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vendredi 9 mars 2012

Fonds publics: Considérés come des complices, en raison de leur inaction

Les médias de Quebecor ont étalé jour après jour, pendant des semaines, au printemps 2010, des dizaines d’exemples de dilapidation révoltante de fonds publics dans l’appareil gouvernemental québécois, sous le titre « Le Québec dans le rouge ».
Nous en avions trouvé pour des centaines de millions de dollars.
Les animateurs Sylvain Bouchard et Gilles Parent, du FM 93 de Québec, ont parallèlement mobilisé alors quelque 50 000 personnes qui ont manifesté autour de l’édifice de l’Assemblée nationale, dégoûtées des dépenses frivoles de leurs impôts et taxes. Ce fut une manifestation citoyenne inédite de ceux qui appartiennent à la fameuse majorité silencieuse.
Les ministres qui étaient directement concernés n’ont eu d’autre choix que d’assurer, la main sur le cœur, que la récréation était finie et que des directives sévères seraient données pour que les dépenses inacceptables cessent sur-le-champ. Nous avons tous naïvement cru que le message avait été entendu et que les choses changeraient.
Des fournisseurs de biens ou services racontent qu’une petite retenue a été observée dans les semaines qui ont suivi. Les activités de formation, par exemple, qui camouflent souvent des gaspillages farfelus, ont été réduites et mieux sélectionnées. Plus de réunions ont aussi été tenues dans les locaux des ministères plutôt que dans de chics auberges aux tables réputées autour de Québec et de Montréal. Mais pendant quelques semaines seulement et pour de petites dépenses marginales. Le temps de laisser retomber la poussière.
Autorité défiée
Une culture de la dilapidation ne se renverse pas aussi facilement, tout simplement parce que ceux qui en profitent ne veulent pas abandonner leurs privilèges. Les dirigeants des commissions scolaires nous l’ont bien démontré au cours des deux dernières années.
Ils ridiculisent du même coup à la face de tout le Québec la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, tout comme les dirigeants des universités ont continué de le faire après ses appels à plus de retenue.
L’autorité des ministres du gouvernement Charest, qui est en fin de régime ou qui au mieux ne peut qu’espérer actuellement pouvoir former un gouvernement minoritaire au lendemain d’élections, est de plus en plus fréquemment défiée. Ceux-ci peuvent toujours monter le ton sur les tribunes publiques, la machine administrative n’y porte même pas attention parce qu’ils n’ont jamais sévi à l’endroit des responsables d’un gaspillage.
Les ministres ont préféré acheter la paix avec la haute fonction publique et les directions des sociétés d’État, en ne sanctionnant pas des administrateurs laxistes, plutôt que de miser sur la rentabilité électorale d’une surveillance plus scrupuleuse des dépenses non justifiables.
Les ministres qui auraient publié des listes de dépenses de ce type qu’ils auraient bloquées ou dont ils auraient a posteriori exigé le remboursement, seraient aujourd’hui les héros des payeurs d’impôt et de taxes. Ils sont au contraire considérés comme des complices, en raison de leur inaction.


REF.:  
Jean-Jacques Samson

mercredi 7 mars 2012

En chômage à cause de l’endettement des gouvernements au fil des ans

L’annonce par le gouvernement Harper de coupures à venir dans les ministères énerve bien du monde. Pourtant, il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
On parle de couper quatre à huit milliards $, étalé sur trois ans. C’est 5 % à 10 % du budget d’opération des ministères. Vous allez me faire croire qu’il n’y a pas au moins 5 % de gaspillage, ou de gains d’efficacité à faire, dans les ministères?
Surtout qu’une bonne partie de ces coupures seront plutôt des réductions de la croissance des dépenses… Rassurez-vous, on va dépenser encore plus. Seulement, un peu moins vite qu’avant.
La levée de boucliers des partis d’opposition et de certains médias en dit long sur notre refus collectif de se serrer moindrement la ceinture. Si on est incapable de faire ça, on ne sera jamais capable de faire quoi que ce soit. Car détrompez-vous, il n’y aura jamais de bon moment pour couper.
Une p’tite vite
Le plus drôle (ou décourageant), c’est qu’on semble oublier que le gouvernement conservateur nous en a passé une petite vite.
Corrigées pour l’inflation, les dépenses du gouvernement ont augmenté de près de 30 % depuis l’arrivée au pouvoir des conservateurs. Ottawa dépensait 188 milliards $ en 2006, et il prévoyait dépenser 248 milliards $ en 2010-2011. Oh, c’est à cause des plans de relance qui se terminent bientôt, direz-vous. Oui, les mesures de relance vont se terminer. Mais le niveau de dépenses, lui, reste. Le gouvernement haussera ses dépenses d’environ 2 % pendant les cinq prochaines années… par rapport au niveau de dépenses actuel! Autrement dit, le gouvernement n’a aucunement l’intention de revenir à son niveau de dépense d’AVANT ses plans de relance. Les Canadiens, sans trop s’en rendre compte, ont accepté un accroissement permanent des dépenses de l’État. Austérité? Soyons sérieux…
Le gouvernement conservateur a aussi pelleté 100 milliards $ sur la dette publique depuis son arrivée au pouvoir. Mais ça, c’est normal, j’imagine…
La moindre des choses
Selon le directeur parlementaire du budget, le déficit structurel — celui qui n’est pas attribuable aux aléas économiques — est d’au moins 10 milliards $ de plus par année, en moyenne, que ce que disent les chiffres du gouvernement. Donc, comme j’ai écrit dans une chronique précédente, éliminer quatre milliards $ de dépenses n’aurait rien de radical. Ce serait la moindre des choses. Et ça nous laisserait quand même avec un gouvernement plus gros et plus dépensier qu’avant la crise.
Les Européens ne sont pas en chômage à cause des mesures d’austérité de leurs gouvernements. Ils le sont à cause de l’endettement de leurs gouvernements au fil des ans, qui les force aujourd’hui à subir l’austérité.
C’est justement pourquoi il est logique d’améliorer l’efficacité de l’appareil gouvernemental maintenant, à petite dose, avant que ça nous arrive à nous aussi.


REF.: David Descôteaux

dimanche 12 février 2012

La fiscalité des justes: La justice fiscale d'Obama

Présidentielle - Obama propose un budget 2013 empreint de justice fiscale
Barack Obama 
© JIM WATSON / AFP

Obama propose un budget 2013 empreint de justice fiscale

WASHINGTON - Barack Obama va envoyer lundi un budget 2013 empreint de justice fiscale au Congrès dominé par ses adversaires républicains, à moins de neuf mois de la présidentielle lors de laquelle il espère obtenir un nouveau bail de quatre ans à la tête des États-Unis. Dans la lignée de son discours sur l'état de l'Union, M. Obama va préconiser d'augmenter la fiscalité sur les plus riches afin de reconstruire selon lui l'économie américaine sur des bases saines, au moment où une reprise du marché de l'emploi laisse espérer une embellie après la récession de 2007-2009.
Face au Congrès, il avait souhaité le 24 janvier le rétablissement d'une économie où «tout le monde a une chance, où tout le monde fait son dû, et tout le monde joue selon les mêmes règles».
Cette proposition de budget, qui risque fort de se heurter à l'hostilité des républicains majoritaires à la Chambre des représentants, s'inscrit aussi dans la continuité des accords sur la lutte contre les déficits conclus avec les parlementaires en 2011, avec une baisse des dépenses de 1000 milliards de dollars sur dix ans.
Au chapitre des revenus, elle inclut la mesure vedette souhaitée par M. Obama lors de son discours sur l'état de l'Union, la «règle Buffett» du nom du multimilliardaire américain Warren Buffett, qui veut que les foyers aux revenus supérieurs à un million de dollars par an ne soient pas assujettis à un taux d'imposition inférieur à 30%.
Le président souhaite aussi laisser expirer pour les plus aisés les cadeaux fiscaux consentis par son prédécesseur républicain George W. Bush en 2001 et 2003, effectuer 360 milliards d'économies dans les dépenses sociales et couper de 5% les dépenses militaires par rapport à l'année budgétaire en cours, conformément à un plan déjà acté par le Pentagone.
En éliminant des niches en faveur des sociétés pétrolières, gazières et charbonnières, le plan budgétaire vise 41 milliards de rentrées fiscales supplémentaires en dix ans.
Il prévoit de mettre les banques à contribution au titre de leur responsabilité dans la crise financière de 2008 via un prélèvement extraordinaire censé rapporter 61 milliards de dollars, toujours sur dix ans. Mais cette proposition date déjà de deux ans et n'a jamais été examinée par le Congrès, même à l'époque où les alliés de M. Obama y étaient majoritaires.
Stimuler l'emploi
Côté dépenses, la proposition de budget prévoit plus de 350 milliards de dollars pour stimuler l'emploi et 476 milliards pour les infrastructures.
Elle envisagera un déficit de 901 milliards pour l'année budgétaire 2013, qui débutera le 1er octobre prochain, un mois avant l'élection présidentielle lors de laquelle M. Obama remettra son mandat en jeu. Cette somme représente 5,5% du produit intérieur brut des États-Unis.
Dans le même temps, la Maison Blanche a une nouvelle fois revu à la hausse ses prévisions de déficit pour l'exercice budgétaire en cours, qui atteindra 1330 milliards de dollars, soit 8,5% du PIB, selon elle. Début septembre, elle espérait encore le contenir à 956 milliards de dollars, 6,1% du PIB.
En présentant ces données vendredi, la Maison Blanche s'est refusée à donner ses estimations de croissance et de chômage, des données qui peuvent grandement influer sur les équilibres.
Ces estimations pourraient évoluer à la lumière d'une reprise de l'emploi apparemment plus vigoureuse que prévu: le taux de chômage officiel est tombé à 8,3% de la population active en janvier, une baisse de 0,4 point en deux mois, mais encore loin du niveau de début 2008, à 5%.
M. Obama a prévu de présenter son budget lundi aux Américains lors d'un déplacement à Annandale, dans le nord de la Virginie (est), non loin de Washington.




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samedi 28 janvier 2012

Mercantilisation de la vie ou entraide économique ?


Forum social - «Les peuples ne doivent pas continuer à payer pour cette crise»
 
©CHRISTOPHE SIMON / AFP

«Les peuples ne doivent pas continuer à payer pour cette crise»

PORTO ALEGRE - «Les peuples ne doivent pas continuer à payer pour cette crise», ont déclaré samedi les mouvements présents au Forum social, principal rassemblement anticapitaliste de la planète, qui achevait ses travaux ce week-end à Porto Alegre (sud du Brésil).
Le Forum a rejeté dans le relevé de conclusions de ses travaux «les mesures d'austérité» contenus dans «des trains de mesures économiques qui privatisent les biens, baissent les salaires, réduisent les droits, aggravent le chômage et exploitent les ressources naturelles».
Il a appelé de ses voeux «un État libéré des multinationales et au service des peuples».
Le Forum a vu la forte résurgence du thème lancé par le mouvement «Occupy Wall Street» à la fin de l'an dernier au cours duquel les citoyens ont fait savoir aux élites politiques et économiques qu'ils ne se sentaient pas représentés, affirmant: «Nous sommes les 99% et vous n'êtes que le 1%».
Quelque 40 000 personnes ont participé à cette édition extraordinaire du Forum social mondial, convoquée pour définir la position des organisations sociales au prochain sommet de l'ONU Rio+20, une rencontre qui a pour objectif de faire que les dirigeants de la planète s'engagent dans une nouvelle «économie verte» et sociale.
Le Forum a appelé à une journée mondiale de manifestations le 5 juin prochain.
Il a également lancé «Le Sommet des Peuples» qui sera installé en juin à Rio de Janeiro et appellera des dizaines de milliers de personnes à exercer une pression effective sur les dirigeants présents à Rio+20 qui se tiendra dans le courant du même mois.
Les mouvements sociaux ont vivement critiqué le concept d'«économie verte» que ce sommet, le quatrième que l'ONU convoque pour le développement durable depuis 1972, prétend instituer.
«Ils essaient d'imposer l'économie verte comme solution à la crise de environnementale et alimentaire», mais «en plus d'aggraver le problème, on aboutit à une mercantilisation de la vie», ont estimé samedi les mouvements sociaux au cours d'une assemblée qui était le principal événement des cérémonies de clôture du Forum.
Le Forum social mondial vise à opposer la position des citoyens au Forum économique mondial qui réunit à la même période de l'année à Davos, en Suisse, les dirigeants politiques et les grands chefs d'entreprises de la planète.


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vendredi 20 janvier 2012

Pour chaque $ qu’un député fédéral contribue à son fonds de retraite, les contribuables canadiens en fournissent 23 $

Les gras dur

Si vous pensez que les fonctionnaires font la belle vie avec leurs régimes de retraite blindés, vous n’avez rien vu. Vous voulez déchirer votre chemise de contribuable? Jetez un oeil aux pensions versées aux députés fédéraux à Ottawa.
C’est ce qu’a fait la Fédération canadienne des contribuables (CTF). Et les chiffres qu’elle expose font sursauter, pour rester poli.
Imaginez : pour chaque dollar qu’un député fédéral contribue à son fonds de retraite, les contribuables canadiens en fournissent… 23!
Selon la CTF, les payeurs d’impôts ont versé l’an dernier 248 000 $ dans le régime de retraite de chacun des députés. C’est plus que le salaire annuel de ces derniers (environ 157 000 $), et beaucoup plus que la contribution de chacun, soit un minimum de 10 990 $.
Vos REER ont subi une raclée en 2008? Le régime de retraite des députés, lui, a fait 10,4 % de rendement. Pourquoi? Parce que nos élus ont décidé que, peu importe le rendement de la bourse, leur régime de retraite allait générer chaque année un rendement de 10,4 %. Garanti par les contribuables!
Des exemples
Le premier ministre Stephen Harper sera éligible à une pension d’au moins 223 500 $ par année d’ici 2015. S’il vit jusqu’à 80 ans, cela équivaudra à un magot de 5,5 millions $, estime la CTF.
Bon, c’est le premier ministre, direz-vous. Il le mérite peut-être. OK. Qu’en est-il alors de Pierre-Luc Dusseault? Vous ne le connaissez pas? Mon non plus. C’est un député fraîchement élu sous la bannière du NPD, dans Sherbrooke. À 19 ans. Et je parie qu’en ce moment, il travaille très fort pour ses concitoyens. Car s’il réussit à se faire réélire aux prochaines élections, il gagne le gros lot. Il sera éligible à une rente annuelle de 40 000 $ par année — pour un total de plus d’un million $ s’il finit ses jours à 80 ans. Tout ça en se retirant à 27 ans…
Rappelons que les députés sont éligibles à leurs paiements à partir de l’âge de 55 ans, s’ils cumulent un minimum de six ans de services.
Côté ironie : les Anglos aiment bien souligner le cas de Gilles Duceppe. L’ex-chef du Bloc a consacré sa carrière à tenter de « détruire le Canada », disent-ils. Or Duceppe profitera d’une belle pension de 140 000 $ par année, gracieuseté des contribuables canadiens…
Le haut de la pyramide
Oui oui, je sais… tout ça est normal puisque les politiciens ont beaucoup de misère à trouver des boulots après la politique. Demandez à Nathalie Normandeau ou à Philippe Couillard, ils vous le diront. Ou à la horde d’ex-députés devenus lobbyistes ou conseillers spéciaux pour des firmes privées…
Nous avons un sacré problème de régime de retraite au pays — l’institut CD Howe estime le passif du régime de retraite des employés fédéraux à plus de 200 milliards $. Pour le régler, le leadership doit venir d’en haut de la pyramide. Avant de s’en prendre aux fonctionnaires, ou d’exiger de nouveaux efforts des contribuables — dont le deux tiers n’ont pas de régime de retraite —, nos élus devraient donner l’exemple et commencer le ménage en haut. Dans la cour des gras dur. Leur cour.
Reporter l’âge d’admissibilité à leur pension à, disons, 62 ou 65 ans, serait la moindre des choses. Et juste un début.


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mercredi 18 janvier 2012

Occupy Wall Street Un premier documentaire,le miroir de la société


Occupy Wall Street - Un premier documentaire
Un des protestataires qui se moque de Fox News.  
© Marie-Joëlle Parent

NEW YORK – Quatre mois après le début d'Occupy Wall Street (OWS), un documentaire dresse un portrait peu reluisant de la police de New York et des médias généralistes. Entretien avec le réalisateur new-yorkais Kevin Breslin.
Kevin Breslin a passé des centaines d'heures dans les coulisses du mouvement Occupy Wall Street, des premiers jours jusqu'à l'éviction de Zuccotti Park, le 15 novembre dernier.
Son documentaire #WhileWeWatch commence à faire le tour des festivals, dont celui de Sundance. Breslin a décidé de braquer sa caméra sur les journalistes citoyens au sein du mouvement. Ce sont eux les vedettes de son film. Grâce aux réseaux sociaux, ils ont réussi à faire des émules un peu partout dans le monde. «J'ai été témoin d'une révolution médiatique aux États-Unis», dit-il.
Le réalisateur avoue qu'il a eu du mal au début à trouver le fil conducteur de son documentaire. Les revendications des protestataires allaient dans tous les sens et ils n'avaient pas de leader. «Puis, j'ai réalisé qu'OWS racontait sa propre histoire en direct grâce à Twitter, Facebook, YouTube et Livestream. Ils n'avaient plus besoin des grands médias. C'est incroyable de voir comment ils se sont organisés pour propager leur message dans un parc sans électricité et même par mauvais temps.»
Il raconte que les premiers 25 000$ de dons ont été utilisés pour l'achat d'équipements vidéo, d'ordinateurs portables et une connexion internet sans fil.
Ignorés au début par les médias, «les protestataires ont commencé à raconter leur propre histoire. C'était aussi une riposte à la couverture négative des médias nationaux américains», explique-t-il, faisant référence entre autres au New York Post et à Fox News.
Il existait, et j'en ai été témoin, une palpable rivalité à Zuccotti Park entre les journalistes citoyens d'OWS et les journalistes des grands réseaux. La méfiance régnait. Les journalistes des pays étrangers étaient par contre mieux accueillis par les manifestants.
«Malheureusement, la plupart des journalistes ont centré leurs reportages sur les quelques fous qui dérangeaient le parc. Ils ont été un peu trop rapides à juger. Je pense que ça a nourri l'envie des protestataires de devenir leur propre média», poursuit Breslin, dont le père est un vétéran journaliste new-yorkais.
Le village de tentes maintenant démantelé, les protestataires ont disparu des premières pages des journaux. Occupy Wall Street n'est plus un lieu physique, mais le mouvement est encore très présent dans le vocabulaire collectif.
L'Occupied Wall Street Journal est toujours vivant, OWS a un bureau permanent dans le secteur financier et un site internet. Par contre, les dons diminuent. Ils ont récolté 28 000$ ce mois-ci, comparativement au 330 000$ du mois d'octobre. Il reste près de 300 000$ dans leurs coffres, a rapporté le New York Times.
Le film montre plusieurs scènes de brutalité policière, certaines difficiles à regarder. Breslin a été victime comme d'autres du fameux «blackout» policier la nuit où le parc a été vidé par le NYPD. «Deux de mes cameramen se sont fait expulser de la zone, il n'y avait plus d'accès», raconte-t-il.
«Je ne suis pas fier de ce que j'ai vu. Oui, il y avait quelques agitateurs, mais le mouvement est toujours demeuré pacifique. Dans certains cas, la police n'a pas respecté nos droits fondamentaux. C'est une triste nouvelle pour la liberté de presse». Surtout dans une ville comme New York, où elle est née.
Des centaines de militants anticapitalistes ont manifesté mardi devant le Congrès à Washington pour dénoncer la «corruption» politique, au jour de la reprise des travaux parlementaires, a constaté l'AFP.
Les manifestants venus de tous les États-Unis, qui entendaient mener une «journée d'action contre une institution politique corrompue», ont occupé toute la journée la grande pelouse détrempée par la pluie devant le Capitole, où siègent les deux chambres du Congrès, gardé par des dizaines de policiers.
Plusieurs centaines d'entre eux sont entrés dans l'après-midi, sans incidents, dans des bâtiments adjacents abritant des bureaux de parlementaires, chantant à l'extérieur ou à l'intérieur leur slogan «Nous sommes les 99%» et tentant en vain la plupart du temps de rencontrer des élus.

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jeudi 5 janvier 2012

Le FMI passe de l'argent et les USA finance le Monde entier, a la manière du Monopoly

Les sommes prêtées par le FMI ont augmenté de plus de 50% en 2011 

 

 

Économie mondiale - Les sommes prêtées par le FMI ont augmenté de plus de 50% en 2011
Le FMI a aujourd'hui des accords de prêt avec 52 États membres, soit plus d'un quart d'entre eux. 
© Archives/AFP photo

WASHINGTON - Le Fonds monétaire international a accru de plus de 50% en 2011 l'encours des prêts consentis à ses États membres, selon des chiffres publiés par l'institution mercredi.
Au 30 décembre, les sommes prêtés par le FMI à ses États membres se montaient à 142,2 milliards de dollars. Calculée en unités de compte du Fonds, les Droits de tirage spéciaux (DTS), la hausse est de 53%.
Ce total ne cesse gonfler: situé en 2007 sous 15 milliards de dollars, il a bondi en 2008 de 119%, en 2009 de 96% et en 2010 de 43%.
Le FMI a aujourd'hui des accords de prêt avec 52 États membres, soit plus d'un quart d'entre eux. Mais quatre membres de l'Union européenne, la Grèce, l'Irlande, le Portugal et la Roumanie, concentrent 55% des crédits qui seront à rembourser à l'organisation de Washington.
Le prêt à la Grèce est devenu en 2011 le plus grand jamais versé par le FMI, avec 20,3 milliards d'euros, dépassant en DTS les montants reçus par le Brésil en 2002-2003.
Mais le plus grand prêt accordé par le FMI reste celui au Mexique, une ligne de crédit dont le pays dispose depuis avril 2009 et qui se monte aujourd'hui à 73 milliards de dollars. Le pays ne s'en est pas servi jusqu'ici et ne compte pas le faire.
En 2011, le FMI a par ailleurs nettement augmenté ses ressources prêtables, grâce à l'entrée en vigueur des «Nouveaux accords d'emprunts (NAE) étendus», un réservoir alimenté par les prêts de 39 États membres.
Les ressources destinées aux pays à revenus moyens et élevés («compte des ressources générales») étaient au 30 décembre de 609 milliards de dollars, laissant au FMI la capacité d'engager encore 386 milliards de dollars pour ses États membres.

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samedi 31 décembre 2011

La génération de la "gratification instantanée"




Nous sommes en 1972, en Californie. Des chercheurs offrent des guimauves à des enfants de 4 ans qu’ils invitent dans une pièce, un à la fois. « Voici une guimauve, dit le chercheur. Tu peux la manger. Mais je vais revenir dans cinq minutes. Si tu n’as toujours pas mangé la guimauve, je vais t’en donner une autre. C’est ton choix. Tu la manges ou tu la gardes ». Les scientifiques ont ensuite suivi le parcours de ces enfants sur plusieurs années. Leur trouvaille : les enfants qui ont gardé la guimauve sont plus confiants. Ils ont plus d’amis, de meilleurs résultats scolaires et de meilleurs emplois.
Cette simple expérience pourrait expliquer, beaucoup mieux que les théories politiques ou les débats gauche-droite, plusieurs problèmes qui nous affligent en cette fin 2011.
Des accrocs
Geoffrey Colvin, du magazine Fortune, racontait cette histoire en 2004. Et son constat est encore plus vrai aujourd’hui : nous sommes devenus un peuple incapable de résister à la guimauve. Accrocs à la « gratification instantanée ». Nous voulons jouir tout de suite, et reporter le coût à plus tard. Achetez en un clic de souris. Sortez du magasin avec un spa, payez en 112 versements. Nouvelle instantanée, message instantané, nouilles instantanées. Y a qu’à l’urgence qu’on attend plus longtemps qu’avant…
Les Américains achetaient — et le font encore — des maisons à 500 000 $ sans mise de fonds. On ne fait guère mieux ici. Le crédit est devenu un mode de vie. Le taux d’endettement des Canadiens sur leur revenu atteint aujourd’hui 153 %. C’est près du double par rapport aux années 1980! Et de moins en moins de gens épargnent pour leur retraite — un concept de plus en plus abstrait.
Nos gouvernements font pareil. Depuis 40 ans ils dépensent plus qu’ils ne gagnent. On peut blâmer les groupes d’intérêt égoïstes et les politiciens qui achètent des votes. Reste que les électeurs sont en partie complices. Serait-ce parce qu’eux-mêmes désirent leur gratification instantanée? Et reporter la facture à plus tard? Comment diable nos élus peuvent-ils viser des buts et construire des politiques à long terme dans ces conditions?
Même notre santé y passe. J’écoutais docteur Richard Béliveau parler l’autre jour à la télé. Si la majorité des Québécois observait quelques règles simples comme ne pas fumer, faire de l’exercice, manger des légumes et éviter la malbouffe, disait-il, on viderait les hôpitaux! On réglerait du coup les problèmes budgétaires. Mais seule une infime partie de la population applique ses règles. Pourquoi? Parce que les gens veulent du plaisir immédiat, expliquait M. Béliveau. Ne leur parlez pas des bénéfices dans 20-30 ans de manger une carotte aujourd’hui. Ils veulent engouffrer une poutine, maintenant!
Dans le frigo!
C’est pour ça que des gens insistent pour que le budget de la santé inclut un volet « prévention » plus gros. Pour ça qu’une loi anti-déficit — une vraie, avec des dents — est plus que jamais nécessaire pour empêcher nos politiciens d’hypothéquer l’avenir de nos enfants. Pour ça que des idées comme le REER obligatoire font surface. C’est pour nous protéger de nous-mêmes. Et de notre dépendance à la gratification instantanée. Parce que nous avons perdu la volonté de sacrifier le plaisir immédiat au profit de celui de demain. Parce que de plus en plus, demain n’existe pas.
Mais détrompez-vous : ceci est une chronique positive. Car si ce raisonnement tient la route, ça veut dire que ce n’est ni la faute au « système », aux politiciens ou à une quelconque force extérieure. C’est nous qui façonnons le système, à notre image. Nous détenons le pouvoir, chacun de nous, de faire dévier le cours des choses. (Oui, c’est cliché. Et naïf. Mais bon, c’est ma chronique de fin d’année…)
On peut remettre sa guimauve dans le réfrigérateur. Parce qu’on n’a pas vraiment faim, dans le fond. Et collectivement, ça peut faire toute une différence.




REF.:

David Descôteaux

lundi 5 décembre 2011

L'ONU prévoient une croissance économique en 2012 à 1,5% aux États-Unis, 0,7% en Europe et 2,0% au Japon,et de 9% en Chine

Selon l'ONU - Menace de tempête financière et de ralentissement mondial
Les économies développées sont au bord d'un ralentissement en raison de la crise de la dette. 
© Archives/AFP photo
Selon l'ONU

Menace de tempête financière et de ralentissement mondial

NEW YORK - Les économies développées sont au bord d'un ralentissement en raison de la crise de la dette, d'un secteur bancaire fragile, d'une demande faible et d'une paralysie politique, souligne jeudi l'ONU dans ses dernières prévisions économiques pour 2012.
«Toutes ces faiblesses sont déjà présentes, mais si l'un de ces facteurs empirait, il pourrait déclencher un cercle vicieux conduisant à de graves problèmes financiers et un ralentissement économique», indique ce rapport.
«Les pays en développement et les économies en transition devraient continuer de soutenir l'économie mondiale» mais celle-ci ne devrait croître que de 2,6% en 2012, contre 2,8% en 2011 et 4,0% en 2010, précise l'ONU.
Ces pays demeurent en effet vulnérables et exposés aux conséquences des conditions économiques des pays développés, raison pour laquelle leur croissance économique «a déjà commencé à ralentir notablement», relève ce rapport intitulé Situation économique mondiale et perspectives en 2012.
Les économistes de l'ONU prévoient une croissance limitée en 2012 à 1,5% aux États-Unis, 0,7% en Europe et 2,0% au Japon. Elle serait de 5,6% pour les pays en développement.
«Même avec le scénario optimiste prévoyant que la crise de la dette pourra être contenue à un petit nombre de pays, la croissance devrait être marginalement positive dans la zone euro en 2012, les plus grandes économies régionales comme l'Allemagne et la France se trouvant dangereusement proches d'un nouveau ralentissement», souligne le rapport.
La croissance en Chine devrait ralentir mais demeurer «robuste», à moins de 9% pour la période 2012-2013 après 9,3% en 2011 tandis que celle de l'Inde devrait croître entre 7,7 et 7,9% en 2012 et 2013 comparé à 8,5% en 2010.
Les économistes de l'ONU appellent les gouvernements des pays développés «à ne pas s'embarquer prématurément dans des politiques d'austérité fiscale compte tenu de la nature encore fragile de la reprise et de la persistance de hauts niveaux de chômage».
Ils recommandent «une coordination internationale plus forte pour des mesures supplémentaires de stimulation».

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Le droit de polluer et de subventionner nos PME émergentes ?

C'est ce que nos gouvernements et le droits d'émissions distribués gratuitement feront a long terme pour développer le Plan Nord ,tout comme le feront aussi les autres grandes puissances Mondiale avec le système de la Bourse du Carbone!$!
Les jeux sont faits,en laissant croire au peuple que l'ont protège l'environnement ! 
Nos glaciers vont fondre a la même vitesse que nos richesses,dans les 2 sens du mot !


Industrie | Pollution - Un plafond troué
Un certain nombre de compagnies minières inscrites au Plan Nord devront utiliser des quantités phénoménales d’hydrocarbures pour exploiter leurs mines. 
© Agence QMI

Le gouvernement Charest permettra aux grands pollueurs industriels de dépasser les plafonds d'émissions de gaz à effet de serre qu'il s'apprête à imposer à partir de 2012.
Québec veut ainsi éviter que des projets de développement économique, notamment ceux reliés au Plan Nord, ne soient freinés ou compromis par la politique de plafonnement des émissions de GES.
Ces permis de polluer au-delà des limites prendront la forme d'allocations de crédits carbone que remettra gratuitement le gouvernement aux entreprises qui veulent investir ou qui ont investi dans le passé soit pour réduire leurs émissions de GES, pour augmenter leur production ou pour ouvrir de nouvelles installations comme dans le cas des compagnies minières dans le Nord-du-Québec.
«Dans le but d'atténuer les impacts sur la compétitivité des entreprises québécoises, les émetteurs du secteur industriel pourraient bénéficier d'une aide annuelle sous for me de droits d'émissions distribués gratuitement», confirme le ministère de l'Environnement sur une note explicative.
«C'est ce sur quoi on travaille. Chaque industrie est différente, ça touche une centaine d'industries, c'est parmi les grands émetteurs (de GES)», convient le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), Pierre Arcand. Ces dispositions seront contenues dans le Règlement sur la déclaration obligatoire de certaines émissions de contaminants dans l'atmosphère qui sera adopté d'ici la fin de l'année 2011.
Protéger le Plan Nord
Cette intention réjouit le Conseil patronal de l'environnement du Québec (CPEQ). «Notre préoccupation est de nous assurer, quand les projets d'investissement vont démarrer dans le Plan Nord, qu'on ait assez d'allocations pour que ça ne s'ajoute pas aux émissions de GES», confie Hélène Lauzon, présidente du CPEQ.
Il reste à savoir combien de crédits carbone le gouvernement réserve à ces entreprises. Parce qu'en principe, les quelque 117 entreprises touchées par ces nouvelles mesures auront deux choix pour s'y conformer: ne pas dépasser les limites d'émissions de GES imposées par règlement ou acheter des crédits sur la bourse du carbone.
Québec a donc accédé aux demandes du CPEQ de trouver le moyen de préserver la compétitivité des entreprises. «Ce dont on veut être sûr, c'est que le gouvernement a prévu (...) un fonds de (crédits carbone) pour ne pas empêcher nos projets d'investissement sous prétexte qu'on n'aura pas atteint nos quotas d'émission de CO2 (...) Il ne faudrait pas que les plafonds d'émissions de GES empêchent les nouveaux projets», demande Mme Lauzon.
Un lobbyiste
Au nom de ses 220 entreprises membres, le CPEQ exerce un lobby actif auprès du MDDEP. La présidente est investie de 15 mandats inscrits au registre des lobbyistes, dont au moins deux touchent le programme de plafonnement des GES.
12 mois pour s'entraîner

Les 117 entreprises visées par le plafond d'émissions de GES auront un an pour «s'exercer» à ne pas dépasser les limites.
Québec a accepté de retarder d'un an l'application intégrale de son plan de plafonnement des émissions de gaz à effet de serre. L'année 2012 servira donc de transition pour les entreprises visées par la réglementation à être adoptée d'ici à la fin de l'année, confirme le MDDEP.
Les entreprises sauront dès le 1er janvier à quelles limites d'émissions de GES elles seront soumises. Elles disposeront de 12 mois pour prendre les moyens de les respecter en achetant des droits d'émissions de GES (crédits carbone) ou en modifiant leurs procédés de production pour réduire leurs émissions. Québec offrira un certain nombre de crédits carbone gratuitement.
Enchères
Ces entreprises «pourront s'enregistrer au système, participer à des ventes aux enchères pilotes, acheter et vendre des droits d'émissions de GES sur le marché», écrit le MDDEP dans une note explicative.
«On va s'exercer en 2012, ce sera comme un projet pilote», convient la présidente du Conseil patronal de l'environnement du Québec (CPEQ), Hélène Lauzon. Le CPEQ avait demandé au gouvernement l'an dernier d'accorder plus de temps à ses membres. L'obligation de respecter les cibles de réduction d'émissions de GES ne s'appliquera qu'à partir du 1er janvier 2013.

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Une économie fondée sur l'échange de services et les communautés formées en ligne

«Révolution de la propriété» - Des start-up offrent un nouveau modèle de consommation
 
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Des start-up offrent un nouveau modèle de consommation «Si j'étais une banque, je m'inquiéterais sérieusement»!

SAN FRANCISCO - Parallèlement aux critiques du modèle capitaliste formulées par les manifestants des mouvements Occupy Wall Street, une nouvelle génération de jeunes pousses (start-up) s'emploie à promouvoir une économie fondée sur l'échange de services et les communautés formées en ligne.
Il s'agit de jeunes sociétés internet s'adressant à ceux qui préfèrent se prêter des voitures plutôt que de les posséder, séjourner dans une chambre familiale désertée plutôt que dans des hôtels ou lever des fonds auprès d'amis plutôt qu'auprès des banques.
«Nous sommes au coeur d'une révolution de la propriété», affirme Rachel Botsman, auteur du livre What's Mine is Yours («Ce qui est à moi est à toi») qui illustre le basculement vers un modèle de «consommation en collaboration».
«Nous ne voulons pas de DVD, nous voulons de la musique», ajoute Mme Botsman. «Nous ne voulons pas de voiture, nous voulons aller d'un point A à un point B. C'est l'avènement d'une génération qui a un rapport très différent à la propriété», affirme-t-elle.
De jeunes pousses comme Zimride, TaskRabbit ou Airbnb capitalisent sur cette tendance en fournissant des services permettant respectivement de partager des trajets en voiture, des tâches ménagères ou des chambres vides.
«La technologie a fini par arriver à imiter les comportements humains et à développer des liens de confiance», assure la fondatrice de TaskRabbit Leah Busque.
Dans le climat actuel, marqué par la défiance envers les grandes entreprises et les difficultés économiques qui poussent à rentabiliser tout ce qu'on a, un siège de voiture, un lit ou du temps libre, «ces sociétés fondées sur la collaboration sont en plein essor», ajoute-t-elle.
Airbnb a récemment été valorisé à un milliard de dollars, selon des médias. TaskRabbit a revendiqué la création de 2 000 emplois ces six derniers mois et 4 millions de dollars d'activité par mois.
L'idée de Zimride, qui a bénéficié d'un investissement de 250 000 dollars du réseau social Facebook en 2008, un an après son lancement, remonte à un voyage au Zimbabwe de son cofondateur Logan Green: il s'était alors aperçu que les gens faisaient des trajets ensemble dans des monospaces bien plus efficacement qu'avec les réseaux de transports en commun aux États-Unis.
Avec ses amis John Zimmer et Matt Van Horen, il a alors lancé un service combinant des aspects d'un réseau social en ligne avec ceux d'un service de covoiturage.
Aujourd'hui Zimride est présent dans 120 universités et entreprises aux États-Unis, et s'est lancé il y a quelques semaines sur quelques trajets longue distance en Californie pour relier San Francisco à Los Angeles ou Tahoe.
«Le sentiment de liberté et d'individualisme évolue», selon M. Zimmer. «Dans le temps, une voiture c'était la liberté. Mais notre génération ne s'identifie pas beaucoup à cette idée».
Selon lui, «Facebook et un téléphone portable sont des sources de liberté et d'identité, la voiture ne compte pas tellement».
À la base de ces services, des communautés en ligne permettent aux internautes de se construire des réputations et des historiques qui leur permettent d'accepter de partager un appartement, une voiture, voire de l'argent avec des gens qui leur sont totalement inconnus dans la vraie vie.
«D'anciennes pratiques comme le partage, la location, le troc sont revisitées de façon moderne», analyste Mme Botsman, «les gens se rendent compte qu'ils ont le pouvoir de réinventer le marché».
La défiance qu'inspirent les banques a aussi conduit à la prolifération de services en ligne permettant aux gens de se prêter de l'argent à des taux négociés, un phénomène baptisé «prêt communautaire».
«Au Royaume-Uni, le prêt communautaire représente 10% du marché des prêts personnels», assure Mme Botsman. «Si j'étais une banque, je m'inquiéterais sérieusement».

REF.:

Quand L'Ordre Mondiale fait place a l'Ordre Humaine

 
 
Quand la Télé vous emmerde ,et que vous vous rendez compte que vous redevenez un humain lorsque vous rentrez ,a la maison;alors la,vous avez été un robot pendant toute votre journée, a votre travail !
La théorie de la Matrice est encore d'actualité,car elle sera votre échappatoire face a la machine du système économique mondiale qui vous étouffera très prochainement,par la mise en faillite de la Chine,L'Asie,du FMI ,et de certains pays Européen,car les Banques ne feront plus qu'une,lorsque la Bourse sera obsolette,et tout ça par l'anéantissement de votre Égo !
 Si jamais,la Paix devient un instrument économique ,vous êtes un robot,ou un zombie de la société,comme tout vos prédécesseurs!C'est ce qui arrive quand l'économie devient occulté par une poignée de profiteurs !

La solution ?
Tout le mode le saient ,mais personne le fait ?
L'abolition de l'argent et du système monétaire !

REF.: Google,