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mardi 9 janvier 2018

Société civilisée de demain : Plus tolérant ou plus responsable ?


A mesure que notre technologie avance ,surtout en neuroscience,nous deviendrons plus responsable et tolérant,simplement par une meilleure connaissance des différentes maladies du cerveau et du comportement humain.
Les troubles du cerveau connus seront bien identifiés et répertoriés, dans un prochain avenir, avec ce que nous ne connaissons pas encore assez du cerveau actuellement !

Autrefois l'épilepsie,schizophrénie,dépression,bipolaire,tumeur au cerveau,TDAH,etc....maintenant les Juges devront ainsi que la société(surtout le jurie) être au courant de certains trouble de personnalité ,et d'avoir un meilleur jugement concernant les condanations a mort ou a perpétuité ,en matière de fautes ou de responsabilités.
Surtout,pour certaines catégories de personnes ayant été non responsable de leurs actes,en fonction du développemnent du cerveau selon la maladie ou de son l'âge .
Tout est dans la prévention maintenant !

Plus on en apprendra sur le cerveau et le comportement criminel,plus le système juridique sera forcé de changer.Il devra accorder une importance accrue au traitement et a la réhabilitation des criminels,dont les responsabilité des actes incombe a leur cerveau.

 Il est vrai que la question est particulièrement controversée et ravive de houleux débats autour de la distinction entre la peine et le soin. L’une et l’autre ne sont, en principe, pas superposables : l’on ne soigne pas en punissant et l’on ne punit pas en soignant. Mais, peut-être peut-on punir et soigner en même temps . Par exemple, la prise d’inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine afin de prévenir des accès de violence, ou de traitements anti-androgènes destinés à réduire la libido .S’agissant tout particulièrement du traitement inhibiteur de la libido, parfois appelé à tort « castration chimique », il est aujourd’hui employé aux États-Unis et dans certains pays européens.
 En effet, des propositions d’intervention chirurgicale consistant à détruire une petite région du cortex chez les criminels sexuels de façon à réduire leurs pulsions, font aujourd’hui resurgir le spectre de la lobotomie , ce qui nous amène à envisager dès à présent les risques éthiques de l’application des neurosciences en matière juridique.

La lutte contre la criminalité, conformément aux anticipations futuristes de la nouvelle « Minority Report » écrite par Philip K. Dick en 1956.En France, la détection des signes avant-coureurs de la délinquance chez les jeunes enfants, l’instauration d’une peine de sûreté préventive pour garder en détention les criminels ayant purgé leur peine mais susceptibles de récidiver, etc., manifestent une tendance similaire et effraient.
Par exemple, la rétention de sûreté, instaurée dans notre droit par une loi de 2008, qui prévoit l’incarcération dans des centres de rétention de criminels dangereux à l’expiration de leur peine, participe de cette volonté de prévention de la criminalité.Sans entrer dans les débats sur le caractère récupérable ou non de certains individus, la nature de certains désordres cérébraux est telle que s’il est possible d’agir avant le passage à l’acte criminel, en détectant des comportements futurs ou des probabilités de récidive au moyen de l’imagerie cérébrale, pourquoi refuserions-nous d’en faire application ? C’est là une belle et généreuse idée à laquelle on ne peut que souscrire.

 En conclusion, nous retiendrons tout simplement qu’il n’est pas possible de conclure … De tout temps, des données scientifiques ont pu être admises après avoir été réfutées et ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut être plus demain. Les neurosciences pourront probablement, dans un avenir plus ou moins proche, recevoir d’autres applications dans le domaine juridique, sans que l’une ou l’autre de ces disciplines ne s’en trouve dénaturée. Toutefois, s’il est un point sur lequel les neurosciences et le droit se rejoignent déjà, c’est celui de la plasticité : plasticité du cerveau et plasticité du droit. Car, si le cerveau de l’homme est plastique, c’est-à-dire susceptible d’évoluer à tous les âges de la vie, parce que les synapses ont la faculté de modifier leur capacité de transmission de l’information , le droit, fait par les hommes pour les hommes, est quant à lui suffisamment flexible, non seulement pour s’adapter à l’évolution des techniques, mais pour accompagner, voire même précéder, les métamorphoses de l’existence.

Nota:
La neuroscience, définie comme l'étude de la structure et du fonctionnement du système nerveux, forme une discipline scientifique en pleine expansion dont les applications potentielles en dehors des laboratoires de recherche sont nombreuses. Leur impact sur les différentes sciences sociales, c'est-à-dire la philosophie, la psychologie, le marketing, les sciences de l'éducation, etc. est aujourd'hui accompagné d'une apparence juridique intéressante. Les données des neurosciences suscitent un intérêt croissant dans la sphère juridique (ou juridique) tout au long de l'utilisation des méthodes d'imagerie cérébrale ou de la prescription de traitements neuropharmacologiques. Derrière le neuro-légal et la neuro-loi, le néologisme permettant de traduire le terme anglo-saxon "neurolaw" sont des perspectives émergentes riches et des enjeux intéressants liés à l'éthique.


REF.:

mardi 12 décembre 2017

L'importance de l'éducation des enfants pour une nouvelle société civilisée et en santée !

Étude sur les conséquences futures d'éventuelles complications à la naissance(Dundine)

L'étude dite de Dunedin ou la plus longue étude sur le développement d'une population occidentale

 

Depuis les années '70 des scientifiques suivent le développement d'un groupe de plus d'un millier de personnes nées dans la région de Dunedin en Nouvelle-Zélande. Cette démarche longitudinale et multidisciplinaire étudie l'évolution de la santé physique, psychique et de la vie sociale de cette population depuis sa naissance. Elle éclaire parfois d'un jour nouveau notre vision du développement humain.

 
Cette expérience a commencé en 1972 quand des médecins ont décidé d'étudier les conséquences futures d'éventuelles complications à la naissance sur des enfants nés à la maternité de Dunedin. C'est comme cela qu'en 1975 les chercheurs ont fait une évaluation sur le développement de 1037 enfants de 3 ans, soit la plupart des enfants nés à Dunedin (+ de 90%) entre avril 1972 et mars 1973. Suite à cette évaluation il a été décidé de les suivre tout au long de leur vie. Cette étude réalisée par étapes dans le temps a donné lieu à de multiples publications et à une série de films documentaires réalisées en 2015 par Paul Casserly: "Qui sommes-nous? La grande expérience".

Cette expérience cherche donc à "comprendre ce qui fait de nous qui nous sommes". Les scientifiques qui l'ont initiée ont mis en place pour cela une méthodologie ambitieuse. Tout d'abord les personnes suivies le sont dans la plus grande confidentialité quelle que soit leur situation. Ce qui permettrait de créer une vraie confiance pour s'exprimer librement.
Les évaluations se sont faites de façon périodique entre 3 ans et 32 ans. La dernière a donc été réalisée en 2012, pour les 38 ans des personnes suivis, et la prochaine aura lieu dès cette année à partir du mois d'avril 2017.

À chaque étape de l'étude ils participent à Dunedin à des entrevues, des tests, des examens médicaux et à des enquêtes où ils sont évalués sur leur santé ainsi que sur leur vie personnelle et professionnelle. Actuellement 96% des personnes, en vies, suivies depuis leur naissance participent toujours à cette étude. Ce taux record de suivi dans une étude longitudinale serait dû à la fois au cadre de confiance et d'intérêt créé, mais aussi aux moyens financiers et humains mobilisés pour l'étude. Les nombreuses personnes qui ne vivent plus sur place (2/3) ont leur voyage et leur séjour pris en charge par l'étude où qu'ils soient dans le monde. Les chercheurs et enquêteurs suivent leur migration pour pouvoir rester en contact avec eux. Et si les personnes ne peuvent pas venir à Dunedin ce sont eux qui se déplacent pour les rencontrer.

Cette étude unique au monde a mis en avant de multiples éléments. L'information la plus emblématique de cette enquête a remis sur la table le débat entre l'inné et l'acquis chez l'Homme. Effectivement l'étude démontrerait que le tempérament d'un enfant de 3 ans serait d'une façon générale le même à l'âge adulte. Des éléments aussi importants et déterminants pour l'avenir se jouant aussi jeune, les scientifiques recommandent de miser sur les politiques publiques de la petite enfance pour développer des parcours équilibrés. L'apprentissage de la maîtrise de soi dès l'enfance serait la solution pour construire sa réussite personnelle, professionnelle et une meilleure santé.

Lorsque les jeunes entrent en maternelle, ils ont donc déjà leurs propres personnalités, classées en cinq types auxquels ils ne dérogeront plus: les équilibrés, les réservés, les affirmés, les inhibés et les indisciplinés. Aux trois premiers types, on promet santé, prospérité, amour et bonheur, au contraire des 17 % d’inhibés et d’indisciplinés. Colériques, asociaux, anxieux et toujours trop rigides, ils connaîtront les maladies cardiaques, le chômage, la criminalité et les dépendances, et bon nombre d’entre eux se retrouveront en prison, à moins qu’on trouve un moyen de les encadrer dès l’apparition des premiers «symptômes».
On a également établi que le nombre d’heures de sommeil influe directement sur le poids et l’anxiété d’un individu, et que les enfants qui «voient des choses» sont souvent à un stade précoce de schizophrénie, ce qui a permis aux médecins d’adopter une nouvelle approche concernant la détection de la maladie.La Schizophrénie et la psychose, commence a se développer surtout vers l'âge de 11 ans, à cause de problêmes de vascularisation sanguine au cerveau.

 L'étude analyse aussi les causes de la délinquance juvénile, l'impacte de la télévision sur les résultats scolaires, le manque de sommeil sur l'obésité et bien d'autres choses. Mais l'étude de Dunedin, comme beaucoup d'études, soulève des controverses et particulièrement quand cette recherche révèle que les violences conjugales seraient dues tout autant à l'homme qu'à la femme. La différence d'impact se porterait sur les différentes constitutions des deux sexes. 


Il s’agit de l’une des plus importantes études jamais effectuées sur les liens entre le mauvais traitement pendant la petite enfance et la santé à l’âge adulte. L’étude a révélé que des expériences négatives pendant la petite enfance, incluant la violence faite aux enfants et le dysfonctionnement familial, sont statistiquement liées à une plus grande incidence de problèmes de santé mentale, d’accoutumance, d’obésité, de diabète de type 2, d’hypertension artérielle et de coronaropathie à l’adolescence et à l’âge adulte.

 

 En plus de découvrir que la durée de la période passée en orphelinat est liée à un quotient intellectuel (QI) plus faible et à des problèmes de comportement, les chercheurs ont signalé que l’adversité en début de vie touchait les chromosomes des enfants et entraînait le vieillissement rapide de leurs cellules et augmentait probablement le risque de souffrir du cancer et de maladies du coeur à l’âge adulte.

 
Les données longitudinales représentent un outil scientifique comportant des marqueurs génétiques et environnementaux qui prédisent des troubles de l’humeur, des comportements antisociaux et criminels, de la psychose et de la toxicomanie à long terme.

La manière dont s’exprime le gène de la monoamine-oxydase (MAO) a une influence sur le taux d’enzyme et les processus biologiques. Les hommes qui ont été maltraités pendant l’enfance sont plus susceptibles d’être antisociaux si l’activité de la MAO est faible. Toutefois, les hommes dont l’activité de la MAO est faible mais qui n’ont pas été maltraités et les hommes dont l’activité de la MAO est élevée mais qui ont été maltraités ne sont pas devenus plus antisociaux.Les gens demandent souvent si nous naissons mauvais ou si nous le devenons. Aucun des deux « , résume-t-il. C’est une combinaison d’un gène et d’une expérience vécue.

L’étude longitudinale de Dunedin a également révélé que les individus ayant un gène de petite taille ou un allèle participant à la production de sérotonine étaient plus susceptibles d’être dépressifs ou suicidaires s’ils devaient faire face à l’adversité en début de vie. Les autres individus faisant face aux mêmes types d’adversité, mais qui possédaient deux longs allèles ou types de gène, étaient résilients et moins susceptibles d’être dépressifs.

 Fumer du cannabis régulièrement à l'adolescence peut provoquer une baisse des capacités intellectuelles à l'âge adulte, montre une étude publiée lundi par une revue scientifique américaine.

 

 Malgré des controverses cette recherche est devenue une référence mondiale. Elle aurait même participé à la lutte pour l'abolition de la peine de mort des mineurs aux États-Unis. Alors demain peut-être la politique de la petite enfance deviendra la grande priorité dans les programmes politiques ainsi que dans les actions des gouvernements. Savoir contrôler ses émotions, comme sa colère, permet de persévérer dans l’adversité. C’est l’une des compétences les plus importantes dans la vie « , explique Richie Poulton. Or, le self-control peut s’apprendre dans la petite enfance, notamment à travers des jeux. C’est aux premières années de la vie, quand le cerveau est le plus malléable, qu’il faudrait consacrer l’argent public  » afin d’avoir le meilleur retour sur investissement « , plaident les chercheurs de Dunedin.

 

REF.:

mercredi 27 septembre 2017

Votre monde s’effondre à la suite d’une séparation : on sous-estime la détresse que peuvent ressentir certains parents

Perdre le Nord


on ne sait pas vraiment quel genre d’homme était Ugo Fredette.
On dit qu’il était bizarre, impulsif, obsessionnel...
J’imagine qu’on en saura plus sur lui au cours des prochains jours.
La fin de leur monde
Je ne veux pas banaliser les actes épouvantables commis par certains pères et certaines mères (car, oui, des mères enlèvent et tuent leurs enfants) au lendemain d’une séparation.
Rien ne justifie de tels gestes. Rien.
Je veux juste dire une chose : on sous-estime la détresse que peuvent ressentir certains parents lorsqu’ils voient leur monde s’effondrer à la suite d’une séparation.
C’est comme si une bombe atomique explosait au beau milieu de leur maison. Au beau milieu de leur cœur. Au milieu de leur âme.
Ce n’est pas la fin du monde. C’est la fin de leur monde.
Vous n’avez jamais été séparé de vos enfants ? Vous n’avez jamais eu à vous dire : « À partir d’aujourd’hui, je ne vais voir mes enfants, les êtres que j’aime le plus au monde, que deux ou trois jours par semaine ? Ou qu’un week-end sur deux ? »
Eh bien, désolé, mais vous ne pouvez pas imaginer ce que vivent les parents qui passent à travers ce genre d’épreuves.
C’est extrêmement dur. Même si c’est vous qui instiguez la séparation.
Vous pouvez vous sentir solide psychologiquement, vous pouvez être en parfaite santé mentale, vous pouvez être la personne la plus équilibrée et la plus heureuse au monde, vous ne savez pas comment vous réagiriez si, du jour au lendemain, votre douce moitié décidait de faire voler votre famille en éclat.
Un monde jetable
Je n’excuse pas les gestes posés par ces pères et ces mères.
J’essaie juste de comprendre.
Car pour prévenir, pour guérir, pour nous assurer que ça n’arrivera plus, ou que ça arrivera moins, il faut commencer par ça : comprendre.
À force de vivre dans un monde jetable, on en vient à croire qu’il est aussi facile de jeter un couple aux poubelles qu’un ordi ou un téléphone intelligent.
C’est faux.
On nous dit : « Ah, pas de problème, tu verras, les enfants sont faits forts, ils s’adaptent, ils vont passer par-dessus­­­. »
C’est faux.
On voudrait qu’un divorce soit aussi simple et aussi inoffensif qu’une rupture de contrat ou une résiliation de bail.
C’est faux.
Nous nous mentons à nous-mêmes.
Nous avons beau vivre en 2017, un divorce, une séparation demeure une épreuve extrêmement douloureuse. Surtout lorsqu’il y a des enfants en jeu.
Après le deuil, j’en suis sûr, c’est la pire expérience à vivre.
La bonne étoile
La seule solution, lorsque ça arrive, le seul Nord qui devrait nous guider, la seule boussole qu’on devrait consulter, c’est le bien-être des enfants.
Si tu mets le bien-être de tes enfants au cœur de chacune de tes décisions quand tu te sépares, tu ne peux pas te tromper.
Tu vas toujours prendre les bonnes décisions, toujours emprunter le bon chemin.
Arrête de penser à TA douleur. Arrête de penser à TES droits. Arrête de penser à TES intérêts. Arrête de te gratter le bobo et de couver des envies de vengeance.
Pense à ton enfant.
Ton enfant est la seule étoile que tu devrais suivre.

REF.: 

mardi 26 septembre 2017

La où on retrouve le plus haut taux de suicide au monde chez les jeunes

C'est impossible de réparer ce qu'on a fait a un être humain,
après l'avoir traumatisé a ce point.
Les compensations monétaires n'aideront pas.
L'expérience et les conseils n'aideront pas.
Quand ont inflige de tels dommages a une société,
ça continue de faire des ravages pendant des générations.
Jusqu'a ce qu'on s'arrête pour y faire face.
Je ne perds pas des gens a cause du suicide.
Je perds des gens a cause des pensionnats,de l'assimilation,
parce qu'ils ne savent ni qui ils sont,ni ce qu'ils veulent devenir,
pas pour leurs grands-parents ,mais pour leurs enfants.






REF.: Aux  150,000 inuits de l'Amérique.

samedi 23 juillet 2016

Les médiocres ont pris le pouvoir.

« C’est le plus médiocre qui s’en tire » et « c’est la médiocrité qui paie »!Alexandre Zinoviev.


 « L’imitation du travail se contente seulement d’un semblant de résultat, plus exactement d’une possibilité de justifier le temps dépensé ; la vérification et le jugement des résultats sont faits par des personnes qui participent à l’imitation, qui sont liées à elle, qui sont intéressées à sa perpétuation. »Zinoviev.

 La médiocratie amène ainsi chacun à subordonner toute délibération à des modèles arbitraires que des autorités promeuvent.Les participants à ce pouvoir affichent un rictus complice. Se croyant les plus malins, ils se satisfont d’adages tels que : il faut jouer le jeu.C’est aussi tout en clins d’œil que des agents du fisc outillés pour contrer des grands fraudeurs économiques vont préférer s’acharner sur la serveuse aux pourboires non déclarés, que les policiers mettront fi n à des enquêtes sitôt que les filatures mènent aux proches du premier ministre!

«Il faut penser mou et le montrer. L’assaut a bel et bien été lancé, les médiocres ont pris le pouvoir », clame dès la première page La médiocratie, le dernier coup de fronde de l’auteur polémiste.  
À n’en pas douter, Alain Deneault a le sens de la formule et bien plus. L’auteur des brûlots Noir Canada et Paradis fiscaux récidive dans ce nouveau pavé contre ce qu’il considère être le nouveau poison social. L’omniprésence d’un nouvel ordre invisible, qui privilégie la norme, le terne milieu, le consensus à tout prix au détriment d’idées lumineuses, dérangeantes.

A lire : un extrait de "La médiocratie" de Alain Deneault


Alain Deneault, La Médiocratie, Montréal, Lux éditeur. 20 octobre 2015,  224 pages, 15 €.

Rangez ces ouvrages compliqués, les livres comptables feront l’affaire. Ne soyez ni fier, ni spirituel, ni même à l’aise, vous risqueriez de paraître arrogant. Atténuez vos passions, elles font peur. Surtout, aucune « bonne idée », la déchiqueteuse en est pleine. Ce regard perçant qui inquiète, dilatez-le, et décontractez vos lèvres – il faut penser mou et le montrer, parler de son moi en le réduisant à peu de chose : on doit pouvoir vous caser. Les temps ont changé. Il n’y a eu aucune prise de la Bastille, rien de comparable à l’incendie du Reichstag, et l’Aurore n’a encore tiré aucun coup de feu. Pourtant, l’assaut a bel et bien été lancé et couronné de succès : les médiocres ont pris le pouvoir.
La principale compétence d’un médiocre ? Reconnaître un autre médiocre. Ensemble, ils organiseront des grattages de dos et des renvois d’ascenseur pour rendre puissant un clan qui va s’agrandissant, puisqu’ils auront tôt fait d’y attirer leurs semblables. L’important n’est pas tant d’éviter la bêtise que de la parer des images du pouvoir. « Si la bêtise ne ressemblait pas à s’y méprendre au progrès, au talent, à l’espoir ou au perfectionnement, personne ne voudrait être bête », remarquait Robert Musil. Se satisfaire de dissimuler ses carences par une attitude normale, se réclamer du pragmatisme, mais n’être jamais las de perfectionnement, car la médiocratie ne souffre ni les incapables ni les incompétents. Il faut pouvoir faire fonctionner le logiciel, remplir un formulaire sans rechigner, reprendre naturellement à son compte l’expression « hauts standards de qualité en gouvernance de sociétés dans le respect des valeurs d’excellence » et dire bonjour opportunément aux bonnes personnes. Mais, surtout, sans plus.
« Médiocrité » est en français le substantif désignant ce qui est moyen, tout comme « supériorité » et « infériorité » font état de ce qui est supérieur et inférieur. Il n’y a pas de « moyenneté ». Mais la médiocrité désigne le stade moyen en acte plus que la moyenne. Et la médiocratie est conséquemment ce stade moyen hissé au rang d’autorité. Elle fonde un ordre dans lequel la moyenne n’est plus une élaboration abstraite permettant de concevoir synthétiquement un état des choses, mais une norme impérieuse qu’il s’agit d’incarner. Se dire libre dans un tel régime ne sera qu’une façon d’en manifester l’efficace.
La division et l’industrialisation du travail – manuel comme intellectuel – ont largement contribué à l’avènement du pouvoir médiocre. Le perfectionnement de chaque tâche utile à un tout qui échappe à tous a contribué à rendre « experts » des sans-dessein pérorant en flux tendus sur des tronçons de vérité, et à réduire à des exécutants des travailleurs pour qui l’« activité vitale n’est rien sinon que l’unique moyen de subsistance ». Karl Marx l’avait relevé dès 1849, le capital, en réduisant le travail à une force, puis à une unité de mesure abstraite, et enfin à son coût (le salaire correspondant à ce qu’il en faut pour que l’ouvrier régénère sa force), a rendu les travailleurs insensibles à la chose même du travail. Progressivement, ce sont les métiers qui se perdent. On peut confectionner des repas à la chaîne sans même être capable de se faire à manger chez soi, énoncer à des clients par téléphone des directives auxquelles on ne comprend rien soi-même, vendre des livres et journaux qu’on ne lit pour sa part jamais... La fierté du travail bien fait disparaît par conséquent. Marx précise en 1857, dans son Introduction générale à la critique de l’économie politique, que « l’indifférence à l’égard du travail particulier correspond à une forme de société dans laquelle les individus passent avec facilité d’un travail à un autre, et dans laquelle le genre déterminé du travail leur paraît fortuit et par conséquent indifférent. Les moyens d’arriver à ses fi ns deviennent, dans un tel régime, uniformes. Le travail est alors devenu, non seulement en tant que catégorie, mais dans sa réalité même, un moyen de produire la richesse en général ». Ce « moyen » que s’est donné le capital pour croître, c’est ce travail dévitalisé qui passe également aux yeux du travailleur pour un « unique moyen de subsistance ». Patrons et travailleurs s’entendent au moins là-dessus : le métier est devenu un emploi et lui-même passe unanimement pour « moyen ». Ce n’est là ni un jeu de mots ni une simple coïncidence lexicale, le travail devient un simple « moyen » le jour où on le calibre sous la forme d’un apport strictement « moyen ». La conformité d’un acte à son mode moyen, lorsqu’obligée et universelle, confi ne toute une société à la trivialité. Le moyen renvoie étymologiquement au milieu, notamment celui de la profession comme lieu du compromis, voire de la compromission, où nulle œuvre n’advient. Cela se révèle insidieux, car le médiocre ne chôme pas, il sait travailler dur. Il en faut des efforts, en effet, pour réaliser une émission de télévision à grand déploiement, remplir une demande de subvention de recherche auprès d’une instance subventionnaire, concevoir des petits pots de yaourt à l’allure aérodynamique ou organiser le contenu rituel d’une rencontre ministérielle avec une délégation d’homologues. Ne se donne pas les moyens qui veut. La perfection technique sera même indispensable pour masquer l’inénarrable paresse intellectuelle qui est en jeu dans autant de professions de foi conformistes. Et cet engagement exigeant dans un travail qui n’est jamais le sien et dans des pensées qui restent toujours commandées fait perdre de vue leur peu d’envergure.
En la matière, on n’arrête pas le progrès. Jadis, le médiocre se trouvait décrit en situation minoritaire. Pour Jean de la Bruyère, il était surtout un être vil qui tirait son épingle du jeu grâce à sa connaissance des ragots et des intrigues en vigueur chez les puissants. « Celse est d’un rang médiocre, mais des grands le souffrent ; il n’est pas savant, il a relation avec des savants ; il a peu de mérite, mais il connaît des gens qui en ont beaucoup ; il n’est pas habile, mais il a une langue qui peut servir de truchement, et des pieds qui peuvent le porter d’un lieu à un autre. » Devenus dominants, les Celse du monde n’auront personne d’autre à imiter qu’eux-mêmes. Le pouvoir, ils le conquièrent progressivement et presque à leur insu. À force de chapeautage, de passe-droits, de complaisance et de collusion, ils coiffent les institutions. Chaque génération aura dénoncé le phénomène en tant qu’il s’amplifie, témoins les carnets du poète Louis Bouilhet cités par son ami Gustave Flaubert : « Ô médiocratie fétide, poésie utilitaire, littérature de pions, bavardages esthétiques, vomissements économiques, produits scrofuleux d’une nation épuisée, je vous exècre de toutes les puissances de mon âme ! Vous n’êtes pas la gangrène, vous êtes l’atrophie ! Vous n’êtes pas le phlegmon rouge et chaud des époques fiévreuses, mais l’abcès froid aux bords pâles, qui descend, comme d’une source, de quelque carie profonde ! » Mais ce sont encore des impostures et infatuations que l’on dénonce, c’est une volonté impuissante à faire grand que l’on démasque. Pas encore un système qui se satisfait du peu et qui prescrit rigoureusement cette satisfaction. Laurence J. Peter et Raymond Hull témoigneront parmi les premiers de ce devenir médiocre à l’échelle de tout un système. Leur thèse développée dans les années d’après-guerre est d’une netteté implacable : les processus systémiques encouragent l’ascension aux postes de pouvoir des acteurs moyennement compétents, écartant à leurs marges les « super compétents » tout comme les parfaits incompétents. Un exemple frappant : dans une institution d’enseignement, on ne voudra pas de la professionnelle qui ne sait pas respecter un horaire et qui ignore tout de sa matière, mais on n’endurera pas davantage la rebelle qui modifiera en profondeur le protocole d’enseignement pour faire passer la classe d’étudiants en difficulté au stade des meilleurs de toute l’école. Le principal reproche qu’on fera à l’intéressée, signalent les auteurs du Principe de Peter, sera certes de déroger aux modalités formelles d’enseignement, mais surtout de susciter « une grave anxiété chez l’enseignant qui, l’année suivante, hériterait d’élèves ayant déjà fait le programme ». On a ainsi créé l’être de « l’analphabète secondaire », selon l’expression d’Hans Magnus Enzensberger, celui que les institutions d’enseignement et de recherche produisent en masse. Ce nouveau sujet, formé sur mesure, se fait fort d’une connaissance utile qui n’enseigne toutefois pas à remettre en cause ses fondements idéologiques. « Il se considère comme informé, sait déchiffrer modes d’emploi, pictogrammes et chèques, et le milieu dans lequel il se meut le protège, comme une cloison étanche, de tout désaveu de sa conscience », résume l’écrivain allemand dans son essai Médiocrité et folie. Le savant médiocre ne pense jamais par lui-même, il délègue son pouvoir de pensée à des instances qui lui dictent ses stratégies aux fi ns d’avancement professionnel. L’autocensure est de rigueur pour autant qu’il sait la présenter comme une preuve de roublardise.
Depuis, cette tendance à l’exclusion des non-médiocres se voit confirmée régulièrement, mais on le fait aujourd’hui en prenant le parti de la médiocrité. Des psychologues trouvant toute leur place dans des écoles de commerce inversent les rapports de valeur en présentant les formes singulières de compétence comme un surcroît de « maîtrise de soi ». Principale auteure de « The Burden of Responsibility: Interpersonal Costs of High Self-Control » (Le fardeau de la responsabilité : les coûts interpersonnels d’un excès d’autocontrôle), Christy Zhou Koval de la Duke University’s Fuqua School of Business présente les travailleuses et travailleurs qui se trou vent exigeants envers eux-mêmes comme des sujets quasi responsables du fait qu’on fi nit par abuser d’eux. Il leur revient d’apprendre à restreindre leur activité à un cadre étroit. Leur propension au travail bien fait et au sens large des responsabilités passe désormais pour un problème. Ils dérogent ainsi à leurs objectifs « personnels », soit leur carrière telle que la paramètrent leurs institutions de tutelle.
La médiocratie désigne donc l’ordre médiocre érigé en modèle. En ce sens, le logicien russe Alexandre Zinoviev a décrit les aspects généraux du régime soviétique en des termes qui le font ressembler à nos démocraties libérales. « C’est le plus médiocre qui s’en tire » et « c’est la médiocrité qui paie », constate le personnage du barbouilleur dans Les hauteurs béantes, le roman satirique qu’il a fait paraître clandestinement en 1976. Ses théorèmes : « Je parle de la médiocrité, comme d’une moyenne générale. Et il ne s’agit pas du succès dans le travail, mais du succès social. Ce sont des choses bien différentes. [...] Si un établissement se met à fonctionner mieux que les autres, il attire fatalement l’attention. S’il est officiellement confirmé dans ce rôle, il ne met pas longtemps à devenir un trompe-l’œil ou un modèle expérimental-pilote, qui fi nit à son tour par dégénérer en trompe-l’œil expérimental moyen. » S’ensuit une imitation du travail qui produit une illusion de résultat. La feinte accède au rang de valeur en soi. La médiocratie amène ainsi chacun à subordonner toute délibération à des modèles arbitraires que des autorités promeuvent. Les symptômes aujourd’hui : tel politique expliquant à ses électeurs qu’ils doivent se soumettre aux actionnaires de Wall Street ; telle professeure jugeant « trop théorique et trop scientifique » le travail d’un étudiant excédant les prémisses soulevées dans un « PowerPoint », telle productrice de cinéma insistant pour qu’une célébrité brille dans un documentaire dans lequel elle n’a rien à faire ou encore tel expert débitant sur l’irréfléchie croissance économique afin de se positionner du côté de la « rationalité ». Zinoviev voyait déjà en cela, à son heure, un psychopouvoir dressant les esprits : « L’imitation du travail se contente seulement d’un semblant de résultat, plus exactement d’une possibilité de justifier le temps dépensé ; la vérification et le jugement des résultats sont faits par des personnes qui participent à l’imitation, qui sont liées à elle, qui sont intéressées à sa perpétuation. » Les participants à ce pouvoir affichent un rictus complice. Se croyant les plus malins, ils se satisfont d’adages tels que : il faut jouer le jeu. Ici, le jeu – expression floue s’il en est et en cela convenant à la pensée médiocre – en appelle tantôt à se plier de manière obséquieuse à des règles établies aux seules fi ns d’un positionnement de choix sur l’échiquier social, tantôt à se jouer complaisamment de ces règles dans des collusions multiples qui pervertissent l’intégrité d’un processus, tout en maintenant sauves les apparences. Cette expression naïve étaie la bonne conscience d’acteurs frauduleux. C’est sous le signe de ce mot d’ordre tout sourire que des sociétés pharmaceutiques s’assurent que l’on guérisse à grands frais des cancers de la prostate pourtant voués à ne se développer de manière alarmante que le jour où ceux qui en sont atteints auront 130 ans. C’est sous couvert de « jouer le jeu » que des médecins font subir des interventions dans leur secteur à des patients qui n’en ont nul besoin, puisqu’à chaque prestation, n’est-ce pas, tombe la rétribution prévue par les conventions. C’est aussi tout en clins d’œil que des agents du fisc outillés pour contrer des grands fraudeurs économiques vont préférer s’acharner sur la serveuse aux pourboires non déclarés, que les policiers mettront fi n à des enquêtes sitôt que les filatures mènent aux proches du premier ministre, que les journalistes reprendront les termes tendancieux des communiqués de presse que publient les puissants afin de demeurer dans les courants aveugles de mouvements historiques qu’ils ne conçoivent pas. C’est aussi en soumettant à d’intimidants rites initiatiques la recrue du professorat universitaire qu’on fera valoir à ses yeux la prédominance des logiques du marché sur les principes fondateurs d’institutions publiques qu’il s’agit de détourner. Le jeu, c’est transformer les soutiens étatiques à la gestion de garderies à domicile en l’objet d’un véritable business qui n’a cure du sort des enfants. C’est, dans une entreprise, faire suivre un atelier aux nouveaux venus pour leur apprendre ensemble à se tromper mutuellement dans le cadre de leurs relations informelles. C’est jouer sur les ressorts intimes d’un employé en lui disant : « Votre identité est un actif et cet actif nous appartient. » Collectivement, « jouer le jeu » comme jouer à la roulette russe, jouer son va-tout, jouer sa vie, comme si ça ne comptait pas. C’est badin, c’est drôle, c’est pas pour de vrai, on joue, c’est seulement un vaste simulacre qui nous engloutit dans son rire pervers. Ce jeu auquel il faudrait jouer passe toujours, entre deux clins d’œil, pour un manège que l’on dénonce un peu, mais sous l’autorité duquel on se place tout de même. Pourtant, on se garde bien d’en expliciter les règles générales, car ces règles mêlées à leur conjoncture se confondent inexorablement à des stratégies particulières, le plus souvent personnelles, et arbitraires, pour ne pas dire abusives. C’est le règne de la duplicité et de la triche érigé en jeu tacite dans l’esprit de qui se croit habile, au détriment de ceux que celui-ci relègue au rang d’imbéciles. « Jouer le jeu », contrairement à ce que l’expression laisse penser (pour mieux s’abuser soi-même), consiste à ne se soumettre à rien d’étranger à la loi de l’avidité. Il s’agit d’une représentation qui inverse le rapport à l’opportunisme, en le faisant passer pour une nécessité sociale étrangère à soi. L’« expert », auquel se confond aujourd’hui la majorité des universitaires, s’érige bien entendu comme la figure centrale de la médiocratie. Sa pensée n’est jamais tout à fait la sienne, mais celle d’un ordre de raisonnement qui, bien qu’incarné par lui, est mû par des intérêts particuliers. L’expert s’emploie alors à en transfigurer les propositions idéologiques et les sophismes en objets de savoir apparemment purs – cela caractérise sa fonction. Voilà pourquoi on ne peut attendre de lui aucune proposition forte ou originale. Surtout, et c’est ce que lui reproche par-dessus tout Edward Saïd dans les Reith Lectures de la BBC en 1993, ce sophiste contemporain, rétribué pour penser d’une façon certaine, n’est porté par aucune curiosité d’amateur – autrement dit, il n’aime pas ce dont il parle, mais agit dans un cadre strictement fonctionnaliste. « La menace qui pèse le plus lourd sur l’intellectuel de nos jours, en Occident comme sur le reste du monde, ce n’est ni l’université, ni le développement des banlieues, ni l’esprit affreusement commercial du journalisme et de l’édition, mais plutôt une attitude à part entière que j’appellerais le professionnalisme. » La professionnalisation se présente socialement à la manière d’un contrat tacite entre, d’une part, les différents producteurs de savoirs et de discours, et, d’autre part, les détenteurs de capitaux. Les premiers fournissent et formatent sans aucun engagement spirituel les données pratiques ou théoriques dont les seconds ont besoin pour se légitimer. Saïd reconnaît conséquemment chez l’expert les traits distinctifs des médiocres : « faire “comme il faut” selon les règles d’un comportement correct – sans remous ni scandale, dans le cadre des limites admises, en se rendant “vendable” et pardessus tout présentable, apolitique, inexposé et “objectif” ». Le médiocre devient dès lors pour le pouvoir l’être-moyen, celui par lequel il arrive à transmettre ses ordres et à imposer plus fermement son ordre.
Ce fait social mène fatalement la pensée publique à un point de conformisme qui se présente sans surprise comme le milieu, le centre, le moment moyen érigé en programme politique. Il se fait l’objet d’une représentation électorale porté par un vaste parti transversal n’ayant à offrir au public pour toute distinction qu’un ensemble de fétiches que Freud désignait par les termes de « petites différences ». Les symboles plus que les fondements sont en cause dans cette apparence de discorde. Il faut voir comment, dans les milieux de pouvoir, comme les parlements, les palais de justice, les institutions financières, les ministères, les salles de presse ou les laboratoires, des expressions telles que « mesures équilibrées », « juste milieu » ou « compromis » se sont érigées en notions fétiches. Tellement, qu’on n’est plus à même de concevoir quelles positions éloignées de ce centre peuvent encore exister pour qu’on participe, justement, à cette proverbiale mise en équilibre. N’existe socialement d’emblée que la pensée à son stade pré-équilibré. Si sa gestation la prépare déjà dans les paramètres de la moyenne, c’est que l’esprit est structurellement neutralisé par une série de mots centristes, dont celui de « gouvernance », le plus insignifiant d’entre tous, est l’emblème. Ce régime est en réalité dur et mortifère, mais l’extrémisme dont il fait preuve se dissimule sous les parures de la modération, faisant oublier que l’extrémisme a moins à voir avec les limites du spectre politique gauche-droite qu’avec l’intolérance dont on fait preuve à l’endroit de tout ce qui n’est pas soi. N’ont ainsi droit de cité que la fadeur, le gris, l’évidence irréfléchie, le normatif et la reproduction. Sous les auspices de la médiocratie, les poètes se pendent aux confins de leur désarroi appartemental, les scientifiques de passion élaborent des réponses à des questionnements que nul n’entretient, les industriels de génie construisent des temples imaginaires tandis que les grands politiques soliloquent dans des sous-sols d’église. C’est l’ordre politique de l’extrême centre. Ses politiques ne correspondent pas tant à un endroit spécifique de l’axe politique gauche-droite qu’à la suppression de cet axe au profit d’une seule approche prétendant au vrai et à la nécessité logique. On habillera ensuite la manœuvre de mots creux – pis, ce pouvoir usera pour se dire de termes qui précisément trahissent ce qu’il tient en horreur : l’innovation, la participation, le mérite et l’engagement. Puis on évincera les esprits qui ne participent pas à la duplicité, et ce, bien entendu, de manière médiocre, par le déni, le reniement et le ressentiment. Cette violence symbolique est éprouvée.
La médiocratie nous incite de toute part à sommeiller dans la pensée, à considérer comme inévitable ce qui se révèle inacceptable et comme nécessaire ce qui est révoltant. Elle nous idiotifie. Que nous pensions le monde en fonction de variables moyennes est tout à fait compréhensible, que des êtres puissent ressembler à tout point de vue à ces figures moyennes va de soi, qu’il y ait une injonction sourde ordonnant à tous d’incarner à l’identique cette figure moyenne est, par contre, une chose que d’aucuns ne sauraient admettre. Le terme « médiocratie » a perdu le sens de jadis, où il désignait le pouvoir des classes moyennes. Il ne désigne pas tant la domination des médiocres que l’état de domination exercé par les modalités médiocres elles-mêmes, les inscrivant au rang de monnaie du sens et parfois même de clé de survie, au point de soumettre à ses mots creux ceux et celles qui aspirent à mieux et osent prétendre à leur souveraineté.
[…]

Perdre l'esprit
La pensée se fait médiocre lorsque ses chercheurs ne se soucient pas de rendre spirituellement pertinentes les propositions qu’ils élaborent. Un autre penseur allemand du début du xxe siècle, Georg Simmel, prédisait un destin tragique aux chercheurs persistant dans cette attitude. C’est comme si, dans son embrigadement économique, la pensée traduisait dans sa pratique les tares de sa propre institution. Il lui faut produire coûte que coûte de la connaissance, peu importe l’écho qu’elle a dans le monde. C’est la théorie qui tend elle-même à devenir inflationniste. L’essai Le concept et la tragédie de la culture témoigne d’un impératif de production tel que l’esprit n’arrive plus à suivre, à se reconnaître, à se dire. La machine s’emballe et ne produit de valeur que pour satisfaire un productivisme d’appareil qui n’a plus rien à voir avec l’acte singulier de penser. D’abord parce que surabondent les éléments objectifs par lesquels la pensée se médiatise, à savoir les livres, les rapports, les œuvres qui elles-mêmes sont composées de théories, de concepts, de données factuelles. Il y a tant à considérer que l’esprit se découvre encombré dans le chemin qui doit le mener à élaborer à son tour une œuvre. Embourbé dans cette marée de productions scientifiques, il risque à son tour de ne rien faire de mieux que d’ajouter au lot un élément supplémentaire qui viendra à son tour accentuer le phénomène. On s’éloigne alors considérablement du processus de connaître, à savoir découvrir sa conscience et ce dont son esprit est capable dans « le bonheur que toute œuvre, grande ou minime, procure à son créateur ». Celui-ci « comporte toujours – outre la libération des tensions internes, la démonstration de la force subjective et le contentement d’avoir rempli une exigence – vraisemblablement quelque satisfaction objective, du simple fait que cette œuvre existe et que l’univers des objets précieux à quelque titre est désormais plus riche de cette pièce-là ». Le processus d’inspiration hégélienne que Simmel traduit n’est plus envisageable. Désormais, la cour est pleine, et engorgée la voie vers la réalisation de la pensée. Le productivisme et son processus d’accumulation en ont eu raison. La multiplication galopante des références obstrue l’esprit dans son travail d’assimilation lente et intime. La médiocrité s’installe alors. Tétanisé devant la montagne de références qui le précède et face à l’infinie petitesse de la question qu’on lui propose de creuser, le chercheur perd l’esprit. Il ne semble plus y avoir de sens à accomplir une œuvre supplémentaire dans le corpus de la culture en méditant ce que les anciens ont réalisé avant soi. Apparaissent plutôt en hordes des gratte-papier se satisfaisant de produire à leur tour du savoir en série, sans se soucier du sens profond que pourrait représenter leur démarche. Un philologue patenté, donné en exemple par Simmel, produira ainsi de la connaissance, massivement et sans perspective aucune.
« La technique philologique par exemple s’est développée d’un côté jusqu’à atteindre une liberté insurpassable et une perfection méthodologique, mais de l’autre, le nombre des objets dont l’étude représente un intérêt véritable pour la culture intellectuelle ne s’accroît pas à la même cadence, ainsi les efforts de la philologie se muent en micrologie, en pédantisme et en travail sur l’inessentiel – comme une méthode qui tourne à vide, une norme objective continuant de fonctionner sur une voie indépendante qui ne rencontre plus celle de la culture comme accomplissement de la vie. Dans beaucoup de domaines scientifiques s’engendre ainsi ce que l’on peut appeler le savoir superflu [...]. Cette offre immense de forces jouissant également de faveurs de l’économie, toutes bien disposées, souvent même douées, pour la production intellectuelle, a conduit à l’auto-valorisation de n’importe quel travail scientifique dont la valeur, précisément, relève souvent d’une simple convention, même d’une conjuration de la caste des savants.
La recherche entre alors dans une phase tragique. Plus les institutions produisent, plus il semble impossible d’assimiler cette production aux fins d’une contribution sensée, et ainsi de suite. La production culturelle quitte alors les gonds subjectifs pour se soumettre aux impératifs autonomes de la recherche institutionnalisée.

Alain Deneault

jeudi 26 mai 2016

7 conseils pour réagir face aux hypocrites




Jeune femme qui enlève un masque
Les hypocrites peuvent nous gâcher la vie. Le comportement malsains de ces personnes au visage à deux faces nous affectent grandement. Ils nous parlent contre quelqu'un et font comme si de rien n'était devant la personne en question, leurs propos désobligeants, camouflés sous de fausses flatteries, nous atteignent en plein cœur et en viennent à nous faire douter de nous-même. Instinctivement, on détecte rapidement ces personnalités toxiques, car elles nous mettent mal à l’aise. Toutefois, il faut se construire une carapace pour ne plus se sentir aussi bouleversé en leur présence. Voici 7 conseils pour réagir face aux hypocrites.

1- Faire attention à nos propos

Les hypocrites ne devraient pas avoir accès à nos confidences et nos secrets. On choisit ce qu’on partage avec eux, ainsi on évite ainsi de leur donner des munitions contre nous.

2- Se distancer des hypocrites

D’abord, il serait bien de pouvoir ne pas traîner dans leur entourage. Donc, une distance physique serait une bonne solution pour les éviter. Mais si ce n’est pas possible parce qu’on les côtoie quotidiennement, on trouve des façons pour réduire le nombre de contacts et on se crée, mentalement, une barrière. On ne veut surtout pas tomber dans le « pattern » des personnes hypocrites. On se répète qu’on ne deviendra pas comme elles.

3- Se trouver un mantra intérieur

Les hypocrites ne sont pas toujours évitables. Par exemple, on en trouve parmi nos collègues de bureau, nos voisins et nos connaissances croisées à l’école des enfants. Ainsi, on se bute à leur air condescendant trop souvent. Pour se laisser moins affecter, on se trouve un mantra apaisant qu’on se répète quand ils commencent leur babillage nocif.

4- Arrêter de vouloir leur plaire

On n’a pas à se sentir coupable ou mal d’être qui on est, même si ça ne plait pas à tous. Si on est bien dans notre vie, on ne devrait pas se soucier des personnes hypocrites. Celles-ci souffrent souvent d’un terrible manque d’estime de soi et sont totalement insécures. On ne devrait pas se laisser contaminer par leurs mauvaises vibrations.

5- Ne pas perdre notre sang froid

Nous faire sortir de nos gonds est ce que recherchent les personnes hypocrites qui testent, sur nous, l’effet de leur mesquinerie. On ne leur donne pas cette opportunité. Oh non!

6- Se faire respecter

Et si on affrontait ces personnes toxiques? On leur répond du tac au tac en mettant les choses au clair. Cette tactique peut être fort déstabilisante, mais aussi, il faut être prêt à assumer les conséquences qui viendront. Mais on aura été honnête, ce qui est louable.

7- User l’humour

Très souvent, les personnes hypocrites sont extrêmement rigides. En utilisant l’humour pour dédramatiser une situation ou pour les déstabiliser momentanément, on peut se sentir mieux tout en stoppant l’engrenage de leurs comportements nocifs envers nous.


Source.:

mardi 22 septembre 2015

Devenir un Humain en accéléré



De plus en plus de personnes devront se dénicher un travail moins payant qu’avant.Plusieurs cas qui pourraient laisser croire que le monde du travail s’appauvrit.
Un travailleur minier qui frôle la faillite après avoir gagné 120 000 $ par année, un gestionnaire forcé de vendre de l’électronique, des travailleurs d’Electrolux qui se retrouvent à l’aide sociale. Des centaines de travailleurs vivent le drame d’une baisse de salaire extrême.
Signe des temps,...............le temps de la fusion de l'Homme avec son esprit !
Se retrouver a gérer son anxiété seul,car tout le monde vit a 200 mph, a la même vitesse que les Banques ! Quand les emprunts ne peuvent se payer, on perd tout,même sa dignité.On se tue au travail avec 2 jobs a la fois !Ce sont les écoles qui élève nos enfants ! La pub ,les média sociaux scrappe l'idéologie des ados ! Les valeurs humaines disparaîssent.

POURQUOI ?
Le Monde du travail change:
Le Monde change:
Le taux de chômage ne dit pas tout sur le marché du travail. Les gens qui perdent un bon emploi en retrouvent un, mais souvent au prix de nombreux sacrifices.
Entre 2004 et 2014, l’industrie manufacturière au Québec a perdu 140 000 emplois. Il s’agissait souvent d’emplois syndiqués et bien rémunérés occupés par des travailleurs expérimentés, mais avec un faible niveau d’éducation.
«J’ai toujours fait un excellent salaire, même si j’ai l’équivalent de mon secondaire 3. Je n’ai jamais su c’était quoi travailler à 40 000 $ par année. Maintenant, je sais et ce n’est pas évident», affirme Aurèle Lafrenière, un travailleur minier qui a perdu son emploi en 2011 à l’âge de 59 ans.
Plusieurs de ces travailleurs licenciés vont trouver un emploi beaucoup moins payant que celui qu’ils occupaient auparavant. Vivant d’un salaire de plus de 20 $ de l’heure depuis des années, ils doivent accepter maintenant de vivre avec un salaire horaire de moitié moindre.
Selon Marcel Paradis, qui aide ce type de travailleurs à retourner sur le marché du travail, le gros défi est la surestimation.
«En moyenne, ils ont peu de scolarité et ils veulent faire 20 $ de l’heure en commençant. Notre travail est de les ramener à la réalité», explique le cofondateur de Campus Emploi à Joliette.
Technologies « mortelles »
Les travailleurs du secteur manufacturier, largement syndiqués, vivent un déclin de leurs conditions de vie.Alors faut-il se syndiquer ou bien retourner a l'université, avec une bonne job plus payante et essayer de payer son emprunt,mais avec quoi ?

«Lorsque nos entreprises du textile, des scieries, des pâtes et papiers et de l’industrie pétrochimique reprennent de la vigueur, elles introduisent des progrès technologiques qui sont mortels pour les anciens travailleurs de ce secteur», observe Paul-André Lapointe, professeur titulaire au Département des relations industrielles de l’Université Laval.
Faut-il changer de secteur d'emploi,oui mais a quel sacrifice, si t'es trop veux tu fait quoi ?

Emploi temporaire
Il se crée davantage d’emplois temporaires que permanents au Québec. Or, ce type d’emploi offre un salaire moyen de 19,41 $ l’heure contre 23,66 $ pour les emplois permanents.
Les avantages sociaux, comme les vacances, le fonds de pension et les assurances santé, sont également moindres dans un poste temporaire.
L’an dernier, 177 100 Québécois devaient cumuler plus d’un travail pour survivre. De 2004 à 2014, le cumul d’emplois a augmenté de 31,1 %, observe l’Institut de la statistique du Québec.


Concurrence:
«Ce phénomène s’accélère, ça devient la norme. C’est préoccupant. Cette tendance semble indiquer une recherche de productivité ou de profits à court terme. Elle effrite la transmission des savoirs, la socialisation et la transmission des compétences», s’inquiète Angelo Soares, professeur au département d’organisation et ressources humaines de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.
Selon le chercheur, cette situation place les employés en concurrence les uns contre les autres et crée des conditions de travail beaucoup moins généreuses, par exemple, des horaires flexibles, aucune garantie d’heures travaillées et une disponibilité en tout temps.
«En conséquence, les entreprises connaissent un taux de roulement élevé, des conflits de travail, elles doivent gérer du harcèlement moral et de la détresse psychologique. Enfin tout pour vous faire capotter ,......avez-vous la psychologie assez forte pour ça ? Beaucoup d'entre-vous ,.....Non !
Les travailleurs perdent toute loyauté envers l’employeur»,on vend les idées ou la marchandise de notre ancien Boss sur le marché noir,c'est la loi de la jungle , on entre en mode autodestruction !
Le marché du travail devient une corvée !

Que faire ?

La solution:
Ça toujours été la, et personne encore n'a compris ,faut vivre dans le présent(pas le passé et le futur/la rancune et l'envie),faut vivre avec ses propres moyen ,ne pas vivre en fonction du matériel,du visible(tout est illusoire), ni le luxe, l'argent , le sexe,encore moins d'essayer de s'évader de votre réalité enfernale ,aucune pilule va vous donner ça !

Dans le monde du travail ,faut gérer son anxiété ,sinon vous perdrez le contrôle a travers une psychose.Vaut mieux aller chercher les valeurs humaines que l'on a en soi, et a travers les autres !L'amour,la paix,le pardon ,.......vous les connaissez tous ! Allez !
Votre salut,sera de vous sentir bien dans cette énergie(il y en a deux:le bien et le mal) ,pour y rester (car le mal, le 666, la petite voix dans votre tête, votre égo,attend sa chance pour vous récupérer),parce que vous aurez le souvenir de cette état de grâce,de bien-être ,afin que vous deveniez des Humains aidant son prochain !
C'est plus gratifiant de donner que de recevoir ou de prendre !
Votre monde est maintenant a l'envers ! Les vrai valeurs arriveront pour vous, juste en face de vous,vous n'avez qu'a les suivres ! La vie deviendra facile , tant que vous serez en synchronicité avec la vie(Énergie) , la Vrai !
Si la Vie vous intéresse , enrolez-vous dans la Force du bien !


jeudi 27 août 2015

La science a identifié les trois émotions qui guérissent




La science a identifié trois émotions et sentiments guérisseurs du corps et de l’âme :
 La gratitude, l’amour et la foi.

Ces émotions et sentiments peuvent être cultivés pour se sentir plus heureux, plus créatif, améliorer ses relations avec les autres et mieux résister aux infections et aux maladies. Emmanuel Duquoc, l’auteur des 3 émotions qui guérissent vous dit comment.

Les 3 dimensions de l’émotion:

L’émotion n’est pas une pensée, elle est corporelle et possède plusieurs composantes :-Neurophysiologique : le vecteur de l’émotion est le système nerveux autonome. L’émotion est transmise via les hormones, des messagers chimiques qui voyagent dans le sang, informent des récepteurs à distance et induisent des états physiologiques.– Expressive : l’émotion est visible et compréhensible par le mouvement musculaire et l’expression du visage. – Subjective : elle est colorée par notre jugement, lié lui-même à nos expériences passées. Face au même stimulus, deux personnes n’auront pas la même émotion. L’émotion est à différencier du sentiment qui est de l’ordre de la pensée et qui n’a pas sa composante physiologique, il n’est pas visible de l’extérieur car il reste au niveau l’esprit mais il succède à l’émotion et peut lui aussi susciter une émotion.

Comment utiliser ces émotions qui guérissent pour être heureux et améliorer sa santé ?

Nous utilisons la capacité humaine à provoquer des émotions par la pensée. De la même manière que le rappel d’un événement douloureux est capable de nous faire pleurer, évoquer une situation qui a suscité une émotion heureuse nous la fait ressentir de nouveau. Réelle ou fictive, peu importe. Ce qui compte à ce stade est le sentiment heureux et son ressenti intense. Par ailleurs, observer un sentiment intérieur en renforce la portée et le pouvoir physiologique. Votre cerveau aime le confort et ces émotions sont confortables pour lui.Il s’en souviendra mieux et y reviendra.Avec la cohérence cardiaque, vous ajoutez une récompense physiologique à la récompense du sentiment positif. En effet, la cohérence cardiaque induit une régulation nerveuse et émotionnelle qui provoque elle-même un état de confort physique. En pratiquant la cohérence cardiaque tout en ressentant un sentiment positif, vous vous récompensez de ressentir l’émotion positive ! Votre cœur et votre corps vont aimer. Votre cerveau va aimer. Il va apprendre très vite ! Imaginez un enfant que l’on gratifie à chaque fois qu’il joue ou qu’il rit en riant avec lui. Il a de fortes chances de devenir un enfant joyeux.


Dans votre cerveau, que se passe-t-il ?

Vous avez renforcé le réseau de neurones des circuits cérébraux concernés par cette émotion.
 Autrement dit, vous avez élargi le chemin qui mène à l’émotion. 
Vous l’avez défriché et vous en avez amélioré le balisage. Dès lors, il sera plus facile à emprunter la prochaine fois qu’une situation en permettra l’expression. Peu à peu, vous acquerrez des réflexes émotionnels. Le chemin vous semblera plus tentant et vous le parcourrez plus souvent. Vous en connaîtrez les détails comme votre poche et l’emprunterez volontiers. C’est ainsi que la douceur, le contentement, la confiance et les autres émotions qui guérissent deviendront peu à peu des traits dominants de votre personnalité.L’émotion qui guérit deviendra une seconde nature et vous aurez le bonheur de le constater de loin en loin comme beaucoup de pratiquants de la cohérence cardiaque l’ont fait. Il y a, bien sûr, des effets secondaires à cette médication. Mais c’est pour la bonne cause. Il se peut que vous constatiez une moindre tolérance aux émotions négatives qui vous viennent. Non pas aux événements négatifs mais aux émotions négatives. Quand elles se présenteront, elles ne seront pas agréables et vous aurez tendance à moins les laisser s’installer. C’est normal. Quand on s’habitue au confort, on a du mal à le lâcher.

Exemple : 
cultivez le sentiment d’être aimé 

Par imagerie cérébrale, il a été observé que les sentiments d’altruisme, de compassion et de réjouissance pour l’autre, chers au bouddhisme, sont reliés à une activité intense du cortex préfrontal gauche, une zone impliquée dans les sensations de bien-être, les émotions positives et le recul par rapport aux émotions négatives.Dans la pratique bouddhiste traditionnelle, il est préconisé de commencer par stimuler sa propre aspiration au bonheur puis de l’étendre à autrui. Tout d’abord les êtres chers, puis les autres êtres, amis ou ennemis, humains, animaux et végétaux. Nous retrouvons la même préconisation dans la bouche du Christ : « Aime ton prochain comme toi-même ». Un tel conseil pose l’amour de soi comme socle de l’amour universel. La psychologie confirme l’importance cruciale de l’estime de soi comme base de l’équilibre mental et de toute relation harmonieuse.On ne peut aimer sainement que depuis l’amour reçu et le sentiment d’être aimé soi-même. Les grandes religions monothéistes comme l’indouisme, le judaïsme ou le christianisme célèbrent l’amour inconditionnel de Dieu pour les hommes. L’altruisme et la compassion sont les clés du bonheur pour les bouddhistes tout comme l’amour du prochain est la clé du royaume de Dieu pour les chrétiens. Ces sentiments sont indissociables de celui d’être aimé et de la gratitude.
À Harvard, le Dr McClelland a demandé à des personnes de méditer en pensant à tous ceux qui, dans leur vie, avaient été bons envers eux. Le nombre de cellules T (marqueur de la qualité de l’immunité) augmenta chez ces personnes dans des proportions importantes.Comme les cobayes du Dr McClelland, nous pouvons nous concentrer quelques instants sur tous ceux qui nous ont aimé, qui nous ont prodigué soin ou tendresse ou simplement rendu service. Le dos bien droit, pratiquons une respiration ample et régulière de préférence en fréquence six. À tout moment, nous pouvons améliorer notre bien-être en ressentant les émotions et les sentiments que cet amour nous a donnés.-

La science a identifié les trois émotions qui guérissent

émotions qui guérissent

La science a identifié trois émotions et sentiments guérisseurs du corps et de l’âme : la gratitude, l’amour et la foi. Ces émotions et sentiments peuvent être cultivés pour se sentir plus heureux, plus créatif, améliorer ses relations avec les autres et mieux résister aux infections et aux maladies. Emmanuel Duquoc, l’auteur des 3 émotions qui guérissent vous dit comment.
Les 3 dimensions de l’émotion
L’émotion n’est pas une pensée, elle est corporelle et possède plusieurs composantes :-Neurophysiologique : le vecteur de l’émotion est le système nerveux autonome. L’émotion est transmise via les hormones, des messagers chimiques qui voyagent dans le sang, informent des récepteurs à distance et induisent des états physiologiques.
Expressive : l’émotion est visible et compréhensible par le mouvement musculaire et l’expression du visage. – Subjective : elle est colorée par notre jugement, lié lui-même à nos expériences passées. Face au même stimulus, deux personnes n’auront pas la même émotion. L’émotion est à différencier du sentiment qui est de l’ordre de la pensée et qui n’a pas sa composante physiologique, il n’est pas visible de l’extérieur car il reste au niveau l’esprit mais il succède à l’émotion et peut lui aussi susciter une émotion.

Comment utiliser ces émotions qui guérissent pour être heureux et améliorer sa santé ?


Nous utilisons la capacité humaine à provoquer des émotions par la pensée. De la même manière que le rappel d’un événement douloureux est capable de nous faire pleurer, évoquer une situation qui a suscité une émotion heureuse nous la fait ressentir de nouveau. Réelle ou fictive, peu importe. Ce qui compte à ce stade est le sentiment heureux et son ressenti intense. Par ailleurs, observer un sentiment intérieur en renforce la portée et le pouvoir physiologique. Votre cerveau aime le confort et ces émotions sont confortables pour lui.
Il s’en souviendra mieux et y reviendra.Avec la cohérence cardiaque, vous ajoutez une récompense physiologique à la récompense du sentiment positif. En effet, la cohérence cardiaque induit une régulation nerveuse et émotionnelle qui provoque elle-même un état de confort physique. En pratiquant la cohérence cardiaque tout en ressentant un sentiment positif, vous vous récompensez de ressentir l’émotion positive ! Votre cœur et votre corps vont aimer. Votre cerveau va aimer. Il va apprendre très vite ! Imaginez un enfant que l’on gratifie à chaque fois qu’il joue ou qu’il rit en riant avec lui. Il a de fortes chances de devenir un enfant joyeux.
 Dans votre cerveau, que se passe-t-il ?
Vous avez renforcé le réseau de neurones des circuits cérébraux concernés par cette émotion. Autrement dit, vous avez élargi le chemin qui mène à l’émotion. Vous l’avez défriché et vous en avez amélioré le balisage. Dès lors, il sera plus facile à emprunter la prochaine fois qu’une situation en permettra l’expression. Peu à peu, vous acquerrez des réflexes émotionnels. Le chemin vous semblera plus tentant et vous le parcourrez plus souvent. Vous en connaîtrez les détails comme votre poche et l’emprunterez volontiers. C’est ainsi que la douceur, le contentement, la confiance et les autres émotions qui guérissent deviendront peu à peu des traits dominants de votre personnalité.L’émotion qui guérit deviendra une seconde nature et vous aurez le bonheur de le constater de loin en loin comme beaucoup de pratiquants de la cohérence cardiaque l’ont fait. Il y a, bien sûr, des effets secondaires à cette médication. Mais c’est pour la bonne cause. Il se peut que vous constatiez une moindre tolérance aux émotions négatives qui vous viennent. Non pas aux événements négatifs mais aux émotions négatives. Quand elles se présenteront, elles ne seront pas agréables et vous aurez tendance à moins les laisser s’installer. C’est normal. Quand on s’habitue au confort, on a du mal à le lâcher.

Exemple : cultivez le sentiment d’être aimé

Par imagerie cérébrale, il a été observé que les sentiments d’altruisme, de compassion et de réjouissance pour l’autre, chers au bouddhisme, sont reliés à une activité intense du cortex préfrontal gauche, une zone impliquée dans les sensations de bien-être, les émotions positives et le recul par rapport aux émotions négatives.

Dans la pratique bouddhiste traditionnelle, il est préconisé de commencer par stimuler sa propre aspiration au bonheur puis de l’étendre à autrui. Tout d’abord les êtres chers, puis les autres êtres, amis ou ennemis, humains, animaux et végétaux. Nous retrouvons la même préconisation dans la bouche du Christ : « Aime ton prochain comme toi-même ». Un tel conseil pose l’amour de soi comme socle de l’amour universel. La psychologie confirme l’importance cruciale de l’estime de soi comme base de l’équilibre mental et de toute relation harmonieuse.
On ne peut aimer sainement que depuis l’amour reçu et le sentiment d’être aimé soi-même. Les grandes religions monothéistes comme l’indouisme, le judaïsme ou le christianisme célèbrent l’amour inconditionnel de Dieu pour les hommes. L’altruisme et la compassion sont les clés du bonheur pour les bouddhistes tout comme l’amour du prochain est la clé du royaume de Dieu pour les chrétiens. Ces sentiments sont indissociables de celui d’être aimé et de la gratitude.
À Harvard, le Dr McClelland a demandé à des personnes de méditer en pensant à tous ceux qui, dans leur vie, avaient été bons envers eux. Le nombre de cellules T (marqueur de la qualité de l’immunité) augmenta chez ces personnes dans des proportions importantes.Comme les cobayes du Dr McClelland, nous pouvons nous concentrer quelques instants sur tous ceux qui nous ont aimé, qui nous ont prodigué soin ou tendresse ou simplement rendu service. Le dos bien droit, pratiquons une respiration ample et régulière de préférence en fréquence six. À tout moment, nous pouvons améliorer notre bien-être en ressentant les émotions et les sentiments que cet amour nous a donnés.
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jeudi 21 mai 2015

L'Intimidation ou TDAH ?



Le Moule:
 Intimidation ou TDAH ? est un film coup de poing de JoFX Productions qui aborde le sujet de l'intimidation de façon inédite.  Les parents d'une fillette intimidée sillonnent le Québec afin de trouver des pistes de solution au problème de l'intimidation. Ceux-ci sont loin de se douter de ce qu'ils vont découvrir. En l'occurrence, que la hausse des diagnostics du TDAH est liée au problème de l'intimidation en milieu scolaire au Québec.Durée: 52 minuteshttp://www.jofxproductions.com/Lettre envoyée à l'école par la maman de la fillette en juin 2013:Depuis son entrée à l'école, ma fille est victime d'intimidation. Elle ne cadre pas dans le moule. À la récréation, les enfants ont même inventé un parfum «anti-Clémence» (nom fictif) pour la repousser. Ma fille est belle, intelligente et sensible, mais elle ne cadre pas dans le moule.L'autre jour, à la récréation, j'étais là. Derrière la clôture. Les enfants se mettaient en cercle pour jouer. Celle qui devait donner la main à ma fille a lancé un gros «Yark!» bien senti. Mon cœur est tombé par terre. Cette semaine, j'ai vu une petite fille arracher violemment les fleurs sur notre terrain. Elle les jetait au sol en maudissant ma fille. Quelques jours plus tôt, j'ai vu cette même fillette gambader sur le trottoir en chantant: «Clémence la laide, Clémence la laide...» J'ai contacté la mère de cette enfant afin de discuter de la situation, et à ma grande surprise; celle-ci s'est fâchée. Elle a invoqué un «manque de respect». Soit, de ce mot nous n'avons pas la même définition...J'estime que l'école devrait prendre des mesures plus drastiques afin de sensibiliser les enfants: L'intimidation n'a définitivement pas sa place dans la cour d'école. Ma fille est loin d'être la seule aux prises avec cette situation. Une fillette stigmatisée par les autres enfants depuis la maternelle bâtit son monde intérieur différemment, elle souffre et refoule sa colère du mieux qu'elle peut.Ma fille veut tellement arriver à se faire des amis, tellement qu'elle est prête à ne pas tenir rigueur à une amie, envolée mystérieusement avec sa console de jeux vidéo. «Elle n'a peut-être pas fait exprès, maman». Intimidation, vol, vandalisme, il faut agir maintenant, parce que nous savons que l'intimidation engendre un manque d'estime de soi, de l'isolement et peut causer le suicide.



Le Moule: Intimidation ou TDAH? est un film coup de poing de JoFX Productions qui aborde le sujet de l'intimidation de façon inédite.  Les parents d'une fillette intimidée sillonnent le Québec afin de trouver des pistes de solution au problème de l'intimidation. Ceux-ci sont loin de se douter de ce qu'ils vont découvrir. En l'occurrence, que la hausse des diagnostics du TDAH est liée au problème de l'intimidation en milieu scolaire au Québec.

 

vendredi 10 avril 2015

Travail au noir dans notre système de Santé





Même si vous travaillez sous la table ou au noir, c’est-à-dire si votre salaire n’est pas déclaré aux autorités gouvernementales, la LNT vous protège, pourvu que les activités réalisées ne soient pas illégales. En effet, la Loi sur les normes du travail étant d’ordre public, personne ne peut renoncer aux normes qui y sont prévues. Par conséquent, rien ne vous interdit de vous adresser à la Commission des normes du travail pour réclamer que votre employeur respecte la loi.
Cependant, il peut être difficile, à cause du caractère caché de votre travail, de réunir les preuves nécessaires pour établir une réclamation monétaire ou pour contester un congédiement. Ajoutons également que vous devez vous attendre à payer aux autorités gouvernementales les sommes que vous auriez dû payer si votre travail avait été déclaré (impôts, Régime de rentes du Québec, assurance-emploi, etc). Vous devrez également rembourser, s’il y a lieu, les prestations de la sécurité du revenu et de l’assurance-emploi (assurance-chômage) reçues en trop, en plus de vous exposer aux pénalités qui s’appliquent généralement dans ces cas.
Décidément l'État supporte ce système parallèle et le légalise a votre insus !
Tout le monde ferme sa yeule !


Mais ça fait très longtemps,que les Centres d'accueil privé en soins santé prend du personnel sur le marché noir,les CLSC ferme les yeux !
La même chose pour le secteur de la santé mental,ce qu'on appel une RI (ressource intermédiaire).
Le taux horaire des agences privé en soins santé,n'est plus abordable.
C'est pourquoi on retrouve beaucoup de pré-retraité et d'ex-PAB d'agence, sur ce marché noir.

 Mais la qualité n'y est plus et les erreurs s'accumule,la formation est nul.
Selon un sondage 79% des employés dans le privé travail au noir  !
Le programme appelé "chèque emploi service" ,que les CLSC gère(quota selon la perte d'autonomie du malade) qui attribue des heures aux PAB pour les malades a domicile ,se paye au noir,quand le malade n'a pas assez d'heure pour ses soins palliatif du CLSC a domicile.

On privatise ,le PPP est a la mode,le Ouèrnement baisse sa masse salariale a la base (PAB,auxilliaire en soins santé)pendant que les câdres en surnombre se place sur une belle tablette avant la retraite.
Trop de chef pas assez d'indiens ? C'est le modèle que l'on a dans nos commissions scolaire ,tout le monde est sur une tablette.Les impôts ne baisse pas ,mais le service diminue.



Source.:

mardi 13 janvier 2015

Caricaturistes – Les fantassins de la démon cratie ?




Les plus grands caricaturistes du monde sont réunis dans un documentaire percutant qui célèbre la créativité et l’originalité d’esprits libres qui risquent leurs vies pour transmettre leurs messages.
En réaction à l’attentat terrosite à l’encontre de Charlie Hebdo produit cette semaine, ICI ARTV diffusera le documentaire Caricaturistes – fantassins de la démocratie ce samedi 10 janvier de 13 h à 15 h et ce dimanche 11 janvier de 19 h à 21 h.
Ce documentaire, réalisé par Stéphanie Valloatto et initialement diffusé en 2011, sera présenté sans pause publicitaires sur la chaine d’ARTV. On y suit des géants de la caricature et de la parodie, qui pratiquent leur métier partout à travers le monde, souvent à leurs risques et périls.
On y suit entre autres le français Plantu, caricaturiste français humaniste au parcours incroyable et invraisemblable, qui aura réussi à inciter Yasser Arafat à dessiner le drapeau israélien, entre autres exploits. Le chinois Pi San qui doit continuellement jongler avec les règles non-écrites de la censure chinoise dans le cadre de ses dessins animés distribués en ligne (avec une apparition surprise de Ai Wei Wei!). En Russie, Zlatokovsky expkique le retour de la censure avec l’arrivée de Putin au Kremlin, l’américain Jeff Danzinger y explique son mépris de la classe politique américaine, Slim raconte la destruction des copies du journal qui hébergeait ses caricatures en Algérie, Nadia Khiari utilise le chat Willis de Tunis pour dénoncer les travers politiques en Tunisie et l’israélien d’adoption Michel Kichka explique les dangers de l’auto-censure et de la rectitude politique.
On a même droit à un bref témoignage du caricaturiste danois à l’origine des illustrations de Mahomet qui ont bouleversé le monde entier il y a quelques années!
C’est un documentaire complet, riche, qui parcourt le monde à la recherche de ces voix dissidentes qui utilisent le stylo pour dénoncer les absurdités des figures autoritaires et des fanatiques, souvent aux risques et périls de leur propre vie.
ICI RDI diffusera la version courte de ce documentaire mercredi 14 janvier à 20 h.
Pour les amateurs de documentaires qui ont encore soif d’informations concernant ce monde des caricaturistes, le documentaire C’est dur d’être aimé par des cons, à propos du procès qu’a subi Charlie Hebdo après qu’ils aient décidé de publier les caricatures de Mahomet, est disponible en ligne sur le site web de Tou.tv.
Source.: À voir!

dimanche 4 janvier 2015

Une race qui ne sait pas mourir ,Il est urgent que nous apprenions à nous respecter !



«De nous-mêmes et de nos destinées, nous n'avons compris clairement que ce devoir-là: persister... nous maintenir... Et nous nous sommes maintenus, peut-être afin que dans plusieurs siècles encore le monde se tourne vers nous et dise: ces gens sont d'une race qui ne sait pas mourir... Nous sommes un témoignage.» - Maria Chapdelaine, Louis Hémon, 1914

Quelques décennies à peine nous éloignent de ces propos écrits par un étranger observant une société dite tricotée serré et où les hommes s'acharnaient à labourer des terres de roches et à vivre, l'hiver venu, le dur métier de bûcheron dans les chantiers. Les femmes veillaient au bien-être de familles ô combien nombreuses.

Louis Hémon, sous la loupe du quotidien, avait trouvé ici, non loin de Péribonka, coin du pays natal de Gérard Bouchard, des gens de la même race que lui, fiers de leurs origines, de leur langue. Il n'était pas sans comprendre non plus qu'il avait sous les yeux un peuple conquis, à l'échine pliée, entré de force dans l'union puis dans la confédération, et où les leviers économiques d'alors étaient entre les mains d'anglophones.

Changements de taille

Bien des choses ont changé depuis. Nous sommes sortis d'une période de grande noirceur, nous avons fait une révolution tranquille, avons envahi les collèges et les universités, et les hautes sphères économiques sont maintenant en bonne partie sous la gouverne de Québécois. Nous sommes descendus dans la rue pour manifester notre droit de vivre en français, et nous avons donné à notre culture une expression très forte, rejaillissant au niveau international. Enfin, nous avons accueilli à bras ouverts diverses communautés culturelles.

Actuellement, nous vivons en cohabitation avec plusieurs «nous»: autochtones, allophones, anglophones, mais ce «nous» majoritaire, celui de nos ancêtres et des personnages de Maria Chapdelaine, francophones, de tradition chrétienne, est en mal d'identité. Et pour fragiliser davantage ce «nous» de la culture fondatrice, en filigrane du rapport de la commission Bouchard-Taylor, on souhaiterait que les Québécois de souche se libèrent de leur vieux fond canadien-français.

400 ans d'histoire

Nous sommes pourtant les produits de 400 ans d'histoire, celle des défricheurs, des filles du Roy, des Pierre Parent, des Gagnon, Tremblay, Bouchard, celles de ces hommes et femmes qui, par leur dur labeur et par leur résistance, ont fait le Québec d'aujourd'hui. Nous sommes de ces soldats du régiment de Carignan vaincus sur les plaines d'Abraham, fils et filles des Patriotes qui, par leur Rébellion, ont donné au Québec ses institutions démocratiques. Notre parcours historique est aussi enrichi par l'apport de ces différentes communautés culturelles venues s'installer ici (Irlandais, Grecs, Italiens, Juifs, Portugais et plus récemment la communauté musulmane).

En cela, et pour cela, il ne peut y avoir égalité des histoires, égalité des langues. Aucun pays n'accepterait de banaliser ainsi son passé et de n'être plus une culture de référence pour ses nouveaux arrivants.

Interculturalisme

L'interculturalisme, tel que décrit par les deux commissaires, ne valorise pas cette venue des immigrants à la culture de la majorité; il propose davantage que la société québécoise devienne ce lieu de rencontre de différentes cultures, lesquelles ne seraient pas hiérarchisées. Pourtant, les nombreux témoignages entendus lors de la commission exprimaient le souhait que toute la société québécoise soit regroupée autour de la majorité francophone.

Il est urgent que nous apprenions à nous respecter afin que, dans plusieurs siècles encore, on puisse toujours dire de nous que nous sommes une race qui ne sait pas mourir.


Source.:

jeudi 25 décembre 2014

Poème: En ce temps des Fêtes, J'ai Faim


J'ai faim,........
J'ai Faim de justice
J'ai Faim du Pardon
J'ai Faim de Paix
J'ai Faim d'égalité
J'ai Faim de repentire
J'ai Faim de Fraternité
J'ai Faim de Prière
J'ai Faim d'entraide
J'ai Faim de Bonheur
J'ai Faim de L'homme Nouveau
J'ai Faim de L'Homme
J'ai Foi
L'avez-vous ?

J'ai Faim d'austérité pour vous rendre compte qu'il vous faut de l'activité.

Écouter les trompettes des messagers,
Écoutez leurs Messsages 
Le Message d'Amour de Marie-Chantal Toupin,sur Radio 730 AM.
Le Pape a Rome,
Le Dalaï-lama,
Serge Lama,et j'en passe !

J'ai Faim,sur cette Terre,non.....,dans nos coeurs! 

Je ne veut pas recevoir,mais je veut donner,comme chantale lacroix(Donnez au suivant)!
Commençons la chaîne,........Donnez-vous la main !


Faut pas nécessairement faire disparaître la pauvreté,mais ont doit surtout faire disparaître l'Extrême Pauvreté, dans ce Monde ou chacun est responsable des autres, de ses frères !

Vous savez l'extrême pauvreté va tous vous tuer !
Simplement qu'avec leurs manque d'hygiène et leurs manque d'eau et de services sanitaires,ils vont tous continuer a vous distribuer leurs Sida,Ébola et H1N1 .
Des poules ,ça ne devraient pas vivre dans un salon, et manger des ordures ça ne devrait jamais exister !



Oui,j'ai faim ,............des chialeux ,ceux qui sont constructif
Oui,j'ai faim , des carrés Rouges du printemps Érable!
Oui,j'ai faim de ceux qui fonce
Oui,j'ai faim des Docteurs Julien,
Oui, j'ai faim de Robin des Bois et de Robinson Curiosité!
Oui,j'ai faim de Roméo et Juliette, et Roméo Dallaire !
Oui,j'ai faim d'un Docteur Clown,Oui,oui, celui que vous avez assassiné et , tel un Phénix renassant de ses cendres en un Jovia ! Vous avez renié le rire aux larmes !
Oui,j'ai faim des pleures de joie et des rires qui tuent les pleures !
Oui j'ai faim aux amours qui dures !
Oui j'ai faim du paysans qui vie avec le soleil !
Oui,j'ai faim du citoyen qui n'a pas de pays !
Oui,j'ai faim du flyé qui n'a pas besoin de drogue !
Oui, j'ai faim du croyant sans temple !
Oui,j'ai faim du Poète sans poème !
Oui,j'ai faim du guerrier sans arme,mais qui tranche les idées avec sa parole !
Oui,j'ai faim du riche sans le sou !
Oui,j'ai faim du pauvre sans argent !
Oui,j'ai faim de l'itinérant sans son flacon !
Oui,j'ai faim d'une monoparentale sans argent ,mais avec ses enfants !
Oui,j'ai faim des enfants de l'avenir !
Êtes-vous tannés de mourir de Faim ou de Foi ?





Source.: T30

jeudi 4 décembre 2014

La pensée est considérée comme un sens






La pensée est considérée comme un sens,
Les pensées nous parviennent au moment même
où le corps ressent des sensations.
Elles proviennent de la même source vibratoire.
La pensée n’est qu’un outil.
Un des six sens.
Mais nous l’avons élevée à un tel niveau nous
nous identifions avec nos pensées.

Ne pas identifier la pensée comme un des six sens
est très significatif.
On se laisse tellement submergés par la pensée que d’essayer de la définir en terme de sens est comme parler de l’eau à un poisson.
L’eau, quelle l’eau ?
« non pas ce que l’œil peut voir, mais ce par quoi l’œil peut voir :
Pas ce que l’oreille peut entendre, mais ce par quoi l’oreille peut entendre.
Pas ce que la parole peut éclairer, mais ce par quoi la parole peut être éclairée.
Pas ce que l'esprit peut penser, mais ce par quoi l'esprit peut penser.Les neurones se relient le plus quand une personne focalise son attention.
Cela signifie qu’on peut diriger notre propre expérience
subjective de la réalité.
Littéralement, si nos pensées engendrent la peur, l’inquiétude, l’anxiété
et la négativité, on stimule le réseau à produire davantage de pensées similaires.
Si nos pensées engendrent l’amour,
la compassion, la gratitude et la joie,
on stimule le réseau à reproduire ces expériences.

Mais comment fait-on si la violence et la souffrance nous entourent ?
Ne s’agit-il pas d’une forme d’illusion ou d’idéalisme ?
On accepte sa réalité exactement telle qu’elle est – telle qu’elle est EN RÉALITÉ.
Mais on la ressent au niveau fondamental des sensations,
au niveau vibratoire ou au niveau énergétique,
sans qu’elle soit préjugée ou influencée par la pensée.
En focalisant son attention au niveau fondamental de la conscience,
0n crée un réseau qui suscite une perception tout à fait différente de la réalité.
La plupart du temps, on fait l’inverse.
On laisse constamment des idées sur le monde extérieur influencer nos réseaux neuraux,
mais notre équanimité intérieure éprouve le besoin de ne pas être conditionnée par les évènements extérieurs.
Les circonstances n’ont pas d’importance.
Seul mon état de conscience importe.
En sanskrit, méditation signifie se libérer de la mesure.
Se libérer de toute comparaison.
Se libérer de tout devenir.
Vous n’essayez pas d’être quelqu’un d’autre.
Vous êtes bien dans votre peau.
Il faut adopter la douleur physique
pour la dépasser.
L’accepter.
Elle fait alors partie de soi plutôt
qu’on ne fait partie d’elle.
Comment vit-on si la conscience
est en contradiction avec ce qu’elle contient ?
Comment vide-t-on son cœur d’ambitions insignifiantes ?
Cela doit être la révolution totale dans la conscience.
Un changement radical d’orientation du monde extérieur vers le monde intérieur.
Il ne s’agit pas d’une révolution déclenchée uniquement par la volonté ou l’effort.
L’acceptation de la réalité telle qu’elle est.
L’image du cœur ouvert du Christ exprime avec force l’idée
qu’on doit accepter toute douleur,
qu’on doit tout accepter si on veut rester ouvert
à la source évolutionnaire.
Cela ne veut pas dire que vous devenez masochiste,
vous ne rechercher la douleur.
Mais quand elle se présente, ce qui est inévitable,
vous l’acceptez simplement la réalité comme elle est
au lieu de vouloir une autre réalité.

Ressentir sa propre énergie comme étant
l’énergie de l’univers est une étape universelle
ou archétype que les gens ressentent dans le processus d’éveil du centre du cœur.
Tout ne fait qu’un lorsqu’on s’autorise à ressentir cet amour,
à être cet amour,
lorsqu’on relie notre monde intérieur
avec le monde extérieur.
Comment peut-on ressentir la musique des sphères ?
Comment un cœur s’ouvre-t-il ?
Sri Ramana Maharshi déclara :
"Dieu est en vous, en tant que vous,
et vous ne devez rien faire pour être Dieu
réalisé ou auto-réalisé."
Il s’agit déjà de votre véritable état naturel.
Abandonnez toute recherche,
concentrez-vous vers l’intérieur
et sacrifiez votre esprit à votre être unique,
en rayonnant dans le cœur de votre être même.
L’introspection est la voie directe et immédiate vers l’expérience
personnelle vécue dans le présent.
En méditant et en observant vos propres sensations et votre vivacité à l’intérieur,
en réalité, vous observez le changement.
Cette force de changement s’élève et passe au moment
où l’énergie change de forme.
Le niveau d’évolution ou d’illumination d’une personne
dépend de sa capacité à s’adapter
à chaque moment,
ou à transformer en félicité le flot humain de circonstances,
de douleurs et de plaisir
qui change sans cesse.
Tolstoï, auteur de Guerre et Paix, dit :
"tout le monde pense à changer le monde,
mais personne ne pense à se changer soi-même."
Darwin déclara que la caractéristique la plus importante
pour la survie des espèces n’est ni l’intelligence, ni la force,
mais bien l’adaptabilité au changement.
On doit passer maître en adaptation.
C’est l’enseignement bouddhiste d’ "annica"
tout s’élève et s’éloigne, en changeant.
En changeant sans cesse.
la souffrance n’existe que parce qu’on s’attache à une forme particulière.
Quand on se rattache à la partie-témoin de soi-même
qui comprend annica, le cœur s’emplit de félicité.
Le masculin pénètre dans la spirale de vie
et le féminin s’abandonne au changement.
Témoigner et accepter inconditionnellement tout ce qui est.
Pour ouvrir son cœur,on doit s’ouvrir au changement.
Pour vivre dans le monde solide en apparence,
il faut danser avec lui,
s’y engager,
vivre pleinement,
aimer pleinement,
tout en sachant que ce n’est pas permanent
et que toute forme finit par se dissiper et par changer.
La félicité est l’énergie qui répond au calme.
Elle naît en vidant la conscience de tout son contenu.
Une nouvelle conscience du cœur. La conscience, c’est le contenu de cette énergie de félicité engendrée par le calme.
Une conscience reliée à TOUT ce qui est.



REF.: