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lundi 19 décembre 2011

Jean Charest, le pire premier ministre des provinces canadiennes


Quand tu dis que même la biographie se vendra pas ;-(

OTTAWA - Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a obtenu la pire cote d'approbation de l'ensemble des premiers ministres canadiens, selon un récent sondage pancanadien.
Le premier ministre québécois plait seulement à un peu plus d'une personne sur quatre, avec un taux d'approbation de 26%, indique le sondage d'opinion Angus Reid.
C'est le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall — qui a récemment été élu pour un second mandat — qui a récolté le plus haut taux de satisfaction, soit de 71%.
La première ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Kathy Dunderdale, arrive bonne deuxième avec 60%, suivie en troisième position de la nouvelle première ministre de l'Alberta, Alison Redford, avec 53%.
Le premier ministre de l'Île-du-Prince-Édouard, Robert Ghiz, n'a pas pu être soumis à ce sondage, car la province est trop petite pour obtenir un échantillon de taille adéquate, a indiqué le vice-président d'Angus Reid, Mario Canseco. Les territoires canadiens ont également été exclus de ce palmarès.
Plus de 7000 Canadiens ont été interrogés du 25 novembre au 5 décembre. La marge d'erreur de ce sondage en ligne est de 1,2 point de pourcentage, 19 fois sur 20.
Classement par taux d'approbation
71% — premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall
60% — première ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Kathy Dunderdale
53% — première ministre de l'Alberta, Alison Redford
50% — premier ministre du Manitoba, Greg Selinger
40% — premier ministre du Nouveau-Brunswick, David Alward, et de la Colombie-Britannique, Christy Clark
39% — premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Darrell Dexter
38% — premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty
26% — premier ministre du Québec, Jean Charest

REF.:

fausse facturation: Avec des comptables agréés,ex-notaires,avocats-fiscalistes et des trous d.........

fausse facturation dans le milieu de la construction ?
Fausses facturations - 45 mois de prison pour un génie de la fraude
Roland Chicoine 
© Agence QMI

Ronald Chicoine pouvait bien échanger des sourires et des clins d'oeil avec ses proches avant le prononcé de sa sentence.
Alors que ses avocats réclamaient trois ans et demi de prison et la Couronne huit ans, le juge Jean-Pierre Boyer l'a condamné à 45 mois d'emprisonnement hier.
En soustrayant les 22 mois passés en détention préventive, il reste 23 mois à purger à l'homme de 59 ans. Ce dernier a pris le chemin de Bordeaux, mais ira finir sa sentence dans une maison de transition après avoir purgé le tiers de sa sentence, soit dans un peu plus de sept mois.
La déception se lisait sur les visages des procureurs de la Couronne et des enquêteurs de la Division de la lutte à la criminalité financière organisée de la Sûreté du Québec qui ont assisté à l'audience.
La Couronne a déjà annoncé son intention de porter la cause en appel.
Les stratagèmes
Ronald Chicoine a été arrêté avec d'autres individus dans deux opérations baptisées Dorade 1 et 2 menées en 2008 et 2010 contre un réseau de fausse facturation dans le milieu de la construction et pour mettre fin à un système d'auto-prêt dans l'industrie du taxi par le biais de l'entre prise de financement, Speedo, appartenant au condamné.
Chicoine avait également placé ses gains dans une fiducie et nommé à sa tête un prête-nom en Belgique. À la mort de ce dernier, l'argent devait revenir à Chicoine.
Ronald Chicoine a plaidé coupable à des accusations de fraude, recyclage des produits de la criminalité et d'avoir agi au profit d'une organisation criminelle.
Ces stratagèmes ont permis aux suspects d'éluder plus de 16 M$ en taxes.
À la suite d'une entente avec les agences du revenu du Québec et du Canada, Chicoine aura remboursé plus de 15 M$ en impôts impayés au 31 décembre prochain.
L'État lui a également confisqué des biens pour une valeur de plus de 8 M$, pour un total de près de 25 M$.
En sa faveur
Le fait que l'accusé se soit entendu avec les deux gouvernements et qu'il ait plaidé coupable assez tôt dans le processus judiciaire, de même que l'absence d'antécédent criminel, ont été considérés comme des facteurs atténuants par le juge Boyer.
Fait à noter, des professionnels ont ou auraient pris part aux stratagèmes pour lesquels Chicoine a été condamné. Deux d'entre eux, un comptable agréé, Serge Perrier, et un ex-notaire, Gilles Saint- Pierre, subissent actuellement leur procès.
Un ancien avocat-fiscaliste, Jacques Matte, a également été impliqué dans le stratagème d'auto-prêt «afin de protéger et de faire fructifier les biens de Ronald Chicoine», décrit le juge Boyer. Jacques Matte n'a pas été accusé.

REF.: