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jeudi 21 mai 2020

Signal permet de récupérer certaines données en cas de changement de téléphone

Signal permet de récupérer certaines données en cas de changement de téléphone

REF.: Pierre Crochart



Étiquettes: Signal,messenger,téléphone,




L’application de messagerie chiffrée Signal a la préférence de celles et ceux pour qui la confidentialité des données prime sur tout le reste. Mais jusqu’à présent, les données stockées restaient très fragiles.

Fragiles au changement d’appareil, ou de numéro de téléphone notamment. Comme pour WhatsApp ou Telegram, Signal utilise le numéro de téléphone de l’usager en guise de « compte ». Grâce à l’introduction d’un code PIN, Signal peut désormais proposer à l’utilisateur une portabilité a minima de certaines données.

Signal : un code PIN pour la portabilité de ses données

L’application Signal, par laquelle jure notamment Edward Snowden ou d’autres avocats de la protection des données personnelles, se dote aujourd’hui d’une fonctionnalité aussi peu impressionnante qu’elle est utile : un code PIN.

Grâce à lui, les utilisateurs peuvent désormais opérer un transfert de leur profil, paramètres, listes blanches et noires vers un nouvel appareil.

Qu’on se rassure : toutes les données restent bien entendu chiffrées. Nul, pas même Signal, n’est en mesure de lire ces données — et encore moins vos messages. Cet ajout offre simplement plus de confort aux utilisateurs, pour qui le changement d’appareil pouvait parfois s’apparenter à un casse-tête.

Via. : Signal

lundi 11 mai 2020

Le Wi-Fi 6 GHz arrive bientôt

Le Wi-Fi obtient sa plus grande mise à niveau en 20 ans


Le Wi-Fi 6 GHz arrive bientôt



Étiquettes: wifi,WIFI 6,




Dans quelques mois, il y aura beaucoup plus de Wi-Fi pour faire le tour. La Federal Communications Commission a voté aujourd'hui pour ouvrir une parcelle de spectre dans la bande 6 GHz pour une utilisation sans licence - le même feu vert réglementaire qui permet à votre routeur de diffuser sur les bandes 2,4 GHz et 5 GHz. Cela signifie qu'il y a maintenant plus d'ondes ouvertes - beaucoup plus - que les routeurs peuvent utiliser pour diffuser des signaux Wi-Fi. Une fois que le nouveau spectre sera officiellement ouvert aux entreprises plus tard cette année, cela devrait se traduire par des connexions plus rapides et plus fiables à partir de la prochaine génération d'appareils.

C'est le plus grand ajout de spectre depuis que la FCC a ouvert la voie au Wi-Fi en 1989, c'est donc une affaire énorme. Le nouveau spectre quadruple fondamentalement la quantité d'espace disponible pour les routeurs et autres appareils, ce qui signifie beaucoup plus de bande passante et beaucoup moins d'interférences pour tout appareil qui peut en profiter.

"Il s'agit de la décision la plus monumentale concernant le spectre Wi-Fi de son histoire, au cours des 20 dernières années", Kevin Robinson, responsable marketing de la Wi-Fi Alliance, un groupe soutenu par l'industrie qui supervise la mise en œuvre de Wi -Fi, a déclaré avant le vote.

Les appareils devraient commencer à prendre en charge le Wi-Fi 6 GHz d'ici la fin de 2020, de sorte que sa mise en œuvre n'est pas loin. À son arrivée, attendez-vous à le voir sous la marque «Wi-Fi 6E».

Voici ce que nous savons jusqu'à présent à quoi nous attendre.
Comment cela va-t-il réparer mon mauvais Wi-Fi?

Si vous avez déjà eu des problèmes de connexion à votre réseau Wi-Fi, il y a de fortes chances que le problème soit la congestion du spectre. Chaque fois que vous avez trop d'appareils essayant de vous connecter sur la même bande de fréquences, certains appareils commenceront à tomber. Donc, si vous voyez une longue liste de réseaux Wi-Fi à proximité dans votre région, cela peut expliquer pourquoi votre connexion devient plus lente et moins fiable. Il y a tout simplement trop de signaux concurrents pour que votre ordinateur puisse passer.
"L'espoir est que les gains de performances à 6 GHz dureront, même s'ils sont plus largement utilisés"

Le Wi-Fi 6 GHz peut grandement contribuer à résoudre ce problème. Il offre non seulement une nouvelle bande d'ondes pour les routeurs à utiliser, mais une bande spacieuse qui ne nécessite pas de signaux qui se chevauchent comme sur certains canaux Wi-Fi actuels. Le nouveau spectre a suffisamment de place pour que jusqu'à sept flux Wi-Fi de capacité maximale soient tous diffusés simultanément et n'interfèrent pas les uns avec les autres - le tout sans utiliser l'un des spectres précédemment disponibles.

Pour être un peu plus précis, la FCC ouvre 1 200 MHz de spectre dans la bande des 6 GHz. Au cours des deux dernières décennies, le Wi-Fi a fonctionné avec environ 400 MHz de spectre, et tous les canaux disponibles ont dû être divisés dans cet espace limité. Les canaux sur la bande 6 GHz devraient avoir une taille de 160 MHz chacun. Seuls deux canaux de cette taille pouvaient entrer dans l'espace aérien actuellement disponible.
Qu'est-ce que le Wi-Fi 6 GHz?

Le Wi-Fi fonctionne en diffusant sur des ondes qui sont ouvertes à tous. Aujourd'hui, il fonctionne sur deux bandes: 2,4 GHz et 5 GHz. Maintenant, nous ajoutons une troisième bande, 6 GHz.
"Quadrupler l'espace disponible pour le Wi-Fi traditionnel"

Les chiffres font la différence (2,4 GHz voyagent plus loin, mais 6 GHz fournissent des données plus rapidement), mais ce qui compte vraiment, ce ne sont pas les fréquences spécifiques utilisées, mais la taille d'une bande d'ondes disponibles. Et c'est pourquoi la fréquence 6 GHz est particulièrement intéressante: cette nouvelle bande quadruple l'espace total disponible pour le Wi-Fi traditionnel.

À un niveau immédiat, cela signifie que si vous êtes la première personne dans votre immeuble à obtenir un routeur à 6 GHz, vous allez vivre grand en ce qui concerne la connectivité, car personne ne sera en concurrence avec vous. Mais même une fois que les routeurs à 6 GHz deviendront plus courants dans plusieurs années, l'espoir est que le spectre plus spacieux permettra aux signaux de rester plus rapides et plus forts que ceux que nous utilisons aujourd'hui. "Nous ne serons pas dans la même position que nous sommes aujourd'hui dans cinq ans", a déclaré Robinson.
Cela rendra-t-il le Wi-Fi plus rapide? Sorte de

Techniquement, le Wi-Fi 6 GHz a la même vitesse de pointe théorique que le Wi-Fi 5 GHz: 9,6 Gbit / s, le maximum offert par la norme Wi-Fi 6, la version actuelle du Wi-Fi.

Vous n'obtiendrez toujours pas cette vitesse dans la vraie vie, mais les nouvelles ondes devraient aider à augmenter votre vitesse. En effet, le spectre limité disponible à 5 GHz signifie que les signaux Wi-Fi ne sont souvent pas aussi importants qu'ils pourraient l'être. À 6 GHz, il est supposé que les routeurs diffuseront à la taille de canal maximale autorisée actuelle, ce qui signifie une connexion plus rapide.

Les connexions Wi-Fi aux smartphones pourraient atteindre 1 à 2 Gbit / s sur ces nouveaux réseaux, a déclaré Robinson. Ce sont les types de vitesses attendues de la 5G à ondes millimétriques, qui a jusqu'à présent une disponibilité très limitée. Bien sûr, vos vitesses seront toujours limitées par ce que propose votre fournisseur d'accès à Internet à domicile, mais c'est un énorme bond en avant potentiel.

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Wi-Fi 6: est-ce vraiment beaucoup plus rapide?
Quand puis-je m'attendre à des appareils Wi-Fi 6 dans les magasins?

La première vague d'appareils utilisant le Wi-Fi 6 GHz est attendue au dernier trimestre 2020, selon Robinson.

mercredi 6 mai 2020

Unité H2, la nouvelle adresse d’autistes à Pinel

Unité H2, la nouvelle adresse d’autistes à Pinel



 

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Un long couloir blanc, avec une enfilade de portes coulissantes, munies d’un verrou pour chaque chambre. L’image frappe. Et rappelle une prison.
C’est ici, dans l’unité H2 de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel de Montréal, que huit adultes ayant un trouble du spectre de l’autisme ou une déficience intellectuelle séjourneront à partir du printemps.
Ces usagers, qui ont des troubles graves de comportement, ne sont pas judiciarisés, contrairement à la majorité des patients de l’Institut Philippe-Pinel, un hôpital psychiatrique à haute sécurité. Ils résident actuellement à l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies, situé dans le nord-est de Montréal.
Le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, qui dessert cette clientèle, a annoncé mercredi aux usagers, à leurs proches, au personnel et aux syndicats le déménagement prévu pour le 1er avril. La quarantaine d’employés de l’unité suivra les usagers à Pinel.


Une nouvelle mal accueillie par la Fédération québécoise de l’autisme, qui n’accepte pas qu’on loge cette clientèle vulnérable avec des gens qui ont un potentiel de dangerosité élevé.
Le CIUSSS plaide qu’il n’avait d’autres choix que de trouver de nouvelles installations. Depuis quelques années, le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal lui louait un local à l’Hôpital Rivière-des-Prairies. « Il avait besoin de le récupérer pour actualiser sa mission hospitalière », explique Carla Vandoni, directrice déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme et déficience physique.
Selon elle, il a fallu des mois de recherche pour trouver des locaux adaptés. Pinel s’est avéré le « meilleur milieu », le « seul » qui répondait à tous les critères, notamment le cadre de sécurité et les activités possibles pour cette clientèle, précise-t-elle.
Elle rappelle que ces usagers, qui ont des troubles graves de comportement, peuvent briser du matériel, se mutiler, frapper les autres ou leur tête contre les murs. Le CIUSSS les héberge pendant quelques mois, voire des années, afin de les stabiliser et leur permettre de retourner dans leur milieu de vie.
« À Pinel, il y a des possibilités de faire de la réadaptation encore plus que ce qu’on peut faire dans la communauté pour une clientèle qui a besoin d’un cadre sécuritaire », soutient Carla Vandoni.
Visite guidée
Le Devoir a pu visiter les lieux. Pour s’y rendre, il a fallu laisser une carte d’identité au garde de sécurité à l’entrée, franchir deux portes sécurisées et marcher le long des murs dans les corridors — par ailleurs décorés de dizaines de jardinières — pour laisser de l’espace en cas d’intervention d’urgence.
Autant de mesures auxquelles les proches de ces usagers devront se soumettre. C’est sans compter le détecteur de métal et l’inspection visuelle, s’ils ne sont pas accompagnés d’un membre du personnel de l’établissement. Les cravates, potentiellement dangereuses, sont aussi interdites.
L’Institut Philippe-Pinel dit réfléchir aux procédures qui seront mises en place pour ces visiteurs particuliers. « Oui, il y a des éléments sécuritaires ici, dit Yann Belzile, directeur général adjoint de l’Institut national de psychiatrie Philippe-Pinel. Mais il y a aussi de grands avantages. »
C’est beau, c’est propre, mais c’est un milieu carcéral
Piscine intérieure, gymnase, atelier d’horticulture (avec des dizaines de plantes et deux volières construites par les patients de Pinel), grand jardin… Les usagers auront leur propre cour extérieure — entourée de murs de béton, comme les autres — afin de ne pas croiser les patients de Pinel.
Rénovée il y a un an, l’unité de 20 chambres est aussi climatisée. « Les portes de chambres ne seront pas verrouillées », assure Carla Vandoni.
 
 
 Le Devoir L’ambiance carcérale pourra être adoucie par une décoration personnalisée, assure la direction de l’Institut Philippe-Pinel. Les usagers auront aussi accès à une piscine intérieure, un gymnase et un atelier d’horticulture.
Les usagers pourront personnaliser leur chambre aux murs blancs. « Ils pourront apporter leur douillette de lit, poursuit-elle. Il y a aussi la possibilité d’ajouter un rideau à la fenêtre de leur porte. »
La Fédération québécoise de l’autisme outrée
La directrice générale de la Fédération québécoise de l’autisme est scandalisée. « La majorité de ces usagers sont sous curatelle publique, dit Jo-Ann Lauzon. Ils sont très vulnérables. Ils ne sont pas capables de défendre leurs droits. Je trouve ça inacceptable. »
L’Institut Philippe-Pinel, dénonce Jo-Ann Lauzon, n’est pas un milieu de vie. « C’est beau, c’est propre, mais c’est un milieu carcéral. »
La Société québécoise de la déficience intellectuelle, elle, s’inquiète de l’effet du déménagement sur les usagers. « On sait que les transitions sont difficiles pour eux, dit la directrice générale Anik Larose. Ça va accentuer leurs problèmes de comportement. »
D’après elle, le spectre de la ségrégation des gens vulnérables plane toujours au Québec. « On a toujours peur d’un retour aux institutions », remarque Anik Larose.
Invités à réagir, les syndicats disent pour leur part détenir peu d’informations pour le moment. Leurs membres ont été informés mercredi après-midi.
« On déplore le manque de facilités en hébergement pour cette clientèle, dit Alain Croteau, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, affilié à la CSN. Clairement, ils n’ont pas d’endroit où les mettre. »
De son côté, Caroline Simoneau, représentante nationale de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, voit des aspects positifs à ce déménagement.
Par exemple, l’accès à une piscine intérieure et à des installations plus récentes que celles de l’Hôpital Rivière-des-Prairies. « Une de nos inquiétudes est de s’assurer qu’il n’y ait pas de mixité de clientèle, ajoute Caroline Simoneau. Ça ne semble pas être le cas. »
L’Institut Philippe-Pinel hébergera les huit usagers et le personnel pendant une période de trois ans, durée prévue du contrat. D’ici là, le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal prévoit construire une unité de réadaptation intensive de quelques étages, pouvant accueillir 28 usagers. Il négocie actuellement l’achat d’un terrain.

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Les millénariaux vivent leur première crise financière



Les millénariaux vivent leur première crise financière

 

La crise de la COVID-19 nous affecte tous, de toutes sortes de manières et à divers degrés. Du point de vue de la santé, on nous rappelle chaque jour que ce sont les vieux qui sont les plus vulnérables. Sous l’angle financier, c’est moins évident, mais ce pourrait bien être les jeunes adultes qui sortent de cette crise les plus amochés.
Oui, les millénariaux, les 24-38 ans ! Ils risquent de payer longtemps. Pourquoi eux plus que les autres ?
D’une crise à l’autre
C’est toujours délicat de se lancer dans ces analyses générationnelles, on peut facilement tomber dans les généralisations. On s’en excuse à l’avance.
On conviendra quand même de ceci : débarquer sur le marché du travail au début d’une sévère récession, ce n’est pas ce qu’on appelle un alignement favorable des planètes. Les jobs sont plus rares. Les salaires sont moins élevés.
Aux États-Unis, des économistes de l’Université Yale ont estimé qu’un travailleur démarrait avec un salaire amoindri de 10 % quand sa carrière débutait en période de chômage élevé, rapportait récemment le média financier Bloomberg (Millennials are getting crushed by back-to-back economic crises). Les effets de ce mauvais départ persisteraient une dizaine d’années.
À cet égard, les Y sont particulièrement malchanceux. Les plus vieux d’entre eux, ceux qui ont aujourd’hui autour de 35 ans, ont intégré le marché de l’emploi alors qu’on entrait dans ce qu’on appelle la Grande Récession. De notre point de vue actuel, la crise financière de 2008-2009 ne nous apparaît pas si pire, mais il y a une raison pour laquelle on l’a baptisée ainsi : c’était gros et ça a fait mal.
La réalité a changé
C’est vrai que la situation économique s’est embellie par la suite, tellement que pour un rare épisode dans l’histoire, on s’est retrouvé récemment en situation de plein emploi. Le contexte a été favorable aux jeunes.
Ils ont été très convoités par les employeurs, ce qui a inspiré une abondante littérature (et une industrie du coaching) sur la façon de gérer cette main-d’œuvre étiquetée d’« exigeante » et de « capricieuse ».
Non, les jeunes ne sont pas tous programmeurs, concepteurs de jeux vidéo ou influenceurs. On oublie que les effectifs des bars, des restaurants et des entreprises touristiques sont encore largement composés de millénariaux, maintenant au chômage.
Génération financièrement fragile
Au moment où on pénètre dans l’inconnu, les Y sont ceux qui reposent sur les assises financières les plus fragiles.
La queue de cette génération intègre à son tour le marché du travail, dans une ambiance de mort, où plusieurs seront condamnés à vivoter pendant un temps.
La tête de la cohorte, les trentenaires, est constituée de jeunes parents. S’ils ont la chance d’être propriétaires d’une maison, c’est au prix souvent d’un endettement massif. Ça a beau être de la « bonne dette », c’est lourd à porter quand un des salaires du ménage est menacé.
De la façon dont les choses se profilent, ce n’est pas bientôt qu’ils pourront se vanter, comme leurs aînés de la génération X, d’avoir vu doubler leur investissement immobilier. Si la valeur des maisons ne baisse pas dans un proche avenir, elle va certainement stagner. Ce n’est pas là qu’ils vont s’enrichir.
Une génération de « prudents »
Ce ne sera pas non plus à la Bourse, il faut croire, car cette pandémie pourrait faire des Y des investisseurs très prudents, trop prudents. Déjà qu’ils n’étaient pas portés sur la chose, échaudés par la crise d’il y a dix ans. Cette nouvelle tuile pourrait bien implanter chez eux une aversion aiguë et permanente au risque.
Les millénariaux américains, selon une statistique tirée du New York Times (Young adults, Burdened With Debt, are now facing an economic crisis), détiendraient aujour-d’hui seulement le tiers des actifs boursiers qu’avaient les X au même âge. Raison : peur du risque.
Plus près de chez nous, une étude de la Commission des valeurs immobilières de l’Ontario indique la même chose. Les jeunes Ontariens épargnent, mais n’investissent pas beaucoup, et ce, malgré les technologies qui facilitent l’achat de titres boursiers et la construction de portefeuilles de placement. Ils ont raté l’une des périodes les plus profitables de l’histoire de la bourse [2010-2020]. Ils vont probablement manquer la prochaine occasion.
Ah oui, et la dette pharaonique que nos gouvernements creusent en ce moment, bien les jeunes vont devoir la payer longtemps.

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jeudi 30 avril 2020

La NASA est prête à envoyer un hélicoptère sur Mars

La NASA est prête à envoyer un hélicoptère sur Mars

par Bruno Clairet,




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La NASA vient d’ajouter l’hélicoptère et son système de livraison au Rover Perseverance. Le lancement des deux engins est toujours prévu pour le 17 juillet prochain, et le drone devrait effectuer un premier vol martien fin mars 2021.
Malgré la pandémie de Covid-19, la NASA se doit de respecter le calendrier de la mission Mars 2020 pour être prête le 17 juillet prochain. En cas de retard, le lancement du Rover Perseverance devrait être repoussé de deux ans, la durée nécessaire pour que les positions de la Terre et de Mars soient à nouveau favorables. Le robot à six roues est donc en phase finale de préparation au Kennedy Space Center de Floride où il subit ses derniers tests. Les ingénieurs de la NASA viennent notamment d’intégrer l’hélicoptère qui l’accompagnera sur Mars.

Les techniciens de la NASA ont arrimé avec succès le système de livraison de l’hélicoptère martien sous le ventre du Rover. Le dispositif qui contrôle le lancement du drone fonctionne parfaitement. Les premiers tests indiquent qu’il communique correctement avec le Rover, et que son système de recharge électrique est opérationnel. Avant de pouvoir déployer ses panneaux solaires, il sera en effet totalement tributaire des ressources énergétiques de Perpseverance.

L’hélicoptère de la NASA affiche des ambitions techniques plus que scientifiques

L’hélicoptère de Mars 2020 sera le premier engin volant dans une atmosphère extraterrestre. Un véritable défi technique qui a conduit la NASA à le priver de toute mission scientifique. L’appareil de moins de 2 kg a démontré qu’il pouvait voler en conditions martiennes dans la chambre à vide du Jet Propulsion Laboratory. Il lui reste à faire ses preuves sur la planète rouge. La mission prévoit un premier vol un mois et demi après l’atterrissage de Perseverance dans le cratère de Jezero le 18 février 2021. Le drone s’élancera alors dans le ciel martien pendant une période d’une trentaine de jours.
La mission Mars 2020 doit principalement rechercher des signes de vie microbienne passée, mais elle s’inscrit également dans un programme plus large pour préparer l’exploration de Mars par l’Homme. Avec le programme Artemis, la NASA compte d’abord retourner sur la Lune en 2024 et y installer progressivement une base permanente.


Source. : NASA

lundi 27 avril 2020

Poème du coeur : Par Kim Thuy



poème,
Poème du coeur : Nos aînés, Par Kim Thuy

“Vos visages portent les chemins de nos avenirs et le labyrinthe de nos rêves,
 vos mains indiquent le sens de l'infini,le contre-sens de nos amours
et le non-sens de nos tourbillons vos coeurs amplifient le son des heures.
 la mélodie des jours et la symphonie de l'espace et du temps
et puis,au milieu de l'éphémère,vos regards dévoilent des couleurs du paradis sur terre.”

Merci,




L'autrice canadienne 🇨🇦 Kim Thúy nous fait l'honneur de lire en exclusivité son magnifique poème dédié à nos aîné.e.s. Merci pour ces mots.

 Poème de Kim Thuy,VIDEO


REF.:

mercredi 15 avril 2020

Covid-19: La directrice des services professionnels du CIUSSS,a la recousse de la Médecin rattachée au CHSLD Herron:


Covid-19: La directrice des services professionnels du CIUSSS,a la recousse de la Médecin rattachée au CHSLD Herron:




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Covid-19
Montré du doigt pour la mort de 31 résidants du CHSLD Herron, le Groupe Katasa défend sa gestion. Pour sa part, la Dre Nadine Larente raconte comment elle et sa famille sont venues en aide à des aînés laissés à leur sort.
Chronique

Au front, avec la famille

Ce que la Dre Nadine Larente a vu au CHSLD Herron

Vous connaissez l’histoire terrible du délabrement du CHSLD privé Herron, révélée par la Montreal Gazette le week-end dernier. Je veux vous raconter ce que la première employée du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal a découvert en arrivant au CHSLD.
C’était le 29 mars. La Dre Nadine Larente, directrice des services professionnels du CIUSSS, a reçu un appel qui l’a intriguée : « La médecin rattachée(C'est qui elle ???) à ce CHSLD m’a dit qu’elle n’arrivait pas à parler à quelqu’un à Herron. Elle m’a dit : “On dirait qu’il n’y a personne…” »


Il y a pourtant 130 résidants qui habitent Herron. La Dre Larente n’a fait ni une ni deux : elle a sauté dans sa voiture et s’est rendue sur place.(Mais ou est la Médecin rattaché au CHSLD Herron ?)
Ce qu’elle a découvert à 16 h 30, ce dimanche-là, l’a renversée.
« Il y avait deux préposés aux bénéficiaires et une infirmière auxiliaire pour 130 résidants. Bien en deçà des ratios de jour, qui devraient être de 5 infirmières, de 22 préposés et de quelques infirmières auxiliaires… »
— La Dre Nadine Larente, directrice des services professionnels du CIUSSS
Le sous-effectif paraissait : les plateaux du repas du midi avaient été déposés sur le sol des chambres. Les assiettes étaient pour la plupart intouchées ; bien des résidants ont des problèmes de mobilité et ne peuvent pas se pencher pour ramasser un plateau. Et les couches des résidants n’avaient pas été changées de la journée…
La Dre Nadine Larente a rapidement pris conscience du chaos ambiant et de l’urgence de la situation : ces personnes devaient être soignées et nourries.
Elle avait besoin d’aide immédiatement, là, maintenant. Elle a fait un premier appel, s’est tournée vers… sa famille.
« Il fallait agir maintenant. J’ai appelé mes trois enfants et mon conjoint pour qu’ils viennent tout de suite m’aider à nourrir les résidants, c’était urgent… Je leur ai juste dit : “On a besoin d’aide, on ne peut pas laisser des personnes âgées comme ça, on a besoin d’aide pour les aider à manger.” »
J’appuie sur « pause », ici.
J’avais entendu au cours du week-end l’histoire hallucinante d’une employée du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal qui avait appelé sa famille en renfort pour aider à nourrir les résidants de Herron, le fameux soir du 29 mars. J’ai fait des appels, j’ai tenté de la retracer. Et, lundi soir, j’ai enfin pu parler à la Dre Larente, qui était ébranlée par cette saga. Elle a confirmé l’histoire.
« J’ai demandé à mes enfants de passer les cabarets aux résidants et d’aider à les nourrir.
— Vous avez combien d’enfants, Dre Larente ?
— Trois.
— Ils ont quel âge ?
— Ils ont 13, 15 et 17 ans. Ils sont venus avec mon conjoint. »
C’est donc la famille de la Dre Nadine Larente, ce dimanche-là, qui a nourri les résidants de deux des trois étages du CHSLD Herron, à Dorval.
Avant l’arrivée de sa famille, la Dre Larente a bien sûr fait un autre appel, au CIUSSS, pour sonner l’alerte. Deux directrices sont arrivées, puis une infirmière volontaire de l’Hôpital Douglas.
Nadine Larente, qui est passée du côté gestion depuis quelques années – elle est gériatre –, est rapidement passée à la médecine, faisant le tour des chambres pour ausculter des résidants.
« L’infirmière de Douglas est arrivée, elle m’a aidée. On est passées en mode soins. »
Elles ont aussi changé des couches.
Une préposée envoyée par le CIUSSS est arrivée pour prêter main-forte.
« Aviez-vous déjà vu une situation semblable ?
— Non, jamais. »
Au bout du fil, Nadine Larente m’explique qu’en ces temps de pandémie, la pénurie de personnel habituelle dans les CHSLD s’est aggravée. « J’ai fait le tour de nombreux CHSLD, et la situation est difficile. Mais les besoins de base étaient remplis : les gens étaient nourris, lavés, couchés, recevaient leurs médicaments, leurs couches étaient changées. Mais à Herron, ce soir-là, les besoins de base n’étaient pas comblés… »
La Dre Larente a constaté qu’au moins un résidant affichait des symptômes d’infection à la COVID-19. En parlant avec des employés du CHSLD Herron, elle a compris que l’essentiel du personnel avait déserté les lieux le vendredi et le samedi, à cause de la présence du coronavirus.
La Dre Larente a eu des contacts avec Samantha Chowieri, la propriétaire, qui était sur place à son arrivée. Mais elle s’est rapidement consacrée aux soins ; ce sont d’autres employés du CIUSSS qui ont composé avec Mme Chowieri. La Dre Larente note quand même que le système de médicaments à donner aux résidants était difficile à comprendre, ce qui a compliqué les choses, ce soir-là.
On sait maintenant que, depuis un mois, une trentaine de résidants du CHSLD Herron sont morts, bien plus que les quatre qui, d’ordinaire, y meurent chaque mois. L’histoire a ému le Québec et mis en relief la vulnérabilité des CHSLD aux éclosions de coronavirus.
Il y a des enquêtes sur ce qui a pu déraper à ce point au CHSLD Herron – propriété du Groupe Katasa, de Gatineau –, il y en a trois : une enquête de la Santé publique, du coroner et de la police de Montréal.
Mais en entrevue, la Dre Larente ne voulait pas s’étendre là-dessus : si elle acceptait de me parler, c’était pour dire à quel point ce soir-là, le 29 mars, des personnes se sont unies pour aider les personnes âgées de Herron.
Et la Dre Larente m’a confirmé une autre info que j’avais entendue pendant le week-end : oui, une personne dépêchée par le CIUSSS le 29 mars a contracté la COVID-19.
« Et vos enfants ?
— Non, ils sont O.K. Mon conjoint aussi. Je m’en serais tellement voulu… »
Le conjoint de la Dre Larente est reparti avec les deux plus jeunes vers 21 h. La fille aînée est restée. « Elle a aidé des résidants à manger, elle a écouté ceux qui avaient besoin de parler… »
Nadine Larente et sa fille sont parties vers 1 h du matin.
Je demande à Nadine Larente quel était son état d’esprit quand, dans la nuit de dimanche à lundi, après ces heures frénétiques au CHSLD Herron, elle est revenue chez elle.
La réponse tient en un mot : « Bouleversée. »
Elle termine en me faisant une demande : rappeler que le site JeContribue (1) recrute des Québécois qui voudraient aider les personnes âgées. « Nous avons besoin d’aide. »
***
Il y aura des enquêtes sur ce qui s’est passé au CHSLD Herron, comme il y en aura sur ce qui s’est passé dans le réseau québécois de la santé et des services sociaux pendant la pandémie de 2020.
On se concentrera bien sûr sur ce qui aura déraillé, pour éviter que ça ne déraille encore.
Mais il faudra se souvenir, aussi, de l’héroïsme de certaines personnes.
Et, des fois – l’histoire de la Dre Larente en est un exemple extraordinaire –, de celui de leurs familles.
ET LES FAMILLES DES RÉSIDANTS ?
Vous avez été nombreux à m’écrire pour me demander, dimanche, mais où diable étaient les familles des résidants du CHSLD privé Herron ? N’avaient-ils pas constaté le délabrement des lieux ?
Réponse : les visites en CHSLD sont interdites depuis le 14 mars.
Les familles des résidants du CHSLD Herron ne pouvaient donc pas savoir ce qui s’y passait.
CHSLD Herron

« On a fait ce qu’on pouvait »

La situation était catastrophique au CHSLD privé Herron de Dorval ; les propriétaires le disent eux-mêmes. Mais ils refusent de porter l’entière responsabilité des 31 décès survenus depuis le 13 mars et se défendent de ne pas collaborer avec le CIUSSS qui assure sa tutelle depuis le 29 mars.
« C’était le chaos total. On était à gauche, à droite. On a environ 100 employés et, du jour au lendemain, il en manquait la moitié sur le plancher », raconte Katherine Chowieri, copropriétaire et gestionnaire, avec ses sœurs et son père, du Groupe Katasa, dont fait partie la résidence Herron. « Les employés n’ont pas déserté. On vivait une crise de pandémie. »
Le problème de recrutement au CHSLD Herron existait avant la pandémie – comme dans de nombreux milieux de soins longue durée. La direction plaide qu’un premier cas positif de COVID-19 le 27 mars a fait basculer le fragile équilibre ; suivant les conseils d’Info-Santé, ceux qui croyaient avoir été en contact avec ledit cas se sont mis en quarantaine.
« Le 28 mars, ma sœur [Samantha Chowieri, copropriétaire] était sur place et a constaté que les gens ne rentraient pas travailler. Son chum et elle changeaient eux-mêmes les couches », raconte-t-elle, disant qu’elles pensaient à ce moment-là « être capables de remonter la côte ».
Le lendemain, le 29 mars, Samantha Chowieri échange des messages textes avec des représentantes du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île et les informe de son manque criant de personnel et d’équipements. « Nous n’avons pas d’infirmière pour cette nuit. SVP, appelez-moi parce que nous ne pouvons pas donner les services de base. Aucune des agences ne veut venir. »
Ce soir-là, le CHSLD est placé sous tutelle. Dans un courriel envoyé le lendemain, Samantha Chowieri demande à Lynne McVey, directrice générale du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal, des précisions sur le rôle que la direction a à jouer et offre son entière collaboration pour la suite. La Presse n’a pas lu le message initial envoyé par le CIUSSS, mais Mme Chowieri semble aussi se justifier.
« J’aimerais simplement clarifier que je suis la propriétaire et que j’étais sur les lieux. Nous avons eu une réduction de l’effectif énorme avec le premier cas diagnostiqué [le vendredi 27 mars] positif cette semaine et le directeur général ayant démontré des symptômes de COVID-19 [maintenant en quarantaine]. […] Cette pandémie est une zone grise et de peur pour tous », peut-on lire.
Vendredi dernier, La Presse a rapporté que des résidants du CHSLD Herron avaient été retrouvés dans un état lamentable – affamés, déshydratés, souillés – à l’arrivée des renforts du CIUSSS. Un médecin parmi les premiers arrivés sur place après le 29 mars en témoigne encore aujourd’hui (voir autre texte). La direction dit avoir agi au meilleur de ses capacités.
« On était en crise, surtout le 28 mars. Le 29, on n’a pas laissé passer 48 heures pour joindre le CIUSSS. On a fait notre possible pour contrôler la situation. On a dit au CIUSSS que ça n’allait vraiment pas bien. On a fait ce qu’on pouvait pour dire qu’on avait besoin d’aide pour assurer les soins et services, pour assurer la sécurité des résidants. »
— Katherine Chowieri, copropriétaire et gestionnaire du Groupe Katasa
Au premier ministre, qui a déclaré lundi qu’avec des « loyers [qui] variaient de 3000 $ à 10 000 $ par mois […il y avait des médecins la ,comme usagers lol], le CHSLD aurait dû être capable de payer des bons salaires pour garder son monde », Mme Chowieri répond que les employés syndiqués « ont eu des augmentations de salaire dans les dernières années, et le salaire des préposés aux bénéficiaires et du personnel de soin a été augmenté pour la crise ».
« Ils étaient payés près de 20 $ de l’heure. Je ne vois pas ce qu’on aurait pu faire d’autre. Le problème de recrutement était vraiment lié à la COVID. »
Dire la vérité
Lundi, le premier ministre François Legault a accusé le Groupe Katasa d’avoir menti sur les réels problèmes l’ayant forcé à demander l’aide du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal. Vendredi, il a appris que 31 résidants avaient perdu la vie depuis le 13 mars, dont au moins 5 à cause de la COVID-19.
« La première chose qu’aurait dû faire la directrice du CHSLD Herron, c’est de dire la vérité, qu’il y avait eu 31 morts. Je pense qu’il y a une différence entre dire au CIUSSS : “Il manque de personnel”, puis de dire au CIUSSS : “Bien, j’ai eu 31 morts en quelques semaines, là” », a déclaré M. Legault en conférence de presse.
Les propriétaires de la résidence se défendent d’avoir caché quelque information.
« On avait un seul décès relié à la COVID-19 en date du 29 mars, et deux cas de COVID positifs. S’il y a eu d’autres décès par la suite, c’est arrivé sous la tutelle du CIUSSS. »
— Katherine Chowieri, copropriétaire et gestionnaire du Groupe Katasa
Le Bureau du coroner fait enquête pour déterminer la cause de chacun des décès depuis le 13 mars. Le SPVM et la Santé publique mènent aussi une enquête de leur côté.
« On veut juste que les vrais faits soient dits. Peut-être, oui, qu’il y a des choses qu’on aurait pu faire mieux, mais le CIUSSS doit aussi prendre sa part de responsabilité. Ça ne doit pas tomber juste sur nous », soulève Mme Chowieri.
Échanges acrimonieux
Depuis le début de la mise sous tutelle, la situation s’est envenimée entre le CIUSSS et la direction du CHSLD Herron. Le CIUSSS accuse le Groupe Katasa de ne pas collaborer.
À titre d’exemple, le 4 avril, Samantha Chowieri a envoyé un courriel au CIUSSS contenant les horaires jusqu’au 6 avril. Elle avise : « On continue de confirmer les horaires avec les employés sur une base journalière (et même par quart). Aussitôt qu’on peut avoir plus de lignes directives et d’informations, on pourrait améliorer la collaboration. »
Le lendemain, une mise en demeure est envoyée au Groupe Katasa, dans laquelle les avocats du CIUSSS lui reprochent d’être « incapable d’informer [le CIUSSS] du personnel qui sera présent dans les jours à venir, des absences prévues et des besoins à combler ».
La résidence a été placée sous tutelle en raison de son personnel insuffisant, mais la tâche de gestion des horaires lui revient encore.

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