Rechercher sur ce blogue

samedi 5 février 2011

Soyez compréhensif ,ne pas baver ces prauvres p'tites bêtes canines ;-)

Montréal - Deux agents devant le comité de déontologie policière

© Archives

MONTRÉAL - Deux policiers devront prochainement répondre de leurs actes devant le Commissaire à la déontologie policière pour avoir aspergé un individu qui les a avisés qu’ils n’avaient pas le droit de stationner sur un terrain privé.

L’altercation est survenue vers 3 h du matin, le 15 novembre 2009. Le plaignant, Vasilios Kyritsis, est sorti d’un restaurant avec des amis et s’est rendu à un guichet automatique situé non loin.

À son retour, M. Kyritsis s’est dirigé vers une voiture de police stationnée sur un terrain privé. Il a indiqué aux deux agents qu’ils n’avaient pas le droit de s’immobiliser à cet endroit. Un des agents, James Joseph, lui a demandé de «quitter les lieux».

Quelques secondes plus tard, l’agent Joseph est sorti de sa voiture et s’est dirigé vers le plaignant pour l’interpeller. Ce dernier a dit au policier qu’il devait aller rejoindre des amis, ce à quoi l’agent lui a répondu «qu’il n’ira nulle part».

À ce moment, un des amis de M. Kyritsis s’est interposé et la situation a dégénéré. Selon la plainte, le policier a aspergé le plaignant de poivre de Cayenne avant de procéder à l’arrestation des deux individus pour «entrave et voies de fait contre un agent de la paix» pendant que son collègue, Simon Pierre Hawey, a préféré ne pas s’en mêler.

Plainte

À la suite de ces événements, M. Kyritsis a déposé une plainte au Commissaire à la déontologie policière pour «avoir été arrêté injustement, pour avoir été aspergé de poivre de Cayenne, pour avoir été détenu, pour ne pas avoir été informé des motifs de son arrestation et pour avoir porté des accusations sans fondement contre lui».

De plus, il juge qu’il y a eu «intervention hâtive et intempestive de la part de l’agent Joseph».

Après une première plainte auprès du Comité de déontologie policière rejetée en octobre 2010, le plaignant a déposé une demande de révision, laquelle a été accordée par ce même comité la semaine dernière. Les deux policiers comparaîtront donc dans les prochains jours pour expliquer leurs agissements.

Le Service de police de la Ville de Montréal refuse pour sa part de commenter tout dossier qui se retrouve devant le Comité de déontologie policière.

REF.:

Vente de camisole a Sherbrooke aucune offre sera re fu ser !

Sherbrooke - Trois policiers de Sherbrooke en déontologie
Une vidéo captée dans une cellule du poste de police de Sherbrooke montre comment Caroline (nom fictif) a été déshabillée et plaquée sur le par quatre policiers, trois hommes et une femme.
© TVA Nouvelles

SHERBROOKE – Trois policiers de sexe masculin sont accusés d’avoir fait usage d'une force exagérée à l'endroit d'une Sherbrookoise âgée de 29 ans. La femme prétend avoir fait l'objet d'une fouille abusive dans la nuit du 27 août dernier, après avoir été mise en arrestation.

Une vidéo captée dans une cellule du poste de police de Sherbrooke montre comment Caroline (nom fictif) a été déshabillée et plaquée sur le par quatre policiers, trois hommes et une femme.

«Ce sont des images troublantes. Ce ne sont pas des images qui nous mettent en sécurité dans une ville», affirme l'avocate de Caroline, Me Émilie Côté.

Le code de déontologie des policiers stipule clairement que la fouille doit être effectuée par un constable du même sexe que le prévenu.

Après lui avoir retiré ses vêtements, les policiers l'ont laissée seule dans une cellule avec une camisole comme seul vêtement laissant le bas de son corps à nu. Caroline est demeurée inconsciente, la tête et le corps contre le plancher, pendant au moins quatre minutes. En reprenant conscience, elle s'est mise à pleurer.

Les événements avaient commencé dans le stationnement du bar Le Mondial, dans l'est de Sherbrooke. Les policiers avaient été appelés sur les lieux aux petites heures du matin à la suite d'une dispute.

Caroline, qui n'était pas impliquée dans l'événement, aurait demandé aux policiers pourquoi ils procédaient à l'arrestation d'un individu. C'est à ce moment-là qu'elle aurait elle-même été arrêtée.

Comme elle était agitée, les policiers l'ont menottée aux pieds et aux mains et l'ont transportée, «comme un sac de hockey», affirme son avocate. Me Émile Côté prétend que les policiers n'ont jamais expliqué à sa cliente les motifs de son arrestation et ne lui ont jamais donné le droit de communiquer avec un avocat. Caroline a passé le reste de la nuit au poste de police. Elle n'a été libérée que le lendemain.

À la suite des événements, Caroline, qui n'avait pas d'antécédent judiciaire, a été accusée d'entrave et de voies de fait sur un agent de la paix. «Ce sont des gestes qui doivent être dénoncés et qui doivent cesser», plaide Me Côté, qui prépare actuellement un dossier pour porter plainte en déontologie policière.

Un autre dossier est aussi en préparation pour porter plainte contre les policiers au criminel.

La police s'explique

En fin d'après-midi, lundi, des enquêteurs du Service de police de Sherbrooke ont visionné la vidéo en question. Selon eux, une enquête a déjà eu lieu sur cette affaire et un procureur de Québec a jugé qu'aucune force abusive n'avait été employée. Les enquêteurs disent que la femme était grandement intoxiquée et en état d'hystérie, ce qui explique le niveau de force utilisée pour protéger les policiers et la femme elle-même.

REF.:

mardi 1 février 2011

Les CLSC/CSSS engageraient des trafiquants de drogue dans leurs résidences pour personnes âgées

MONTRÉAL – Une résidence pour personnes âgées du Plateau-Mont-Royal, à Montréal, a dû être fermée par le CSSS Jeanne-Mance en raison de nombreuses lacunes dans les services qu’elle offrait à ses occupants.

Selon le quotidien La Presse, le Pavillon Marquette était dirigé jusqu’à tout récemment par Déjean Victor, un présumé trafiquant de drogue qui s’était évadé d’une prison haïtienne.

D’importantes déficiences avaient été notées dans les services offerts à ses résidents dès 2008, et le CSSS, en constatant une «récurrence des problèmes» et une impossibilité de «s’amender et s’ajuster à ce qui était demandé», a pris la décision de résilier son contrat et de placer ses 14 résidents ailleurs.

Le CSSS n’a pas voulu donner de détails sur la nature des problèmes relevés à propos des services offerts par la résidence. Le contrat a été résilié officiellement le 23 novembre.

Le Pavillon Marquette était une résidence privée subventionnée par l’État. Son propriétaire, Déjean Victor, a été arrêté à l’aéroport de Port-au-Prince à la fin 2009, alors qu’il s’apprêtait, en compagnie de son frère, à rentrer au Québec. Il se serait trouvé en possession de drogue lors de l’arrestation.

Il avait été emprisonné, mais a pu s’évader à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010. Il est revenu au Canada un peu plus tard, où dans une autre affaire, il a été déclaré coupable de fraude fiscale en juin dernier.

En plus du Pavillon Marquette, il est aussi propriétaire du complexe Cristina, dans le quartier Saint-Léonard, qui abrite entre autres une salle de spectacle.


REF.:

vendredi 28 janvier 2011

Donnons la chance aux jeunes d’être des payeurs de taxes et non des assistés sociaux ?

qu'est ce que sa signifie ?
simplement qu'en lisant cette hisoire ci-dessous que le gouvernement provincial ne subventionne pas pour plus qu'un an les emplois et que c'est l'employeur a payer sans subvention l'employé.Parce que c'est plus intéressant pour le provincial de créer des emplois que de les garder subventionner.Aussi,en le retournant sur le chomage c'est le gouvernement Fédéral qui paye,donc le Provinçial s'en fout et aux taux qui paye pour le bien-être social au Provincial ,c'est sûre que le gars va se trouver une Job et se retrouver au chomage a la charge du Fédéral pour encore un an.Solution ,baisser les salaires et faîtes faire 40 hrs a vos employés.Certains ,se trouveront des emploies a temps partiels,a travailler sur le marché noir ou le gris.Parce que deux emplois précaires vallent mieux qu'un a 40 hrs/semaine ,c'est ce que se disent les fonctionnaires du gouvernement Provincial. Pour des emmplois subventionnés,souvant des organismes para-gouvernementaux engage des travailleurs ,a condition qu'ils suivent une formation (subventionné par le chomage) et travaille dans cette entreprise pour en fait devenir des salariés non-syndiqués ,payer par l'état et qui se trouve a remplacer temporairement les gros salariés syndiqués qui eux auraient un salaire bien plus élevé.C'est donc ,de cette manière que certaines entreprise para-gouvernementale(genre CSSS,CLSC,CHSLD,CLE ....)engage par la porte d'en arrière ,et OUI, et c'est de cette manière d'économie de bout de chandelle,qui sauvent sur le plein salaire de future employé qui auraient été engagés ,sans subvention et donc ils économisent et forme leurs propre salariés en même temps ! C'est tu pas merveilleux ;-) Quand il y a un manque d'employé,dans un secteur particulier a emploi précaire,sur appel,temps partiel,bienvenue aux pré-retraité ,........et j'en passe ,...........c'est signe que soit les salaires sont trop haut,ou bien les coûts de productions sont haut eux aussi ,ou bien c'est l'économie a l'échelle nationale qui réflète notre mode d'endettement personnel qui fait défaut !
La société est en train de se redéfinir ou a s'ajuster a notre système de consommation,................consommé pour un service de l'état tout payer d'avance avec vos impôts et qu'il faut par dessus de marché payer certains frais de bienvenue , ou consommé un bien que l'ont n'a peut être pas besoin ? A moins de créer soit-même des services a très bas prix pour équilibrer l'économie ,............l'état elle,suivra et recevra ce qui reste ,pour sa survie,...............sauf qu'il faut une masse crétique de personnes qui initialisent le processus,et la ,..............faut pas se rendre a du troc,des coopératives,du micropaiement, ou du service bénévole,parce que sa va être lette ;-) C'est ce qui pourrait détruire une économie capitaliste,pour en faire naître une autre ,.................plus intelligente !



Voici l'histoire vécu :

Laval - Un travailleur dysphasique se dit abandonné par le système
Stéphane Perreault a vu son monde s’écrouler le jour où Emploi-Québec a coupé la subvention qui permettait à son employeur de maintenir son poste.
©Agence QMI

LAVAL – Commis de plancher dans une pharmacie de Laval pendant près de 10 ans, Stéphane Perreault a vu son monde s’écrouler le jour où Emploi-Québec a coupé la subvention qui permettait à son employeur de maintenir son poste. Au chômage depuis le mois d’octobre, le travailleur dysphasique se sent abandonné par le système.

La dysphasie est un trouble primaire du langage – dans les sphères expressive ou réceptive, ou les deux –, qui affecte le développement de façon variable.

« Je suis un bon travailleur, dit M. Perreault, 29 ans. À la pharmacie, j’allais toujours donner un coup de main quand on m’appelait. Je connaissais bien mon travail. J’aurais voulu travailler là jusqu’à ma retraite. »

Grâce à son poste de commis, Stéphane Perreault a réussi, en mars dernier, à louer un appartement pour la première fois de sa vie. Son destin a cependant basculé quand, en août dernier, Emploi-Québec a jugé que la pharmacie qui l’embauchait pouvait désormais le garder à ses frais.

« À ce moment-là, je suis passé de 32 heures par semaine à 20 heures, explique M. Perreault. Je ne pouvais plus garder mon logement. » Déstabilisé, le jeune homme a fini par démissionner le 1er octobre. Il a perdu son appartement et est retourné vivre chez sa mère.

A la pharmacie du boulevard des Laurentides, on soutient qu’il était impossible de garder Stéphane Perreault à temps plein sans la subvention du gouvernement.

« Ça ne me dérangeait pas de garder Stéphane, mais en raison de son handicap, j’avais toujours besoin de quelqu’un de plus sur le plancher, explique la gérante du commerce, qui a choisi de garder l’anonymat. Si je l’avais gardé à temps plein, il aurait fallu que je coupe quelqu’un de plus polyvalent. »

La dame reconnaît toutefois qu’il s’agit d’une situation délicate. « La perte de la subvention a beaucoup troublé Stéphane, raconte-t-elle. Après cela, il n’était plus apte à travailler. Le gouvernement l’a détruit. Je sais qu’il a perdu son appartement. Ça doit être dur pour lui. »

Cafouillage

Selon Suzanne Perreault, la mère de Stéphane, c’est un cafouillage à l’agence responsable du dossier de son fils qui est à l’origine de ses problèmes.

« Quand Emploi-Québec donne une subvention à un travailleur handicapé, c’est une agence de placement pour personnes handicapées qui traite le dossier », explique Mme Perreault.

« Au mois d’août, le gouvernement a avisé un agent d’intégration que la subvention était coupée, mais le monsieur en question est parti en vacances sans transférer le cas de Stéphane à personne. »

La mère considère que cet oubli a causé beaucoup de tort à son fils. « Si le travail avait été bien fait, on aurait été mis au courant de la situation beaucoup plus tôt. Mon fils et la pharmacie se sont retrouvés devant le fait accompli. »

L’agence d’intégration pour personnes handicapées L’Étape, responsable du dossier de M. Perreault, a refusé de commenter le dossier. Son directeur, Majorique Gariépy, a toutefois assuré que le dossier de Stéphane est toujours actif, et qu’un plan d’action est en place afin de lui trouver un nouveau travail.

Cri du cœur

Employée dans un centre de la petite enfance, Suzanne Perreault croit que le gouvernement ne soutient pas convenablement les jeunes handicapés.

« Il y a un manque criant de personnel qualifié, dit-elle. Les agents de placement que mon fils a rencontrés n’étaient pas formés pour répondre à ses besoins. Le gouvernement doit mieux investir son argent afin que les gens comme Stéphane soient mieux accompagnés. »

« Donnons la chance à ces jeunes d’être des payeurs de taxes et non des assistés sociaux », ajoute-t-elle.

mercredi 26 janvier 2011

Les insectes ,source de protéine alternative à la viande, meilleure pour la santé et l'environnement.


Alimentation - La quiche aux vers, repas de demain


WAGENINGEN- «Un goût... de noisettes» : Walinka van Tol, étudiante néerlandaise, mord dans un chocolat d'où dépasse un ver, la protéine du futur, selon des chercheurs néerlandais persuadés que les insectes finiront par remplacer la viande dans nos assiettes.

«Le jour viendra où un Big Mac coûtera 160$ et un Bug Mac 16$, où les gens qui mangent des insectes seront plus nombreux que ceux qui mangent de la viande», a prédit l'entomologiste Arnold van Huis, au cours d'une conférence à l'université de Wageningen (centre des Pays-Bas).

Walinka van Tol et 200 autres curieux jouaient ce soir-là aux cobayes pour l'équipe de scientifiques de Wageningen qui mène des recherches sur les insectes en tant que source de protéine alternative à la viande, meilleure pour la santé et l'environnement.

A la pause, le public s'est rué vers le buffet. Rouleaux de printemps aux sauterelles, ganache au chocolat et aux larves, quiche aux vers de farine ont été rapidement engloutis.

Mais Marcel Dicke, le chef du département d'entomologie de l'université de Wageningen, sait qu'il faudra plus qu'un ver enfoui dans un chocolat pour changer la mentalité occidentale.

«Le problème est là», dit-il à l'AFP, un doigt sur la tempe. «Les gens croient que c'est sale», explique-t-il, devant une exposition de moucherons, guêpes, termites et coccinelles, quelques-unes des 1 200 espèces d'insectes comestibles.

«Nous devons manger moins de viande ou trouver une alternative», assure le chercheur qui affirme manger régulièrement des insectes en famille.

Selon l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la planète comptera 9 milliards d'habitants en 2050 alors que la superficie des terres agricoles a déjà commencé à diminuer.

Les insectes sont riches en protéines, pauvres en graisse et avec dix kilos de végétaux, on produit six à huit kilos d'insectes, contre un kilo de viande seulement.

Abondants, ils rejettent peu de gaz à effet de serre et de lisier, et ne transmettent pas de maladies à l'humain qui les consomme.

«La question à se poser devrait vraiment être : pourquoi ne pas manger d'insectes?», estime Marcel Dicke en citant une étude selon laquelle chacun mange, à son insu, en moyenne 500 grammes d'insectes par an, dissimulés dans de la confiture de framboises ou du pain par exemple.

Environ 500 variétés d'insectes sont consommées au Mexique, 250 en Afrique et 180 en Chine, où ils sont souvent considérés comme des mets très délicats, souligne Arnold van Huis l'entomologiste.

Installé à Deurne (sud-est des Pays-Bas), Roland van de Ven produit plus d'1,2 tonne de vers de farine par semaine, destinés à des zoos et des animaleries mais pas seulement : 1 à 2% d'entre eux sont réservés à la consommation humaine.

La demande augmente, souligne-t-il en passant la main dans les vers qui grouillent dans l'une des innombrables caisses en plastique empilées jusqu'au plafond du hangar. Il en a vendu 900 kilos en 2010, contre 300 kilos en 2008, via un site internet et un grossiste du secteur de la restauration.

«Lorsque vous voyez un insecte, il y a un blocage. C'est différent si les insectes sont transformés et deviennent invisibles dans les aliments», assure Roland van de Ven.

REF.:

Billet d'infraction: C'est la fin de l'hypocrisie ? Quota ou pas !

Routes - La police admet avoir un quota de tickets
Les patrouilleurs ont des objectifs quotidiens de contraventions à remettre pour rencontrer les exigences du SPVM, a admis la direction, hier.
© Agence QMI



La police admet avoir un quota detickets



Pour la première fois, la police de Montréal a admis, hier, qu'elle imposait un quota quotidien de contraventions à ses policiers.

«Appelez-les comme vous voulez, un quota, un rendement : oui, les policiers à Montréal ont un objectif.»

Voilà comment l'inspecteur-chef Stéphane Lemieux, de la division de la sécurité routière et de la circulation, s'exprimait hier matin, en entrevue avec Paul Arcand au 98,5 FM.

«Je pense qu'on ne l'a jamais dit trop clairement. (...) Les policiers ont un objectif quotidien à remplir, que ce soit un policier de ma division ou un policier de quartier», a-t-il dit.

M. Lemieux a refusé de dire quel était cet objectif, qui est fixé en nombre de billets, et non en argent à rapporter.

«Les chiffres ne sont pas extraordinaires, a-t-il simplement dit. Si on regardait ça sous l'angle d'une entreprise privée, je pense qu'on se dirait: il y a peut-être place à en donner plus.»

Transparence

Joint par le Journal à la suite de cette admission, M. Lemieux a laissé entendre que depuis l'arrivée du nouveau chef, Marc Parent, on agissait ainsi avec transparence.

«C'est une de ses façons de vouloir travailler », dit M. Lemieux.

En optant ainsi pour la transparence, la direction de la police est bien consciente que les patrouilleurs risquent d'être l'objet de re-marques déplaisantes face aux quotas.

«Mais ce qu'on veut essayer de faire, c'est de responsabiliser un peu plus les gens», a dit M. Lemieux.

Une façon de faire que salue l'ex-sergent Alfredo Munoz, propriétaire de l'entreprise SOS Tickets.

«C'est la fin de l'hypocrisie, a-t-il commenté, hier. Là, au moins, on parle en toute franchise. Enfin, quelqu'un dit les vraies choses.»

M. Munoz n'est toutefois pas favorable à l'imposition de quotas aux policiers, craignant qu'ils poussent les policiers à donner des contraventions non justifiées, avec pour seul objectif de remplir son quota... et les coffres de la ville.

Bilan routier

Selon l'inspecteur-chef Lemieux, il y a un lien direct à faire entre le bilan routier et le nombre de contraventions émises: plus on émet de tickets, plus le bilan est bon.

C'est malheureusement par la peur de recevoir une amende salée que les automobilistes réagissent.

Il indique d'ailleurs que l'an dernier, trente-cinq personnes sont décédées dans les rues de Montréal. C'est nettement mieux qu'en 2005, alors qu'une cinquantaine de personnes avaient perdu la vie.

REF.:

mardi 25 janvier 2011

Les jeunes Canadiens se désintéressent des REER

Finances personnelles - Les jeunes Canadiens se désintéressent des REER


TORONTO – Le REER est de moins en moins populaire chez les Canadiens de 18 à 34 ans, selon un sondage publié mercredi par RBC.

La proportion de Canadiens appartenant à cette tranche d’âge et qui disposent d’un REER a en effet atteint 39 %, son niveau le plus bas depuis près de 10 ans. Qui plus est, ajoute la RBC, près 45 % des membres de ce groupe n'ont pas encore commencé à mettre de l’argent de côté pour leur retraite.

«De plus en plus, d'autres priorités financières prennent davantage d'importance pour les jeunes Canadiens qui ne se rendent peut-être pas compte qu'en ne souscrivant pas à un REER, ils se privent de l'un des meilleurs instruments d'épargne au Canada», a indiqué mercredi Lee Anne Davies, chef, Stratégies de retraite, RBC.

En effet, l'épargne-retraite n’arrive pas en tête de liste de leurs priorités financières: elle n’occupe que le septième rang. Les jeunes Canadiens se soucient bien plus du remboursement de leurs dettes (56 %), de l'épargne pour les temps difficiles (45 %) et de l'accession à la propriété (44 %).

Le sondage de RBC soulève par ailleurs un point intéressant: acheter un logement préoccupe les jeunes, mais ce n’est pas pour autant qu’ils profitent des avantages offerts par les REER par le biais du Régime d'accès à la propriété (RAP).

Le RAP permet de prélever jusqu'à 25 000 $ sur le REER afin de financer l'achat d'une maison neuve ou existante.

Les conclusions de cette étude confirment en tout cas la tendance à la baisse observée dans la précédente édition du sondage, ainsi que dans un rapport de Recherche économique RBC publié en janvier 2010.

Le sondage a été mené en ligne par Ipsos Reid, du 29 octobre au 4 novembre 2010, auprès de 1457 adultes canadiens, parmi lesquels 184 étaient âgés de 18 à 34 ans.

REF.: