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vendredi 20 janvier 2012

Pour chaque $ qu’un député fédéral contribue à son fonds de retraite, les contribuables canadiens en fournissent 23 $

Les gras dur

Si vous pensez que les fonctionnaires font la belle vie avec leurs régimes de retraite blindés, vous n’avez rien vu. Vous voulez déchirer votre chemise de contribuable? Jetez un oeil aux pensions versées aux députés fédéraux à Ottawa.
C’est ce qu’a fait la Fédération canadienne des contribuables (CTF). Et les chiffres qu’elle expose font sursauter, pour rester poli.
Imaginez : pour chaque dollar qu’un député fédéral contribue à son fonds de retraite, les contribuables canadiens en fournissent… 23!
Selon la CTF, les payeurs d’impôts ont versé l’an dernier 248 000 $ dans le régime de retraite de chacun des députés. C’est plus que le salaire annuel de ces derniers (environ 157 000 $), et beaucoup plus que la contribution de chacun, soit un minimum de 10 990 $.
Vos REER ont subi une raclée en 2008? Le régime de retraite des députés, lui, a fait 10,4 % de rendement. Pourquoi? Parce que nos élus ont décidé que, peu importe le rendement de la bourse, leur régime de retraite allait générer chaque année un rendement de 10,4 %. Garanti par les contribuables!
Des exemples
Le premier ministre Stephen Harper sera éligible à une pension d’au moins 223 500 $ par année d’ici 2015. S’il vit jusqu’à 80 ans, cela équivaudra à un magot de 5,5 millions $, estime la CTF.
Bon, c’est le premier ministre, direz-vous. Il le mérite peut-être. OK. Qu’en est-il alors de Pierre-Luc Dusseault? Vous ne le connaissez pas? Mon non plus. C’est un député fraîchement élu sous la bannière du NPD, dans Sherbrooke. À 19 ans. Et je parie qu’en ce moment, il travaille très fort pour ses concitoyens. Car s’il réussit à se faire réélire aux prochaines élections, il gagne le gros lot. Il sera éligible à une rente annuelle de 40 000 $ par année — pour un total de plus d’un million $ s’il finit ses jours à 80 ans. Tout ça en se retirant à 27 ans…
Rappelons que les députés sont éligibles à leurs paiements à partir de l’âge de 55 ans, s’ils cumulent un minimum de six ans de services.
Côté ironie : les Anglos aiment bien souligner le cas de Gilles Duceppe. L’ex-chef du Bloc a consacré sa carrière à tenter de « détruire le Canada », disent-ils. Or Duceppe profitera d’une belle pension de 140 000 $ par année, gracieuseté des contribuables canadiens…
Le haut de la pyramide
Oui oui, je sais… tout ça est normal puisque les politiciens ont beaucoup de misère à trouver des boulots après la politique. Demandez à Nathalie Normandeau ou à Philippe Couillard, ils vous le diront. Ou à la horde d’ex-députés devenus lobbyistes ou conseillers spéciaux pour des firmes privées…
Nous avons un sacré problème de régime de retraite au pays — l’institut CD Howe estime le passif du régime de retraite des employés fédéraux à plus de 200 milliards $. Pour le régler, le leadership doit venir d’en haut de la pyramide. Avant de s’en prendre aux fonctionnaires, ou d’exiger de nouveaux efforts des contribuables — dont le deux tiers n’ont pas de régime de retraite —, nos élus devraient donner l’exemple et commencer le ménage en haut. Dans la cour des gras dur. Leur cour.
Reporter l’âge d’admissibilité à leur pension à, disons, 62 ou 65 ans, serait la moindre des choses. Et juste un début.


REF.: 

Qu'arrive-t'il lorsqu'ont bureaucratise ? Plus de chef que d'indien ?

Nathalie Elgrably-Lévy 
 

Les vieux ont le dos large

Lorsque les employés des compagnies ou du gouvernement deviennent âgés,leurs syndicat leurs donnent des pensions en or ! Et présentement le contexte économique mondiale,avec le déclin du nombre d'employé,donc les ex-baby boomers n'auront plus jamais leurs american dream ,et leurs pensions promises ! Trop de cadres dans le fonctionnariat,au Sénat ou chez Jo Banana inc,souffle ,la masse salariale et encrasse le système économique,en créant un fossé grandissant entre riche et pauvre.Lorsque l'économie se porte bien ,il y a une classe moyenne qui se crée et la pauvreté disparait !


- Quand rien ne va plus, on cherche un coupable. Aujourd'hui, le vieillissement de la population semble être responsable de plusieurs problèmes. Qu'il soit question de l'état des finances publiques, des coûts du système de santé, des déficits des régimes de retraite ou de l'immobilisme, ne cherchez pas: ce serait parce que la population prend de l'âge.
Certes, à l'instar de la population de la plupart des pays occidentaux, celle du Québec vieillit rapidement, particulièrement depuis les 20 dernières années. Toutefois, y voir la cause de tous nos maux est une erreur.
Rappelons que les changements démographiques ont toujours existé. L'espérance de vie augmente presque partout depuis plusieurs siècles et surtout depuis la révolution industrielle. Au Québec, les données démographiques montrent que la population vieillit depuis maintenant plus d'un siècle, alors que l'âge médian a doublé de 1901 à aujourd'hui.
Alors, pourquoi des changements démographiques jadis sans conséquence sont-ils maintenant si problématiques ? Tout simplement en raison du mode de financement et de fonctionnement de nos programmes étatiques.
Les régimes de retraite, par exemple, ne sont pas déficitaires parce que la population vieillit, mais bien parce qu'ils fonctionnent selon le principe d'une chaîne de Ponzi, cette escroquerie pyramidale qui a valu à Bernard Madoff 150 ans de prison. Plusieurs régimes de retraite, y compris celui de la Régie des rentes du Québec, sont financés par répartition avec, au mieux, une capitalisation partielle. Cela signifie que les cotisations perçues aujourd'hui servent immédiatement à payer les prestations des retraités actuels. Le système survit tant que les contributions des nouveaux arrivants sont supérieures aux sommes versées aux plus anciens. Sinon, il s'effondre. Dans un régime par répartition, chacun paie pour les vieux jours de l'autre. Voilà pourquoi la démographie est si importante! Si nous avions des comptes d'épargne-retraite individuels, la démographie n'aurait aucun impact, car chacun épargnerait pour sa propre retraite.
SYSTÈME DE SANTÉ
En ce qui concerne le système de santé, le vieillissement de la population ne peut être tenu entièrement responsable de l'explosion des coûts. D'abord, parce qu'il semble généralement admis que les dépenses les plus importantes ont lieu six mois avant la mort, indépendamment de l'âge de la personne. Le vieillissement ne ferait donc que repousser certaines dépenses sans nécessairement les augmenter. Ensuite, parce que les gains d'efficacité réalisés grâce à l'amélioration des technologies médicales ne peuvent être ignorés.
Par exemple, certaines interventions chirurgicales ne requièrent plus aucune hospitalisation alors que le patient devait autrefois passer plusieurs jours à l'hôpital. En revanche, au fil du temps, le système de santé s'est hyperbureaucratisé, ce qui occasionne aujourd'hui une pléthore de coûts inutiles. Ça, la classe politique ne l'admettra jamais !
Cessons donc de faire porter à nos aînés l'odieux de la facture stratosphérique de notre système de santé et les dérapages des régimes de retraite. Nous ne faisons que payer le prix des mauvais choix posés autrefois.
Pouvoir vivre plus longtemps est une excellente nouvelle. N'en faisons pas une crise nationale!


REF.: