accès à mes deux énergies, masculine et féminine. Ainsi
libérées, elles deviennent disponibles pour me créer, pour soutenir la vision
de qui je veux être, de ce que je veux vivre. Je deviens désormais
responsable de ma vie. Mes choix reflètent de plus en plus mes besoins
présents. Tout ce que je me donne avec amour peut ensuite être
gracieusement offert à l'autre, aux autres.
Le travail de guérison effectué à travers le « nous » du couple devient
une nécessité pour la transformation planétaire qui est attendue de nous.
C'est d'abord en soi que la paix se développe. Chacun de nous est
responsable de mettre à contribution les talents qui constituent son Essence.
Les forces de création de tous sont ainsi mises au service de la collectivité,
au service de la vision commune que nous voulons créer pour transformer
tous les aspects de la vie sur terre. Car c'est dans l'interdépendance, le
soutien et la coopération que la vibration d'amour créée pourra donner
naissance à ce monde meilleur, celui dont nos âmes se languissent depuis
leur séparation de la Source.

 

REF.: Claire Reid, https://www.claire-reid.com/