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mardi 18 mai 2021

Les Gestionnaires ????? [Encore du HARCÈLEMENT] «Combien de temps peut-on donner à un gestionnaire pour [changer ses pratiques]?»

 

 

 

A l'émission radio:Tout un matin

 
Les Gestionnaires ?????
[Encore du HARCÈLEMENT] «Combien de temps peut-on donner à un gestionnaire pour [changer ses pratiques]?»
 
 Gestionnaire ou Torcionnaire ???

Peut-on aider un gestionnaire qui harcèle ses employés?

Publié le 5 mai 2021,un Gestionnaire fru,ça ressemble a ça,..........désolé,mais pas de pitié pour ça !
Marie-Eve Proulx, en conférence de presse à l'usine d'Alstom à La Pocatière.
La députée Marie-Eve Proulx
 PHOTO : Radio-Canada

La députée Marie-Eve Proulx a démissionné du Conseil des ministres après avoir fait l'objet de plaintes pour harcèlement. François Legault affirme pour sa part lui avoir offert, dans les derniers temps, des « services de coach » pour l'aider à s'améliorer. « L'enjeu, c'est la durée. 

Combien de temps peut-on donner à un gestionnaire pour [changer ses pratiques]? »

 réagit la chroniqueuse Marie Grégoire. En compagnie de la porte-parole de la Jeune chambre de commerce de Montréal, Déborah Cherenfant, on se demande ce que représente cette expulsion sur la tolérance du harcèlement en milieu de travail.

 
 

La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent, Marie-Eve Proulx, démissionne du Conseil des ministres. Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, se dit soulagé de son départ comme ministre responsable du Bas-Saint-Laurent. Il admet que leurs relations étaient difficiles. Éric Gagnon le reçoit en entrevue.

Pascal Bérubé avait exprimé le souhait de la voir remplacée par la présidente du Conseil du Trésor, Sonia Lebel, originaire de Matane, mais ce ne sera vraisemblablement pas le cas.

« Pour faire avancer nos dossiers, on a besoin d'un allier au conseil des ministres. On n'avait pas cet allié avec Marie-Eve, c'est la vérité. Ceci étant dit, est-ce qu'on va avoir une personne avec qui la collaboration sera acquise? Avec qui on va travailler dans la bonne humeur? On a eu parfois des désaccords, mais c'est mon souhait. La seule chose qui m'intéresse à partir de maintenant c'est de connaître l'identité du ou de la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent. C'est un titre important. »

—  Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia.

Pascal Bérubé dit, avec son collègue Harold LeBel, avoir fait part au cabinet du premier ministre des difficultés qu'ils avaient à travailler avec la ministre Proulx.

Tout comme le chef de sa formation politique, Paul Saint-Pierre-Plamondon, le député de Matane-Matapédia, veut savoir si la récente entente hors cour conclue entre Marie-Eve Proulx et un ancien employé a été payée par des fonds publics.

Pascal Bérubé demande au premier ministre François Legault de rapidement pourvoir le poste de ministre responsable de la région.

 

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17 signes indiquant que vous êtes la personne toxique dans votre couple

 

 

 

 

17 signes indiquant que vous êtes la personne toxique dans votre couple

Parfois, dans le couple, le problème n’est pas toujours l’autre… et si la personne toxique, c’était vous?

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ISTOCK/ALEXANDRA IAKOVLEVA

Vous faites un méga complexe de supériorité

Les gens méprisants détruisent leur relation simplement à force de voir leur partenaire comme leur étant inférieur. Roulement d’yeux, moue de dégoût, sarcasmes ne sont que quelques-uns des témoignages de mépris dont vous gratifiez votre partenaire. «Le mépris est dégradant, observe Stan Tatkin, un psychologue ayant mis au point une approche psychologique de la thérapie de couple. Ça dit : tu es idiot.» L’université du Michigan a étudié 373 couples nouvellement mariés et découvert que les couples qui s’engueulaient, manifestaient du mépris pour l’un pour l’autre ou s’esquivaient en cas de conflit dès la première année de leur mariage étaient les plus susceptibles de divorcer.

Sachez reconnaître ces 8 signes indiquant que votre mariage va tout droit vers un divorce.

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Shutterstock

Vous êtes maître dans l’art de la manipulation

Nous savons tous que le mensonge est préjudiciable à toute relation, mais mener l’autre en bateau est carrément destructeur. Cette stratégie (aussi connue sous le nom de «gaslighting»), est une forme d’abus mental consistant à accuser votre partenaire d’avoir perdu la tête ou de devenir paranoïaque afin de détourner son attention de vos mensonges flagrants. «C’est une triple menace: vous ne divulguez pas de l’information, vous mentez à ce sujet et vous manipulez ensuite l’autre pour l’amener à croire qu’il ou elle est à l’origine du problème, dit le Dr Tatkin. Cela porte à la relation un tort irréparable.»

Voici les 10 pires mensonges que les hommes disent aux femmes.

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UNIKYLUCKK/Shutterstock

Vous êtes rabat-joie

Les gens qui manquent de confiance en eux ont tendance à saboter une relation parfaitement saine en analysant à l’excès le moindre baiser, le moindre mot, ou en nourrissant une peur maladive d’être abandonné par l’autre. Des études laissent penser que les personnes ayant une mauvaise estime de soi sont plus susceptibles que les autres de craindre le rejet et d’éviter tout comportement qui pourrait le provoquer – comme parler à son partenaire de ce que l’on ressent vraiment. À moins que votre partenaire vous propose de vous aider à travailler sur votre manque de confiance, peut-être vaudrait-il mieux prendre un peu de recul par rapport à votre relation pour travailler sur vous-même. «Ce qui importe vraiment ici, c’est d’être entouré de gens positifs qui vous aiment et vous valorisent, dit Sadie Leder-Elder, qui enseigne la psychologie à l’université High Point de Caroline du Nord. Passez du temps avec des amis et des membres de votre famille plutôt qu’avec de nouvelles relations.» Faites des choses qui vous font vous sentir bien en vous inscrivant par exemple à un nouveau cours de conditionnement physique ou en faisant du bénévolat dans un refuge pour animaux.

Essayez ces 20 gestes pour renforcer la confiance en soi.

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Vous menacez constamment de rompre

Personne n’aime perdre son temps et son énergie à se disputer, mais vous ne pouvez pas sortir la carte de la rupture chaque fois que les choses se corsent. Menacer de prendre une pause ou de rompre ne va rien arranger. «On utilise en général ces menaces pour faire rentrer l’autre dans le rang, note le Dr Tatkin. Mais on ne devrait jamais menacer de mettre fin à une relation à moins d’avoir réellement l’intention de le faire.» Au lieu d’essayer de vous en tirer par la menace, prenez un peu de recul le temps de vous calmer et ainsi éviter de vous laisser déborder par des pensées et des paroles que vous pourriez regretter ensuite.

Attention: ces 25 comportements sont des causes de rupture, selon les femmes.

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Multi-Share/Shutterstock

Vous avez trop de tempérament

Il ne vous en faut pas beaucoup pour vous faire exploser. Au moindre truc de travers, vous passez en mode attaque et aux remarques désobligeantes – que vous ne pensez pas vraiment. «Vous vivez ces cycles de colère, de remords et de honte sans vraiment comprendre, dit Sari Cooper, travailleuse sociale à New York. Vous devez vous regarder et vous demander: “Qu’est-ce qui ne va pas avec moi ?”» La Dre Cooper suggère de noter dans un journal chaque fois que vous sentez la colère monter afin d’en établir la cause ou de «prendre la température» en évaluant votre énervement de 1 à 10. Si vous savez que vous perdez les pédales à 9, essayez d’imaginer comment vous vous sentez à 2, puis identifiez ce qui a provoqué cette escalade pour vous amener à retrouver votre calme. Quand vous atteignez 6 ou 7, prenez une pause, le temps de retrouver vos esprits. Si vous ne le faites pas, vous risquez de vous retrouver à ce niveau 9 que vous redoutez.

Essayez dès maintenant ces 6 trucs pour calmer sa colère.

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ISTOCK/MIKKELWILLIAM

Vous ne réglez jamais aucun de vos problèmes

Si vous négligez de tuer les problèmes dans l’œuf, ils ne vont faire qu’empirer et finir par vous exploser au visage, ce qui pourrait amener votre partenaire à vous en vouloir. Il existe en effet dans notre cerveau une chose appelée «biais de négativité» qui serait responsable de ce ressentiment. Pourquoi? Parce que notre cerveau est plus susceptible de se souvenir des aspects négatifs des choses, explique le Dr Tatkin. Des études ont même démontré que, lorsqu’ils veulent apprendre, se forger une première opinion de quelqu’un ou donner un sens à leurs expériences, les humains ont davantage tendance à utiliser les stimuli négatifs que les informations positives. Cela s’explique peut-être par le fait que l’amygdale, la zone de notre cerveau qui gère les émotions, serait légèrement plus réceptive aux émotions négatives, celles-ci étant généralement un peu plus intenses que celles qui sont positives. «Si vous ne vous excusez jamais ou n’admettez jamais que vous avez tort afin de rétablir les choses, votre partenaire va accumuler les souvenirs négatifs liés aux comportements d’inégalité et d’injustice, poursuit le Dr Tatkin. Cela peut briser votre couple.»

Transformez vos pensées négatives en pensées positives avec la florithérapie!

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Vous êtes accro aux médias sociaux

Nous sommes constamment sur Facebook et Instagram à tirer des égoportraits et à publier des commentaires sans jamais penser aux conséquences. Pourtant, des études ont établi qu’être très porté sur les médias sociaux peut créer certaines ambiguïtés dans une relation, et même causer de la jalousie. Cela peut être parce que vous affichez des selfies osés, parce que vous négligez d’envoyer des nouvelles de votre relation ou parce que vous flirtez avec des ex ou avec des étrangers sur internet. «Vous laisser envahir par ces technologies peut vous transformer bien involontairement en personne toxique dans votre couple, constate la Dre Leder-Elder. Votre désir de reconnaissance des autres peut susciter une jalousie dont n’a sûrement pas besoin votre couple.» Pourquoi ne pas plutôt vous asseoir et voir avec votre partenaire comment vous pourriez faire des médias sociaux un atout dans le succès de votre couple?

Découvrez comment la technologie peut nuire à vos relations et à votre santé.

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Vous vous brouillez rapidement avec vos amis et vos relations

Prenez un peu de recul et regardez qui vous entoure. Y voyez-vous des amis, des membres de votre famille, ou au contraire réalisez-vous que vous avez brûlé les ponts avec beaucoup de gens autour de vous ? Si tel est le cas, le temps est venu de regarder les choses en face et de vous demander si le problème, ce ne serait pas vous.

«Beaucoup de gens qui agissent mal le font sans en être conscients, note Rachel Sussman, travailleuse sociale clinique spécialisée en thérapie conjugale et familiale à New York. Vous ne pouvez pas établir une stratégie pour changer les choses si vous ne comprenez pas ce qui va mal.» Essayez d’appeler un ou une ex ou un ami pour comprendre pourquoi ça s’est mal passé et voir les erreurs que vous avez commises.

Renseignez-vous sur les façons de mettre fin à une amitié toxique.

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Vous ne pensez qu’à vous

Les gens narcissiques sont extrêmement égocentriques et n’éprouvent aucun remords pour le mal qu’ils font aux autres, ce qui les rend difficiles à vivre. «Ils n’ont conscience que de ce que leur partenaire leur fait, mais pas du tout de ce qu’ils ou elles lui font», explique le Dr Tatkin. Le narcissisme est un comportement difficile à vaincre, mais vous pouvez y parvenir en reconnaissant avoir traité les autres injustement et être égocentrique dans votre relation. La première étape lorsqu’on veut changer un comportement, c’est de reconnaître que vous avez un problème et de trouver des moyens d’y remédier.

Apprenez à reconnaitre une personne narcissique.

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Vous manquez de détermination

Rien n’est plus irritant qu’une personne souffrant d’indécision chronique. Tout ce que votre relation a de gratifiant s’envole dès le moment que vous faites preuve d’indécision face à l’être aimé. «Les gens détestent les ruptures, dit la Dre Leder-Elder. Ils n’aiment pas être seuls. Ils veulent vivre en relation avec quelqu’un.»

Cette manière de penser devient problématique lorsque vous donnez à l’autre de faux espoirs alors qu’en réalité vous n’êtes pas prêt à vous investir dans une relation, mais que vous ne voulez simplement pas rester seul ou seule. Vous devez être honnête avec votre partenaire dès le départ concernant vos doutes quant à cette relation et à ce que vous en espérez. De cette manière, l’autre saura dans quoi il s’engage.

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Vos amis et votre famille posent problème

Croyez-le ou non, mais votre réseau rapproché peut fiche en l’air votre relation. «Si vous êtes entouré de gens qui vous soufflent à l’oreille que cette personne n’est pas celle qu’il vous faut, que vous méritez mieux, cela pourrait finir par affecter votre relation, puisque vous êtes en lutte constante avec les êtres qui vous sont chers», dit la Dre Leder-Elder. Pour réduire ces tensions, organisez un événement au cours duquel l’homme ou la femme que vous aimez fera plus ample connaissance avec vos proches.

Si ça ne marche pas, vous risquez de vous retrouver devant cet ultimatum: choisir entre votre famille et votre partenaire. Mais la Dre dit que ça peut être une décision très difficile qui ne vaut la peine d’être envisagée que si vous êtes dans une relation à long terme et dont vous êtes absolument sûr, auquel cas vous pouvez effectivement choisir l’amour plutôt que les liens de sang.

Découvrez ces 7 règles pour faire durer votre relation amoureuse.

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Vous évitez les conflits comme la peste

La vie est pleine de hauts et de bas, tout comme les relations, aussi vous faut-il accepter que tout n’est pas que roses et miel ! «Les gens pensent bien faire en esquivant le conflit, mais c’est en réalité une attitude qui peut se révéler très dangereuse, dit le Dr Tatkin. Cela peut rendre dingue votre partenaire parce qu’il ou elle ne peut parler de rien qui ne soit pas positif.»

La solution, c’est de réussir à surmonter votre malaise face au conflit fin que vous et votre partenaire puissiez aborder le problème tout en montrant que vous êtes là pour apporter votre soutien et pour écouter.

Si vous avez peur de ne pas savoir vous y prendre, suivez ces 14 étapes pour résoudre un conflit relationnel.

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Vous n’assumez jamais vos actes

Si vous blâmez toujours les autres pour vos erreurs, vous conforterez peut-être votre ego… mais nuirez à coup sûr à votre relation. «Nous nous protégeons tous contre la souffrance, dit le Dr Tatkin. Si votre partenaire se plaint de vous, vous risquez de vous sentir mal et de penser qu’il s’en prend à vous pour des motifs inavoués.» Vous vous servez sans doute du reproche comme d’une béquille pour détourner votre souffrance, mais personne ne va vous accompagner très longtemps dans cette voie. Reconnaître ses erreurs est un moyen parmi tant d’autres de faire durer votre relation.

Découvrez 11 règles qu’il est possible de briser dans un couple.

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ISTOCK/DIGITALSKILLET

Vous ne montrez pas vos émotions

Même si vous ne le faites pas intentionnellement, afficher un visage de marbre ou manquer de sensibilité envers l’être aimé peut l’amener à douter de vos véritables sentiments. «Les gens qui ne réagissent pas ou très peu sont toxiques pour leur partenaire, soutient le Dr Tatkin. Cela le plonge dans une profonde insécurité parce qu’il ou elle va interpréter ça comme une menace, même si ce n’en est pas une.» Offrez une écoute active en produisant des sons et des expressions faciales quand votre partenaire vous parle afin de lui faire savoir ce que vous en pensez.

Les relations toxiques concernent également le travail. Détectez ces 5 types de collègues toxiques et sachez comment réagir.

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Vous humiliez votre partenaire

Certaines personnes n’ont pas conscience des effets de leurs critiques blessantes. Elles peuvent sans sourciller humilier quelqu’un à cause de son apparence, de ses désirs sexuels ou de sa carrière. Si on vous a déjà souvent qualifié de petite brute, vous devriez peut-être régler ce problème avant de vous retrouver seul. «Vous devez vous mettre à la place de l’autre et comprendre ce que vous ressentiriez si on vous ridiculisait de cette façon, note Rachel Sussman. Établissez une liste de tactiques pour vous permettre de formuler votre problème envers l’être aimé, mais en y mettant de l’amour.»

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Vous ne soutenez pas votre partenaire

Dans un couple, il est important que chacun protège l’autre. Mais chaque fois que vous permettez à un membre de la famille ou à des amis de dire du mal de votre partenaire, vous violez cette règle. Personne ne va sortir avec vous s’il doute de votre solidarité. «Toute relation repose fondamentalement sur un désir de sécurité, pas sur l’amour, l’attirance ou la romance, dit le Dr Tatkin. Si vous ne comblez pas ce besoin afin que l’autre éprouve ce sentiment de sécurité, vous ébranlez les fondements mêmes de ce désir de partager la vie d’une autre personne.»

Inspirez-vous de ces 11 raisons d’avoir une confiance absolue en votre partenaire.

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Votre partenaire est toujours le dernier à savoir ce qui se passe

Toute relation se situe dans une hiérarchie, et l’être que vous aimez devrait se situer au sommet de cette pyramide, ce qui veut dire qu’il ou elle est la première personne à qui vous vous confiez. Tout manquement à cette règle pourrait être interprété comme une trahison. «Vous ne devriez pas avoir à vous demander ce que vous pouvez dire ou pas à votre partenaire, explique le Dr Tatkin. Vous devez vous assumer et parler en toute liberté.»

Découvrez les témoignages de femmes qui vivent une infidélité.

 

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Le réseau 5G pourrait-il remplacer les batteries des objets connectés un jour ?

 

 

Le réseau 5G pourrait-il remplacer les batteries des objets connectés un jour ?

Et si le réseau 5G pouvait servir de source d’énergie en plus de transmettre des données avec un débit plus élevé que les anciennes générations ? Des chercheurs ont créé une antenne redresseuse imprimée en 3D qui capture l’énergie électromagnétique de la 5G.

Depuis son lancement, le réseau mobile 5G prend de plus en plus d’importance, notamment avec la sortie des smartphones compatibles. D’ailleurs, l’analyste Ming-Chi Kuo a récemment annoncé que l’iPhone 13 pourrait permettre des débits plus rapides en 5G en France. En effet, l’iPhone 12 a une antenne compatible 5G mmWave aux États-Unis, mais en pas en France.


Outre la possibilité de transmettre des données avec un débit bien plus élevé que les générations précédentes de réseaux mobiles, la 5G pourrait avoir une nouvelle utilité dans le futur. Cela ne plaira sûrement pas aux complotistes qui mettaient en rapport la 5G et la pandémie de Covid-19 l’année dernière. Une équipe de chercheurs du Georgia Institute of Technology ont découvert une nouvelle manière d’exploiter la 5G. Il s’agit de transformer le réseau mobile en réseau électrique sans fil afin d’alimenter les objets connectés de l’Internet des objets ou Internet of Things.

Une antenne redresseuse imprimée en 3D pour capturer l’énergie de la 5G mmWave

Les chercheurs ont créé une antenne redresseuse imprimée en 3D qui est capable de capturer l’énergie électromagnétique de la 5G mmWave. Cette antenne a une lentille Rotman dont la particularité est de capter des ondes millimétriques à 28 GHz. La chercheuse Aline Eid a expliqué que cette lentille fonctionne « de la même manière que l’objectif de votre appareil photo collecte toutes les ondes lumineuses de n’importe quelle direction, et les combine en un seul point pour créer une image ».

Par exemple, selon Aline Eid, cette antenne redresseuse placée sur un drone serait capable de capturer l’énergie électromagnétique de toutes les stations de base 5G d’une ville. Bien entendu, ce projet n’en est encore qu’à ses débuts. Les premiers tests en laboratoire ont démontré que l’antenne a réussi à capturer 126 microwatts d’énergie afin d’alimenter de petits objets connectés situés à une distance de 180 mètres maximum.

À terme, le réseau 5G pourrait permettre de limiter notre dépendance aux milliards de batteries qui alimentent les objets connectés du quotidien tout en réduisant fortement leur impact environnemental. Les chercheurs pensent que cette antenne redresseuse qui ne coûte d’ailleurs que quelques centimes pourrait facilement être intégrée à l’intérieur des objets connectés ou même cousue dans des vêtements. Enfin, Jimmy Hester, le directeur technique et cofondateur d’Atheraxon qui est une startup de Georgia Tech spécialisée dans la 5G, a déclaré que : « avec l’avènement des réseaux 5G, cela pourrait réellement fonctionner et nous l’avons démontré. C’est extrêmement excitant et nous pourrions nous débarrasser des batteries ».

Source. : phoneArena

vendredi 14 mai 2021

Y a-t-il un lien établi entre le vaccin ARN messager et certains types de cancer ? COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

 Y a-t-il un lien établi entre le vaccin ARN messager et certains types de cancer ? COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

 

Oui, le lien est qu'on a commencé à développer des médicaments et vaccins à ARN messager contre le cancer, et qu'on a appliqué ces recherches à la Covid-19.

C'est notamment ce qu'a fait BioNTech

:

La société a mis au point une thérapie humaine à base d'ARNm pour administration intraveineuse afin d'amener l'immunothérapie anticancéreuse individualisée à base d'ARNm à des essais cliniques. Elle a établi son propre processus de fabrication. ( Wikipédia

)

plus de détails : COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

 COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

Les vaccins à ARN qui semblent porter tous les espoirs d’une potentielle fin de crise sanitaire constituent un saut technologique et médical important, que la communauté scientifique prépare depuis longtemps, notamment contre les cancers.

A-R-N-m : quatre lettres cristallisent depuis quelques semaines les espoirs de millions de personnes à travers le monde. Plusieurs vaccins basés sur l’injection de ces Acides RiboNucléiques Messagers ont en effet été développés et leurs premiers résultats dépassent, pour l’instant, les espoirs que chercheurs et médecins avaient osé formuler. Si ces vaccins à ARNm sont une nouveauté pour le grand public, aucun n’ayant jamais obtenu d’autorisation de mise sur le marché, l’approche est à l’étude depuis plusieurs années dans les laboratoires de recherche. Très concrètement, l’équipe dirigée par Ugur Sahin, cofondateur de l’entreprise allemande BioNTetch qui a mis au point l’un des vaccins candidats, fait partie des pionniers qui travaillent depuis plus de 10 ans sur des stratégies de vaccination par ARN pour lutter contre… les cancers !

De l’ARN à la mobilisation du système immunitaire

Les ARNm sont des molécules qui constituent, pour toutes les cellules, les plans de fabrication des protéines. Le principe d’une vaccination basée sur l’injection d’ARNm est relativement simple : les ARNm injectés sont pris en charge pas les cellules de l’organisme, qui l’utilisent pour produire la ou les protéine(s) correspondante(s). Puis, comme elles le font avec toutes les protéines qu’elles produisent, les cellules en exposent à leur surface des échantillons représentatifs, pour que les cellules immunitaires en maraude puissent les contrôler. Dans le cas de la vaccination contre le SARS-Cov2, les ARNm injectés dans le vaccin codent notamment pour une partie de la protéine S1, présente à la surface de l’enveloppe virale. Ainsi, lorsque le contrôle a lieu, les cellules immunitaires qui reconnaissent les échantillons comme étant issus d’un agent étranger, mettent en place un dispositif de défense complet pour éliminer tout ce qui y ressemble, dans l’instant mais aussi à l’avenir, grâce aux grandes capacités de mémoire de notre système immunitaire. C’est le principe de toute vaccination préventive : exposer à notre système immunitaire un échantillon représentatif de l’agent pathogène pour qu’il développe, par anticipation, tout l’arsenal défensif qui sera un jour mobilisé si le pathogène se présente.

Pour activer le système immunitaire, l’ARNm a un autre avantage : la simple présence de ces molécules dans notre organisme est un signal d’alerte. Lorsque certaines cellules immunitaires captent une présence anormale d’ARN, des mécanismes inflammatoires sont déclenchés. Ils contribuent à établir un contexte favorable à la réponse immunitaire et sont indispensables dans une démarche de vaccination. Dans les vaccins « classiques », ce rôle est joué par les adjuvants, qui sont donc rendus inutiles dans les vaccins à ARNm.

L’approche vaccinale contre les cancers

Quand il s'agit des cancers, l’approche n’est plus préventive ; elle vise à être curative : on ne prépare pas le système immunitaire à être efficace contre de futures et éventuelles cellules cancéreuses, mais on cherche à faire en sorte de rétablir et focaliser son action quand un cancer s’est développé. Au-delà de cette différence temporelle, le principe est le même : faire en sorte d’exposer aux cellules immunitaires des échantillons représentatifs des cellules cancéreuses, dans un contexte inflammatoire adapté. Dès lors, l’une des grandes questions est de savoir quel(s) échantillon(s) présenter. En effet, il faut s’assurer que ce ciblage ne puisse pas monter le système immunitaire contre des cellules saines qui exprimeraient, elles aussi, la protéine codée par les ARNm vaccinaux ! Pour trouver des cibles spécifiques aux cellules cancéreuses, la piste que suivent majoritairement les chercheurs repose sur l’exploration du patrimoine génétique des tumeurs : certaines des mutations génétiques présentes dans les cellules cancéreuses se répercutent directement sur la nature des protéines produites par ces cellules. En désignant ces protéines mutées au système immunitaire, ce que les immunologistes appellent des « néo-antigènes », le ciblage de la tumeur est, théoriquement, assuré.

Aujourd’hui, cette stratégie fait déjà l’objet d’essais cliniques, à des stades encore précoces, notamment dans le cadre de cancers du sein triple négatifs et de mélanomes. Les néo-antigènes ciblés dans chaque cas sont multiples. Les vaccins actuellement testés sont ainsi constitués d’un cocktail d’ARNm, encapsulés dans des vésicules de lipides, destinées à protéger les fragiles ARNm et à faciliter leur intégration dans les cellules.

Enfin, certains travaux visent à optimiser encore la stimulation immunitaire en ciblant spécifiquement l’activation des cellules dendritiques des patients, dont on sait qu’elles jouent un rôle central dans l’orchestration des réponses immunitaires : lorsqu’elles sont « infectées » par l’ARN vaccinal, ciblant les néo-antigènes tumoraux, les cellules dendritiques réagissent comme si elles faisaient face à une infection virale et répondent en conséquence. Les premiers résultats cliniques, très préliminaires, donc, semblent indiquer une bonne efficacité de l’approche.

Face aux cancers, bien d’autres facteurs entrent en ligne de compte pour espérer obtenir une efficacité thérapeutique. En particulier, on sait que les tumeurs opposent de nombreux freins au système immunitaire pour se prémunir de son action. Les immunothérapies basées sur les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (les anti-PD1, anti-PD-L1 et anti CTLA-4) pourraient donc, évidemment, à terme, être associées aux éventuelles stratégies vaccinales. Elles sont d’ailleurs déjà intégrées aux essais de vaccination en cours contre les cancers.

De façon générale, ces approches basées sur l’activation très précise du système immunitaire ouvrent des perspectives inédites en termes de personnalisation des traitements, la synthèse d’ARNm spécifiques en laboratoire étant relativement simple en tant que telle et donc réaliste dans le cadre d’une prise en charge. Evidemment, ces développements doivent être accompagnés d’une grande vigilance quant à la toxicité éventuelle (mais a priori faible) des ARN, des molécules qui n’ont encore jamais été utilisées comme médicament. Les essais cliniques mis en œuvre actuellement, à très grande échelle, devraient apporter certaines réponses précises à ces questions. On peut aussi espérer que ces essais permettront de générer des informations massives sur la nature de la réponse immunitaire induite par ce nouveau type de vaccination. Une connaissance importante pour, peut-être, identifier les limites ou les opportunités de cette approche dans un contexte de vaccination anti-cancéreuse.


 Comme la chercheure:

Marie-Claude Bourgeois-Daigneault(pense appliquer un vaccin a base de virus d'ici 3 a 5 ans, au Québec !)

Titre:Professeure sous octroi adjointe
Adresse:Centre de recherche du CHUM et Institut du cancer de Montréal.

Département de microbiologie, infectiologie et immunologie

 

Sujets de recherche

Notre équipe de recherche étudie l’utilisation des virus oncolytiques comme traitement immunothérapeutique du cancer.

Plus spécifiquement, notre programme de recherche se divise en 3 principales facettes:

  • l’utilisation des virus oncolytiques comme plateformes de vaccination anti-tumorale personnalisée
  • le développement de stratégies de vaccination anti-tumorale hétérologue bactérie oncolytique-virus oncolytique
  • l’étude de l’importance de l’immunoprotéasome pour l’activité immunothérapeutique des virus oncolytiques.
  •   On pense que c'est un aspect important des réponses durables observées chez certains patients et le domaine évolue rapidement vers l'immunothérapie. Comme moyen supplémentaire pour engager le système immunitaire, nous avons conçu un virus, le virus de la stomatite vésiculaire (VSV), pour coder l'interféron-γ cytokine pro-inflammatoire. Nous avons utilisé l'adénocarcinome mammaire 4T1 ainsi que d'autres modèles de tumeurs murines pour caractériser les réponses immunitaires chez les animaux porteurs de tumeurs générées par le traitement avec nos virus. Le virus codant pour l'interféron γ a démontré une plus grande activation des cellules dendritiques et a entraîné une sécrétion plus profonde de cytokines pro-inflammatoires par rapport au virus parental. D'un point de vue thérapeutique, le virus de l'interféron-γ a ralenti la croissance tumorale, minimisé les tumeurs pulmonaires et prolongé la survie dans plusieurs modèles de tumeurs murines. L'efficacité améliorée a été perdue chez les animaux immunodéprimés; par conséquent, le mécanisme semble être médié par les lymphocytes T. Pris ensemble, ces résultats démontrent la capacité des virus oncolytiques à agir en tant que stimulateurs immunitaires pour stimuler l'immunité antitumorale ainsi que leur potentiel pour une thérapie génique ciblée.

R.D.

Sources :
Sahin, U. et al; An RNA vaccine drives immunity in checkpoint-inhibitor-treated melanoma; Nature; 29 juillet 2020
Sahin, U. et al; Personalized RNA mutanome vaccines mobilize poly-specific therapeutic immunity against cancer; Nature; 5 juillet 2017
Kranz, L.M. et al; Systemic RNA delivery to dendritic cells exploits antiviral defence for cancer immunotherapy; Nature; 1er juin 2016
Schmidt, M. et al; T-cell responses induced by an individualized neoantigen specific immune therapy in post (neo)adjuvant patients with triple negative breast cancer; Annals of oncology; supplement de septembre 2020; presentation au congrès de l’ESMO

 

REF.:

 

L’omertà est maintenue dans le système de santé québécois

 L’omertà est maintenue dans le système de santé québécois

 

Un des lanceurs d’alerte qui ont révélé au Devoir des situations préjudiciables aux patients au CHSLD de Saint-Laurent a perdu son emploi. Marie-Anne Labelle a-t-elle été licenciée pour avoir manqué à son devoir de loyauté envers le milieu hospitalier qui l’employait ? Son exemple s’ajoute aux dizaines que Le Devoir a récoltés et à la quarantaine qui est présentement analysée à l’Observatoire infirmier. Pourtant, pour le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, « l’omertà dans le réseau de la santé, c’est terminé ». Pourquoi, alors, continue-t-on à faire taire à force de représailles les infirmières, celles-là mêmes qui sont sur la ligne de front, celles-là mêmes qui voient, qui savent, qui soignent ?

Malgré la grande pénurie de personnel, en pleine troisième vague de COVID-19, des gestionnaires préfèrent suspendre, faire taire ou menacer les employés qui dénoncent des conditions de soins intenables. « Ce n’est pas du tout exagéré de parler d’omertà dans le système de santé québécois. C’est énorme, mais c’est la réalité », explique Amélie Perron, codirectrice avec Marilou Gagnon de l’Observatoire infirmier des Universités d’Ottawa et de Victoria, fondé en 2017. La dénonciation y est le premier sujet d’étude.

Quand la pandémie a frappé, cet Observatoire a noté une hausse accrue du nombre de dénonciations des infirmières. L’urgence, la vitesse de propagation du virus et la gravité des circonstances expliquent cette explosion des alertes lancées sur la place publique, par les médias et médias sociaux. Jusqu’à atteindre en 2020 un niveau jamais vu. L’Observatoire a dû ajouter un volet consacré à la COVID-19 à son étude sur les dénonciations, « qui touchent au manque d’équipements de protection », liste Mme Perron, « aux retours forcés au travail pour des employés ayant reçu un test positif, à des transferts de patients positifs d’une zone chaude à une zone froide », parmi les exemples colligés.

Même quand les dénonciations sont justes, qu’elles révèlent de réels problèmes, parfois dangereux pour les patients, « on voit les organisations non pas chercher à régler la question, mais d’abord déployer des efforts disproportionnés pour faire taire le messager et son message. C’est confirmé par la littérature scientifique des quarante dernières années ».

Six mois avant une réponse,au moins

Ce qui provoque la dénonciation infirmière, c’est l’inefficacité des communications officielles du système de santé, devenu un mastodonte bureaucratique. « Communiquer avec les gestionnaires, remplir les rapports d’incidents et les formulaires de plainte, tout ça prend du temps, détaille Mme Perron. Et il en faut encore plus avant d’avoir un retour, souvent plusieurs mois. On a des infirmières qui ont tenté les voies internes pendant deux ans avant de dénoncer à l’extérieur du système », en se tournant vers les médias ou les médias sociaux.

Ça, c’est en temps normal. En pandémie, personne ne veut se permettre cette attente. « Les travailleurs qui avaient des choses à dire ont réagi au premier obstacle, et se sont tournés beaucoup plus rapidement vers l’extérieur, poursuit Mme Perron. Parce que, pour eux, il faut que la situation se sache le plus vite possible, pour être rectifiée le plus vite possible. Parce que les conséquences sont
graves — pour les patients ou pour le personnel. »

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) a vu, elle aussi, la vague de paroles infirmières gonfler avec force. « On a mis en ligne le 29 mars 2020 le site Je dénonce », qui recueille les témoignages sous le sceau de l’anonymat et les rend publics. « On recevait des centaines de messages par semaine de professionnelles qui disaient ne pas avoir d’outils pour donner des soins sécuritaires, ni pour être elles-mêmes en sécurité », explique la présidente, Nancy Bédard. « Elles nous disaient ne pas être entendues de leurs gestionnaires, complètement dépassés ; et quand elles nommaient des correctifs flagrants à apporter, elles ne voyaient jamais de retour. »

À ce jour, la FIQ a reçu plus de 2000 témoignages, provenant aussi de patients et du public. Les volumes les plus importants ont déferlé dans les quatre semaines suivant le lancement de Je dénonce. Aujourd’hui, 1070 témoignages se trouvent sur le site, sans vérifications avant publication ; la FIQ assure ensuite un suivi auprès des équipes locales pour inciter à la prise en charge des dénonciations. En date du 5 mars : « Urgence nord à Joliette : depuis octobre que l’on dénonce le danger avec les absences d’effectifs. Ce week-end : il manque 20 infirmières pour 72 heures », lit-on. Depuis janvier 2021, les histoires s’espacent. Parce que les infirmières sont maintenant trop épuisées même pour ce sursaut d’indignation, croient les observatrices interrogées. Autre exemple : « Il manque très souvent une infirmière auxiliaire de soir, donc l’infirmière distribue la médication de 24 patients. C’est faisable, mais ça ne laisse pas de place pour les imprévus, les évaluations et les instabilités », mentionne un message lancé le 10 mars.

Tant que l’omertà va exister et que mon monde va subir des représailles pour parler, on va être créatives pour qu’elles s’expriment

 

« Ce ne sont pas des cas isolés », prévient Mme Bédard, habituée à cette repartie. « Tant que l’omertà va exister et que mon monde va subir des représailles pour parler, on va être créatives pour qu’elles s’expriment. Force est de constater que, quand elles s’expriment auprès des employeurs, là où elles sont censées le faire, les problèmes ne se corrigent pas. » Celles qui parlent subissent au contraire souvent des représailles. Mme Bédard a même eu vent de certains cas, suivant leurs témoignages anonymes sur Je dénonce, qui ont été identifiés par déduction par leurs gestionnaires.

Convocations de confrontation par les supérieurs, avis disciplinaires, démarches d’intimidation, évaluations de performance plus nombreuses, surveillance accrue, changements de quart ou de rôles vers des heures et des tâches plus ardues, suspension sans paie sont des réponses habituelles aux infirmières qui nomment des problèmes, liste l’Observatoire infirmier. Parfois, cela va jusqu’au licenciement. « Les représailles envers les dénonciateurs sont très faciles à maquiller en processus de ressources humaines conformes, indique Amélie Perron. Pour une infirmière, c’est quasi impossible de prouver que ce sont les conséquences d’une divulgation. »

Soins urgents et réponses bureaucratiques

Le 16 mai 2020, 868 témoignages étaient déjà affichés sur Je dénonce. Danielle McCann, alors ministre de la Santé, en appelle ce jour-là publiquement à la fin de l’omertà. Son arme : l’adresse courriel Onvousecoute. « Il n’y aura pas de représailles, il faut qu’on sache ce qui se passe sur le terrain », avait-elle assuré alors. Pour le ministre Dubé aujourd’hui, cette plateforme est aussi le signe de la libération de la parole infirmière : « Plus de 4600 courriels ont été reçus », indiquait son cabinet le 3 mars. « De ce chiffre, la majorité constitue des préoccupations et des questions, alors que certains représentent des suggestions ou encore des bons coups relevés. Un suivi est effectué en toute confidentialité, et on peut ainsi remédier à des situations jugées inquiétantes par notre propre réseau. » Le 21 février, 4881 courriels avaient été reçus depuis le lancement, selon le MSSS. Une centaine d’interventions ont été faites en retour, « pour vérifier les faits allégués, faire des rappels sur les consignes en vigueur et, le cas échéant, corriger les situations rapportées ».

« Selon moi, c’est une perte de temps complète, écrire à Onvousécoute », tranche Natalie Stake-Doucet, présidente de l’Association québécoise des infirmières et infirmiers, et militante infirmière. « J’ai écrit deux messages à cette adresse. J’ai encouragé mes collègues à le faire. C’est très important d’utiliser les canaux qui nous sont ouverts. Mais on a tous reçu la même réponse : un courriel automatisé qui dit grosso modo de régler les problèmes avec nos employeurs. »

Le Devoir a pu lire une de ces répliques, faite à un courriel qui dénonçait une absence de zone froide dans un CHSLD où 174 résidents sur 185 étaient positifs à la COVID-19. Réponse du ministère de la Santé : « les moyens à mettre en place pour opérationnaliser ces mesures sont de la responsabilité des professionnels et du RSSS [Réseau de la Santé et des Services sociaux], sachant qu’il y a au sein de ces équipes toute l’expertise requise pour en assurer le déploiement et la surveillance. Le MSSS tient à vous assurer que chaque situation est traitée avec tout le sérieux requis pour faire face à ce défi sans précédent » qu’est la pandémie.

Les paroles invisibles

« Tout le monde semble avoir abandonné après le deuxième ou troisième courriel envoyé à Onvousécoute, poursuit Mme Stake-Doucet. On a vu que ça ne donnait rien. » Les correspondances à Onvousécoute suivies par la chercheuse Amélie Perron semblent être elles aussi toutes restées sans suite ou sans effets. « Est-ce parce que ces cas-là ne nécessitaient pas de suivi, ou parce qu’il n’y en a juste pas ? » Impossible de savoir. Car un des nombreux problèmes d’Onvousécoute, c’est que le MSSS n’a pas à dévoiler le contenu des lettres reçues. Ainsi, « le MSSS retire les dénonciations infirmières du regard public et les canalise vers une boîte à laquelle lui seul a accès », analyse la spécialiste. La FIQ avait offert au gouvernement de partager les témoignages reçus sur Je dénonce avec le MSSS. « Il semble qu’aucun suivi n’a été effectué après cette main tendue », rapportent les relations de presse de la FIQ. Pourquoi ? Le MSSS a omis, dans ses réponses au Devoir, celle-là : « Nous sommes soucieux d’offrir à notre personnel, un milieu de travail sain et sécuritaire, dans lequel les employés se sentent libres de dénoncer des situations qu’ils jugent inadéquates. Ses travaux sont également en cours afin d’émettre des principes directeurs pour encourager la liberté d’expression du personnel du réseau de la santé et des services sociaux, et ce, à la grandeur du territoire québécois. »

« Le ministère est souvent en conflit d’intérêts dans les problématiques de santé, analyse Amélie Perron. Quand ils ont lancé Onvousécoute, ils ont mentionné qu’un des buts était d’encadrer ce que les infirmières mettaient sur les médias sociaux. Ça veut dire quoi ? Empêcher ? Nous, on a noté ensuite une baisse des dénonciations dans les médias et les médias sociaux. Est-ce une manière détournée de museler ? » Et de cacher les messages tout en ayant l’air au contraire de libérer la parole ?

« La recherche le démontre : si tu veux éliminer les dénonciations dans ton milieu, ça ne donne rien d’éliminer les dénonciateurs ; élimine ce qui fait les problèmes, et ce qui fait qu’ils restent non résolus », propose Mme Perron. « Sur la plateforme Je dénonce, on voit encore ces jours-ci le même genre de dénonciations qu’il y a un an.  Beaucoup de gestionnaires sont sensibles aux signalements du personnel et font leur possible pour y répondre. D’autres ont une approche plus rigide et persistent dans des mesures non sécuritaires. Mais après un an, les gestionnaires et les hauts décideurs des milieux qui ont vécu de graves problèmes de gestion de pandémie ne sont toujours pas imputables. Personne ne les responsabilise. Eux n’ont pas de représailles, ne reçoivent pas d’avis disciplinaires, ne se font pas démettre de leurs fonctions, ne perdent pas leur emploi, contrairement au personnel qui travaille sur le plancher. C’est sûr que, dans ce contexte, les dénonciations vont continuer. Il faut absolument qu’elles continuent », conclut la chercheuse.

Avec Stéphanie Vallet

Onvousécoute

La boîte courriel gouvernementale Onvousécoute avait reçu le 21 février dernier 4881 courriels depuis son lancement. La grande majorité consiste en « des questions auxquelles nous avons pu répondre directement auprès des demandeurs, et une intervention sur le terrain était donc rarement nécessaire », selon le ministère de la Santé. « Près d’une centaine d’interventions ont été faites auprès des établissements pour vérifier les faits allégués, faire des rappels sur les consignes en vigueur et, le cas échéant, corriger les situations rapportées par des personnes ayant écrit à la boîte Onvousécoute. Les suivis sont
effectués par le bureau de la sous-ministre. »

Les préoccupations se divisent, en pourcentages approximatifs, ainsi :

32 % sur les conditions de travail et la charge
de travail

21 % sur des questions sur l’octroi des primes liées à la COVID-19 et les vacances du personnel

20 % sur les pratiques de gestion

15 % de préoccupations sur les risques de propagation du virus et les mesures de prévention et de contrôle des infections

7 % de questions sur l’approvisionnement et l’utilisation des équipements de protection individuels

Que dénonce Je dénonce?

Une analyse de l’Observatoire infirmier des témoignages sur le site Je dénonce, depuis son lancement jusqu’au 31 mai 2020, permet de comprendre les problèmes vécus sur le terrain par les employés de la santé. Dans les 597 témoignages d’infirmières et d’infirmières auxiliaires, l’Observatoire a compté, parmi les plus grandes catégories :

36 % de cas de manque de ressources « Nous devons créer nous-mêmes des “visières” à partir d’acétate que nous nous partageons et lavons. »

29 % de contraventions aux normes de prévention et de contrôle des infections « Au CHSLD où je travaille, il n’y a aucun cas positif pour l’instant. Cependant, pendant toute la fin de semaine, nous avons eu des employés se promenant d’un centre à l’autre, dont certains ont travaillé dans un centre où il y a une dizaine de cas. »

28 % de mesures de contrôle « Masque mis sous clé par notre gestionnaire, désinfectant pour les mains retiré de nos bureaux et de notre matériel pour les soins à domicile. Lingettes désinfectantes indisponibles ou en faible quantité pour la désinfection de
notre matériel pour les soins à domicile. »

 

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CSN: Faut ajouter des clauses de protection des lanceurs d’alerte,car une lanceuse d’alerte(ADS) congédiée par le CHSLD de Saint-Laurent:

 

CSN: Faut ajouter des clauses de protection des lanceurs d’alerte,car une lanceuse d’alerte(ADS) congédiée par le CHSLD de Saint-Laurent:

 

Une aide de service(ADS,non syndiqué et subventionné) embauchée au CHSLD de Saint-Laurent par l’entremise du programme « Je contribue » a été congédiée peu après avoir dénoncé dans Le Devoir les conditions de vie inacceptables dans lesquelles les résidents étaient maintenus. Le partage de photos et de vidéos destinées à prouver ses dires à notre journaliste est au cœur des raisons justifiant le licenciement de la lanceuse d’alerte.

Marie-Anne Labelle, 24 ans, affirme pourtant avoir agi en droite ligne avec les appels du gouvernement Legault à dénoncer les situations jugées intolérables dans le réseau de la santé. « Même le ministère de la Santé le dit aussi : “Dénoncez, dénoncez la maltraitance, les injustices”. C’est ça que j’ai fait. Je suis vraiment fière de l’avoir fait », affirme la jeune femme.

 

 

Interrogé dans le cadre de notre enquête sur le phénomène de la dénonciation dans le monde de la santé, le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, demeure catégorique : « L’omertà dans le réseau de la santé, c’est terminé. Les employés du réseau doivent se sentir à l’aise et libres de parler des situations qu’ils jugent préoccupantes sans crainte de représailles de la part des gestionnaires en place », avait-il fait savoir par courriel au Devoir. Il n’a toutefois pas été invité à commenter le cas de Mme Labelle.

Les dénonciateurs savent-ils toutefois qu’en répondant à cet appel ils empruntent un parcours risqué, jouant même là possiblement leur emploi ? Le 8 avril dernier, c’est exactement ce qui est arrivé à Marie-Anne Labelle. Un mois plus tôt, la jeune femme avait dénoncé, sous couvert de l’anonymat, dans les pages du Devoir les conditions de vie des résidents de l’établissement.

Avec elle, deux ex-employées et trois résidents de l’unité spécifique du CHSLD avaient livré leurs témoignages, déplorant le fait que des résidents soient reclus dans leurs chambres fermées par des demi-portes et n’aient pas pris de douches pendant plusieurs semaines lors des périodes d’éclosion. Ces allégations ont été réfutées par le CIUSSS du Nord-de-l’Île de Montréal, qui considère que l’utilisation de demi-portes était justifiée dans les circonstances de la pandémie de COVID-19 et qui précise que la toilette aux chambres était tout de même effectuée.

Avant de confier au Devoir une situation qu’elle jugeait intenable, Mme Labelle affirme avoir parlé de la situation à sa supérieure immédiate, et aussi au chef infirmier. Sans succès. Une de ses collègues a quant à elle déposé une plainte auprès du Commissariat aux plaintes et à la qualité des services du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal.

Pour corroborer ses dires dans le cadre de notre enquête, Marie-Anne Labelle a accepté de faire parvenir au Devoir des photos et des vidéos attestant de la présence d’une quinzaine de demi-portes toujours maintenues alors que la plupart des usagers étaient vaccinés, près d’un an après le début de la pandémie à l’unité spécifique du CHSLD.

Nous en avons publié une seule, montrant une demi-porte d’une chambre de l’unité située au 5e étage. Les autres clichés, dont un où l’on trouve une résidente en arrière-plan, ont servi aux fins de l’enquête à corroborer les témoignages recueillis et sont restés privés dans le cadre de la relation de confidentialité entre source et journaliste. Ce transfert de photos fut toutefois lourd de conséquences.

Quelques jours après la publication de l’enquête, l’aide de service raconte avoir été interrogée par le coordinateur de l’établissement ainsi que par une chef d’unité, qui lui ont demandé si elle avait pris et partagé des images du CHSLD. Elle a reconnu avoir effectivement envoyé des photos à une journaliste.

« J’ai été hyper franche. Je pense vraiment que c’est bien de dénoncer. C’est ça qui va faire changer les choses, qui va améliorer la situation », lance Marie-Anne Labelle.

La séquence des événements s’accélère ensuite. Dès le lendemain, on modifie ses tâches. Au cours du mois qui s’écoule entre la publication de l’enquête et le congédiement, Marie-Anne Labelle sera rencontrée à deux reprises par son employeur au sujet de deux nouveaux incidents au cours desquels on lui reprochera d’outrepasser son rôle, ce qui entraîne, selon l’employeur, insubordination et création d’un climat de travail malsain, des affirmations que réfute fermement l’ex-employée. Le 16 mars, elle apprend qu’elle est suspendue avec solde pour fins d’enquête. Le 8 avril, son contrat d’embauche temporaire est résilié. La lettre de renvoi évoque trois « situations et événements » où Mme Labelle a « outrepassé [son] rôle », malgré des « attentes claires » qui lui ont été signifiées.

Professeure à l’École des sciences infirmières de l’Université d’Ottawa, Amélie Perron est aussi codirectrice de l’Observatoire infirmier des Universités d’Ottawa et de Victoria. Elle étudie de très près le phénomène de la dénonciation depuis 2017 et les représailles envers les lanceurs d’alerte. Elle précise qu’il est fréquent que les personnes qui dénoncent voient leurs responsabilités et leurs tâches modifiées.

« Souvent, ces personnes vont être mises sous surveillance accrue par des supérieurs. Donc on va commencer à scruter de très près ce qu’elles ont fait dans le passé et ce qu’elles vont faire à partir de maintenant. Il y a comme un dossier qui peut être monté au sujet de cette personne pour prouver par exemple sa piètre performance au travail, ou bien son insubordination aux directives. Des erreurs ou bien des choses qu’on va réinterpréter comme des erreurs vont être identifiées et on va monter un genre de dossier pour justifier le fait qu’on a un employé qui est problématique. Les représailles envers les dénonciateurs sont très faciles à maquiller en processus de ressources humaines conformes », estime-t-elle.

Des images aux lourdes conséquences

Engagée dans le cadre du programme Je contribue, Marie-Anne Labelle n’est pas syndiquée et doit se présenter seule à la rencontre avec la direction du CHSLD de Saint-Laurent, trois semaines après sa suspension. « Je me suis sentie un peu piégée », estime Marie-Anne Labelle.

« Ils revenaient sur les photos et les vidéos. Je pense que c’est le gros pourquoi de mon congédiement dans le fond. Ils l’ont mentionné en masse dans le meeting. Ils ont dit : juste les photos, c’est déjà suffisant pour qu’on te congédie », se souvient-elle.

L’un des motifs de congédiement évoqués dans la lettre de fin de contrat envoyée à Mme Labelle vise en effet précisément l’envoi de photos au Devoir. On lui reproche d’avoir « contrevenu à la confidentialité des renseignements » auxquels elle était tenue en vertu de son contrat en prenant « des photos et des vidéos de résidents vulnérables du 5e étage du CHSLD de Saint-Laurent sans leur consentement et [en ayant] partagé leurs coordonnées auprès de tiers ».

Après analyse du dossier, les autorités compétentes de notre organisation ont confirmé que Mme Labelle aurait contrevenu à ses obligations à plusieurs égards, notamment au respect des politiques et règles en matière de confidentialité et de vie privée des usagers

 

Des allégations que réfute Mme Labelle, puisque les résidents qui se sont confiés au Devoir sont entrés en contact avec notre journaliste.

Avocat spécialisé en droit du travail chez Norton Rose Fulbright, Éric Lallier précise que le devoir de loyauté des employés envers l’employeur comme il est inscrit au Code civil du Québec prend diverses formes, et qu’y contrevenir est bel et bien un motif de congédiement.

« Ça comprend entre autres la confidentialité des renseignements qu’on obtient dans le cadre de son travail. Ce qui va inclure bien évidemment les images, parce que ça peut avoir comme effet de transmettre publiquement des informations qui auraient dû rester privées », affirme l’avocat.

Il existe toutefois une jurisprudence qui reconnaît la légitimité du partage de ces informations sensibles dans certains contextes.

« Un employé qui transmet des informations confidentielles mais dans un but légitime, après avoir soumis des problèmes à son employeur sans que ce dernier l’ait écouté et qu’il y a des questions qui dépassent ses propres intérêts, qui ont un impact public, alors là, il y a quand même de la jurisprudence qui reconnaît que, dans un tel contexte, un employé peut transmettre de l’information confidentielle, mais dans un cadre très précis », ajoute-t-il.

Interrogé à nouveau par Le Devoir sur la fin abrupte du contrat de Mme Labelle, le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal réfute avoir congédié Marie-Anne Labelle à cause de son témoignage publié dans nos pages.

« Les motifs ayant mené à la décision de la résiliation de son contrat sont bien expliqués dans la lettre et ne concernent aucunement les allégations qu’elle a pu faire auprès de vous précédemment », indique Marie-Hélène Giguère, conseillère-cadre, bureau des relations avec les médias et affaires publiques du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal. « Après analyse du dossier, les autorités compétentes de notre organisation ont confirmé que Mme Labelle aurait contrevenu à ses obligations à plusieurs égards, notamment au respect des politiques et règles en matière de confidentialité et de vie privée des usagers », ajoute-t-elle.

Selon Amélie Perron, professeure à l’École des sciences infirmières de l’Université d’Ottawa, les organisations qui vont sévir contre les lanceurs d’alerte ne vont bien souvent pas invoquer la question de la dénonciation, mais la manière dont la personne s’y est prise pour dénoncer.

« Ce sont ces technicalités qui vont souvent justifier des démotions, des suspensions ou des licenciements. C’est extrêmement fréquent, et c’est difficile de départager », explique Mme Perron.

« Je trouve intéressant que l’organisation n’ait pas choisi d’emblée de la licencier. Mettre quelqu’un à la porte tout de suite après une plainte de ce genre-là, en effet, ça ne paraît pas bien. Et puis surtout dans le contexte actuel », ajoute-t-elle.

Pour Jean-François Dubé, président du syndicat des travailleuses et des travailleurs du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, le CHSLD de Saint-Laurent a profité du fait que Marie-Anne Labelle n’était pas syndiquée pour sévir. « Selon notre conseiller juridique, pour les photos prises à l’intérieur de nos établissements, on ne doit pas y voir de patients évidemment [pour les diffuser]. Si les photos [avec des visages] n’ont jamais été publiées, la personne congédiée devrait immédiatement contacter les normes du travail, car cela semble abusif », estime M. Dubé. Mme Labelle ne compte pas entreprendre de démarches en ce sens.

J’ai été hyper franche. Je pense vraiment que c’est bien de dénoncer. C’est ça qui va faire changer les choses, qui va améliorer la situation.

Au nom de la liberté d’expression

Le Syndicat canadien de la fonction publique est actuellement en négociation pour le renouvellement de la convention collective des travailleurs de la santé et des services sociaux afin d’ajouter des clauses de protection des lanceurs d’alerte. Pour Karine Cabana, conseillère syndicale et coordonnatrice du secteur des affaires sociales [santé et services sociaux] du SCFP au Québec, le cas de Marie-Anne Labelle est exactement le genre de situation que les nouvelles clauses tenteront de prévenir. Selon elle, la loi sur les lanceurs d’alerte ne serait pas suffisante.

« La loi dit que tu dois dénoncer soit à une instance de ton organisation qui a été nommée ou directement au Protecteur du citoyen. Mais ça ne permet aucun autre type de dénonciation, sauf s’il y a un danger grave immédiat », explique Mme Cabana. La conseillère syndicale invoque la liberté d’expression afin de protéger les lanceurs d’alerte qui dénonceraient anonymement des situations anormales.

« On veut arrêter la chasse aux sorcières. À partir du moment où la population en général, quelqu’un de normal, ne peut pas identifier que c’est telle personne, nous, on pense que cette dénonciation-là est le cadre de la liberté d’expression et il ne doit pas y avoir une enquête qui soit faite pour rechercher qui est la personne responsable de cette fuite-là ou de cette information. Pour autant bien sûr que ce ne soit pas un discours diffamatoire ou mensonger », conclut Mme Cabana.

Avec la collaboration de Catherine Lalonde

 

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mercredi 12 mai 2021

Mc Donald : Prise de commande et facturation douteuse ?

 

 Attention si vous achetez le trio Big Mac avec le coupon 12,20 $ pour 2 trio, j’ai demander de remplacer les frites en poutines en remplacement des frites, mais sur ma facture y mon chargé 8,00$ de plus et ça sans enlever le prix des frites ? on vous charge le prix des frites même si elle sont pas dans le sac, tant qu’à ça j’aime mieux payer 8,00 $ de plus pour avoir les 2 frites du trio et deux poutines d’extra !!! Pensez’y 😎Merci à la gérante de m’avoir remboursé lol Attention la cote est à 3,1 dur 5 , l’erreur viens-tu de l’employé de la première caisse, le gars qui donne pas de copie de facture 🧾? Et que la deuxième caisse ou guichet sait rien de ta commande et sûrement courre après le coupon de caisse ;-)

 


 

 Il y a un gros problême ! Aucune inscription du spéçial a 12,20 $ ???? dans la facture !



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