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mercredi 9 novembre 2016

Élection: Trump,.... "The show must go 0ff " !




Présidentielle américaine 2016: Quels défis pour ce prochain mandat?

ETATS-UNIS Relations avec la Russie ou la Chine, dette fédérale ou régulation de la vente d’armes pourraient s’imposer comme les enjeux majeurs du prochain mandat américain…


Fini le gros show,maintenant on fait face a la réalité des pauvres gens !
Trump et les républicains contrôle  le Sénat et la Chambre des représentants,ce que ne pouvait faire Obama,mais si Trump veut donner plus au peuple il faudra qu'il arrive a contrôler les Banques et de s'attaquer a la dette du pays! Comme son idole Ronald Reagan ,il devra nous donner un bon show ,
comme un bon gestionnaire et un justicier ! Il est temps que la corruption quitte la Maison Blanche,on ne veut plus de retour d'ascenseur ,de Paradis fiscaux, de pétrole ,de guerre,de faillite; en somme les Banque$ cause tout ces problêmes de fuite de capitaux eux-même ,par leurs intérêts aux profits !Le monde hispaniques est en train de montrer par leurs votes a Trump qu'ils devra donner aux pauvres ! Si on creuse encore le faussé
entre la pauvreté et la richesse , les USA devront imploser économiquement et socialement ! 
La question est de savoir si Trump est la pour s'enrichir ou enrichir le peuple ? Le paradis c'est pas pour mettre de l'argent,mais pour mettre toute votre Foi ! Si j'était un Américain ,je ne resterait pas dans un édifice Trump,car les Terroristes l'ont déja dans la mire .Trump a tout ce qu'il faut pour réaliser l'implosion de l'impérialisme américain et préparer l'âge d'or ésotérique , le fera-t'il !
        
  
 

  • Une diplomatie sous tension

Révolutions arabes, guerre en Syrie, annexion de la Crimée… Depuis la première investiture de Barack Obama en janvier 2009, les relations diplomatiques de la première puissance économique mondiale ont profondément évolué. « Les tensions au Moyen-Orient et les relations avec la Russie seront déterminantes dans les années à venir, analyse Jean Eric Branaa maître de conférences à l’université Paris-Assas, et auteur de Qui veut la peau du parti républicain (Ed.de Passy), Donald Trump estime qu’il faut travailler avec les Russes alors que Clinton veut replacer les USA au centre du jeu diplomatique. Sur la guerre en Syrie, la candidate démocrate a affirmé à plusieurs reprises qu’elle souhaitait agir dans le cadre d’une vaste coalition et produire davantage 'd’intelligence', c’est-à-dire mettre l’accent sur le renseignement ».

 Même constat pour Vincent Boucher, chercheur en résidence à l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand de l’Université du Québec à Montréal : « La lutte contre le terrorisme arrive en seconde position des préoccupations des Américains. Depuis le 11 septembre 2001, cette question s’est imposée comme enjeu incontournable de la politique intérieure et extérieure des US. Clinton plaide pour un sursaut en matière d’utilisation du renseignement, une position semblable à celle d’Obama. Trump lui est dans un autre registre (…) et se positionne comme soutien de Vladimir Poutine qu’il a qualifié de 'grand leader'. Sur la question de la lutte contre Daesh, Clinton est encline à la poursuite des frappes aériennes mais reste réticente à collaborer avec la Russie et ne cache pas sa méfiance quant aux revendications territoriales de Poutine ».

Les relations avec la Chine, accusée de manipulation monétaire par Trump, et soucieuse de conserver son ascendant militaire dans la région, pourraient également marquer ce mandat.
  • Régulation des armes et immigration

Pour Jean-Eric Branaa, la question de la régulation des armes pourrait s’imposer rapidement dans le débat politique, une fois l’investiture passée : « Aucun des deux candidats ne va limiter le 2nd amendement sur le port d’arme. On a tendance à penser que Clinton veut s’en débarrasser or c’est faux. Elle veut limiter la circulation des armes d’assaut, notamment les AK47, et restreindre le droit d’achat dans les foires aux armes.

 Autre thématique récurrente de la campagne, l’immigration, défi majeur de la politique intérieur américaine. « Ce peut être la grande réforme de Clinton là où Barack Obama a échoué avec le Dream Act puisque le Sénat n’a jamais voulu voter en faveur de ces mesures et a été contraint d’agir par décret », détaille Jean-Eric Branaa.



  • Un gouvernement fédéral endetté

Dernier point susceptible de peser lors de la prochaine mandature : l’équilibre budgétaire du gouvernement fédéral. Si le marasme de 2008 semble déjà loin - le mois dernier, l’économie américaine a créé 161.000 nouveaux emplois et le taux de chômage a reculé à 4,9 % - l’augmentation de la dette publique se poursuit. « On continue d’augmenter le plafond de la dette et ce plafond est constamment dépassé or cela peut nuire aux Etats-Unis à long terme. C’est un spectre qui plane au-dessus de chaque nouveau Président », précise Vincent Boucher.
En février dernier, la dette nationale des Etats-Unis a dépassé le cap symbolique de 19 mille milliards de dollars, ou 19 « trillions » de dollars. Pour l’heure, les Etats-Unis empruntent à des conditions extrêmement favorables auprès des marchés financiers mais un défaut partiel pourrait avoir des conséquences imprévisibles sur le coût de son financement. A l’été 2011, un précédent blocage sur le plafond de la dette avait conduit l’agence de notation Standard and Poor’s à priver les Etats-Unis de leur « triple A », gage de solvabilité maximale auprès des investisseurs.




vendredi 4 novembre 2016

Politicaillerie : Le nouveau Parrain du Québec était Jean Charest ;-)




La SIQ, « c'est une gang de pas bons » - Monique Jérôme-Forget





EXCLUSIF - En toute franchise, Monique Jérôme-Forget a admis en entrevue que la Société immobilière du Québec dont elle avait la responsabilité n'était pas sa priorité au gouvernement. Elle se fiait au pdg et aux membres du conseil d'administration pour lesquels elle n'avait toutefois pas une grande estime.
Un texte de Marie-Maude DenisTwitterCourriel et Gaétan PouliotTwitterCourriel d'Enquête « Sincèrement, ça ne m'intéressait pas. Peut-être que ça aurait dû m'intéresser. Moi, Monique Jérôme Forget, la SIQ ne m'intéressait pas », nous a avoué l'ex-ministre libérale rencontrée dans sa demeure de Montréal cet été.
Bien qu'au moment de l'entrevue elle n'ait pas été au courant des détails de l'enquête de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) sur de graves allégations de fraude, elle nous a dit avoir collaboré avec les policiers pour les aider dans leurs recherches sur la Société immobilière.
Cette société d'État était sous sa responsabilité. Mme Jérôme-Forget a été présidente du Conseil du trésor de 2003 à 2008 et ministre des Finances de 2007 à 2009 dans le gouvernement de Jean Charest.
C'est durant cette période que des collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec (PLQ) et l'ex-pdg de la SIQ se seraient partagé d'importantes sommes d'argent en marge de transactions immobilières effectuées par le gouvernement.
Allégations de fraude impliquant des collecteurs de fonds du PLQ Pour assurer la bonne gouvernance de l'institution, Monique Jérôme-Forget se fiait aux gestionnaires et au conseil d'administration.
Pense-t-elle que des organisateurs politiques libéraux auraient pu contribuer à la nomination des membres du C. A. et peut-être même du pdg de la SIQ lorsqu'elle en était responsable?
« Sincèrement, je ne pourrais pas vous dire », dit-elle, ajoutant que personne de compétent ne souhaitait être administrateur de la SIQ, un poste bénévole.
« Peut-être que je ne devrais pas dire ça, mais aller [au] conseil d'administration de la SIQ, ce n'est pas le plus prestigieux », explique-t-elle.
Elle-même ne voudrait jamais occuper cette fonction.
C'est pas assez prestigieux. Ça n'a pas d'envergure. Aller m'intéresser aux édifices du gouvernement. Voyons. Zéro intérêt.
Monique Jérôme-Forget
Fait troublant, tous les membres du conseil d'administration de la SIQ nommés avec l'arrivée du pdg Marc-André Fortier, en 2003, avaient un lien avec le PLQ (bénévoles, donateurs) ou avec les collecteurs de fonds Charles Rondeau ou Franco Fava.
« Quelqu'un qui connaît la construction, qui connaît la location, etc. Les gens qui sont bons ne voudront pas aller à Québec à la SIQ », ajoute M. Jérôme-Forget.
Résultat, les membres du C. A. de la SIQ étaient des incompétents, à son avis.
C'est une gang de pas bons là-dedans! C'est pas prestigieux.
Monique Jérôme-Forget
Des propos que rejette du revers de la main Claire Boulanger, qui était membre du conseil d'administration à l'époque.
« Nous avons eu le plaisir de la rencontrer peut-être trois minutes à son bureau. Elle n'avait vraiment aucune affinité pour la Société immobilière. Elle ne nous connaissait pas du tout. [...] Alors, je ne sais pas où elle prend ses propos que "c'est une gang de pas bons" », dit Mme Boulanger, ajoutant avoir siégé avec des gens de bonne foi, qui travaillaient fort et prenaient au sérieux leur mandat à la SIQ.
Selon Mme Boulanger, le conseil d'administration a été induit en erreur par Marc-André Fortier lorsqu'il était pdg.
Mise à pied de Marc-André Fortier
Si Monique Jérôme-Forget a embauché le pdg Marc-André Fortier en 2003, c'est aussi elle qui l'a renvoyé.
Marc-André Fortier
Photo : Radio-Canada/Jasmin Simard
En 2008, le vérificateur général informe Mme Jérôme-Forget d'irrégularités dans les comptes de dépenses du pdg de la SIQ. On y retrouve des invitations à des parties de golf et des « dépenses absolument incroyables », se rappelle Mme Jérôme-Forget. Elle le met à pied sur-le-champ.
M. Fortier sera d'ailleurs poursuivi par son ancien employeur pour des dépenses injustifiées. Le tribunal l'a condamné à rembourser 75 000 $.
Lors de son procès, il a déclaré qu'il avait été nommé à la tête de la SIQ après avoir exercé des pressions sur des personnes « pesantes » au PLQ.
« On m'a demandé de le rencontrer. Je n'ai pas été éblouie par M. Fortier, je dois vous avouer candidement », dit Monique Jérôme-Forget, se rappelant sa rencontre avec l'homme après la prise du pouvoir des libéraux en 2003.
Malgré tout, elle confirmera sa nomination qui lui est recommandée par le Secrétariat aux emplois supérieurs, qui relevait du premier ministre de l'époque, Jean Charest.


Radio-Canada a appris que Marc-André Fortier, pdg de la SIQ de 2003 à 2008, et les collecteurs de fonds libéraux William Bartlett, Franco Fava et Charles Rondeau se seraient partagé près de 2 millions de dollars dans le cadre de prolongation de baux.
Plusieurs documents obtenus lors de notre enquête démontrent que la SIQ opte la plupart du temps pour des baux de 10 ans et moins.
Pourtant, en 2004, la société d’État a signé un bail de 17 ans pour la location de presque tous les étages du plus important édifice de la place D’Youville, à Québec. 
Deux mois plus tard, le gestionnaire de l’immeuble aurait donné l’ordre de virer 1,25 million de dollars d’une banque du Liechtenstein à un compte en Suisse.
La majorité de cette somme aurait ensuite pris le chemin de quatre comptes aux Bahamas.
Le manège se serait répété en 2006 lorsque la SIQ a signé des baux de 20 et 25 ans pour deux autres immeubles à Québec.
Cette fois, le gestionnaire aurait versé 2,1 millions de dollars à un consultant en immobilier. L'argent aurait ensuite transité de Montréal vers une banque en Belgique et dans plusieurs autres comptes en Suisse.
Au bout de la chaîne, 902 000 $ auraient été déposés dans un compte de William Bartlett, qui en plus d’être un collecteur de fonds du PLQ est un ancien vice-président de la SIQ.
Il aurait transféré la moitié de cette somme dans une banque des Bahamas. De là, trois traites bancaires auraient été émises aux noms de Marc-André Fortier (170 000 $), de Charles Rondeau (100 000 $) et de Franco Fava (100 000 $).
Les gestionnaires d’immeubles nous ont dit ne pas savoir qui a bénéficié ultimement des sommes d’argent. 




Maxim Martin de la radio Énergie a dit de lui: Que le nouveau Parrain du Québec était Jean Charest ;-)


Source.:

jeudi 28 juillet 2016

Paradis Fiscaux: Les Britanniques sont les premiers !




Paradis Fiscaux: L’Index d’opacité financière [ Financial Secrecy Index] Le numéro 1 "Les Britanniques" !




L’Index d’opacité financière [ Financial Secrecy Index] Par le Tax Justice Network

by Elisabeth Guerrier

Document fourni par Tax Justice Network à partir de recherches sur les paradis fiscaux et le calcul du taux d’opacité financière.
Introduction 
L’Indice d’opacité financière [Financial Secrecy Index] évalue les juridictions suivant leur opacité et l’échelle de leurs activités extraterritoriales. Un classement politiquement neutre est un outil pour comprendre l’opacité financière mondiale, les paradis fiscaux, les juridictions de l’opacité ainsi que les flux financiers illégaux et les fuites de capitaux.
Cet index a été établi le 2 Novembre 2015
2015 Classement de l’opacité
1. Suisse
2. Hong Kong
3. USA
4. Singapoour
5. Les îles Caïman *
6. Luxembourg
7. Liban
8. Allemagne
9. Bahreïn
10. Les Emirats arabes unis (Dubaï)
11. Macao
12. Japon
13. Panama
14.  Les Îles Marshall
15. Le Royaume Uni *
Territoires britanniques outre-mer ou appartenant à la couronne. Si les territoires britanniques étaient rassemblés, ils seraient au sommet de la liste.

Voir l’index complet ici  




"Les (entreprises) acheminent (l'argent) vers des paradis fiscaux parce qu'il y a des avantages fiscaux à le faire. Les rendements sur investissement sont enregistrés dans les paradis fiscaux, alors les entreprises n'ont pas à le déclarer comme des profits au Canada", a expliqué Dennis Howlett du groupe Les Canadiens pour une fiscalité équitable.

Beaucoup d'argent des Britanniques (La Reine etc...)sont  aux îles Caymans ,un paradis fiscal qui abrite plus de 9,000 fonds spéculatifs,banques et entreprises qui opèrent principalement ailleurs dans le monde.
Il y aurait un bullding qui rassemblerait supposément 12,000 entreprises ,il s'agit la du plus grand édifice au monde ou la plus grande escroquerie fiscale jamais vue !

Google y a acheminé 10 milliards $ dans des paradis fiscaux, pour économiser 2 milliards $ de dollars d'impôts.
Dans ces paradis fiscaux, il y aurait un gouverneur de nommé sur chacune des îles (Paradis Fiscaux)par sa majesté la reine Élizabeth II ;même si toutes ces iles ont un gouvernement local élu,leurs constitutions nationales réservent certains pouvoirs décisionnels d'urgence aux gouverneurs britanniques qui peuvent y exercer un pouvoir exécutif complet a leur gré.
Ils peuvent aussi bloquer une décision législative pour permettre a la reine d'Angleterre de prendre une décision personnelle.Toutes les lois ,y compris celles dictant quelles entreprises internationales ou quels individus peuvent accomplir quoi,financièrement  dans ces territoires.Ils doivent recevoir l'assentiment royal de la reine au palais de Buckingham a Londres .
Dans une lettre publiée en 2013 dans le financial Times,le professeur Jeffrey Sachs,conseiller en économie des Nations Unies,dénonce les Îles Caymans en ces termes : Ce chateau de cartes est un danger mortel pour l'économie mondiale,en plus d'être une injure aux pratiques financières de base . C'est un terrain de jeu pour Wall Street et les politiciens européens qui jouent a un jeu dangereux !

Le premier ministre David Cameron qui a hérité de son père,une fortune gérée dans des paradis fiscaux du Panama,Jersey et a Genève.Selon,David Gauke qui est un ancien avocat spéçialisé en évitement fiscal qui pratiquait dans un centre financier du Royaume-Uni a Londres;En 2013 ,il fut démontré que plus de 60 députés britanniques avaient des liens avec des entreprises enregistrées dans des paradis fiscaux. Aujourd'hui les 100 plus grandes entreprises du Royaumes-Uni possèdent un total de 8311 filiales actives dans des paradis fiscaux de la planète. 

Nairobi ,la capitale du Kenya ,était en voie de devenir un centre financier international en Afrique . Un partenaire-clé dans le développement de ce centre financier de Nairobi était une organisation appelée City UK. Elle avait été appelée City Uk,elle avait été créée par la corporation de la Cité avec un gros chèque du compte privée de la Cité, en 2008.

Jonathan Ruffer,financier directeur,Ruffer Hedge Fund ; j'observe ces tenants de l'évitement fiscal... et ils me désespèrent.Pas en raison de tout ce qu'ils amassent,mais parce qu'ils font leurs affaires a éviter l'impôt.






Source.:

jeudi 26 mai 2016

Panama Papers: Deux policiers ont créé un empire immobilier de près de 25 M$




Selon le recensement effectué par notre bureau d’enquête, ils posséderaient une soixantaine d’immeubles, la plupart étant des édifices à revenus d’une valeur foncière un peu inférieure à 25 M$. Ils ne sont pas millionnaires pour autant, car leur portefeuille immobilier semble considérablement hypothéqué selon les registres publics.
Le duo de policiers-hommes d’affaires utilise régulièrement l’adresse du 7275 Sherbrooke Est dans ses documents légaux. Il s’agit, en fait, de la Place Versailles, où est situé le centre des enquêtes spéciales du SPVM.
Le commandant Jean Mustaky et le sergent-détective Félix Bellevue du SPVM Lorsque nous avons contacté Félix Bellevue afin de louer un de ses appartements, il a répondu à son cellulaire, le vendredi 18 mars, peu avant 10 h. Vérifications faites avec le SPVM, celui-ci se trouvait au travail à cette heure précise.

«Tout est légal»

Mustaky est commandant au centre d’enquête Sud alors que le sergent-détective Bellevue est affecté à section des affaires spéciales du SPVM
«Ce sont tous des biens que l’on a acquis en achetant et en vendant [des propriétés]», a déclaré Jean Mustaky, lors d’un entretien téléphonique.
«Tout est légal, tout est bien et ça n’a aucune incidence sur notre travail, il y a du monde qui gère ça pour nous», a-t-il poursuivi.
Quant à Félix Bellevue, il a coupé court à la conversation lorsque nous avons commencé à le questionner sur ses biens immobiliers. «Je n’ai rien absolument rien à vous dire», a-t-il dit a-t-il avant de raccrocher.
Des collègues des deux policiers à qui nous avons parlé sur le couvert de l’anonymat se questionnent.
«Comment peuvent-ils être policiers et en même temps des big shots de l’immobilier? se demande l’un d’eux. Selon moi, tu ne peux pas faire les deux [être policier et gestionnaire immobilier]», ajoute-t-il.

Avec le Fonds de retraite

Pour financer l’expansion de leurs investissements en immobilier, les deux policiers ont fait des emprunts à différents prêteurs, dont leur propre fonds de pension.
Ils ont emprunté pour plus de 5 M$ à l’Association de bienfaisance et de retraite des policiers de Montréal, selon les documents hypothécaires que nous avons consultés, mais seulement 1,7 M$ d’hypothèques sont encore actifs.
Le vice-président de cette association, Joël Savard, affirme que toutes les règles internes ont été respectées. «Toutes les règles d’investissement... sont respectées, dit-il. Il faut bien comprendre que les documents du registre foncier du Québec [...] ne donnent pas nécessairement une idée juste des montants réellement prêtés.»

Le SPVM dit être au courant

«On était déjà au fait de cette situation. On faisait déjà des vérifications sur ces allégations. C'est tout ce qu'on peut dire pour le moment. Certaines informations sont préservées pour ne pas nuire à l'enquête», a indiqué Ian Lafrenière, porte-parole du SPVM.


Source.:

jeudi 7 avril 2016

Big Data / Panama Papers : Paradi$ fiscaux ,214 000 sociétés off$hore$


Big Data / Panama Papers : déduplication et OCR pour donner du sens à l'énorme masse de données


 Dans l'affaire Panama Leak, le lanceur d'alerte pour l'instant inconnu à l'origine de la fuite de données pourrait être un pirate informatique. C'est en tout cas la thèse avancée par l'un des co-fondateur, Ramon Fonseca, qui a expliqué sur la chaine d'information panaméenne Channel 2 que les documents étaient authentiques et que leur fuite résultait d'une attaque informatique ayant visé la société.
L'Avenir de l'IT : Indexer et analyser 2,6 To de données non structurées n'a pas été une mince affaire. C'était pourtant le sous-jacent technique des révélations du Panama Papers. Le point sur les techniques utilisées.

La liste complète des entreprises et des personnes qui sont recensées dans les données seront publiées « début mai » selon l'ICIJ, et depuis la fin de la semaine dernière un grand nombre de noms et d'informations ont déjà été révélés. Reste que 11,5 millions de fichiers ne se passent pas au crible si facilement. Comment ont donc été déjà analysé les données rendues publiques, et ce dans un temps relativement restreint ?

Les 2,6 To de données des Panama Papers contiennent les transactions enregistrées pendant 40 ans par l'entreprise Mossack Fonseca à propos de 210 000 sociétés. Un vrai projet de Big Data en soit. (Source : ICIJ)
Les enquêteurs du Süddeutsche Zeitung et de l'ICIJ ont utilisé un programme appelé Nuix. Nuix est définit comme une plate-forme d'investigation construite pour le Big Data. C'est cet outil qui semble t-il a permis de creuser les données en un temps record. « Le travail d'exploitation des données a commencé en Septembre » a déclaré à Tech Radar le consultant logiciel de Nuix Carl Barron, qui a travaillé avec l'ICIJ et Zeitung pour mener l'enquête.
Les Panama Papers sont donc le fruit de 8 mois d'enquête, et de la plus grande fuite de données de l'histoire à ce jour : 2,6 To de données ont du être indexées et analysées. A titre de comparaison, le volume des Offshore leaks révélés en 2013 étaient de 260 Go. L'accès aux données serait le fuit d'un piratage informatique.

Déduplication pour réduire les données

Nuix a justement commencé à travailler avec l'ICIJ à l'époque des Offshore leaks. Pour les Panama Papers, le volume d'informations était bien plus important. Mais l'indexation aurait duré seulement un jour et demi, mentionne Carl Barron. Dans le détail, la taille des données a analyser à été réduite grâce à la déduplication. « La déduplication est utilisé pour identifier le même document qui aurait pu être sauvegardé un certain nombre de fois sur le système » explique Carl Barron. De cette manière, les enquêteurs n'ont pas eu à regarder les mêmes données plus d'une fois.
Mais une fois la première phase d'indexation effectuée, l'équipe a pu alors passer à l'identification d'éléments qui n'avaient pas été indexés du fait de leur nature. Ce sont alors les outils d'OCR (Optical Character Recognition pour reconnaissance optique de caractères) qui ont pris le relais pour analyser les très nombreux fichiers tels que les PDF, les scans et les images. Cela a permis de transposer dans des formats de fichier lisibles par les outils de recherche les données jusqu'alors illisibles.
Nuix a ensuite été utilisé pour classer et extraire des informations en fonction du type de fichier, ou si les fichiers contenaient le nom d'une personne ou un numéro de carte de crédit.
Les gens de Nuix, tout en travaillant sur les données, n'en connaissaient pas réellement le sens. « En raison de la confidentialité et leur nature top secret, nous n'avons pas réellement vu les données » explique Carl Barron. « Et pour être honnête, nous ne réalisions pas le scoop que ça allait donner ». Nuix insiste aussi sur le fait que le traitement des Panama Papers n'a pas été quelque chose d'extraordinaire. « Nous avons des clients qui traitent 300 To de données sur un mois » assure Carl Barron.

Toutes les données lisibles sur la plateforme

Les premiers temps il y a eu beaucoup d'allers-retours entre l'ICIJ, le Süddeutsche Zeitung et Nuix. Une étape nécessaire pour déterminer les besoins matériels et de gestion de charge de travail. Une fois que cela a été mis en place, le projet a été assez rapide à mettre en place. Ensuite, Nuix a fournit des prestations de conseil, surtout sur les questions techniques et de workflow.
Carl Barron explique que désormais toutes les informations indexées sont disponibles sur la plate-forme de Nuix, de sorte que les enquêteurs peuvent effectuer sans problème des allers-retours pour compléter leurs articles si nécessaire. Ainsi, si une enquête met en lumière le rôle d'un individu en particulier, les enquêteurs peuvent commencer à connecter les données depuis la BDD initiale via Nuix.

Théorie des graphes et visualisation

Par ailleurs l'ICIJ a utilisé la technologie de base de données de graphes Neo4j annonce la société Neo Technology par communiqué. « Au lieu d'utiliser des « tables » comme le font les bases de données relationnelles, les bases de données comme Neo4j s'appuient sur la théorie des graphes et fonctionnent avec des structures spéciales comprenant des nœuds, des relations et des propriétés permettant de définir, d'identifier et de stocker les données » détaille la société.
« C'est un outil (...) qui transforme le processus d'investigation des journalistes car dans ce cas, les relations sont extrêmement importantes puisque ce sont elles qui nous montrent où sont les criminels, qui travaille avec qui, et bien plus encore. Comprendre ces relations à une très grande échelle est précisément là où les bases de données graphes excellent », explique Mar Cabra, Data and Research Unit Editor de l'ICIJ.
Enfin, côté visualisation, l'ICIJ a utilisé la solution Linkurious Enterprise. « Nous avions également besoin d'une solution intuitive et simple à utiliser qui ne requiert pas l'intervention de data scientists ou de développeurs tiers, afin que tous les journalistes (...)  puissent travailler sur ces données, peu importe leur niveau de maîtrise technique. Linkurious Enterprise était sans doute la meilleure plateforme pour explorer ces données et pour partager des informations de manière sécurisée » ajoute Mar Cabra.

Plus de 500 banques et leurs filiales sont également mentionnées

Dans le détail, les fichiers contiennent des données collectées sur une période de 40 ans mentionne l'ICIJ. 214 000 sociétés offshores y sont référencées dans plus de 200 pays. Ces sociétés sont reliées à des particuliers soupçonnés de fraude fiscale, dont 140 hommes politiques et personnages publics. Plus de 500 banques et leurs filiales sont également mentionnées, dont HSBC, UBS et la Société Générale.
Ces données ont fuité de la base de données du cabinet d'avocats offshore Mossack Fonseca et ont été transmises au journal allemand Süddeutsche Zeitung. Elles ont été partagés avec le Consortium International des Journalistes d'investigation (ICIJ pour International Consortium of Investigative Journalists). Ces informations révèlent comment Fonseca a aidé ses clients à éviter le paiement des impôts, et à blanchir de l'argent.

Liste des noms ICI,Wiki !

Et l'invasion fiscale, c'est légale ?...Oui !
C’est donc dire que l’évitement et l’évasion fiscale ne peuvent exister sans la coordination de nombreuses institutions: multinationales, riches rentiers ou actionnaires, experts-conseils, banques et États. Ces derniers demeurent les ultimes coupables: ce sont eux qui ont voté les lois permettant ces arrangements institutionnels. Pire: les États se livrent, depuis des décennies, à une féroce concurrence fiscale. Non seulement des pays comme le Canada ont favorisé l’émergence des paradis fiscaux, mais ils rivalisent entre eux pour offrir aux entreprises des taux d’imposition les plus bas possible. Ainsi, le groupe possédant Burger King’s a acheté la canadienne Tim Horton's en 2014, mais par un procédé d’«inversion fiscale» a fait du siège social de la seconde, en Ontario, celui de la nouvelle entité, question de ne payer que 26,5% d’impôts, contre environ 35% aux États-Unis. Une tactique qu’entend, depuis très récemment, bloquer la Maison-Blanche, ayant fait avorter récemment l’acquisition de la pharmaceutique Pfizer par Allergan.



Source.:

samedi 14 novembre 2015

Les banques et Desjardins ne veulent pas témoigner à la commission sur les paradis fiscaux

Le racolage journalistique et le banquier



La flagornerie, ça va faire
Me semble que la première qualité de tout journaliste devrait être son indépendance d’esprit puis son sens critique, son éthique, son professionnalisme et sa quête incessante de la vérité dans sa description des événements, dans ses entrevues, dans son évaluation des politiques gouvernementales, etc. Pour quiconque est de bonne foi et a les talents, le métier de journaliste est motivant au plus haut point et a une portée grandiose dans les enjeux de société. Mais aujourd’hui, la profession de journaliste n’est hélas plus ce qu’elle était. Voilà pourquoi malheureusement certains empruntent la profession journalistique principalement par esprit opportuniste afin de s’en servir comme tremplin vers une autre carrière plus lucrative et plus «glamour» comme joindre éventuellement un parti politique ou se dénicher une job en communication ou en relations publiques dans le privé. Ce ne sont pas les cas probants qui manquent, mes amis. Par exemple, la firme de relations publiques National emploie d’ex-politiciens comme l’ex-député du Bloc québécois Yvan Loubier qui, comme François Blais du PLQ, s’affichait à titre de progressiste, de social-démocrate et de gauche.
Émilie Laperrière de La Presse: un exemple parmi d’autres
Mettons une chose au clair. Ce n’est pas parce que je critique souvent La Presse et ses représentants que je ne les aime pas. Mais, il y a toujours ben une limite à faire fi de ses responsabilités journalistiques et de verser dans la flatterie qui s’apparente à ce que j’appelle de l’infopub, surtout lorsqu’il est question de gens très très importants provenant de grosses, riches et puissantes compagnies. Je sais bien que ces entreprises sont de gros publicitaires à ne pas perdre, mais il y a quand même un boutte à toute! À titre d’exemple, l’entrevue du 12 septembre 2015 que la journaliste Émilie Laperrière de La Presse a réalisé avec le dirigeant de la Banque de Montréal, L. Jacques Ménard est remplie de questions que je jugeais doucereuses, que n’importe qui aimerait se faire poser. Le préambule était aussi absolument édifiant: «Vous êtes exceptionnellement engagé au sein de la communauté, particulièrement auprès des jeunes, de même qu’en culture et en éducation. Considérez-vous que cette implication fait partie de votre rôle de président?» Juste le titre de son article faisait peu de doutes sur le type de texte que la journaliste allait pondre: «savoir faire émerger les bonnes idées». Mais rien sur l’évasion fiscale, sur les hausses de frais bancaires, etc.
Évasion fiscale et arnaque du cartel banquier canadien
C’est toujours le même désolant pattern. Plusieurs grandes entreprises détournent chaque année des milliards de dollars dans les paradis fiscaux afin d’éviter de payer leurs impôts dus au Québec et au Canada, arnaquent les consommateurs et tiennent régulièrement en otage les gens en raison de leur puissance économique et politique issue de leur situation de quasi-monopole au pays (confirmées pour nos banquiers par la revue anglaise The Economist) comme augmenter en chœur, et au même taux, les tarifs bancaires des consommateurs captifs: «Des frais bancaire en hausse» (TVA nouvelles, 25 avril 2015); transfèrent des emplois canadiens en sous-traitance dans les pays en voie de développement afin de payer ces travailleurs à un salaire de misère, ne paient pas leurs employés d’ici pour les heures supplémentaires accomplies et versent honteusement des millions en salaires à leurs dirigeants sachant qu’au pays, pour diriger une banque, absolument pas besoin d’être une 100 watts. Ça, c’est le comportement réel de nos banques canadiennes et de plusieurs entreprises que certains comiques appellent nos fleurons. Pour être qualifié de «fleuron» et de «joyaux» faut que ça soit obligatoirement une entreprise privée, et en aucun cas une société d’État ou des biens et services collectifs. Des fleurons aussi qui font dans la corruption et le criminel comme SNC-Lavalin ou qui siphonnent des milliards en fonds publics que leurs élus leur octroient malgré une performance et une gestion pitoyable comme Bombardier.
Jouer la carte du bienfaiteur afin de camoufler
Alors, après avoir détourné des milliards de dollars dans les paradis fiscaux, augmenter récemment, sans motif sérieux, les frais bancaires et autres tarifs, après avoir sous-traité des employés à l’étranger et après avoir versé des millions en salaires aux patrons, rien de mieux pour leurrer et berner la population que de s’acheter des articles de journaux, des reportages à la radio et à la télévision et se payer des firmes de relations publiques et des élus afin de faire passer ces affairistes pour des gens débonnaires, plein de compassion, qui ont à cœur la réussite des jeunes, qui veulent supposément combattre les inégalités économiques, etc. La majorité du  temps, ils versent des sous qui ne sont pas à eux, mais à la compagnie qu’ils ne détiennent pas.
Attention, ce sont ces bienfaiteurs d’entreprises et individuels qui vont choisir, avec dans les faits notre argent, les bonnes causes et les bons groupes à financer (déductibles d’impôts) que ce soit en culture, en sport, au niveau communautaire, en éducation, auprès des jeunes, etc. Ils donnent aussi beaucoup d’argent à des universitaires et leurs chaires qui sont du bon côté. Pour recevoir leur appui, faut évidemment que les représentants de ces bonnes causes soient reconnaissants envers leur philanthrope, qu’ils ne critiquent pas négativement leurs donateurs et surtout qu’ils ne remettent aucunement en question le système capitaliste aux sources de la classe dominante. Faut absolument montrer patte blanche. Ah, j’oubliais, faut aussi que ce soit une «cause» qui leur permet de se faire voir souvent et partout, pour que le reste ne suscite pas d’intérêt.
Comme nos gouvernements se désistent du financement des organismes communautaires, ces derniers pour survivre doivent obligatoirement faire appel au privé, mais subventionnés par des fonds publics, auquel ils deviennent alors tributaires et tenus d’adopter les mêmes idéaux.
Absence à la commission parlementaire sur les paradis fiscaux
C’est drôle, mais L. Jacques Ménard, sa Banque de Montréal, le Mouvement Desjardins, les autres banques canadiennes et les gros bureaux d’avocats et de comptables, dont KPMG, le chaperon gouvernemental à la Commission scolaire de Montréal, ont refusé de comparaître et de venir se faire entendre à la récente commission parlementaire provinciale sur les paradis fiscaux dont ils sont pourtant les maîtres d’œuvre. Carrément un affront à la population, à nos institutions politiques et au gouvernement: «Les banques et Desjardins ne veulent pas témoigner à la commission sur les paradis fiscaux» (Le Journal de Montréal, 1er octobre 2015). Allô démocratie. Martin Coiteux, Jacques Daoust et Carlos Leitao, en bons ex-banquiers qu’ils sont ne leur font aucun reproche en guise de solidarité. Eh oui, L. Jacques Ménard, que l’étincelant chroniqueur à La Presse, le seul et unique Jean-Philippe Décarie, a qualifié le 1er septembre 2012 de: «Philanthrope et engagé convaincu» brillait lui aussi par son absence à ladite commission parlementaire. Aurait-il, comme ces complices, des choses à cacher? L. Jacques Ménard préfère ergoter et cabotiner sur d’autres sujets accrocheurs avec son fan-club de journalistes qui l’accueillent toujours avec tous les honneurs. Je suppose que c’est pour le bien des jeunes et du bien commun que les banques et autres compagnies et individus s’adonnent à l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux? Et puis, pourquoi ne pas avoir convoqué à cette commission, les ministres libéraux actuels Carlos Leitao et Jacques libéraux et l’ex-ministre Clément Gignac tous d’anciens banquiers qui s’y connaissent parfaitement en évasion fiscale dans les paradis fiscaux? Leitao et Daoust parlent toujours avec suffisance de plein de sujets qu’ils ne connaissent pas, mais jamais de thèmes sur lesquels on ne peut douter de leur expertise! Vraiment suspect.


Source.:
CA_LeoPaul_Lauzon

mercredi 22 avril 2015

L'itinérance nous on connait ça : Au MEQ et a Revenu Québec


 Suivez-nous,.............Non c'est pas a vous de nous suivre ?.................Changez votre façon,car la nouvelle génération vous suivra pas !

Personne ne choisit de devenir itinérant.
Mais nous ont vous ignore,et on vous aide a le devenir!
Si vous nous appelez, écouter notre message répondeur: "Bonjour,votre argent est important pour nous !"
Car le Ministère de la Santé a visiblement manquer sa campagne publicitaire concernant le phénomène de l'itinérance au Quebec.
Personne n'est à l'abri de l'itinérance. Les personnes qui vivent dans cette situation ne sont pas nées itinérantes, elles le sont devenues. Consultez les pages suivantes pour en connaître davantage sur ce phénomène.

Et si personne n'aide les futurs étudiants et travailleurs du Québec , oui il y aura plus d"itinérance !


Si le Ournement donne des Prêts et bourses aux étudiants,et que pendant ce temps,les cie ne remboursement pas leurs prêts ? Pourquoi les cie du Plan Nord ,détruise nos ressources et notre environnement ,en partant sans rembourser leurs dettes ?
Pourquoi les Gouvernements cautionne les Paradis Fiscaux des Banques ?
On voit très bien c'est qui , qui mène !
Ou que les riches (le 1%)ne payent pas leurs impôts ?

En effet, Près de 450 contribuables gagnant plus de 250 000 $ par année ne payent aucun impôt, dénonce Québec solidaire, qui invite le gouvernement à mettre fin à cette «injustice fiscale».
La formation de gauche a interpellé vendredi le ministre des Finances, Carlos Leitao, sur la question des avantages fiscaux qui, selon elle, profitent principalement au 1 % des Québécois les plus fortunés.
S’appuyant sur le rapport «Statistiques fiscales des particuliers» publié par Revenu Québec, QS soutient que sur les 40 000 contribuables qui ont déclaré des revenus supérieurs à 250 000 $ en 2011, plus de 450 n’ont payé aucun impôt.


À la lumière de son rapport annuel 2014, qu’elle vient de publier, la Caisse de dépôt et placement du Québec continue d’investir dans des sociétés et des fonds d’investissement qui sont enregistrés dans des paradis fiscaux, comme les îles Cayman, les Bermudes, le Luxembourg, etc.
On parle de placements dont l’ordre de grandeur dépasse quelques milliards de dollars.
Éviter les impôts
Si la Caisse reste «active» dans les paradis fiscaux, sachez que c’est effectivement dans le but d’esquiver l’impôt, et ce, pour le bien-être de notre portefeuille! Voilà en gros comment je perçois les explications que la Caisse m’a transmises au sujet de ses placements dans les paradis fiscaux.
Ne criez pas au scandale! Pas tout de suite, à tout le moins. Le porte-parole de la Caisse, Maxime Chagnon, m’a expliqué que la Caisse, en tant que gestionnaire du bas de laine des Québécois, ne paie aucun impôt sur ses revenus de placement. Et ce traitement de faveur fiscal vaut non seulement pour le Canada, mais également aux États-Unis et en Australie, en vertu d’ententes fiscales entre les trois pays. Par ricochet, il en est de même pour les caisses de retraite américaines et australiennes.




Conclusion:
Donc ,un étudiant devrait faire payer ses impôts ,ses prêts et bourses par une cie ou sa propre cie,dont il ne serait pas responsable ! Pauvre Anik Dorval;-(


REF.:


dimanche 29 mars 2015

Pourquoi les cie ne paient pas d'impôt ?




Le Documentaire: 

"Le prix à payer"

Version en français
v.o.a. : The Price We Pay
v.o.a.s.-t.f. : Le prix à payer
Le film peut être vu sans risque par des personnes de tout âge.

Durée

1h33

Genre

Documentaire

Origine

  • Canada

Date de sortie au Québec

13 mars 2015

Synopsis

À une époque où les inégalités sociales entre les riches et les pauvres n'ont jamais été aussi prononcées, l'évasion fiscale est pointée du doigt. Plusieurs experts parlent de cette réalité d'ordre mondial dont la pierre d'assise se trouve dans le quartier financier de Londres. Depuis le démantèlement de l'État-providence au courant des années 80, un flou juridique permet à des entreprises de s'enrichir en payant peu ou pas d'impôts. Une tendance qui s'est accentuée avec l'avènement de l'Internet et qui menace la démocratie. Quelques citoyens proposent toutefois des pistes de solutions pour contrer ce phénomène avant qu'il ne soit trop tard.


REF.:

mardi 1 avril 2014

Bienvenue au paradis... fiscal

Ouvrir un compte bancaire dans un paradis fiscal est un jeu d’enfant vraiment à la portée de Monsieur et Madame Tout-le-Monde, a découvert notre Bureau d’enquête, qui détient maintenant une carte de crédit en bonne et due forme, émise dans une petite île des Caraïbes, pour dépenser ici à l’abri du fisc.
Il s’agit d’une carte MasterCard comme n’importe quelle autre.
Nous pouvons utiliser cette carte pour n’importe quel achat au Québec ou ailleurs, sans nous faire poser la moindre question.
Il nous suffit de nous rendre dans n’importe quelle institution financière d’ici pour y transférer des fonds. Pour notre part, nous l’avons approvisionnée à partir d’une caisse populaire du Mouvement Desjardins.
Pour rester sous les écrans radars du fisc, il suffit de déposer moins de 10 000 $ à la fois. Au-dessus de cette limite, les institutions ­financières canadiennes doivent le rapporter à un organisme fédéral, le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE).
Pour obtenir cette carte et ouvrir un compte offshore, il suffit d’un minimum de connaissances en finance, d’une compréhension moyenne de l’internet, mais surtout d’une bonne capacité à mentir sur son identité.
La vérité, personne ne semble vraiment vouloir la connaître, a-t-on découvert au fil de notre enquête, pourvu qu’il y ait de l’argent pour payer les frais d’ouverture du compte offshore.
Un jeu d’enfant
Au cours de notre enquête, qui nous a amenés à nous faire passer pour un entrepreneur d’une compagnie bidon de réparations d’ordinateurs, notre Bureau d’enquête a été capable:
  • de créer, sans jamais quitter Montréal, une compagnie coquille dans un paradis fiscal, le Belize, où il n’existe aucun registre public des compagnies et où notre identité réelle a été ­cachée par des prête-noms;
  • d’ouvrir un compte bancaire dans un ­autre paradis fiscal, St-Vincent-et-les-Grenadines, et d’obtenir une carte de crédit nous permettant de faire des retraits d’argent au Québec.
À aucun moment dans le processus, nous n’avons été embêtés par le fisc ou les banques qui ont accepté de faire transiter notre argent dans divers paradis fiscaux.
Fausses compagnies (coquilles vides), prête-noms, routes financières alternatives, notre enquête révèle que la machine du offshore est fort bien huilée.

UNE STRUCTURE OPAQUE ET DES PRÊTE-NOMS

Pour des yeux de l’extérieur, il est presque impossible de savoir qui est derrière la compagnie Technofix Corporation que nous avons créée.
Les administrateurs officiels de la compagnie sur papier sont des entités fictives, des prête-noms, qui n’ont aucun réel pouvoir.
Nous-mêmes ne les connaissons pas. Ce sont des noms qui nous ont été suggérés par notre facilitateur.
Le véritable propriétaire et de la compagnie est appelé le «Beneficial Owner», le propriétaire bénéficiaire. Seule la banque qui fait affaires avec nous et le fournisseur de services d’incorporation offshore sait que nous sommes cette personne. Revenu Québec et ­Revenu Canda l’ignorent.
Un autre document confidentiel qui nous a été envoyé mentionne que les administrateurs sur papier confèrent tous les pouvoirs de gestion au propriétaire bénéficiaire ­caché. On nous a même fait parvenir une lettre de démission non datée des ­administrateurs fictifs, en cas de problème.

C’EST TROP FACILE

1) Trouver un facilitateur
C’est par une simple ­recherche sur Google que nous avons pu nous mettre en relation, par courriel, avec une spécialisée dans l’incorporation et dans l’ouverture de comptes bancaires dans des paradis fiscaux. L’entreprise,A&P Intertrust, a des bureaux en Ontario et se dit membre de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI). Elle se vante sur son site de favoriser «une façon innovante de se lancer en affaires».
2) Créer une compagnie coquille
Une représentante de la compagnie A&P Intertrust nous a ensuite suggéré plusieurs noms pour mettre sur pied notre compagnie enregistrée au Belize. Nous avons opté pour le nom Technofix Corporation. La création d’une compagnie rend plus difficile l’identification du client qui désire placer des sommes offshore, même si la compagnie n’a aucune ­activité réelle. Nous avons écrit que nous étions spécialisés dans la réparation ­d’ordinateurs et que notre clientèle était principalement canadienne. Aucune vérification n’a été faite pour vérifier ces affirmations.
3) Ouvrir un compte dans une banque offshore
Une fois notre compagnie Technofix Corporation ­ouverte et enregistrée au Belize, nous avons obtenu une lettre d’introduction de la compagnie A&P ­Intertrust (Belize) Limited à la Loyal Bank, située à St-Vincent-et-les-Grenadines. On nous a aussi donné le choix d’autres ­paradis fiscaux: Îles Seychelles, Chypre, Singapour et Lettonie. Après l’envoi de documents personnels à la Loyal Bank visant à vérifier notre identité, nous avons été en mesure d’ouvrir le compte de Montréal au nom de la compagnie Technofix Corporation. Les informations personnelles envoyées à la banque n’apparaissent pas publiquement.
4) Envoyer l’argent
Nous avons reçu des instructions spéciales sur ­diverses routes à emprunter pour envoyer l’argent à la Loyal Bank. L’argent ne peut pas se rendre directement à St-Vincent-et-les-Grenadines du Canada, nous a-t-on expliqué. Il faut passer par des banques intermédiaires dans des pays étrangers. Les routes sont constamment changées, selon ce que nous a expliqué un employé. Un agent à la Loyal Bank nous a indiqué de faire un virement à la Mediterrean Bank, àMalte, d’où l’argent serait réacheminé vers St-Vincent-et-les-Grenadines.
5) Retirer l’argent
Une fois l’argent transféré, la banque nous fait parvenir dans deux colis différents, par courrier recommandé, une carte de crédit et un numéro d’identification personnel (NIP).

JEAN-FRANÇOIS CLOUTIER

dimanche 6 octobre 2013

La Bourse et les Chiens ?




Le conseil de Gordon Gekko,du film "Wall Street",  "si tu veux un ami, achète un chien" !
En affaire,vous n'aurez jamais d'amis,mais justes le contraire !$!

Carl Icahn when the director was working on his 1987 film “Wall Street.” Gordon Gekko’s advice — “If you want a friend, get a dog” — was actually Carl Icahn’s line.


- C'était en fait la ligne de Carl Icahn.
Carl Icahn en est devenu le deuxième plus gros actionnaire après le fondateur et P-DG Michael Dell, a relevé le Wall Street Journal.
Ce conflit pour le contrôle de Dell entre Michael Dell et Carl Icahn dure depuis des mois. Il devrait être finalement tranché le 12 septembre lors de l’AG extraordinaire des actionnaires, sauf report.

Rappelons que dans l'historique fourni des interventions de Carl Icahn (77 ans) dans des entreprises, figure notamment son passage chez Yahoo. Ce redoutable raider a été une des sources d'inspiration du réalisateur Oliver Stone pour le personnage cynique du spéculateur Gordon Gekko, joué par Michael Douglas, dans le film "Wall Street" en 1987 (la phrase de Gekko, "si tu veux un ami, achète un chien", est une devise réelle de Carl Icahn).En mai 2013, Apple disposait de 145 milliards de dollars en cash, dont 107 milliards offshorePour sa seule année fiscale 2012, Apple a ainsi généré plus de 41 milliards de dollars de bénéfices (plus de 50 milliards de cash flow opérationnel). Malgré des bénéfices sous tension en 2013, la firme reste très largement rentable. Et ces bénéfices aiguisent naturellement l'appétit d'investisseur comme Carl Icahn, qui dans trois semaines devrait une nouvelle fois rencontrer Tim Cook.
Néanmoins, satisfaire cette demande ne consisterait pas à un retrait au guichet. Car cet argent est essentiellement conservé à l'étranger. Le rapatrier ferait automatiquement grimper la feuille d’impôts d'Apple.
Fiscalité : Google ne change rien ?

Ainsi, comme le rapporte le Financial Times, pour 2012, Google n’a payé que 11,2 millions de livres (13,4 millions d’euros) d’impôts sur les sociétés au Royaume-Uni. Certes, c’est plus que l’année précédente (7,3 millions de livres), mais cela demeure néanmoins très peu comparé aux 3 milliards de livres de chiffre d’affaires réalisés sur la même période par Google dans le pays.Si Google paie moins d'impôts, c'est donc la faute des gouvernements européens...mais pauvreté oublige !