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mercredi 1 décembre 2010

Vous allez tous mourir comme des chiens ?

Émission «J.E.» - Négligence dans un CHSLD de Lachine
Lyne Arel-Chalifoux a raconté dans une entrevue accordée à l’émission «J.E.», comment à ses yeux, son père de 78 ans a dépéri au cours de sa dernière année au centre d’accueil.
© Agence QMI

MONTRÉAL — Le Protecteur du citoyen enquête sur le centre d’hébergement de soins de longue durée de Lachine, depuis que la fille d’un patient de ce CHSLD a déposé une plainte de négligence.

Lyne Arel-Chalifoux a raconté dans une entrevue accordée à l’émission «J.E.», comment à ses yeux, son père de 78 ans a dépéri au cours de sa dernière année au centre d’accueil.

«Les vrais problèmes ont débuté en septembre 2009, quand ils l’ont déménagé du 5e au 3e étage en raison de travaux de construction», a dit Mme Arel-Chalifoux.

En un an, la fille de Gaston Arel a formulé officiellement quatre plaintes au commissaire aux plaintes du centre d’hébergement concernant : les heures prolongées au lit, l’alimentation sous forme de purée, la dénutrition, une plaie non soignée et le traitement inadéquat de troubles intestinaux.

M. Arel, déjà très affaibli, souffrait du syndrome d’Ogilvy, une maladie douloureuse qui se caractérise par une paralysie du gros intestin et qui provoque un gonflement de l’abdomen.

«Le ventre peut gonfler puisque dans l’intestin il y a une fermentation naturelle. Donc, il y a des gaz qui s’accumulent, des matières aussi qui s’accumulent : il y a une distension du gros intestin» explique Mickeal Bouin, gastro-entérologue au Centre Hospitalier de l’Université de Montréal.

Un des traitements consistait à insérer un tube rectal pour vider son intestin. Lors d’une visite impromptue, Mme Arel-Chalifoux a retrouvé son père, seul dans sa chambre, en détresse.

«Mon père était au lit, il gigotait, il avait un gros ventre, il était souffrant et il avait un tube rectal entre les fesses et un sac à poubelle vert. Le sac était là pour amasser les déchets, mais il n’y en avait pas parce que le traitement n’avait pas fonctionné. Mais le sac s’était ramassé entre les deux fesses», a expliqué la femme.

Elle a appelé l’infirmière qui lui a «inséré un deuxième tube alors qu’il en avait déjà un dans les fesses […] Si j’avais pu perdre connaissance […], j’étais sidérée», a ajouté Mme Arel-Chalifoux.

Au cours de la dernière année, l’homme a été transporté à l’urgence plusieurs fois pour traiter ce syndrome.

Lors d’une autre des visites de sa fille, le personnel de l’hôpital a découvert une plaie sur un des testicules du patient.

«[J’ai vu] la plaie sur son testicule et [j’ai revu] le sac à poubelle vert entre ses deux fesses et là je me suis dit : "Ça ne se peut pas qu’il ait une plaie comme ça, parce qu’ils lui ont flanqué des sacs à poubelle vert".» Comme si ce n’était pas suffisant, Mme Arel-Chalifoux a appris du médecin du CHSLD que son père souffrait aussi de dénutrition.

Pourtant, elle avait manifesté, par écrit, son opposition à ce qu’on lui donne de la purée parce qu’il refusait de s’alimenter.

À la suite du dépôt des plaintes, le centre de santé et de services sociaux de Dorval-Lachine-Lasalle a vérifié les pratiques de son personnel.

La commissaire aux plaintes, qui donne raison à madame Arel-Chalifoux, dénote sur le plan de la dénutrition que «des mesures ont été prises en 2009 pour répondre aux besoins nutritionnels» de Gaston Arel.

Cependant, il a fallu «attendre en septembre 2010 pour obtenir une évaluation de contrôle».L’enquête a permis de déterminer qu’un «manque de ressources médicales est en partie responsable d’un tel délai.»

Concernant l’insertion des tubes rectaux, l’enquête a confirmé que la «technique n’était pas maîtrisée par l’infirmière» et que l’utilisation de deux tubes et de sacs de plastique «était inadéquate». «Un suivi» a été effectué avec l’infirmière concernée.

Le rapport, qui protège l’identité de l’infirmière fautive, n’apporte aucune précision sur le suivi qui a été fait ni sur l’utilisation de sacs.

La direction du CHSLD Lachine a refusé d’accorder une entrevue à l’équipe de «J.E.» parce que le Protecteur du citoyen mène lui aussi son enquête sur ce dossier. Depuis, Gaston Arel est mort d’une pneumonie à l’hôpital Lachine à la mi-octobre.

L’émission « J.E. » présentera un reportage complet sur cette histoire vendredi à 19 h sur les ondes de TVA.





REF.: http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/11/20101125-223412.html

Les malades a domicile devront faire du pictage

Santé - Les soins à domicile amputés



MONTRÉAL – Conséquence directe des compressions en santé, les budgets pour les soins à domicile ont fondu, ce qui fait craindre le pire à des milliers de patients.

L'organisme montréalais Ex Aequo, qui défend les droits des personnes ayant une déficience motrice, a rendu public un sondage mené auprès de 270 usagers.

L’étude a permis de constater que 77 pour cent d’entre eux ont subi des réductions de services totales ou partielles ou ont été menacés d'en subir. Au total, il leur manque au moins 868 heures par semaine de soutien à domicile.

Dominique Viel, par exemple, a perdu 45 minutes sur les trois heures que le CLSC de son quartier lui consacrait chaque semaine. Elle vit seule dans un petit logement, mais craint maintenant de se retrouver un jour en institution en raison de la diminution des soins à domicile.

«J'ai vraiment peur de vieillir dans ces conditions-là, a-t-elle confié. Je suis sortie d'une institution psychiatrique pour m'en aller en réadaptation. Je ne veux pas être réinstitutionnalisée, jamais dans 100 ans.»

«Ils coupent beaucoup dans le ménage, ils coupent beaucoup dans les repas, a renchéri Dominique Marsan. On accordait, auparavant, trois heures par semaine pour la préparation des repas. Maintenant, il y a quelques personnes qui arrivent encore à avoir une heure par semaine ou une heure et demie par semaine.»

Claire Dionne, une victime du scandale du sang contaminé, subit elle aussi les contrecoups des réductions budgétaires. «J'avais des heures de massage des jambes à cause de ma douleur, puis on me les coupe pour la moitié de l'année. Ça me permettait de dormir au cours d'une bonne partie de la nuit.»

Aide réclamée

Ex Aequo demande l'intervention immédiate du ministre de la Santé et de l'Agence de la santé de Montréal pour éviter que ces personnes démunies soient de plus en plus isolées de la société.

«Présentement, la dynamique du réseau de la santé et des services sociaux, c'est de faire plus avec moins», a dénoncé Marc-André Burelle-Favron, d’Ex Aequo. REF.:

mardi 30 novembre 2010

Vous voulez la vérité ,................ça se peut !

Secrets révélés - WikiLeaks : une machine à scoop
L'Australien Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, est en train de changer la donne dans le domaine des enquêtes journalistiques et du reportage de guerre.
© AFP

Depuis maintenant trois ans et demi, l’Australien Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, offre aux citoyens de tous les pays des révélations fracassantes et des secrets d’État dont les meilleurs journalistes d’enquête ne peuvent que rêver de débusquer eux-mêmes.

EN IMAGES:
WikiLeaks en 5 minutes


EN VIDÉO:
Marie-Joëlle Parent explique


La tornade WikiLeaks:

Des détails canadiens se répandent sur WikiLeaks

Georges Bush se prononce

La Maison Blanche dénonce

Choc et embarras

Un article révélateur

Contacts tous azimuts

Washington prévient ses partenaires

L'affaire Wikileaks pourrait favoriser le retour au secret

Documents confidentiels américains publiés

Le Pentagone ouvre une enquête

Le fondateur de WikiLeaks se défend

Les défis de la cybersécurité

La volonté de transparence

Organisé un peu à la Wikipédia, la raison d’être de WikiLeaksn’est par contre pas d’accumuler les entrées sur les chaussures ou les dés à coudre, mais bien de donner une audience aux fuites d’informations. Un «deep throat» à réseau ouvert, et sécurisé.

Que ce soit des piles de documents top secretsur le comportement des troupes d’occupation en Afghanistan, ou descourriels d’universitaires (le fameux «climategate»), WikiLeaks veille au grain.

Assange et sa bande de collaborateurs anonymes ne se contentent pas de mettre la main sur de l’information que d’aucun politicien aimerait garder secrète.

Ils vont au devant, s’infiltrent dans les réseaux informatiques de par le monde, et arrivent ainsi à piger dans les «voûtes» à documents secrets. D’où les scandales et poursuites qui accompagnent maintenant chaque révélation d’envergure du site.

Depuis ses débuts, donc, WikiLeaks fout le bordel dans les chancelleries d’un peu partout sur la planète.

Le coup de maître

Récemment, en mars dernier, Assange et son équipe ont dévoilé une vidéo montrant des soldats américains tuant au moins 18 personnes, dont deux journalistes de l’agence de presse britannique Reuters.

Durant six mois, Assange s’est isolé dans une maison centenaire de Reykjavik, la capitale de l’Islande. Des militants islandais se sont joints à lui et, à l’aide d’une demi-douzaine d’ordinateurs installés dans une pièce, ils ont travaillé sur la vidéo, laquelle Assange avait récupéré d’un hélicoptère Apache en Irak, en 2007.

Au menu: analyser la vidéo initiale, faire un montage, créer un site web autonome pour héberger la vidéo, préparer la campagne média, préparer la documentation accompagnant la vidéo, etc. Le but d’Assange: montrer, par l’entremise d’images crues, la dure réalité de la guerre et lancer un débat mondial sur la façon dont elle est menée.

Surnommé «Projet B», la vidéo de 38 minutes, après tout le travail de WikiLeaks, a fait le tour du monde et a plongé l’armée américaine dans l’embarras. Mission accomplie.

WikiLeaks, c’est ça : des fourmis de l’ombre veillant au grain. Assange, qui se définit lui-même comme militant, n’a ni domicile fixe, ni revenu exorbitant.

Comptez sur lui pour que nous ne l’oublions pas de sitôt.


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samedi 27 novembre 2010

Le 7 Decembre 2010,on fait tous un retrait LOL !

Clip sur YouTube - Videz vos comptes de banque pour la révolution
L'appel de Canto a donné des idées à des internautes qui ont attiré l'attention de la presse internationale en le relayant via YouTube et Facebook.


© AFP/MARTIN BUREAU

«S'il y a 20 millions de gens qui retirent leur argent, le système s'écroule (...). La révolution se fait par les banques». Une vidéo d'Eric Cantona, mise en ligne le 6 octobre, incitant les gens à retirer leur argent des banques suscite actuellement un buzz croissant sur le web.

«Pour parler de la révolution, on va pas prendre les armes, on va pas aller tuer des gens. Il y a une chose très simple à faire (...) Le système est bâti sur le pouvoir des banques. Donc, il peut être détruit par les banques», explique l'ancien attaquant de Manchester United, 44 ans, dans cette vidéo, qui date du 6 octobre.

«Au lieu d'aller dans les rues faire des kilomètres pour manifester, tu vas à la banque de ton village et tu retires ton argent», propose l'ancien international français devenu acteur de cinéma.

Réalisé pendant un entretien au journal régionalPresse Océan, le clip sous-titré en plusieurs langues a été visionné par plusieurs dizaines de milliers de personnes.

«S'il y a 20 millions de personnes qui retirent leur argent, le système s'écroule: pas d'arme, pas de sang, rien du tout. À la Spaggiari», dit-il amusé, en faisant référence au truand Albert Spaggiari auquel a été attribué le «casse du siècle» d'une banque à Nice en 1976.

«Trois millions, dix millions de gens et là il y a une vraie menace. Et là il y a une vraie révolution. La révolution se fait par les banques», poursuit l'ancien footballeur.

L'appel de Canto a donné des idées à des internautes qui ont attiré l'attention de la presse internationale en le relayant via YouTube et Facebook.

Sur une page du réseau social, quelque 12 000 personnes affirment vouloir participer à l'événement spécialement créé «Révolution! Le 7 décembre, on va tous retirer notre argent des banques».


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dimanche 21 novembre 2010

Aller a l'école avec son poney ?

Mona Ramouni était en train de prendre des notes en braille lorsque Cali a décidé d'intervenir par un hennissement. Rien d'anormal dans cette université américaine où la jeune fille étudie, accompagnée de son poney guide d'aveugle.«Qu'est-ce que tu en penses, Cali?», demande en riant Shelley Smithson, qui assure un cours sur les techniques de psychothérapie.

Cali fait partie de la poignée de chevaux miniatures utilisés aux États-Unis pour accompagner des aveugles, et il est sans doute le premier à bénéficier des cours d'un institut d'enseignement supérieur.

Trois mois après l'arrivée de Mona et Cali, le claquement des sabots dans les couloirs de l'Université d'État du Michigan à Lansing (nord) continue de susciter la curiosité.

Des étudiants stupéfaits prennent l'animal en photo avec leur téléphone portable, et certains demandent à Mona si ce qu'ils voient est bien un cheval. «Parfois je réponds: non, c'est un jouet génial», plaisante-t-elle.

L'université abrite un centre, reconnu au niveau international, qui aide les étudiants et les employés handicapés à réaliser leurs ambitions.

La présence de la minuscule jument brune à la crinière noire a d'abord suscité des interrogations sur le degré de désordre qu'elle risquait d'engendrer, mais son comportement exemplaire a calmé les inquiétudes, et elle semble bien s'entendre avec Harper, le chien d'aveugle de l'un des camarades de Mona.

Le fait d'avoir ces deux animaux en salle de cours «est un exemple frappant de l'adaptabilité des étudiants et du fait qu'ils peuvent arriver à obtenir ce qu'ils veulent dans la vie», commente Shelley Smithson, la professeur.

Les chevaux miniatures, qui pèsent moins de 45 kilos, ont la taille de gros chiens, mais leur force physique leur permet en plus d'aider des personnes à mobilité réduite à se déplacer. Ils ont aussi une espérance de vie supérieure: ils peuvent travailler pendant une trentaine d'années, contre six à huit ans pour les chiens d'aveugles.


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vendredi 19 novembre 2010

Projet pour un droit de passage de chevreuil

Montérégie - Un policier et sa stagiaire sont morts
Le chevreuil happé par la voiture de la SQ.
© Agence QMI

LES CÈDRES - Un policier de la Sûreté du Québec et une stagiaire ont péri, selon deux sources, après avoir happé un chevreuil, dimanche, en début de soirée.

L’accident s’est produit vers 18 h, alors que le véhicule policier circulait sur la route 340, près de la municipalité des Cèdres, en Montérégie.

L’auto-patrouille a alors heurté de plein fouet un chevreuil qui traversait la route, avant de terminer sa route contre des arbres.

Le Service de police de la Ville de Montréal a été mandaté pour enquêter sur cet accident.

REF.:

Ce que peut produire les milieux urbains pauvres


Enfants défavorisés - Plus de difficultés à l'âge adulte

Plus de difficultés à l'âge adulte

MONTRÉAL - Les enfants issus de milieux défavorisés risquent davantage de décrocher, de devenir parents de façon précoce et d’élever leurs enfants dans la pauvreté, révèle une étude dont les résultats ont été dévoilés mardi.

Cette étude a permis de suivre 328 filles et 222 garçons issus de milieux urbains pauvres québécois sur une période de 30 ans. Elle a été menée par des chercheurs de l’Université Concordia et de l’Université d’Ottawa.

«Les conditions socioéconomiques précaires produisent des effets néfastes à long terme», a souligné Lisa A. Serbin, auteure principale de la recherche et professeure de psychologie à l’Université Concordia.

«Notre étude le confirme: les facteurs personnels et ambiants qui façonnent l’enfance entraînent des répercussions directes et durables sur la parentalité», a-t-elle poursuivi.

Dans la plus récente phase de l’étude, les participants avaient atteint la mi-trentaine. Parmi eux, plus de 22 % des pères et des mères n’avaient pas terminé leurs études secondaires à l’âge de 25 ans.

Chez les femmes, 40 % vivaient sous le seuil de la pauvreté, comparativement à 28 % pour les hommes. En moyenne, 35 % des ménages vivaient sous le seuil de la pauvreté.

Selon l’enquête, les enfants agressifs ou repliés sur eux-mêmes ont obtenu des résultats scolaires moins élevés, présentaient un potentiel de décrochage au secondaire plus important et s’exposaient à un risque accru de parentalité précoce.

Pour qu’un enfant défavorisé surmonte de tels défis, les stratégies d’intervention sociale doivent être ciblées.

«Pour agir efficacement, il faut aborder – dès l’enfance et l’adolescence – les comportements problématiques et les difficultés d’apprentissage des jeunes socialement démunis; il faut chercher à améliorer leur future condition parentale de façon substantielle», a indiqué Lisa A. Serbin.


REF.: