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lundi 27 janvier 2020

Comment une entreprise aspire illégalement des millions de photos au service des forces de l’ordre

Clearview AI : comment une entreprise aspire illégalement des millions de photos au service des forces de l’ordre





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Le New York Times s'est intéressé au cas inquiétant de Clearview AI, une startup qui a créé un 
outil de reconnaissance faciale... à partir de millions d'images trouvées sur le web. L'application, sortie 
des pires scénarios de science-fiction, convainc les utilisateurs, mais s'affranchit de plusieurs barrières légales. Peut-elle s'installer dans les usages, alors qu'elle se confronte aux lois américaines et au règlement européen sur les données en Europe ?
La fin justifie-t-elle les moyens ? Pour plus de 600 autorités publiques, des petites polices locales jusqu’au FBI, la réponse est oui. Elles sont états-uniennes, canadiennes ou encore indiennes et utilisent l’application de reconnaissance faciale de Clearview AI, sur laquelle le New York Times a enquêté. Créée en 2016, cette entreprise a constitué une base de données de milliards d’images, en aspirant les données de Facebook, Twitter ou encore YouTube. Sans aucune considération pour la
 loi.
Grâce à une technologie développée en interne, elle relie ensuite les images similaires entre elles
pour former des albums photos de personnes aléatoires. Chaque image est reliée à sa source (Facebook, par exemple). Un utilisateur de l’application peut donc retrouver l’identité d’une personne, voire son adresse, s’il dispose d’une seule photo qu’il a lui-même prise. Clearview
dispose ainsi d’une sorte de Google Image surpuissant, qu’elle a nommé Smartcheckr. Elle le commercialise uniquement aux « forces de l’ordre » pour l’instant, mais n’exclut pas de le rendre accessible au public.
Pour l’instant, la technologie de Clearview n’est accessible qu’aux forces de l’ordre.
 // Source : Capture d’écran du site de Clearview

La meilleure technologie pour retrouver un criminel ?

Clearview dispose d’un avantage concurrentiel exceptionnel : son application peut, en théorie, identifier une personne même si elle porte un chapeau ou des lunettes, quel que soit l’angle de la
 prise de vue. À l’heure actuelle, les logiciels autorisés aux États-Unis, en Inde ou au Canada ne contiennent que des photos officielles, c’est-à-dire des photos au format portrait, de face, prises
pour créer des papiers d’identité ou de lors d’arrestations. Comme tout service par abonnement, Clearview propose une offre d’essai de 30 jours, pour convaincre ses utilisateurs de la supériorité
de sa technologie.
« La technologie pour résoudre les crimes les plus compliqués », lit-on sur le site de Clearview AI. 
La startup, qui compile aussi des images de personnes sans casier judiciaire, permet de retrouver des criminels en tout genre : du voleur de magasin filmé par un passant à un meurtrier filmé par une caméra de surveillance, en passant par un fraudeur bancaire trop peu prudent. Le Times relaie de nombreux témoignages d’utilisateurs plus que satisfaits de l’efficacité de la technologie, dont l’utilisation a commencé sans consultation du public.
Pourtant, le débat autour de la reconnaissance faciale émerge aux États-Unis comme en France, et laisse déjà entrevoir de fortes oppositions. Il en est de même dans de nombreux pays, à part quelques exceptions, comme la Chine, où le gouvernement se sert de la technologie pour imposer une surveillance d’État.
Pour éviter de se retrouver au centre de l’attention, Clearview a donc opéré sous le radar : son site, très pauvre en information, n’a été réellement lancé que début 2020, alors que son business était
déjà bien installé.

L’aspiration illégale de données au centre de la technologie

L’entreprise construit ses bases de données à partir d’une technique bien connue, et très facile à mettre en œuvre : le web-scraping. Le principe est simple : un logiciel aspire de façon automatique
 le contenu des pages web. Dans le cas de Smartcheckr, toutes les images accessibles librement y passent. Profils et photos publics sur Facebook, Instagram, LinkedIn, les sites de vos clubs de sport ou encore de votre employeur sont autant de sources d’images pour l’application. Même si ces sites écrivent de façon explicite dans leurs conditions générales d’utilisation (CGU) qu’ils interdisent
cette pratique. Résultat, alimenter constamment la base de donnée ne coûte presque rien à Clearview, puisqu’elle se sert librement. Ces économies lui permettent de proposer un prix d’abonnement
annuel à son service compris entre 2 000 et 10 000 dollars par an, une bouchée de pain pour sa cible de clientèle.
Pour construire son outil, Clearview AI n’a pas hésité à piétiner le droit existant. « En Europe 
comme aux États-Unis, rien n’interdit le web scraping en soi. Mais assez rapidement, il se heurte
 à certaines règles », nous explique Sabine Marcellin, avocate spécialisée en droit du numérique
 chez Aurore Légal.
5 an de prison, 500 000 euros d’amende
La juriste énumère l’immense arsenal légal français et européen qui pourrait, sous condition d’apports de preuves, qualifier les pratiques de Clearview   : concurrence déloyale et parasitisme, extraction non-autorisée, fraude informatique, vol d’information, violation du contrat (ici, des CGU)… Selon les qualifications, les sanctions vont des simples dommages et intérêts jusqu’à 5 ans de prison, accompagné de 500 000 euros d’amende. « En théorie, les procédures sont cumulables, mais dans le cas de contentieux complexes comme celui-ci, le choix des voies judiciaires peut être subtil », précise-t-elle. De l’autre côté de l’Atlantique, l’arsenal légal est assez similaire, et LinkedIn a par le passé déjà obtenu réparation pour « rupture de contrat » sur ses CGU, après qu’une entreprise a scrapé plus de 1 000 profils sur sa base de données.
Malgré tout, David Scalzo, un des investisseurs de Clearview cité par le New York Times, ne semble pas se soucier de cette épée de Damoclès : « Je suis arrivé à la conclusion que puisque le volume d’informations augmente constamment, il n’y aura jamais de respect de la vie privée. Les lois 
doivent déterminer ce qui est légal, mais ne peuvent bannir la technologie. Bien sûr, ça pourrait pourrait mener à un futur dystopique ou quelque chose du genre, mais vous ne pouvez pas le bannir.  »

Le RGPD protège l’Europe contre l’utilisation de Clearview

Si les sites sont déjà lourdement armés pour se protéger contre Clearview devant les tribunaux aux États-Unis, les utilisateurs disposent d’armes supplémentaires en Europe. « Puisque dans le cas de ces images, il s’agit de données personnelles, le règlement général européen sur la protection des données offre tout un arsenal supplémentaire. Or, si le traitement des données est fait en Europe ou concerne des personne situées sur le territoire européen, alors le RGPD s’applique  », rappelle Sabine Marcellin. Voici probablement une des raisons pour lesquelles Clearview a des clients en
Inde, aux États-Unis et au Canada, mais pas en Europe.
En France, la Cnil contrôle les usages de la reconnaissance faciale
En cas de non-respect du RGPD, les entreprises s’exposent à une amende du plus haut montant entre de 20 millions d’euros et 4 % du chiffre d’affaires annuel mondial de l’entreprise. « On oublie souvent que le RGPD permet aussi des sanctions administratives qui peuvent aller jusqu’à l’interdiction de l’utilisation des données concernées », rajoute la juriste. De quoi anéantir pour de bon un logiciel comme celui de Clearview, en cas de condamnation.
Aujourd’hui, la reconnaissance faciale n’est pas encore inscrite dans les textes en France, mais
 la Cnil et ses homologues européennes veulent déjà encadrer son usage. Après le débat autour de l’application d’identification Alicem, l’autorité française a renouvelé, dans un guide sur le sujet, la nécessité d’obtenir sa validation pour lancer une expérimentation. Si les forces de l’ordre françaises veulent utiliser une technologie similaire à celle de Clearview, elles devront donc passer par la Cnil. « C’est sûrement la plus grande différence entre les systèmes européens et américains », estime l’avocate.

Porte ouverte aux abus

En mettant son application sur le marché, Clearview AI a franchit une barrière jusque-là respectée. Facebook, Amazon ou Google, avec leurs compétences et leurs grands volumes de données auraient pu créer un tel outil bien avant la startup. Mais même ces géants de la tech ont mis l’usage de la reconnaissance faciale à des fins sécuritaires de côté. Ils se sont contentés de créer des technologies voisines de reconnaissance d’image, qui permettent par exemple le tag automatique sur les publications, ou de classer les albums photos par personne. Clearview ouvre donc la boîte de
Pandore et laisse entrevoir un futur dystopique imaginé par la science-fiction.
Mais si l’application Smartcheckr est aussi problématique, c’est surtout parce qu’elle n’a pas été contrôlée par une autorité tierce indépendante. En conséquence, rien ne garantit son efficacité, ni sa sécurité. Pourtant, les technologies de reconnaissance faciale sont régulièrement épinglées pour
leurs biais discriminatoires. Par exemple, les risques de faux positifs pourraient être plus élevées
pour les personnes noires, déjà discriminés dans le système judiciaire actuel.
Clearview convainc les investisseurs
Ensuite, les autorités qui utilisent la technologie peuvent télécharger dans la base de données de Clearview des preuves essentielles à des enquêtes confidentielles … parfois sans en avoir
conscience. Pire, si des acteurs malveillants découvraient une fuite ou exploitaient une faille dans
 les serveurs de Clearview, ils disposeraient de tout un éventail d’outil : harcèlement, chantage, traque, extraction de preuves… Sans contrôle extérieur, l’entreprise pourrait enfin tout à fait manipuler les résultats qu’elle présente à la police.
Jusqu’où ira-t-elle avant d’être épinglée par le système judiciaire ? Vu la décontraction dans les propos des dirigeants, ils ne semblent guère s’inquiéter. Pas d’inquiétude non plus du côté des investisseurs : la startup a levé 9 millions de dollars en juin 2019, un montant relativement conséquent pour un premier tour.


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lundi 13 janvier 2020

Facebook: 10 choses à faire avant de supprimer son compte Facebook



Les 10 choses à faire avant de supprimer son compte Facebook

 
 
 
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Fermer son compte Facebook n’est pas une mince chose, alors que plusieurs informations y sont enregistrées. Plusieurs éléments doivent ainsi être pris en compte avant de supprimer son compte. Voici une liste de 10 choses à faire avant de supprimer son compte Facebook:
 
Vous êtes tanné de Facebook? Vous souhaitez supprimer votre compte pour x ou y raison?
Il n’est pas rare de nos jours de voir plus en plus de personnes supprimer leur compte. Facebook a beau faire des pieds et des mains pour garder ses utilisateurs, il reste que pour certains, assez c’est assez.
J’explique ici comment supprimer son compte Facebook. Cependant, au fil des années, on a donné pas mal d’informations et de données à Facebook. Un ménage dans tout ça s’avère donc judicieux avant de supprimer son compte et que toutes ces données ne deviennent inaccessibles.

1- Télécharger son fichier de données personnelles

C’est l’étape la plus longue, mais la plus importante. Tout, je dis bien tout ce que nous avons pu faire sur Facebook au cours des années où l’on a été sur le réseau social peut être obtenu dans un fichier.
On parle ici de nos photos, nos vidéos, nos commentaires, nos conversations Messenger, absolument tout.
Si vous n’avez pas de copies de toutes ces informations, il est pertinent de télécharger ce fichier. Cela peut prendre plusieurs minutes cependant, compte tenu de la taille du fichier qui peut être assez volumineux.

2- Supprimer ses informations de paiements

Vous avez fait des achats sur Facebook ou dans des jeux Facebook? Il vaudrait mieux retirer vos informations de paiements.
Pour retirer les informations de paiements, il faut aller dans les Paramètres, puis dans l’onglet Paiements. Vous verrez dans le haut le nom des cartes enregistrées sur Facebook. Vous pouvez ensuite les supprimer.

3- Supprimer son historique de localisation

Vous avez activé l’historique de localisation sur Facebook? Il est préférable de supprimer tous les emplacements que Facebook a enregistrés.
Vous pouvez accéder à ces informations en allant dans les Paramètres, puis dans l’onglet Lieu.

4- Retirer son numéro de téléphone

Pas besoin de laisser son numéro de téléphone à Facebook n’est-ce pas? Ce n’est pas comme si Mark Zuckerberg allait nous appeler de toute façon…
Vous pouvez retirer votre numéro de téléphone dans l’onglet Informations générales et coordonnées ou dans l’onglet Mobile.

5- Supprimer son carnet d’adresses

Une fois son numéro retiré, il est bien aussi de retirer celui de tous nos contacts que nous avons amassé à travers le temps.
Pour accéder à votre carnet d’adresses, il faut aller dans les Paramètres, puis dans l’onglet Vos renseignements Facebook, cliquer sur Accéder à vos renseignements, défilez vers le bas et cliquez sur À propos de vous. Vous verrez alors le carnet d’adresses.
Il ne vous reste qu’à cliquer sur Tout supprimer.

6- Supprimer les applications tierces

Vous avez associé votre compte Facebook à d’autres applications? Il est mieux, dans un premier temps, d’aller créer de nouveaux mots de passe sur celles-ci si vous vous connectez via Facebook sur celles-ci.
Une fois cela fait, il ne vous reste qu’à aller supprimer l’association entre votre compte Facebook et ces applications.
On y accède via l’onglet App et sites web dans les Paramètres de Facebook.

7- Supprimer les mots de passe d’applications

Facebook offre une fonction qui nous permet de créer des mots de passe distincts pour des applications tierces de Facebook.
Si vous avez utilisé cette fonction pour certaines applications, il peut être judicieux d’aller supprimer ces mots de passe sur Facebook.
Ceux-ci se trouvent dans l’onglet Sécurité et connexion des Paramètres.

8- Supprimer la reconnaissance faciale

Ce n’est pas tout le monde qui utilise cette fonction, mais si vous avez activé la reconnaissance faciale sur Facebook, nul besoin de laisser votre empreinte faciale à Facebook.
Cette information se retrouve dans l’onglet Général des Paramètres, sous la rubrique Confirmation d’identité.

9- Supprimer les connexions autorisées

Avec le temps, on a peut-être utilisé plusieurs appareils pour se connecter à son compte Facebook. Téléphones intelligents, tablettes, ordinateur à la maison, ordinateur de bureau, bref ce ne sont pas les possibilités qui manquent.
Facebook enregistre tous ses appareils, alors qu’ils sont considérés comme des appareils autorités à accéder à notre compte.
Pour les retirer, il faut aller dans l’onglet Sécurité et connexion des Paramètres sous la rubrique Connexions autorisées.

10- S’assurer d’être déconnecté sur tous nos appareils

Enfin, la dernière étape est de s’assurer que tous les appareils avec lesquels on s’est connecté à Facebook ne sont justement pas encore connecté à Facebook.
C’est une étape très importante quand on sait que Facebook annule la demande de suppression de compte si on se connecte à notre compte durant une période de 90 jours.
Pour voir les appareils qui sont présentement connectés à notre compte il suffit d’aller dans l’onglet Sécurité et Connexion dans les Paramètres sous la rubrique Où vous êtes connecté.
Une fois tout cela fait, vous êtes enfin prêt à supprimer votre compte Facebook en toute paix d’esprit!
Source. : FrancoisCharron.com

YouTube : qui sont les YouTubeurs les mieux payés de 2019 ?

YouTube : qui sont les YouTubeurs les mieux payés de 2019 ?

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Le magazine Forbes a publié la liste des YouTubers les mieux payés de l’année 2019. Sans surprise, les streamers de jeux vidéo sont très présents dans le classement, mais sont quand même devancés par des enfants.
Avec 26 millions de dollars de revenus cette année, c’est en effet le jeune YouTubeur américain de 8 ans Ryan Kaji qui occupe la première place du podium. Sa chaîne baptisée Ryan ToysReview, présente des vidéos du petit garçon ouvrant ses paquets et jouant avec ses jouets. Et Ryan n’est pas le plus jeune YouTubeur millionnaire du classement puisqu’on trouve à la troisième place Anastasia Radzinskaya (aussi connue sous le nom de Like Nastya), une petite fille américano-russe de 5 ans qui se met en scène en train de s’amuser avec son père, son chat ou ses amis. Sa chaîne comptabilise 107 millions d’abonnés.
Le premier gamer de ce classement Forbes ne se trouve qu’à la sixième place. Il s’agit de Preston, qui s’est fait connaître en jouant à Call of Duty et dont le revenu YouTube 2019 s’élève à 14 millions de dollars. Il a fait mieux que le célèbre PewDiePie, qui a gagné cette année « seulement » 13 millions de dollars, mais est récemment devenu le premier créateur solo à atteindre les 100 millions d’abonnés. Ce dernier devrait bientôt disparaître du classement puisqu’il a annoncé vouloir prendre une pause dans sa carrière de YouTuber. Notons que PewDiePie partage sa septième place avec Markiplier, dont la plupart des vidéos est aussi liée aux jeux vidéo.
Le streamer britannique DanTDM a de son côté engendré 12 millions de dollars. De son vrai nom Daniel Middleton, le joueur de Minecraft et Fortnite est très apprécié de ses fans, à qui il rend visite partout dans le monde. La dernière place du classement est occupée par un autre joueur de Minecraft, le canadien de 28 ans VanossGaming.
Devant ces cinq stars du jeu vidéo, on trouve des YouTubeur aux « talents » variés. La deuxième place revient au groupe Dude Perfect, connu pour ses vidéos basées sur le sport. En quatrième position se trouve le duo de comiques américains Rhett and Link, qui ont gagné 17,5 millions de dollars en 2019. Ils sont suivis par Jeffree Star, qui promeut sa marque de maquillage et cosmétiques dans des vidéos YouTube qui lui ont rapporté cette année 17 millions de dollars.
Voici le Top 10 complet établi par Forbes :
  1. Ryan Kaji
  2. Dude Perfect
  3. Anastasia Radzinskaya
  4. Rhett and Link
  5. Jeffree Star
  6. Preston
  7. PewDiePie et Markiplier
  8. DanTDM
  9. VanossGaming
Source. : Forbes

SNC-Lavalin: Corruption: est-ce la fin ou le début?

SNC-Lavalin: Corruption: est-ce la fin ou le début?





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Un yacht de 25 M$ pour le fils du dictateur Kadhafi. Un spectacle privé du rappeur 50 Cent. Des escortes et des bouteilles de vin à plusieurs milliers de dollars.
SNC-Lavalin n’a pas lésiné sur les moyens pour corrompre le régime libyen à partir du début des années 2000.
Notre Bureau d’enquête a montré cette semaine les pratiques d’affaires nauséabondes de ce fleuron québécois de l’ingénierie et de la construction dans cette dictature du Moyen-Orient.
Nos reportages ont été possibles parce que notre journaliste Jean-François Cloutier a passé des semaines à assister à l’enquête préliminaire qu’a subie l’entreprise, l’an dernier.
Il a aussi pu éplucher des centaines de pages de documents judiciaires.
Ce travail demande beaucoup de temps, mais nous croyons que l’investissement en vaut la chandelle pour dévoiler ce que certains riches et puissants aimeraient vous cacher.
Le PDG Jacques Lamarre, par exemple, était en copie dans des courriels qui décrivaient des paiements douteux.
À table avec le dictateur
Le patron de SNC International, Michael Novak (mari de l’ex-ministre libérale Kathleen Weil), quant à lui, a signé au moins cinq contrats permettant le transfert de fonds pour payer les pots-de-vin.
Les deux hommes n’ont fait face à aucune accusation et ont assuré qu’ils ignoraient toute fraude.
À la suite de notre reportage, l’ex-premier ministre y est allé d’une brève déclaration écrite dans laquelle il assure n’avoir reçu aucune rémunération pour ce service et n’avoir eu « aucun autre contact » avec le fils de Kadhafi.
Mais Philippe Couillard n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue.
S’il nous rappelle, nous lui demanderons si, en 2008, il avait entendu parler des soupçons qui pesaient contre le régime libyen d’avoir commandité deux attentats à la bombe contre des avions à la fin des années 1980, qui ont fait des centaines de morts.
La pointe de l’iceberg
Ces trouvailles ne sont-elles que la pointe de l’iceberg ? Y aura-t-il d’autres accusations à venir ?
En surface, 2019 s’achève avec la fin de la saga judiciaire de SNC-Lavalin--. Sami Bebawi passera plusieurs années au pénitencier. L’entreprise a accepté de payer une amende de 280 M$, et ne s’inquiète plus pour son avenir, puisqu’elle pourra continuer à obtenir des contrats publics fédéraux.
Mais nous verrons en 2020 si SNC et ses ex-dirigeants en ont vraiment fini avec la justice.
Jean-Louis Fortin, Directeur du Bureau d’enquête


vendredi 10 janvier 2020

C’est officiel : Facebook vous suit à la trace, bien plus que vous ne le pensiez




C’est officiel : Facebook vous suit à la trace, bien plus que vous ne le pensiez


On doute que certains soient réellement étonnés par cette nouvelle, au vu de l’image désormais bien écornée du réseau social.





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Il y a tout juste quelques jours, on apprenait que les questions des sénateurs américains à Facebook étaient de plus en plus insistantes, au point de rendre la situation très tendue et d’inquiéter aussi Apple. Et selon de récentes révélations, on peut être sûrs que les États-Unis se sont inquiétés à juste titre.
En effet : un duo de législateurs, composé d’un démocrate et d’un républicain, a eu l’occasion de recevoir une lettre de la part de la firme de Mark Zuckerberg et signée par son délégué à la confidentialité, Rob Sherman. Celui-ci détaille comment sa société est capable de nous localiser à tout moment, et ce même après que l’on ait désactivé notre GPS ou interdit l’accès aux données de ce capteur pour l’application.

La méthode

Le principe, comme on peut l’imaginer, est relativement simple : en fonction de notre adresse IP et de nos habitudes sur la plateforme, les algorithmes du site peuvent indiquer avec plus ou moins de précision un lieu où évolue un utilisateur en particulier. Ainsi, lorsque vous répondez je participe à un événement, par exemple, la ville où il se déroule est suggérée par le programme en question. Honnêtement, qui n’y avait jamais pensé ? C’était évident.
D’autres informations, comme lorsque vous annoncez être présent dans tel ou tel restaurant, ou qu’un ami vous identifie sur une photo géolocalisée, sont aussi de très bons indices. Ensuite, si vous ne le saviez pas encore, la conclusion permet aux annonceurs de vous cibler grâce à des publicités sur Facebook.

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samedi 21 décembre 2019

Poème: Le sentiment d'être vivant:

Le sentiment d'être vivant:




poème,
 L'ancien partisan du connais-toi toi-même a été remplacé
par le désir de ressentir le monde des formes extérieur.
 Il ne sagit pas simplement de répondre a la question "qui suis-je" ? 
en décrivant les informations sur une carte de visite.
On n'est pas le contenu de sa conscience . 
Parce que derrière les pensées ,quelqu'uns est témoin des pensées. 
La vérité sur qui on est ne demande pas de réponse. 
Puisque toute question est créée par l'esprit égoique.
 Vous n'êtes pas votre esprit. 
La vérité ne se trouve pas en augmentant le nombre de réponses ,
mais en diminuant le nombres de questions.
 Comme Joseph Campbell le déclara:
"Je ne crois pas au gens qui cherchent le sens de la vie
 autant qu'ils cherchent le sentiment d'être vivant.
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
REF.:Joseph Campbell

Poème: Nous sommes responsables de nos attitudes:

Nous sommes responsables de nos attitudes:



poème,
Ce qui est remarquable c'est que 
chaque jour,nous pouvons choisir
 l'attitude que nous aurons pendant
 cette journée.Nous ne pouvons pas
 changer notre pâssé.Nous ne
 pouvons pas changer les actes d'autrui.
Nous ne pouvons pas changer l'inévitable.
La seule chose que nous pouvons modifier,
c'est notre attitude face a la vie et a ses événements.
Je suis convaincu que ma vie est faîte a 10% de ce qui m'arrive
 et a 90% de ma réaction face a ce qui m'arrive.
 Et il en va de même pour vous.
 Nous sommes responsables de nos attitudes.

REF.: Charles R. Swindoll