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mardi 13 février 2024

Appel à tous : On cherche un interviewer pour conférence Supramental:

 Appel à tous : On cherche un interviewer pour conférence Supramental:


Préférable une femme ouverte aux sciences Supramental, bien sûr les hommes pleinement conscients sont les bienvenus!Je connais des amis qui font des soupers rencontre, mais ici c’est pour la formule duo ou en groupe comme BdM faisait !


Merci de me répondre par courriel! 


RÉF.: T30 , c’est pour partager avec ceux qui veulent grandir dans le Supramental, Merci 🤍

Le Luciférisme, qu'est-ce que c'est?

 Le Luciférisme, qu'est-ce que c'est? 


Le Luciférisme est un courant relativement abstrait, tenant davantage de la philosophie que de la religion. Cependant, cela n’empêche pas bon nombre de Lucifériens d’avoir des croyances qui leur sont propres.


C’est parce que le Luciférisme n’est soumis à aucun dogme qu’il est aussi difficile à décrire et que chaque Luciférien a souvent sa propre version du Luciférisme. Cependant il n’en est pas moins pourvu de quelques bases que nous allons aborder aujourd’hui.


Lucifer, le porteur de Lumière

Lucifer peut être considéré comme un Dieu, comme un égrégore, comme une partie de nous même, ou tout simplement comme un symbole dont on peut s’inspirer. Il est le porteur de lumière, autrement dit, celui qui apporte la connaissance. Mais il incarne aussi l’image de l’adversaire, du rebelle qui s’est opposé à Dieu pour faire ce qui lui semblait juste (enseigner les hommes).


Il ne faut donc pas voir Lucifer comme une figure du mal, bien au contraire. Il est un puissant symbole d’illumination au travers de la connaissance de soi et de l’univers, mais aussi d’indépendance.



Statue de Lucifer « Le Génie du Mal » de Guillaume Geefs, située dans la cathédrale Saint-Paul à Liège, en Belgique

Lucifer et Satan

Certaines branches du Luciférisme, bien qu’assez rares, associent Lucifer à Satan. C’est un concept assez Chrétien, auquel chacun est libre d’adhérer ou non. À vous, donc, de faire vos propres travaux afin de ressentir leur énergie et d’en tirer vos propres conclusions! Mais sachez que malgré tout, la plupart des Lucifériens rejettent cette croyance, considérant Lucifer comme une entité très positive, qui n’a rien à voir avec le Diable ou Satan. Le Luciférisme n’a d’ailleurs rien à voir avec le Satanisme, qu’il soit traditionnel ou Laveyien.


La philosophie Luciférienne

Le Luciférisme se base avant tout sur un désir d’évolution intellectuelle, morale et spirituelle. Il s’agit de s’élever en travaillant, et donc de récolter ce que l’on mérite. Autrement dit, plus on travaille dur, et plus on évolue.


Cela peut bien sûr concerner toutes les sphères de l’existence, et non pas seulement la sphère professionnelle ou spirituelle. Il peut par exemple s’agir de travailler ses capacités psychiques, s’ouvrir à différentes pratiques occultes, lire le plus possible pour tenter d’apprendre de nouvelles choses, travailler sur soi et se remettre constamment en question afin d’évoluer, faire de nouvelles expériences… La vie entière peut être riche en enseignement, pour peu qu’on veuille apprendre.


C’est pourquoi bon nombre de Lucifériens auront généralement des pratiques occultes assez variées et poussées, un travail dans lequel ils se sentiront bien, enrichissant intellectuellement, et une spiritualité relativement élevée.


L’élévation via la connaissance

Le Luciférisme prône donc le désir d’accroître ses connaissances autant que possible, car c’est à travers la connaissance que l’on grandit et que l’on évolue. Il ne s’agit pas là d’un désir orgueilleux de pouvoir montrer son savoir, mais bien d’un besoin de s’élever à travers la compréhension de soi et du monde qui nous entoure.


Le Luciférisme attache notamment de l’importance à la science en générale, à l’ésotérisme, aux religions, et à tous ce qui pourrait permettre de comprendre le fonctionnement de l’univers et de ses lois.



Les valeurs morales

Cependant, la connaissance seule ne suffit pas, et les valeurs morales ont également une grande importance. C’est pour cette raison que bon nombre de Lucifériens seront engagés dans des causes et auront un grand intérêt pour l’écologie, l’humanitaire et la protection animale.


Cela n’a cependant rien à voir avec des valeurs communes aux religions modernes, les Lucifériens étant des personnes recherchant la liberté d’opinion, ils forgent généralement leurs valeurs en se basant sur leurs connaissances et leurs expériences, et sont ouverts aux échanges d’idées, pourvues qu’elles soient argumentées.


Mais là encore, je suis forcée de généraliser pour la rédaction de cet article, gardez en tête que ce ne sont que des grandes lignes et que chaque Luciférien aura sa propre façon de voir les choses.


La spiritualité et le développement personnel

L’évolution spirituelle, qui se fait à travers l’acquisition de connaissances et des valeurs morales, nécessite également un travail sur soi permanent. C’est pourquoi le développement personnel tiendra généralement une place non négligeable dans la vie des Lucifériens. Ainsi, ils attacheront beaucoup d’importance à donner le meilleur d’eux mêmes en toutes circonstances, et à s’épanouir à travers le travail, l’art, et la réalisation de leurs aspirations personnelles.


L’ambivalence de l’univers et notre impact sur le monde

Aux yeux des Lucifériens, l’univers est ambivalent. Tout possède un pôle positif et un pôle négatif, et à l’image de la nature qui donne la vie et la reprend, nous avons toujours le choix de faire le bien ou le mal.


Tous nos actes ont des conséquences, et il est très important d’agir en ayant conscience de l’influence que nous avons sur le monde qui nous entoure.


Nous ne sommes pas seulement responsables de ce que l’on fait, nous le sommes aussi de ce que l’on ne fait pas.


Lao-Tseu

Le parallèle avec l’évolution des esprits

Récemment, je vous avais parlé de la classification des esprits faites par Allan Kardec. Il est amusant de constater que la philosophie Luciférienne cherche à devenir ce que cette classification nomme des esprits purs, en acquérant les connaissances, les valeurs morales et la spiritualité nécessaires à cette condition. Je pense que cette similitude est due au hasard, dans la mesure où tous les Lucifériens ne croient pas en la réincarnation, mais ça n’en pas moins intéressant de faire le rapprochement.



Pendentif Sigil de Lucifer

Les croyances des Lucifériens

Les croyances liées au Luciférisme ne sont pas obligatoires. Il existe un grand nombre de Lucifériens qui ne croient qu’en eux mêmes, et ça ne concerne qu’eux. Chacun est libre de suivre son chemin et d’évoluer à sa façon.


Cependant, il y a aussi un très grand nombre de Lucifériens qui rattachent des croyances (qui leur sont propres) à la philosophie Luciférienne. Comme je le disais au début de cet article, il n’existe aucun dogme, et chacun est libre de croire en ce qu’il veut.


Lucifer, Dieu ou égrégore?

Parmi les croyances les plus fréquentes, Lucifer est en général vu comme un Dieu. Certains le voient même comme une entité ayant eu différents noms au fil des siècle, et donc comme un ancien Dieu païen diabolisé par le judéo-christianisme sous le nom de Lucifer.


Dans la Wicca Luciférienne, Lucifer est même associé au Dieu, et donc à l’énergie masculine de l’univers, aux côtés de la déesse Lilith, symbole de l’énergie féminine. Il est important cependant de noter que la Wicca Luciférienne n’est pas vraiment une branche du Luciférisme, même si certains font le lien entre les deux.


Mais pour d’autres, Lucifer est un égrégore créé par les croyances judéo-chrétiennes. Son énergie serait donc basée sur l’image que ces croyances véhiculent, et aurait ensuite développé une conscience.


Le travail avec les veilleurs

Un grand nombre de Lucifériens travaillent avec des entités, et plus particulièrement avec les déités que nous nommons veilleurs. Ce travail coule de source puisque les veilleurs enseignent tout ce que les Lucifériens cherchent à acquérir: la connaissance, les valeurs morales, la spiritualité, le développement personnel, les pratiques occultes.


Le travail avec les déités et les démons

En dehors de la recherche d’un veilleur, le travail avec des déités ou avec des démons est très fréquent. Ceci n’a bien sûr rien de maléfique, ce qui serait à l’encontre de la philosophie même du Luciférisme. Le but de ces rituels ou de ces travaux est en général le développement spirituel et personnel.


En résumé

Le Luciférisme est avant tout une philosophie prônant l’élévation au travers de la connaissance, du travail, et de la spiritualité. Les croyances et les pratiques occultes ne sont pas obligatoires, bien qu’elles soient très présentes. Les Lucifériens aspirent à évoluer spirituellement dans le but de devenir la meilleur version d’eux mêmes et d’apporter quelque chose de positif dans le monde qui les entoure.


Ils ne rejettent pas leur part d’ombre, mais la transcende afin d’en faire quelque chose d’utile, et donc de positif.


REF.: the-witching-hour.com/blog/index.php/le-luciferisme-quest-ce-que-cest/

Extrapolations : critique de notre fin du monde sur Apple TV+

 Extrapolations : critique de notre fin du monde sur Apple TV+

Alexandre Janowiak | 24 avril 2023 

Science-fiction Drame

Avec la satire technologique de Black Mirror, les séries d'anticipation se sont multipliées à partir de 2011. Parmi les plus alarmantes, on peut évoquer les crises politiques et économiques dépeintes par Years and Years ou, plus pertinente encore, The Handmaid’s Tale dont la fiction a été largement rattrapée par les lois anti-avortement faisant reculer les droits des femmes aux Etats-Unis. Dans Extrapolations, Scott Z. Burns explore les conséquences de la crise écologique sur notre monde avec un casting cinq étoiles (Meryl Streep, Sienna Miller, Marion Cotillard, Tahar Rahim, Kit Harington ou Edward Norton). Le résultat fait froid dans le dos, mais n'est pas parfait.


Photo Marion Cotillard66

WASTED LAND

En 2011, le réalisateur Steven Soderbergh et son scénariste Scott Z. Burns dévoilaient Contagion, film racontant les événements d'une pandémie sur Terre. Si le film avait reçu un accueil positif à sa sortie, personne ne s'inquiétait alors vraiment de sa vraisemblance avec le futur. Pourtant, dès mars 2020, lorsque le Covid-19 est venu bousculer le monde entier, le long-métrage est devenu une oeuvre visionnaire au vu de son réalisme (désinformation, distanciation sociale, millions de victimes, guerre du vaccin...).


Une exactitude déboussolante notamment due aux longues recherches et multiples entretiens avec la communauté scientifique de Scott Z. Burns pour écrire le scénario du film. Et c'est peut-être ce qui est le plus effrayant devant la série Extrapolations : si Scott Z. Burns (showrunner de la série) a pu prédire avec une justesse aussi impressionnante une telle pandémie, comment ne pas voir Extrapolations non plus comme une simple fiction, mais comme la vision de notre propre futur avant l'heure ?


 


Play Video

 


Une nouvelle fois, Burns s'est démené pour coller le plus possible à la réalité, creusant les rapports du GIEC et les innombrables prédictions sur l'impact de tels ou tels éléments sur l'avenir de la planète. La série commence ainsi en 2037, au moment où le réchauffement mondial a atteint +1,55°C, soit le seuil que les dirigeants s'étaient fixé à ne pas dépasser lors des accords de Paris de 2015 pour préserver au mieux l'écosystème.


S'ouvrant sur des feux de forêt détruisant des milliers d'espèces en Europe et Amérique du Nord, des ouragans de plus en plus intenses, des marées noires dévastatrices et la fonte de glaciers faisant irrémédiablement monter le niveau des océans, Extrapolations ne fait pas les choses à moitié. L'heure est grave et la série a beau débuter sur les négociations de la COP42 pour tenter de trouver des solutions face à l'augmentation des réfugiés climatiques ou l'accès difficile à l'eau face aux sécheresses, le peuple semble livré à lui-même.


Il est prêt à se rebeller, conscient qu'il devra se battre pour assurer son avenir, faisant régner un climat d'instabilité politique et social de plus en plus virulent. Autant dire que la série démarre comme un vrai coup de poing en pleine figure et sonne comme un vrai signal d'alarme à ne pas prendre à la légère.


 


Extrapolations : Photo Tahar RahimEn quête de 


 


SOLEIL ROUGE

Se déroulant entre 2037 et 2070, la série Apple TV+ s'emploie ainsi à suivre l'évolution de la crise environnementale à travers les destins d'une dizaine de personnages un peu partout dans le monde. Bien aidé par une direction artistique extrêmement soignée (typique des productions Apple TV+), chaque épisode s'attarde alors, plus ou moins, sur un personnage et une donnée en particulier, causée par le réchauffement climatique. D'après les différentes simulations des experts, les génériques donnent le ton : 1 million de personnes meurent chaque année à cause de la chaleur en 2059 tandis que près de 100 millions d'individus sont obligés de fuir leur pays à cause des changements climatiques.


Dès 2046, plus de 411 000 espèces ont disparu du globe, et un an plus tard, le niveau des océans a grimpé de plus de 38 cm, engloutissant une bonne partie de Miami, par exemple. Forcément, à ce rythme-là, chaque événement a une répercussion sur un autre, dans un effet boule de neige assez terrifiant. Les feux et la pollution intoxiquent de plus en plus l'air, donc l'air devient de moins en moins respirable. L'air cause alors des maladies respiratoires graves dès la naissance (tout comme le soleil) et augmente le risque de mortalité ou simplement de vulnérabilité économique et sociale.


 


Extrapolations : Photo Sienna MillerUne chaleur de plus en plus étouffante


 


Extrapolations est clair et net : l'humanité court à sa propre perte, les solutions engagées n'étant pas suffisantes ou arrivant trop tard. En reposant sur huit épisodes quasi-anthologiques (ils sont plus ou moins liés sur le long terme), la série se plaît par conséquent à regarder la fin du monde à travers des regards différents. Difficile de ne pas tomber sous le charme du deuxième épisode mené par l'excellente Sienna Miller, par exemple, où son personnage de scientifique tente de rester en contact avec la dernière baleine encore en vie.


Une poésie funeste et mélancolique se dégage de ses échanges avec l'animal (car oui, il y a une technologie qui permet de discuter avec les baleines) autant que dans la jolie réflexion théologique qui se déploie dans l'épisode 3, lorsqu'un rabbin essaie d'expliquer à une jeune croyante pourquoi Dieu n'agit pas. Toutefois, si la série propose évidemment une vision intrigante et alarmante de l'évolution du monde, on peut largement regretter la tournure scénaristique de l'ensemble au fur et à mesure des épisodes.


 


Extrapolations : Photo Matthew Rhys, Heather GrahamSe promener dans le cercle arctique en mini veste


 


LE SIÈCLE DE TROP

En effet, Extrapolations s'éloigne peu à peu de la simple série d'anticipation concrète dont elle était l'objet pour s'enfoncer au coeur d'un récit de pure science-fiction. Scott Z. Burns ne souhaite pas uniquement dépeindre le malheureux futur écologique qui attend probablement les spectateurs, mais plus globalement les conséquences que cela aura sur leur vision de l'existence, de l'amour, de la famille, du travail... Sur le papier, c'est une formidable "opportunité de regarder de près un aspect du changement climatique et de se dire que, si nous ne faisons pas des choix différents, c’est à ça que ressemblera notre futur" comme l'a précisé Burns au Huff Post. Sauf que dans l'exécution, c'est loin d'être à la hauteur.


Car tristement, Extrapolations s'attarde surtout (exception faite de l'épisode 5) sur des personnages privilégiés. En suivant une scientifique, des cadres supérieurs, milliardaires, avocats, représentants politiques... elle oublie de se focaliser sur les premières victimes de la crise environnementale : les plus pauvres. D'où cette sensation d'acte manqué tout au long de la série, le scénario préférant développer son univers à coups de technologies innovantes (une ventoline de nanobots, un passeport digital, des publicités hologrammes, un service permettant de revoir ses souvenirs, drones livreurs...) que de s'enfoncer dans l'enfer vécu par les plus défavorisés.


 


Extrapolations : Photo Tobey Maguire, Eiza GonzálezIsn't it time to really Look Up ?


 


C'est peut-être l'épisode 7 se déroulant en 2068, au moment où la température a grimpé de 2,44°C, la population mondiale a atteint près de 10 milliards d'habitants et où il est impossible de se promener à San Francisco sans masque, qui en est le plus symptomatique. Alors qu'un groupe d'amis se réunit pour fêter le Nouvel An (avec un repas qui leur a coûté très cher en crédit carbone), l'un des personnages explique avoir décidé de télécharger sa conscience dans un super-Cloud pour se réveiller dans une réalité virtuelle loin du chaos mondial. En résulte, une petite parenthèse tragique sur l'amour – et non sans rappeler l'épisode San Junipero –, mais loin du cri d'alerte écologique prévu.


Même chose pour l'épisode 6, suivant la solitude d'un personnage dans un monde où la précarité engloutit les plus démunis, où les liens qui unissent les uns et les autres sont de plus en plus rares, voire artificiels. Extrapolations bascule alors dans un simili Black Mirror pour laisser place à un petit délire SF plus classique et moins pertinent.


Et si ladite crise écologique est bien évidemment la cause de ses changements sociaux, elle semble trop largement reléguée au second plan au profit de petits gadgets réservés aux plus aisés et loin des préoccupations des plus modestes (nous, les spectateurs). À moins que ce soit pour une raison toute simple : le futur, tel qu'il se présente, n'a pas d'avenir pour nous. Glaçant.


SebSeb 02/05/2023 à 16:17

Le changement climatique est une certitude et peut très bien se gérer, le vrai problème c'est la pollution causée par la société industrielle , et la prédation des ressources par les multinationales comme si elles étaient infinies. C'est ça qui est en train de tuer toute vie sur la planète.

On pompe l'eau comme des malades et ensuite on s'étonne que des sols secs ou imperméabilisés ne puissent pas tout absorber quand des pluies diluviennes arrivent, et que ça fasse des dégats jamais vus. Quelle découverte.

Et qu'en soi une multinationale opérant des montages invraisemblables pour ne payer aucun impôt, et qui cible des CSP+ leur ponde un programme présentant une vision catastrophiste des habitudes de gaspillage actuel étirées sur 50 ans, en présentant le nombre comme le problème, on voit où ça amène : ben oui, plutôt que de mettre des limites à ce modèle industriel, et si on limitait pas plutôt le nombre de personnes pouvant vivre avec ce confort ? Et faire payer aux autres le reste (on s'en fout ils sont pauvres. Et s'ils étaient pas là, qu'est-ce que ça serait mieux d'ailleurs). Bref, tout plutôt que la remise en question de l'enrichissement individuel au détriment de la vie collective.

NOTA: Il y a des technologies informatiques, au-dela du surmental qui nous montre le lien entre l'homme, sa pensée qui vient d'ailleurs et le cloud qui est le Divin en somme, l'homme communique avec le cloud!

REF.: ecranlarge.com/saisons/critique/1472172-extrapolations-critique-de-la-crise-ecologique-qui-nous-attend-sur-apple-tv

La Juste une Messagère est fâchée par les Messages de l’Esprit:

 La Juste une Messagère est fâchée par les Messages de l’Esprit: 

Je ne suis pas là pour te divertir. Je ne suis pas là pour te réparer. Je ne suis pas là pour te sauver, te guérir ou te ranimer. Je ne suis pas là pour te faire parler. Je ne suis pas là pour te donner toute mon énergie. Je ne suis pas là pour faire de ton histoire la mienne. Je ne suis pas là pour t'écouter sans cesse.

Je ne suis pas là pour te faire plaisir. Je ne suis pas là pour te dissiper. Je ne suis pas là pour te distraire de l'ennui et de la banalité. Je ne suis pas là pour masquer ta tristesse et nourrir ton cœur fragile. Je ne suis pas là pour te tenir la main. Je ne suis pas ici pour régler tes blessures d'âme. Je ne suis pas là pour te livrer au monde.

Je suis là pour t'aimer fortement ! Je suis là pour t'aimer de la même façon que je m'aime. Je suis là pour être un ajout à la joie que tu as déjà. Je suis ici pour me reposer, mais pas m'effondrer en toi. Je suis là pour te soutenir, t'entendre, te voir. Je suis là pour te faire l'amour. Je suis ici pour t'aimer doucement, doucement et férocement. Je suis ici pour vivre des choses avec toi. Je suis là pour t'accompagner. Je suis là pour grandir à côté de toi...!!!


Nous avons oublié le langage de l'amour. Nous ne sommes plus assez courageux pour aller dans cette aventure qu'on appelle l'amour. Aussi, les gens sont intéressés par le sexe, parce que le sexe n'est pas risqué. Il est momentané, vous n'avez pas besoin de vous impliquer. L'amour est une participation, un engagement. Il n'est pas instantané. Une fois qu'il prend racine, il peut être présent pour toujours. Il peut être un engagement à vie. 

L'amour a besoin d'intimité, et seulement quand vous êtes en intimité, l'autre devient un miroir. Lorsque vous avez une relation sexuelle avec une femme ou un homme, vous ne vous êtes pas du tout rencontrés, en fait, vous avez évité l'âme de l'autre personne. Vous n'avez fait qu'utiliser le corps de l'autre et vous esquiver, et l'autre personne n'a fait qu'utiliser votre corps et s'est esquivée. Vous n'êtes jamais devenus assez intimes pour révéler l'un à l'autre votre visage originel. 

L'amour est le plus grand Koan Zen. Il est douloureux, mais ne l'évitez pas. Si vous l'évitez vous passer à côté de la plus grande opportunité de grandir.

Entrez dans cette espace, souffrez d'amour, parce que de cette souffrance vient une grande extase. Oui, c'est une agonie, mais de l'agonie nait l'extase. Oui, vous devrez mourir en tant qu' ego, mais si vous pouvez mourir en tant qu' ego, vous allez naître en tant que Dieu, en tant qu'un bouddha. L'amour vous donnera le goût du Tao, du soufisme, du Zen. L'amour vous donnera la première preuve que Dieu existe, que la vie n'est pas dénuée de sens (...)


Par: Osho


Page : Juste une Messagère

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Par: Janne ROBINSON


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Les Êtres Bleus:Pourquoi les Na’Vi sont bleus ?

 

Les Êtres Bleus:Pourquoi les Na’Vi sont bleus ?

Si vous cherchez une grande analyse transversale sur Avatar, on ne peut que vous conseiller de (re)voir l’épisode du ciné-club consacré à ce film ou de lire l’analyse qu’en a faite Rafik Djoumi, car ici il va être question d’un détail très précis et qui a fait couler pas mal d’encre : c’est-à-dire le rapport entre Avatar et la lumière ayant une longueur d’onde située entre 476 à 483 nanomètres, plus communément appelée le bleu. La couleur des Na’Vi de James Cameron a d’ailleurs beaucoup fait jaser : qui n’a jamais entendu le film être qualifié dédaigneusement de Pocahontas chez les schtroumpfs ?

Une recherche rapide sur les autoroutes de l’information nous informe du fait que James Cameron a déjà répondu à cette question :

«Jusqu’où peut-on accepter la différence, sans qu’elle ne devienne une barrière ? La couleur de la peau c’est bien, et ça marche aussi thématiquement parce que, évidemment, c’est vraiment une grosse problématique sur notre planète, Toutes les teintes chaudes, du rose pâle canadien, aux beaux teins marron, et au rose pâle australien sont tous pris. Donc il ne reste plus que le bleu et le vert, et le vert a été pris par tous ces films de martien avec les petits hommes verts. Donc nous avons des grandes femmes bleues, pas des petits hommes verts »

Bon d’accord, c’est une raison plus que valable. Mais quand on sait le soin maniaque que James Cameron apporte à ses films et qu’il a passé 15 ans à peaufiner le moindre détail d’Avatar on se dit que le sujet mérite d’être creusé !

Débutons cette enquête en se demandant quelle est la place de cette couleur dans le monde actuel, dans notre quotidien ?



Et bien il suffit d’ouvrir les yeux pour constater qu’elle est partout, au point de ne plus être remarquée. Pour l’habillement par exemple, elle à la fois sobre et anonyme une sorte de deuxième noir : du jean troué au costume sur mesure elle transcende les styles et les modes.

Son omniprésence vient également du fait qu’il s’agit d’une couleur très prisée dans la communication, symbolisant la vérité et l’intelligence, il n’y a qu’à voir la place qu’elle occupe sur le net en général et sur les réseaux sociaux en particulier.



Autre témoignage de cette domination du bleu dans notre espace mental : depuis que ce type d’enquête existe, il est la couleur favorite de tous les occidentaux, sans distinction de sexe ou de milieu social. Comme le disait James Cameron : la différence de peau est une barrière loin d’être infranchissable, coupler cela avec une couleur rassurante et familière a peut-être été un moyen de ménager le spectateur qui devait déjà assimiler un univers exotique et des nouvelles technologies, le film étant pour la grande majorité de l’audience leur premier contact avec la 3D et la performance Capture.

Mais voyons si il n’y a pas d’autre pistes. Le titre du film par exemple. Le mot Avatar est issu du Sanskrit et est directement liée à la théologie hindouiste. En effet, avant de désigner l’incarnation virtuelle d’un joueur, il est une incarnation terrestre de la puissance divine dont la principale fonction est de rétablir l’ordre cosmique et l’équilibre sur terre. Si leur rôle est constant, les Avatars peuvent prendre des formes très variées en fonction de leurs incarnations comme la tortue, le nain ou l’homme lion. Et Krishna le huitième avatar, une des divinités les plus révérées du panthéon hindou, est un homme à la peau bleue.



Sans rentrer dans les détails d’une mythologie aussi foisonnante et riche que celle de l’Inde, il est possible de voir dans ses racines « anthropologique » un lien de plus avec Avatar. En effet Krishna trouverait son origine chez les peuples qui habitaient le sous continent indien avant l’arrivée des populations de type indo-européennes. Le bleu serait ainsi une version stylisée de la peau plus sombre des aborigènes.

Un des faits d’arme de Krishna étant d’ailleurs d’avoir convaincu les habitants d’un village d’abandonner un dieu céleste pour adorer une divinité de la nature, le mont Govarhana [1].



La thématique du rétablissement d’un lien spirituel, de la nature et du peuple de la forêt est donc bien présente. La couleur bleue des Na’Vi viendrait donc de Krishna ? Pas si simple… En effet le huitième Avatar est une divinité très très masculine, du genre à pouvoir satisfaire neuf cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf  jeunes filles en même temps…

Or le thème de la féminité est absolument primordial dans le film de James Cameron, les grandes femmes bleues étant une sorte d’antithèse des petits hommes roses.

Et si pour trouver la dimension féminine il fallait explorer l’histoire de la couleur bleu en occident ?

Pour faire vite, cette couleur est très peu présente dans le monde antique. Le ciel par exemple n’est jamais décrit comme bleu que ce soit dans la bible ou les écrits gréco-latins ; il ne s’agit pas d’une couleur noble, comme le noir et le rouge. Elle est utilisée par exemple pour teindre les vêtements des esclaves ou par les peuples celtiques et germanique dans les rituels sacrés ou comme décoration corporelle lors des batailles.



Cette situation perdure jusqu’au milieu du Moyen-âge, époque à laquelle le dieu unique des chrétiens devient un dieu de lumière, la couleur du ciel est donc progressivement adoptée pour témoigner de cette nouvelle réalité.

Mais c’est à travers la Vierge Marie, que le bleue acquiert la position dominant dont il a été question plus tôt. En effet sa représentation « traditionnelles » est celle d’une femme vêtue de rouge et drapée de bleu, un corps humain entouré d’un halo de divinité. La symbolique mariale a bien sûr à voir avec la pureté, mais c’est également un des rares îlots de féminité ayant une dimension céleste dans ce club très masculin qu’est la théologie chrétienne.



Cette dimension “féminine” du bleu perdure au moins jusqu’au XVIIIe siècle où il devient une couleur plus “virile” tandis qu’il affirme sa domination en tant que couleur standard au côté du noir et du blanc à travers les codes vestimentaires très sobres de l’éthique protestante. La dimension féminine de la couleur bleue n’est peut être plus aussi évidente qu’elle a pu l’être mais son empreinte a durablement marqué l’histoire de l’art occidental [2].

Tout en étant loin d’être exhaustif, ce rapide coup d’œil sur la signification de la couleur bleu dans l’imaginaire collectif nous a donné des pistes : le bleu est associé à la divinité et à la féminité, mais il s’agit également d’une couleur potentiellement rassurante et familière. Ces caractéristiques semblent plutôt bien coller aux intentions de James Cameron.

Cependant il reste une dernière piste où il n’est ni question d’histoire ni de théologie, mais tout simplement d’« optique ». Prenez un beau bleu Pandora et une jolie carnation humaine,


- Les êtres Rayons Bleus sont un groupe d’âmes ultra-sensibles et empathiques comme les Indigos qui sont venus de nombreuses planètes et royaumes de lumière différents pour éclairer le code génétique de l’humanité et élever la conscience divine sur Gaia. Ils sont le rayon perdu de l’Artisan de Lumière. “Shekinah”, un mot hébreu dans le “Langage de Lumière”, qui désigne un mentor. Shekinah est l’aspect perdu du Divin Féminin sacré de la Création qui est l’incarnation de la Source dans le processus d’ascension…Les Rayons Bleus sont les Navigateurs Spirituels du Plan Divin. Activer le Plan d’action centré sur le cœur pour la guérison, la communication, le langage de la lumière, la méditation et bien d’autres modalités plus puissantes. Ils sont les porteurs de la lumière qui conduira les âmes à naviguer dans leurs propres royaumes intérieurs, sachant que c’est l’Amour qui allège la charge, éclaire la route et illumine la direction divine pour que toutes les âmes puissent compléter pleinement leur contrat créatif sur cette planète. Source: http://www.soultraveller.net/

https://youtu.be/JyvObnzq1jQ

Cette haute valeur vient sans doute de la rareté du bleu dans la nature :dans l’Antiquité, le lapis-lazuli était utilisé en Mésopotamie et en Egypte comme pierre sacrée, seul moyen d’orner les temples en bleu,jusqu’au 18ème siècle, la culture du pastel dans la région de Toulouse consistait à écraser des feuilles en boule (la cocagne) pour produire une teinture bleue très recherchée.Le bleu évoque avant tout le domaine du céleste, du sacré : au Moyen-Age, « bleu » était synonyme de Dieu.




Notes :Concernant

 la couleur [des Na'vis] : le vert était pris. Il y avait déjà une longue histoire avec les aliens verts. Et puis avec Hulk. Et les couleurs humaines, les roses, les bruns, nous sont familières. Bob l'Eponge était jaune. En gros, ça laissait le bleu et le violet. Le violet est ma couleur préférée, mais je me suis dit qu'on l'utiliserait pour l'une de nos couleurs bioluminescentes principales, ce que l'on a fait en l'associant à Eywa, [une divinité], et à tout ce qui est sacré pour les Na'vis.


- James Cameron

Il y a également ce rêve que ma mère m'a raconté, dans lequel il y avait une femme bleue grande de trois mètres avec six seins. Une image sympa. Je l'ai dessiné, mais les six seins n'apparaissaient pas aussi bien qu'on pouvait l'imaginer, et ça aurait gâché la classification [du film]. Donc ouais... bleu.


- James Cameron

[1] Pour l’anecdote, en 2009 à la suite de l’immense succès d’Avatar, une tribu de l’est de l’Inde, les Dongria, estimant vivre un scénario proche de celui du film, fit appel à James Cameron pour plaider leur cause. En effet leur habitat, et notamment une colline sacrée risquait d’être ravagée par une exploitation minière. La boucle étant pour ainsi dire bouclée.

[2] Pour plus de détails, France Culture parle de l’histoire et de la symbolique du bleu.


REF.: https://www.cinephylis.fr/le-bleu-des-navi-de-james-cameron/

lundi 12 février 2024

Ce qu'est un portail organique:

 

On me demande ce qu'est un portail organique:


C'est une ouverture mémorielle (dans la forme, dans l'aura) et psychique (dans la conscience) qui laisse entrer des entités surmentales dans l'individu. En d'autres termes, le portail est le point d'entrée d'une ou de plusieurs consciences étrangères (exemple : reptiliens, etc.) dans l'individu. Il y a donc nécessairement une ouverture dans l'aura de la personne. Cette ouverture, parfois dissimulée, est identifiable par une personne qui voit ou ressent les plans subtils.


Le type de "porte" que je vois le plus souvent ressemble à une "craque" dans l'aura, comme si on avait "fendu du jello". Je vous joins une image qui donne une idée à quoi ça peut ressembler.






RÉF.: Sandra Vimont, est auteure, formatrice et conférencière dans le domaine du supramental. La visée de son travail est de faire rayonner la science du réel de la conscience humaine.

Pour approfondir le sujet aller sur le Site Web

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Renseignements sur la chaîne

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dimanche 11 février 2024

Voici ce qu'on tente de cacher a nos journalistes:

 Voici ce qu'on tente de cacher a nos journalistes:

AU FÉDÉRAL, IL FAUT ÊTRE PATIENT Une réponse qui arrive… deux enfants plus tard


En novembre der­nier, la Gen­dar­me­rie royale du Canada (GRC) m’a enfin envoyé la réponse à une demande for­mu­lée… le 16 jan­vier 2017. Je cher­chais alors à obte­nir des détails sur les inci­dents rela­tifs à la sécu­rité ou les poten­tielles intru­sions sur­ve­nues à la rési­dence du pre­mier ministre Jus­tin Tru­deau à Ottawa, Rideau Cot­tage.


Avant que la réponse à cette demande – pas la plus com­plexe d’entre toutes – arrive jusqu’à moi, j’ai eu le temps de mettre au monde deux magni­fiques enfants, dont l’aînée a main­te­nant six ans.


Avant que la réponse à cette demande – pas la plus com­plexe d’entre toutes – arrive jusqu’à moi, j’ai eu le temps de mettre au monde deux magni­fiques enfants, dont l’aînée a main­te­nant six ans.


La GRC avait-elle égaré ma demande pour que le délai soit si long ? Même pas, m’a répondu le corps poli­cier, dont les nom­breuses lacunes en matière d’accès à l’infor­ma­tion ont été sou­le­vées par la com­mis­saire à l’infor­ma­tion en 2020.


« Suite aux efforts de moder­ni­sa­tion, le nombre de vieux dos­siers en souf­france dimi­nue jour après jour », m’a indi­qué la porte-parole de la GRC, Marie-Eve Bre­ton. À ce jour, il res­te­rait envi­ron 50 demandes d’accès à l’infor­ma­tion datant de 2017 encore actives et « bien­tôt ter­mi­nées ».


« Suite aux efforts de moder­ni­sa­tion, le nombre de vieux dos­siers en souf­france dimi­nue jour après jour », m’a indi­qué la porte-parole de la GRC, Marie-Eve Bre­ton. À ce jour, il res­te­rait envi­ron 50 demandes d’accès à l’infor­ma­tion datant de 2017 encore actives et « bien­tôt ter­mi­nées ».


Est-ce que l’attente en valait le coup, presque sept ans plus tard ? Non. Les quelques échanges de cour­riels reçus n’ont pas donné suite à un article.


- Sarah-Maude Lefebvre


Du bri­co­lage pour lire un docu­ment


En août 2021, j’ai demandé à la Société cana­dienne d’hypo­thèques et de loge­ments (SCHL) une liste de tous les pro­jets de loge­ments abor­dables finan­cés par le gou­ver­ne­ment fédé­ral.


En août 2021, j’ai demandé à la Société cana­dienne d’hypo­thèques et de loge­ments (SCHL) une liste de tous les pro­jets de loge­ments abor­dables finan­cés par le gou­ver­ne­ment fédé­ral.


Le but était de savoir où allait l’argent des contri­buables et si les mil­liards inves­tis débou­chaient vrai­ment sur des construc­tions. Une ques­tion hau­te­ment per­ti­nente en cette époque de crise du loge­ment.


Le but était de savoir où allait l’argent des contri­buables et si les mil­liards inves­tis débou­chaient vrai­ment sur des construc­tions. Une ques­tion hau­te­ment per­ti­nente en cette époque de crise du loge­ment.


Le but était de savoir où allait l’argent des contri­buables et si les mil­liards inves­tis débou­chaient vrai­ment sur des construc­tions. Une ques­tion hau­te­ment per­ti­nente en cette époque de crise du loge­ment.


Bien que j’aie pré­cisé que je sou­hai­tais avoir le docu­ment sous forme élec­tro­nique, la SCHL m’a fait par­ve­nir par la poste 361 pages impri­mées com­plè­te­ment inuti­li­sables.


Comme il s’agis­sait au départ de deux clas­seurs Excel, les infor­ma­tions sur un même pro­jet de loge­ments étaient répar­ties sur plu­sieurs pages.


Pour ten­ter de réunir les infor­ma­tions, et ne serait-ce que lire le tableau, j’ai dû col­ler les pages avec du ruban adhé­sif. Mais comme elles avaient été impri­mées en mode recto verso, les infor­ma­tions du verso ne concor­daient évi­dem­ment pas ou se trou­vaient à l’envers.


Comble de mal­heur, le nom de tous les pro­mo­teurs pri­vés béné­fi­ciant d’argent public avait été caviardé.


- Domi­nique Cam­bron-Gou­let


Radio-Canada couvre les cachets de ses confé­ren­ciers


En novembre 2022, Radio-Canada a invité l’humo­riste P.O. For­get à se payer la tête des 400 cadres du ser­vice français réunis pour son évé­ne­ment cor­po­ra­tif annuel, bap­tisé le RC3.


Devant cette assem­blée, l’humo­riste a affirmé que le cachet donné « à un inconnu pour par­ler de manière arro­gante du tra­vail témoigne d’une décon­nexion alar­mante par rap­port à la valeur du tra­vail ». On l’a trouvé bien drôle, mais on s’est aussi posé quelques ques­tions. À com­bien s’éle­vait le cachet de l’humo­riste ? Et celui des autres confé­ren­ciers, notam­ment des vedettes de la mai­son, Rebecca Makon­nen, Alec Cas­ton­guay et France Beau­doin ? Et les coûts totaux du RC3 ?


Le Jour­nal a trans­mis une demande d’accès à l’infor­ma­tion sur les coûts de l’évé­ne­ment à la fin février 2023.


Le Jour­nal a trans­mis une demande d’accès à l’infor­ma­tion sur les coûts de l’évé­ne­ment à la fin février 2023.


La réponse est venue deux mois plus tard. Dans sa lettre et son docu­ment d’une dizaine de pages, Radio-Canada a dévoilé les frais totaux des dépla­ce­ments des par­ti­ci­pants pour la jour­née, soit 33 287,47 $.


La société d’État a tou­te­fois mas­qué les mon­tants remis aux confé­ren­ciers, sous pré­texte que leur dévoi­le­ment pour­rait « nuire aux tiers visés » et « entra­ver des négo­cia­tions contrac­tuelles futures ».


Pour­tant, le seul droit « entravé » ici, c’est celui de l’accès aux mon­tants réels remis aux confé­ren­ciers. Quand le cachet d’un humo­riste devient un secret d’État, le public a toutes les rai­sons de ne pas la trou­ver drôle.


- Danny Vear


Une demande tou­jours en trai­te­ment deux ans plus tard


En 20 ans de car­rière, j’ai sou­vent consi­déré que je per­dais mon temps avec la Loi sur l’accès à l’infor­ma­tion. L’exemple le plus élo­quent s’est pro­duit en avril 2013.


Je sou­hai­tais obte­nir des docu­ments de Trans­ports Canada conte­nant des ren­sei­gne­ments impor­tants concer­nant une com­pa­gnie de trans­port aérien.


Cinq semaines après la demande ini­tiale, l’orga­nisme a uti­lisé la pro­ro­ga­tion pré­vue à la loi, soit un délai de 60 jours.


Après plus de cinq mois, le résul­tat repo­sait sur deux pages et trois para­graphes inutiles.


Il y avait, entre autres, un cour­riel ano­nyme de 25 mots que Trans­port Canada, un orga­nisme public, consi­dé­rait comme un docu­ment offi­ciel.


Esti­mant alors que je n’obtien­drais rien de solide, j’ai tout de même publié mon repor­tage en uti­li­sant d’autres sources.


Un peu pour tes­ter le sys­tème, j’ai tou­te­fois déposé une plainte offi­cielle concer­nant ma demande.


Un peu pour tes­ter le sys­tème, j’ai tou­te­fois déposé une plainte offi­cielle concer­nant ma demande.


Incroyable, mais vrai, plus de deux ans après la publi­ca­tion de mon article, mon dos­sier de plainte che­mi­nait tou­jours et je rece­vais encore des demandes de pré­ci­sions ou des détails admi­nis­tra­tifs.


Un repor­tage sur l’absur­dité de la situa­tion aurait été très per­ti­nent à l’époque.


- Jean-François Racine


La défense natio­nale ne donne plus signe de vie


Après avoir reçu des signa­le­ments ano­nymes concer­nant le com­por­te­ment inadé­quat d’un lieu­te­nant-colo­nel des Vol­ti­geurs de Qué­bec,


nous avons fait une demande d’accès à l’infor­ma­tion auprès du Dépar­te­ment de la défense natio­nale du Canada, en juillet 2023.


Il s’agis­sait entre autres de savoir si des signa­le­ments ou des plaintes avaient été offi­ciel­le­ment dépo­sés concer­nant l’indi­vidu en ques­tion et si des mesures dis­ci­pli­naires avaient été prises.


Il s’agis­sait entre autres de savoir si des signa­le­ments ou des plaintes avaient été offi­ciel­le­ment dépo­sés concer­nant l’indi­vidu en ques­tion et si des mesures dis­ci­pli­naires avaient été prises.


Selon nos sources, les agis­se­ments du lieu­te­nant-colo­nel met­taient à mal la sécu­rité de plu­sieurs membres des Forces armées cana­diennes sur le ter­rain, d’où l’inté­rêt public de la demande.


Après une pre­mière réponse sti­pu­lant que « tous les ren­sei­gne­ments per­son­nels seront rete­nus » dans la requête, sui­vie d’un accusé de récep­tion, le Dépar­te­ment de la défense natio­nale du Canada n’a plus donné signe de vie.


Et ce, mal­gré deux demandes de suivi de la part du Jour­nal, après quelques mois. Notre requête aurait dû obte­nir une réponse favo­rable étant donné que les infor­ma­tions deman­dées ne fai­saient par­tie d’aucune exemp­tion pré­vue à la Loi de l’accès à l’infor­ma­tion.


- Jérémy Ber­nier


La troi­sième fois a été la bonne pour en savoir plus sur les fraudes à la PCU


Pour un repor­tage sur les fraudes internes liées à la Pres­ta­tion cana­dienne d’urgence (PCU), nous avions dû rédi­ger pas une, pas deux, mais plu­tôt trois demandes d’accès à l’infor­ma­tion à Emploi et Déve­lop­pe­ment social Canada (EDSC).


Dans les deux pre­mières demandes, nous sou­hai­tions obte­nir une confir­ma­tion que des fonc­tion­naires de Ser­vice Canada avaient fraudé le sys­tème de la PCU au plus fort de la pan­dé­mie.


Selon nos sources, plu­sieurs employés avaient été congé­diés pour des mal­ver­sa­tions. C’est donc avec sur­prise que nous avons lu les réponses nous infor­mant que les res­pon­sables de l’accès à l’infor­ma­tion d’EDSC n’avaient rien trouvé en lien avec notre requête.


C’est donc après une troi­sième demande d’accès à l’infor­ma­tion, dans laquelle nous sou­hai­tions obte­nir toutes les conver­sa­tions, cour­riels, mémos ou docu­ments échan­gés à l’interne au sujet de nos deux pre­mières demandes, que nous avons obtenu réponse à nos ques­tions.


C’est donc après une troi­sième demande d’accès à l’infor­ma­tion, dans laquelle nous sou­hai­tions obte­nir toutes les conver­sa­tions, cour­riels, mémos ou docu­ments échan­gés à l’interne au sujet de nos deux pre­mières demandes, que nous avons obtenu réponse à nos ques­tions.


Parmi une dizaine de cour­riels entre fonc­tion­naires, un docu­ment rem­pli par le direc­teur géné­ral de l’inté­grité interne et de la sécu­rité était dis­si­mulé, la note men­tion­nait le congé­die­ment de 44 employés ainsi que les moyens uti­li­sés pour recou­vrer l’argent volé.


- Nico­las Bras­seur


Triste obs­cu­rité à pro­pos des mil­liards cachés en Suisse


Dans la fou­lée d’un article rédigé en 2017 sur des mil­liards de dol­lars appar­te­nant à de riches Cana­diens qui auraient été cachés à la banque UBS en Suisse, je suis allé ren­con­trer Michael Dagg, une som­mité en recherche d’accès à l’infor­ma­tion de la région d’Ottawa.


Ce der­nier m’a exprimé sa frus­tra­tion à obte­nir des ren­sei­gne­ments sur ce dos­sier émi­nem­ment sen­sible par la voie d’accès à l’infor­ma­tion.


Pour­tant, l’inté­rêt public de cette affaire était bien éta­bli. C’est un ancien ministre des Finances conser­va­teur qui diri­geait la banque UBS à l’époque du scan­dale allé­gué.


Pour­tant, l’inté­rêt public de cette affaire était bien éta­bli. C’est un ancien ministre des Finances conser­va­teur qui diri­geait la banque UBS à l’époque du scan­dale allé­gué.


J’avais aussi recueilli les confes­sions de l’ancien ministre du Revenu, Jean-Pierre Black­burn. Il avait dit ne pas s’être fait don­ner le man­dat de s’occu­per de l’éva­sion fis­cale off­shore, contrai­re­ment à des décla­ra­tions publiques anté­rieures.


Michael Dagg m’a remis des demandes d’accès à l’infor­ma­tion datant de 2015 selon les­quelles le minis­tère de la Jus­tice n’avait aucun docu­ment à ce sujet.


Pour­tant, nos infor­ma­tions vou­laient que des com­mu­ni­ca­tions aient bien eu lieu. On avait même le nom d’un fonc­tion­naire fédé­ral poten­tiel­le­ment impli­qué.


Michael Dagg est décédé en 2022 sans que jamais la lumière ne soit faite.


- Jean-François Clou­tier


Longue attente pour avoir une réponse… sur un CD


Longue attente pour avoir une réponse… sur un CD


À mon arri­vée comme chef du Bureau par­le­men­taire à Ottawa en 2021, je rece­vais régu­liè­re­ment du cour­rier concer­nant des demandes d’accès à l’infor­ma­tion for­mu­lées par celle qui occu­pait le poste avant moi.


Cer­taines de ces demandes avaient été faites trois ans, voire quatre ans aupa­ra­vant.


L’objet des demandes, sou­vent très pré­cis, perd tout son inté­rêt après d’aussi longs délais. Je me rap­pelle avoir consulté un de ces fameux docu­ments, en for­mat CD (un for­mat sou­vent pri­vi­lé­gié au cour­riel), qui conte­nait quelques fichiers en PDF. À sa lec­ture, sans grande sur­prise, l’entiè­reté du texte, à quelques excep­tions près, était caviar­dée.


J’ai aussi reçu au fil des années des appels de fonc­tion­naires pour me deman­der si telle ou telle demande méri­tait d’être pour­sui­vie ou si on pou­vait aban­don­ner le dos­sier puisque, évi­dem­ment, ce n’était plus d’inté­rêt.


- Guillaume St-Pierre


Le Ser­vice cor­rec­tion­nel se mani­feste après cinq ans


Il aura fallu que cinq années passent avant que le Ser­vice cor­rec­tion­nel Canada (SCC) daigne répondre à une demande d’accès à l’infor­ma­tion concer­nant l’éva­sion du Hells Angels René Char­le­bois, en sep­tembre 2013.


Il s’était fina­le­ment sui­cidé après quelques jours de cavale, non sans avoir fait tom­ber un sur­pre­nant col­la­bo­ra­teur, le poli­cier ripou Benoit Roberge, qui avait retourné sa veste afin de vendre des élé­ments d’enquête aux motards.


Quelques mois après cette saga, nous avons voulu obte­nir auprès du SCC « tout docu­ment, incluant rap­ports, études, cour­riels en lien avec cette éva­sion ».


Notre demande est res­tée sans réponse jusqu’à la fin 2019.


Dans un souci d’essayer de « régler [leurs] dos­siers en retard », l’orga­ni­sa­tion fédé­rale vou­lait s’assu­rer que nous étions tou­jours inté­res­sés à rece­voir les docu­ments deman­dés.


Dans un souci d’essayer de « régler [leurs] dos­siers en retard », l’orga­ni­sa­tion fédé­rale vou­lait s’assu­rer que nous étions tou­jours inté­res­sés à rece­voir les docu­ments deman­dés.


Après avoir répondu par l’affir­ma­tive, nous avons eu des nou­velles du SCC neuf mois plus tard, en août 2020. Sur le docu­ment de 3350 pages, seule­ment 27 ont été par­ta­gées et se sont avé­rées peu per­ti­nentes.


- Valé­rie Gon­thier


LA GRANDE NOIRCEUR À QUÉBEC Qué­bec inves­tit des mil­liards, mais n’est pas trans­pa­rent


« Au Qué­bec, on parle de jusqu’à 30 G$ d’inves­tis­se­ment dans la filière bat­te­rie. Il y en a déjà 15 G$ de fait », s’est féli­cité en sep­tembre der­nier le pre­mier ministre du Qué­bec, François Legault. De ce mon­tant, des mil­liards de dol­lars vien­dront de nos poches.


Mais quand vient le temps d’expo­ser les risques aux contri­buables, le gou­ver­ne­ment est moins pressé. En juin 2022, Le Jour­nal a demandé au minis­tère de l’Éco­no­mie les docu­ments des deux der­nières années por­tant sur les risques liés à la filière bat­te­rie, mais on a refusé de nous les four­nir, en ren­voyant la balle à Inves­tis­se­ment Qué­bec (IQ), qui n’a pas voulu non plus les trans­mettre.


Mais quand vient le temps d’expo­ser les risques aux contri­buables, le gou­ver­ne­ment est moins pressé. En juin 2022, Le Jour­nal a demandé au minis­tère de l’Éco­no­mie les docu­ments des deux der­nières années por­tant sur les risques liés à la filière bat­te­rie, mais on a refusé de nous les four­nir, en ren­voyant la balle à Inves­tis­se­ment Qué­bec (IQ), qui n’a pas voulu non plus les trans­mettre.


Le Jour­nal a alors contesté cette déci­sion et a fini par avoir un docu­ment caviardé de Hatch por­tant sur le nickel, un an plus tard.


- Fran­cis Halin


De mul­tiples reports au sujet des tra­ver­siers


Le 2 décembre 2020, je pré­sente des demandes pour obte­nir deux rap­ports sur les pro­blèmes liés à la construc­tion des deux tra­ver­siers de Tadous­sac. Un des docu­ments a été rédigé trois ans plus tôt par la firme Fisher Mari­time, et un autre pro­vient de PWC.


Le minis­tère des Trans­ports du Qué­bec (MTQ) refuse, tout comme la Société des tra­ver­siers du Qué­bec (STQ).


Le 10 février sui­vant, je fais une demande de révi­sion auprès de la Com­mis­sion d’accès à l’infor­ma­tion. En avril, la Com­mis­sion man­date un avo­cat pour pro­po­ser une média­tion. Un an plus tard, la STQ avise qu’elle ne veut pas de média­tion. Il y aura donc une audi­tion le 25 mai 2022. En fait, non, des avo­cats de la STQ n’étant pas dis­po­nibles à cette date, l’audi­tion est repor­tée au 12 sep­tembre.


Le 10 février sui­vant, je fais une demande de révi­sion auprès de la Com­mis­sion d’accès à l’infor­ma­tion. En avril, la Com­mis­sion man­date un avo­cat pour pro­po­ser une média­tion. Un an plus tard, la STQ avise qu’elle ne veut pas de média­tion. Il y aura donc une audi­tion le 25 mai 2022. En fait, non, des avo­cats de la STQ n’étant pas dis­po­nibles à cette date, l’audi­tion est repor­tée au 12 sep­tembre.


On manque de temps, une autre audience est fixée au 30 jan­vier 2023. Une sub­sti­tu­tion d’avo­cat de côté de Qué­be­cor entraîne un nou­veau report au 26 avril.


Fina­le­ment, le 2 août 2023, le com­mis­saire accepte de rendre publiques les 12 pre­mières pages du rap­port Fisher, limi­tant le caviar­dage à sept para­graphes. Pro­tégé par le secret pro­fes­sion­nel du comp­table agréé, l’accès au rap­port PWC est refusé.


J’obtiens fina­le­ment les extraits le 31 août 2023.


Mys­tère sur les dépenses par cartes de cré­dit des fonc­tion­naires


Dans le cadre d’un dos­sier sur les dépenses des orga­nismes publics, nous avons demandé aux minis­tères, aux socié­tés d’État et à cer­taines villes toutes leurs tran­sac­tions par cartes de cré­dit pour une période don­née.


Si l’exer­cice a plu­tôt bien fonc­tionné pour les villes, la grande majo­rité des minis­tères et socié­tés d’État que nous avons contac­tés ont refusé de nous trans­mettre les don­nées.


Dans cer­tains cas, ils ont envoyé des don­nées par­tielles ou som­maires. Les res­pon­sables de l’accès à l’infor­ma­tion pré­tex­taient qu’il leur fau­drait cal­cu­ler, com­pi­ler ou créer un fichier afin de répondre à notre demande.


Or, si l’orga­nisme en ques­tion ne pos­sé­dait pas de base de don­nées sur leurs dépenses, les rele­vés de cartes de cré­dit, eux, sont faci­le­ment acces­sibles en ligne auprès d’une ins­ti­tu­tion finan­cière.


Ces demandes d’accès à l’infor­ma­tion sont néces­saires et per­mettent de véri­fier que les élus ou fonc­tion­naires ne dépensent pas les fonds publics à leur guise. - Nico­las Bras­seur


Ces demandes d’accès à l’infor­ma­tion sont néces­saires et per­mettent de véri­fier que les élus ou fonc­tion­naires ne dépensent pas les fonds publics à leur guise. - Nico­las Bras­seur


L’éner­gie éolienne, ce n’est pas de vos affaires


Dif­fi­cile de trou­ver un sujet plus d’inté­rêt public que l’appro­vi­sion­ne­ment du Qué­bec en élec­tri­cité propre.


En août der­nier, le minis­tère de l’Éco­no­mie a demandé à une firme-conseil d’ana­ly­ser et de pro­po­ser dif­fé­rents modèles d’affaires pour pro­lon­ger cer­tains contrats de pro­duc­tion d’élec­tri­cité éolienne.


L’orga­nisme public a cepen­dant cru per­ti­nent de caviar­der entiè­re­ment l’annexe E du contrat, qui conte­nait sur cinq pages la des­crip­tion des ser­vices requis à la firme pri­vée.


Pour jus­ti­fier cette déci­sion, le minis­tère de Pierre Fitz­gib­bon allègue notam­ment que la publi­ca­tion de cette infor­ma­tion équi­vau­drait à « com­mu­ni­quer le secret indus­triel d’un tiers ou un ren­sei­gne­ment indus­triel, finan­cier, com­mer­cial, scien­ti­fique, tech­nique ou syn­di­cal de nature confi­den­tielle ».


Pour jus­ti­fier cette déci­sion, le minis­tère de Pierre Fitz­gib­bon allègue notam­ment que la publi­ca­tion de cette infor­ma­tion équi­vau­drait à « com­mu­ni­quer le secret indus­triel d’un tiers ou un ren­sei­gne­ment indus­triel, finan­cier, com­mer­cial, scien­ti­fique, tech­nique ou syn­di­cal de nature confi­den­tielle ».


D’autres docu­ments – sans qu’on en pré­cise le nombre – en lien avec ce contrat ont car­ré­ment été inter­dits d’accès, cette fois parce qu’ils contiennent « des infor­ma­tions ayant des inci­dences sur l’éco­no­mie ou des déci­sions admi­nis­tra­tives ». - Pas­cal Dugas-Bour­don


Trans­pa­rence « élec­tri­sante » dans le dos­sier Nor­th­volt


Nous vou­lions obte­nir les docu­ments détaillant l’appro­ba­tion des 200 mil­lions $ inves­tis par la Caisse de dépôt et pla­ce­ment dans Nor­th­volt. Refusé.


Les échanges entre Nor­th­volt et Hydro-Qué­bec. Refusé.


La conven­tion de prêt conclue entre Inves­tis­se­ment Qué­bec et Nor­th­volt. Refusé.


Hor­mis les docu­ments que le gou­ver­ne­ment et l’entre­prise veulent bien four­nir aux jour­na­listes, il est dif­fi­cile d’en savoir plus.


« Nor­th­volt ne dévoile pas la nature de ses ententes com­mer­ciales », a répondu l’entre­prise quand Le Jour­nal a voulu savoir à com­bien s’éle­vait la fac­ture pour cou­per près de 9000 arbres sur le ter­rain de sa future méga-usine. – Fran­cis Halin


Les cachot­te­ries de la Caisse de dépôt sur ses salaires


Notre demande à la Caisse de dépôt était simple : parmi vos 1600 employés, com­bien gagnent 200 000 $ ou plus par année ?


Après tout, la rému­né­ra­tion moyenne des sala­riés de l’ins­ti­tu­tion a for­te­ment pro­gressé dans les der­nières années et dépasse main­te­nant les 300 000 $.


Hydro-Qué­bec n’a pas eu de mal à répondre à cette ques­tion, mais pour la Caisse, c’était impos­sible !


« Nous n’avons pas de docu­ment qui réponde à votre demande », nous a-ton écrit. Si elle divul­guait le nombre de ses hauts sala­riés, la Caisse se pla­ce­rait « dans une posi­tion de vul­né­ra­bi­lité dans le mar­ché par rap­port à ses com­pé­ti­teurs », a-t-elle sou­tenu. - Syl­vain Larocque


« Nous n’avons pas de docu­ment qui réponde à votre demande », nous a-ton écrit. Si elle divul­guait le nombre de ses hauts sala­riés, la Caisse se pla­ce­rait « dans une posi­tion de vul­né­ra­bi­lité dans le mar­ché par rap­port à ses com­pé­ti­teurs », a-t-elle sou­tenu. - Syl­vain Larocque


Hydro-Qué­bec muette sur l’argent versé à Mar­tin St-Louis


L’automne der­nier, Hydro­Qué­bec a attiré l’atten­tion avec une cam­pagne de publi­cité met­tant en vedette l’entraî­neur-chef du Cana­dien, Mar­tin St-Louis.


Celui-ci expli­quait la tran­si­tion éner­gé­tique en affir­mant qu’il faut que « tout le monde joue sa game, dans la game ».


Com­bien la société d’État a-t-elle versé à M. St-Louis pour ce coup d’éclat ? Impos­sible de le savoir pré­ci­sé­ment. Tout ce qu’Hydro a voulu dire, c’est que la cam­pagne a coûté 2,39 mil­lions $ en tout, dont 1,09 mil­lion $ pour sa concep­tion et sa pro­duc­tion.


La divul­ga­tion du cachet versé à l’ancien joueur « ris­que­rait vrai­sem­bla­ble­ment de cau­ser une perte à notre orga­nisme et de nuire de façon sub­stan­tielle à notre com­pé­ti­ti­vité et à celle de notre four­nis­seur [l’agence de publi­cité LG2] et à l’entre­prise de M. St-Louis », nous a-t-on répondu. – David Des­cô­teaux


La divul­ga­tion du cachet versé à l’ancien joueur « ris­que­rait vrai­sem­bla­ble­ment de cau­ser une perte à notre orga­nisme et de nuire de façon sub­stan­tielle à notre com­pé­ti­ti­vité et à celle de notre four­nis­seur [l’agence de publi­cité LG2] et à l’entre­prise de M. St-Louis », nous a-t-on répondu. – David Des­cô­teaux


Qué­bec se contente de demi-réponses sur la COP28


Notre bureau par­le­men­taire révé­lait l’automne der­nier que Qué­bec avait la plus grosse délé­ga­tion cana­dienne à la COP28 cette année à Dubaï, soit 130 per­sonnes.


Le Jour­nal a alors fait une demande média auprès des minis­tères de L’Envi­ron­ne­ment et de l’Éner­gie afin d’obte­nir la liste de toutes les per­sonnes qui accom­pa­gnaient les ministres. Ils nous ont ren­voyés au minis­tère des Rela­tions inter­na­tio­nales, qui s’occupe des mis­sions et du pro­to­cole.


Le MRI nous a fina­le­ment demandé de faire une demande d’accès à l’infor­ma­tion. « Après véri­fi­ca­tion, il vous faut faire une demande d’accès à l’infor­ma­tion afin d’obte­nir la liste com­plète de la délé­ga­tion qui sera sur place pour le COP28 à Dubaï. »


Un mois plus tard, le MRI a répondu par­tiel­le­ment à notre demande, révé­lant la liste de trois élus, deux employés de cabi­net, six fonc­tion­naires et huit employés d’Inves­tis­se­ment Qué­bec. Seule­ment 19 per­sonnes sur les 130 per­sonnes de la délé­ga­tion.


Pour obte­nir le reste de la liste, le minis­tère des Rela­tions inter­na­tio­nales signale, fina­le­ment, que cette demande d’accès relè­ve­rait de la com­pé­tence d’autres orga­nismes… soit le minis­tère de l’Envi­ron­ne­ment et celui de l’Éner­gie. - Nico­las Lachance


Chaque minis­tère inter­prète la loi à sa façon


Un des plus gros pro­blèmes avec la Loi sur l’accès aux docu­ments des orga­nismes publics, c’est l’inter­pré­ta­tion très variable qu’en font les dif­fé­rents minis­tères et orga­nismes.


Il y a quelques années, nous avions posé la même ques­tion à 19 orga­nismes et réa­lisé que per­sonne ne répon­dait de la même façon.


C’était concer­nant le coût des consul­tants pri­vés en infor­ma­tique. Le gou­ver­ne­ment venait de dénon­cer publi­que­ment que le Qué­bec dépen­dait trop du privé dans ce domaine.


Le minis­tère des Res­sources natu­relles avait été le pre­mier à répondre de façon claire et trans­pa­rente, puis nous avions fait un repor­tage sur leur dépen­dance à l’égard du privé.


Mais la majo­rité des autres orga­nismes ou minis­tères, soit 11 sur 19, ne ris­quaient pas d’être écor­chés de la sorte : ils ont sim­ple­ment refusé de répondre à la ques­tion.


Cha­cun a inter­prété la loi à sa façon.


Parmi les motifs invo­qués pour jus­ti­fier leur refus, les minis­tères écri­vaient qu’ils ne dis­po­saient pas de l’infor­ma­tion recher­chée ou même… qu’ils n’avaient pas à la trou­ver.


Pour cer­tains, c’était confi­den­tiel. Pour d’autres, ça ne l’était pas. Bref, on en per­dait notre latin.


Pour cer­tains, c’était confi­den­tiel. Pour d’autres, ça ne l’était pas. Bref, on en per­dait notre latin.


- Jean-Nico­las Blan­chet


Com­bien a coûté le chan­ge­ment de nom de la CNESST ? Mys­tère !


Il y a quelques années, la Com­mis­sion de la santé et de la sécu­rité au tra­vail (CSST) est deve­nue la Com­mis­sion des normes, de l’équité, de la santé et de la sécu­rité du tra­vail (CNESST).


Nous vou­lions savoir com­bien avait coûté ce chan­ge­ment de nom. C’est gros quand même.


Les affiches, les cour­riels, les entêtes, la pape­rasse, la signa­li­sa­tion, etc.


La réponse que nous avons reçue des rela­tions médias de l’orga­nisme : 64 505 $.


Cela nous appa­rais­sait bien peu. Nous sommes donc pas­sés par la loi en fai­sant une demande d’accès à l’infor­ma­tion en bonne et due forme.


Après un mois d’attente, nous avons été infor­més que nous n’allions pas avoir de réponse.


On nous a indi­qué que tout le bud­get a été inté­gré dans des dépenses cou­rantes et qu’ainsi, le public n’avait pas à le savoir.


C’était la pre­mière fois que je voyais une réponse de la sorte. Comme si un orga­nisme n’avait pas à jus­ti­fier les coûts d’une dépense à condi­tion qu’elle res­pecte son bud­get glo­bal annuel. - Jean-Nico­las Blan­chet


Le bureau de François Legault cache même l’opi­nion des Qué­bé­cois


Le bureau du pre­mier ministre François Legault a dépensé près de 90 000 $ pour connaître l’opi­nion des Qué­bé­cois, l’an der­nier. Mais les conclu­sions de cer­tains coups de sonde demeu­re­ront secrètes, mal­gré leur impact impor­tant sur les déci­sions du gou­ver­ne­ment.


En août der­nier, notre Bureau par­le­men­taire a demandé les « résul­tats des son­dages menés par le minis­tère du Conseil exé­cu­tif » depuis un an.


En août der­nier, notre Bureau par­le­men­taire a demandé les « résul­tats des son­dages menés par le minis­tère du Conseil exé­cu­tif » depuis un an.


En retour, le minis­tère a par­tagé les rap­ports d’éva­lua­tion de deux cam­pagnes de sen­si­bi­li­sa­tion (vio­lence conju­gale et nations autoch­tones), mais a refusé de dévoi­ler les don­nées récol­tées dans le cadre des autres son­dages menés avec des fonds publics.


Pour jus­ti­fier son refus, le minis­tère de François Legault a prin­ci­pa­le­ment invo­qué les articles 37 et 39 de la loi d’accès.


Le pre­mier per­met de conser­ver secrets les avis et recom­man­da­tions d’un consul­tant pen­dant 10 ans.


Le second applique un délai simi­laire de cinq ans pour les ana­lyses pro­duites dans le cadre d’un pro­ces­sus déci­sion­nel. - Patrick Bel­le­rose


MAUVAIS BULLETIN EN ÉDUCATION ET EN SANTÉ Des dizaines de centres de ser­vices sco­laires res­tent silen­cieux


L’automne der­nier, Le Jour­nal a voulu connaître le nombre d’ensei­gnants qui ont démis­sionné dans les écoles qué­bé­coises publiques au cours des cinq der­nières années, une don­née qui n’est pas com­pi­lée par le minis­tère de l’Édu­ca­tion.


Pour avoir l’heure juste, il a donc fallu faire une demande d’accès à l’infor­ma­tion dans cha­cun des 72 centres de ser­vices sco­laires de la pro­vince.


Or, seule­ment 44 d’entre eux ont répondu à notre demande, un taux de réponse qui est d’ailleurs loin d’être une excep­tion.


Il arrive assez régu­liè­re­ment que nos jour­na­listes fassent ce type de demandes dans tous les centres de ser­vices sco­laires et, règle géné­rale, au moins une ving­taine d’orga­ni­sa­tions ignorent com­plè­te­ment nos demandes, même si elles sont léga­le­ment tenues d’y répondre. -Daph­née­Dion-Viens


Vous ne connaî­trez pas les pro­blèmes en santé


Lan­cée en 2020, l’ini­tia­tive « On vous écoute » devait annon­cer la fin de l’omerta dans le réseau de la santé. La ministre de l’époque, Danielle McCann, invi­tait les employés à écrire des cour­riels pour dénon­cer les pro­blèmes au plus fort de la pan­dé­mie.


Lan­cée en 2020, l’ini­tia­tive « On vous écoute » devait annon­cer la fin de l’omerta dans le réseau de la santé. La ministre de l’époque, Danielle McCann, invi­tait les employés à écrire des cour­riels pour dénon­cer les pro­blèmes au plus fort de la pan­dé­mie.


« On vous écoute » a été très popu­laire : le minis­tère a reçu plus de 5000 cour­riels.


Mais quand Le Jour­nal a demandé à les obte­nir par l’accès à l’infor­ma­tion, la demande a été refu­sée étant jugée trop volu­mi­neuse.


Après des mois de déli­bé­ra­tions entre nos avo­cats et ceux du minis­tère de la Santé, nous avons pu mettre la main sur un mince échan­tillon de 550 cour­riels, les 275 pre­miers et les 275 der­niers.


Cepen­dant, la majo­rité des échanges étaient si lour­de­ment caviar­dés qu’il était impos­sible de savoir ce qui avait plombé le réseau pen­dant la crise sani­taire. - Hugo Duchaine


Une demande d’accès contre mon gré


En octobre der­nier, j’ai posé une ques­tion plu­tôt simple au ser­vice des com­mu­ni­ca­tions du Centre de ser­vices sco­laire des Hautes-Rivières. Je vou­lais obte­nir la liste des per­sonnes qui ont siégé au conseil d’éta­blis­se­ment de l’école secon­daire Mar­gue­rite-Bour­geoys entre 2002 et 2004 ainsi que la liste des pré­si­dents et des com­mis­saires à la Com­mis­sion sco­laire des Hautes-Rivières entre 2002 et 2004.


Plu­tôt que de me répondre, le ser­vice des com­mu­ni­ca­tions a alors pris l’ini­tia­tive de trans­for­mer ma requête en demande d’accès à l’infor­ma­tion, avec tous les délais sup­plé­men­taires que cela implique. C’est jus­te­ment ce que je vou­lais évi­ter en m’adres­sant au ser­vice des com­mu­ni­ca­tions.


Ça m’est arrivé à plu­sieurs reprises aussi quand j’ai demandé à des centres de ser­vices sco­laires le nombre d’armes sai­sies dans les écoles.


Cer­tains CSS m’ont répondu par le tru­che­ment de leur ser­vice des com­mu­ni­ca­tions, d’autres m’ont trans­féré direc­te­ment à l’accès à l’infor­ma­tion. Cer­tains n’étaient pas capables de me don­ner ces chiffres. - Erika Aubin


Cer­tains CSS m’ont répondu par le tru­che­ment de leur ser­vice des com­mu­ni­ca­tions, d’autres m’ont trans­féré direc­te­ment à l’accès à l’infor­ma­tion. Cer­tains n’étaient pas capables de me don­ner ces chiffres. - Erika Aubin


Un CIUSSS nous réclame 629,83 $ pour envoyer des docu­ments


À l’automne 2022, j’ai reçu une réponse à une demande d’accès de la part du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Mont­réal, où on m’indi­quait qu’on allait me fac­tu­rer un mon­tant d’argent pour m’envoyer des docu­ments.


La fac­ture s’éle­vait à 629,83 $, mais j’ai décidé de deman­der moins de docu­ments pour fina­le­ment faire bais­ser cette note à 239,87 $.


Il est vrai que les orga­nismes publics ont le droit d’exi­ger cer­tains frais, par exemple pour la repro­duc­tion de docu­ments qu’ils veulent trans­mettre.


Mais je fais des demandes d’accès à l’infor­ma­tion depuis plus de 15 ans et je ne me sou­viens pas d’une autre orga­ni­sa­tion, outre ce CIUSSS, qui a voulu me faire payer pour m’envoyer des docu­ments.


Mais je fais des demandes d’accès à l’infor­ma­tion depuis plus de 15 ans et je ne me sou­viens pas d’une autre orga­ni­sa­tion, outre ce CIUSSS, qui a voulu me faire payer pour m’envoyer des docu­ments.


À l’époque des pho­to­co­pies ou du reco­piage de texte, exi­ger cer­tains frais pou­vait peut-être se jus­ti­fier, mais main­te­nant, à l’ère du numé­rique, c’est incom­pré­hen­sible. Sur­tout que des frais aussi éle­vés consti­tuent une grave entrave au droit du public à l’infor­ma­tion. - Yves Levesque


REF.: pressreader.com