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jeudi 23 septembre 2010

Appeler Ti-Charles Rondeau pour vous faire nommé comme Juge


Commission Bastarache - Charles Rondeau aurait eu un accès privilégié au cabinet de Charest
Charles Rondeau

Le Juge Simard était bien contant ;-)

QUÉBEC - Le collecteur de fonds libéral Charles Rondeau aurait eu un accès privilégié au cabinet du premier ministre Jean Charest, en 2003-2004, c’est-à-dire au moment où Marc Bellemare était ministre de la Justice, a appris le Journal de Québec.

Marc Bellemare affirme avoir fait l’objet de pression indue de la part du grand argentier du Parti libéral du Québec, Charles Rondeau, pour la nomination du juge en chef adjoint, Michel Simard.

D’après les documents obtenus par le Journal, M. Rondeau se serait rendu à plus de 20 reprises au cabinet du premier ministre à Québec, à quelques pas de l’Assemblée nationale, de la fin août 2003 à la mi-mars 2004.

Des visites les jours de nominations

Dans la majorité des cas, c’était Chantal Landry, la responsable des nominations au cabinet de Jean Charest, qu’il venait voir, des rencontres qui duraient souvent plusieurs heures. La presque totalité des visites de Charles Rondeau au cabinet du premier ministre correspondent aux journées où le conseil des ministres a procédé à des nominations.

Dans son témoignage devant la commission Bastarache, l’ex-ministre de la Justice a indiqué que le collecteur de fonds en question lui aurait fait des pressions pour qu’il nomme Michel Simard juge en chef adjoint à la Cour du Québec.

Lors d’une rencontre avec son chef le 2 septembre 2003, Marc Bellemare aurait fait part de cette situation à Jean Charest, qui lui aurait dit de faire ce que lui demandait M. Rondeau. Le lendemain, à savoir le 3 septembre 2003, M. Rondeau s’est rendu au bureau du premier ministre pour y voir Chantal Landry.

Le collecteur de fonds libéral s’est également rendu au bureau de Jean Charest le 5 novembre 2003, le jour où a été nommé Michel Simard au poste de juge en chef adjoint à la Cour du Québec.

REF.:

mercredi 15 septembre 2010

Toutes les six secondes, un enfant meurt à cause de problèmes liés à la malnutrition.

ONU - La faim dans le monde recule mais reste «inacceptable»
«Toutes les six secondes, un enfant meurt à cause de problèmes liés à la malnutrition. La faim reste la plus grande tragédie et le plus grand scandale au monde», affirme Jacques Diouf, directeur général de la FAO.
© AFP

ONU

La faim dans le monde recule mais reste «inacceptable»

ROME - Pour la première fois depuis quinze ans, la faim dans le monde a reculé à 925 millions de personnes sous-alimentées, un chiffre «inacceptable» dont «il n'y a vraiment pas lieu de se réjouir», a souligné mardi à Rome le directeur général de la FAO Jacques Diouf.

«Toutes les six secondes, un enfant meurt à cause de problèmes liés à la malnutrition. La faim reste la plus grande tragédie et le plus grand scandale au monde», a souligné devant la presse le dirigeant de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Même si le nombre d'affamés repasse sous le seuil symbolique du milliard, dépassé en 2009 (1.023 millions, soit une baisse de 9,6%), la FAO se refuse à tout triomphalisme.

«Une personne sur six se réveille sans avoir de quoi manger», a rappelé Josette Sheeran, directrice générale du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.

Pour la FAO et le PAM, la baisse enregistrée découle avant tout d'une conjoncture économique plus favorable en 2010, notamment dans les pays en développement, et de la baisse des prix alimentaires à l'échelle mondiale.

Mais, alors que ce chiffre n'inclut pas les très probables nouveaux sous-alimentés liés aux inondations massives au Pakistan, «il ne faut surtout pas relâcher nos efforts», a estimé Josette Sheeran.

Le premier objectif du Millénaire pour le développement adopté en 2000 prévoyait de passer de 20% à 10% de sous-alimentés dans le monde d'ici à 2015, et «nous n'en sommes qu'à 16%», a renchéri M. Diouf, pour qui «cet objectif s'annonce très difficile à atteindre.»

Pour le directeur général de la FAO, «il est temps de s'attaquer aux vraies causes de la faim dans le monde», notamment avec «des investissements accrus dans l'agriculture», des «filets de sécurité» (réserves en cas de pénurie) et des programmes d'aide sociale.

Faute de quoi, «nous sommes condamnés à toujours devoir nous contenter de gérer de nouvelles situations de crise», a plaidé M. Diouf, rappelant des «expériences réussies dans certains pays, comme le Congo ou le Viet Nam», qu'il faut «encourager et étendre».

Les premières réactions des ONG ont fait écho aux conclusions de la FAO. Pour Oxfam, ce recul de la faim est dû à «la chance». «Il est pourtant possible (de réduire de moitié la sous-alimentation dans le monde d'ici à 2015), seule manque la volonté politique.»

ActionAid rappelle de son côté que «la sous-alimentation continue de coûter 450 milliards de dollars (350 milliards d’euros) par an aux pays pauvres. Les gouvernements devraient se souvenir qu’il est dix fois plus coûteux d’ignorer la faim que de la combattre.»

La baisse du nombre d'affamés s'est ressentie dans toutes les régions du monde. L'Asie-Pacifique, la plus massivement touchée avec 578 millions de personnes affamées, est aussi celle où la faim a le plus reculé, avec une baisse de 12% par rapport à 2009.

La proportion d'affamés reste la plus forte en Afrique sub-saharienne (30%) et les deux tiers des 925 millions de personnes sous-alimentées se retrouvent dans seulement sept pays : Bangladesh, Chine, République démocratique du Congo, Éthiopie, Inde, Indonésie et Pakistan.


REF.:

mardi 14 septembre 2010

La fin du monde(de leur Monde) des personnes âgées est t'il arrivé ?

Aînés - Attaqué dans son lit
Les yeux tuméfiés, deux dents cassées, Wilfrid Cyr, égaré, reçoit un baiser de sa fille Martine.
© Serge Labrosse/Agence QMI

Aînés

Attaqué dans son lit(les problêmes commence,y reste juste des plaîntes et des accusés a venir !!!)

Battu et abandonné dans son sang, vendredi, sur son lit d'une résidence de Lachine spécialisée dans les lourds cas de démence et de troubles de comportement, un homme de 83 ans est resté, depuis, dans un état de confusion avancée.

À LIRE ÉGALEMENT:

L'agresseur «présumé» a été pris

Wilfrid Cyr, un citoyen de Lachine, a dû être «placé», il y a six mois. Atteint de la maladie d'Alzheimer, il errait et chutait partout.

Après six mois au pavillon Camille Lefebvre (Centre hospitalier de Lachine), il a été transféré, en mars, à l'ex-Hôpital général de Lachine, transformé en résidence temporaire pour personnes en perte d'autonomie, après qu'on ait jugé qu'il devenait trop agressif.

Comme il chute aussi de son lit durant son sommeil, M. Cyr y dort sous contention.

Il était ainsi attaché, incapable de bouger de son lit, vendredi, lorsque, selon ses filles Martine et Marielle, il a été sauvagement attaqué.

Du sang partout

«Il aurait été battu vers 6h30 le matin, mais on ne m'a prévenue que vers 8h30, relate Martine. Quand je suis arrivée à la résidence, les ambulanciers étaient autour de lui. Il avait le visage plein de sang et deux dents cassées.»

«J'ai sauté, c'est sûr ! J'ai alors appris qu'un patient, arrivé la veille, serait sorti de la chambre de mon père juste avant qu'on le trouve en sang. Cet homme a été isolé, depuis. Il est très agressif. Il déchire tout son linge et il faut trois préposés pour le déplacer.»

Martine Cyr est très amère à l'égard du coordonnateur du centre, Yves Lavoie, qui, lui, refuse de répondre aux questions du Journal.

«Tout ce qu'il m'a dit, c'est que »ce sont des choses qui arrivent« et que je devais me calmer, ajoute-t-elle. On a dû appeler nous-mêmes la police, parce que M. Lavoie ne le faisait pas. Une policière, qui a vu mon père, a pourtant dit que c'est plus qu'une simple voie de fait : c'est une agression avec lésions graves.»

«À l'hôpital, vendredi, on a fait deux points de suture à notre père, près de l'oeil. Mais pas de scan, ni même de radiographies», s'étonnent les filles de la victime.

Complètement hagard

Wilfrid Cyr a été ramené à la résidence où il a été attaqué et y séjournait depuis samedi soir, complètement hagard et incapable de répondre aux questions, dans un fauteuil roulant où on le gardait attaché.

Lors de la visite du Journal, hier, le personnel du centre arrivait tout juste à le tenir éveillé, quelques secondes, pour tenter, en vain, de communiquer adéquatement avec lui, avant de quitter la chambre.

En fin d'après-midi, la famille a finalement exigé que Wilfrid Cyr soit retourné à l'urgence d'un hôpital. Il n'avait pas mangé depuis au moins deux jours.

Murielle Cyr a repris contact avec Le Journal pour dire que la direction de l'ex-Hôpital général de Lachine s'y est d'abord opposée, alléguant que les signes vitaux de M. Cyr étaient normaux, dit-elle.

Les ambulanciers, en revanche, lui auraient confié, chemin faisant vers l'hôpital, que sa pression et son pouls étaient très bas...

REF.:

N’importe qui peut ouvrir une résidence pour aînés

Habitation - N’importe qui peut ouvrir une résidence pour aînés


MONTRÉAL – Si les employés des garderies et des écoles doivent se soumettre à une vérification de leurs antécédents judiciaires avant d’être embauchés, ce n’est pas le cas des employés des résidences privées pour personnes âgées et encore moins de leur propriétaire.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux a assoupli cet été les normes de vérification des antécédents des employés et des propriétaires, selon le quotidien La Presse. Le gouvernement Charest a ainsi décidé de laisser les agences de la santé gérer elles-mêmes la situation.

Avant le début de l’été, les agences devaient vérifier les dossiers de tous les propriétaires, mais cette procédure a changé.

Aujourd’hui, les agences ne les vérifient que si elles ont des doutes, se fiant ainsi à leur «bonne foi». Des recherches de cet ordre ne se feraient que dans 1 % des cas des propriétaires fautifs.

Toujours selon La Presse, le gouvernement serait aussi beaucoup moins strict en matière de sécurité incendie. L’assujettissement aux normes en cette matière étant un des plus ardus pour les résidences privées désirant obtenir leur attestation officielle, le ministère aurait décidé de les assouplir pour faciliter le processus bureaucratique.


REF.:

mercredi 18 août 2010

Les pires dents vissées de la planète LOL !


http://www.francoischarron.com///-/d0RXyE6uR0/menu/

ça sécrétionne Bozzzwelle !

Un pied se tire dans l'pied !

Un policier se tire une balle dans la jambe


TORONTO – Un policier de Toronto, professeur de maniement d'armes à feu, s'est tiré une balle dans le pied. Enfin... presque. La balle l'a atteint à la jambe droite.

L'accident est survenu lundi au champ de tir de l'école de police du service de police de Toronto.

Le formateur de 33 ans a été conduit dans un hôpital de la ville pour être soigné d'urgence.

«Nous enquêtons sur la situation, et sur les événements ayant mené à l'accident, a expliqué la constable Wendy Drummond, porte-parole de la police de Toronto. Il n'y a qu'un officier d'impliqué, et il s'agit d'un accident survenu lors d'un entraînement. Il s'est lui-même infligé sa blessure.»

Mme Drummond a indiqué qu'elle ignorait quelles étaient les circonstances au moment de l'accident, notamment à savoir si la balle a été déchargée lorsque le policier vidait son arme. Il semble cependant que l'agent ne visait pas une cible lorsque l'arme s'est déchargée.REF.:

mercredi 4 août 2010

transparence ou non ?

Services de renseignement - L'affaire Wikileaks pourrait favoriser le retour au secret
Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates (à gauche) et le chef d'état-major des armées des États-Unis Mike Mullen en conférence de presse au Pentagone à Arlington, en Virginie, le 29 juillet dernier pour discuter de l'impact de la publication de plus de 90 000 documents sensibles de l'armée sur le site wikileaks.
© Chip Somodevilla/Getty Images/AFP


Services de renseignement

L'affaire Wikileaks pourrait favoriser le retour au secret


La publication par le site Wikileaks de milliers de documents militaires secrets sur la guerre en Afghanistan pourrait porter un coup d'arrêt au mouvement de décloisonnement et de partage d'informations entre agences de renseignement américaines, estiment des experts.

«C'est destructeur à de nombreux niveaux», estime le général de l'Armée de l'air à la retraite et ancien chef de la CIA Michael Hayden, interrogé sur cette affaire en marge de la conférence Black Hat sur la sécurité informatique qui s'est achevée jeudi à Las Vegas.

«Dans les années qui ont suivi le 11-Septembre, dès que quelque chose n'allait pas, je me faisais taper sur les doigts par les deux partis pour n'avoir pas assez partagé» l'information, se souvient l'ancien chef de la centrale de renseignement américaine. «Nous disions aux sénateurs: 'oui, oui, nous allons partager', mais notre conscience nous disait qu'il y avait de réels dangers à partager. C'est ce qu'on vient juste de constater», poursuit-il.

La diffusion de 92 000 documents militaires confidentiels par Wikileaks met en lumière les défis que l'ère numérique fait peser sur la sécurité en rendant possible l'exposition au public de gigaoctets de données d'un simple clic de souris, soulignent des analystes.

«Faciliter le partage (de données) et ensuite faire confiance aux gens pour qu'ils agissent au mieux, cela ne fonctionne pas», souligne James Lewis, expert en cybersécurité du Center for Strategic and International Studies.

Wikileaks n'a pas révélé la source des documents publiés, mais les soupçons se sont tournés vers Bradley Manning, un analyste du renseignement de l'Armée de terre actuellement détenu dans une prison militaire américaine au Koweït.

Arrêté en mai, il est soupçonné d'avoir transmis à Wikileaks une vidéo montrant le raid d'un hélicoptère de l'armée américaine qui avait provoqué en 2007 la mort de deux employés de l'agence de presseReuters et de plusieurs autres personnes à Bagdad.

Le Pentagone a indiqué en juin qu'il enquêtait sur la possible transmission à Wikileaks par Bradley Manning de vidéos et de 260 000 câbles diplomatiques confidentiels.

Manning se situait relativement bas dans la hiérarchie militaire et s'il s'avère qu'il a effectivement transmis ces informations, cela met en évidence le risque d'un partage trop large de l'information, juge M. Hayden.

«Cela devrait servir d'avertissement à tout le monde», estime celui qui a également brièvement dirigé la NSA (National Security Agency) avant de prendre sa retraite en 2009. Il prédit que «la réaction à cette affaire va être un rejet de la transparence» de la part du monde du renseignement.

Pour lui, les agences ont en fait besoin de travailler encore plus étroitement avec des spécialistes de sociétés privées de nouvelles technologies afin de renforcer les outils internes permettant de partager l'information.

Les ordinateurs pourraient ainsi être programmés pour s'éteindre automatiquement quand de grandes quantités de données sont téléchargées, ou être équipés d'un logiciel permettant d'enregistrer tout ce qui est tapé sur un clavier.

«Je ne pense pas qu'il y aura de retour de balancier», juge Melissa Hathaway, ancienne «Madame cyberespace» du gouvernement qui a rejoint le secteur privé en 2009, interrogée pour savoir si l'affaire Wikileaks risque d'inciter les agences à retourner au cloisonnement.

Mais «je suis sûre que les gens marqueront une pause avant d'appuyer sur la touche 'envoi'. Ils y réfléchiront à deux fois».



Transparance