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lundi 28 mars 2011

Médicaments: La RAMQ rembourse 1/10 au Québec,tandis qu'en Colombie Britannique: 9/10

Santé - Se battre contre le cancer... et la RAMQ
Benoit Bisson est furieux contre la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ), à qui il a demandé le remboursement des traitements de son cancer du rein. 
© Agence QMI / Luc Cinq-Mars
Santé

Se battre contre le cancer... et la RAMQ


MONTRÉAL – «J’ai déjà à me battre contre mon cancer, je ne veux pas avoir à me battre aussi pour obtenir des médicaments», fulmine Benoit Bisson. Le Montréalais est furieux contre la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ), à qui il a demandé le remboursement des traitements de son cancer du rein. Or, la RAMQ lui a opposé un refus pour «un cancer gastro-intestinal».
Irrité par «cette incompétence», M. Bisson a contacté 24H pour dénoncer le «fouillis bureaucratique» qui règne à la RAMQ. À la suite de notre appel, l’organisme a rapidement reconnu son erreur, qualifiée par le porte-parole, Marc Lortie, de «très, très rare».
Pour Benoit Bisson, c’est cependant la «goutte qui fait déborder le vase». Depuis qu’il a reçu un diagnostic de cancer du rein en juin 2006, le journaliste de 56 ans affirme avoir dû se «battre» pour obtenir le remboursement de quasiment chacun des médicaments que son oncologue lui a prescrits.
«Ni le Nexavar, ni l’Afinitor ne sont reconnus par l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) (autrefois Conseil du médicament). J’ai pu les obtenir grâce aux programmes dits humanitaires des compagnies pharmaceutiques. Mon médicament actuel, le Sutent, est couvert par la RAMQ, mais j’ai quand même dû faire une demande de médicaments d’exception pour l’obtenir», s’est-il indigné.
Le Québec «sérieusement en retard»
Le cas de Benoit Bisson est loin d’être exceptionnel, selon la Coalition Priorité Cancer au Québec.
«Notre province est sérieusement en retard. Selon les statistiques du Conseil du médicament et de la Canadian Cancer Society, sur 10 traitements contre le cancer, la Colombie-Britannique en rembourse neuf, tandis que le Québec n’en rembourse qu’un», a illustré le porte-parole, le Dr Pierre Audet-Lapointe.
«Le cas de M. Bisson illustre parfaitement la bureaucratie québécoise. Même pour les médicaments dits d’exception, on a beaucoup plus de chances d’être mieux traités en Colombie-Britannique qu’au Québec. Pendant ce temps, des gens contactent sans cesse la Coalition pour dire qu’ils ont tout perdu, qu’ils sont passés à travers leur épargne-retraite, qu’ils songent au suicide, tellement ces médicaments coûtent cher.»
Selon le Dr Audet-Lapointe, certains médicaments contre le cancer peuvent coûter aussi cher que 30 000 $ par mois.
50 % des médicaments acceptés
Du côté l’INESSS, la porte-parole Maggie Charest-Poulin affirme que près de 50 % des nouveaux médicaments contre le cancer qui ont été soumis depuis 2005 ont été acceptés.
«Les critères d’acceptation sont différents d’une province à l’autre. Ce n’est pas comparable», a-t-elle affirmé.
Benoit Bisson, lui, jure de continuer à dénoncer haut et fort la RAMQ. La semaine dernière, on lui a découvert deux nouvelles métastases au cerveau. Mais cela ne l’arrêtera pas, a-t-il promis.
«Chaque fois qu’un malade se bat pour obtenir un médicament, la maladie prend de l’avance. Elle ne prend jamais de congé, elle. C’est horrible que je doive me battre depuis cinq ans contre le système. Mais la dernière chose que je vais faire, c’est fermer ma gueule».
Actuellement, la RAMQ rembourse 190 médicaments contre le cancer, dont 23 ont été inscrits sur sa liste depuis 2005.

REF.:

Trappe a ticket: Sur le Plateau Mont-Royal $$$, aussi St-Eustache, Laval, ...





 
Après avoir donné des contraventions à des automobilistes stationnés trop loin du trottoir, la police de Montréal sévit maintenant contre ceux qui se stationnent... trop près.
Jean Masse et plusieurs de ses collègues du ministère de la Santé qui travaillent dans un édifice du Plateau-Mont-Royal sur l'avenue Christophe- Colomb, ont eu la mauvaise surprise de trouver une contravention sur leur pare-brise, vendredi dernier.
Leur délit ? Les pneus de leur voiture touchaient une ligne blanche continue tracée sur la chaussée à deux ou trois pieds du trottoir. Le règlement municipal sur cette rue interdit de se stationner trop près du trottoir, une «mesure d'atténuation de la circulation» qui vise à réduire la largeur de la rue.
Même en hiver ?
«On connaît le règlement, mais on croyait qu'il ne s'appliquait qu'à partir du 1er avril, comme pour les pistes cyclables», explique M. Masse.
De toute façon, poursuit-il, la règle n'est pas suivie l'hiver puisque la neige empêche la plupart du temps de voir la ligne sur la chaussée.
«Et là, dès que la neige fond un peu, ils se dépêchent de nous donner des contraventions», déplore-t-il, en précisant que la plupart des véhicules n'étaient pas complètement rangés sur le bord du trottoir, mais empiétaient un peu sur la ligne blanche.
M. Masse déplore aussi le manque de signalisation. «Il n'y a qu'un seul panneau à l'autre bout de la rue qui explique le règlement», note-t- il.
Pas une piste cyclable
Le porte-parole de l'arrondissement, Michel Tanguay, confirme qu'il ne s'agit pas d'une piste cyclable, mais d'un espace créé pour réduire la largeur de la rue et ainsi décourager les automobilistes d'y rouler rapidement.
«Ce n'est pas récent. Ça date de l'ancienne administration Fotopoulos. Christophe-Colomb est utilisée par beaucoup de gens, mais ce n'est pas une artère, c'est une collectrice. C'est donc une mesure qui vise à réduire la circulation», dit-il.
L'été, il y a moins de risque de méprise puisque cet espace interdit aux voitures est aménagé avec des bacs à fleurs.
Au Service de police de la Ville de Montréal, le commandant à la division de la sécurité routière, Pierre Rousseau, explique que le SPVM ne fait qu'appliquer la réglementation. Mais il dit vouloir s'assurer que la signalisation soit claire.
«Je sais qu'il y a déjà des démarches d'entreprises par un policier du poste de quartier du secteur, On va discuter de la situation avec l'arrondissement, car ça va de soi qu'il faut que la signalisation soit claire. S'il y a des correctifs à apporter, on va faire en sorte que ça se fasse», dit-il.
* Il y a quelques semaines, le Journal rapportait que plusieurs citoyens du Plateau avaient reçu des contraventions pour s'être stationnés trop loin du trottoir, et ce, même si un épais banc de neige les empêchait de se rapprocher davantage.



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Autres Trappe a Ticket:




- St-Eustache(en deuxième position , derrrière Laval) panneau d’interdiction de tourner à droite au coin du boulevard Industriel et de la rue Saint-Eustache, et aussi ,..............................




REF.: