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samedi 24 février 2024

CE QU'EST L'ÂME

 

Je voulais désormais développer ma conscience spirituelle, et pour ce faire, j'avais besoin de faire des prises de conscience. Je savais que c'étaient ces prises de conscience qui allaient transformer une information inconsciente en une révélation dans mon esprit, révélation qui pourrait ensuite prendre forme dans la matière. Je comprenais qu'une prise de conscience était l'élément déclencheur dans le processus d'élévation vers le SOl.


C'est un atout considérable pour évoluer, reformater en partie notre système de croyances, et diminuer l'impact que ces croyances ont sur nous. La prise de conscience est donc essentielle à notre évolution en tant qu'être de conscience, en tant qu'âme. Si nous conscientisons ce que nous tentons de cacher (souvent le moi blessé) ou de prouver, pour aller vers plus d'authenticité, nous grandissons en conscience. Au contraire, si nous continuons à occulter ces informations, nous nous mentons à nous-mêmes et nous stagnons.

En d'autres termes, avoir une prise de conscience permet de transmuter les informations inconscientes qui nous influencent à notre insu, et d'intégrer de nouvelles énergies sur le plan cellulaire (cela facilite la digestion cellulaire). Ainsi, nous élevons nos vibrations, nous quittons les énergies du plan causal pour nous relier aux plans de conscience supérieure.



CE QU'EST L'ÂME:

L'âme est l'essence même de notre personne. C'est l'essence « vie » que nous portons, une étincelle divine, un concentré d'énergie pure qui permet de réveiller la vie dans notre corps physique, puis de l'alimenter. Elle porte en elle le souvenir de notre création. Elle permet la manifestation du Divin à travers nous, lorsqu'il s'agit notamment de créer dans la matière. L'âme est l'essence même et le souvenir de la Source, de ce noyau énergétique avec lequel toute création est en lien.



CE QUE VEUT L'ÂME


Contrairement à l'ego qui a des besoins, comme nous venons de le voir, l'âme, elle, a des Volontés. Le besoin naît d'un manque qui doit être comblé. La Volonté, au contraire, ne se manifeste qu'à travers ce qui est déjà présent.

En d'autres termes, alors que l'ego cherche à pallier les manques qu'il a l'illusion d'avoir, l'âme ne demande qu'à exprimer ce qu'elle est, dans sa vibration originelle. Il ne tient qu'à nous d'irradier cette essence profonde de notre Être vers l'extérieur.

Pour que cette expression soit possible, il est nécessaire que l'âme réveille en elle les mêmes vibrations que celles du cœur atmique* dont elle est issue (le cœur atmique est l'énergie du TOUT, dans lequel tout est.

UN). Ceci est la Volonté fondamentale de l'âme: être en lien avec sa source d'émission, être connectée à cette source en fusion qu'est le cœur atmique, dont elle a été extraite, et à partir de laquelle elle a été créée.

Pour moi, l'accomplissement devrait répondre non à un besoin de l'ego, mais à une Volonté de l'âme. En d'autres termes, s'accomplir revient à manifester ce pour quoi nous sommes nés : réaliser et manifester qui nous sommes vraiment. Autrement dit, entreprendre des actions qui créent du lien, qui révèlent notre foi, qui génère plus d'harmonie et qui permettent l'élévation et le déploiement des uns et des autres.


 EXPRIMER NOTRE ÂME

 

J'ai très vite compris que, pour exprimer l'énergie de notre âme, il suffit d'être en contact avec notre cœur, d'entrer en résonance avec l'énergie d'amour présente en lui, tout en étant en lien avec notre conscience* spirituelle et supérieure. 

Lorsque nous ressentons un sentiment de séparation (intérieure ou extérieure) dans nos vies, lorsque nous doutons, lorsque nous avons peur, lorsque nous sommes en conflit ou en combat (intérieur ou extérieur), lorsque nous subissons des faits et des situations, lorsque nous nous sentons restreints ou bloqués, nous sommes en présence de notre inconscient et de notre ego.


Finalement, j'avais ma réponse.

Peut-être ne devions-nous rien faire sinon grandir en conscience et suivre notre plan d'incarnation, notre chemin de vie ? Il nous fallait tout de même rester conscients de la raison pour laquelle nous étions sur Terre, de l'énergie divine en nous, et rester ouverts à toute possibilité d'évolution au gré des évènements. 









RÉF.: Malory Malmasson, L‘art et la manière d’être soi.( extrait).

vendredi 23 février 2024

La couleur de la vie ?

 La couleur de la vie ?

Le monde est vert, faut espérer ! Mais la couleur est visible en diffraction de ce quelle n'est pas, en ces 7 rayons; Elle est complète et Réel que lorsqu'elle est entière et Blanche ! Dans toute sa transparence, elle nous éblouit et on s'y reconnaît comme si c'était notre source divine.



Dialogue: 


Sariette Espèrmoi:

Bravo! JE découvre qu'il y a d'autre couleur que le vert , dans le fond et qu'on peut mettre chaque fois que l'on est Vrai!; Alerte Moi, si je vois en noir et blanc, la Vie est vraiment pleine de Beauté !



T30: Vrai pour l'observateur observable et faux pour l'observé ; alors le Réel se vit, mais n'est pas observable !

 

Sol-Aire :

Dans la communication engagée, Les couleurs intrinsèques de chaque participant contribuent à l'ascension naturelle dans le vortex cosmique, Quelle joie!!



RÉF. : T30, ici et là dans le web,

Déceler l'égo et prendre de la hauteur :

 Déceler l'égo et prendre de la hauteur :

EXERCICE

N°3



Selon Marci Shimoff, nous avons soixante mille pensées par jour, dont 90% sont d'origine inconsciente.




Lorsque l'ego est touché, beaucoup se laissent submerger par la situation. Leurs émotions sont exacerbées, leurs pensées se déchaînent, leurs cœurs partent en vrille. Ils réagissent intensément, parfois même avec virulence. Cet exercice aide à prendre du recul et de la hauteur par rapport aux situations vécues.

En prenant l'habitude de ne pas être dans la réaction, mais d'adopter une posture de témoin par rapport à ce que je vis, je peux observer avec sagesse la situation dans laquelle je suis impliquée.

Cela me permet d'en comprendre les tenants et les aboutissants, de cerner ce qui a provoqué cette situation afin de grandir en conscience.

Quand dois-je pratiquer cet exercice ? À tout moment, dans le but de mieux me connaître et de réguler mon ego dès que l'occasion se présente.

Recommandation : il peut être judicieux de tenir un petit journal de bord de ses réactions afin d'en garder une trace écrite et de permettre l'identification de ses « mini moi ».


Premièrement - Observer et comprendre mes réactions

J'observe mes réactions.


Il convient de noter la moindre de mes réactions émotionnelles, mentales et physiques (qui ne sont en fait que l'expression de l'ego), notamment lorsque je me sens titillé, agressé, piqué au vif.

C'est en m'observant que je pourrais mettre le doigt sur les « mini moi » que j'ai besoin de réguler.

Je prends soin de noter intérieurement, de manière spontanée, toutes les fois où je ne suis pas authentique, toutes les fois où je joue un rôle avec excès. Puis je me pose la question suivante :

« Qu'est-ce que j'essaie de me prouver ou de prouver aux autres ? Et pourquoi ? »

Je vais ainsi cerner quels genres de situations réveillent en moi les moi sauveurs et/ou protecteurs.

Il sera ensuite judicieux de me demander : « Quelles parties de moi ont été blessées pour que je réagisse ainsi ? »

Puis, de me poser la question suivante : « Qu'est-ce que j'essaie de pallier en réagissant de la sorte ? » (Par exemple, mon manque  de...)


Rappel: Les « mini moi » sont dans la réaction, car ils activent leurs mécanismes de sauvetage ou de protection afin d'éviter qu'une blessure ne (re)fasse sur-face. Pourtant, c'est parce qu'une situation ou une parole nous blesse que nous réagissons instinctivement. La parade nous évite de ressentir la douleur de la blessure, mais elle existe bel et bien d'un point de vue énergétique.

Je prends le temps de dresser une liste des situations passées où j'ai eu une ou des réactions virulentes. Puis, je me pose à nouveau toutes les questions précédentes.



Deuxièmement - Prendre de la hauteur grâce à la méditation d'élévation

Dès qu'une réaction (émotionnelle, physique ou mentale) survient, je fais une méditation associée à une visualisation. Cela me permet de me détacher de la situation que je suis en train de vivre.

  • Visualisation : Je prends de la hauteur en m'élevant vers les nuages, je regagne le ciel, emporté par une montgolfière.



  • Visualisation : Une miniature de moi-même se dirige dans mon cœur. J'écoute ce qu'elle a à me dire. J'attends que son énergie m'envahisse totalement. Lorsque c'est fini, j'observe mon amplification. Je grandis étape par étape, centimètre par centimètre. Ma tête regagne le ciel. Depuis cet espace divin, j'observe ma condition terrestre ou bien la situation en cours, passée ou à venir, etc.

    J'étais stupéfaite de voir à quel

    point l'ego était présent dans nos vies, beaucoup plus que je ne le pensais, sous des formes que je n'avais pas imaginées. Il ne se cachait pas uniquement sous les traits d'un personnage mégalomaniaque, mais se parait aussi de costumes plus subtils.

    Je tombais des nues. Il était à mes yeux l'énergie que je redoutais le plus sur Terre. Je l'attendais sous des aspects flagrants et horribles. Or, il se camouflait comme un caméléon chez chacun de nous. Il prenait différentes apparences, différentes formes, et se dissimulait ainsi en passant par le filtre de l'inconscient. C'était un fourbe, un rusé ! J'avais envie* de le traquer, de le débusquer chez moi et chez chacun de mes patients.

    Je voulais le cerner et pourquoi pas l'exterminer ! Je nourrissais une énorme antipathie à son égard. Même s'il avait l'air utile, il me paraissait horripilant ! J'y étais devenue allergique. Je jouai les détectives et je le trouvai chez tous ceux que j'ai croisés. Mon dégoût envers lui s'est peu à peu apaisé, car derrière chaque masque, je sentais la ou les blessures qui l'avaient généré. Cela me peinait de voir combien il déformait notre identité profonde, mais je me rendais compte que grâce aux masques qu'il nous imposait, il nous protégeait de beaucoup de souffrance, inhérente à chacun de nous. 


    Pour faire simple, je me demande si mon action est née de ma Volonté d'âme, de l'élan et des aspirations de mon cœur et de la vision de mon esprit, ou si, au contraire, mon ego en a été l'inspirateur et le déclencheur.


    À travers les cas qui se présentaient à moi, je recensai les moi protecteurs et sauveurs standards. Ce sont les moi protecteurs et sauveurs inhérents à chacun d'entre nous. Ces moi représentent des polarités * extrêmes. Ils ont été activés à la suite de l'apparition ou la réapparition d'une blessure d'un ou plusieurs moi blesse.



    La notion de polarité est très importante lorsque l'on parle d'inconscient.

    L'inconscient fait lui-même partie d'un cercle de polarités « inconscient-conscient ». Nos comportements inconscients touchent ce cercle de polarités d'un bout à l'autre.

    En effet, comme nous l'avons vu, les moi sauveurs et protecteurs nous poussent à flirter avec des extrêmes afin de nous protéger ou de nous sauver. Ces comportements extrêmes nous incitent à vivre des situations de plus en plus pénibles jusqu'à atteindre un point de saturation, comme je le nomme. À ce moment-là, nous nous trouvons dans une impasse et nous retombons généralement dans l'excès inverse. Pourtant, nous touchons ce point de saturation pour nous élever en conscience, pour équilibrer ce trait de notre personnalité, pour corriger notre comportement, et non pour retomber dans l'excès inverse, ce qui est synonyme d'inconscience.


    En observant nos comportements démesurés, nous pouvons mettre le doigt sur l'influence de notre inconscient (de notre ego) sur notre personnalité. Ces extrêmes (polarités) sont des signes de l'inconscience en nous.

    Ils doivent être transmutés.


    Je sentais que ma sagesse m'appelait. Je devais pleinement accepter la présence de l'ego si je voulais parvenir à le réguler un tant soit peu, d'une manière ou d'une autre. Je sentais qu'il existait un moyen pacifique pour parvenir à le réguler, mais cela m'échappait encore. Je savais par contre, au fond de moi, qu'un jour cela finirait par être clair pour moi.

    À partir de ce moment-là, je cessai de vouloir lutter contre l'ego. J'appris à faire avec lui. J'abandonnai l'idée de vouloir l'exterminer. J'adoptai l'idée de le canaliser, de le transcender.                                        

     

    RÉF.:  Malory Malmasson,L'Art et la manière d'être soi. 



lundi 19 février 2024

La femme qui vit son Féminin sacré:

La femme qui vit son Féminin sacré: 


 Par: Juste une Messagère

Lorsque vous rencontrez une femme qui vit son

Féminin sacré, elle n'est pas là pour faire semblant dans la relation. Le partenaire qui lui est destiné sera révélé à son Masculin sacré, il ne peut en être autrement. Elle va élever la fréquence du partenaire naturellement, parce que cela est sa nature.

Si l'homme n'est pas prêt à recevoir cette énergie unifiée, il va se produire des déstabilisations à répétition chez ce partenaire qui refuse de voir cet amour. Le refus de l'abandon total en l'autre signe un comportement instable, avec des périodes d'extase ou de félicité brèves comme des périodes de douleurs profondes non résolues.

On pourra assister à la révélation des colères, des rancoeurs, de l'orgueil, de la haine, de phobies, de croyances de toutes sortes...

Le Féminin sacré révèle les moindres ombres. Elles sont vues et éclairées par la Présence vibrale et aimante de ce Féminin sacré. Elles ne peuvent pas être dissoutes tant que le partenaire nie cette autre partie de lui-même.

Il n'existe aucun attachement pour le Féminin sacré.

Le partenaire, c'est elle. Il n'existe pas de séparation.

Ce que l'autre est incapable de concevoir si sa relation est basée sur la séduction et le contrôle.

L'amour, la dévotion du Féminin sacré est totale. Il est don et il se donne corps-âme-esprit à l'autre, sans condition.

L'ego va le prendre pour une faiblesse, alors qu'il s'agit de l'amour le plus pur qui soit.

Ainsi, un homme qui prétend ne pas vous aimer, vibre dans les corps inférieures de la conscience. Il s'attache au Féminin, mais ne l'honore pas.

Il est donc de votre devoir mesdames de mettre fin à ce genre de relation. Cela ne signifie pas que vous devez rompre tout contact avec ce partenaire aimé, simplement lui indiquer que vous aspirez à l'Unité, pas aux relations fausses.

L'Amour est Unité. Il est douceur et bienveillance que le Féminin sacré manifeste naturellement.



Par: Auteur Anonyme

Page : Juste une Messagère https://www.facebook.com/profile.php?

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samedi 17 février 2024

 Comment gagner l'amour d'un homme ?

 Comment gagner l'amour d'un homme ?

J’ai la recette toute prête :


être mystérieuse, ne jamais lui répondre, ou une fois sur trois, pour qu’il continue à s’accrocher à vous.

ne jamais, jamais faire le premier pas.

ne répondre que de manière floue, laisser certaines de ses questions sans réponse.

parler très peu de soi, lui poser beaucoup de questions le concernant pour mieux connaître ses goûts, et ensuite le ferrer.

lui faire comprendre que vous êtes ultra courtisée, pour titiller sa fibre mâle de compétiteur.

rire bêtement à ses blagues, surtout les moins drôles, mais pas toutes, pour le désarçonner.

le flatter subtilement en lui distillant quelques défauts, savamment choisis, pour ne pas trop le renforcer dans son égo.

passer du chaud au froid constamment, qu’il ne vous comprenne jamais en pensant que c’est sûrement sa faute.

Voilà, là vous tenez un petit traité de manipulatrice affective.


Mais est-ce que vous le souhaitez réellement ?


Faire semblant d’être une autre pour activer des mécanismes de dépendance affective, parce que je vais vous donner un scoop :


On ne fait pas tomber un homme amoureux.


C’est lui qui tombe en amour. Ou pas.


Et certainement pas en biaisant ses comportements pour emporter la donne. Quel intérêt y trouveriez-vous?


« Ça y est, je l’ai gagné ? »


Vous présupposez, apparemment, que tous les hommes sont les mêmes et tombent amoureux pareillement.


Les ficelles que j’ai évoquées ci-dessus étaient délibérément caricaturales. Un homme pourra marcher au chaud-froid, un autre haïra cela et vous rejettera dès qu’il comprendra la manœuvre.


Je vous conseille plutôt d’agir sans machination ni intrigue, soit faire le premier pas s’il vous attire, vous montrer authentique et sincère, rire à ses blagues quand elles sont drôles, ne jamais rentrer dans les manœuvres de séduction à la petite semaine, du type chaud-froid.


S’il ne tombe pas amoureux, alors que vous oui, au moins vous serez fixée et pourrez avancer.


S’il tombe amoureux, ce sera de vous, et non d’une pâle et fausse copie de vous-même.


REF.: https://fr.quora.com

vendredi 16 février 2024

Tout le monde ment : Surtout les illuminati, car la pensée vient d'ailleurs, d'ailleurs !

 Tout le monde ment : Surtout les illuminati, car la pensée vient d'ailleurs, d'ailleurs !

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Comment savoir si quelqu’un ment,un illuminati ment,?....... selon les experts,....un illuminati peut backlinké ton blog pour dévier le traffic dans son blog pour s'appercevoir qu'il est testé par l'esprit , juste au-dessus de son plafond surmental !!!Allo Houzzston,ici la tère !

Par: Tina DonvitoTina Donvito

Mis à jour: Nov. 01, 2023

Le langage corporel, les expressions faciales et les habitudes d’élocution peuvent vous aider à détecter la malhonnêteté. Voici comment savoir si quelqu’un ment, selon des experts du mensonge.


Comment savoir si quelqu’un ment: Pinocchio.

MAYRA PEREZ DIAZ/GETTY IMAGES


Comment savoir si quelqu’un ment? Contrairement à ce que laissent présumer certaines émissions de télévision comme Poker Face ou d’innombrables séries policières, les gens ont généralement beaucoup de difficulté à remarquer lorsqu’une personne ment. Des travaux de recherches ont démenti plusieurs mythes populaires à propos du langage corporel, mais certaines stratégies basées sur des faits permettent d’identifier les mensonges.


En observant les expressions faciales, l’attitude, les réactions et les façons de parler, on peut devenir plus habile à démasquer un mensonge. «Il n’y a pas un signal précis qui permet d’identifier lorsqu’une personne ment, explique l’autrice de Diary of a Human Lie Detector: Facial Expressions in Love, Lust and Lies, Annie Särnblad. Par contre, analyser les micro-expressions ー expressions faciales brèves et involontaires déclenchées par une émotion ー peuvent vous aider lorsque quelqu’un est trompeur.»


Le vocabulaire employé par une personne est un autre élément qui peut être analysé pour déterminer si elle dit la vérité ou non. «Bien qu’un mot unique ou une phrase ne serait généralement pas révélateur, certains schémas linguistiques peuvent en dire beaucoup sur la nature d’une personne», estime l’auteur de Mindreader et expert en comportement humain ayant œuvré pour le FBI, la NSA, la CIA et le ministère de la Défense des États-Unis, David J. Lieberman.


Que ce soit pour identifier un mensonge sur un profil de rencontre en ligne, pour faire davantage confiance à son instinct ou pour éviter de se faire duper, ces stratégies proposées par des experts vous permettront d’analyser le comportement des autres.


Apprenez ensuite ces trucs pour entamer une conversation (et capter l’attention!).


À quelle fréquence les gens mentent-ils?

Selon des recherches datant d’une vingtaine d’années, les gens mentent énormément. En 2002, dans le cadre d’une étude où on a demandé à 121 sujets de paraître «aimables» ou «compétents» lors d’une discussion de 10 minutes, 60% d’entre eux ont menti. Toutefois, des recherches plus récentes ont peint un autre portrait de la situation: la plupart des gens ne mentent pas beaucoup, mais les personnes ayant tendance à induire les autres à l’erreur le font très souvent.


Dans le cadre d’une étude publiée en 2021 dans le journal Communication Monographs, des chercheurs ont examiné 116 366 mensonges dits par 632 participants durant une période de 91 jours consécutifs. Pas moins de 75% des répondants ont avancé ne pas avoir menti plus de deux fois par jour. Ainsi, l’écrasante majorité des mensonges ont été proférés par une poignée de personnes. De plus, presque 90% des contrevérités dites pouvaient être considérées comme de pieux mensonges, comme prétendre aimer un cadeau qu’on vient de recevoir.


Un sondage de YouGov datant de 2017 en est venu à une conclusion semblable en essayant de déterminer à quel point les gens mentaient souvent, peu importe la nature du mensonge. Environ 36% des participants ont dit mentir moins d’une fois par mois, tandis que 21% ont avancé ne jamais mentir.


Évidemment, ces deux études sont basées sur la bonne foi des participants, qui estimaient eux-mêmes la fréquence à laquelle ils mentaient. Ainsi, la précision des résultats dépend de leur perception à l’égard des mensonges et s’ils sont honnêtes envers eux-mêmes.


Connaissez-vous le gaslighting (le ou détournement cognitif)? Voici les signes à surveiller.


Pourquoi est-ce si difficile de déterminer si une personne ment?

Nous tendons à croire que certains signes du langage corporel peuvent révéler à tout coup si quelqu’un est malhonnête. Si une personne a les bras croisés, le regard détourné ou une attitude anxieuse, est-ce une preuve irréfutable qu’elle ment? Eh bien non! L’analyse de la communication non verbale n’est malheureusement pas une science exacte.


En réalité, même certains signaux physiques détectables à l’aide d’un polygraphe, comme des variations du rythme cardiaque ou de la tension artérielle, ne sont pas infaillibles. Pensez-y bien: une personne honnête devant se soumettre à un test polygraphique sera sûrement nerveuse. À l’inverse, un menteur compulsif pourrait être plus habile pour déjouer le polygraphe en contrôlant ses réactions physiques.


Pour une multitude de raisons, M. Lieberman préfère analyser les tendances linguistiques d’un menteur potentiel plutôt que de se fier au polygraphe ou au langage corporel. «Notre choix de mots et de syntaxe peut être très révélateur de notre attitude, de nos valeurs et de nos comportements. Ils peuvent servir d’indicateurs pour déterminer si nous sommes confortables et honnêtes dans une relation et si nous nous sentons en sécurité à travers celle-ci», estime-t-il.


De façon similaire, les micro-expressions faciales subconscientes sont efficaces pour devenir si quelqu’un est honnête. «Quand tu essaies de déterminer si une personne ment, les micro-expressions sont beaucoup plus révélatrices que le langage corporel, simplement parce qu’elles précèdent le raisonnement, poursuit M. Lieberman. Afin d’utiliser ses micro-expressions pour mentir, il faut être en mesure de convaincre son propre cerveau qu’on vit dans une autre réalité. La plupart des gens sont incapables d’y parvenir, puisque cela crée une surcharge cognitive.»


Jetez un coup d’œil à ces 31 comportements toxiques (que l’on croit bons)…


Comment déterminer si quelqu’un ment?

Comment savoir si quelqu’un ment: une infographie.

RD.COM, SÉLECTION.CA, GETTY IMAGES (2)


Même si la confiance est primordiale dans une relation, le comportement d’un ami, d’un partenaire et même d’un enfant peut parfois attirer les doutes. Alors, comment déterminer si quelqu’un dit la vérité? Pour en savoir davantage, nous avons consulté des experts.


Ces derniers ont partagé quelques trucs pour démasquer un menteur, y compris certaines tactiques employées dans la formation d’agents de la paix. Bien qu’il y ait des différences entre la vie de tous les jours et une salle d’interrogation, vous pouvez utiliser ces stratégies pour identifier les mensonges les plus communs. Soyez toutefois avertis: un indice ne permet pas de déterminer automatiquement si quelqu’un ment. Il faut analyser les habitudes comportementales du menteur potentiel et identifier plus qu’un signe alarmant.


Identifier les expressions exagérées

Selon des recherches, les menteurs aguerris ont l’habitude d’utiliser certaines stratégies verbales, comme l’exagération, pour brouiller les pistes.


«Lorsque quelqu’un emploie des expressions exagérées, cela révèle souvent sa volonté de verser dans la désirabilité sociale, enchaîne M. Lieberman, signifiant que cette personne fait tout en son pouvoir pour sembler innocente et aimable. Par exemple, une personne qui se dit “innocente à 100%” ou qui emploie des termes comme “absolument” et “complètement positive” a généralement l’intention de sembler plus sûre qu’elle l’est vraiment. Si je vous demandais si vous aviez déjà volé une banque, vous répondriez probablement “Non”, et non “Je promets que je n’ai pas volé une banque”.»


La réponse la plus directe à une question est souvent la plus honnête.


Identifier une disparité entre les mots et les expressions faciales

Comment savoir si quelqu’un ment: deux cercles affichant des expressions faciales.

KULKANN/GETTY IMAGES


Si les mots sortant de la bouche d’une personne ne semblent pas être en symbiose avec son expression faciale, cela peut signifier qu’elle ment. «On peut parfois observer une disparité entre ce qu’une personne dit et l’intention dans son visage», ajoute Mme Särnblad.


Voici un exemple: imaginez que vous demandez à un employé de s’acquitter d’une tâche de dernière minute. Si celui-ci répond positivement et avec entrain, mais qu’il semble anxieux, il pourrait mentir. Cela pourrait signifier qu’il a trop de pain sur la planche, mais qu’il ne veut pas décevoir son patron.


Penchez-vous sur les détails

Les personnes disant la vérité incluent souvent des détails vérifiables dans leurs histoires, avancent des recherches. En contrepartie, un menteur a tendance à distraire son interlocuteur en le bombardant d’informations superflues. La clé afin de démasquer un menteur est donc de se concentrer sur d’autres détails.


«Une personne qui fait une déclaration trompeuse aura tendance à détourner l’attention sur des détails non pertinents afin d’imiter la richesse et la profondeur naturelles d’une affirmation véridique, insiste M. Lieberman. Elle peut parsemer la conversation de ces faits superflus pour vous distraire de la vérité, un peu comme si elle vous lançait du sable au visage. Cette personne sait que si son histoire est trop floue ou générique, elle semblera moins crédible.»


Ces détails non pertinents ne sont pas nécessairement trompeurs, par contre. En vérité, ils sont souvent véridiques; une des stratégies les plus employées par les menteurs habiles est de rendre leurs histoires simples et faciles à mémoriser.


«Un menteur sait qu’un mensonge est plus facile à raconter s’il est moins complexe, note M. Lieberman. Il tendra à mettre l’accent sur de l’information véridique, mais inutile afin de multiplier les couches de vérité et d’éviter d’inventer trop de détails qui pourraient plus tard le hanter.»


Observer les mouvements des coins de la bouche

Une feuille verte. 

FRANCESCO CARTA FOTOGRAFO/GETTY IMAGES


En plus d’analyser les mots qu’un menteur potentiel emploie, on peut aussi se pencher sur ses réactions corporelles subconscientes. Afin d’identifier une personne qui verse dans le mensonge, penchez-vous sur ses micro-expressions. «Celles-ci sont universelles et présentes sur notre visage, peu importe notre âge, notre socialisation, notre culture ou notre position géographique», indique Mme Särnblad, qui a étudié l’anthropologie.


Cette dernière a baptisé une de ces micro-expressions «Oh Mince!». «On la retrouve lorsque le coin de la bouche d’une personne s’abaisse en direction de son épaule, explique-t-elle. Si vous voyez la micro-expression “Oh Mince!” sur le visage de quelqu’un à qui vous avez demandé d’accomplir une tâche, cela peut indiquer la présence d’un problème ou d’un mensonge.»


Ce truc peut vous permettre d’identifier une tromperie, mais aussi vous servir d’avertissement. Étant donné que votre visage peut trahir vos sentiments, vous auriez peut-être avantage à dire la vérité. Au minimum, engagez-vous à toujours être honnête lors d’une situation semblable.


Découvrez ces 17 signes indiquant que vous êtes la personne toxique dans votre couple!


Observer les tangentes

Les menteurs habiles disent dissimuler leurs mensonges en les accompagnant d’informations véridiques. Ainsi, une bonne façon d’identifier un mensonge est d’observer l’emploi de détails tangentiels au sein d’une histoire qui semble vraie à première vue.


«Lorsqu’une personne offre des détails non sollicités en racontant une histoire, ils devraient être concis et devenir pertinents dans le contexte de celle-ci, explique M. Lieberman. Par exemple, indiquer qu’un voleur «puait à cause de son parfum» est acceptable. Ajouter plusieurs précisions sur son odeur peut toutefois s’avérer problématique et douteux: “Il puait beaucoup. Il portait le genre de parfum qui se vend probablement pour 5$ la bouteille. Je ne sais pas comment certaines personnes peuvent en porter.” Vrai? Peut-être. Pertinent? Absolument pas.»


Noter les réponses lentes

Un sablier avec du sable rose.

SINSEEHO/GETTY IMAGES


Selon des recherches, les menteurs prennent souvent leur temps lorsqu’ils répondent à des questions. «La vitesse prouve qu’une personne n’a pas besoin de temps pour penser à une réponse, insiste Mme Särnblad. Si quelqu’un prend une pause avant de répondre, cela ne signifie pas nécessairement qu’elle va dire un mensonge, mais bien qu’elle s’arrête pour réfléchir à sa réponse.»


Évidemment, plusieurs raisons peuvent pousser une personne à offrir une réponse pondérée. «Par exemple, je prends beaucoup plus de temps pour répondre à quelqu’un qui est particulièrement sensible ou complexe», ajoute-t-elle. Il s’agit simplement d’un signe d’intelligence émotionnelle.


Ceci étant dit, si quelqu’un prend une pause avant de répondre à une question simple et directe, prenez garde.


Noter l’emploi de «projecteurs conversationnels»

Les menteurs tentent souvent d’attirer l’attention en employant certains termes, surnommés «projecteurs conversationnels» par M. Lieberman.


«Qu’ont en commun des expressions comme “croyez-le ou non”, “en réalité”, “en effet”, “essentiellement” et “il s’avère que”? Elles servent toutes de marqueur linguistique pour amplifier ou justifier un récit. On peut tracer un parallèle entre celles-ci et le surlignage ou le soulignement d’une portion d’un texte. Elles ont comme utilité d’accentuer certains mots, ou bien de contredire ce qui est généralement assumé.»


Ces expressions sont utilisées pour attirer l’attention et amplifier l’importance d’un message. En les analysant, vous pourrez trancher plus facilement si quelqu’un ment dans une situation spécifique.


«Remarquablement, elles peuvent indiquer deux choses complètement différentes selon le contexte de l’interaction, précise M. Lieberman. Lorsqu’elles sont employées par quelqu’un qui tente de tromper autrui ーcomme un suspect coupable qui se fait interrogerー, leur utilisation peut révéler une imposture. Toutefois, si elles sont utilisées de façon non sarcastique dans une conversation décontractée, elles signifient que l’interlocuteur est ouvert d’esprit et intéressé à la discussion, qu’il tente peut-être d’impressionner l’autre personne.»


Dans la vie de tous les jours, il peut donc être plus difficile de démasquer un menteur en employant cette technique. «N’hésitez pas à utiliser ces “projecteurs conversationnels” lorsque vous jasez dans un café; ils peuvent aider à établir une connexion», conseille M. Lieberman. Toutefois, dans le cadre d’une discussion plus sérieuse 一si vous tentez, par exemple, de déterminer si votre partenaire est infidèle一, ces expressions ont une tout autre connotation. Les femmes et les hommes racontent beaucoup de mensonges et les «projecteurs conversationnels» peuvent aider à identifier des contrevérités dans le bon contexte.


Observer à quel point votre interlocuteur est confortable

Les agitations nerveuses, la sueur, le regard furtif: voilà quelques réactions stéréotypées qu’on peut observer chez un menteur dans les séries télévisées de crime. Dans certains cas réels, ces signes peuvent aider à discerner un mensonge.


«Si quelqu’un semble nerveux et inconfortable, cette personne tente peut-être de cacher quelque chose, remarque Mme Särnblad. Quand nous essayons de détecter un mensonge, nous cherchons des situations où une personne n’a pas raison d’être nerveuse, mais que son langage non verbal trahit son inconfort.»


Par exemple, il est logique que quelqu’un soit nerveux dans une salle d’interrogation, même si cette personne dit la vérité. En contrepartie, il est plutôt étrange qu’un de vos amis soit nerveux pendant que vous discutez en déjeunant. Il faut tout de même noter que les menteurs expérimentés sont capables de dissimuler leur nervosité 一 une caractéristique propre aux psychopathes.


Écouter le ton de la voix

Comment savoir si quelqu’un ment?

MIRAGEC/GETTY IMAGES


Si vous croyez qu’un de vos amis vous ment chaque fois que le ton de sa voix monte d’une octave, vous avez peut-être raison. «Ce qui est intéressant, c’est qu’il s’agit du seul indicateur vocal fiable, estime M. Lieberman. Quand une personne ment, sa voix tend à être légèrement plus aiguë.»


Raconter un mensonge peut induire du stress et contracter les muscles des cordes vocales, ce qui fait monter le ton de la voix. Une étude publiée en 2021 dans le journal Nature Communications a même montré qu’il est possible d’identifier un mensonge en analysant la voix, et ce, peu importe la langue employée par l’interlocuteur. Une intonation montante et des variations dans le ton peuvent souvent trahir la présence d’un mensonge.


Surveiller les pronoms personnels

Si quelqu’un évite d’utiliser les mots «je», «moi» et «mon/ma», cette personne pourrait mentir. «D’un point de vue psychologique, les pronoms et déterminants utilisés permettent de déterminer si une personne tente de se distancer ou de se dissocier de son discours, explique M. Lieberman. De la même façon, un menteur néophyte tentera peut-être de détourner le regard parce que le contact visuel augmente l’intimité de la discussion, tandis qu’un menteur habitué ressentira de la honte. Une personne qui raconte une fausse histoire tentera souvent de se distancer subconsciemment de ses propres mots.»


Lorsqu’une personne est confiante de la véracité de ses propos, elle n’hésitera pas à utiliser des pronoms personnels. Dans le cas contraire, celle-ci est peut-être réticente à prendre la responsabilité de ses mots.


M. Lieberman illustre ce phénomène à l’aide d’un exemple de la vie de tous les jours: «Une femme qui croit ce qu’elle dit n’hésitera pas à employer un pronom personnel. Par exemple, elle dira : “J’ai vraiment aimé ta présentation”, ou bien “J’ai adoré ce que tu as dit pendant notre rencontre”. Une personne malhonnête préférera dire: “Bonne présentation”.»


Toujours selon M. Lieberman, les enquêteurs peuvent souvent identifier les gens coupables de déposer une fausse déclaration de vol de voiture en nommant celle-ci «la voiture» ou «cette voiture», et non «ma voiture».


N’oubliez pas de tirer des conclusions intelligentes et réfléchies avant d’accuser quelqu’un de mentir, cependant. Il existe plusieurs autres signes pour vous permettre de trancher, rappelle-t-il. «Évidemment, on ne peut pas déterminer l’honnêteté d’une personne en ne se basant que sur une seule phrase, mais il s’agit d’un premier indice.»


Surveiller le choix des mots de votre interlocuteur

Lorsque vous tentez de déterminer si une histoire est fausse, vous devriez aussi vous concentrer sur les éléments qui la rendraient véridique.


Fait cocasse: une personne honnête aura plus tendance à employer des mots qui la rapprochent physiquement de son histoire, comme «ici» plutôt que «là-bas» et «voici» plutôt que «voilà». Ce genre de mot «montre où une personne ou un objet est par rapport à la personne qui raconte l’histoire, selon M. Lieberman. Ces mots permettent aussi de déterminer une distance physique et émotionnelle entre elle et l’histoire. Nous utilisons souvent ces mots pour faire référence à quelque chose que nous apprécions: “Voici une excellente idée!”»


L’inverse n’est toutefois pas forcément vrai. «Un collègue qui dit: “L’idée est intéressante” ne feint pas nécessairement son enthousiasme. Un choix de mots qui reflète une proximité et une connexion avec le sujet est nécessairement en corrélation avec les sentiments du locuteur. On ne peut pas en dire autant d’un choix de mot qui illustre une distance physique et émotionnelle.»


Voici d’ailleurs 9 raisons de ne pas faire confiance à un collègue.


Chercher un décalage entre les mots et le non verbal

En plus de surveiller le choix de mot d’un menteur potentiel, il faut aussi observer si son langage non verbal ーpar exemple, s’il touche ou frotte son corpsー est cohérent avec son discours. Si ce n’est pas le cas, vous vous faites peut-être raconter des sottises.


«Nous touchons ou grattons souvent notre peau comme si nous essayions de nous réconforter et de nous apaiser, estime Mme Särnblad. Par exemple, si nous prétendons être très confiants, mais que nous nous touchons le cou nerveusement au même moment, nos mots et nos actions ne sont pas alignés. Le langage corporel peut s’opposer à nos mots et révéler un mensonge.»


Toutefois, une personne qui gigote n’est pas automatiquement une personne qui ment. Si celle-ci a une raison d’être nerveuse, comme dans le cadre d’un interrogatoire policier, elle pourrait tenter de s’apaiser avec ces gestes, et ce, même si elle dit la vérité.


Déterminez si la personne évite une question

Si vous dites la vérité, vos réponses seront généralement brèves et directes. «En règle générale, une réponse honnête est franche et directe, et non alambiquée, interminable ou compliquée. Un refus fiable est généralement direct et clair. Par exemple, on dirait simplement: “Non, je ne l’ai pas fait.”, défend M. Lieberman. Les personnes honnêtes et innocentes qui sont accusées n’ont aucune raison de ne pas offrir de réponses sans équivoque.»


Toutefois, comment les menteurs réagissent-ils lorsqu’on leur pose des questions ou on les confronte? «Lorsque quelqu’un ne nie pas les allégations à son endroit ou bien enveloppe sa réponse négative d’une diatribe de 10 minutes, c’est souvent mauvais signe, constate M. Lieberman. Si son déni consiste de phrases comme “Comment pourrais-tu m’accuser de cela?”, “C’est complètement fou”, ou bien “Demandez aux gens qui me connaissent; je ne ferais jamais pareille chose!”, cela attirera des doutes. Aucune de ces réponses ne représente un déni direct et clair.»


Pensez-vous parler à un imposteur? Même si les menteurs tendent à se distancer de leur culpabilité, ils peinent souvent à employer un langage sans ambiguïté dans leur réponse.


Par ailleurs, M. Lieberman offre quelques exemples de phrases qui permettent de feindre l’innocence sans pour autant répondre à la question de la culpabilité. «Si quelqu’un est innocent du meurtre de sa femme, vous ne voulez pas l’entendre dire à quel point il l’aimait, qu’il ne commettrait jamais un crime de la sorte, ou encore qu’il n’est pas un monstre. Si un enseignant n’a pas abusé d’un de ses élèves, vous ne voulez pas l’entendre dire qu’il ne ferait jamais de mal à un enfant, qu’il n’est pas un pervers ou que tout le monde l’aime à son école. Si votre employé n’a pas fraudé votre compagnie et que votre nounou n’a pas fait de mal à votre enfant, vous ne voulez pas les entendre dire que “tout le monde les aime, qu’ils ont une excellente réputation et qu’ils ne sont pas de mauvaises personnes”.»


Si ce genre de réponses est offert après un déni net et direct, il n’y a pas de problème. «Mais la pièce maîtresse d’une réponse doit être un déni clair de l’acte reproché, et non une preuve que la personne ne pourrait jamais commettre ce genre de geste», explique-t-il.


Déterminer si la personne a directement nié le geste

Si une personne ment, elle tentera de se distancer de l’acte que vous lui reprochez. «N’oubliez pas que tous les dénis n’ont pas la même valeur. “Je nie ces allégations” n’est pas équivalent à “Je ne l’ai pas fait”», enchaîne M. Lieberman.


Lorsqu’une personne nie une allégation, elle refuse de reconnaître sa culpabilité, mais ne nie pas nécessairement qu’elle a commis le geste reproché. «Un déni sans équivoque ne viendra pas sous la forme de phrases comme “Je nie ces allégations” ou “Je n’aurais jamais fait cela”.»


En bref, soutient M. Lieberman, les mots «oui» et «non» ne sont pas remplaçables lorsqu’on veut offrir une réponse claire.


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