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samedi 24 mars 2018

Quand les multinationales deviennent plus puissantes que les États


Dans son livre Le totalitarisme pervers, le philosophe Alain Deneault s'interroge sur le pouvoir des multinationales, qui surpasse bien souvent celui des États. Il met en lumière l'ampleur de cet empire économique qui échappe à toute forme de contrôle.
« Les multinationales ne sont plus des entreprises, elles sont devenues des pouvoirs », soutient Alain Deneault. « Nous sommes confrontés à des multinationales qui se présentent comme des pouvoirs capables de financer les universités, de financer des programmes sociaux, de faire du lobbying, de négocier des accords sur le climat », précise-t-il.
Il va encore plus loin en affirmant que ces multinationales ont une sorte de « pouvoir sociologique sur le comportement des peuples », qu’elles influencent notre mode de vie.
Pour le philosophe, la source de ce pouvoir inégalé se trouve dans la nature même de ces entreprises qui n’ont pas de frontières : « Un État n’a de prérogative que sur son territoire. Une multinationale existe dans plusieurs États simultanément, de sorte qu’elle développe à travers ces États une sorte de pouvoir transversal qui lui permet de jouer les États les uns contre les autres et de régner sur eux. »
Comment des pouvoirs, qui agissent dans des secteurs aussi névralgiques que l’agroalimentaire, la pharmaceutique, l’énergie, les transports, les mines, peuvent-ils agir sans contre-pouvoir, sans contrôle public, sans contrôle civique?
Alain Deneault, philosophe et essayiste
Alain Deneault rappelle que la consommation, le fait d’acheter leurs produits et services ou non, est la seule forme de contrôle que la population peut avoir sur ces multinationales.
La petite histoire des multinationales
Le philosophe raconte que c’est dans le secteur énergétique qu’on a vu apparaître les premières multinationales, à l’époque des deux grandes guerres mondiales. « Les États européens ont compris que, pour gagner une guerre, il leur fallait s’approvisionner », explique-t-il.
Pour assurer leur approvisionnement en pétrole, les puissances européennes ont créé des sociétés dans un cartel au Proche-Orient. « C’est ainsi qu’est né l’Irak », mentionne Alain Deneault. Déjà, à cette époque, plusieurs personnes sentaient qu’il y avait un risque à créer des entités qui avaient un tel pouvoir à l’échelle mondiale sans être encadrées.
Le rôle des paradis fiscaux
Selon Alain Deneault, les paradis fiscaux facilitent grandement le jeu des multinationales.
« Vous et moi, nous ne pouvons pas demander à notre employeur de déposer notre chèque de paie au Belize, mais les entreprises, elles, peuvent inviter leurs clients à régler des factures à la Barbade », précise-t-il.

REF.:

mardi 12 décembre 2017

Message a l'Élite financière et nos Politiciens :

Vous économiserez des milliards $$$,......si vous investissez dans nos enfants,mais tout pays confondus !

Car,si nous appliquons les résultats de l'étude de Dunedin ,nous arriverons a un monde meilleur.
Dunedin a démontré que sa plus longue étude sur le développement d'une population occidentale est le meilleur retour sur investissement pour nos dirigeants politiques !

Cette étude a commencé en 1975, les chercheurs ont fait une évaluation sur le développement de 1037 enfants de 3 ans, soit la plupart des enfants nés à Dunedin (+ de 90%) entre avril 1972 et mars 1973. Suite à cette évaluation il a été décidé de les suivre tout au long de leur vie. Cette étude réalisée par étapes dans le temps a donné lieu à de multiples publications et à une série de films documentaires réalisées en 2015 par Paul Casserly: "Qui sommes-nous? La grande expérience".

Cette expérience cherche donc à "comprendre ce qui fait de nous qui nous sommes". Les scientifiques qui l'ont initiée ont mis en place pour cela une méthodologie ambitieuse. Tout d'abord les personnes suivies le sont dans la plus grande confidentialité quelle que soit leur situation. Ce qui permettrait de créer une vraie confiance pour s'exprimer librement.
Les évaluations se sont faites de façon périodique entre 3 ans et 32 ans. La dernière a donc été réalisée en 2012, pour les 38 ans des personnes suivis, et la prochaine aura lieu dès cette année à partir du mois d'avril 2017.

À chaque étape de l'étude ils participent à Dunedin à des entrevues, des tests, des examens médicaux et à des enquêtes où ils sont évalués sur leur santé ainsi que sur leur vie personnelle et professionnelle. Actuellement 96% des personnes, en vies, suivies depuis leur naissance participent toujours à cette étude. Ce taux record de suivi dans une étude longitudinale serait dû à la fois au cadre de confiance et d'intérêt créé, mais aussi aux moyens financiers et humains mobilisés pour l'étude. Les nombreuses personnes qui ne vivent plus sur place (2/3) ont leur voyage et leur séjour pris en charge par l'étude où qu'ils soient dans le monde. Les chercheurs et enquêteurs suivent leur migration pour pouvoir rester en contact avec eux. Et si les personnes ne peuvent pas venir à Dunedin ce sont eux qui se déplacent pour les rencontrer.

Cette étude unique au monde a mis en avant de multiples éléments. L'information la plus emblématique de cette enquête a remis sur la table le débat entre l'inné et l'acquis chez l'Homme. Effectivement l'étude démontrerait que le tempérament d'un enfant de 3 ans serait d'une façon générale le même à l'âge adulte. Des éléments aussi importants et déterminants pour l'avenir se jouant aussi jeune, les scientifiques recommandent de miser sur les politiques publiques de la petite enfance pour développer des parcours équilibrés. L'apprentissage de la maîtrise de soi dès l'enfance serait la solution pour construire sa réussite personnelle, professionnelle et une meilleure santé.

Lorsque les jeunes entrent en maternelle, ils ont donc déjà leurs propres personnalités, classées en cinq types auxquels ils ne dérogeront plus: les équilibrés, les réservés, les affirmés, les inhibés et les indisciplinés. Aux trois premiers types, on promet santé, prospérité, amour et bonheur, au contraire des 17 % d’inhibés et d’indisciplinés. Colériques, asociaux, anxieux et toujours trop rigides, ils connaîtront les maladies cardiaques, le chômage, la criminalité et les dépendances, et bon nombre d’entre eux se retrouveront en prison, à moins qu’on trouve un moyen de les encadrer dès l’apparition des premiers «symptômes».
On a également établi que le nombre d’heures de sommeil influe directement sur le poids et l’anxiété d’un individu, et que les enfants qui «voient des choses» sont souvent à un stade précoce de schizophrénie, ce qui a permis aux médecins d’adopter une nouvelle approche concernant la détection de la maladie.La Schizophrénie et la psychose, commence a se développer surtout vers l'âge de 11 ans, à cause de problêmes de vascularisation sanguine au cerveau.


 L'étude analyse aussi les causes de la délinquance juvénile, l'impacte de la télévision sur les résultats scolaires, le manque de sommeil sur l'obésité et bien d'autres choses. Mais l'étude de Dunedin, comme beaucoup d'études, soulève des controverses et particulièrement quand cette recherche révèle que les violences conjugales seraient dues tout autant à l'homme qu'à la femme. La différence d'impact se porterait sur les différentes constitutions des deux sexes. 




Il s’agit de l’une des plus importantes études jamais effectuées sur les liens entre le mauvais traitement pendant la petite enfance et la santé à l’âge adulte. L’étude a révélé que des expériences négatives pendant la petite enfance, incluant la violence faite aux enfants et le dysfonctionnement familial, sont statistiquement liées à une plus grande incidence de problèmes de santé mentale, d’accoutumance, d’obésité, de diabète de type 2, d’hypertension artérielle et de coronaropathie à l’adolescence et à l’âge adulte.


 


 En plus de découvrir que la durée de la période passée en orphelinat est liée à un quotient intellectuel (QI) plus faible et à des problèmes de comportement, les chercheurs ont signalé que l’adversité en début de vie touchait les chromosomes des enfants et entraînait le vieillissement rapide de leurs cellules et augmentait probablement le risque de souffrir du cancer et de maladies du coeur à l’âge adulte.


 
Les données longitudinales représentent un outil scientifique comportant des marqueurs génétiques et environnementaux qui prédisent des troubles de l’humeur, des comportements antisociaux et criminels, de la psychose et de la toxicomanie à long terme.


La manière dont s’exprime le gène de la monoamine-oxydase (MAO) a une influence sur le taux d’enzyme et les processus biologiques. Les hommes qui ont été maltraités pendant l’enfance sont plus susceptibles d’être antisociaux si l’activité de la MAO est faible. Toutefois, les hommes dont l’activité de la MAO est faible mais qui n’ont pas été maltraités et les hommes dont l’activité de la MAO est élevée mais qui ont été maltraités ne sont pas devenus plus antisociaux.Les gens demandent souvent si nous naissons mauvais ou si nous le devenons. Aucun des deux « , résume-t-il. C’est une combinaison d’un gène et d’une expérience vécue.

L’étude longitudinale de Dunedin a également révélé que les individus ayant un gène de petite taille ou un allèle participant à la production de sérotonine étaient plus susceptibles d’être dépressifs ou suicidaires s’ils devaient faire face à l’adversité en début de vie. Les autres individus faisant face aux mêmes types d’adversité, mais qui possédaient deux longs allèles ou types de gène, étaient résilients et moins susceptibles d’être dépressifs.


 Fumer du cannabis régulièrement à l'adolescence peut provoquer une baisse des capacités intellectuelles à l'âge adulte, montre une étude publiée lundi par une revue scientifique américaine.


 


 Malgré des controverses cette recherche est devenue une référence mondiale. Elle aurait même participé à la lutte pour l'abolition de la peine de mort des mineurs aux États-Unis. Alors demain peut-être la politique de la petite enfance deviendra la grande priorité dans les programmes politiques ainsi que dans les actions des gouvernements. Savoir contrôler ses émotions, comme sa colère, permet de persévérer dans l’adversité. C’est l’une des compétences les plus importantes dans la vie « , explique Richie Poulton. Or, le self-control peut s’apprendre dans la petite enfance, notamment à travers des jeux. C’est aux premières années de la vie, quand le cerveau est le plus malléable, qu’il faudrait consacrer l’argent public  » afin d’avoir le meilleur retour sur investissement « , plaident les chercheurs de Dunedin.


 


REF.:

vendredi 1 décembre 2017

Bitcoin: La volonté de se prémunir des risques d'une centralisation bancaire excessive



Le Bitcoin est né de la volonté de se prémunir des risques d'une centralisation bancaire excessive, et ce au cœur de la crise financière et la folie des produits dérivés. Voilà le Bitcoin en passe d'être à son tour soumis à la loi des produits dérivés ou subprime.

Technologie : Le ou les créateurs de la fameuse monnaie virtuelle voulaient tirer les leçons de la crise financière de 2008, provoquée par l'explosion des subprimes au nez et à la barbe des banques et de leurs clients. Et voici qu'ils reviennent par la porte du Bitcoin. Un signe de... crédibilité assure t-on.


Le cours du bitcoin s'est encore envolé la semaine dernière, dépassant les 7.300 dollars par bitcoin pour la première fois de son histoire. Le 30 octobre, son cours était de 6.300 dollars. Surtout, le cours du bitcoin a bondi de plus de 600% face au dollar depuis le début de l'année. La valeur du Bitcoin a explosé dernièrement, et mardi 28 Novembre, elle a franchi la barre des 10.000 $ l’unité pour la première fois, seulement deux jours après avoir passé les 9.000 dollars. La crypto-monnaie se négociait à 10.034 $ mardi 28, soit une augmentation de plus de 900% depuis le début de l'année.

 Les spéculateurs spécialisés dans le Bitcoin estiment néanmoins que la croissance n’est pas terminée. Le gérant de hedge funds, Mike Novogratz, a prédit plus tôt la semaine dernière que la cryptomonnaie atteindrait 10.000 dollars cette année. Quant à Thomas Lee de Fundstrat, il a doublé son objectif de prix à 11.500 $ d'ici mi-2018.La capitalisation boursière du Bitcoin, c’est-à-dire la valeur de l’ensemble des bitcoins générés dans le monde, s'élève désormais à près de 153 milliards de dollars. Une hausse considérable par rapport à 2016.

Evolution du cours du Bitcoin en fin de semaine dernière.
Une nouvelle performance portée par l'annonce de l'imminente mise sur le marché de contrats de futures sur la monnaie virtuelle par CME Group, le plus important marché à terme du monde. "Compte tenu de l'intérêt croissant des clients pour les marchés de crypto-monnaie (...), nous avons décidé d'introduire un contrat à terme sur le Bitcoin" a déclaré Terry Duffy, du Groupe CME.
"La mise en place du marché des Futures correspond à un réflexe très financiers. Jouer sur la différence entre le marché de stock et le marché à terme a toujours existé" explique à ZDNet.fr Pierre Paperon, cofondateur de Solid, société de conseil en technologies Blockchain. "Et le Bitcoin s'y prête très bien. Les marchés à terme adorent quand il y a de grosses volatilités" dit-il.

Les leçons de la crise de 2008 ?

Surtout, "avec les Futures, au lieu de se payer en Bitcoin, on ne prend pas le risque du change et on se paye en euros ou en dollars" analyse t-il avant de prévenir : "Le développement des produits dérivés signifie aussi qu'il y a désormais des visions très différentes sur l'évolution du cours du Bitcoin".
Reste que cette annonce est perçue comme un signe de légitimité donné par le monde de la finance traditionnelle aux monnaies virtuelles. Et propose un bien curieux flashback : au cœur de la crise financière de 2008 provoquée par des produits dérivés totalement irrationnels, un dénommé Satoshi Nakamoto, pseudonyme d'une ou plusieurs personnes, avait voulu réagir au danger d'une centralisation bancaire excessive en inventant une nouvelle monnaie, le Bitcoin. Un Bitcoin désormais lui aussi soumis à la loi des produits dérivés (dits aussi subprime).
De quoi lui donner donc un nouveau coup de fouet. Surtout que l'annonce d'un fork possible ce mois-ci joue en faveur de la spéculation. Mais ceci n'explique pas tout. "Il y a une attirance assez générale désormais pour le blockchain, sans compter l'engouement médiatique, et le phénomènes des ICO sur le Bitcoin et l'Ethereum" dit Pierre Paperon. Il juge que "plusieurs phénomène s’entrechoquent pour comprendre le cours du Bitcoin".

Le Bitcoin, un étalon or

"Le bitcoin est utilisé comme monnaie refuge et les monnaies virtuelles ont désormais une valeur crédible. Du fait de sa convertibilité en USD, le Bitcoin joue le rôle d'étalon or" dit-il. Surtout en Chine, où 70% du minage de Bitcoin est effectué.
La capitalisation boursière des cryptomonnaies atteint 172 milliards de dollars, le bitcoin représentant plus de 54% de ce total, soit 94 milliards de dollars. Chaque jour, la valeur en dollar des échanges de Bitcoin atteint environ 1,5 milliard de dollars.
Dès lors, qui pourrait modérer l'appréciation du Bitcoin ? "Pour moi il n'y a pas de plafond. Quand on regarde les sous-jacent, si on perçoit la technologie de blockchain comme une fintech, on s'aperçoit que l'on en est à 1% de développement de la technologie, et qu'il reste un potentiel de 99%" s'enthousiasme Pierre Paperon. Surtout que vient se greffer sur le marché du Bitcoin le système des ICO, qui stimule d'autant plus la valeur de la monnaie.
Une ICO (Initial Coin Offering) est une méthode de levée de fonds particulière. Elle fonctionne grâce à une émission d’actifs numériques (des tokens, ou jetons) qui peuvent être échangés contre des cryptomonnaies pendant la phase de démarrage d’un projet. La rareté des tokens est une condition déterminante du succès de l'opération : c'est cela qui détermine le fait que les premiers servis feront une bonne affaire.

 La Chine (c'est la qu'ont retrouve le plus de Bitcoin)et 20 autres pays asiatiques lancent une rivale à la Mondiale, en 2014 :
La  «Banque asiatique d’investissements dans les infrastructures» (AIIB) qui était dotée d’un capital initial de 50 milliards de dollars, et son siège sera situé à Pékin,poursuit son ascention, selon les médias officiels chinois.C'est actuellement,57 pays fondateurs dont la France.« En créant l'AIIB, la Chine a voulu mettre la pression sur les institutions existantes et proposer une solution alternative ", explique Sébastien Jean, le directeur du Cepii, le centre de recherche français en économie internationale. Au total, la deuxième puissance économique mondiale aura réussi à rassembler 57 pays « membres fondateurs », les Etats-Unis ayant échoué à freiner certains de ses alliés, comme l'Australie, la Corée et le Royaume-Uni. La France a fait le choix d'y adhérer juste avant la clôture de l'appel à candidatures. Le chiffre va désormais monter rapidement, renforçant la capacité d'investissement de cette banque de développement dotée d'un capital initial de 100 milliards de dollars.
La gouvernance de la nouvelle AIIB n'a pas encore été déterminée, bien que la Chine soit censée soutenir un partage de 75 % entre les membres asiatiques et 25 % pour les pays non-asiatiques, avec des droits de vote au sein de chaque groupe alloués en fonction du Produit Intérieur Brut (PIB). Avec cette structure de gouvernance, la Chine aurait 43 % des voix, près de cinq fois plus que l'Inde. Mais, les alliés des États-Unis — le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France et d'autres nations européennes, l'Australie et la Corée du Sud dans l'Asie-Pacifique — auraient, ensemble, seulement 28 % des voix.
Le dernier jour avant la date limite pour devenir membre fondateur (31 mars 2015), les États-Unis, par l'intermédiaire du secrétaire américain au Trésor, Jacob Lew, annoncent leur volonté de coopérer avec l'organisation. À la fin du mois de mars 2015, les dirigeants du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de la Banque asiatique de développement ont également exprimé leur désir de coopération avec cette nouvelle institution17.


L'ICO, plus rentable que le crowdfunding

A la différence des actions classiques, les tokens ne représentent pas des parts de l’entreprise. A l'image du modèle de crowdfunding, leur acquisition dans le cadre d'une ICO permet de pré-payer un produit ou un service qui sera développé ou commercialisé par l'organisation qui les émet. C'est aussi pour cette raison que les ICO sont aussi appelées crowdsales. Pour les startup, ce système de crowdsales permet de contourner le système classique de venture capital (capital-risque). Elles acceptent alors de lever des fonds en cryptomonnaies (Bitcoin ou Ether par exemple).
"Les ICO, c'est 200 millions d'euros (ndlr. en équivalent de monnaie virtuelle) levés l'an passé et 6 milliards d'ici à la fin de l'année. On aura rattrapé avec ce montant en une année ce qu'a fait le crowdfunding en 10 ans" dit Pierre Paperon. "Il y a un champs d'application vertigineux. Les plate-formes de monnaies virtuelles sont de plus en plus utilisées pour financer des projets de film, de bien être animal, ou encore des maisons médicalisées".

REF.:

lundi 27 novembre 2017

Les cartes bancaires sans contact et la confidentialité des données






Le paiement sans contact est une fonction disponible sur plus de 60% des cartes bancaires en circulation. Les données bancaires étant des éléments sensibles, elles doivent naturellement être protégées.
Est-ce vraiment le cas ?

Evolution du paiement sans contact

Cette fonctionnalité est apparue en France aux alentours de 2012. Depuis, elle n’a cessé de se développer. Selon le GIE Cartes bancaires, 44,9 millions de cartes bancaires sans contact étaient en circulation en septembre 2017, soit 68% du parc français.

données GIE Bancaire sur l'usage des cartes sans contact
(source : GIE Cartes Bancaires)

Dans son bilan 2016 (PDF, page 11), ce même GIE déclare que 605 millions de paiements ont été réalisés via du sans contact. Si ce chiffre semble énorme, l’évolution de ce dernier l’est encore plus : +158% de paiements par rapport à 2015, et la tendance ne faiblit pas.
Le paiement sans contact est fait pour des petites transactions, celles de « la vie quotidienne », le montant des échanges étant plafonné à maximum 30€ depuis octobre 2017.

Fonctionnement du paiement sans contact

Le principe est relativement simple, la personne détentrice d’une carte sans contact souhaite payer sa transaction (inférieure à 30€ donc), elle pose sa carte à quelques centimètres du terminal de paiement sans contact et « paf », c’est réglé.
Le paiement sans contact est basé sur la technologie NFC, ou Near Field Communication (communication en champ proche) via une puce et un circuit faisant office d’antenne, intégrés à la carte bancaire.
Le NFC est caractérisé par sa distance de communication, qui ne dépasse pas 10 cm avec du matériel conventionnel. Les fréquences utilisées par les cartes sans contact sont de l’ordre de la haute fréquence (13,56 MHz) et peuvent utiliser des protocoles de chiffrement et d’authentification. Le pass Navigo, les récents permis de conduire ou certains titres d’identité récents utilisent par exemple de la NFC.
Si la technique vous intéresse, je vous invite à lire en détail les normes ISO-14443A standard et la norme ISO 7816, partie 4.

Paiement sans contact et données personnelles

On va résumer simplement le problème : il n’y a pas de phase d’authentification ni de chiffrement total des données. En clair, cela signifie que des informations relativement sensibles se promènent, en clair, sur un morceau de plastique.
De nombreuses démonstrations existent çà et là, vous pouvez également trouver des applications pour mobile qui vous permettent de récupérer les informations non chiffrées (votre téléphone doit être compatible NFC pour réaliser l’opération).
exemple application lecture carte bancaire
Pour réaliser l’opération, avec du matériel conventionnel, il faut être maximum à quelques centimètres de la carte sans contact, ce qui limite fortement le potentiel d’attaque et interdit, de fait, une « industrialisation » de ces dernières.
Cependant, avec du matériel plus précis, plus puissant et plus onéreux, il est possible de récupérer les données de la carte jusqu’à 1,5 mètre et même plus avec du matériel spécifique et encore plus onéreux (il est question d’une portée d’environ 15 mètres avec ce genre de matériel). Un attaquant doté de ce type d’équipement peut récupérer une liste assez impressionnante de cartes, puisqu’elles sont de plus en plus présentes… problématique non ?
En 2012, le constat était plus alarmant qu’aujourd’hui, puisqu’il était possible de récupérer le nom du détenteur de la carte, son numéro de carte, sa date d’expiration, l’historique de ses transactions et les données de la bande magnétique de la carte bancaire.
En 2017… il est toujours possible de récupérer le numéro de la carte, la date d’expiration de cette dernière et, parfois, l’historique des transactions, mais nous y reviendrons.

Que dit la CNIL sur le sujet ?

J’ai demandé à la CNIL s’il fallait considérer le numéro de carte bancaire comme étant une donnée à caractère personnel, sans réponse pour le moment. J’éditerai cet article lorsque la réponse arrivera.
Si le numéro de carte bancaire est une donnée à caractère personnel, alors le fait qu’il soit disponible, et stocké en clair, me semble problématique, cela ne semble pas vraiment respecter la loi informatique et libertés.
En 2013, cette même CNIL a émis des recommandations à destination des organismes bancaires, en rappelant par exemple l’article 32 et l’article 38 de la loi informatique et libertés. Les porteurs de carte doivent, entre autres, être informés de la présence du sans contact et doivent pouvoir refuser cette technologie.
Les paiements sans contact sont appréciés des utilisateurs car ils sont simples, il suffit de passer sa carte sur le lecteur. Ils sont préférés aux paiements en liquide et certains vont même jusqu’à déclarer que « le liquide finira par disparaître dans quelques années ». Son usage massif fait que votre organisme bancaire vous connaît mieux, il peut maintenant voir les paiements qui lui échappaient avant, lorsque ces derniers étaient en liquide.
La CNIL s’est également alarmée, dès 2012, des données transmises en clair par les cartes en circulation à l’époque. Ainsi, il n’est plus possible de lire le nom du porteur de la carte, ni, normalement, de récupérer l’historique des transactions… ce dernier point étant discutable dans la mesure où, pas plus tard que la semaine dernière, j’ai pu le faire avec une carte émise en 2014.
Comme expliqué précédemment, il est encore possible aujourd’hui de récupérer le numéro de carte ainsi que la date d’expiration de cette dernière.
Dans le scénario d’une attaque ciblée contre un individu, obtenir son nom n’est pas compliqué. Le CVV – les trois chiffres indiqués au dos de la carte – peut être forcé, il n’existe que 1000 combinaisons possibles, allant de 000 à 999.
Si la CNIL a constaté des améliorations, elle n’est pas rassurée pour autant. En 2013, elle invitait les acteurs du secteur bancaire à mettre à niveau leurs mesures de sécurité pour garantir que les données bancaires ne puissent pas être collectées ni exploitées par des tiers.
Elle espère que ce secteur suivra les différentes recommandations émises [PDF, page 3], notamment par l’Observatoire de la Sécurité des Cartes de Paiement, quant à la protection et au chiffrement des échanges. Les premières recommandations datent de 2007 [PDF], mais malheureusement, dix ans après, très peu de choses ont été entreprises pour protéger efficacement les données bancaires présentes dans les cartes sans contact.
S’il existe des techniques pour restreindre voire empêcher la récupération des données bancaires via le sans contact, le résultat n’est toujours pas satisfaisant, le numéro de carte est toujours stocké en clair et lisible aisément, les solutions ne garantissent ni un niveau de protection adéquat, ni une protection permanente.
Une solution consiste à « enfermer » sa carte dans un étui qui bloque les fréquences utilisées par le NFC. Tant que la carte est dans son étui, pas de risques… mais pour payer, il faut bien sortir ladite carte, donc problème.
L’autre solution, plus « directe », consiste à trouer – physiquement – sa carte au bon endroit pour mettre le circuit de la carte hors service. Attention cependant, votre carte bancaire n’est généralement pas votre propriété, vous louez cette dernière à votre banque, il est normalement interdit de détériorer le bien de votre banque.

DCP ou pas DCP ?

J’en parlais précédemment : est-ce que le numéro de carte bancaire constitue à lui seul une donnée à caractère personnel, ou DCP ?
Cela semble un point de détail mais je pense que c’est assez important en réalité. Si c’est effectivement une DCP, alors le numéro de carte bancaire doit, au même titre que les autres DCP, bénéficier d’un niveau de protection adéquat, exigence qui n’est actuellement pas satisfaite.
Si vous avez la réponse, n’hésitez pas à me contacter ou à me donner quelques références.
REF.:

dimanche 3 septembre 2017

Pourquoi les banques canadiennes sont-elles parmi les plus solides au monde?







'' Pourquoi les banques canadiennes sont-elles parmi les plus solides au monde?
Saviez-vous que ce sont les banques canadiennes qui ont été mandatées par Londres à la fin du 19e siècle pour mettre en place le système de législation de complaisance dans les caraïbes?
Voici une nouvelle capsule exclusive du mouvement intégrité Québec qui vous fera comprendre, à l'aide de notre invité Alain Deneault, PhD, le rôle fondamental des banques canadiennes dans l'elaboration des paradis fiscaux ...Lors d'une conférence du mouvement intégrité Québec, Alain Deneault, PhD explique pourquoi les banques canadiennes sont au centre de la création des paradis fiscaux dans les caraïbes et pourquoi elles sont devenues aussi solides financièrement.
Bon visionnement! ''ICI!!!






REF.: Via Stéphane Blais


samedi 5 août 2017

Faillite personnelle 101



Vous vous demandez si le retour des cours d’économie au secondaire, comme le souhaite le ministre Sébastien Proulx, est une bonne idée? Lisez l’histoire qui suit, que m’a racontée un conseiller financier cette semaine:
«Deux clients viennent me voir parce qu’ils ont de grosses dettes de cartes de crédit. Ils ont 28 ans chacun. Leur projet est de s’acheter une maison cet été. Je leur propose un plan d’action pour éliminer leurs dettes et ensuite commencer un plan d’épargne qui durera environ cinq ans, le temps d’accumuler leur mise de fonds de 20 % pour la maison. Mais quatre mois plus tard, j’apprends qu’ils ont déjà acheté leur maison!»
«La banque a approuvé un prêt hypothécaire avec 5 % de mise de fonds, et cette mise de fonds est financée par un prêt personnel à 9 % de taux d’intérêt. La banque leur a ensuite remis une avance de fonds pour les aider à rembourser leurs prêts personnels. Leur prêt hypothécaire est au taux de 4 % et ils ont plusieurs milliers de dollars en prêts personnels à 9 % d’intérêt.»
«Quand je leur ai demandé comment ils comptaient payer les taxes de bienvenue, scolaires et municipales, ils m’ont dit qu’ils mettraient tout ça sur leur prêt personnel et qu’ils allaient seulement payer les intérêts de ce prêt. Ces gens-là seront en faillite d’ici cinq ans, maximum...»
Des histoires comme ça, il y en a plus que vous pensez au Québec.
«Bulle automobile»
Et ce n’est pas seulement dû à la bulle immobilière. Il y a aussi une «bulle automobile» en ce moment. De 2007 à 2015, la valeur des prêts automobiles a presque doublé au pays, et totalise aujourd’hui plus de 120 milliards de dollars. Près de 40 % de ces prêts ont une période d’amortissement de 84 mois ou plus, selon l’Automobile Consumer Coalition. Les vieux bazous ont pratiquement disparu de nos routes, et tout le monde se promène en auto neuve... à crédit!
Des milliers
Ce n’est pas pour rien que, l’an dernier, plus de 46 000 consommateurs et entreprises ont déclaré faillite ou encore soumis une entente de paiement à leurs créanciers au Québec. Un record, écrivait récemment mon collègue Pierre Couture.
Et après ça, certains se demandent encore si c’est une bonne idée de remettre des cours d’éducation financière au secondaire? J’encourage fortement le ministre dans cette démarche. Qu’on enseigne les bases de l’économie et d’un budget, ça presse!

REF.:

jeudi 22 juin 2017

Comment l'argent neuf est-il introduit dans l'économie ?



Comment l'argent neuf est-il introduit dans l'économie du Canada pour soutenir la croissance? Voici la réponse de l'économiste François Delorme, de l'Université de Sherbrooke.

La Video ici. 

 Ca semble bien différent de la création monétaire aux États-Unis; je peut me tromper mais quand la Fed -imprime- de l'argent, cest le gouvernement qui doit en dette cet argent a la Fed- et cet argent n'est pas directement injecté dans l'économie réelle par les banques mais dans les marchés ou ils semblent plus profitable pour eux d'investir que par des prets aux PME ou au particulier- Cest ce que j'entend comme définition au sujet des QE (quantitative easing), concept jamais énoncé sur votre chaine. Au Canada les choses sont tellement plus simples.

  Le problème c'est que chaque fois que une banque privée invente à partir de rien 10$, elle demande 20$ en remboursement, mais les 10$ qu'elle demande en intérêt n'existe pas alors impossible de rembourser la dette, alors il faut réemprunter 10$ pour payer les intérêts, mais maintenant on se retrouve avec une dette de 40$ (emprunt de départ 10$ + intérêt 10$ + 2eme emprunt 10 $+ intérêt 10$) mais seulement 20$ existe sur les 40$ alors il faut réemprunter 20$ etc... C'est une dette exponentiel impossible à rembourser, hé oui voici l'arnaque des banques.
Écoutez "l'argent dette de Paul Grignon" 1h ou "le système bancaire pour les nulles" 7 min.
Après vous allez comprendre "l'arnaque du siècle" 11min.


  Le premier mandat de la Banque du Canada, c'est de contrôler le volume et la valeur de la masse monétaire, et non, comme plusieurs croient, de fixer les taux d'intérêt. Or dans les pays industrialisés, près de 95% de l'argent en circulation vient des banques commerciales. C'est dire que les banques centrales n'ont vraiment plus de pouvoir, sauf psychologique, leurs mouvements et déclarations servant de prétexte aux spéculateurs.

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vendredi 4 novembre 2016

Politicaillerie : Le nouveau Parrain du Québec était Jean Charest ;-)




La SIQ, « c'est une gang de pas bons » - Monique Jérôme-Forget





EXCLUSIF - En toute franchise, Monique Jérôme-Forget a admis en entrevue que la Société immobilière du Québec dont elle avait la responsabilité n'était pas sa priorité au gouvernement. Elle se fiait au pdg et aux membres du conseil d'administration pour lesquels elle n'avait toutefois pas une grande estime.
Un texte de Marie-Maude DenisTwitterCourriel et Gaétan PouliotTwitterCourriel d'Enquête « Sincèrement, ça ne m'intéressait pas. Peut-être que ça aurait dû m'intéresser. Moi, Monique Jérôme Forget, la SIQ ne m'intéressait pas », nous a avoué l'ex-ministre libérale rencontrée dans sa demeure de Montréal cet été.
Bien qu'au moment de l'entrevue elle n'ait pas été au courant des détails de l'enquête de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) sur de graves allégations de fraude, elle nous a dit avoir collaboré avec les policiers pour les aider dans leurs recherches sur la Société immobilière.
Cette société d'État était sous sa responsabilité. Mme Jérôme-Forget a été présidente du Conseil du trésor de 2003 à 2008 et ministre des Finances de 2007 à 2009 dans le gouvernement de Jean Charest.
C'est durant cette période que des collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec (PLQ) et l'ex-pdg de la SIQ se seraient partagé d'importantes sommes d'argent en marge de transactions immobilières effectuées par le gouvernement.
Allégations de fraude impliquant des collecteurs de fonds du PLQ Pour assurer la bonne gouvernance de l'institution, Monique Jérôme-Forget se fiait aux gestionnaires et au conseil d'administration.
Pense-t-elle que des organisateurs politiques libéraux auraient pu contribuer à la nomination des membres du C. A. et peut-être même du pdg de la SIQ lorsqu'elle en était responsable?
« Sincèrement, je ne pourrais pas vous dire », dit-elle, ajoutant que personne de compétent ne souhaitait être administrateur de la SIQ, un poste bénévole.
« Peut-être que je ne devrais pas dire ça, mais aller [au] conseil d'administration de la SIQ, ce n'est pas le plus prestigieux », explique-t-elle.
Elle-même ne voudrait jamais occuper cette fonction.
C'est pas assez prestigieux. Ça n'a pas d'envergure. Aller m'intéresser aux édifices du gouvernement. Voyons. Zéro intérêt.
Monique Jérôme-Forget
Fait troublant, tous les membres du conseil d'administration de la SIQ nommés avec l'arrivée du pdg Marc-André Fortier, en 2003, avaient un lien avec le PLQ (bénévoles, donateurs) ou avec les collecteurs de fonds Charles Rondeau ou Franco Fava.
« Quelqu'un qui connaît la construction, qui connaît la location, etc. Les gens qui sont bons ne voudront pas aller à Québec à la SIQ », ajoute M. Jérôme-Forget.
Résultat, les membres du C. A. de la SIQ étaient des incompétents, à son avis.
C'est une gang de pas bons là-dedans! C'est pas prestigieux.
Monique Jérôme-Forget
Des propos que rejette du revers de la main Claire Boulanger, qui était membre du conseil d'administration à l'époque.
« Nous avons eu le plaisir de la rencontrer peut-être trois minutes à son bureau. Elle n'avait vraiment aucune affinité pour la Société immobilière. Elle ne nous connaissait pas du tout. [...] Alors, je ne sais pas où elle prend ses propos que "c'est une gang de pas bons" », dit Mme Boulanger, ajoutant avoir siégé avec des gens de bonne foi, qui travaillaient fort et prenaient au sérieux leur mandat à la SIQ.
Selon Mme Boulanger, le conseil d'administration a été induit en erreur par Marc-André Fortier lorsqu'il était pdg.
Mise à pied de Marc-André Fortier
Si Monique Jérôme-Forget a embauché le pdg Marc-André Fortier en 2003, c'est aussi elle qui l'a renvoyé.
Marc-André Fortier
Photo : Radio-Canada/Jasmin Simard
En 2008, le vérificateur général informe Mme Jérôme-Forget d'irrégularités dans les comptes de dépenses du pdg de la SIQ. On y retrouve des invitations à des parties de golf et des « dépenses absolument incroyables », se rappelle Mme Jérôme-Forget. Elle le met à pied sur-le-champ.
M. Fortier sera d'ailleurs poursuivi par son ancien employeur pour des dépenses injustifiées. Le tribunal l'a condamné à rembourser 75 000 $.
Lors de son procès, il a déclaré qu'il avait été nommé à la tête de la SIQ après avoir exercé des pressions sur des personnes « pesantes » au PLQ.
« On m'a demandé de le rencontrer. Je n'ai pas été éblouie par M. Fortier, je dois vous avouer candidement », dit Monique Jérôme-Forget, se rappelant sa rencontre avec l'homme après la prise du pouvoir des libéraux en 2003.
Malgré tout, elle confirmera sa nomination qui lui est recommandée par le Secrétariat aux emplois supérieurs, qui relevait du premier ministre de l'époque, Jean Charest.


Radio-Canada a appris que Marc-André Fortier, pdg de la SIQ de 2003 à 2008, et les collecteurs de fonds libéraux William Bartlett, Franco Fava et Charles Rondeau se seraient partagé près de 2 millions de dollars dans le cadre de prolongation de baux.
Plusieurs documents obtenus lors de notre enquête démontrent que la SIQ opte la plupart du temps pour des baux de 10 ans et moins.
Pourtant, en 2004, la société d’État a signé un bail de 17 ans pour la location de presque tous les étages du plus important édifice de la place D’Youville, à Québec. 
Deux mois plus tard, le gestionnaire de l’immeuble aurait donné l’ordre de virer 1,25 million de dollars d’une banque du Liechtenstein à un compte en Suisse.
La majorité de cette somme aurait ensuite pris le chemin de quatre comptes aux Bahamas.
Le manège se serait répété en 2006 lorsque la SIQ a signé des baux de 20 et 25 ans pour deux autres immeubles à Québec.
Cette fois, le gestionnaire aurait versé 2,1 millions de dollars à un consultant en immobilier. L'argent aurait ensuite transité de Montréal vers une banque en Belgique et dans plusieurs autres comptes en Suisse.
Au bout de la chaîne, 902 000 $ auraient été déposés dans un compte de William Bartlett, qui en plus d’être un collecteur de fonds du PLQ est un ancien vice-président de la SIQ.
Il aurait transféré la moitié de cette somme dans une banque des Bahamas. De là, trois traites bancaires auraient été émises aux noms de Marc-André Fortier (170 000 $), de Charles Rondeau (100 000 $) et de Franco Fava (100 000 $).
Les gestionnaires d’immeubles nous ont dit ne pas savoir qui a bénéficié ultimement des sommes d’argent. 




Maxim Martin de la radio Énergie a dit de lui: Que le nouveau Parrain du Québec était Jean Charest ;-)


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jeudi 13 octobre 2016

Politique: Un double discours face aux banques




Les banquiers au pouvoir


Pour ceux qui seraient surpris d’apprendre qu’Hillary Clinton tient un double discours face aux banques, ne le soyez pas. Obama aussi était très gentil avec les banquiers, tout comme Trump le serait probablement s’il devenait président. En fait, cela me rappelle un texte que j’avais rédigé en 2009:
Le phénomène Obama – entretenu largement par nos journalistes groupies – est un ballon qui a dégonflé plutôt rapidement. Mais son passage aura montré une chose : peu importe le discours qu’il tient ou l’image qu’il représente, le président américain est toujours redevable à divers degrés aux grosses entreprises qui ont financé sa campagne, notamment les grandes banques.
On peut difficilement blâmer Barack Obama pour le bordel économique qui a régné aux États-Unis suivant la crise de 2008. Mais ce qui a déçu nombre d’Américains, c’est aussi la relation un peu trop copain-copain que l’administration Obama a entretenu avec les banquiers de Wall Street. Et à ce titre, il n’est pas très différent des présidents qui ont passé avant lui.
En plus des centaines de milliards versés aux banques, cette administration a presque officialisé la politique too big to fail, qui garantit aux banques que l’État les sauvera en cas de nouvelle gaffe. En 2009, elle a changé les règles comptables pour permettre aux banques de maquiller leurs états financiers, en surévaluant leurs actifs. Et en ce moment, l’administration Obama donne à peine une tape sur les doigts des banques, qui ont pourtant saisi des milliers de maisons illégalement dans le scandale du « foreclosuregate ».
Pour le spectacle, Obama a prononcé quelques beaux discours anti-Wall Street. Mais comme l’écrivait Paul Krugman du New York Times, la politique économique de Washington — autant sous Bush que sous Obama — se résume ainsi : soyez gentils avec les banquiers (go easy on the bankers).
Les amis d’Obama
Cela ne devrait surprendre personne. Pendant la campagne présidentielle, Obama a reçu beaucoup plus d’argent des grandes entreprises — et des banques — que son adversaire républicain John McCain. La banque Goldman Sachs a versé à Obama quatre fois plus d’argent qu’à McCain. Près d’un million $ contre 230 095 $. Neuf des dix industries ayant le plus donné aux politiciens pendant la campagne ont versé plus à Obama qu’à tout autre candidat. Incluants banques et promoteurs immobiliers.
Même les grandes pétrolières ont misé sur Obama. Exxon Mobil lui a donné autant que ce qu’elle a donné à George W. Bush en 2000 et 2004… combinés! (On peut vérifier ces chiffres sur le site non partisan  www.opensecrets.org, et dans le livre Obamanomics, du journaliste d’enquête Tim Carney.)
Une fois au pouvoir, Obama s’est entouré d’anciens lobbyistes, certains provenant de Goldman Sachs. Qui est conseiller économique d’Obama? Larry Summers, principal artisan de l’abrogation de la loi Glass-Steagal en 1999. Loi qui séparait les activités de dépôt et les activités de « casino » des banques. Une déréglementation qui a amplifié la crise économique.
Dans son livre Bought and Paid For, le journaliste Charles Gasparino raconte qu’Obama s’est fait, lui et son équipe, manipulés par Wall Street. Président inexpérimenté – surtout en économie –, Obama demandait conseil auprès de Jamie Dimon, de la banque JP Morgan. Et dans une moindre mesure, auprès de Loyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs.
Un caniche édenté
Cela explique en partie pourquoi Obama a accouché d’une réforme bancaire qui mord Wall Street avec la force d’un caniche édenté. Surtout après que les banquiers et leurs lobbyistes auront passé au travers, et affaibli les mesures qui leur déplaisent.
Je ne suis pas de ceux qui croient qu’Obama est de mauvaise foi, ou qu’il poursuit un « agenda socialiste ». C’est juste un politicien. Qui doit se plier aux mêmes règles que les autres pour accéder au pouvoir, et y demeurer.

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lundi 16 novembre 2015

Comité des 300 : la SEULE hiérarchie de pouvoir organisée du monde qui transcende tous les gouvernements

Le Comité des 300 : révélations sur la hiérarchie des conspirateurs
                                                                                                                                                      de Vlad Petreanu

Nous entendons souvent qu’ « ils » font telle ou telle chose. « Ils » semblent littéralement capables de se sortir même des crimes les plus odieux. „Ils” augmentent les impôts, ils envoient nos fils et nos filles mourir dans des guerres qui n’apportent aucun gain, ils semblent être intangibles, invisibles, très nébuleux lorsqu’il faut prendre des mesures à « leur » égard. Personne ne semble capable des « les » identifier.
Certainement, un nombre appréciable d’entre nous sont conscients du fait que les gens qui nous dirigent ne sont pas ceux qui se trouvent vraiment aux commande des événements politiques et économiques… 

Le fait qu’il s’agisse d’une réelle conspiration ouverte contre Dieu et l’homme, qui inclut l’esclavage de la plupart des êtres humains qui ont survécu aux guerres, aux épidémies et aux génocides, n’est pas très bien caché. Dans la communauté de l’information on apprend que la façon la plus certaine de cacher quelque chose est de la mettre en pleine vue.

Le gouvernement parallèle secret d’un niveau supérieur n’agit pas dans des caves humides et des chambres souterraines secrètes. Ces gens agissent en pleine lumière. Ils sont les serviteurs du Gouvernement Unique du Monde dans le Nouvel Ordre Mondial. De même que le violeur qui arrête la voiture pour emmener sa victime au bord de la route, eux non plus ne semblent pas être des monstres, bien qu’ils le soient. Les vrais monstres portent des costumes élégants et vont au travail dans des limousines. Ils paraissent à la télé sous les aspects les plus « innocents ». Mais nous devons être conscients du fait que rien de ce qu’ils font n’est innocent.

Qui sont les conspirateurs qui servent le grand et le tout puissant Comité des Trois Cent, et quel est leur but final?
Ceux de nos concitoyens les mieux informés savent qu’il existe une conspiration qui fonctionne sous diverses dénominations : les Illuminés, la Franc-maçonnerie, la Table Ronde, le Groupe Milner...

Le problème est que les informations vraiment importantes sur les activités de trahison des membres du gouvernement invisible sont très difficile à trouver. Ce qui fait que le Comité soit occulté est l’incroyable manie du secret qui règne autour de lui. Aucun organe de mass média n’a jamais mentionné cette hiérarchie des conspirateurs, en conséquence, les gens doutent de son existence.

Le Comité des 300 est la SEULE hiérarchie de pouvoir organisée du monde qui transcende tous les gouvernements et les individus, bien qu’ils semblent puissants et sûrs d’eux-mêmes. Il couvre les finances, le domaine de la défense et les partis politiques de toutes les couleurs et orientations. Il n’existe aucune entité que le Comité ne puisse pas détecter et contrôler, y compris les religions organisées du monde. Et la Couronne Britannique est son point de contrôle.

Leur but final est de faire fusionner tous les pays dans un Nouvel Ordre Mondial sans Dieu, avec un Gouvernement Mondial Unique, qui poussera le monde en arrière, dans des conditions beaucoup plus difficiles que celles du Moyen Âge.

Il y a longtemps, le Comité des 300 avait décrété qu’il existera un monde plus petit – beaucoup plus petit – et meilleur, en conformité avec leur vision sur un meilleur monde. Les myriades de consommateurs inutiles qui dévorent les ressources naturelles déclinantes devraient être décimées. Le progrès industriel soutient la croissance démographique. Par conséquent, le commandement de croître et de nous multiplier pour gouverner la Terre, trouvé dans la Genèse, devrait être déconsidéré.

Cette mesure a impliqué une attaque contre le christianisme, sa désintégration lente, mais certaine, des nations-états industrialisées, la destruction de centaines de millions de gens, dénommés par le Comité des 300 „surplus démographique” et l’éloignement de tout leader qui ose se dresser contre dans la voie de la planification globale du Comité pour atteindre les objectifs assumés.

Il existe au moins 40 „bureaux de branche” connus du Comité des 300. Une fois que nous aurons étudié ce système, il nous sera plus simple de comprendre comment un seul corps conspiratif central peut agir avec tant de succès et pourquoi aucun pouvoir sur la Terre ne peut rejeter l’attaque contre les bases les plus élémentaires d’un monde civilisé et progressiste, basé sur la liberté de l’individu. 
 

La guerre perpétuelle planifier au CFR (Council for Foreign Relations) bien avant le 11 septembre 2001


CFR, l’organisation qui contrôle la politique mondiale
(Conseil pour des Relations Externes (CFR - Council for Foreign Relations))

"CFR est sur le point de devenir un organe de ce que C.Wright Mills nommait "L’Élite du pouvoir" – un groupe d’hommes, ayant des intérêts et des conceptions similaires, qui dirigent le cours des événements se trouvant sur des positions intangibles, situées derrière la scène." - Charles Kraft, membre du CFR et de la Commission Trilatérale

La plus part des officiels élus par vote, dans tous les pays démocratiques du monde, viennent et partent. Mais les membres de certains groupements comme la Table Ronde, le groupe Bilderberg, la Commission Trilatérale, le Conseil pour des Relations Externes (CFR - Council for Foreign Relations) n’ont pas besoin d’être élus. Ils demeurent au pouvoir quelle que soit la couleur politique de ceux qui gagnent les élections officielles. Ils n’ont pas besoin d’être élus parce qu’ils se cooptent entre eux, selon le système fermé des sociétés secrètes. Se trouvant derrière la scène, ils manoeuvrent les choses dans des buts totalement différents par rapport aux besoins de la masse des gens sur le dos desquels ils vivent. Ils décident de la guerre et de la paix, ils établissent qui sera le président d’un pays, ils font des lois qui permettent que les multinationales qui les financent obtiennent des profits gigantesques. Ce n’est qu’une petite partie, celle que l’on peut voir, du Gouvernement mondial. Ils se rencontrent quelques fois par an et leurs discussions sont secrètes. La presse officielle qui leur est asservie, parle très peu ou pas du tout de leurs rencontres. Formés des banquiers, d’avocats, d’hommes d’affaires devenus ensuite des politiciens avec de l’influence, ces groupements justifient leur existence, prenant le nom de "think tank" -  clubs ou groupements de débats.

Les membres du CFR conduisent les USA

L’influence du CFR dans la politique américaine est si grande, que Servando Gonzalez, l’auteur du livre "The Nuclear Deception: Nikita Khrushchev and the Cuban Missile Crisis" écrivait à propos des élections de 2004: " lequel des membres du CFR les américains vont élire  et qui contrôlera le gouvernement des USA pendant les quatre ans à venir : ceux qui agissent sous le masque du parti républicain ou ceux du parti démocrate ?"

Les buts officiels de cette organisation ne sont que des prétextes pour conduire de l’ombre: "promouvoir et faciliter la compréhension de la politique extérieure et du rôle des USA dans le monde" et "découvrir et former une nouvelle génération de leaders dans la politique extérieure". En ce qui concerne le deuxième but, il est atteint par le "Programme d’Études David Rockefeller". Une fois choisis et formés dans l’esprit du CFR, les jeunes sont propulsés, toujours avec le support de l’organisation, dans des positions clef dans la politique et les affaires. De même que Skull&Bones, qui recrute ses membres des meilleurs étudiants de l’Université de Yale, le CFR a d’étroites relations avec l’Université de Princeton.

Le Conseil pour des Relations Externes (CFR) a officiellement pris naissance en 1921 à New York, presque simultanément avec son frère jumeau de l’autre côté de l’océan. On dit frère jumeau parce que l’Institut Royal pour des Affaires Internationales – RIIA – est en Grande Bretagne l’autre bras à travers lequel l’organisation de la Table Ronde agit dans le domaine de la politique extérieure.

Le CFR a pris naissance à partir d’un groupe de travail particulier et "discret" (selon sa propre description) constitué en juin 1918 sous la direction d’Elihu Root – l’avocat du milliardaire J.P.Morgan et du colonel Edward House – bon ami et principal conseiller du président des USA, Woodrow Wilson. Ce groupe, nommé "The inquiry" (L’Investigation) s’est constitué autour de l’Université de Princeton où Woodrow Wilson avait longtemps été président. Leur mission était de synthétiser les options que le monde avait – spécialement les USA, après la victoire des Alliés dans la première guerre mondiale. Suite à leur travail ils en est résulté plus de 2500 documents qui analysaient les facteurs économiques, politiques et sociaux qui décrivaient le tableau mondial de l’après-guerre. Ainsi, la stratégie officielle des USA présentée par le président à la conférence de paix en France en 1919 a été en réalité le point de vue de ce groupe. Le document, intitulé "Les 14 points" contient en lui les germes de la globalisation, proposant d’"éloigner les barrières économiques et commerciales entre toutes les nations" et "la constitution d’une association générale des nations".

Une autre organisation occulte : la Table Ronde

Ce qu’on connaît moins est le fait qu’Edward House s’est servi de cette opportunité pour rencontrer à Paris des membres d’une autre organisation extrêmement influente : la Table Ronde (The Round table). Carrol Quigley dans l’ouvrage "Tragedy and Hope" déclare : "À la fin de la guerre il était clair que l’organisation du système devait être élargie. La tâche a été confiée à Lionel Curtis qui a fondé en Angleterre et dans chaque pays du Common Wealth une organisation rideau pour chaque Groupe local de la Table Ronde. En Angleterre, cette organisation paravent était le "Royal Institute of International Affairs", fondé à Londres sur le noyau de la Table Ronde. À New York il était connu comme Council on Foreign Relations, et était un paravent pour J.P. Morgan and Company. En fait, les plans originaux du Royal Institute of International Affairs et du  Council on Foreign Relations sont nés à Paris.”

À la fin du XIX-ème siècle et au début du XX-ème siècle sont nées de nombreuses sociétés et associations, fondations de charité ou groupes de débat – ayant toutes derrières elles des sociétés sécrètes. La Table Ronde et ses organisations paravent ont pris naissance dans les rêves du maçon et milliardaires Cecil Rhodes. Fondateur et membre du groupement secret "Society of the Elect", il avait accumulé une fortune considérable en Afrique dans les mines de diamants et il était puissamment impliqué dans la politique. En Afrique il était un personnage si connu et influent que la Rhodésie – à présent connu comme Zimbabwe –, avait été nommée d’après son nom. En 1877, Rhodes écrivait dans ses mémoires: "Pourquoi ne pas former une société secrète qui ait un seul objectif : perpétuer l’Empire britannique en soumettant tout le monde non civilisé au gouvernement britannique et par la récupération des États Unis pour faire un grand empire de la race anglo-saxonne". "La Table Ronde" est apparue en 1909 ayant pour but "la création d’un gouvernement mondial fédéral". Dans son testament, Cecil Rhodes avait sollicité qu’une partie de sa fortune immense soit destinée à financer ce desideratum. Parmi les modalités utilisées se trouve aussi la création des bourses, et ici il faut dire que Bill Clinton, l’ex-président des USA a "bénéficié" d’une bourse Rhodes.

La plus grande influence dans la constitution du CFR a eu lieu à l’époque de J. P. Morgan qui a financé tout le processus. J.P. Morgan est connu comme un important financier, banquier, collectionneur d’art et philanthrope, mais surtout pour la constitution en 1892 du méga groupe mondial General Electric. Dans le CFR étaient impliquées de nombreuses personnes de l’entourage de J.P.Morgan : avocats, banquiers et ses partenaires d’affaires, ainsi que des personnes clef de ses compagnies. Elihu Root, celui qui a été nommé président du CFR était son avocat.

La famille Rockefeller et le CFR

À côté des intérêts de Morgan, un rôle important est tenu dans le CFR par la famille Rockefeller. Rockefeller actif dans le domaine du pétrole (Standard Oil Company, aujourd’hui Exxon Mobil a longtemps eu le monopole sur ce marché), le domaine bancaire, mais a aussi de nombreuses fondations, détenant aussi des bâtiments gigantesques à New York et même une université. John D. Rockeffeler a donné d’importantes sommes d’argent pour la constitution du CFR et le fait encore à présent. Son successeur, David Rockeffeler est devenu en 1949 le plus jeune directeur que le CFR ait jamais eu, arrivant peu de temps après son président, maintenant il est son président honoraire. Difficile de croire que des gens d’affaires et des corporations tellement orientées vers le gain dépensent des sommes gigantesques seulement pour faciliter de simples débats.

À côté de ces deux méga corporations, d’autres multinationales font aujourd’hui partie du CFR  mais aussi de la section des sociétés situées au top des plus riches et des plus influentes du monde : Chevron, IBM, Merck, Boeing, Citigroup, Shell Oil, Time Warner, Avon Products, Bechtel, Coca Cola, Pepsi Cola, Ford Motor, Hewlett-Packard, Johnson & Johnson, Levi Strauss & Co., Procter & Gamble, Xerox, Yahoo.

Un groupement formé des présidents et de secrétaires d’État, mais "non impliqué dans la création de la politique des USA"

Dans le CFR se trouvent à présent inscrits 3700 membres élus à vie. Le rituel pour que quelqu’un devienne membre ressemble à celui de la maçonnerie. Le "candidat" doit être proposé par un des membres perpétuel, la demande de celui-ci étant obligatoirement accompagnée par des lettres de recommandation de la part de trois autres membres. Nous avons donc à faire avec un groupement fermé et élitiste. Parmi les membres se trouvent des noms connus : des conseillers, des secrétaires d’état, des militaires, des directeurs et des officiers de la CIA, des banquiers, des professeurs, des gens de la presse et même des acteurs. Bon nombre d’entre eux sont devenus des personnes influentes justement grâce à leur appartenance au CFR.

Presque tous les présidents des USA après la deuxième guerre mondiale ont été des membres du CFR : Herbert Hoover, Dwight Eisenhower, Richard Nixon, Gerald Ford, Jimmy Carter, George Bush Senior et Bill Clinton. Il en est de même avec les plus influentes personnes du Département d’État des USA. Elihu Root a même été secrétaire d’état pendant le gouvernement de Théodore Roosevelt.

Une étude réalisée par Laurence Shoup et William Minter a montré que des 502 officiels que le gouvernement des USA a eu entre 1945 et 1972, plus de la moitié ont été des membres du CFR.

À présent, sur la liste des membres du CFR nous retrouvons:
-      Madeleine Albright - Secrétaire  d’état sous Clinton (et la première femme dans cette fonction),
-      Colin Powell – Secrétaire d’État l’administration de Bush jusqu’en 2005 (et le premier afro-américain dans cette fonction). Chef de l’État Major et chef de l’armée américaine pendant la Guerre du Golfe.
-      Henry Kissinger – conseiller pour des problèmes de sécurité nationale et secrétaire d’État sous l’administration de Nixon, secrétaire d’État sous l’administration de Ford, impliqué dans la guerre du Vietnam. Il a reçu le prix Nobel de la paix grâce à sa contribution aux négociations concernant le cessez-le-feu au Vietnam, pourtant celles-ci ont été un échec, la guerre continuant encore quelques années. C’est toujours lui qui a joué un rôle clef dans la campagne de bombardement du Cambodge organisée en secret par les USA, qui a conduit à une sanglante guerre civile.
-      Dick Chenney – vice-président des USA, accusé à présent d’avoir "trompé" les citoyens américains pour justifier la guerre en Irak et d’avoir menacé l’Iran avec une offensive, franchissant ainsi les intérêts de la sécurité nationale des États Unis.
-      Condolezza Rice – l’actuel secrétaire d’État américain.
-      Donald Rumsfeld – conseiller du président Nixon, secrétaire à la défense pendant l’administration de Gérald Ford et pendant l’administration de Bush, ambassadeur des USA à l’OTAN.  Il est intéressant de remarquer Donald Rumsfeld a sollicité que son nom soit effacé de la liste actuelle des membres du CFR.
-      Paul Wolfowitz – ex secrétaire à la défense des USA et jusqu’en mai 2005 président de la Banque Mondiale. La stratégie de sécurité nationale construite par Paul Wolfowitz en 2000 a promu les idées d’un autre think tank formé des membres du CFR, celles du : “Projet pour le Nouveau Siècle Américain”. À côté de Dick Chenney et Donald Rumsfeld, Wolfowitz a établi : la dimension du budget militaire américain à 100 milliards de dollars, le refus de l’utilisation de l’espace cosmique par d’autres nations et l’adoption d’une politique militaire agressive qui permet l’attaque préventive des autres pays sur tout le globe. Il est spécifié dans ces documents: "le processus de la transformation sera probablement long en l’absence d’événements catastrophiques et catalyseurs, comme un nouveau Peal Harbor". La guerre perpétuelle à laquelle ont été conduits les américains et à côté d’eux le monde entier, est le résultat des plans construits dans les laboratoires du CFR bien avant le 11 septembre 2001. Les soi-disantes attaques du WTC ont ensuite offert le prétexte nécessaire pour expliquer l’implémentation de certains plans déjà existants.

Compte tenu de ce qu’on a énuméré plus haut, le CFR continue à soutenir qu’il "n’est pas une organisation engagée dans la création de la politique extérieure des USA".

Le but déclaré, la manipulation de l’opinion publique

Une autre direction clef de ce groupement dévoilée par celui qui a longtemps été son chef - Elihu Root, est "le guidage de l’opinion publique américaine". Du fait que le terme utilisé initialement était trop explicite, il a été remplacé en 1970 par "l’information de l’opinion publique américaine". Quel que soit son nom, la manipulation de l’opinion publique par le CFR est évidente. Parmi ses membres nous trouvons des personnages placés dans des positions clés dans le cadre de nombreuses publications : Washington Post, Association of American Publishers, Business Week, Forbes, USA Today, Wall Street Journal, Los Angeles Times, New York Times, National Geographic, Newsweek ou les canaux de télévision comme ABC, CBS, CNN, Fox News, NBC, RCA et Walt Disney Company. Depuis peut de temps l’actrice Angelina Jolie a été accepté comme membre du CFR.

Arthur Schelsinger écrivait dans un livre sur le président Kennedy: "Cette communauté (CFR, n.n.) est le cœur même de l’administration américaine. Ses divinités préférées sont Henry Stimson et Elihu Root. Ses organisations sont les fondations Rockefeller, Ford et Carnegie. Ses publications sont le New York Times et le Foreign Affairs".  

Ce qu’on a énuméré ci-dessus serait suffisant pour susciter plusieurs points d’interrogation sur cette organisation. Ses membres disent qu’ils se rencontrent seulement pour débattre des problèmes majeurs liés aux affaires extérieures des USA. À première vue rien de plus naturel. Tout le monde a le droit de débattre du sujet qu’il souhaite. Mais nous parlons ici de personnes qui détiennent des positions au sommet de la politique mondiale. Leurs décisions influencent la vie de millions de gens. Sous l’égide du CFR ces personnes se rencontrent en secret, reçoivent des finances de la part des grandes sociétés et comme nous l’avons vu elles ne se limitent à de simples débats. Le résultat de leurs rencontres est concrétisé dans des stratégies nationales ou internationales d’action, qui le plus souvent établissent où et quand sera la paix ou la guerre.

Source.:

jeudi 5 novembre 2015

Pourquoi les Banques doivent augmenter leurs profits ?

Par leurs pertes d'investissement et aussi les cybervols !
Comme,celui-ci:
 Les pirates siphonner 31 millions $ provenant de comptes bancaires britanniques.

Les pirates ont volé plus de 20 millions de £ (31 millions $) à partir de comptes bancaires en ligne britanniques utilisant des logiciels hostiles et intrusifs qui a repêché les connexions d' utilisateurs en détails.
Agence nationale de la criminalité au Royaume-Uni a établi un partenariat avec le FBI et européenne Europol agence du crime pour enquêter sur la violation, qui disent-ils a été perpétré à l'aide de logiciels malveillants appelé Dridex, détecté pour la première autour de Novembre 2014(la mise a jour des Banques dâte de quand ??? Ta
bar.......k). 
Une fois un ordinateur a été infecté par Dridex, les pirates peuvent accéder et voler les coordonnées bancaires du propriétaire. L'argent peut alors être siphonné lentement d'un compte sur une base mensuelle.
Le mardi, l'Agence nationale de la criminalité a averti les utilisateurs d'Internet au Royaume-Uni à être vigilants, en particulier les personnes utilisant des ordinateurs exécutant le logiciel Windows.
Seuls les comptes bancaires britanniques ont été touchés jusqu'à présent, mais les institutions financières à travers le monde ont été ciblés par Dridex. Le fichier a été créé par les cybercriminels très habiles d'Europe orientale, les agences de criminalité dit, et a été conçu pour passer inaperçu. Cela rend les pirates eux-mêmes extrêmement difficile à traquer.
Attaques de logiciels malveillants visant à épingler les coordonnées bancaires de personnes ont été autour depuis l'avènement de la banque en ligne. Mais ils ont augmenté de 9 pour cent l'année dernière, selon le chercheur en sécurité de Kaspersky Labs. Avant Dridex, il y avait Cridex, et avant Cridex il y avait beaucoup d'autres types de logiciels malveillants. Comme les consommateurs poussent de plus en plus sage d'attaques de logiciels malveillants, les pirates deviennent de plus en plus accompli à les déguisant.
"Ceux qui commettent la cybercriminalité sont très souvent hautement qualifiés et peut être opérant à partir de différents pays et continents," Robert Anderson, directeur exécutif adjoint du FBI, a déclaré dans un communiqué. "Ils peuvent et vont déployer de nouveaux logiciels malveillants et nous, avec nos partenaires, sont conscients de cette menace et sont constamment conçoivent de nouvelles approches pour lutter contre la cybercriminalité."
Cyberattaques par des pirates professionnels ciblent généralement les individus en les incitant à cliquer sur un lien qui télécharge des logiciels malveillants sur leurs appareils, souvent à leur insu. Les attaquants peuvent ensuite utiliser le malware soit voler à partir d'un appareil, ou de prendre le contrôle à distance de celui-ci.
Quand les ordinateurs sont pris en charge comme cela ils sont utilisés pour former un botnet - efficacement un réseau d'ordinateurs un attaquant peut contrôler et utiliser pour propager des virus et du spam à d'autres. L'Agence nationale de la criminalité et le FBI mènent actuellement des opérations simultanées de «Doline», à travers lequel ils tentent de couper la communication entre les pirates et les botnets qu'ils utilisent pour faire circuler Dridex.
Selon l'Agence nationale de la criminalité, il a "rendu une grande partie du botnet inoffensive" et est "maintenant initier une activité d'assainissement pour protéger les victimes". Les services de police de plusieurs pays ont également coordonné pour garantir un arrêt «significatif».
"Ceci est une forme particulièrement virulente de logiciels malveillants et nous avons travaillé avec nos partenaires de l'application des lois internationales, ainsi que des partenaires clés de l'industrie, afin d'atténuer les dommages qu'il cause", a déclaré Mike Hulett, les opérations se dirigent au Cyber ​​national de l'Agence nationale de la criminalité Crime Unit. "Notre enquête est en cours et nous nous attendons à de nouvelles arrestations à [être] fait."
Source.:  Sécurité

vendredi 26 juin 2015

L’Islande a laissé ses banques faire faillite, et jeté des banquiers en prison. Et voici ce qui s’est produit



L’Islande a laissé ses banques faire faillite, et jeté des banquiers en prison. Et voici ce qui s’est produit
L’Islande, l’une des nations les plus touchées par la crise bancaire, semble avoir complètement surmonté ses problèmes, et cette année, elle devrait être le premier pays du monde frappé par la crise de 2008 à dépasser le PIB le plus élevé qu’il avait atteint avant cette crise, rapporte ZeroHedge. Le pays est parvenu à ce résultat sans sacrifier son système social et les dépenses du gouvernement. Il y a encore quelques années, l’Islande est arrivée au bord de la faillite lorsque ses banques, qui au fil des ans s’étaient montrées bien trop audacieuses, se sont trouvées en situation de quasi-effondrement.
Selon le Fonds monétaire international (FMI) l’Islande a réussi à se remettre totalement de la crise, sans avoir compromis son modèle social qui prévoit la gratuité des frais de santé et d’éducation. Le pays, qui ne fait pas partie de l’Union Européenne, n’a pu compter que sur lui-même pour se relever, et pour se faire, il a opté pour une approche très originale mais efficace.
A la différence des autres pays heurtés par la crise, l’Islande a laissé ses banques faire faillite, ne préservant que les comptes des ménages résidents. Les étrangers qui avaient placé leur argent dans les banques du pays ont tout perdu lorsque ces banques ont fait faillite. Ailleurs, dans le reste de l’Europe, de nombreuses banques ont été nationalisées car il n’était pas concevable qu’elles puissent faire faillite.
Le pays a également imposé des contrôles de capitaux. Par conséquent, les Islandais ne pouvaient plus investir ou placer librement leur argent à l’étranger, ce qui était, selon de nombreux économistes, contraire aux règles du marché libre. De plus, le pays n’est pas intervenu pour empêcher la dévaluation de la couronne islandaise, et il a toléré l’inflation. Celle-ci a provoqué une hausse des prix domestiques, mais elle a aussi eu pour effet de stimuler les exportations. Les pays de la zone euro ne pourraient tolérer une telle dévaluation ; celle-ci renchérirait les dettes nationales des différents Etats-membres.
Mais le plan semble avoir fonctionné. La dette nationale de l’année dernière ne représentait que 82% du PIB du pays, comparativement à 95% il y a quatre ans. À la fin de cette décennie, la dette devrait même continuer à baisser pour atteindre 54% du PIB. Le chômage a également baissé de façon spectaculaire, et actuellement, le taux de chômage s’établit à 4%, contre près de 8% en 2009.
De tels résultats soulèvent la question de la pertinence des politiques économiques qui ont été menées dans le reste de l’Europe ou aux États-Unis en réponse à la crise. Les banques n’auraient-elles pas dû supporter elles-mêmes les conséquences de la crise qu’elles avaient causée? D’après Zéro Hedge cette réussite contredit de nombreux économistes, notamment keynésiens, qui affirmaient que le soutien de l’économie était nécessaire pour sortir de la crise.
En outre, l’Islande a fait condamner les administrateurs de Kaupthing, l’une des principales banques de la nation, non seulement à des amendes, mais à des peines de prison allant de quatre à cinq ans. Lors de leur procès, le procureur spécial islandais Olafur Hauksson s’était posé la question de la responsabilité :
Pourquoi devrions-nous tolérer qu’une partie de notre société ne soit pas soumise à la règle de droit ou qu’elle puisse échapper à ses responsabilités? Il serait dangereux de laisser quelqu’un devenir trop gros pour devenir l’objet d’une enquête. Cela laisserait l’impression qu’il existe un refuge sûr ».
http://news360x.fr/lislande-a-laisse-ses-banques-faire-faillite-et-jete-des-banquiers-en-prison-et-voici-ce-qui-sest-produit/