Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé économie. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé économie. Afficher tous les messages

mercredi 11 avril 2012

Le Glouton d'or, cuvée 2008, ça s'entait le caca foncé !

2e édition des prix Glouton

 
Trois ex-dirigeants de l'UQÀM et Henri-Paul Rousseau « honorés » 
Candiac, le 22 février 2009 La Ligue des contribuables du Québec décerne aujourd'hui ses prix Glouton dans le but d'honorer ceux qui ont été particulièrement voraces avec l'argent des contribuables en 2008! Chaque année, la Ligue remet un Glouton d'or, d'argent et de bronze à des élus, fonctionnaires ou organismes qui se sont distingués en dilapidant l'argent des citoyens.
Glouton d'or
Le Glouton d'or 2008 est attribué aux trois ex-dirigeants de l'UQÀM qui ont géré deux projets immobiliers avec tant d'insouciance et de négligence qu'ils ont mené l'institution au bord de la faillite. Leur incompétence aura coûté 380 millions de dollars aux contribuables. En effet, on apprenait en octobre dernier que le gouvernement du Québec épongeait la dette de l'UQÀM relative aux deux projets immobiliers, soit le Complexe des sciences et le chantier avorté de l'Îlot Voyageur.
« C'est tellement facile de jouer au Monopoly avec l'argent des autres, en l'occurrence avec l'argent des contribuables, s'indigne Claire Joly, directrice générale de la Ligue. Et voilà que nous devons éponger une dette de 380 millions $ ! Pendant ce temps, deux des trois responsables du désastre ont pu quitter tranquillement leur poste avec les compensations financières prévues à leurs contrats. C'est scandaleux ».
Les trois dirigeants de l'UQÀM qui ont été blâmés par le Vérificateur général sont Roch Denis (recteur), Mauro Malservisi (vice-recteur aux ressources humaines) et Nicolas Buono (directeur des investissements).
Glouton d'argent
Le Glouton d'argent est décerné à Henri-Paul Rousseau, ex-pdg de la Caisse de dépôt, pour avoir accepté une prime de départ de 380 000 $ même s'il a démissionné pour accepter un emploi chez Power Corporation.
« Le public a été outré d'apprendre que M. Rousseau avait reçu une indemnité pour avoir abandonné le navire alors qu'il prend l'eau. Le gouvernement ne devrait jamais accorder de primes en cas de départ volontaires, c'est une aberration. Malheureusement, elles sont de plus en plus courantes dans le secteur public et parapublic. Même les députés et les élus municipaux y ont droit !, explique Mme Joly. L'abolition de ces clauses « bonbon » est une des priorités d'action de la Ligue cette année ».
Dans la même catégorie, la Ligue accorde une mention honorable à Claude Mailhot, anciennement sous-ministre au ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport, qui a empoché une prime de 137 000 $ pour renouer ensuite avec le journalisme sportif. M. Mailhot a eu l'élégance de démissionner 24 heures après que son contrat eût été modifié pour lui accorder une allocation en cas de départ volontaire.
Glouton de bronze
Le Glouton de bronze est remis à l'Agence spatiale canadienne, qui a dépensé 240 000 $ pour étudier la possibilité de se lancer dans l'exploitation minière…de la lune!
Plus précisément, l'Agence spatiale a lancé des appels d'offres pour deux études de préfaisabilité. La première devait se pencher sur la construction d'habitations ainsi que des infrastructures minières comme telles. La seconde concernait le développement d'un réseau de transport à la surface de notre satellite.
« Le gouvernement fédéral devrait garder les pieds sur terre. Inutile de dire que l'exploitation minière de la lune n'est pas une priorité pour les contribuables en ce moment », constate Mme Joly.
***
La Ligue des contribuables décernait aujourd'hui ses prix Glouton pour la 2e année consécutive. L'an dernier, la Ligue avait remis son tout premier Glouton d'or à Lise Thibault, ancienne lieutenant-gouverneur du Québec.
La Ligue des contribuables du Québec est un organisme non partisan et sans but lucratif qui s'est donné comme mission de défendre l'intérêt des contribuables de la province. La Ligue dénonce le gaspillage de fonds publics et demande un allègement du fardeau fiscal.

REF.:

5e édition des prix Glouton


 
Candiac, le 26 février 2012 – La Ligue des contribuables du Québec décerne aujourd'hui ses prix Glouton pour l'année 2011! Tous les ans, la Ligue remet un Glouton d'or, d'argent et de bronze à ceux qui ont dilapidé l'argent des citoyens avec brio, ou encore qui ont contribué à l'alourdissement de notre fardeau fiscal.
Pour la première fois cette année, la Ligue décernera aussi un prix « Portefeuille d'or ». Cet honneur soulignera le travail de ceux qui ont contribué, à leur manière, à la saine gestion de l'argent des contribuables.
Glouton d'or : au Dossier santé du Québec
Le Glouton d’or est attribué au ministère de la Santé pour sa gestion du
projet d’informatisation des dossiers médicaux et cliniques de tous les
Québécois. Le coût du projet devrait atteindre 1,6 milliards de dollars, soit 1 milliard $ de plus que prévu en 2006! Cet important projet accuse aussi un retard de 10 ans et ne sera pas terminé avant 2021.
« On parle beaucoup des dépassements de coûts dans le domaine de la construction, mais de très nombreux projets informatiques ont dérapé ces dernières années, fait remarquer Claire Joly, directrice générale de la Ligue. Des journalistes ont même rapporté qu'il y aurait des cas de collusion dans l'attribution de contrats. Le gouvernement a annoncé des mesures pour corriger la situation, mais seul l'avenir nous dira si elles seront efficaces. Il faudra être vigilants. »
Glouton d'argent : à la ministre Michelle Courchesne
Le Glouton d'argent est décerné à Michelle Courchesne, à l'époque ministre de la Famille, pour la manière incohérente et subjective dont s'est déroulée l'attribution de 18 000 places subventionnées en garderie. Le vérificateur général du Québec a révélé en décembre que 3/4 des projets retenus en 2008 ne correspondaient pas aux critères de qualité établis par son ministère. De plus, 29% des projets se trouvaient dans des municipalités où il y avait un surplus de places! Résultat : environ 40% des places promises ne se sont pas concrétisées à l'échéance prévue du 30 septembre 2010.
« Ce cafouillage est un autre chapitre dans la saga des garderies subventionnées, qui coûtent plus de 2 milliards $ par année aux contribuables québécois, rappelle Mme Joly. Manque chronique de places et listes d'attentes vertigineuses, conflits de travail à répétition, services ne répondant pas aux contraintes d'horaire des parents... Le programme des garderies montre bien comment une bonne intention peut devenir un cauchemar bureaucratique quand les politiciens s'en mêlent. »
Glouton de bronze : à l'Université Concordia
Le Glouton de bronze est remis à l'université Concordia et à son ancienne rectrice Judith Woodsworth, à qui l'on a versé une indemnité de départ de 703 000 $ deux ans et demi après son entrée en fonction... et qui vient d'être réembauchée comme professeure! Son prédécesseur Claude Lajeunesse avait lui-même reçu une indemnité de départ s'élevant à 1,3 million $ après deux ans seulement à la tête de l'institution. Les circonstances entourant le départ des deux recteurs restent nébuleuses.
« Les frais de scolarité doivent augmenter, ce qui n'est pas déraisonnable en soi, affirme Mme Joly. Mais le moins que les universités puissent faire dans ce contexte est de réviser leurs pratiques de gestion et la rémunération de leurs dirigeants. Plusieurs d'entre eux reçoivent notamment de généreuses indemnités lors de leur départ à la retraite. Ce genre de petit cadeau est injustifiable. »  
Le Portefeuille d'or
La Ligue décerne son Portefeuille d'or aux employés municipaux qui ont volontairement renégocié les conditions de leurs régimes de retraite, régimes parfois si généreux qu'ils menacent aujourd'hui la santé financière de nombreuses villes. C'est ce qu'ont fait les employés de municipalités comme Granby ou Rivière-du-Loup. Ils épargnent ainsi aux contribuables des hausses salées de taxes.
« Il faut souligner l'ouverture d'esprit des employés qui ont accepté de faire des concessions, car ce ne doit pas être facile, admet Mme Joly. Espérons que les employés du secteur public à qui l'on demandera des compromis sur les retraites choisiront aussi la collaboration plutôt que la confrontation ».
***
La Ligue des contribuables décernait aujourd'hui ses prix Glouton pour la 5e année consécutive. En 2008, la Ligue avait remis son tout premier Glouton d'or à Lise Thibault, ancienne lieutenante-gouverneure du Québec.
***
La Ligue des contribuables du Québec est un organisme non partisan et sans but lucratif, qui s'est donné comme une mission de veiller à l'intérêt général des contribuables de la province. La Ligue dénonce le gaspillage de fonds publics et demande un allègement du fardeau fiscal.
- 30 -
Renseignements :
Claire Joly, directrice générale
REF.: Ligue des contribuables du Québec

lundi 2 avril 2012

Des pensions cinq étoiles pour nos députés(es)


 

Il y a un grand oublié dans le budget fédéral : la réforme des pensions cinq étoiles des députés.
Pendant que les conservateurs demandent au peuple de travailler deux ans de plus avant de toucher leur retraite, ils protègent leur propre régime de pachas. Rappelons que pour chaque dollar qu’un député fédéral contribue à son fonds de retraite, les contribuables canadiens en fournissent… 23!
Un député gagne un salaire d’environ 157 000 $ par année, mais les contribuables canadiens versent presque le double, annuellement, dans son fonds de pension.
Que la bourse chute, qu’on replonge en crise économique ou qu’un gouvernement Khadir-Ferrandez prenne le pouvoir, peu importe. Nos humbles serviteurs ont décidé que leur régime de retraite allait générer, chaque année, un rendement de 10,4 %. Garanti par vous, contribuables.
Pour les députés fédéraux, le rêve Liberté 55 vit toujours : ils peuvent toucher leur pension à 55 ans, après seulement 6 ans de travail.
Du bout des lèvres
Suite à la publication de ces chiffres par la Fédération canadienne des contribuables il y a quelques semaines, les conservateurs avaient promis de revoir cette aberration. Mais tout ce qu’on trouve dans le budget de jeudi dernier à ce sujet, c’est ce passage :
« [...] les cotisations des fonctionnaires en viendront au fil du temps à être égales à celles de l’employeur (50/50). Des changements comparables seront aussi apportés aux taux de cotisation aux régimes de retraite des Forces canadiennes, de la Gendarmerie royale du Canada et des parlementaires. »
Rien sur un éventuel report de l’âge de la retraite des députés, ou sur le nombre d’années de travail minimal pour accéder au régime.
Et surtout : on promet d’apporter ces ajustements pour les parlementaires… après la prochaine élection, en 2015!
D’ici là, bon steak haché à tous nos électeurs.
Donner l’exemple
L’équipe de Stephen Harper avait une belle occasion de donner l’exemple. De montrer que ce n’est pas seulement aux fonctionnaires et aux futurs retraités de se serrer la ceinture. Un engagement plus ferme aurait suffi. Oui, les pensions des députés sont une goutte d’eau dans l’océan des dépenses d’Ottawa. Mais la symbolique serait énorme, pour un peuple chaque jour plus cynique — et avec raison.
On préfère attendre avant de fournir les détails, semble-t-il. On verra dans trois ans. Et si à ce moment un autre parti prend le pouvoir, il aura l’odieux de renier ou non cette « promesse ».
Une belle occasion ratée.


REF.: