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lundi 3 novembre 2014

Les Trolls du Net et les whistleblower ?

Ne discute pas avec les trolls : ça voudrait dire qu’ils ont gagné. » (Rules of the Internet1)
 Dans le vocabulaire d’Internet, le mot troll désigne :
  • une personne qui provoquePrécision les autres pour s’amuser de leur réaction (généralement sans leur dire) ; cette personne peut aussi être appelée « trolleur » ;
  • une action ou un sujet de discussion utilisé par cette personne pour créer cette provocation. C’est souvent un débat heurtant la sensibilité d’une partie des lecteurs (comme l’euthanasie, les religions, etc.). 
 Le troll a lieu au sein d’une communauté, c’est-à-dire dans un groupe de personnes. Ce sont ces personnes que le troll va provoquer. Souvent, cette communauté est constituée des membres d’un forum de discussionPrécision, mais pas forcément.

En argot Internet, un troll est un message (par exemple sur un forum) dont le caractère est susceptible de provoquer des polémiques, ou auquel on ne veut pas répondre et qu'on tente de discréditer en le nommant ainsi. Le mot troll peut également faire référence à un débat conflictuel dans son ensemble, soulevé dans cet objectif.
L'expression peut aussi s'appliquer à une personne qui participe à une discussion ou un débat dans le but de susciter ou nourrir artificiellement une polémique, et plus généralement de perturber l'équilibre de la communauté concernée1,2,3. Mais pour cet usage on utilise plus communément les termes trolleur/trolleuse.
Dans la majorité des cas, l’évaluation repose sur l’aspect récurrent ou caricaturé de l’argumentation. En français, le terme « trollage4» existe aussi pour désigner le fait de susciter ou participer à un troll[réf. nécessaire]. Les usagers d'internet emploient généralement les termes « troll », « troller », comme synonymes de « moquerie provocatrice » plutôt que de « polémique ».
Le troll est à distinguer du « flaming », qui consiste en l'envoi de messages délibérément hostiles et insultants avec l'intention de créer un conflit.

D’où viennent les trolls ?

Le concept de troll semble être apparu entre la fin des années 1980 et le début des années 1990 dans des groupes de discussion sur Usenet et dans des forums sur le Web. Ces groupes de discussion peuvent être vus comme des salons où les gens viennent pour parler d’un sujet en particulier (la pop, l’informatique, la politique, les séries télé, etc.). On qualifiait alors de troll une personne qui, volontairement, bloquait une discussion en émettant des avis exagérés ou déviait la conversation sur des sujets sur lesquels tout le monde finissait par se disputer.
Par exemple, le troll typique dans une discussion sur l’informatique consistait à déclarer que l’on préférait Linux à Windows (ou l’inverse) et à donner quelques arguments très discutables, tout en disant du mal de l’autre système. Si les arguments donnés n’avaient l’air ni complètement vrais ni trop évidemment faux, un défenseur du système adverse allait répliquer et ainsi enclencher un débat inutile.
Lorsque le débat était lancé, l’objectif du trolleur était atteint : il pouvait rire de la naïveté des autres personnes qui se lançaient dans la discussion sans comprendre qu’il s’agissait d’un troll.

Les deux trolls

Il ne faudrait cependant pas croire que troller n’est qu’une activité solitaire et marginalePrécision. Le troll étant très lié à Internet, l’évolution d’Internet a entraîné une évolution du troll lui-même.
Au début, sur Usenet, les connaisseurs du groupe de discussion alt.folklore.urban avaient pour habitude de relancer régulièrement les mêmes sujets afin de s’amuser des réponses (forcément naïves) des nouveaux utilisateurs. Leur but était aussi d’étudier la réaction de ces nouveaux ; en effet, on trouve chez de nombreux trolleurs une raison sociologiquePrécision à leur activité2.
Avec le déclin d’Usenet et le développement du Web, on a vu apparaître des sites qui, loin de redouter les trolls, s’en sont faits le repaire. Les plus connus et réputés d’entre eux sont probablement 4chan et l’Encyclopædia Dramatica.
L’imageboardPrécision 4chan et, plus particulièrement, l’un de ses boardsPrécision nommé « /b/ »3 ont joué un rôle central dans l’évolution du troll. Le site en avertit les lecteurs : « Les histoires et informations postées ici sont des œuvres artistiques de fiction et de mensonge. Seul un idiot prendrait quoi que ce soit posté ici pour la réalité ». Sur /b/, les contributeurs (souvent anonymes) cultivent entre autres l’humour noir, l’art de choquer et la schadenfreude, c’est-à-dire la joie provoquée par le malheur des autres. Ce dernier sentiment est proche de ce que recherche le troll, c’est pourquoi les participants à /b/ sont souvent eux-mêmes considérés comme des trolls. Dans l’argot d’Internet, on n’utilise pas le terme allemand schadenfreude mais lulz, qui est une déformation de LOL. Dans lulz, il y a également une idée de partage : « I did it for the lulzPrécision » est la phrase-type d’un internaute (pas forcément un habitué de 4chan, même si le principe est parti de là) qui vient de choquer ou d’humilier publiquement quelqu’un avec l’objectif d’en faire profiter toute une communauté (/b/ ou autre).
Par exemple, lorsque Anonymous et le groupe de pirates informatiques LulzSec ont dévoilé au monde entier des listes de noms, adresses courriel et mots de passe d’employés de firmes américaines de sécurité informatique (HBGary, Infraguard)4, c’était pour se moquer publiquement de la mauvaise sécurisation de leurs données. C’était « pour le lulz » car c’était moqueur, choquant (les noms, adresses, etc. sont des données privées et sensibles) et partagé (non seulement l’internaute était spectateur mais il était également encouragé à devenir acteur en utilisant les adresses et mots de passe dévoilés pour pirater, par exemple, le compte Facebook des employés des firmes de sécurité, ce pour continuer le lulz). Le but recherché, dans de tels cas, est une humiliation la plus large possible de la cible ; d’où le nécessaire partage, qui n’existait pas dans les premières définitions du troll.


Origine du terme


Un troll (créature) tirant la queue d'une vache.

La cuillère est un leurre pour attraper le poisson à la pêche à la traîne (trolling).



L'usage en français du verbe « troller » ou du nom commun « troll » (selon la signification présentée dans cet article) est un emprunt à l'argot Internet de langue anglaise. L'usage de ce terme en anglais est prétendu remonter aux années 1980, mais la première mention avérée daterait d'un message de 1992 sur le groupe Usenet alt.folklore.urban. Deux origines distinctes sont généralement proposées pour ce troll Internet :
  • selon la première hypothèse, le mot ferait référence au troll, une créature monstrueuse peu amicale ou agressive du folklore scandinave. Ce terme serait alors emprunté au troll des langues scandinaves (notamment suédois ou norvégien), lui-même emprunté au vieux norrois trǫll ou troll attesté dans la littérature nordique du Moyen Âge5. Au sens figuré, le troll désigne aussi dans les pays scandinaves un individu ayant un comportement inapproprié, violent ou agressif ;
  • selon la deuxième hypothèse, le mot dériverait du verbe anglais « to troll » ou du mot « trolling », qui font références à des techniques de pêche à la traine et à la cuillère. Ce verbe anglais to troll dérive peut-être du moyen français « troller, trôler », qui fait référence à des déplacements au hasard ou en vagabondant et s'applique à des techniques de chasse ou pêche6. L'usage de trolling en anglais, avec le sens figuré de « chercher à provoquer des réactions » aurait été documenté dès les années 1970 dans l'armée américaine.

Objectifs d’un troll

Les objectifs d’un troll peuvent être multiples et variés, allant du simple jeu à la volonté d’imposer ses idées, par plaisir pur et simple, ou même par tentative de détruire l’intérêt d’un forum ou d’une discussion visée par ses actions, par censure, et cætera.
Certains forums sont financés par la publicité et ont besoin d’activité pour générer des revenus. Le lancement et l'encouragement de trolls sont alors faits directement par les gestionnaires du site.
On distingue en général deux catégories intentionnelles, le troll bénin et le troll malin.

Le troll malin, le pire de tous:

Désigne une volonté délibérée de déstabiliser la discussion. L'initiateur comprend en général très bien le fonctionnement d’internet et sait qu’il est très facile de s’en servir pour manipuler ou provoquer. Il n'est pas à démontrer qu'il connaît parfaitement les mœurs des administrateurs qui modèrent le sujet de discussion cible7.
  • Il considère souvent l’espace de discussion sans autre intérêt que celui que peut représenter un jeu de rôle. Le but recherché est alors de faire vivre un personnage imaginaire, de gagner de la considération ou du respect en s’attribuant de fausses compétences ou en marquant des points sur d’autres intervenants arbitrairement considérés comme des adversaires pour le déroulement du « jeu ». Certains intervenants utilisent plusieurs personnages virtuels afin de les renforcer entre eux, ou de soutenir le personnage principal. Lorsque le personnage principal est découvert et banni ou en manque de prestige, le troll crée un nouveau personnage pour s'y substituer.
  • Un autre objectif possible du troll malin, et qui n'est que rarement compris par ses adversaires, est de dénoncer, par l'ironie et l'absurde, des comportements pouvant porter à polémique. Ainsi, sur certains réseaux sociaux, des trolls tournent en dérision la diffusion publique par certains parents d'images de leurs enfants, ou la prolifération de pages « hommage » mettant en avant des personnes mortes récemment.
Le troll malin n'a que rarement besoin d'insulter ou de devenir vulgaire pour provoquer. Les réponses agressives des personnes provoquées ont pour effet d'amuser le troll, qui verra qu'il a réussi à troller ces personnes, et qui les poussera de façon subtile[réf. nécessaire] et ironique à se ridiculiser encore plus.
  • Il peut vouloir censurer une discussion en la noyant sous un flot de propos sans intérêt.

Dans les jeux vidéo

On observe depuis peu le terme trolling aussi utilisé à tort et à travers dans le domaine des jeux vidéo.

Déroulement


Panneau d’interdiction de nourrir les trolls.
On dit qu’une discussion s’enflamme lorsque les échanges se multiplient entre les participants et que le ton monte. L’origine du conflit — si conflit il y a — n’est pas forcément un troll, ou tout du moins n’est pas forcément un troll « volontaire ». On ne parle de troll que lorsqu’on pense avoir décelé une volonté de polémiquer allant au-delà de la volonté d’avancer dans une discussion.
Les méthodes d’action du troll vont de la simple insulte au flood, en passant par diverses démarches, telles que :
  • ne jamais être d’accord sur quelque sujet que ce soit, ou à l’inverse l’être systématiquement. Le but n’est alors pas de donner son avis mais d’alimenter la polémique ;
  • ne jamais être d’accord avec un interlocuteur considéré comme gênant, le traitant de fake, d’inculte, de naïf, voire de troll ;
  • allusion à un débat voisin, mais hautement polémique (par exemple, allusion au conflit israélo-palestinien dans un débat sur la politique égyptienne) ;
  • attaques sur la forme (par exemple, commencer les réponses avec l’expression « c’est n’importe quoi », ou bien critiquer l'orthographe des autres pour les discréditer) ;
  • hors sujet ou Argumentum ad hominem (attaques personnelles, détournement du fond du débat) ;
  • double discours ;
  • sous-entendus menaçants ;
  • insultes visant un groupe de personnes (définis par leur nationalité, religion, opinion politique, etc.) et permettant de déclencher de nouvelles interventions ;
  • procès d'intention ;
  • délation et/ou diffamation ;
  • bluff ;
  • sophisme ;
  • autodérision de façade pour camoufler des intentions malveillantes ;
  • moquerie fraternelle et private joke ;
  • mélange de flatterie envers les uns et injures envers les autres, pour s’attirer à la fois alliés et ennemis. Lorsque le but du troll est le jeu ou la provocation, il tente de maximiser son nombre d’adversaires. Au contraire, s’il est déterminé à nuire il va tenter d’avoir un maximum d’alliés et d’isoler sa victime ;
  • « parler par slogan » est aussi une méthode utilisée par le troll qui souhaite envenimer une discussion, la ramenant par là-même à une forme simpliste du débat de départ.
Le sujet « part en troll » si des participants au débat « tombent dans le piège » tendu par le troll et se lancent dans une discussion stérile éloignée du sujet initial. On a tendance à dire que l’unique solution se trouve dans la phrase « Don’t feed the Troll » (en français : « Ne nourrissez pas le troll »), c’est-à-dire : ignorez le troll ou ne lui donnez pas matière à polémiquer.
Ne nourrissez pas le troll,.................pourquoi ?
Parce que sa chie partout et que dla marde c'est nécessaire pour faire avancer le monde et de montrer a ceux qui sente la marde ,qu'il devrait pas se laver nécessairement,mais de moins en manger !

Un troll peut être perçu positivement ou négativement selon les situations et les personnes. Il est toujours pugnace, abandonne parfois le débat mais jamais le sujet qui l’obsède. Ainsi, un troll ignoré ou insatisfait tentera à plusieurs reprises d’enflammer la discussion. Le troll obsessionnel est attaché à un sujet et ramène toujours le débat à lui, en général un concept, une idée simpliste ou même un mot d’ordre. Généralement, si la discussion s’envenime suffisamment et que les arguments viennent à manquer, le troll ou l’un de ceux qui le nourrissent finit par atteindre le point Godwin. Mener leurs victimes jusqu’à ce point peut être vu par certains trolls comme l'aboutissement de leur action.
  • Il existe aussi le troll, comprenant une erreur (appelée fail en anglais), donnant naissance aux trolls faces (visages de trolls).
  • Les trolls utilisent les mèmes(suiveux,ceux qui nous imite) sont devenus l'arme puissante de choix, une guerre d'idées en escalade. J'ai vu de visu les forces qui prennent pour cible la culture dominante, contribuant ainsi à alimenter la rivalité politique qui engloutit la nation, et les enjeux ne peuvent être plus élevés. Pourtant, alors que les progressistes libéraux luttent pour contrer leur attaque, je ne peux m'empêcher de me demander à quoi ressemblera le paysage culturel si les trolls continuent de gagner.
Conclusion:

On n'a besoin des Trolls,car si 53% des gens n'arrive pas a comprendre le sens d'un discours,les trolls seront la pour bien expliquer la frime de notre système corrumpu! Que se soit politique comme avec Trump,journalistique Patrick Lagacé ou le droit de libre expression comme avec Martineau ,ils seront la !

A t'on besoin des Trolls,des dénonciateurs(whisleblowers,), des chefs de meutes du Web ?
La liberté d'expression des Forums,des Réseaux sociaux et autres n'est que le besoin de notre liberté a tous !
Car tout ce qui a déformé la réalité sera un jour connu.L'énergie incarné dans la matière la déforme;C'est pour ça que la vérité est déformé ,désinformé ,pour que les newbies la découvre par eux-même ,a leurs rythme,sans qu'il perdre le contrôle de leurs conscience !

Un jour la masse crétique atteinte des consciences,élus etc.,fera connaître au troupeau la vérité,il ne vous restera qu'a l'assimiler.Lorsque que tous les bureaucraces prendont leurs retraites dorées,vous pourrez prendre leurs places,mais faudra lutter pour la cause,pour l'Homme éthérique et non votre Égo,ou vos Égo$ !
Vous vous appercevrez que le Monde a toujours été a l'envers ! Pourquoi ?
Parce-qu'il est descendu a nous et maintenant il est déja remonté a lui ,il est dans l'autre direction !
Rien ne se perd ,tout est créé.C'est le cheminement même le l'énergie de l'invisible !

Si pendant toute ta vie ,tu n'a vue, touché,senti,écouté et entendu,tu n'a rien compris , ce qui te reste a faire est de trouver l'invisible, l'impalpable ,c'est facile,....................sauf pour ceux qui sont hantés par le monde astral, la schizophrènie et ceux qui sont encore sous l'emprise de leur Égo(le péché original).Plus tu es loin de l'égo,plus tu es proche de l'énergie,de la source,de ta source ,l'égo c'est une coque qui garde l'énergie qui ne lui appartient pas.L'égo va vous tuer,avant votre temps,si vous ne la pulvérisez pas !

Tu ne peut rien expliquer ,ni forcer a comprendre a un Être,s'il ne le veut pas ou s'il ne monte pas en vibration ,tout est vibratoire,...................alors la, Pluton va tout balayer sur son passage,avec l'aide de l'univers qui elle, avance en vibration malgré votre acharnement a résister a ce flux cosmique . Si tu n'aime pas l'initiation Lunaire , tu vivra l'initiation Solaire ,malgré toi ! Il se pourrait que ton égo puisse ne pas pouvoir subir ce choc !
Mais tout est déja dans le plan cosmique,vous n'avez pas a le savoir ,vous allez simplement le vivre et l'expérimenter !



REF.: Trolls,

jeudi 9 octobre 2014

Les attaques à l’anthrax en 2001 : une conspiration interne aux USA ?



Voici un livre paru en anglais et qui ne sera sans doute jamais traduit ni publié en France, faute d’éditeur intéressé. Pourtant, il nous dévoile, preuves à l’appui, que les fameuses attaques à l’anthrax d’octobre 2001 ne sont qu’une gigantesque manipulation, étroitement liée aux attentats du 11-Septembre, et qu’elles ont probablement été menées par le même groupe de personnes au sein même de l’administration Bush. Leur but : faire porter le chapeau aux extrémistes islamiques, faire passer les lois liberticides PATRIOT Act, lancer les guerres d’invasion en Afghanistan et en Irak et plus généralement la "Guerre au Terrorisme". Objectifs tous atteints, comme nous le voyons 13 ans après.


L’escroquerie de l’anthrax en 2001
Une affaire de conspiration interne aux USA
par Graeme MacQueen
SYNOPSIS

Les attaques aux lettres empoisonnées à l’anthrax en 2001 aux États-Unis ont tué cinq personnes et en ont blessé des dizaines d’autres. Elles ont rapidement été imputées aux extrémistes islamiques et à ceux qui les soutiennent, et ont servi de prétexte pour les guerres d’invasion en Afghanistan et en Irak.
Elles ont également été utilisées pour justifier et accélérer le vote des lois USA PATRIOT Act, qui ont été présentées au Congrès alors que la première victime de l’anthrax tombait gravement malade.
En octobre 2001, l’une des hypothèses qui gagnaient du terrain était celle du "double coupable", à savoir qu’al-Qaïda avait perpétré ces attaques avec le soutien de l’Irak. De nombreuses preuves furent avancées pour corroborer cette hypothèse du double coupable, mais des chercheurs indépendants ont très vite découvert que ces spores d’anthrax provenaient non pas d’al-Qaïda ou d’Irak, mais d’un laboratoire situé aux USA et travaillant pour l’armée et les services secrets US.
Le FBI a alors déclaré avoir identifié le responsable des attaques et a clamé haut et fort qu’il s’agissait d’un « loup solitaire ». En 2008, le Bureau a désigné le Dr. Bruce Ivins de l’Institut médical des maladies infectieuses de l’armée US comme le « tueur à l’anthrax ». Même si le FBI reste toujours accroché à ce scénario « Ivins », cette hypothèse a rapidement été démontée au cours de ces trois dernières années. Elle est aujourd’hui traitée avec mépris non seulement par les scientifiques qui travaillaient avec Ivins, mais aussi et surtout par de nombreux journalistes et sénateurs américains.
Mais cela soulève la question : si Ivins n’a pas commis ce crime, alors qui l’a fait ?
Ce livre nous présente les éléments factuels qui montrent que :
  1. Les attaques à l’anthrax ont été menées par un groupe de personnes, et non par un « loup solitaire ». Elles sont, par conséquent, le fruit d’une conspiration, au sens où il s’agit d’un plan mené par au moins deux personnes, en secret, et dans un but illégal ou immoral.
  2. Le groupe qui a perpétré ce crime est constitué, pour la plupart, de personnes infiltrées au sein même de l’appareil d’État américain.
  3. Ces infiltrés sont les mêmes que ceux qui ont planifié les attentats terroristes du 11-Septembre.
  4. Les attaques à l’anthrax avaient pour but de faciliter une prise de pouvoir par une branche exécutive du gouvernement, en utilisant l’arme de l’intimidation contre le Congrès et la société civile américaine.
Elles avaient également pour objectif de provoquer l’assentiment et le soutien du public pour le revirement de la politique étrangère américaine, en remplaçant la Guerre froide par un nouvel ensemble global de guerres d’agression, la "guerre au terrorisme".

L’AUTEUR
Graeme McQueen est titulaire d’un PhD en Études bouddhiques à l’Université de Harvard et a enseigné pendant 30 ans au Département des Études de la religion à l’Université McMaster, où il a fondé et est devenu le Directeur du Centre d’Études pour la Paix, après quoi il a développé le programme d’Études pour la Paix et a supervisé le développement des projets en faveur de la paix au Sri Lanka, à Gaza, en Croatie et en Afghanistan. Graeme fut l’un des membres du Comité d’organisation des « Auditions de Toronto » qui se sont tenues en 2011 lors de la commémoration des 10 ans des attentats du 11/9, et il est coéditeur du Journal of 9/11 Studies.
Il est actuellement membre du 9/11 Consensus Panel, un groupe de 24 personnalités de différents pays qui à ce jour a produit, à l’aide d’une méthode rigoureuse utilisée dans le domaine médical, 44 Points de Consensus (intégralement traduits en français) réfutant point par point les affirmations officielles sur les attentats du 11-Septembre.
 Ce travail du 9/11 Consensus est disponible en français au format PDF

LE LIVRE
L’ouvrage est disponible en anglais sur Clarity Press.

CRITIQUES ET RECENSIONS
« Ce livre extrèmement troublant devrait être lu par tous les Américains qui réfléchissent »
Denis J. Halliday, Secrétaire général adjoint des Nations Unies,  1994-98


« Le professeur MacQueen nous apporte une nouvelle pièce au puzzle qui connecte les attentats terroristes du 11-Septembre avec les attaques à l’anthrax qui ont suivi immédiatement en octobre 2001 et qui ont été perpétrées de façon indiscutable par des agents au sein du gouvernement des États-Unis »
Francis A. Boyle, auteur des lois américaines implémentant la législation
pour la Convention sur les armes biologiques de 1972

« Finalement, un livre sort pour en finir avec cette histoire pondue par le FBI au sujet des lettres empoisonnées. Non seulement il n’existe aucune preuve que le scientifique Bruce Ivins ait commis ce crime – et il se trouve que sa fameuse flasque d’anthrax n’a jamais été formellement reliée aux spores utilisées pour ces attaques ( !), mais MacQueen nous révèle l’envers du décor, et nous montre que rien ne s’est passé comme on nous l’a raconté dans cette affaire d’anthrax. »
Meryl Nass, médecin, consultante en prévention et limitation
des risques de bioterrorisme auprès du Directeur du Renseignement
national et de la Banque Mondiale (World Bank)

« Graeme MacQueen fournit de nombreux éléments prouvant que les attaques à l’anthrax et les attentats du 11-Septembre, qui ont tous deux conduit le peuple américain vers la guerre, ont été menés par les mêmes personnes – haut placées dans le gouvernement américain. »
David Ray Griffin, auteur de « Un autre regard sur le 11-Septembre »
Editions Demi Lune) et de nombreux autres ouvrages sur le 11/9

« Le livre de MacQueen est un mélange d’éléments factuels et d’analyse de leurs implications. Ce n’est pas une théorie. Il fait avancer notre connaissance des faits, et met encore plus à mal la version officielle. »
Dr Paul Craig Roberts, ancien secrétaire adjoint au Trésor US

« Dans son livre ‘’ The 2001 Anthrax Deception’’, le Dr MacQueen nous révèle les multiples façons dont les Américains ont initialement été manipulés pour les amener à croire que les attentats du 11-Septembre et les attaques à l’anthrax étaient tous deux l’oeuvre de terroristes musulmans soutenus par l’Irak. Plus tard, lorsqu’il devint impossible de nier que l’origine des spores d’anthrax se trouvait dans un laboratoire biologique de l’armée américaine, toutes les soi-disant connexions qui avaient été mises en avant entre le 11/9 et l’anthrax ont soudainement disparu. Le Dr MacQueen nous montre qu’en réalité, le 11-Septembre et l’affaire de l’anthrax sont bien étroitement liées, et que les caractéristiques d’attentat sous fausse-bannière, et coup monté qui s’appliquent aux attaques à l’anthrax s’appliquent  également aux attentats du 11-Septembre. »
Barry Kissin, avocat américain,
auteur de ‘’ The Truth About The Anthrax Attacks’’

«… il mord à pleines dents le tabou de la « théorie de la conspiration » pour démontrer en détail que les propagandes successives de l’Administration et des médias qui ont accusé à tort al-Qaïda, et permis de semer la panique, et de mettre en place leur projet de domination globale… »
John McMurtry, diplômé de la Royal Society of Canada
et professeur universitaire émérite, auteur de
The Cancer Stage of Capitalism / from Crisis to Cure (2013).

« Le Pr. Graeme MacQueen a écrit un livre qu’il faut lire absolument, sur les attaques à l’anthrax aux USA, The 2001 Anthrax Deception. Même ceux qui ont suivi attentivement – et écrit abondamment – sur les lettres empoisonnées à l’anthrax de 2001 apprendront des choses à sa lecture. »
Washington’s Blog
 
Traduction IlFattoQuotidiano.fr


Pour en savoir plus sur l’affaire de l’anthrax :
  • Pour en savoir plus sur l’affaire de l’anthrax, lisez le remarquable ouvrage de Francis Boyle : "Guerre Biologique et Terrorisme", paru aux Éditions Demi-Lune Ce livre traite d’un sujet trop ignoré bien que d’une importance considérable. Liant le développement des capacités militaires US en matière de guerre biologique aux attaques à l’anthrax sur le Congrès en octobre 2001, BOYLE jette une lumière nouvelle sur les vraies raisons de ces attaques : l’instauration d’un système politique liberticide et le développement phénoménal de la recherche US sur la guerre biologique qui s’accorde avec les projets néo-conservateurs de guerre préventive biochimique.

lundi 16 septembre 2013

Prism : surveillance sans limite ? Non !

Prism : surveillance sans limite ? Non, affirme un cryptanalyste de la NSA

Tribune : La NSA a-t-elle violé la loi et surveille-t-elle massivement les communications ? ZDNet publie en exclusivité la tribune de Roger Barkan, un spécialiste du chiffrement employé par la NSA depuis plus de 10 ans.
ZDNet.com a recueilli en exclusivité l’avis d’un mathématicien américain, Roger Barkan, employé comme cryptanalyste par la NSA depuis 2002. Les vues et opinions exprimées dans cet avis sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de la NSA.
« De nombreuses voix – aussi bien au sein de la Maison Blanche qu’à mon café du coin – ont pris position sur les programmes de surveillance de la NSA récemment dévoilés par la presse. 
Comme quelqu'un en profondeur dans les tranchées de la NSA, où je travaille au quotidien avec des données acquises au travers de ces programmes, moi aussi je me sens obligé de faire entendre ma voix. En tant qu’Américain, suis-je inquiet du fait que la NSA puisse illégalement et subrepticement cibler ou suivre les communications d’autres Américains ?
La réponse est sans équivoque : non.
La NSA produit du renseignement extérieur au profit et pour la défense de notre nation. Les analystes ne sont pas libres de se promener à travers l'ensemble des données recueillies par la NSA, et bon gré mal gré, de fouiner dans les communications comme bon leur plait. Au contraire, l’activité des analystes est soigneusement surveillée, enregistrée et examinée afin de s'assurer que chaque utilisation de données répond à un objectif légitime de renseignement extérieur.
Nous ne vous surveillons pas. C'est nous qui le sommes.
En outre, les systèmes de la NSA sont construits avec plusieurs couches de contrôle et de redondance pour garantir que les données ne sont pas accessibles par les analystes en dehors des canaux agréés et supervisés. En cas d’erreur, même de la part du plus mineur des analystes, celle-ci est immédiatement et rigoureusement signalée en interne, puis aux superviseurs extérieurs de la NSA. Compte tenu des montagnes de paperasse que le processus de signalement d'incident entraîne, vous pouvez être assuré que ceux d'entre nous qui conçoivent et exploitent ces systèmes sont extrêmement motivés pour faire en sorte que des erreurs se produisent le plus rarement possible !
Un mythe qui me déconcerte vraiment, c’est l’idée selon laquelle la NSA pourrait ou voudrait perdre du temps à surveiller les communications des Américains ordinaires. Même si une telle surveillance n’était pas illégale et très dangereuse à réaliser au sein de nos systèmes, et compte tenu de la supervision de nos activités, cela ne ferait en aucune façon progresser notre mission. Nous avons déjà bien assez à faire pour pister les individus projetant activement de porter atteinte aux citoyens américains et à nos intérêts pour ne pas même envisager de consacrer du temps à la lecture des recettes de cuisine que vous envoie votre mère par email.
Il n’y a pas de doute à ce sujet. Nous vivons tous dans un nouveau monde du Big Data.
Le débat public s’est jusqu’à présent focalisé sur le volume de données auquel la NSA a accès, ce qui selon moi n’est pas le point essentiel. Dans la société numérique d’aujourd’hui, le génie du Big Data est sorti de la lampe. Chaque jour, toujours plus de données personnelles sont disponibles pour les individus, les entreprises et les gouvernements. Ce qui importe, ce sont les règles qui gouvernent la façon dont la NSA utilise ces données, et les multiples efforts de contrôle et de conformité qui nous maintiennent en conformité avec ces règles.
Je n'ai pas seulement vu, mais aussi expérimenté directement, au jour le jour, que ces règles et les pratiques en matière de supervision et de conformité sont strictes. Et cela travaille à protéger les droits de tous les Américains à la vie privée.
Comme le président Obama, mon commandant en chef, je me réjouis de la vigilance accrue du public quant aux activités de renseignement de la NSA. Le président a dit que nous pouvons et irons plus loin en matière de transparence sur les principes de fonctionnement de la NSA et les méthodologies de surveillance. J'ai toute confiance que lorsque cela sera fait, le peuple américain verra ce que j'ai constaté : que la NSA effectue son travail avec un respect absolu des règles - les lois, les décrets et les ordonnances judiciaires dans le cadre desquels nous opérons.
Alors que ce dialogue national se poursuit, je fais appel au peuple américain pour parvenir à un consensus sur le périmètre souhaité des activités US de renseignement. S'il était établi que les règles devaient être modifiées ou mises à jour, nous saurions à la NSA nous y adapter fidèlement et efficacement. Mes collègues de la NSA et moi sommes prêts à continuer de défendre cette nation en utilisant uniquement les outils que nous sommes autorisés à utiliser et les moyens spécifiques que nous sommes autorisés à utiliser. Nous ne voudrions pas qu'il en soit autrement.
Nous n’oublions jamais que nous aussi, nous sommes Américains. »


mardi 2 juillet 2013

Espionnage: La règle de la NSA, tu m'espionne sur mon territoire et je fait de même,si tu m'échange les donnés récoltés !

Tout le monde connaît cette règle,sauf les journalistes !
Toutes les ambassades possède des radômes a l'intérieur.

La France a été la cible d’une cybersurveillance massive par la NSA


Les agents américains récoltent des millions de données de connexion téléphonique par jour sur les citoyens français. Des ambassades et missions diplomatiques françaises et européennes ont également été espionnées.

On..................... s’en doutait un peu, mais c’est désormais confirmé : la France a été, à son tour, la cible de la stratégie mondiale de surveillance téléphonique et informatique des agents de la NSA (National Security Agency).........Bla-Bla,bla,bla,blaaaaaaaa. 







Une surveillance......................... qui, apprend-on dans des documents révélés par le fugitif Edward Snowden, ne se limite pas seulement à la lutte contre le terrorisme, mais se met également au service d’un espionnage purement politique.
Ainsi, selon le quotidien britannique The Guardian, la France figure dans une liste de 38 ambassades et missions diplomatiques qui étaient la cible d’une surveillance électronique de la part du redoutable service secret américain. La liste en question date de 2010. La surveillance qu’elle révèle s’appuyait à la fois sur des méthodes classiques (micros dans les locaux) et sur des interceptions informatiques. Les agents de la NSA font aussi preuve d’une certaine imagination : l’opération de surveillance de la représentation française à l’ONU a été baptisée « Blackfoot » et celle visant l’ambassade de France à Washington « Wabash ». Le premier terme désigne une tribu indienne, le second une rivière dans l’état de l’Ohio.

Des pics de 7 millions de données le 24 décembre et le 7 janvier

En parallèle de cette surveillance ultraciblée, la NSA ne s’interdisait pas de réaliser des opérations de surveillance de masse sur le territoire français. Selon le magazine allemand Der Spiegel, le service secret américain a intercepté, en décembre 2012 et début janvier 2013, chaque jour en moyenne deux millions de données de connexion relatives à des communications téléphoniques. Certains jours, le zèle des agents secrets est même monté jusqu’à 7 millions de données de connexion interceptées. Ce fut le cas pour le 24 décembre 2012 et le 7 janvier 2013. Ces écoutes se sont fait dans le cadre d’un programme baptisé « Boundless Informant ».
Mais les Français peuvent se réjouir un peu: ils ne figurent pas parmi les citoyens européens les plus surveillés. En Allemagne, la NSA a capté, sur la même période, entre 10 et 20 millions de données de connexion téléphonique par jour, avec un pic de 49 millions le 7 janvier, qui était visiblement une journée particulièrement active. L’agence a, par ailleurs, récolté entre 5 et 15 millions de données de connexion Internet par jour. L’Allemagne est, selon le Spiegel, le pays le plus surveillé en Europe par les Américains.

Des micros pour écouter l'Europe

Les institutions européennes ont également été dans la ligne de mire de la NSA. Selon un document datant de 2010 et révélé par le Spiegel, des micros ont été posés dans des missions diplomatiques de l’Union européenne à Washington et à New York. Leurs réseaux informatiques auraient également été piratés, pour lire les courriers électroniques et les documents internes. Les réactions politiques ne se sont pas fait attendre. L'Union européenne a indiqué dimanche qu'elle avait interrogé les autorités américaines sur les allégations d'espionnage des institutions européennes, et qu'elle attendait leur réponse. « Nous sommes au courant des informations de presse. Nous avons immédiatement pris contact avec les autorités américaines à Washington et à Bruxelles et les avons mis face aux informations de presse », a indiqué la Commission européenne dans un communiqué. « Elles nous ont dit qu'elles vérifiaient l'exactitude des informations publiées hier et qu'elles reviendraient vers nous », a ajouté la Commission, précisant qu'elle ne ferait « pas plus de commentaires à ce stade ».
Dès samedi, le président du Parlement européen, Martin Schulz, s'était dit « profondément inquiet et choqué par les allégations d'espionnage des autorités américaines dans les bureaux de l'UE »« Si ces allégations sont avérées, ce serait un problème extrêmement grave qui nuirait considérablement aux relations entre l'UE et les Etats-Unis », avait-il ajouté en réclamant « une pleine clarification et des informations complémentaires rapides » de la part des autorités américaines.

Laurent Fabius demande des explications...

Le gouvernement français a embrayé le pas. « La France a demandé aujourd'hui des explications aux autorités américaines au sujet des informations dévoilées par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel selon lesquelles La National Security Agency (NSA) aurait espionné les institutions de l'Union européenne », a indiqué M. Fabius dans un communiqué. « Ces faits, s'ils étaient confirmés, seraient tout à fait inacceptables », a-t-il ajouté. « Nous attendons des autorités américaines qu'elles lèvent dans les plus brefs délais les inquiétudes légitimes suscitées par les révélations de la presse », poursuit le ministre.
Cette demande de Paris a été transmise par l'ambassade de France à Washington à la Maison-Blanche et au Département d'Etat, a-t-on précisé de source diplomatique française. La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a pour sa part estimé sur la chaîne de télévision BFMTV que les allégations d'espionnage des institutions européennes par Washington seraient « un acte d'hostilité inqualifiable » si elles étaient avérées.

...alors que Fleur Pellerin relativise

De son côté, la ministre française de l'Economie numérique Fleur Pellerin a relativisé l'importance de l'affaire d'espionnage par la NSA de « cibles » institutionnelles, dont ferait partie l'Union européenne, estimant néanmoins « très choquante » la surveillance de millions de particuliers dans le monde. « Il faut distinguer deux choses: il y a l'affaire d'espionnage de l'Union européenne et des postes diplomatiques et ça, ce n'est pas vraiment la première fois que ça arrive dans l'Histoire », a commenté Mme Pellerin lundi sur BFMTV, évoquant « ce même type d'événement pendant la guerre en Irak »« Même si ce n'est pas vraiment un acte amical de la part d'une puissance amie, ce n'est pas une nouveauté », a-t-elle fait valoir.
Il faut souligner que les réactions politiques en France se limitent à la surveillance des institutions européennes. Aucun politique français n’a abordé, pour l’instant, la surveillance américaine effectuée sur les ambassades et la population françaises.


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lundi 14 mai 2012

Big Brothers sur Google ?

Google et les services secrets

Google et les services secrets - Leur relation restera confidentielleLeur relation restera confidentielle


WASHINGTON - L'agence de renseignement ultra-secrète américaine NSA n'a pas l'obligation de révéler la nature de ses liens avec Google, conclus pour protéger la firme californienne de cyberattaques, a confirmé vendredi la justice américaine.Tout ça pour lutter contre les pirates Russes et Chinois !
La cour d'appel de Washington a jugé que les statuts spéciaux de l'Agence de sécurité nationale (NSA) lui permettaient de garder secret tout arrangement avec le géant de l'internet.
«Toute information se rapportant à la relation entre Google et la NSA révèlerait des informations protégées sur la NSA», a tranché la juge Janice Rogers Brown.
Cette décision répond à une requête d'une association qui défend la confidentialité des données privées sur internet. Le Centre d'information sur les données privées électroniques (EPIC) souhaitait que les accords entre Google et la NSA soient rendus publics, au nom du droit des citoyens de savoir s'ils sont surveillés.
Cette requête faisait suite à une série d'attaques informatiques dirigées contre des militants des droits de l'homme en Chine en janvier 2010. Ces militants avaient subi des attaques contre leur compte Gmail, la fonction courrier électronique de Google.
Le géant de Mountain View, pour protéger ses usagers, avait alors eu recours aux services de la NSA, selon le Washington Post et le Wall Street Journal. L'alliance des deux entités a pour but de repérer les faiblesses de Google face aux pirates et d'évaluer leur degré de sophistication, pour déterminer si les défenses mises en place sont adéquates.
Mais les défenseurs du respect de la vie privée craignent que cette union secrète expose les internautes à des violations de leurs données personnelles.


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