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mardi 31 juillet 2012

Quand un quadriporteur se transforme en F1 ?

Les « Hells-heimer » de la route
Piste cyclable

Les « Hells-heimer » de la route

Des groupes d’utilisateurs de quadriporteurs subissent la hargne de certains cyclistes sur leur passage

Photo le journal de Montréal, Anabel Cossette Civitella
Lucien Bisson, Gérald Pagé et Rénald Dick, assis sur leur quadriporteur au parc de l'Île de la Visitation, à Montréal. Ils voyagent tous les jours sur de longues distances à bord de leur aide à mobilité réduite.
En solo ou en groupe, de plus en plus d’utilisateurs d’« aides à la mobilité motorisée » se servent de leur engin pour voyager sur de longues distances, au grand dam de certains usagers des pistes cyclables.
Au volant de leur quadriporteur, des hommes comme Rénald Dick, Gérald Pagé et Lucien Bisson se sentent à leur place aussi bien sur la piste cyclable que sur la chaussée. Au point où les hommes partent parfois de Montréal-Nord pour se rendre jusqu’à Terrebonne, les jours de grande sortie.
Fiers de leur surnom, les « Hells-heimer » se promènent où ils veulent et disent jouir de leur liberté comme jamais.
« On peut aller vraiment partout, c’est comme une voiture, mais ça coûte bien moins cher », s’enthousiasme Gérald Pagé, un ancien camionneur de 69 ans.
Frictions
La cohabitation n’est toutefois pas si simple. « On se fait souvent insulter », soutient Rénald Dick, qui croit que les vélos de course sont probablement un des pires dangers sur les pistes cyclables. Selon lui, si certains cyclistes sont reconnaissants lorsque les utilisateurs du quadriporteur cèdent le passage, d’autres font preuve de moins de civilité.
« Tant que les quadriporteurs ne vont pas plus vite que dix kilomètres par heure, nous pouvons cohabiter », spécifie Lucie Lanteigne, directrice générale de Vélo-Québec Association. D’après elle, si les vélos peuvent partager les pistes cyclables avec les aides à mobilité réduite, ce sont les véhicules de type scooters qui posent problème.
Puissants engins
Le phénomène « Hells-heimer » est bien connu de Mario Williams, propriétaire d’Adaptel, un magasin spécialisé en vente de fauteuils motorisés de tout genre.
Il y a 15 ans, seuls les gens incapables de se déplacer achetaient des quadriporteurs, une réalité qui change selon lui.
Mario Williams distingue l’achat d’un quadriporteur pour des raisons de santé et pour des raisons de plaisance : « De plus en plus de gens achètent le plus gros, le plus beau… ils forment une gang, c’est même rendu un mode de vie pour certains. »
Affilié à la RAMQ, en collaboration avec des centres orthopédiques et des ergothérapeutes, lorsqu’il vend un quadriporteur, Mario Williams s’assure que le client a passé les tests nécessaires à la bonne conduite du véhicule.
Par contre, rien n’empêche un client qui a perdu son permis de conduire de posséder un quadriporteur ou de s’acheter un modèle plus rapide que la norme.
« La RAMQ autorise des vitesses de pointe de neuf kilomètres par heure alors que des commerçants vendent des appareils d’importation chinoise atteignant 25 à 30 kilomètres par heure », précise Monsieur Williams.


REF.:

Pas pratique quand personne n'en met ?




















  





REF.: LesConsDuNetPointCon,

Les connes de FacedeBouke ?

Josée Leboeuf
C'est une réflexion que je me fais souvent... et j'ai réalisé que je privilégie d'avantage là (avec qui) je me sens bien mais j'ai certaines limites que je suis incapable de franchir... Exemple: je pourrais trouver quelqu'un gentil, sympathique et me sentir bien avec lui mais s'il a la moitié des dents cariées dans la bouche, je serais incapable de le "choisir"... tu comprends? On a tous selon moi, des limites quant à ce qu'on peut accepter ou non dans notre vie intime.
 * Surtout si le gars est finissant en dentisterie de l'Ude Mtl. ;-)


lundi 30 juillet 2012

La vulnérabilité des téléphones-portefeuilles démontrée

Las Vegas - La vulnérabilité des téléphones-portefeuilles démontrée
 
Photo Subbotina Anna - Fotolia.com

LAS VEGAS (États-Unis) - Les «téléphones-portefeuilles» sont tout sauf invulnérables, ont démontré des spécialistes au cours du week-end, lors du grand rassemblement d'informatique Def Con de Las Vegas (Nevada).

Consultez notre dossier:
Êtes-vous prêts pour les modes de paiement de demain?
Les téléphones portables multifonctions ont déjà commencé à offrir divers moyens de paiement et d'identification, ce qui en fait des cibles de choix pour les pirates informatiques.
«Nous entrons dans le monde de l'exploitation post-ordinateurs», a noté le chercheur Stephen Ridley, de la société Xipiter, qui a découvert que le même genre d'attaques qui visent des ordinateurs fixes pouvaient s'abattre sur des appareils portables.
Le danger est d'autant plus grand que, selon lui, «les téléphones seront les seules choses où les gens voudront pénétrer»: les pirates ont toutes les raisons de s'intéresser à des appareils qui restent allumés en permanence et qui recèlent des masses de données, y compris la façon de les localiser.
En outre, d'ici à dix ans, l'utilisation de téléphones pour payer se sera vraisemblablement généralisée, selon une enquête du centre de recherche américain Pew publiée en avril.
«Qu'est-ce qu'on a dans un portefeuille actuellement? Des documents d'identité, des moyens de paiement, des documents personnels», note l'économiste de Google Hal Varian cité dans l'enquête du centre Pew: «Tout cela logera facilement dans un appareil portable, c'est inévitable».
«Une voie d'entrée pour des malfaiteurs»
Mais un spécialiste de la sécurité, Eddie Lee de la société Blackwing Intelligence, a fait lors du rassemblement Def Con la démonstration d'un piratage à l'aide d'un téléphone fonctionnant sous Android, le système d'exploitation conçu par Google, en captant les données d'une carte de crédit pour ensuite l'utiliser pour faire des achats.
«On peut se mettre à dépenser avec la carte de crédit de quelqu'un d'autre, et l'utiliser comme Google Wallet», une application de paiement lancée par Google l'an dernier sur certains téléphones, a déclaré M. Lee.
«Ca fait longtemps qu'on sait qu'on peut pirater des cartes RFID», c'est-à-dire dotées d'un système de radio-identification, a ajouté M. Lee. «Ce système permet d'abuser de ces informations pour dépenser. Cela va peut-être pousser les émetteurs de cartes de crédit à améliorer ce qui est dans mon portefeuille».
Selon lui, on peut de la même façon détourner d'autres cartes, comme des titres de transport ou des badges d'entrée dans un immeuble.
Charlie Miller, un ancien analyste de l'Agence nationale de sécurité, l'agence fédérale chargée de mener des écoutes, a pour sa part fait la démonstration d'un système permettant de pénétrer dans un téléphone avec un capteur se trouvant suffisamment proche pour intercepter les signaux d'une puce sans contact NFC.
Selon M. Miller, qui est aujourd'hui consultant à la société de sécurité Accuvant, il est même possible dans certains cas de prendre complètement le contrôle d'un téléphone doté d'une puce NFC, de voler des photos ou des carnets d'adresses qui y sont stockés, ou même de faire des appels téléphoniques.
«Normalement, ça sert à payer et à scanner des affiches de cinéma, mais sachez que c'est une autre voie d'entrée pour des malfaiteurs», a dit M. Miller.
Selon lui, il suffirait de cacher une antenne derrière un autocollant et de le rapprocher d'un téléphone pour le pirater. De cette façon, un autocollant anodin placé à proximité d'un terminal de paiement adapté aux téléphones pourrait faire la fortune de pirates.
«Un sale type peut exploiter cet instant où il y a communication avec le téléphone pour voler des données», dit-il. Conclusion: «C'est cool les puces NFC, c'est pratique, c'est amusant, mais je dis juste qu'il faut faire attention aux conséquences pour la sécurité».


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lundi 23 juillet 2012

Microsoft enregistre la première perte de son histoire

Dépréciation - Microsoft enregistre la première perte de son histoire
 
Photo AFP

NEW YORK - Le groupe informatique Microsoft a publié jeudi la première perte trimestrielle de son histoire, à 492 millions $, sous l'effet d'une dépréciation massive annoncée au début du mois qui conduit aussi à une chute de 27 % du bénéfice net annuel, à 16,98 milliards.
Hors éléments exceptionnels, le groupe américain affiche toutefois un bénéfice par action bien supérieur aux attentes, à 73 cents alors que les analystes anticipaient 62 cents. Le chiffre d'affaires quant à lui a progressé de 5 % durant l'année, à 73,72 milliards $, dont 18,06 milliards $ pour le seul dernier trimestre (+4 %).
La perte de la période avril-juin est principalement due à la dépréciation, annoncé le 2 juin, des actifs de la division de services en ligne, à hauteur de 6,2 milliards $, et en particulier de la régie publicitaire aQuantive. Achetée en 2007 pour quelque 6 milliards $, elle n'a pas permis de glaner les recettes escomptées.
Cette dépréciation n'ayant pas d'incidence sur les résultats opérationnels du groupe, le directeur général Steve Ballmer, cité dans un communiqué, a pu vanter «un chiffre d'affaires trimestriel et annuel record».
Pourtant au niveau des ventes les analystes attendaient un peu mieux: 18,11 milliards $ pour le trimestre et 73,78 milliards pour l'ensemble de l'exercice décalé.
Mais M. Ballmer a rappelé que le groupe de Redmond (Etat de Washington, nord-ouest) préparait des lancements sur lesquels il fonde de grands espoirs, en particulier le système d'exploitation Windows 8, attendu le 26 octobre, et la nouvelle version de la suite bureautique Office, qui doit sortir dans la foulée.
«Nous nous approchons à grands pas de la saison de lancements la plus excitante de l'histoire de Microsoft», a-t-il souligné.
«Dans l'année qui vient, nous allons offrir les prochaines versions de Windows, Office, Windows Server, Windows Phone et de nombreux autres produits et services qui soutiendront notre activité et offriront des possibilités sans précédent à nos clients et partenaires», a-t-il assuré.
L'action gagnait 2,14 % à 31,32 $ dans les échanges après la clôture de la Bourse.


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jeudi 19 juillet 2012

6 robots déjà en fonction dans l'armée américaine


Les troupes de l'armée américaine peuvent désormais compter sur de nouvelles recrues: les robots.


Ne manquez pas notre dossier spécial:
Robotique: une révolution à la porte de notre société
Misant beaucoup sur l'apport de ces coéquipiers robotisés sur les champs de bataille, DARPA, la Defense Advanced Research Projects Agency, reçoit une subvention annuelle du gouvernement américain de plus de 3 milliards de dollars pour aider à développer de nouvelles technologies destinées à un usage militaire.
En ce moment, plus de 3500 robots sont de la partie en Afghanistan. Voici un survol des robots qui se sont déjà enrôlés dans les forces de l'armée américaine.
Texte lié:
Les guerres de robots, l'avenir des conflits armés?


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lundi 16 juillet 2012

La SQ cible une Twitte ?


Ciblée par la SQ pour avoir cité Anonymous sur Twitter

Une jeune femme de Joliette qui est une grande utilisatrice du réseau social Twitter affirme avoir reçu la visite de deux enquêteurs de la Sûreté du Québec (SQ), mercredi, la soupçonnant «d'incitation à la désobéissance civile» après qu'elle eut repris des billets initialement publiés par des membres du réseau informatique Anonymous.
Employée de soir au soutien technique de Vidéotron, Patricia Paquette se doutait que quelque chose clochait quand son téléphone a sonné plus tôt qu'à la normale, à 10h30, mercredi matin. Elle n'aurait cependant pas pu deviner que c'était lié à l'arrestation, le mois dernier, de neuf membres du réseau Anonymous, dont six au Québec. Ils sont notamment soupçonnés d'avoir attaqué certains sites web gouvernementaux en France et au Québec, dont celui de la Direction centrale du renseignement intérieur français et du ministère québécois de la Sécurité publique.
«Une série de tweets que j'ai faits il y a environ un mois et demi les intéressait tout particulièrement. Ils m'ont expliqué que c'était à la limite de l'encouragement à la désobéissance civile et m'ont même montré la loi qui indique ce que ça signifie. Ils m'ont ensuite dit que la prochaine fois que je publierai des billets de ce genre sur Twitter, ce serait à un juge que je parlerais», raconte Mme Paquette.
Manifestement à l'aise avec les technologies internet, la femme de 35 ans explique qu'elle a repris ces messages sur son propre compte Twitter dans le cadre d'une recherche qu'elle faisait pour rendre service à un journaliste de la chaîne TVA. En mai dernier, Anonymous avait déclaré vouloir s'en prendre à des sites web gouvernementaux en soutien à la manifestation étudiante contre la hausse des droits de scolarité.
Elle ajoute que si elle ne les aidait pas à identifier la photo d'un de ses collègues qu'ils lui ont ensuite présentée, les deux enquêteurs allaient montrer à son employeur d'autres messages tirés de son compte Twitter. Ceux-là révélaient publiquement les détails d'un problème technique interne qui a empêché l'envoi de certains courriels par les clients de Vidéotron, à la fin du mois de mai.
Une menace plutôt maladroite, estime-t-elle, car les messages en question ont été publiés, à l'origine, par le compte même de Vidéotron sur Twitter. «Ça m'a surtout donné l'impression qu'ils allaient à la pêche, sans trop savoir ce qu'ils allaient tirer de mon entrevue», conclut celle qui, le lendemain, twittait de plus belle.
Un porte-parole joint a pour sa part indiqué que la Sûreté du Québec ne faisait «pas de commentaire sur une enquête en cours».
Diffamation par proximité?
En octobre dernier, la Cour suprême du Canada a décrété unanimement que le fait de publier un hyperlien menant à des déclarations diffamatoires n'était pas un acte diffamatoire en soi, et que la personne renvoyant au message ne pouvait être tenue responsable du message. Même si elle a été faite dans un contexte différent, cette déclaration vaut aussi dans le cas de Twitter et de Mme Paquette, estime Vincent Gautrais, professeur à l'Université de Montréal spécialiste du droit des technologies de l'information.
«Le fait de retwitter quelque chose, même si ce quelque chose est diffamatoire ou illicite, ne peut être considéré au premier abord comme une participation à l'action, explique-t-il. Dans ce cas-ci, on ne peut pas vraiment dire qu'il y ait eu incitation» de la part de Mme Paquette.
Les gens qui, comme cette dernière, craignent pour leur liberté d'expression sur les réseaux sociaux sont donc protégés par la loi. Cependant, «dans le cadre d'une enquête, il se peut très bien que des policiers questionnent une personne à propos d'une autre personne. C'est ce qui semble être le cas ici», conclut M. Gautrais.

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