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jeudi 13 octobre 2011

14 suspects présumés liés à Anonymous ont été arrêtés aux USA


États-Unis - Des hackers du groupe Anonymous arrêtés

© Twitter.com

La police fédérale américaine (FBI) a annoncé mardi soir (19-07-2011)que son enquête sur le groupe de pirates informatiques Anonymous l'avait conduite à arrêter 16 personnes aux États-Unis dans la journée, et que les polices britannique et néerlandaise en avaient arrêté cinq autres.
«Quatorze personnes ont été arrêtées aujourd'hui par le FBI, sous des accusations liées à leur implication présumée dans une attaque informatique contre le site internet PayPal (groupe eBay) dans le cadre d'une opération revendiquée par le groupeAnonymous», selon un communiqué commun du FBI et du ministère de la Justice.
Deux autres personnes d'un autre groupe ont été arrêtées mardi sous des accusations similaires aux États-Unis. En outre, la police britannique (Metropolitan Police) a arrêté une personne et la police néerlandaise en a arrêté quatre «pour des crimes informatiques» également liés à l'affaire, précise le communiqué.
Un total de 14 suspects présumés liés à Anonymousont été arrêtés dans 10 États ou territoire aux quatre coins des États-Unis, de la Californie (ouest) à la capitale Washington, de l'Arizona (sud-ouest) au Massachusetts (nord-est), et plus de 35 mandats de perquisition ont été exécutés, ont précisé les autorités américaines.
Il s'agit presque uniquement d'hommes, âgés de 20 à 42 ans, qui s'étaient donnés des surnoms imagés (Anthrophobic, Toxic, No, Reaper, etc). Ils sont accusés d'avoir participé «avec d'autres» à des attaques par déni de service (en saturant les serveurs d'un site internet) contre le site de paiement en ligne PayPal entre le 6 et le 10 décembre 2001.
Il s'agissait selon les autorités de «représailles» après que PayPal eut fermé le compte permettant de faire des donations au site WikiLeaks, spécialisé dans la diffusion d'informations classées secrètes ou confidentielles.
En outre un autre jeune homme de 21 ans, Scott Arciszewski, est accusé d'avoir accédé illégalement le 21 juin à un site basé en Floride de l'organisme InfraGard, qui travaille avec le FBI, et il a déjà comparu devant un tribunal fédéral d'Orlando (Floride, sud-est), indique le communiqué.
Enfin Lance Moore, également âgé de 21 ans, a été arrêté à Las Cruces (Nouveau-Mexique, sud-ouest) pour avoir publié des informations confidentielles de l'opérateur téléphonique AT&T.
Cette opération avait été revendiquée par le groupe LulzSec, qui a revendiqué lundi d'autres attaques contre des sites internet du groupe de médias News Corp moins d'un mois après avoir annoncé la fin de ses opérations.
Les autorités ont précisé que les pirates informatiques étaient passibles d'un maximum de 10 ans de prison et 250 000 dollars d'amende.
Outre PayPal, les sites internet de Visa, Mastercard et d'autres sociétés de paiement ayant suspendu leurs versements à WikiLeaks avaient été momentanément mis hors service l'an dernier par des partisans de WikiLeaks.
Le communiqué ne donne aucun détail sur les arrestations effectuées en Europe et leur lien avec les personnes arrêtées aux États-Unis.


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Ha,.......pas bête: Je laisse mon corps au Gouvernement


Décès - Des centaines de corps abandonnés
À la morgue de Québec, les dépouilles sont congelées en attendant qu’on «trouve preneur». 
© Jean-François Desgagnés/Agence QMI


QUÉBEC — Le nombre de dépouilles abandonnées dans les réfrigérateurs des salons funéraires est en augmentation au Québec.
Depuis trois ans, 1227 Québécois sont morts dans l’indifférence la plus totale. À défaut de trouver un proche pour s’occuper des obsèques, les corps finissent par s’entasser dans les morgues, c’est l’État qui doit en disposer.
À lire également:
L’an dernier, l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale, qui collige les données pour l’ensemble de la province, a enregistré 388 corps déclarés comme non réclamés. De 2008 à 2010, ce phénomène a connu une augmentation vertigineuse de 27,6 %.
« Notre rôle est purement technique. On n’a pas fait d’analyse sociologique du phénomène. On essaie de retracer les familles et, lorsque c’est impossible, on établit des liens avec les maisons funéraires pour disposer des corps. On est dans la technicalité et la gestion », a dit Pierre Lafleur, porte-parole de l’Agence.
Le délai minimal de conservation est de 30 jours. Lorsqu’il est évident qu’un corps ne sera pas réclamé, celui-ci est offert à la science, s’il respecte certaines conditions.
Les corps autopsiés, accidentés ou déformés par la maladie sont automatiquement rejetés. En 2010, 33 corps non réclamés ont été transférés dans une institution d’enseignement.
Coût
Au sens de la loi, un corps est considéré comme non réclamé lorsque le conjoint ou un proche parent confirme par écrit qu’il n’a pas l’intention de s’en occuper, ou que ces derniers n’ont pu être trouvés au terme d’une recherche policière.
« Avec l’enquête de voisinage, on retrouve un proche dans la plupart des cas à l’intérieur de quelques semaines. Des personnes seules qui décèdent, ça arrive souvent! C’est l’odeur qui alerte les voisins », a confirmé Catherine Viel, de la police de Québec.
Finalement, lorsque les autorités ont tout fait pour retracer un proche et que celui-ci ne veut pas prendre en charge les coûts des funérailles, la facture de crémation est envoyée à Québec.
Le gouvernement octroie aux maisons funéraires 550 $ par adulte et 300 $ par enfant pour disposer des corps non réclamés. En 2010, on a enregistré 155 corps de bébés morts-nés ou n’ayant survécu que quelques heures qui n’ont pas été réclamés par les parents, comparativement à 150, en 2009.
L’an dernier, l’État québécois a déboursé 132 484 $, soit 10 % de plus qu’en 2009.
Facteurs
Le vieillissement de la population expliquerait en partie l’augmentation de ces statistiques, mais ce n’est pas le seul facteur. Les problèmes sociaux, en particulier chez les jeunes, et les problèmes de santé mentale entraînent une rupture des liens familiaux.
À la suite de la désinstitutionnalisation, on dénombrait 400 itinérants dans les rues de Québec, il y a 25 ans. La moitié venait des institutions psychiatriques, ce qui laisse penser que ces personnes meurent comme elles ont vécu, seules, et dans l’oubli.

«Text neck»: nouvelle maladie des accros aux téléphones intelligents


Posture - «Text neck»: nouvelle maladie des accros aux téléphones intelligents
Les accros aux SMS peuvent souffrir d'une nouvelle maladie, appelée «text neck».
© Andrey Arkusha / shutterstock.com


On connaissait les problèmes de pouces liés à l'utilisation effrénée des téléphones portables. Les blogueurs et différents médias se font l'écho depuis quelques jours d'une nouvelle épidémie qui touche uniquement les technophiles: le «text neck», des douleurs de nuque causées par l'utilisation d'appareils mobiles.
Des médecins et des chiropracteurs avancent que l'utilisation prolongée d'appareils mobiles cause une recrudescence de symptômes comme des tensions de la nuque, des maux de tête et des douleurs dans les épaules, voire même dans les bras et les mains.
Le fait de se pencher sur son téléphone pour envoyer des SMS, regarder des films ou même pour jouer pourrait aller jusqu'à causer des douleurs invalidantes persistantes au cours de la vie, selon certains rapports. The Telegraph britannique a rapporté que certains cas sont tellement graves que les muscles finissent par s'adapter à la position courbée, rendant la position droite douloureuse.
La tête d'un être humain pèse en moyenne entre 4,5 et 5,5kg, ni le cou ni les épaules ne sont adaptés à soutenir ce poids pendant de longues périodes, expliquent certains experts. Les enfants sont plus particulièrement susceptibles d'être touchés car leurs têtes sont proportionnellement plus lourdes par rapport à leur corps que les adultes. «Cette maladie, qui peut entraîner des maux de tête, d'épaules, de bras, de poignets touche le plus souvent les jeunes femmes aux cous minces,» explique le blogueur The Frisky.
«On devrait peut-être inventer une application qui ferait hurler nos téléphones: "Pose moi! Redresse le menton!"», ajoute le blogeur Jezebel.
Si vous êtes un invétéré du texto, assurez-vous de faire des pauses fréquentes, et de vous étirer le cou et le dos. Des spécialistes suggèrent aussi de tenir son téléphone plus haut pour conserver l’alignement de la colonne.


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mercredi 12 octobre 2011

WTF ! ils ont faim !

La video montrant le besoin urgent de la faim dans le monde !

Chronique - *$ %#& de famine !
 

George Clooney, Jessica Alba, Arianna Huffington, Clive Owen, Colin Farrell et Michael Bloomberg, le maire de New York, qui gueulent le mot « fuck » à pleins poumons sur YouTube.
Voilà le concept provocateur de la campagne vidéo lancée par ONE, une organisation cofondée par Bono, qui utilise aujourd’hui le Web et les réseaux sociaux pour s’attaquer à la famine qui afflige la Corne de l’Afrique.
L’idée derrière cette vidéo remplie de vedettes du divertissement, des médias et de la politique est assez simple : utiliser un mot offensif de quatre lettres afin d’attirer l’attention sur un problème qui ne semble plus offenser qui que ce soit.
On y voit le chanteur de U2 expliquer la prémisse : « La véritable injure, ce n’est pas le mot fuck. C’est la famine. » Il a raison, Bono.
Selon ONE, plus de 30 000 enfants sont morts en Somalie depuis trois mois. C’est 333 enfants par jour. Sans compter les adultes. Sans compter tous ceux qui crèvent de faim au Kenya et en Éthiopie. Au total, plus de 13 millions d’êtres humains sont touchés par cette tragédie. Et personne ne bouge.
Personne n’intervient. Il y a là de quoi dire WTF ! Avec cette campagne, ONE dit ne pas vouloir mettre ses mains dans les poches des internautes.
On espère plutôt que la vidéo (qui a aussi été réalisée avec des vedettes françaises pour la version « putain de famine ») sera partagée sur les réseaux sociaux et que 500 000 personnes signeront une pétition pour faire pression sur les dirigeants politiques afin qu’ils soutiennent des programmes qui aideront à mettre fin à la famine et à sauver des vies. Plusieurs géants du Web se sont joints à ONE pour faire la promotion de la campagne : AOL, MTV et Facebook, pour n’en nommer que quelques-uns.
Maintenant, une vidéo You- Tube va-t-elle empêcher les membres d’Al-Shabaab (une organisation affiliée à Al-Qaeda) de bloquer l’aide humanitaire étrangère qui vise à nourrir les populations de la Corne de l’Afrique ? Probablement pas. Cela dit, quand je lis cette semaine qu’une jeune blogueuse tunisienne est en lice pour le prix Nobel de la Paix, je garde espoir. Je garde l’espoir que si on parle autant des injustices que du nouveau iPhone, on finira peut-être par vivre dans un monde meilleur.

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vendredi 7 octobre 2011

Les juges pensent a diminuer d'un an les peines ,des causes de 32,000 dossiers



Justice - 32 000 dossiers reportés
La grève des procureurs de la Couronne a ajouté à la lourdeur du système judiciaire. Avec la nouvelle convention collective, la grève générale illimitée ne peut plus faire partie des moyens de pression. 
© Agence QMI

Si la grève des procureurs de la Couronne a paralysé l’appareil judiciaire pendant seulement 15 jours, en février dernier, elle aura laissé d’importantes traces dans un système déjà embourbé. Plus de 32 000 dossiers ont été reportés, a appris le Journal.
À LIRE ÉGALEMENT:
VOTRE OPINION :
Selon les données fournies par le Directeur des poursuites criminelles et pénales ce sont exactement 32 300 dossiers qui ont été remis à une date ultérieure.
La région du Sud du Québec (comprenant notamment Longueuil, Sherbrooke et Saint-Jean-sur-Richelieu) a été la plus touchée avec 8 817 causes reportées, soit plus du quart (27 %) du nombre total.
Seulement à Montréal, les juges ont dû remettre 6 147 dossiers au criminel et 1 307 au pénal.
Attente interminable
Bien qu’il soit difficile d’estimer le temps nécessaire pour effacer les retards, on peut facilement s’imaginer qu’une victime d’agression sexuelle doit vivre un an de plus dans l’angoisse en attendant de pouvoir témoigner contre son agresseur.
Un témoin dans une cause de meurtre pourrait lui aussi attendre plusieurs mois avant de pouvoir enfin expliquer ce qu’il a vu et finalement tourner la page.
Un accusé peut lui aussi trouver le temps long avant que justice soit rendue.
La présidente de l’Association québécoise des avocats de la défense, Me Joëlle Roy, estime que la grève a eu « des conséquences déplorables tant pour les accusés que pour les victimes ».
« La grève n’était pas le moyen de pression idéal. On n’a seulement pelleté les problèmes par en avant », se désole-t-elle.
Droit accordé
Appelé à commenter, Me Christian Leblanc, président de l’Association des procureurs aux poursuites criminelles et pénales admet que la grève n’était pas le moyen de pression le plus efficace.
« C’est le droit que le gouvernement a tout de même voulu nous accorder. Nous l’avons donc exercé », explique-t-il.
Ce droit a par contre été retiré dans la nouvelle convention collective.
« C’est une bonne chose. C’est impossible de paralyser les tribunaux de cette façon tous les cinq ans si on ne s’entend pas avec le gouvernement », affirme Me Leblanc.
Du côté du Barreau du Québec, le directeur général, Claude Provencher, se dit « interpellé ». « Nous entendons vérifier la nature de ces dossiers et faire le point sur la situation. Nous tenons à ce que la justice soit rendue dans un délai raisonnable », assure-t-il
Samedi dernier, les procureurs ont entériné à 99,4 % l’entente de principe intervenue quelques jours plus tôt entre l’Association et le gouvernement. 


un pas vers la légalisation de la marijuana


Loi sur la sécurité des rues et des communautés - Quelques plants de mari ne feront pas courir la police
 
© Agence QMI / Archives


OTTAWA – Les ministres de la Justice, Rob Nicholson et celui de la Sécurité publique, Vic Toews, affirment que la police ne fera pas des pieds et des mains pour attraper ceux qui feront pousser quelques plants de marijuana chez eux, mais ils préviennent que les peines sont sévères pour ceux qui en cultivent plus de six.
Les ministres ont comparu devant un comité parlementaire jeudi pour discuter de la Loi sur la sécurité des rues et des communautés; un projet de loi omnibus qui prévoit des peines minimales obligatoires et qui cible notamment les prédateurs, les trafiquants de drogue et les récidivistes violents.
«Le projet de loi est très clair. Si vous êtes dans l'entreprise de la culture de marijuana et que vous avez entre six et 199 plantes, vous serez visés par les dispositions de la loi si vous êtes un trafiquant», a affirmé Vic Toews.
Les ministres contestent aussi les estimations du NPD, qui avance qu’il en coûtera 20 milliards $ au cours des cinq prochaines années pour mettre en œuvre la loi.
Le gouvernement Harper estime plutôt que la section du projet de loi portant sur la lutte contre la drogue coûtera 67 millions $ sur cinq ans.
Sur la question des peines minimales obligatoires, les ministres ont reconnu que davantage de criminels seraient «poussés» vers des pénitenciers fédéraux plutôt que dans des institutions carcérales provinciales, en raison des peines qui excéderont les deux ans.

La pauvreté proviendrait surtout des Agences et des employeurs qui les utilisent


Des conditions exécrables pour les travailleurs d’agence


Manifestation - Des conditions exécrables pour les travailleurs d’agence
Une soixantaine de personnes se sont rassemblées afin de dénoncer les conditions des travailleurs d’agences de placement temporaire, vendredi. 
© Joël Lemay / Agence QMI

MONTRÉAL – Licenciements abusifs, rémunération sous la barre du salaire minimum, non-respect des normes du travail. Une soixantaine de personnes se sont rassemblées afin de dénoncer les conditions des travailleurs d’agences de placement temporaire, vendredi, à l’occasion de la journée mondiale pour le travail décent.
Une pétition a été remise au bureau de la ministre du Travail, Lise Thériault, par une délégation d’Au bas de l’échelle et du Centre des travailleuses et des travailleurs immigrants. Ils réclament ce qu’ils jugent être des «mesures d’urgence», à savoir l’obligation pour ces agences d’obtenir un permis pour exercer, ainsi que l’application du principe de coresponsabilité.
«Pour l’instant, si un employé veut faire une plainte, on ne sait pas qui est son employeur, qui en a la responsabilité: l’agence ou l’entreprise cliente, a expliqué Carole Henry, porte-parole d’Au bas de l’échelle. Ça décourage les travailleurs d’agence de porter plainte. Et c’est un des arguments de vente des agences.»
Les travailleurs recrutés par des agences de placement, souvent des femmes immigrées, sont dans une position de «vulnérabilité et de précarité quant à leurs conditions de travail», a dénoncé Aadi Ndir du Centre des travailleurs et des travailleurs immigrants.
«Chaque jour, des femmes enceintes sont licenciées à cause de leur état. Chaque jour, des travailleurs malades sont licenciés à cause de leur maladie. Souvent, la paie ne correspond pas aux heures accumulées. Plusieurs sont victimes de harcèlement. Ils ne portent pas plainte sous peine de licenciement», a-t-il ajouté.
«On a besoin d’un encadrement réglementaire pour faire cesser ces abus», a précisé M. Ndir. Présente au rassemblement, Françoise David, co-porte-parole de Québec solidaire, a estimé que le traitement réservé à ces travailleurs est «honteux».
«C’est comme si le gouvernement du Québec acceptait qu’il y ait une sous-classe de travailleurs au Québec, a-t-elle fait savoir. Il va falloir réglementer tout ça».
D’après les organisateurs du rassemblement, plus de 1200 bureaux d’agences de placement temporaire auraient pignon sur rue au Québec.


REF.: Statistique Québec,