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mardi 22 septembre 2015

Le taux de chômage ne dit pas tout


Condamnés à vivre avec moins d’argent

Le taux de chômage ne dit pas tout. Il indique le nombre de personnes qui se cherchent un emploi, mais omet tous ceux qui ont déniché un travail moins payant qu’avant. Le Journal a découvert plusieurs cas qui pourraient laisser croire que le Québec s’appauvrit.


Un travailleur minier qui frôle la faillite après avoir gagné 120 000 $ par année, un gestionnaire forcé de vendre de l’électronique, des travailleurs d’Electrolux qui se retrouvent à l’aide sociale. Des centaines de travailleurs vivent le drame d’une baisse de salaire extrême.
Le taux de chômage ne dit pas tout sur le marché du travail. Les gens qui perdent un bon emploi en retrouvent un, mais souvent au prix de nombreux sacrifices.
Entre 2004 et 2014, l’industrie manufacturière au Québec a perdu 140 000 emplois. Il s’agissait souvent d’emplois syndiqués et bien rémunérés occupés par des travailleurs expérimentés, mais avec un faible niveau d’éducation.
«J’ai toujours fait un excellent salaire, même si j’ai l’équivalent de mon secondaire 3. Je n’ai jamais su c’était quoi travailler à 40 000 $ par année. Maintenant, je sais et ce n’est pas évident», affirme Aurèle Lafrenière, un travailleur minier qui a perdu son emploi en 2011 à l’âge de 59 ans.
Plusieurs de ces travailleurs licenciés vont trouver un emploi beaucoup moins payant que celui qu’ils occupaient auparavant. Vivant d’un salaire de plus de 20 $ de l’heure depuis des années, ils doivent accepter maintenant de vivre avec un salaire horaire de moitié moindre.
Selon Marcel Paradis, qui aide ce type de travailleurs à retourner sur le marché du travail, le gros défi est la surestimation.
«En moyenne, ils ont peu de scolarité et ils veulent faire 20 $ de l’heure en commençant. Notre travail est de les ramener à la réalité», explique le cofondateur de Campus Emploi à Joliette.
Technologies « mortelles »
Les travailleurs du secteur manufacturier, largement syndiqués, vivent un déclin de leurs conditions de vie.
«Lorsque nos entreprises du textile, des scieries, des pâtes et papiers et de l’industrie pétrochimique reprennent de la vigueur, elles introduisent des progrès technologiques qui sont mortels pour les anciens travailleurs de ce secteur», observe Paul-André Lapointe, professeur titulaire au Département des relations industrielles de l’Université Laval.
Emploi temporaire
Il se crée davantage d’emplois temporaires que permanents au Québec. Or, ce type d’emploi offre un salaire moyen de 19,41 $ l’heure contre 23,66 $ pour les emplois permanents.
Les avantages sociaux, comme les vacances, le fonds de pension et les assurances santé, sont également moindres dans un poste temporaire.
L’an dernier, 177 100 Québécois devaient cumuler plus d’un travail pour survivre. De 2004 à 2014, le cumul d’emplois a augmenté de 31,1 %, observe l’Institut de la statistique du Québec.
Concurrence
«Ce phénomène s’accélère, ça devient la norme. C’est préoccupant. Cette tendance semble indiquer une recherche de productivité ou de profits à court terme. Elle effrite la transmission des savoirs, la socialisation et la transmission des compétences», s’inquiète Angelo Soares, professeur au département d’organisation et ressources humaines de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.
Selon le chercheur, cette situation place les employés en concurrence les uns contre les autres et crée des conditions de travail beaucoup moins généreuses, par exemple, des horaires flexibles, aucune garantie d’heures travaillées et une disponibilité en tout temps.
«En conséquence, les entreprises connaissent un taux de roulement élevé, des conflits de travail, elles doivent gérer du harcèlement moral et de la détresse psychologique. Les travailleurs perdent toute loyauté envers l’employeur», de conclure M. Soares.

jeudi 27 août 2015

La science a identifié les trois émotions qui guérissent




La science a identifié trois émotions et sentiments guérisseurs du corps et de l’âme :
 La gratitude, l’amour et la foi.

Ces émotions et sentiments peuvent être cultivés pour se sentir plus heureux, plus créatif, améliorer ses relations avec les autres et mieux résister aux infections et aux maladies. Emmanuel Duquoc, l’auteur des 3 émotions qui guérissent vous dit comment.

Les 3 dimensions de l’émotion:

L’émotion n’est pas une pensée, elle est corporelle et possède plusieurs composantes :-Neurophysiologique : le vecteur de l’émotion est le système nerveux autonome. L’émotion est transmise via les hormones, des messagers chimiques qui voyagent dans le sang, informent des récepteurs à distance et induisent des états physiologiques.– Expressive : l’émotion est visible et compréhensible par le mouvement musculaire et l’expression du visage. – Subjective : elle est colorée par notre jugement, lié lui-même à nos expériences passées. Face au même stimulus, deux personnes n’auront pas la même émotion. L’émotion est à différencier du sentiment qui est de l’ordre de la pensée et qui n’a pas sa composante physiologique, il n’est pas visible de l’extérieur car il reste au niveau l’esprit mais il succède à l’émotion et peut lui aussi susciter une émotion.

Comment utiliser ces émotions qui guérissent pour être heureux et améliorer sa santé ?

Nous utilisons la capacité humaine à provoquer des émotions par la pensée. De la même manière que le rappel d’un événement douloureux est capable de nous faire pleurer, évoquer une situation qui a suscité une émotion heureuse nous la fait ressentir de nouveau. Réelle ou fictive, peu importe. Ce qui compte à ce stade est le sentiment heureux et son ressenti intense. Par ailleurs, observer un sentiment intérieur en renforce la portée et le pouvoir physiologique. Votre cerveau aime le confort et ces émotions sont confortables pour lui.Il s’en souviendra mieux et y reviendra.Avec la cohérence cardiaque, vous ajoutez une récompense physiologique à la récompense du sentiment positif. En effet, la cohérence cardiaque induit une régulation nerveuse et émotionnelle qui provoque elle-même un état de confort physique. En pratiquant la cohérence cardiaque tout en ressentant un sentiment positif, vous vous récompensez de ressentir l’émotion positive ! Votre cœur et votre corps vont aimer. Votre cerveau va aimer. Il va apprendre très vite ! Imaginez un enfant que l’on gratifie à chaque fois qu’il joue ou qu’il rit en riant avec lui. Il a de fortes chances de devenir un enfant joyeux.


Dans votre cerveau, que se passe-t-il ?

Vous avez renforcé le réseau de neurones des circuits cérébraux concernés par cette émotion.
 Autrement dit, vous avez élargi le chemin qui mène à l’émotion. 
Vous l’avez défriché et vous en avez amélioré le balisage. Dès lors, il sera plus facile à emprunter la prochaine fois qu’une situation en permettra l’expression. Peu à peu, vous acquerrez des réflexes émotionnels. Le chemin vous semblera plus tentant et vous le parcourrez plus souvent. Vous en connaîtrez les détails comme votre poche et l’emprunterez volontiers. C’est ainsi que la douceur, le contentement, la confiance et les autres émotions qui guérissent deviendront peu à peu des traits dominants de votre personnalité.L’émotion qui guérit deviendra une seconde nature et vous aurez le bonheur de le constater de loin en loin comme beaucoup de pratiquants de la cohérence cardiaque l’ont fait. Il y a, bien sûr, des effets secondaires à cette médication. Mais c’est pour la bonne cause. Il se peut que vous constatiez une moindre tolérance aux émotions négatives qui vous viennent. Non pas aux événements négatifs mais aux émotions négatives. Quand elles se présenteront, elles ne seront pas agréables et vous aurez tendance à moins les laisser s’installer. C’est normal. Quand on s’habitue au confort, on a du mal à le lâcher.

Exemple : 
cultivez le sentiment d’être aimé 

Par imagerie cérébrale, il a été observé que les sentiments d’altruisme, de compassion et de réjouissance pour l’autre, chers au bouddhisme, sont reliés à une activité intense du cortex préfrontal gauche, une zone impliquée dans les sensations de bien-être, les émotions positives et le recul par rapport aux émotions négatives.Dans la pratique bouddhiste traditionnelle, il est préconisé de commencer par stimuler sa propre aspiration au bonheur puis de l’étendre à autrui. Tout d’abord les êtres chers, puis les autres êtres, amis ou ennemis, humains, animaux et végétaux. Nous retrouvons la même préconisation dans la bouche du Christ : « Aime ton prochain comme toi-même ». Un tel conseil pose l’amour de soi comme socle de l’amour universel. La psychologie confirme l’importance cruciale de l’estime de soi comme base de l’équilibre mental et de toute relation harmonieuse.On ne peut aimer sainement que depuis l’amour reçu et le sentiment d’être aimé soi-même. Les grandes religions monothéistes comme l’indouisme, le judaïsme ou le christianisme célèbrent l’amour inconditionnel de Dieu pour les hommes. L’altruisme et la compassion sont les clés du bonheur pour les bouddhistes tout comme l’amour du prochain est la clé du royaume de Dieu pour les chrétiens. Ces sentiments sont indissociables de celui d’être aimé et de la gratitude.
À Harvard, le Dr McClelland a demandé à des personnes de méditer en pensant à tous ceux qui, dans leur vie, avaient été bons envers eux. Le nombre de cellules T (marqueur de la qualité de l’immunité) augmenta chez ces personnes dans des proportions importantes.Comme les cobayes du Dr McClelland, nous pouvons nous concentrer quelques instants sur tous ceux qui nous ont aimé, qui nous ont prodigué soin ou tendresse ou simplement rendu service. Le dos bien droit, pratiquons une respiration ample et régulière de préférence en fréquence six. À tout moment, nous pouvons améliorer notre bien-être en ressentant les émotions et les sentiments que cet amour nous a donnés.-

La science a identifié les trois émotions qui guérissent

émotions qui guérissent

La science a identifié trois émotions et sentiments guérisseurs du corps et de l’âme : la gratitude, l’amour et la foi. Ces émotions et sentiments peuvent être cultivés pour se sentir plus heureux, plus créatif, améliorer ses relations avec les autres et mieux résister aux infections et aux maladies. Emmanuel Duquoc, l’auteur des 3 émotions qui guérissent vous dit comment.
Les 3 dimensions de l’émotion
L’émotion n’est pas une pensée, elle est corporelle et possède plusieurs composantes :-Neurophysiologique : le vecteur de l’émotion est le système nerveux autonome. L’émotion est transmise via les hormones, des messagers chimiques qui voyagent dans le sang, informent des récepteurs à distance et induisent des états physiologiques.
Expressive : l’émotion est visible et compréhensible par le mouvement musculaire et l’expression du visage. – Subjective : elle est colorée par notre jugement, lié lui-même à nos expériences passées. Face au même stimulus, deux personnes n’auront pas la même émotion. L’émotion est à différencier du sentiment qui est de l’ordre de la pensée et qui n’a pas sa composante physiologique, il n’est pas visible de l’extérieur car il reste au niveau l’esprit mais il succède à l’émotion et peut lui aussi susciter une émotion.

Comment utiliser ces émotions qui guérissent pour être heureux et améliorer sa santé ?


Nous utilisons la capacité humaine à provoquer des émotions par la pensée. De la même manière que le rappel d’un événement douloureux est capable de nous faire pleurer, évoquer une situation qui a suscité une émotion heureuse nous la fait ressentir de nouveau. Réelle ou fictive, peu importe. Ce qui compte à ce stade est le sentiment heureux et son ressenti intense. Par ailleurs, observer un sentiment intérieur en renforce la portée et le pouvoir physiologique. Votre cerveau aime le confort et ces émotions sont confortables pour lui.
Il s’en souviendra mieux et y reviendra.Avec la cohérence cardiaque, vous ajoutez une récompense physiologique à la récompense du sentiment positif. En effet, la cohérence cardiaque induit une régulation nerveuse et émotionnelle qui provoque elle-même un état de confort physique. En pratiquant la cohérence cardiaque tout en ressentant un sentiment positif, vous vous récompensez de ressentir l’émotion positive ! Votre cœur et votre corps vont aimer. Votre cerveau va aimer. Il va apprendre très vite ! Imaginez un enfant que l’on gratifie à chaque fois qu’il joue ou qu’il rit en riant avec lui. Il a de fortes chances de devenir un enfant joyeux.
 Dans votre cerveau, que se passe-t-il ?
Vous avez renforcé le réseau de neurones des circuits cérébraux concernés par cette émotion. Autrement dit, vous avez élargi le chemin qui mène à l’émotion. Vous l’avez défriché et vous en avez amélioré le balisage. Dès lors, il sera plus facile à emprunter la prochaine fois qu’une situation en permettra l’expression. Peu à peu, vous acquerrez des réflexes émotionnels. Le chemin vous semblera plus tentant et vous le parcourrez plus souvent. Vous en connaîtrez les détails comme votre poche et l’emprunterez volontiers. C’est ainsi que la douceur, le contentement, la confiance et les autres émotions qui guérissent deviendront peu à peu des traits dominants de votre personnalité.L’émotion qui guérit deviendra une seconde nature et vous aurez le bonheur de le constater de loin en loin comme beaucoup de pratiquants de la cohérence cardiaque l’ont fait. Il y a, bien sûr, des effets secondaires à cette médication. Mais c’est pour la bonne cause. Il se peut que vous constatiez une moindre tolérance aux émotions négatives qui vous viennent. Non pas aux événements négatifs mais aux émotions négatives. Quand elles se présenteront, elles ne seront pas agréables et vous aurez tendance à moins les laisser s’installer. C’est normal. Quand on s’habitue au confort, on a du mal à le lâcher.

Exemple : cultivez le sentiment d’être aimé

Par imagerie cérébrale, il a été observé que les sentiments d’altruisme, de compassion et de réjouissance pour l’autre, chers au bouddhisme, sont reliés à une activité intense du cortex préfrontal gauche, une zone impliquée dans les sensations de bien-être, les émotions positives et le recul par rapport aux émotions négatives.

Dans la pratique bouddhiste traditionnelle, il est préconisé de commencer par stimuler sa propre aspiration au bonheur puis de l’étendre à autrui. Tout d’abord les êtres chers, puis les autres êtres, amis ou ennemis, humains, animaux et végétaux. Nous retrouvons la même préconisation dans la bouche du Christ : « Aime ton prochain comme toi-même ». Un tel conseil pose l’amour de soi comme socle de l’amour universel. La psychologie confirme l’importance cruciale de l’estime de soi comme base de l’équilibre mental et de toute relation harmonieuse.
On ne peut aimer sainement que depuis l’amour reçu et le sentiment d’être aimé soi-même. Les grandes religions monothéistes comme l’indouisme, le judaïsme ou le christianisme célèbrent l’amour inconditionnel de Dieu pour les hommes. L’altruisme et la compassion sont les clés du bonheur pour les bouddhistes tout comme l’amour du prochain est la clé du royaume de Dieu pour les chrétiens. Ces sentiments sont indissociables de celui d’être aimé et de la gratitude.
À Harvard, le Dr McClelland a demandé à des personnes de méditer en pensant à tous ceux qui, dans leur vie, avaient été bons envers eux. Le nombre de cellules T (marqueur de la qualité de l’immunité) augmenta chez ces personnes dans des proportions importantes.Comme les cobayes du Dr McClelland, nous pouvons nous concentrer quelques instants sur tous ceux qui nous ont aimé, qui nous ont prodigué soin ou tendresse ou simplement rendu service. Le dos bien droit, pratiquons une respiration ample et régulière de préférence en fréquence six. À tout moment, nous pouvons améliorer notre bien-être en ressentant les émotions et les sentiments que cet amour nous a donnés.
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lundi 24 août 2015

Attention, les robots-hackers vont débarquer

DEF CON 23: Attention, les robots-hackers vont débarquer


Ce genre de supercaculateur sera utilisé pour le Cyber Grand Challenge.
 
Ce genre de supercaculateur sera utilisé pour le Cyber Grand Challenge. - Ce genre de supercaculateur sera utilisé pour le Cyber Grand Challenge.

La Darpa organise un concours de hacking hors du commun dans lequel ne s’opposeront que des supercalculateurs. L’agence américaine vient de présenter les sept équipes finalistes qui s’affronteront dans exactement un an.

 
 

samedi 8 août 2015

Pauvreté et gaspillage des riches: Viande invendues, Metro et Loblaw ont compris

Fini le gaspillage : la viande invendue est donnée à Moisson Montréal

 

Le programme de Moisson Montréal pour récupérer la viande invendue de Metro et Loblaw est un bel exemple d’une initiative qui permet de réduire le gaspillage de nourriture et qui profite à la fois aux gens démunis et aux épiciers.

Implanté depuis octobre 2013, le Programme de récupération alimentaire en supermarchés a permis à la banque alimentaire d’économiser 2,7 millions de dollars et de récupérer plus de 180 000 kilogrammes de viande. Auparavant, cette viande était soit transformée en farine animale, soit jetée à la poubelle.

« Cette viande permet à 40 à 60 organisations de ne plus être obligées d’acheter pour nourrir des gens dans le besoin dans la région de Montréal », souligne Dany Michaud, directeur général de Moisson Montréal.

La viande invendue est bien entendu toujours bonne à la consommation. Il s’agit en fait de la viande que les épiciers retirent des tablettes après trois jours.

Moisson Montréal récupère la viande avec des camions réfrigérés, qu’elle affrète à ses frais.

La viande est ensuite congelée et livrée à des organismes tels que l’Accueil Bonneau. Elle est toujours cuisinée sur place ; personne ne peut en rapporter à sa résidence pour l’apprêter par la suite.

Salubrité assurée

Aujourd’hui, Metro et Loblaw collaborent avec Moisson Montréal dans ce projet de récupération de viande invendue. Mais il a toutefois fallu leur apporter de bons arguments pour les convaincre, au premier chef en ce qui a trait au respect de la chaîne de froid pour maintenir la salubrité de la viande, confie Dany Michaud. « Il y avait beaucoup de questions, notamment à propos de l’hygiène et sur le fait qu’il ne devait pas y avoir de revente de viande. »

Le pire cauchemar des épiciers ? Que des gens tombent malades après avoir consommé de la viande qu’ils auraient donnée à Moisson Montréal. Pour les rassurer, la banque alimentaire a fait faire des tests en laboratoire pour s’assurer que la viande congelée à la troisième journée soit toujours comestible, une fois dégelée et cuite sur-le-champ.

De plus, Moisson Montréal a créé un système de traçabilité de toutes les pièces de viande récupérées dans les épiceries, sans parler de données que la banque alimentaire partage régulièrement avec Metro et Loblaw. Toutes ces mesures ont finalement convaincu les deux chaînes d’alimentation de s’engager dans ce projet innovateur.

Réduction de coûts

« Nous avons 23 magasins où la viande est récupérée par Moisson Montréal, et nous en compterons 65 dans les prochains mois, à Montréal et sur la Rive-Sud », affirme Marie-Claude Bacon, directrice principale, services des affaires corporatives chez Metro.

Pour sa part, Loblaw a 45 magasins qui participent au projet de Moisson Montréal (Loblaws, Maxi, Provigo) à Montréal et sur la Rive-Sud. « Ce projet avec Moisson Montréal est gagnant-gagnant », affirme Johanne Héroux, directrice, affaires corporatives et communications pour Loblaw.

Ainsi, non seulement le programme permet-il de nourrir des gens démunis à moindre coût, mais il donne aussi à Loblaw la possibilité de réduire ses coûts de transport exigés par les firmes d’équarrissage et de renforcer l’image de marque de l’entreprise en matière de responsabilité sociale.

« Le rendement demeure un indicateur clé, voire le nerf de la guerre pour une entreprise comme la nôtre, où les marges sont minces, souligne Johanne Héroux. Un tel programme n’aurait pas pu voir le jour s’il s’était soldé par des coûts opérationnels supérieurs à ceux associés à la cueillette de la viande par les firmes d’équarrissage. »

À vrai dire, les épiciers diminuent leurs coûts d’exploitation en donnant la viande invendue, mais en même temps ils se privent de revenus, car la viande invendue en magasin est souvent achetée par des fabricants de farine animale. Le bilan du programme est donc neutre pour Loblaw.

Même chose chez Metro, explique Marie-Claude Bacon. « Nous n’y faisons pas de gains, du point de vue tant de la productivité [les employés ont des manipulations à faire dans les deux cas] que des dollars [les dépenses allouées aux sites d’élimination le sont maintenant au programme de récupération]. »

Les deux chaînes d’épicerie font toutefois remarquer que le gain est avant tout social.

Dans d’autres régions ?

Le projet de récupération de viande de Moisson Montréal est à ce point populaire qu’il pourrait être étendu dans d’autres régions du Québec, selon Dany Michaud.

D’octobre 2013 à juin 2015, la viande a représenté 36 % du poids de toutes les denrées récupérées par Moisson Montréal. En valeur, cela correspond à environ 68 % de la valeur des denrées amassées, laquelle s’élève à plus 4 M$.

Moisson Montréal est aussi en discussion avec Sobeys et IGA, et la banque alimentaire souhaiterait convaincre un jour Costco et Walmart de participer à ce projet.

 En 2013, la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, publiait une étude révélant que la planète gaspille 1,3 milliard de tonnes de nourriture par année.

« Chaque année, la nourriture produite sans être consommée engloutit un volume d’eau équivalant au débit annuel du fleuve Volga en Russie et est responsable du rejet dans l’atmosphère de 3,3 gigatonnes de gaz à effet de serre », écrit la FAO.

Enfin, il y a aussi des conséquences économiques directes pour les producteurs, qui paient des coûts de production sur cette nourriture invendue. Dans le monde, la FAO estime ces pertes à 750 milliards de dollars américains par année, soit deux fois le PIB du Québec (363 G$).


Depuis le début du Programme de récupération alimentaire en supermarchés en octobre 2013…

> Total des denrées récupérées : près de 500 000 kilogrammes
> Valeur totale des denrées : plus de 4 M$


> Total de la viande récupérée : plus de 180 000 kg
> Valeur totale de la viande : 2,7 M$


> Boulangerie : près de 130 000 kg
> Valeur totale : près de 575 000 $


> Fruits et légumes : près de 50 000 kg
> Valeur totale : près de 145 000 $


> Produits congelés : près de 60 000 kg
> Valeur totale : plus de 260 000 $


> Produits variés : plus de 75 000 kg
> Valeur totale : près de 335 000 $

Source : Moisson Montréal, juin 2015

 y était temps clisssssssss$,gagne de clowns!

Source.:

jeudi 23 juillet 2015

La phrase du jour est :

La Phrase du jour est :
















lire ici !


La phrase du jour a répéter les z'amis est : On commencera pas a capoter avec ça , Ostie !


Source.: T30

mercredi 8 juillet 2015

La réalité augmentée avec l'affichage laser tactile


L'affichage laser, c'est bien ; tactile c'est encore mieux

Business : La réalité augmentée pourrait utiliser des lasers tactiles pour interagir avec l'utilisateur. Nous ne sommes pas dans la science fiction, mais dans le laboratoire d'Aerial Burton, une entreprise japonaise.

Les lunettes de réalité augmenté HoloLens ne sont pas encore commercialisées que déjà ses hologrammes, aussi performant soient ils, paraissent bien fade au regard de ce qui nous arrive du Japon. Dans quelques temps nous pourrions manipuler des hologrammes haptiques, qui réagissent au toucher.
Il y a quelques mois, la société nipponne Aerial Burton avait dévoilé un système d'affichage capable de projeter des images 3D dans les airs. Et l’innovation réside dans l’inutilité d’un écran pour réaliser cette petite prouesse. L’ingénieux procédé utilise des lasers qui ionisent quelques molécules dans l'air. Avec pour conséquence de les illuminer. Et bien Aerial Burton vient de passer à l’étape suivante : ces images sont désormais…tactiles.





Vidéo de présentation de la technologie de laser tactile. (Source : Aerial Burton)
Oui, le sabre laser de Star Wars n’est plus vraiment loin. Mais contrairement à l’arme favorite des Jedi, ces images tactiles ne doivent pas blesser les utilisateurs. Aerial Burton a donc augmenté la vitesse d’impulsion des lasers, passant de la nanoseconde à la femtoseconde, soit 1/1 000 000 000 000 000 de seconde pour vous donner une idée (ou pas). En multipliant par un million la fréquence de pulsation du laser, les salves de plasma contiennent moins d’énergie, et peuvent donc être manipulées sans risque de brulure.

Toucher des lasers, sans risque

Et comme les salves de plasma deviennent plus brillantes quand elles entrent en contact avec un doigt, cela sert d’indicateur à Aerial Burton pour programmer le système afin d’envoyer une nouvelle image quand le laser percute un élément physique. Au contact du laser, un journaliste de Digital Trends précise que l’utilisateur sent les ondes de choc minuscules générés par les salves de plasma, comme une impulsion électrique.

Schema de fonctionnement de la technologie d'Aerial Burton. Un scanner 3D diffuse le laser, et une caméra permet l'interaction avec l'utilisateur. (Source : Aerial Burton)
Aerial Burton a commencé à développer sa recherche sur les projections laser pour afficher des messages dans les airs en cas d’urgence, comme un Tsunami. En devenant tactile, les lasers pourraient aller bien au delà et entrer dans le champs de l’affichage interactif. La société présente une vidéo où sont présenté des cas de case à cocher ‘aérienne’, ou encore d’écriture dans les airs.


lundi 6 juillet 2015

Le disease mongering ou comment inventer des maladies pour les pharmaceutiques

"L’envers de la pilule" par Jean-Claude St-Onge. Le façonnage des maladies: principal moteur du commerce pharmaceutique

L’émission "Indicatif présent" de Radio Canada a réalisé en novembre 2004 une interview avec Jean-Claude St-Onge, auteur du livre 1672201482.jpgL'envers de la pilule. Les dessous de l'industrie pharmaceutique, paru en 2004 aux éditions Ecosociété. Le lien vers l’interview est à la fin de cette page.
Et voici une présentation du livre, avec des exemples de disease mongering. Ce procédé très lucratif consiste à inventer des maladies, par exemple en médicalisant des aspects physiologiques tels la ménopause. Ou en présentant des traits de personnalité tels la timidité comme des pathologies handicapantes. Quel parent résistera à une publicité disant que la timidité - érigée en "phobie sociale" ou "anxiété sociale" - risque de gâcher la vie de son enfant, alors que "des solutions existent" ?


Jean-Claude Saint-Onge professeur de philosophie au collège Lionel-Groulx est l'auteur de L'envers de la pilule. Les dessous de l'industrie pharmaceutique.

La part du budget de la santé consacré aux médicaments augmente de façon incroyable. Elle représente le double de l'ensemble des dépenses de santé.

«Les compagnies pharmaceutiques font beaucoup de publicité pour vendre le plus de médicaments possible. Elles médicalisent les évènements normaux de la vie d'un individu», explique le professeur. «Par exemple, on a redéfini la timidité comme phobie sociale, et on soigne maintenant la timidité chez les jeunes avec des antidépresseurs. De sorte qu'au Canada, la consommation d'antidépresseurs chez les 6 à 12 ans a augmenté de 142 % en 4 ans.»

L'industrie pharmaceutique est fleurissante depuis les années 1990. «Il y a énormément de concurrence à l'intérieur de l'industrie pharmaceutique. On essaie donc de maximiser les profits en mettant constamment en marché de nouveaux médicaments pour chaque petits nouveaux malaises», résume Jean-Claude Saint-Onge.
Les succès de l’industrie pharmaceutique ne doivent pas nous fermer les yeux sur des pratiques devenues injustifiables. Que faut-il penser quand nous apprenons qu’un fabricant:
  • supprime volontairement les données sur les effets indésirables de son produit ou embellit les résultats d’une étude; - continue de commercialiser un produit qu’il sait à l’origine de nombreux décès;
  • tente de bâillonner des chercheurs dont les découvertes mettent en question l’efficacité et la sécurité de son médicament; - verse le prix fort à des médecins et des pharmaciens pour faire la promotion d’un produit;
  • et engrange, bien sûr, chaque année des milliards de profits sans payer sa juste part d’impôts?

La situation est d’autant plus inquiétante que le retrait de produits potentiellement dangereux est en hausse depuis les années 1980 et 1990 et que la part des budgets consacrée au remboursement de médicaments est en train d’entamer sérieusement la portion qui reste pour payer médecins et infirmières. À petites doses, on finit par digérer ces faits. Mais, mis bout à bout, la pilule devient difficile à avaler.

Dans L’envers de la pilule, nouvelle édition revue et augmentée, J.-Claude St-Onge dresse un portrait aussi clair qu’inquiétant de l’industrie pharmaceutique et de notre rapport au médicament.

De sa plume cynique et alerte, il présente des analyses plus affolantes les unes que les autres: de l’invention de pathologies aux essais cliniques en passant par les vitamines, le Vioxx, le Prozac et autres... Il nous guide au sein de l’empire du médicament et de ses fabricants où la surconsommation et la rentabilité sont reines. 

À l’heure où le Québec laisse de plus en plus de place au privé dans notre système de santé, J.-Claude St-Onge montre avec éloquence que les moyens financiers pour soigner la population ne sont pas entre les bonnes mains...

«Une recherche très fouillée qui aide à comprendre comment des cas comme celui du Vioxx peuvent encore se produire au XXIe siècle.»
- Julie Gobeil, Bulletin de Santé publique

«La plume de Jean-Claude St-Onge est lapidaire. L’essayiste jette […] les bases d’une réflexion urgente et nécessaire»
- Ulysse Bergeron, Le Devoir



Source.: