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mercredi 5 mai 2021

Et si c'était vrai ? Un iPhone 13 : Apple travaille sur un smartphone sans port capable de récupérer des données sans fil

 

 

Et si c'était vrai ? Un iPhone 13 : Apple travaille sur un smartphone sans port capable de récupérer des données sans fil

Apple pourrait introduire son premier smartphone sans port avec la série iPhone 13 en 2021. D’après Appleosophy, cette possibilité devient de plus en plus probable, puisqu’Apple travaille activement sur une fonctionnalité permettant de récupérer ses données sans fil.

Jusqu’à présent, il était obligatoire de brancher son iPhone lors du processus de récupération des données après une erreur critique. Cependant, l’équipe chargée des logiciels étudierait plusieurs méthodes pour se passer du câble.


Il y a quelques jours, nous vous montrions à quoi pourrait ressembler l’iPhone 13 Pro, qui pourrait être le premier smartphone sans port d’Apple. Plusieurs indices laissent penser qu’Apple pourrait commercialiser un tel téléphone. Tout d’abord, Apple a retiré les chargeurs de ses boites en 2020. Cela pourrait être une période de transition, notamment pour démocratiser la recharge sans fil. De plus, l’iPhone 13 Pro disposerait au dos d’aimants plus puissants pour la recharge sans fil MagSafe.

Si Apple venait à se passer du câble, il pourrait même finir par les retirer des boites de ses iPhone. Cependant, le géant américain doit d’abord développer une fonctionnalité qui permet de récupérer ses données sans fil. Les utilisateurs d’Apple Watch sont par exemple obligés de renvoyer la montre à Apple pour récupérer les données perdues. Ce service n’est d’ailleurs pas gratuit.

Apple planche sur différentes options pour la récupération des données sans fil

La première méthode serait nommée, « Internet Recovery ». Elle consisterait à mettre l’iPhone en mode de récupération manuelle, déclenchant la diffusion de la restauration sur Internet. Celle-ci serait ensuite reçue par les Macs ou les PC équipés d’iTunes, qui affichent alors des consignes pour guider l’utilisateur tout au long de la restauration. Cependant, Apple chercherait également à automatiser ce processus.

Les ingénieurs d’Apple ont également envisagé d’utiliser le Bluetooth pour envoyer les fichiers dont un utilisateur d’iPhone a besoin. Cependant, ce protocole est considéré comme plus lent, moins fiable et peu sûr. L’utilisation de Bluetooth nécessiterait également l’utilisation d’un ordinateur pour synchroniser son iPhone au signal Bluetooth.

La troisième solution est d’intégrer un port caché à l’arrière de la fente de la carte SIM. C’est déjà la solution qu’utilise l’Apple Watch, ce qui permet aux Apple Store de récupérer les données en s’y connectant. On espère que ce ne sera pas l’option qu’Apple va retenir, puisque cela reviendrait à supprimer le port Lightning de l’iPhone 13 Pro pour rajouter un autre port secret à l’intérieur du smartphone.

Selon Appleosophy, le temps de restauration moyen était environ 2,5 fois plus long en sans-fil que la méthode standard utilisant un câble. Le géant américain pourrait aussi profiter du Snapdragon X60 5G de Qualcomm pour démocratiser les transferts de données sans fil. Il faudra attendre encore quelques mois avant de savoir si Apple va vraiment se passer du port Lightning sur son iPhone 13.

Source. : Appleosophy

Que sont les DNS ? Explication du système de noms de domaine

 

 

Que sont les DNS ? Explication du système de noms de domaine


Les DNS, abréviation de Domain Name System, est l’un des composants les plus courants et les plus méconnus du paysage web. En termes simples, le DNS aide à diriger le trafic sur Internet en connectant les noms de domaine à des serveurs Web réels. Essentiellement, il faut une requête – un nom de domaine comme kinsta.com – et c’est traduit en une adresse IP de serveur conviviale – comme 216.3.128.12.

Parce que les DNS consistent à rechercher des adresses et à connecter des périphériques, de nombreuses personnes appellent le DNS le « répertoire téléphonique d’Internet ». Sans DNS, il faudrait mémoriser l’adresse IP de chaque site pour y accéder, ce cela… eh bien, ça ne fonctionnerait pas !

Comment fonctionnent les DNS ?

Lorsqu’un utilisateur entre une URL dans son navigateur Web, le DNS se met au travail pour connecter cette URL à l’adresse IP du serveur réel. C’est ce qu’on appelle la résolution du nom DNS et implique un recurseur DNS qui interroge divers serveurs de noms pour déterminer l’adresse IP réelle d’un serveur.

DNS s’intéresse principalement à quatre composantes :

Parlons de ces quatre composantes et de la façon dont elles fonctionnent ensemble.

Registraire de domaine

Un registraire de domaine est le fournisseur de services où les noms de domaine sont achetés et où l’enregistrement de domaine est maintenu (tel que GoDaddy ou Namecheap). Kinsta n’offre pas d’enregistrement de domaine mais voici notre liste des meilleurs registraires de domaine.

Le bureau d’enregistrement est l’endroit où les serveurs de noms de domaine sont spécifiés.

La plupart des bureaux d’enregistrement incluent le service DNS de base avec le coût de l’enregistrement du domaine. Par conséquent, à moins que vous n’ajoutiez des serveurs de noms personnalisés au domaine, le domaine utilisera les serveurs de noms standards du registraire. Cela signifie que dans la grande majorité des cas, par défaut, les enregistrements DNS sont gérés par le bureau d’enregistrement.

Serveurs de noms

Les serveurs de noms sont des serveurs tout comme les serveurs Web. Cependant, ils sont configurés pour stocker les enregistrements DNS plutôt que pour servir des sites Web ou des applications Web.

Cela signifie que lorsque vous souhaitez modifier un enregistrement DNS, vous devez le faire sur les serveurs de noms spécifiés par l’agent d’enregistrement ou un service tiers tel que Cloudflare.

Cette étape est souvent un peu déroutante, alors décomposons-la un peu à l’aide d’un exemple fictif :

  1. Votre domaine (exemple.com) est enregistré chez GoDaddy.
  2. Vous ajoutez les serveurs de noms de Cloudflare à exemple.com dans votre compte GoDaddy pour commencer à utiliser Cloudflare.
  3. Vous modifiez un enregistrement DNS par exemple.com sur GoDaddy. Ce changement ne fera rien car le domaine n’utilise pas les serveurs de noms de GoDaddy.
  4. Vous faites le même changement de DNS par exemple.com à Cloudflare. Ce changement sera effectif parce que le domaine utilise les serveurs de noms de Cloudflare.

En d’autres termes, si vous n’utilisez que GoDaddy, vous devrez mettre à jour vos enregistrements DNS avec GoDaddy car ils contrôlent vos serveurs de noms. Si vous utilisez Cloudflare, vous devrez mettre à jour vos enregistrements DNS avec Cloudflare car ils contrôlent vos serveurs de noms. Il en va de même pour ceux qui utilisent les DNS de Kinsta.

Enregistrements DNS

Les enregistrements DNS associent un domaine à un service Web.

Il existe plusieurs types d’enregistrements DNS, mais dans la plupart des cas, seuls 4 ou 5 types d’enregistrements DNS sont utilisés :

  • Un enregistrement : Utilisé pour faire pointer un domaine ou un sous-domaine vers une adresse IPv4. C’est la règle utilisée pour faire pointer un domaine comme exemple.com vers le serveur web où se trouve le site web exemple.com. (Note : Si un serveur web utilise une adresse IPv6 plutôt qu’une adresse IPv4, alors un enregistrement de type AAAA est utilisé plutôt qu’un enregistrement de type A).
  • Enregistrements CNAME : Permettent d’associer un sous-domaine au domaine primaire ou canonique. Ce type de règle est couramment utilisé pour associer un sous-domaine www au domaine primaire, tel que www.exemple.com avec exemple.com.
  • Enregistrements MX : Utilisés pour associer un domaine à un service de messagerie. C’est le type de règle utilisée si vous voulez que le mail par exemple.com soit livré à un service de messagerie spécifique tel que Gmail.
  • Enregistrements TXT : Permettent d’associer n’importe quel texte arbitraire à un domaine. Le plus souvent, les enregistrements TXT sont utilisés pour associer des enregistrements SPF à un domaine afin d’améliorer la délivrabilité du courrier électronique et de protéger contre les spammeurs qui utilisent le nom de domaine à mauvais escient lorsqu’ils envoient du spam. Jetez un coup d’œil à notre blog détaillé sur l’authentification par courriel et sur les raisons de son importance.

Un exemple d’enregistrements DNS chez Kinsta

Services Web

Dans notre cas, le service web est l’hébergement du site web. Un enregistrement A (ou enregistrement AAAA) doit être ajouté aux serveurs de noms d’un domaine pour associer ce domaine aux serveurs Web qui hébergent le site Web.

Il existe de nombreux autres types de services Web qui sont associés à un domaine par le biais d’enregistrements DNS : courrier électronique, SFTP, panneaux de contrôle d’hébergement, applications de messagerie Web et phpMyAdmin, pour n’en citer que quelques-uns.

Propagation DNS

Lorsque vous apportez une modification au DNS d’un domaine donné – comme la mise à jour d’un enregistrement DNS ou le changement de serveur de nom – ces modifications prennent un certain temps à prendre effet. Ce temps est appelé propagation.

La propagation varie considérablement d’une situation à l’autre.

Dans le cas des enregistrements DNS, chaque enregistrement a une valeur TTL (time-to-live) associée. Cette valeur détermine la rapidité avec laquelle les modifications apportées aux enregistrements DNS prendront effet.

Dans la plupart des cas, le TTL pour les enregistrements DNS est réglé sur 1 ou 4 heures par défaut. Cela signifie que la plupart du temps, les changements de DNS prendront jusqu’à 4 heures pour prendre effet. Des valeurs TTL plus élevées sont également possibles et signifieront que lorsqu’un enregistrement DNS est mis à jour, il faudra plus de temps avant que les changements prennent pleinement effet. Dans certains cas extrêmes, les valeurs TTL peuvent atteindre jusqu’à une semaine dans certains cas.

Dans le cas des serveurs de noms, le bureau d’enregistrement détermine la valeur TTL et elle ne peut généralement pas être modifiée. Cela signifie que lorsque vous passez à de nouveaux serveurs de noms, cela peut prendre de quelques minutes à un jour ou plus pour que ces changements prennent effet.

Le fournisseur d’hébergement (Kinsta) ne peut pas accélérer la propagation DNS. Ce que vous pouvez faire, c’est réduire le TTL bien avant d’apporter des changements aux enregistrements DNS afin que les changements se propagent aussi vite que possible. Vous pouvez utiliser un outil en ligne comme whatsmydns.net pour tester si vos changements DNS ont fini de se propager.

Configuration DNS – Comment configurer votre domaine

Il y a deux façons de configurer vos DNS. Kinsta supporte les deux méthodes, et vous pouvez choisir celle que vous préférez.

Une méthode consiste à simplement pointer les serveurs de noms de votre domaine vers les serveurs de noms de votre hébergeur via votre registraire de noms de domaine. Ce sont au moins deux URLs distinctes qui ressemblent à ceci (vous pouvez avoir plus de deux URLs, mais pas moins) :

  • ns1.votrehebergeur.com
  • ns2.votrehebergeur.com

Chez Kinsta, nous nous sommes associés à Amazon Route 53 pour offrir des serveurs de noms haut de gamme à nos clients sans frais supplémentaires. Ces serveurs de noms sont quatre URLs distinctes qui ressemblent à ceci :

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  • ns-xxx.awsdns-36.net
  • ns-xxxx.awsdns-05.org

Kinsta DNS – Amazon Route 53

Même si vous utilisez les DNS Amazon Route 53 Premium inclus, vous devrez quand même établir un record A et un record CNAME pour utiliser votre domaine avec Kinsta.

Au-delà du simple changement de serveur de domaine, une autre option consiste à modifier l’enregistrement de type A de votre domaine chez votre registraire de domaine. L’enregistrement A est ce qui contient réellement l’IP de votre serveur et dirige le trafic vers le bon endroit.

Pour des guides détaillés sur la façon de configurer les deux méthodes, veuillez consulter notre article sur la façon de faire pointer votre nom de domaine vers Kinsta.

Nous avons également des tutoriels sur la façon d’ajouter un enregistrement A chez :

DNS gratuit vs DNS Premium

Vous pouvez trouver à la fois des DNS gratuits et des DNS premium. Tous les clients Kinsta ont accès aux DNS premium via Amazon Route 53. Et en général, nous croyons que les DNS premium sont une nécessité dans le monde d’aujourd’hui.

L’une des principales raisons de choisir un DNS haut de gamme est la vitesse et la fiabilité. La recherche des enregistrements DNS et la direction du trafic prennent du temps, même si ce n’est qu’une question de millisecondes.

Généralement, les DNS gratuits que vous obtiendrez de votre registraire de noms de domaine sont comparativement lents, alors que les DNS premium offrent souvent de meilleures performances.

De plus, les DNS premium peuvent offrir une meilleure sécurité et une meilleure disponibilité, en particulier lorsque vous êtes victime d’une attaque DDoS.

Pour un bon compromis entre les DNS gratuits fournis par votre bureau d’enregistrement de domaine et les DNS premium, Cloudflare DNS est un service gratuit qui offre encore de nombreux avantages du DNS premium. Attention : si vous utilisez les DNS de Cloudflare, vous ne pourrez pas utiliser les DNS Premium inclus d’Amazon Route 53.

Résumé

J’espère que vous comprenez un peu mieux maintenant comment fonctionnent les DNS. En résumé, les DNS sont utilisés pour associer à un nom de domaine des services basés sur le Web, tels que l’hébergement de sites Web et le courrier électronique. Ceci comporte quatre étapes :

  1. Le domaine doit être enregistré auprès d’un bureau d’enregistrement de domaine.
  2. Les serveurs de noms doivent être spécifiés par le bureau d’enregistrement de domaine.
  3. Les enregistrements DNS doivent être ajoutés aux serveurs de noms spécifiés par le bureau d’enregistrement de domaine ou un service tiers tel que Cloudflare.
  4. Les enregistrements DNS doivent être entièrement propagés pour associer le domaine à chaque service web pertinent.
  5. REF.: 

Comment trouver des méthodes pour gagner de l'argent sur internet ?

 

 

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Voici 12 méthodes simples à applique pour gagner de l'argent sur internet en 2021.

J'en ai fait une vidéo il y a quelques semaines.

Vous ne ferez pas fortune avec ça mais ça permet de démarrer rapidement sans trop d'efforts et de vous faire un petit pécule rapidement.

Et pour plus de détails sur ces méthodes, regardez la vidéo complète.


1/ La première façon de gagner de l'argent sur internet c'est d'utiliser les sites à cashback (meilleur site igraal)

2/ La deuxième méthode pour gagner de l'argent sur internet c'est d'utiliser les sites multi rémunération. Faire des sondages, des recherches sur internet jouer ou tester des jeux ou plein d'autres petite missions comme cela.

3/ Troisième méthode : Faire la même chose mais à partir des applications mobiles. Il suffit de les télécharger sur le store de votre mobile.

4/ Quatrième méthode : Faire de la multibancarisation.
Inscrivez vous sur les banques en ligne et recevez entre 50 et 80 euros, puis parrainez vos proches pour toucher une somme équivalente à chaque parrainage.

5/ Cinquième astuce : Tester des sites et des applications.
Devenez testeur et soyez récompensé pour chaque avis que vous donnez.

6/ Sixième façon de gagner de l'argent sur internet gratuitement :
Participez à des loteries gratuites donc tels que bravo loto qui a déjà plus de 10 millions de joueurs et plus d'un million d'euros distribué.

7/ Septième méthode que je souhaite partager avec vous : L'affiliation.
Vous recommandez un produit ou un service et l'entreprise vous verse des commissions à chaque fois qu'un nouveau client arrive recommandé par vous.

8/ Huitième façon de gagner de l'argent sur internet : L' e-commerce
Très vaste domaine qui couvre beaucoup de secteurs, le plus connu étant le dropshipping.

Pas facile à faire sans avoir une bonne formation. Moi personnellement je vous recommande si vous êtes débutant c'est de plutôt faire du print on demande (POD). (explications dans la vidéo si vous ne connaissez pas)

9/ Neuvième méthode : Créer une chaine YouTube .
Formez vous à faire des vidéos sur votre niche, et apprenez à les référencer. Ensuite laisser faire l'algorithme de YouTube et encaissez des revenus passifs sans rien faire pendant des années.

10/ Dixième astuce : Proposer vos micro services sur des plateformes de freelancers comme 5euros .com

Si vous avez une compétence, c'est le moment de l'exploiter et de vous faire une clientèle sur cette plateforme.

11/ Onzième et avant-dernière façon de gagner de l'argent sur internet : Devenez influenceur sur Instagram, Facebook, YouTube ou tiktok, ou tout à la fois.

Fausse idée reçue : vous n'avez pas besoin d'avoir forcément de grosses audiences pour générer de l'argent.

Possible en fait sur n'importe quel réseau social et vous n'êtes même pas obligé de montrer votre visage.

12/ Douzième technique : Devenez streamer en utilisant la plateforme Twitch qui est la plus connue dans le monde. Vous pourrez créer des abonnements et récupérer aussi des revenus provenant de publicités.

Cette liste n'est bien sur pas exhaustive, mais cela vous donne déjà un bon échantillon des possibilités.

Et pour plus d'informations plus précises sur chacune de ces méthodes, visionnez la vidéo ici.

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REF.: Quora

REF.: Quora

mercredi 21 avril 2021

Quelles sont les erreurs ridicules qu'on trouve dans les films qui parlent de virus informatiques ?

 

 

Dans Independance Day, les deux héros, interprétés par Will Smith et Jeff Goldblum, parviennent à vaincre l'armada extra-terrestre en introduisant un virus informatique dans leur réseau…


Certes, ils utilisent un Mac pour faire ça, mais même avec un Mac très chic, il faut quand même avoir compris comment fonctionnait l'informatique d'une civilisation extraterrestre mille fois plus avancée que nous, puis avoir réussi à concevoir un virus dangereux pour eux, puis réussir à se connecter à leur système (sont-ils en USB-2 ou 3?)… ;-)


REF.: Quora.com

mardi 20 avril 2021

Les vaccins viendront-ils à bout des variants ?

 

 

Les vaccins viendront-ils à bout des variants ?

Le SRAS-CoV-2 continue de muter, devenant potentiellement plus résistant. Un vaccin « universel » pourrait contrer tous les variants du virus. Or, les sociétés pharmaceutiques s’intéressent peu à cette solution.


La course au vaccin a été lancée dès janvier 2020, alors que le monde ne connaissait qu’une souche de COVID-19. Dans les labos de Pfizer et de Moderna, par exemple, les chercheurs ont copié un morceau du matériel génétique du virus, sa molécule d’acide ribonucléique (ARN), qu’ils ont stabilisée en l’enrobant de particules de gras. Du côté d’AstraZeneca et de Johnson & Johnson, les scientifiques ont plutôt accroché ce même morceau d’ARN à un vecteur viral. Le brin d’ARN sélectionné est celui qui code pour la protéine de spicule du SRAS-CoV-2, celle qui est à la surface du virus et qui se lie aux récepteurs ACE2 de nos cellules pour les infecter. 

Des vaccins moins efficaces ?

Puis, en mars 2020, le variant D614G a été découvert. Comme il porte une mutation située dans la partie de l’ARN qui code pour la protéine de spicule, les sociétés pharmaceutiques ont aussitôt lancé les premiers tests permettant d’évaluer si leurs vaccins auraient la même efficacité contre cette nouvelle souche. 

Il s’agissait de vérifier, en laboratoire, quelle quantité d’anticorps neutralisants est engendrée quand on place la nouvelle souche au contact du sérum (la fraction du sang qui contient les anticorps) de personnes déjà vaccinées, et de la comparer à la quantité engendrée lorsqu’on met l’ancienne souche au contact du même sérum. On peut aussi utiliser le sérum d’animaux de laboratoire auxquels on a inoculé le vaccin, ou bien, à la place de la nouvelle souche, tester des pseudovirus, des assemblages qui contiennent juste la partie de l’ARN qui a muté.

Avec D614G, les labos ont eu une bonne surprise : ils ont découvert que cette souche engendrait encore plus d’anticorps neutralisants que la précédente ! Ils ont donc continué la mise au point de leurs vaccins sans rien changer.

Quand, à l’automne, trois autres variants ont vu le jour, les sociétés pharmaceutiques ont recommencé ces tests. Il est apparu assez rapidement que le variant anglais, B.1.1.7, ne poserait pas de gros problème pour les vaccins actuels, même s’il a créé un peu moins d’anticorps neutralisants que D614G. 

Les variants sud-africain et brésilien, eux, se sont avérés plus problématiques, car ils ont engendré beaucoup moins d’anticorps neutralisants, et ce, avec tous les vaccins. La difficulté semble venir d’une mutation commune à ces deux variants, E484K, que l’on retrouve aussi dans plusieurs des variants découverts au cours des dernières semaines… mais pas dans B.1.1.7.

Cette forte baisse du taux d’anticorps face à un variant est un signal d’alarme indiquant qu’un vaccin risque de ne pas être aussi efficace contre celui-ci… Mais tout n’est pas perdu. D’une part, il se peut que la quantité d’anticorps reste largement suffisante pour que le vaccin soit quand même tout aussi performant. D’autre part, les anticorps ne constituent qu’une partie de la réponse immunitaire ; le reste est assumé par les cellules T, qu’on peut également essayer de doser. Le problème, c’est qu’on ne connaît pas le nombre et le type précis d’anticorps et de cellules T qu’une personne doit produire pour être immunisée (ce qu’on appelle les corrélats de protection). Décortiquer tout cela est extrêmement complexe, car des milliers de sous-types d’anticorps et de cellules T combinent leurs actions pour orchestrer la réponse immunitaire. 

Pour avoir une réponse plus claire, il faut aussi mener différents types d’études épidémiologiques. Dans certaines, on peut mesurer combien de gens ont contracté un variant et combien ont été infectés par la souche d’origine après avoir été vaccinés. D’autres évalueront si, quand une souche se met à circuler plus qu’une autre, plus de personnes attrapent le virus malgré le vaccin. D’autres encore vont comparer des gens vaccinés et non vaccinés dans une région où un nouveau variant s’est imposé. Tout cela est long et complexe, et fournit le plus souvent juste une partie du portrait. 

Depuis la fin 2020, des dizaines d’études de laboratoire et plusieurs études épidémiologiques ont été publiées à ce sujet sur tous les vaccins actuellement utilisés, et les sociétés pharmaceutiques ont aussi des résultats qu’elles n’ont pas encore publicisés, ainsi que d’autres qu’elles ont juste annoncés par des communiqués sans en avoir publié les détails dans des revues savantes. Il est donc très difficile d’y voir clair. 

Jusqu’à présent, une seule étude épidémiologique, menée sur seulement 750 personnes en Afrique du Sud, a constaté un net déclin de l’efficacité d’un vaccin, celui d’AstraZeneca, contre le variant sud-africain. Les gens vaccinés dans le cadre de cette étude ont été presque aussi nombreux à attraper le virus que ceux qui avaient reçu un placebo. Comme aucun cas grave de COVID-19 n’a été observé dans les deux groupes (constitués de gens assez jeunes), on ne peut pas savoir si le vaccin est moins bon pour éviter les formes graves de la maladie. Il faudra voir si d’autres études confirment ces observations. Mais d’ores et déjà, par précaution, on essaie de plutôt utiliser d’autres vaccins là où ce variant circule fortement ; c’est le cas en Afrique du Sud, mais aussi, par exemple, en Abitibi et dans un département de France.

« La plupart des vaccins devraient rester quand même efficaces contre les variants actuels, car quelques mutations ne suffiront probablement pas pour affaiblir radicalement la réponse immunitaire », estime l’immunologiste Denis Leclerc, qui met au point de nouveaux vaccins contre l’influenza et la COVID au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval.

Jesse Shapiro, spécialiste de l’évolution des virus, et Denis Leclerc croient cependant que, à mesure que de plus en plus de gens seront immunisés, par les vaccins ou parce qu’ils auront déjà eu la COVID, le SRAS-CoV-2 risque d’évoluer vers des variants équipés de plus de mutations aptes à échapper à la réponse immunitaire. « Pour freiner cette évolution, il faudra arriver à limiter la transmission du virus d’une personne à l’autre en maintenant la distanciation ou en vaccinant au plus vite le plus grand nombre de gens possible », ajoute Jesse Shapiro.

Étaler les doses est une bonne idée

Au Québec comme à d’autres endroits, les autorités ont choisi de reporter la deuxième injection des vaccins à deux doses. On maximise ainsi le nombre de personnes pouvant en recevoir une première dose, qui est déjà très efficace. Cette stratégie pourrait encourager l’émergence de variants, mais Jesse Shapiro croit que le risque est mince. Et de toute façon, il serait plus imprudent de laisser de grands pans de la société sans aucune protection, puisque cela permettrait au virus d’infecter plus de gens, et donc de muter plus vite. « Les personnes qui vont attraper la COVID après avoir eu une dose ne seront pas très nombreuses, puisque l’efficacité de cette protection reste élevée, et il n’y a pas de raison de penser qu’elles garderont le virus dans leur corps plus longtemps que si elles avaient eu leurs deux doses. Il n’aura donc pas beaucoup de temps pour y muter », explique-t-il. 

Les variants ont plus de chances d’émerger quand un virus reste longtemps dans le corps d’une personne au système immunitaire affaibli, ce qui lui permet de se répliquer à de multiples reprises tout en résistant aux faibles pressions des anticorps et cellules T incapables de juguler l’infection. On pense d’ailleurs que c’est chez une personne immunosupprimée qu’est apparu le variant anglais. Néanmoins, croit Jesse Shapiro, on aurait intérêt à donner assez rapidement leur seconde dose aux personnes au système immunitaire affaibli, pour augmenter les chances qu’elles se débarrassent plus vite du virus si elles devaient quand même l’attraper.

Un variant peut aussi émerger en passant par une nouvelle niche écologique. C’est ce qui s’est produit au Danemark durant l’automne, quand des visons infectés par des humains ont retransmis à quelques autres personnes une forme mutée du virus. Ce variant a ensuite disparu, puisque les personnes contaminées ont été isolées et ne l’ont pas transmis. 

Faudra-t-il être vaccinés à répétition ? 

Dès janvier 2021, la société pharmaceutique Moderna a amorcé la mise au point d’un nouveau vaccin basé sur l’ARN du variant sud-africain. Des volontaires ont commencé à le recevoir début avril. Ce vaccin sera probablement efficace, puisqu’il a le même mode d’action que sa version précédente. Si c’est le cas, il pourra assurer une protection contre cette souche et peut-être aussi contre d’autres ayant la même mutation E484K, comme le variant brésilien. On verra si une seule dose agissant comme rappel sera suffisante, ou s’il en faudra deux.

On devra ainsi peut-être, au fil des ans, modifier régulièrement les vaccins pour faire face à de nouveaux variants qui pourraient émerger, un peu comme on le fait chaque année pour la grippe. Combien de fois et jusqu’à quand ? Impossible à dire, puisque cela dépend entre autres de la durée de protection conférée par les vaccins et par l’immunité naturelle, que l’on ne connaît pas encore, de l’efficacité des vaccins contre les divers variants en circulation, du nombre de gens qui seront immunisés et de la concurrence que les différentes souches se livreront. On pourrait aussi avoir des vaccins protégeant contre plusieurs souches à la fois, même si cela complique la fabrication et augmente le coût de revient.

« Si on parvient à diminuer nettement la circulation du virus, avec des vaccins relativement efficaces donnés à beaucoup de gens et en appliquant des mesures sanitaires pour contrer rapidement toute nouvelle éclosion là où les personnes ne sont pas vaccinées, on va réduire grandement les risques que de nombreux variants émergent », croit Jesse Shapiro. Plusieurs experts s’attendent ainsi à ce que, passé cette phase aiguë de la pandémie au cours de laquelle la majeure partie des gens ne sont pas immunisés du tout, le rythme d’émergence de nouveaux variants ralentisse. Si, au lieu d’en voir apparaître plusieurs en quelques mois, on observe un seul changement tous les deux, trois ans, le SRAS-CoV-2 deviendra plus facilement gérable. 

La meilleure option : un vaccin « universel »

Le virus de l’influenza est le seul pathogène humain qui suit une évolution semblable à celle qui s’annonce pour le SRAS-CoV-2. Il est également doté d’une protéine de surface, l’hémagglutinine, qui mute régulièrement et force ainsi chaque année à revoir la formulation du vaccin pour essayer de viser les variants qui seront les plus fréquents cette année-là. « C’est loin d’être la solution idéale, car on se retrouve avec des vaccins peu efficaces et qui ratent régulièrement leur cible », regrette Denis Leclerc. Le chercheur croit qu’il serait possible de faire bien mieux avec un vaccin dit « universel » ciblant aussi une partie du virus qui mute beaucoup moins souvent. « Tant qu’on attendra qu’une mutation se produise dans la protéine de surface pour concevoir un vaccin capable de la contrer, on sera toujours en retard », explique-t-il.

L’idée consiste à incorporer dans les vaccins le code d’une protéine située à l’intérieur du virus, qui engendrera une forte production de cellules T. Il agirait en même temps que le code de la protéine de surface. De cette manière, même si un variant ayant une protéine de surface un peu différente engendrait moins d’anticorps, les cellules T compenseraient. Et une fois leur recette gardée en mémoire, elles pourraient revenir combattre n’importe quel variant par la suite. Denis Leclerc a déjà ciblé une protéine présente à l’intérieur du SRAS-CoV-2, la nucléocapside, dont le code génétique pourrait jouer ce rôle complémentaire.

Pour la grippe, l’idée est dans l’air depuis plusieurs décennies, et de nombreuses publications scientifiques démontrent que cette piste a du potentiel. De grands labos de recherche publics s’y intéressent, ainsi que plusieurs petites entreprises de biotechnologie. En France, par exemple, la société Osivax a mis au point un vaccin contre la grippe qui combine une pseudoparticule virale capable de générer des anticorps contre la protéine H à une nucléoprotéine qui engendre une forte réponse cellulaire. Son vaccin est en phase 2 d’essais cliniques, et elle a commencé à tester la même approche contre le SRAS-CoV-2.

Pour l’instant, aucun gros producteur de vaccins n’a embarqué. « Vu leur modèle d’affaires, il est clair qu’ils n’ont aucun intérêt à remplacer un vaccin qu’on doit redonner périodiquement par un vaccin universel », dit Denis Leclerc. Aux prises avec un deuxième virus mutant régulièrement, et plus conscients des terribles ravages que peut entraîner une pandémie, les gouvernements arriveront-ils à pousser cette solution susceptible de minimiser les risques que pose l’évolution de ces deux virus ? À suivre…


Pourquoi désinstaller Zoom ?

 

 

Pourquoi désinstaller Zoom ?

Qui ne connait pas encore Zoom ? L’outil préféré des adeptes de la visioconférence est rentré dans les habitudes de tous, à tel point qu’on se dit maintenant : « Je te zoom »… Un peu comme on se dit « Je te skype ».

Sauf que voilà, pour utiliser Zoom sur PC ou Mac, il faut installer ce qui s’appelle un client. C’est un petit bout de logiciel silencieux qui s’installe sur l’ordinateur et qui vous permet ensuite d’utiliser ce service. Et malheureusement, cela peut poser plusieurs problèmes. Tout en d’abord en termes de sécurité, il suffit qu’un jour une vulnérabilité soit détectée dans cet agent, et paf, votre ordinateur peut-être potentiellement à risque ou votre caméra activée à distance. Ce genre d’incident a d’ailleurs déjà eu lieu en 2019 avec une faille permettant d’activer les webcams. Ou plus récemment en mars dernier avec du partage d’écran non sollicité.


Mais au-delà de ça, Zoom collecte également pas mal de données personnelles que la société partage ensuite avec d’autres sociétés tierces. Et cela même si vous utilisez Zoom sans vous créer de compte. Zoom va enregistrer votre IP, le type d’appareil utilisé et même le compte Facebook que vous utilisez si vous êtes connecté en même temps sur le réseau social.

Vous l’aurez compris, c’est de la saloperie. Après, on est souvent forcé d’utiliser Zoom parce que notre employeur l’exige ou parce que nos amis sont trop noobs pour savoir utiliser autre chose. Dans ce cas, je vous recommande de passer exclusivement par l’application mobile. Ça vous évite au moins d’installer le client sur votre PC ou votre Mac.

Après si c’est trop tard, et bien pas de stress. Car il existe un outil open source qui s’appelle Zoom Deleter et qui s’installe sur macOS ou Windows, et qui une fois lancé, possède 2 fonctions :

  • Désinstaller le client Zoom
  • Empêcher une installation future de ce client Zoom

Ainsi, vous retrouverez un OS vierge de tout agent infiltré Zoom et surtout vous serez protégé d’une éventuelle réinstallation à l’insu de votre plein gré. On ne sait jamais…

Pour plus d’infos, je vous invite à :

REF.:

mercredi 7 avril 2021

À Pas de Géant sollicite 25 millions à Québec

 

 À Pas de Géant sollicite 25 millions à Québec

 

À Pas de Géant a annoncé en 2019 son intention de devenir le « Harvard de l’autisme » par la création d’un centre d’autisme à la fine pointe de la technologie.

Deux ans après avoir annoncé son projet d’un centre d’autisme, l’organisation À Pas de Géant sollicite au gouvernement québécois une contribution de 25 millions $, qui lui permettrait de concrétiser sa vision.

REF.:  Léa Carrier

La Presse

Chef de file dans le domaine de l’autisme et des services éducatifs, À Pas de Géant a annoncé en 2019 son intention de devenir le « Harvard de l’autisme » par la création d’un centre d’autisme à la fine pointe de la technologie. Le projet inclut une école, un centre d’éducation et d’emploi pour adultes, un centre de ressources et communautaire et un centre de recherche et d’innovation.

« À ce moment-là, aucun partenaire financier n’était impliqué et le projet semblait intéressant, mais très ambitieux », précise la relationniste Frédérique Lorrain.

Dans un communiqué de presse diffusé samedi, l’organisation a annoncé le lancement d’une campagne de financement, dont l’objectif est de lever 24 millions $. « Elle espère maintenant recevoir une contribution de la part du gouvernement pour que son projet se concrétise », poursuit Mme Lorrain. Selon l’organisation, ce projet positionnera la province comme un leader dans le domaine de l’éducation, de la recherche et de la prestation de services aux personnes autistes.

Évalué à 50,7 millions $, le projet a déjà obtenu des engagements totalisant plus de 14 millions d’investisseurs privés, dont la Fondation Marcelle et Jean Coutu, la Fondation Hewitt, la Fondation Molson et la Banque Nationale. À cette somme s’ajoutent 1,3 millions $ récoltés par les parents.

« Fournir des services éducatifs et communautaires de meilleure qualité, fondés sur des données probantes, à un plus grand nombre d’enfants et d’adultes autistes est une nécessité absolue. En lançant cette campagne aujourd’hui, nous franchissons une autre étape qui nous rapproche de la concrétisation de notre vision », a indiqué le directeur général de l’école À Pas de Géant, Thomas Henderson.

L’animateur Charles Lafortune et sa femme, l’actrice Sophie Prégent, participent au projet. Leur fils autiste fréquente l’école À Pas de Géant depuis l’âge de trois ans. « Ce centre repoussera les limites actuelles et aura un impact majeur sur la communauté de l’autisme. [Il] facilitera tous ces objectifs et sera accessible à un plus grand nombre de personnes », a témoigné le couple.

Les services du centre d’autisme seraient accessibles aux professionnels, aux employeurs, aux personnes autistes ainsi qu’à tous ceux qui auront besoin de soutien et d’orientation. 

 

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